1.2 Présentation de l'entreprise
Le centre Inra Provence-Alpes-Côte
d'Azur est un centre de recherche tourné vers l'agroécologie des
systèmes de culture sous serres et en vergers et la modélisation
de l'impact régionalisé du changement climatique à
l'échelle du paysage. Parmi ses unités des recherches,
l'unité PSH (Plantes et Systèmes de culture Horticoles) travaille
sur les productions horticoles alimentaires, et principalement les fruits et
légumes consommés en frais. Ses objectifs finalisés sont
de contribuer à la mise au point de scénarios techniques et
paysagers permettant de promouvoir la qualité des produits
récoltés et le respect de l'environnement. La réalisation
de ces objectifs s'appuie sur des études au niveau de la plante, de ses
fruits, et de populations de bioagresseurs, destinées à mieux
comprendre
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leurs réponses à l'environnement. Elle s'appuie
également sur des études au niveau des systèmes de culture
permettant de représenter le fonctionnement des plantes en interaction
avec l'environnement physique et biotique et les interventions culturales.
1.3 Contexte général du stage
L'unité PSH est structurée en 2 équipes
de recherches dont l'équipe (Ecophysiologie de la Plante Horticole). Ce
stage se déroule au sein de cette équipe et s'inscrit dans un
projet plus vaste sur l'adaptation de la tomate au déficit hydrique,
financé par le CTPS (Comité Technique Permanent de la
Sélection).
1.3.1 Les données observées
Une expérimentation a été menée en
2013 sur une population de 120 lignées cultivées en condition
témoin et en condition de stress hydrique. Cette population est issue du
croisement entre une lignée (le génotype Cervil) à petits
fruits mais aux qualités orga-noleptiques remarquables et une
lignée (le génotype Levovil) à gros fruits (Causse et al.
2002). On traite tout génotype (élément de la population
précédente) sous deux conditions (témoin et stress), sous
chaque condition donnée, on s'intéresse aux variables MF (la
matière fraiche) et MS (la matière sèche) qui varient en
fonction de l'âge (des jours après anthèse de la fleur) de
ce génotype.
Deux types de données : les premières issues de
l'expérimentation, ce qui a permis de mesurer la MF et la MS, ce qu'on
appelle dans ce cas, la MFobs (matière fraiche observée) et la
MSobs (matière sèche observée) pour tout génotype
et dans chaque condition. Le deuxième type de données est issu de
la simulation qu'on fait grâce au modèle (la sous section
suivante). Au niveau des axes, l'axe X =
»des_jours» (il n'est considéré
qu'à partir du jour=8) et sur l'axe Y =(MF ou MS). La
Figure1.1 illustre pour l'un des génotypes
(appelé SSD45) les mesures de matière fraiche
observée et matière sèche observée obtenues pour
les 2 conditions de culture (témoin et stress). On voit que les stress
hydrique a réduit la croissance du fruit.
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