II-2.2 La sensibilité de l'hydraulique villageoise
:
Une enquête, avec un questionnaire, est effectuée
auprès des populations pour connaître la disponibilité en
eau des sources d'approvisionnement traditionnelles en eau (les puits
traditionnels) surtout pour le cheptel.
II-2.3 La qualité des ressources en eau :
Prolifération des végétaux envahissants est
constatée par suite de nos observations sur le
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terrain avec les pêcheurs.
Les paramètres physico- chimiques et
bactériologiques sont étudiés par le laboratoire de la
DNH. A cet effet, nous avons collecté l'échantillon d'eau des
différents points d'eau (fleuve, puits traditionnels, forages) à
l'aide des bouteilles.
II-2.4 La sensibilité de la production agricole
:
Des entretiens avec des guides d'entretien et des
enquêtes avec des questionnaires ont été menés
auprès des autorités locales et la population pour
connaître les superficies cultivées, la production
céréalière par hectare (mil, sorgho, maïs) et par an
pour estimer la production totale. Ensuite, le bilan céréalier
est évalué à partir du rapport suivant :
Bilan = Production totale/ Population totale.
Cela, pour savoir le besoin de la zone et en déduire le
déficit.
II-2.5 La sensibilité de l'élevage :
Effectif du cheptel bovin, ovin, caprin, asin et équin
; la superficie consacrée aux pâturages à l'antenne du
projet « Programme de Mise en Valeur des plaines du Moyen-Bani PMB
à Bla ». L'effectif du cheptel est ramené à
l'Unité Bétail Tropical à l'aide des indices
établis le BEAGGES qui sont (0,73 pour un bovin, 0,21 pour un ovin,
caprin et 1 pour un asin et équin). Pour connaître le nombre
d'UBT. Cela est nécessaire pour l'évaluation de la
capacité de charge en nombre d'ha/ UBT.
Inventaire des ressources fourragères aériennes
(plantes) et herbacées. Pour cela, des excursions sur le terrain ont
été effectuées avec les éleveurs. Au cours de cette
opération, deux inventaires ont été menés à
l'aide des placettes qu'on a réalisées à cet effet: Un
premier inventaire pour connaître le nombre d'espèces
fourragères présentent dans la zone, un deuxième pour
énumérer l'état de fréquence et d'abondance des
espèces. La connaissance de la fréquence et l'abondance des
espèces fourragères est nécessaire pour connaître la
capacité de charge des pâturages.
L'état de fréquence et d'abondance des
espèces fourragères a été évalué par
le dépouillement des espèces répertoriées dans un
tableau selon qu'elles soient fréquentes ou abondantes. Cet exercice est
fait en fonction des scores donnés par les éleveurs aux
différentes espèces.
La capacité de charge des pâturages a
été estimée :
Cch = Nombre d'ha/ Nombre d'UBT.
Cch = Capacité de charge des pâturages,
UBT = Unité Bétail Tropical.
La capacité de charge est un rapport qui permet de
déterminer jusqu'à quel niveau un pâturage peut être
exploité sans risque de voir, soit le pâturage se dégrader,
soit le bétail sous alimenter. Elle peut être exprimée soit
en nombre d'unité bétail tropicale (UBT de 250 kg) par hectare
pâturé, soit en nombre d'hectares nécessaires pour nourrir
une UBT de 250 kg pendant une période donnée (BEAGGES Sarl,
2003).
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