La vulnérabilité des ressources en eau aux impacts des changements climatiques dans le bassin versant du Bani à Douna.( Télécharger le fichier original )par Sidiki BOIRE Bamako - Maîtrise en Géographie, Option: Aménagement du territoire 2007 |
Figure n°1: Le diagramme ombro-thermique à la station de San en 1953La deuxième va de 1969 à 2001. Elle a une pluviométrie inter annuelle inférieure à la moyenne. Donc, elle est considérée comme sèche avec 665mm. L'année 1984 est la plus sèche avec 401 mm. La figure ci-dessous montre le diagramme ombro-thermique de l'année 1984 à la station de San. Figure n°2: Le diagramme ombro-thermique à la station de San en 1984Il y a, entre ces deux diagrammes, une différence notable. Sur le premier, la température est moins élevée et la pluviométrie est abondante. Au contraire sur le second, la température est forte et la pluviométrie est moindre. I-1-2. Hydrographie du bassin du Bani:Le fleuve Bani est un affluent du fleuve Niger. Il est le troisième plus grand fleuve du Mali après le fleuve Niger et le fleuve Sénégal. Le réseau hydrographique du Bani (voir carte suivante) présente des caractéristiques homogènes. Né à faible altitude et drainant des régions très plates, les cours d'eau du Bassin ont une très faible pente et forment d'innombrables méandres au milieu des plaines d'inondation qui prennent une certaine ampleur à faible distance de la source mais, ne présentent une largeur vraiment considérable qu'à l'extrémité aval du bassin. Le Bani est constitué par la réunion du Baoulé et du Bagoé. Ces deux cours d'eau, dont la direction générale est Sud - Nord prennent tous deux naissance dans la série de collines séparant le bassin du Niger des fleuves côtiers de la Côte d'ivoire. La source du Baoulé est à la côte 450m environ donc, presque à l'altitude de la plaine qui descend en pente douce de cette région vers le Nord, en direction du fleuve Niger. Le Baoulé prend rapidement la direction Sud - Nord, la pente restant presque à 40 cm par km, puis il reçoit sur la rive droite un premier Banifing. La pente diminue et plus qu'à 20 cm par km, les méandres s'accentuent. Un peu plus loin le Baoulé reçoit, sur sa rive droite, le Dégou et passe à Bougouni à 50 km de sa source. Les sinuosités prennent encore d'ampleur, la plaine d'inondation atteignant une largeur de 800m à 1500m. Peu après il reçoit un Banifing sur sa rive droite et un autre sur sa rive gauche. Le Baoulé prend alors la direction générale Ouest - Est et conflue avec le Bagoé prend sa source au Sud de Boundiali vers la côte 600m. Il descend dans la plaine encore plus rapidement que le Baoulé, la pente se maintenant à 15 cm par km sur 300 km. Il présente très vite de larges plaines d'inondation et un cours sinueux. Il reçoit dans son cours moyen le Bafini en rive droite et sur la rive gauche le Kankelaba, puis un Banifing. La pente diminue encore, les méandres s'atténuent et le Bagoé rejoint le Baoulé après 700 km environ. A 20 km à peine à l'aval de ce confluent, le Bani reçoit sur sa rive gauche le plus important de tous les Banifing issus de la région au Nord - Est de Sikasso. Un des tributaires de cette rivière est le seul cours d'eau ayant une pente forte. Le Banifing, après le confluent du Lotio, présente une pente faible, moins de 10 cm par km. Après ce dernier affluent important, le Bani s'élargit de plus en plus et se dirige vers l'Est. Les sinuosités du lit apparent disparaissent presque, mais la plaine d'inondation devient de plus en plus large, le Bani passe au voisinage de San où il reçoit sur sa rive droite un dernier Banifing, puis il entre dans la cuvette lacustre du Niger, vers l'altitude 269m, la pente devient très faible, moins de 2cm par km. Le cours du Bani, dans la plaine d'inondation, se dirige vers le Nord. De nombreux bras secondaires prennent naissance à assez faible distance des rives et enfin le Bani se jette dans le fleuve Niger à Mopti après un parcours total de 1300 km6(*). * 6 - Fofana A. (1997) page 7 |
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