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DEDICACE
A mon Père, ma mère et mes frères et
soeurs, nous disons merci pour l'Amour et les moyens mis à notre
disposition afin d'accomplir cette oeuvre ;
BASEMA KOMANDA Meilleur
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AVANT - PROPOS
Ce Travail est le fruit de longues et pénibles
patiences. Qu'il nous soit permis, à la fin de ce deuxième cycle
universitaire aux F.C.K. (Facultés Catholiques de Kinshasa), de
remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué
à son élaboration.
Nos remerciements s'adressent :
· Au Dieu Tout Puissant pour sa grâce qui sans cesse
nous accompagne ;
· Le Professeur MBAYA MUDIMBA Rémy,
pour le soin et la disponibilité accordés à la
Direction de ce Travail et le corps Académique de la Faculté
d'Economie et Développement ;
· Le gérant et les travailleurs de la COOPEC
CEAC/Matete, pour avoir facilité nos enquêtes sur terrain ;
· Nos parents : Bernard BASEMA et
Roda BAGULA, pour l'éducation, l'affection et l'aide
tant financière que matérielle, reçues d'eux ;
· Mes frères et soeurs, les BASEMA :
Mamie, Aimée, Marleine, Marie - Claude, Marcel, Merveille, Marie -
France et Merlin
· A tous mes Oncles, Tantes, Cousins et Cousines
;
· Les Amis (e) : Gloria BANYANGA et sa
famille, Paty - Sara, Carine KISITA, Alain YAMILAMBA, Chrioni
TSHISUAKA, Trésor MUKENDI, Ewing ITEMBE, Marie KHONDE, Xer-Rene NSENDE,
mon superviseur Medard MANE (Christelle Mondo) et tous les employés du
VodaShop Matete et Super Lemba, Cornelie KAPINGA, Julia NSIKU, Emmanuel KAZADI,
Dahlia NGOMA, Stéphy FOKO et toute sa famille, Falonne, Francine KALONJI
et toute sa famille, Leatitia KANGO, Hénoch NZOMONO, Ursule
KAYOMBO.
Que tous et toutes trouvent ici l'expression de notre
reconnaissance.
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0. INTRODUCTION
0.1. Problématique et hypothèses de
travail
En République Démocratique du Congo (R.D.C.), la
crise socio-économique, qui sévit depuis plusieurs
décennies, les pillages des années 1991 et 1993 et les guerres de
l'Est de ce pays (1996-1998) ont entrainé la destruction de l'outil de
production des biens et services ainsi que l'effondrement du tissu
économique, l'insatisfaction de la demande locale et la
détérioration des infrastructures.
Les niveaux du chômage et de la pauvreté ont
atteint des seuils critiques. Les agents économiques possédant
une capacité de financement ont dû désinvestir. D'où
le manque d'investissement dans les projets de développement.
Voilà qui a éveillé chez certaines
personnes, hommes et femmes, l'esprit d'entrepreneuriat dont elles n'avaient
jamais fait preuve avant. L'aggravation de la détérioration des
indicateurs macro-économiques a coïncidé avec l'augmentation
des mécanismes de lutte contre la pauvreté et de survie
développés par la population congolaise. Cette population a, en
effet, commencé à se prendre en charge en mettant sur pied des
petits projets de développement.
Mais, pour que ces projets aient un impact à grande
portée, il faut un investissement financier, matériel,
technique... C'est dans cet ordre d'idées, il y a six ans, au
début du nouveau millénaire, que les gouvernements mondiaux se
réunirent pour lancer une promesse remarquable aux victimes de la
pauvreté globale1 : contribuer à l'éradication
de la pauvreté et soutenir financièrement les projets de
développement.
Ainsi, des financements sont accordés aux gens pour des
grands investissements (macrofinances) et des petits investissements
(microfinances). Cette deuxième catégorie de financement nous
intéresse dans le cadre du présent travail, en prenant le cas de
la Coopérative d'Epargne et de Crédit de la Communauté
Evangélique de l'Alliance au Congo (COOPEC CEAC/MATETE) parmi les
institutions de microfinance fonctionnant dans notre pays.
1 PNUD, La coopération internationale à
la croisée des chemins : l'aide, le commerce et la
sécurité dans un monde marqué par les
inégalités, Paris, RMDH, 2005, p. 1.
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La microfinance pourvoit les exclus du système
classique de services financiers. Elle est l'une des plus importantes
institutions s'offrant aux populations pauvres au monde. Elle aide les pauvres
ou les populations vulnérables en les conduisant à une vie plus
ou moins acceptable à travers des petits crédits et des petites
épargnes.
Encore au stade embryonnaire dans notre pays, le domaine de la
microfinance met en relation plusieurs acteurs, aux intérêts
parfois divergents, et s'expose à des risques. L'exercice de ses
activités nécessite des normes et/ou des règles claires et
précises pour mettre sa clientèle en sécurité,
procurer le bien-être à cette clientèle et être
lui-même prospère.
.
Les offreurs de services dans le secteur de la microfinance
semblent être des capitalistes, c'est-à-dire qu'ils rendent
service aux pauvres en s'attendant à une contrepartie financière
supérieure à ce service. Comme ils ont la liberté
d'exercer leurs activités et de fixer les conditions d'affaire, la
contrepartie attendue ne serait qu'une vache à lait à leur
profit2
Le risque d'insolvabilité des clients étant
potentiel et les garanties de remboursement exigées à ces
derniers difficilement réalisables dans ce secteur, les offreurs ont
besoin d'être mis à l'abri des pertes éventuelles.
Au regard de ce qui précède, il reste à
savoir si l'institution de micro finance a un impact significatif sur
l'environnement socio-économique de la R.D.C. Ce qui nous pousse
à formuler les deux hypothèses ci-après :
? le crédit octroyé par la COOPEC CEAC/MATETE
n'améliorerait pas significativement les conditions de vie des
ménages pauvres de la Ville de Kinshasa ;
? la non-amélioration des conditions de vie de ces
ménages serait essentiellement due au non-encadrement de ce
crédit.
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