REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES
Département de
Géologie
ETUDE GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE SHANGULOWE NORD
:
CARTOGRAPHIE, LITHOSTRATIGRAPHIE, PETROGRAPHIE, MINERALOGIE,
GEOCHIMIE ET METALLOGENIE
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en Sciences géologiques.
Option : Exploration et Géologie minière
Par:
KAPATA ELEAZARD KAYIJ KANZ José
Février 2014
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES
Département de
Géologie
ETUDE GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE SHANGULOWE NORD
:
CARTOGRAPHIE, LITHOSTRATIGRAPHIE, PETROGRAPHIE, MINERALOGIE,
GEOCHIMIE ET METALLOGENIE
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en Sciences géologiques.
Option : Exploration et Géologie Minière
Par:
KAPATA ELEAZARD KAYIJ KANZ José
Dirigé par :
LUBALA TOTO RUANANZA François Professeur
Ordinaire
Année académique 2012-2013
I
A nos deux familles respectives :
KWABIRE SADIKI Eléazard
&
KANZ A KAYIJ Simon
Nous dédions ce travail
EPIGRAPHE
II
Si vous pensez que vous êtes battu, vous
l'êtes.
Si vous pensez que vous n'osez pas, vous n'oserez pas.
Si vous voulez gagner, en pensant ne pas pouvoir,
Il est presque certain que vous ne le pourrez pas.
Si vous pensez que vous allez perdre, vous perdrez.
Les batailles de la vie
Ce ne sont pas toujours les plus forts ni les plus rapides
qui les gagnent
Mais tôt ou tard, celui qui remporte la victoire
Est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
Napoléon Hill
III
REMERCIEMENT
Nous voici à la fin de nos
études en Sciences Géologiques, marquée par le
présent travail.
Ceci a été rendu possible par le concours de
plusieurs personnes dont le bon sens nous contraint à les
dévoiler par nos remerciements.
Nos gratitudes au Professeur ordinaire LUBALA TOTO RUANANZA
François, qui a accepté la direction en dépit de ses
multiples occupations. Votre sagesse et votre dévouement nous ont
été d'un grand secours pour l'achèvement de ce travail.
Nous remercions sincèrement tout le corps professoral
de l'université de Lubumbashi. Il nous a accompagnés durant tout
notre parcours de nos études universitaires.
Nos remerciements s'adressent aussi à nos familles
respectives : la famille KANZ A KAYIJ Simon et la famille KWABIRE SADIKI
Eléazard.
Sans pour autant oublier les collègues et amis avec qui
nous avons partagé les vicissitudes de la vie estudiantine.
Sous cet angle, il en est de même pour ceux, dont leurs
substantifs ne se pointent à notre esprit pendant ces instants de
rédaction, prière de ne pas nous en tenir rigueur car on ne
prendra jamais le frottoir pour effacer les écrits de souvenir de leurs
bienfaits dans nos coeurs.
IV
RESUME
Ce travail porte sur l'étude géologique du
gisement de Shangulowe nord dans ses aspects cartographique,
pétrographique, minéralogique, géochimique et
métallogénique.
En effet, Le gisement Cupro-cobaltifère de Shangulowe
est limité par les parallèles 10° et 11° Sud et les
méridiens 10°45' et 10° 52' Sud et 26°30' et 26°40'
Est.
Sur le plan cartographique, le gisement regroupe le Sous
Groupe de Mines représenté par une brèche dolomitique, une
brèche ferrugineuse et une brèche hétérogène
; et le Kundelungu réunit les shales argileux et shales dolomitiques.
La direction préférentielle est de N70°E
à N80°E avec des directions secondaires non négligeables.
Sur les plans pétrographique et
métallogénique, le gisement est constitué des shales
argileux micacé, des shales argileux, des shales dolomitiques, des
brèches dolomitiques, des brèches ferrugineuses ainsi que des
brèches hétérogènes et les minéraux de la
gangue sont principalement représentés par la dolomite, la
calcite, le quartz, les minéraux phylliteux et les minéraux
opaques.
Sur le plan géochimique, Le SiO2 montre une teneur
maximale de 45,4% observée dans la brèche dolomitique et minimale
de 39,3% dans le shale dolomitique. Les Fe2O3 et MgO suivent avec
des concentrations maximales respectivement de 25,4% toujours dans la
brèche dolomitique et de 20,4% observées dans la brèche
ferrugineuse. Pour ce qui est des éléments métalliques :
Le Fe est le métal prépondérant avec des teneurs fortes
dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm dans la brèche
hétérogène, le Cu vient en seconde position avec des
teneurs considérables dans la brèche
hétérogène (87100 ppm) ; les autres métaux à
l'instar du Mn, Co, Zn, Pb et As suivent avec des teneurs décroissantes
faibles ;
Les études métallogéniques montrent
l'association minéralogique constituée de la goethite et de
l'hématite, de malachite, de la chalcopyrite et de la pyrite. Cette
minéralisation se présente soit en dissémination soit en
remplissage dans des fissures. La minéralisation à Shangulowe est
contrôlée par la lithologie et la tectonique.
Pour clore, il faudrait signaler que les teneurs en cuivre
sont importantes pour approfondir les études de faisabilité d'une
exploitation. Vu aussi le pourcentage en Fe élevé, les
méthodes d'exploitation et de métallurgie devront
préalablement en tenir en compte pour une bonne extraction du cuivre.
-1-
Introduction
INTRODUCTION
Les gisements du cuivre et du cobalt exploités au
Katanga forment une ceinture convexe tournée vers le nord d'environ 500
Km de long sur 60 Km de large qui s'étend au Nord-Ouest jusqu'à
Sakania au Sud-Est et se prolonge en Zambie. Cette structure est
désignée sous la dénomination de Copperbelt Congo-Zambien.
Ce dernier est assez connu sur le plan de la cartographie de surface et
lithostratigraphique. Il est essentiellement constitué d'un ensemble de
couches sédimentaires d'âge Néoprotérozoïque
formant « le Supergroupe Katanguien » (François, 2006).
Le Katanguien est subdivisé en trois Groupes, à
savoir : le Roan à la base, le Nguba et le Kundelungu au sommet. C'est
dans le Roan qu'on retrouve les principales ressources
métallifères qui ont attiré l'attention des chercheurs et
des prospecteurs. Aussi le Roan a-t-il fait l'objet de plusieurs études
et a par la suite, été subdivisé en 4 Sous Groupes dans
lesquels se range le Sous Groupe des Mines qui se présente
particulièrement en mégabrèches, où est
encaissée la majeure minéralisation cupro-cuprifère
exploitée ou non exploitée de la région. Le gisement de
Shangulowe Nord qui fait l'objet de cette étude se trouve dans la
dernière catégorie.
1. PRESENTATION DU SUJET
Ce travail s'inscrit dans le cadre de l'étude
géologique du gisement de Shangulowe dans sa partie nordique.
Prospecté dans les années 1920 avec 8497 m des
sondages forés pour tout le gisement (nord, centre et sud), Shangulowe a
été exploité dans l'intervalle des années 1937 et
1947 par des carrières et quelques travaux souterrains, produisant un
important tonnage de minerais riche en cuivre.
A cet égard, ce gisement qui, jadis, était
déclaré épuisé (François, 2006)
mérite un nouveau regard vu d'une part la performance de la technologie
qui permet la valorisation de minerais à faible teneur et d'autre part
la remontée des cours du Cu et du Co sur le marché international
permettant la relance des activités minières sur des occurrences
jadis inexploitables économiquement.
-2-
Introduction
2. BUT DU SUJET
Ce travail constitue une contribution scientifique aux travaux
de prospection effectués sur ce gisement. Les objectifs poursuivis par
ce travail sont :
- Mettre à jour la carte géologique ;
- Décrire les différents types des roches
affleurantes ;
- Donner en détail la constitution minéralogique
de différents types lithologiques et dégager les relations
structurales existant entre différentes phases minérales ;
- Déterminer les différents types des
minéraux métallifères contenues dans la roche,
d'évaluer leur proportion et leur morphologie ;
- Présenter les relations texturales existant avec les
minéraux de la gangue.
- Comprendre la dispersion des éléments
chimiques dans les différents types de lithologies ;
- Discuter de la métallogénie de ce gisement
à la lueur des données de terrain et de laboratoire.
3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
3.1. La documentation technique
- La carte géologique au 1/25000 reçue du
service de cartographie de la GCM/Likasi ;
- Divers rapports inédits du département
géologique de la GCM ;
- Ouvrages, articles et travaux de fin d'étude
(Mémoires, thèses et doctorat) consultés dans la
bibliothèque de la Faculté des Sciences à
l'Université de Lubumbashi.
3.2. Le levé géologique
Il s'est fait le long des itinéraires (coupes)
orientées Est-Ouest perpendiculairement à la direction principale
des formations géologiques. Les différentes stations
d'observation ont été positionnées au GPS.
-3-
Introduction
3.3. L'échantillonnage
Une fois prélevé, l'échantillon était
directement décrit et numéroté.
4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail est subdivisé en 5 chapitres, à savoir
:
- Chapitre 1 : Généralités
- Chapitre 2 : Cartographie et Lithostratigraphie
- Chapitre 3 : Pétrographie, Minéralogie et
Métallographie
- Chapitre 4 : Géochimie et Métallogénie
- Chapitre 5 : Interprétations et Conclusions
générales
-4-
Chapitre I : Généralités
CHAPITRE I : GéNéRALITéS
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE
I.1.1. Localisation du secteur d'étude
Le gisement cupro-cobaltifère de Shangulowe se situe
dans le polygone minier de Kambove à environ 15 Km au nord-est. Ce
périmètre minier concédé à la GCM est
limité par les parallèles 10° et 11° Sud et les
méridiens 10°45' et 10° 52' Sud et 26°30' et 26°40'
Est (Fig. 1).
Figure 1: Localisation du secteur d'étude
(Shangulowe) (Encarta 2009) I.1.2. Climat
De par sa situation géographique, Shangulowe à
l'instar de toute la partie méridionale du Katanga jouit d'un climat
tropical, caractérisé par l'alternance de deux saisons :
- Une saison sèche allant de mai à octobre ;
-5-
Chapitre I : Généralités
- Une saison de pluies qui s'étend de novembre à
avril.
La moyenne annuelle des températures dans cette
région est de 21°C et celle des précipitations est de 1220
mm (Mbenza, 1973).
I.1.3. Géomorphologie et Hydrographie
Les montagnes qui jalonnent la région de Kambove en
général culminent en moyenne 1460 m d'altitude, alors que des
plateaux avoisinants sont à une altitude moyenne variant entre 800 et
1200 m.
Les principaux cours d'eau qui drainent le secteur
étudié sont :
- La rivière Kamoya qui coule au NE de la carrière
du même nom ;
- Les rivières N'sesa, Mulungwishi, Kijiengekere et
Kamiseke situées au Nord ;
- Les rivières Kabambankole et Kambove à l'Est.
Tous ces cours d'eaux coulent du sud vers le nord.
I.1.4. Végétation
La flore de cette zone est caractérisée par une
forêt claire typique du couvert végétal du sud-Katanga qui
est représenté par une savane arbustive (Fig. 2.a). Cette
forêt est abondante aux sommets des collines tapissant les hauts plateaux
(Ilunga, 1998).
Les plantes cupricoles sont aussi observées dans la
région (cas d'Uapacca Robensiis) (Fig. 2.b).
Figure 2 a et b : Flore de Shangulowe
-6-
Chapitre I : Généralités
I.1.5. Altération
Le climat tropical dont jouit la région de Shangulowe
favorise l'altération des roches. Les eaux météoriques
empruntent les cassures et les failles pour désagréger les shales
dolomitiques et les shales argileux principalement en les transformant en sols
respectivement rouges sablo-argileux et argileux. Des terres argileuses noires
sont aussi observées qui résulteraient de l'altération des
formations carbonatées. Les données de sondages ont montré
que la «décomposition» peut s'étendre jusqu'à 20
m de profondeur en certains endroits.
I.2. CADRE GEOLOGIQUE
I.2.1. Aspects régionaux
Les formations rencontrées au Katanga se
répartissent en deux types (Fig. 3), qui sont :
- Les formations plissées et métamorphiques du
protérozoïque à la base constitue le substratum ;
- Les formations sédimentaires et tabulaires
d'âge phanérozoïque au sommet représentant la
couverture.
Figure 3 : Carte géologique du Katanga (MRAC :
tiré de la carte géologique et minière de
la
République Démocratique du Congo, musée royal de
l?Afrique centrale, Tervuren, 2005).
-7-
Chapitre I : Généralités
1.2.1.1. Les formations du substratum
1.2.1.1.1. Lithostratigraphie
La succession lithostratigraphique de substratum se
présente comme suit :
? Complexe de base
Il est constitué des formations d'âge
Paléoprotérozoïque. Ce complexe n'affleure pas au Katanga
méridional.
1°) le socle Archéen
Il est représenté au Katanga occidental par des
complexes granito-gneissiques, des granitoïdes, des massifs basiques et
ultrabasiques, des micaschistes, des quartzites et cipolin d'âges compris
entre 2800 et 2460 Ma.
2°) L?Ubendien (2.4 - 1.8 Ga)
Il est reconnu dans 3 principales régions du Katanga :
- Au Nord - Est : le plateau de Marungu ;
- A l'ouest : le Lulua caractérisé par le Lukoshien
;
- Au Sud-est où affleurent les formations de la Muva
ainsi que les granitoïdes du dôme de la Luina, du dôme de
Mokambo au Congo, les granitoïdes de la Kafue en Zambie ainsi ceux de
Konkola à la frontière de ces deux pays ;
La chaine Ubendienne de la région nord-est
du Katanga correspond à 2 ensembles qui sont des
métamorphites et des granitoïdes. Les métamorphites
affleurent depuis Kalemie jusqu'à Moba et comprennent des schistes, des
sericitoschistes, des phyllades, des micaschistes et des gneiss dont les
directions structurales majeures sont NW-SE à NNE-SSW (Kapenda 1986,
Kabengele 1986, Tshimanga, 1991). Ces métamorphites sont le prolongement
de la chaine Ubendienne de l'Ouest de la Tanzanie.
La chaine Lukoshienne de la region de l'ouest du Katanga est
observée dans le bassin de Lulua entre Mutshiatshia et Dilolo. Le
Lukoshien situé au sud du complexe Kapanga-Sandoa est principalement
constitué des roches métamorphiques et magmatiques dont les
principales sont :
? Roches métamorphiques : quartzites, orthoamphibolites et
gneiss migmatitiques ;
-8-
Chapitre I : Généralités
? Roches magmatiques : granites calco-alcalins, granites alcalins
et basaltes alcalins.
La chaine Ubendienne de la région du Sud-est du Katanga
est représentée par les roches métamorphiques comprenant
les quartzites et les quartzophyllades dans la zone de Kasumbalesa
précisément à Kibwe I, Kibwe II, Kibwe III ; les
granitoïdes calco-alcalins formant le dôme de la Luina, de Mokambo,
de Konkola et de Kafue. Ces roches sont en fait postérieures au
métamorphisme de Muva grâce aux enclaves des métamorphites
de ce dernier reconnues dans les granitoïdes du dôme de la Luina, de
Mokambo, de Konkola et de la Kafue (Kabengele, 1986).
En revanche, les granitoïdes calco-alcalins forment un
puissant complexe magmatique constituant le bloc de Bangweulu qui
s'étend du SE de la Zambie au Katanga nord-oriental (Plateau de
Marungu).
Du point de vue structural, cette chaine Ubendienne a connu
beaucoup des phases de déformations aux styles tectoniques
différents avec une première phase marquée par des plis
couchés, des plis isoclinaux à déversement vers le SW ou
vers le NE, et par une seconde phase qui est caractérisée par des
plis droits ouverts et des zones de chevauchement ainsi que des charriages.
? Le Kibarien (1400 - 900 Ma)
Il affleure au Sud-Ouest du Katanga méridional dans le
promontoire de N'zilo et se prolonge dans les provinces du Maniema, du Sud-Kivu
et du Nord-Kivu, au Rwanda et au Burundi (Burundien), en Tanzanie et en Ouganda
(Karagwe Ankole). Elle constitue ce qu'on appelle la ceinture « des
Kibarides».
La chaîne Kibarienne s'étend sur environ 600 km
en direction NE et a une largeur variant entre 100 et 300 Km. Elle est
bordée à l'Est par le craton archéen de Tanzanie et le
bloc Paléoprotérozoïque de Bangweulu, alors qu'à
l'Ouest la chaîne est limitée par le craton archéen
à Paléoprotérozoïque du Congo-Kasaï.
La chaine Kibarienne du Katanga est constituée par des
sédiments et des métasédiments ainsi que des nombreux
massifs des roches granitoïdes (Kampunzu et al., 1986, Kokonyangi et al.,
2004, 2005).
-9-
Chapitre I : Généralités
Du point de vue stratigraphique, 4 Groupes
lithostratigraphiques ont été définis dans la
région de Mitwaba, de Mwanza, de Bia et de Bukama ainsi que de N'zilo
(Kokonyangi et al., 2004, 2005, 2006). On note du plus ancien au plus
récent :
- Groupe de Mitwaba qui est constitué d'un
conglomérat de base, des
gneiss, des métapelites, de cherts
métamorphisés, des quelques quartzites et des roches
sédimentaires notamment des carbonates et des calcaires
silicatés.
Mortelmans (1984) et Kampunzu et al., (1985a) ayant fait des
études complémentaires sur le Kibarien qui affleure dans le
degré carré de Mitwaba, ont mis en évidence deux phases de
déformation. La D1, d'orientation E-W à ENE-WSW, est propre au
Kibarien inférieur qui se distingue ainsi du Kibarien moyen et
supérieur, déformés quant à eux par la phase D2
orientée NE-SW (Kipata, 2007).
Puissance variable de 1000 à 1300 m dont 100 à 200
m de conglomérat.
- Groupe de N'zilo comprenant le conglomérat
de Kataba et les roches orthométamorphiques à la base, les
quartzites et grauwackes avec de nombreuses intercalations
conglomératiques, des ardoises et de rares intercalations de
conglomérats, des basaltes et des laves rhyolitiques.
Puissance variable de 1500 à plus de 3000 m.
- Groupe de Mont Hakansson qui comporte
principalement des métapelites, des quartzites et rarement des
conglomérats et des shales noirs graphiteux.
Puissance variable de 400 à 1700 m
- Groupe de Lubudi qui comporte des
schistes noirs, des marbres stromatolithiques, des métasédiments,
des quartzites. Il faut noter que les épaisseurs sont variables selon
les sites étudiés.
Puissance variable de 1000 à 1300 m.
Du point de vue structural, on reconnait 2 phases majeures de
déformations qui ont affecté les granitoïdes Kibariens et
les séquences sédimentaires du Groupe de Mitwaba, de N'zilo et
autres (Kokonyangi, 2004 ; 2005 et 2006). La première phase et la plus
ancienne (D1) est caractérisée par des plis asymétriques
orientés Est-Nord-Est et par des charriages à vergence Nord
à Nord-Nord-Ouest. Ces structures affectent également des
métasédiments du Groupe de Mitwaba. La deuxième phase de
déformation
-10-
Chapitre I : Généralités
Kibarienne est caractérisée par des plis
isoclinaux tant à l'échelle macroscopique que microscopique. Ces
structures sont observées dans le Groupe de Mitwaba ainsi que dans
d'autres Groupes.
Kampunzu (1998), affirme que les phases de déformations
Kibariennes marquent un développement de la marge continentale active
suivie d'une collision continentale. Cette idée a été
corroborée par les études de Kokonyangi (2004, 2005) mettant en
évidence une collision continentale dans la région de Mitwaba.
? Le Katanguien (0,9 - 0,5 Ga)
Plusieurs études y ont été
également effectuées dont celles de Cahen (1954), Ngongo (1975),
Cailteux (1983), Okitaudji (1989), François (2006, 1973), Loris (1996).
C'est en fait dans cette unité que se localisent les
minéralisations à cuivre-cobalt-nickel-uranium que forment la
province métallogénique de l'Afrique centrale comprenant le
«Copperbelt Congo-zambien».
Selon certains auteurs, le Katanguien se subdivise en trois
Groupes (Tableau
I) qui sont :
- le Kundelungu ;
- le Nguba ; - le Roan.
-(1) Le Kundelungu
Il a été étudié par plusieurs
auteurs, en particulier par François (1974). Il s'agit d'un ensemble de
roches calcaires gréseuses et de shales. Selon ces auteurs, sa base
débute par une mixtite connue communément sous le nom de «
Petit-conglomérat » dans la géologie locale.
Ces auteurs le subdivisent en trois Sous Groupes qui sont de
haut en bas :
- Le Sous Groupe des Plateaux (Ku.3) : composé de shales
et de grès arkoziques ;
- Le Sous Groupe de Kiubo (Ku.2) : à grès
prédominant ;
- Le Sous Groupe de Kalule (Ku.1) : constitué de
shales, grès et dolomies.
-(2) Le Nguba
Ce Groupe est séparé du précédent
par « le Petit-conglomérat ». Il débute par une mixtite
communément appelée « Grand-conglomérat ».
François (1973 et 1987),
-11-
Chapitre I : Généralités
Katekesha (1975), Cailteux (1983,1994a, 1994 b), Annels
(1984), Sweeney et al. (1989), Okitaudji (1989), le subdivisent en deux Sous
Groupes qui sont de haut en bas :
? Sous Groupe de Likasi (Ng.1)
Trois formations sont connues :
? Ng.1.1 : Une mixtite contenant dans la partie
supérieure, un horizon de poudingues au nord, passant au sud d'une
grauwacke à une pelite ; c'est le grand conglomérat. La puissance
augmente du sud vers le nord : 100 - 950 m.
? Ng.1.2 : Il s'agit des calcaires et des dolomies qui sont au
sommet, des shales rubanés gris foncés (peu carbonés),
dolomie lenticulaire à la base. Vers le Sud, le faciès
carbonaté envahit toute la formation. La puissance diminue du nord vers
le sud : 650-100m.
? Ng.1.3 : Ce sont des mudstones massifs gris acier ou gris
violacé devenant de plus en plus grossiers rouges et stratifiés
vers le sud, d'une puissance variant de 120-150m au sud.
? Sous Groupe de Monwezi ou Ng.2
Il apparait au Nord de l'arc cuprifère Katanguien
où on a des grauwackes grises avec des shales subordonnés. Leur
puissance est respectivement de 500 - 150 m.
Au centre de l'arc, on rencontre des siltstones et shales
dolomitiques à litages souvent irréguliers avec deux niveaux,
l'un constitué des siltstones massifs et l'autre des grauwackes grises
à la base sur une épaisseur d'environ 350 - 500 m.
Au sud, on a les mêmes formations que celles
énumérées précédemment sans grauwackes avec
un horizon carboné noir. L'épaisseur va de 1400 - 2200 m.
-(3) Le Roan
Par son potentiel en minerais de cuivre, cobalt, nickel,
uranium et leurs accompagnateurs, il est le plus important et donc le mieux
étudié.
Selon plusieurs auteurs, le Roan est constitué d'une
alternance de deux types de formations :
- Type A : Constitué des couches terrigènes, peu
carbonatées, microgréseuses, généralement massives
et d'aspect monotone.
- Type B : Comportant des couches très
carbonatées, généralement bien litées avec une
alternance d'épisodes terrigènes et chimico-organiques.
-12-
Chapitre I : Généralités
François (1974) et Cailteux (1983) subdivisent ce
Groupe en quatre Sous Groupes dont la succession se présente, de haut en
bas, de la manière suivante:
? Le Sous Groupe de Mwashya (R.4) comprenant :
- R.4.2.: Shales à nodules, shales rubanés,
quartzites feldspathiques ;
- R.4.1.: Dolomies siliceuses à oolithes et
hématites, cherts, roches
pyroclastiques et shales.
? Le Sous Groupe de Dipeta (R.3) :
- R.3.3 : regroupant des dolomies talqueuses à nodules
siliceuses, des shales
talqueux et des grès ;
- R.3.2. : Ensemble formé de shales à nodules
gréseux ;
- R3.1. : Ensemble comprenant des dolomies gréseuses et
talqueuses rose
claire à oolithes et stromatolithes, des argilites gris
violet.
? Le Sous Groupe des Mines (R.2) : Du point de vue de la
lithostratigraphie, on
retrouve ainsi:
- dolomie plus ou moins gréseuse ou gris noir (CMN) ;
- shales gréseux dolomitiques gris, noirs ou vert clair,
avec dolomies
intercalées (SD) ;
- dolomie très siliceuse à stromatolithes plus ou
moins abondants (RSC);
- dolomie microgrenue faiblement siliceuse, avec laies
entièrement
silicifiées(RSF) ;
- dolomie très impure, silice - phylliteuse, avec banc
très silicifiés (D. strat) ;
- dolomie quartzeuse à microgrès dolomitiques (RAT
grise).
C'est le Sous Groupe le plus important et le mieux
étudié. On retrouve en son sein l'essentiel des
minéralisations cupro-cobaltifères et
urano-nickélifères d'allures stratiformes et filoniennes que l'on
rencontre au Katanga.
? Le sous - Groupe de RAT (R.1) :
? R1.3 : grès dolomitiques, dolomies gréseuses et
talqueuses ;
? R1.2 : conglomérats arkosiques, quartzite, grès
argileux et cherts ; ? R1.1 : conglomérats quartzitiques et quartzites
de type Konkola.
-13-
Chapitre I : Généralités
Tableau 1: Lithostratigraphie du Katanga (modifié
d'après François, 1997 et Chabu
2003)
Supergroupe
|
Groupe
|
Sous Groupe
|
Formation
|
Lithostratigraphie
|
K A
T A N G
U
I E N
|
K U N
D
E
L U N G U
|
BIANO (Ku.3)
|
|
Conglomérat, arkoses, grès et shales
|
KIUBO (Ku.2)
|
Ku.2.2
|
Grès, microgrès dolomitiques et shales, horizons
calcaires rares.
|
Ku.2.1
|
Grès fins et shales avec quelques fins lits de grès
feldspathiques ro
|
KALULE (Ku.1)
|
Ku.1.3.
|
Silts dolomitiques et shales
|
Calcaires dolomitiques roses à gris
|
Ku.1.2
|
Shales et grès micacés fins
|
Dolomies roses à grises
|
Ku.1.1
|
Mixtites (petit conglomérat) :565 Ma
|
N G U B A
|
MONWEZI (Ng.2)
|
|
Dolomies grises, pourpres et beiges altérant avec des
shales ve gris (Sous Groupe récurrente), shales, grès fins
roses
|
MUOMBE (Ng.1)
|
Ng. 1.3
|
Silts dolomitiques et shales
|
Ng. 1.2
|
Dolomies stromatholitiques et shales (Kaponda), dolomies lamin
à massives (Kakontwe)
|
Ng.1.1.
|
Mixtites (grand conglomérat) :760Ma
|
R
O
A
N
|
MWASHYA
(R.4)
|
R.4.2
|
Shales, shales carbonés, grès arkosiques
|
R.4.1.
|
Dolomies avec jaspes et oolithes ferrugineux, bancs
d'hématite niveau de pyroclastites
|
DIPETA (R.3)
|
R.3.2.
|
Dolomies interstratifiées avec grès et grès
feldspathiques
|
R.3.1.
|
Shales avec grès feldspathiques grossiers ou fins
|
MINES (R.2)
|
KAMBOVE (R.2. 3, CMN)
|
Dolomies laminaires, stromatholitiques et talqueuses, et micro
dolomitiques
|
Shales dolomitiqu es (S.D ou
R .2.2.)
|
Shales dolomitiques, shales carbonés et
occasionnellement dolom grès et arkoses
|
Shales dolomitiques, dolomies siliceuses au sommet
|
KAMOTO (R.2.1.)
|
Dolomies stromatholitiques avec shales intercalés(RSC)
|
Dolomies siliceuses et laminées (RSF)
|
Microgrès ou silts dolomitiques (RAT grise)
|
RAT (R.1)
|
R.1.3.
|
Microgrès ou silts massifs dolomitiques
chlorito-hématitiques
|
R.1.2.
|
Microgrès ou silts chlorito-hématifères
roses à gris-pourpre, grès base et dolomie stromatholitiques au
sommet
|
R.1.1
|
Microgrès ou silts hématifères
légèrement dolomitiques rouges lil
|
-14-
Chapitre I : Généralités
1.2.1.1.2. Tectonique
Les travaux d'analyse structurale effectués dans la
région zambienne peuvent permettre de faire un parallélisme avec
le Sud-est du Katanga. A partir de ces travaux, trois orogenèses ont
été définies (Fig. 4). Il s'agit de :
- l'orogenèse Tumbide, affectant le «Lufubu
System», est l'équivalent de l'Ubendien ;
- l'orogenèse Irumide, équivalent du Kibarien,
affecte le Muva ;
- l'orogenèse Katanguienne, rapportée au
Panafricain.
L'orogenèse katanguienne est à la base d'une
tectonique complexe qui affecte le Katanga méridional. Cette
orogenèse a généré notamment l'Arc Lufilien qui
s'étend de Kolwezi à l'Ouest jusqu'aux environs de Lubumbashi
à l'Est. Cet arc se localise entre le craton du Congo et celui du
Kalahari.
Figure 4 : Localisation des chaines affectant le Sud-est du
Katanga et la Zambie (Kampunzu et
Cailteux, 1999)
-15-
Chapitre I : Généralités
Kampunzu et Cailteux (1999) proposent une révision de
l'évolution tectonique de l'Arc Lufilien. Leurs études
démontrent que le Katanguien a été affecté par 3
phases de déformation datant de l'orogenèse panafricaine qui
s'étend selon Porada et Berhorst (2000) de 560 à 520 Ma. Ces
phases se succèdent de la manière suivante (Fig. 5) :
- La première phase (D1) appelée «phase
Kolwezienne» développe des plis et des nappes de charriage à
plan axial orienté vers le Nord. Des structures à vergence sud
sont associées à cette phase. Ces structures étaient
autrefois liées à un second évènement tectonique
nommé «phase Kundelunguienne» de l'orogenèse
lufilienne, mais elles sont en fait des replis développés durant
la D1 le long de la séquence katanguienne et principalement le long de
son avant pays Kibarien.
- La «phase Kolwezienne» D2, est la deuxième
phase de l'orogenèse Lufilienne.
Elle implique plusieurs failles longitudinales successives
réactivées dans le temps. Durant cette phase, il s'est produit la
rotation dextre du bloc Est de la chaîne katanguienne, ce qui a
donné la direction actuelle NW-SE aux structures D1 dans cette partie de
l'Arc Lufilien, et c'est ce qui a été à la base
également de sa géométrie convexe. Sa longue durée
est attribuée à la migration des failles qui se
développaient séquentiellement du Sud au Nord, et probablement
aussi à la lente vitesse de convergence durant la collision entre le
craton du Congo et celui de Kalahari.
- Le dernier évènement de l'orogenèse
Lufilienne est la troisième phase appelée «phase
OEilatembo» ou D3. Elle est marquée par des structures transverses
aux directions majeures de l'Arc Lufilien. Ces structures sont de type
synclinal de Chilatembo. Cette phase, ainsi que la séquence
supérieure du Kundelungu (Sous Groupe de Biano) relèvent
probablement du Paléozoïque inférieur.
Chapitre I : Généralités
-16-
Figure 5 : Les phases D1 et D3 sur l?Arc Lufilien (Kampunzu
et Cailteux, 1999)
1.2.1.1.3. Métamorphisme
Le métamorphisme dans l'Arc cuprifère du Katanga
se limite au stade de séricite et de chlorite (François et
Cailteux, 1981). Ceci est en accord avec les résultats d'Intiomale
(1982) selon lesquels ce métamorphisme n'a pas dépassé le
degré de la mésozone supérieure.
Au Katanga Sud-oriental et en Zambie, le métamorphisme
atteint souvent le stade de biotite avec possibilité d'apparition du
grenat autour des massifs cristallins. Les formations du Roan présentent
parfois de la scapolite à proximité du socle cristallin et
peuvent contenir très localement du disthène dans certaines
conditions particulières (Oosterbosch, 1962).
Certains auteurs dont Cailteux (1973) ; François et
Cailteux (1981) ont reconnu quatre zones parallèles de
métamorphisme dont les isogrades définis en Zambie se poursuivent
au Katanga (Fig. 6) :
-17-
Chapitre I : Généralités
Figure 6 : Carte synthétique d?isogrades
métamorphiques dans le Katanguien (François et
Cailteux, 1981)
- la zone à séricite et chlorite : de
Lubumbashi-Kengere vers le nord du bassin katanguien ;
- la zone à biotite et muscovite : de
Lubumbashi-Kengere à Musoshi-Kitwe ;
- la zone à scapolite-épidote-actinote : de
Musoshi-Kitwe à Lombe-Kisanga ;
- la zone à amphibole-grenat : de Lombe Kisanga à
Solwezi.
La présence de la chlorite, de la biotite et même
du disthène laisse envisager un domaine de température qui
s'étend de 400 à 600°C correspondant à une pression
qui varie entre 2 et 8 kilobars.
Par voie de conséquence, le domaine normal de
thermo-dynamo-métamorphisme de type Barrow a été atteint
dans les formations du système du Katanga.
-18-
Chapitre I : Généralités
1.2.1.1.4. Minéralisation
Dans tous les gisements stratiformes du Katanga (Fig.7), les
minéralisations se situent généralement au sein de deux
corps minéralisés appelés «ores bodies»,
séparés par une couche récifale généralement
stérile appelée «Roche Siliceuse Cellulaire» (RSC).Le
Sud-Katanga contient plusieurs minéralisations : celles à
Cu-Co-Ni-U sont essentiellement concentrées dans le Roan et celles
à Cu-Pb-Zn, dans le Nguba.
A l'échelle lithostratigrahique, on y distingue deux
venues cuprifères distinctes et responsables des minéralisations
cuprifères du Katanga :
- La première venue, comprenant l'association
Cu-Co-U-Au de type stratiforme, est rencontrée strictement dans le Sous
Groupe des Mines au Sud Katanga et dans le Copperbelt zambien. Les gisements
congolais de Musoshi et Kinsenda sont à rattacher à ceux du
Copperbelt zambien.
- La deuxième venue, dominée par l'association
Cu-Zn-Pb-Ag-Ge, est du type filonien.
Figure 7 : Types de minéralisation de l?Arc
Cuprifère Katangais (Chabu, 2003)
-19-
Chapitre I : Généralités
1.2.1.2. Les formations de couverture
Au-dessus des formations du substratum
précédemment citées, s'étendent des
sédiments phanérozoïques déposés au cours de
la période de calme orogénique qui a suivi le plissement
katanguien (Cahen, 1954; Oosterbosch, 1962; François, 1973,
1987;Katekesha, 1975; Cailteux, 1983). Elle comprend un ensemble de formations
sédimentaires d'origine continentale, datant du Paléozoïque,
du Cénozoïque, et du Quaternaire. Ces formations sont tabulaires et
comportent de la base au sommet :
> Le Paléozoïque représenté par le
Groupe de la Lukuga qui est constitué de shales, d'argilites, de
grès, de psammites, de couches à houille.
> Le Cénozoïque constitue le Groupe de Kalahari
comportant des sables ocres et des grès polymorphes (grès
calcaires et roches argileuses silicifiées).
> Le Quaternaire représenté par des terres de
recouvrement et les alluvions récents.
A. Le Paléozoïque
Le Paléozoïque est représenté par la
Série de la Lukuga dont les seuls étages observés sont le
Carbonifère supérieur et le Permien. Au niveau du bassin de la
Lukuga l'échelle stratigraphique comprend du sommet vers la base :
> Les formations de transition constituées
d'argilites et de shales de teintes diverses, parfois gréseux, des
grès et des psammites de teintes variées avec localement des
veines de charbon. Son contenu florifère a permis de leur attribuer un
âge Permien Supérieur ;
> Les formations à couches de houille comprenant des
shales, des psammites, des grès, des arkoses et des poudingues de
teintes grises ou grises-noires. On leur attribue un âge Permien ;
> Les formations de shales noirs de la Lukuga dont
l'étude de la flore a permis de lui donner un âge Permien
Inférieur ;
> Les formations glaciaires et périglaciaires
correspondant à de poudingues à galets volumineux de roches du
soubassement.
-20-
Chapitre I : Généralités
B. Le Mésozoïque (Groupe des grès
rouges)
Les terrains Mésozoïques reposent en discordance
sur les couches de la Lukuga. Elles sont limitées à la base et au
sommet par des niveaux conglomératiques et se divisent en 2
séries :
? Une série inferieure de shales rouges (au moins 155
m d'épaisseur) ;
? Une série supérieure de grès rouges
(environ 150 à 160 m d'épaisseur) (Lepersonne, 1971). Ces
formations semblent correspondre au remplissage de l'extension vers le Nord-Est
du fossé de la Luangwa (Zambie).
C. Le Cénozoïque
Les dépôts rapportés au
Cénozoïque affleurent au sud de la région où elles
reposent sur les formations Protérozoïques, ces formations sont en
rapport avec le début du fonctionnement de la branche occidentale du
Système des Rifts Est Africains. Au Katanga méridional ils
comprennent des conglomérats, des grès polymorphes
(Paléogène) et des grès ocre (Néogène), des
sables, des argiles mis en place dans les bassins du lac Moero et de la
Luapula.
Les dépôts du Quartenaire sont
représentés par des graviers, des sables rouges, des limons, des
graviers latéritiques et des sables ocres.
I.2.2. Aspects locaux
I.2.2.1. Présentation du secteur
d'étude
Shangulowe est un gisement stratiforme de cuivre
encaissé dans les shales gris et rouges du Groupe de Kundelungu
recouvert par une grande brèche sédimentaire
syn-orogénique complexe (Fig. 8) (Wendorff, 2000, 2011).
Ce gisement est structuralement situé le long d'une
grande faille extrusive de M'sesa (François, 2006). Il est
disséqué dans trois megafragments, Shangulowe au nord, centres et
du sud, se composant des fragments hectométriques séparés
par des zones faillées transversales et broyées.
-21-
Chapitre I : Généralités
Figure 8 : carte géologique et gisements de Cu-Co
(modifié après Lepersonne, 1974 et François,
2006,
tiré de Kipata, 2013)
I.2.2.2. Aspects pétrographique et
structural
Cette mégabrèche du Sous Groupe des Mines est
constituée de dolomie talqueuse et des brèches qui peuvent
être subdivisées en trois différentes unités le long
de l'ensemble du gisement. Suivant la nature des roches qui forment la
brèche, on distingue : une dolomie ferrugineuse au sommet, une dolomie
au milieu et une dolomie siliceuse à la base. Les plans de
stratification sont inclinés NW (Kipata, 2013).
D'après le même auteur, la brèche
dolomitique est faite de fragments de dolomie stromatolithique talqueuse
(C.M.N) semblable à ceux du gisement voisin de Kamfundwa. Toutes les
brèches et les couches de Kundelungu ont des mesures structurales
similaires (direction et pendage) en dépit des contacts angulaires
faillés entre la brèche siliceuse et le shale gris. Les galets
sont orientés avec leur grand axe parallèle à la
stratification.
-22-
Chapitre I : Généralités
Sur le plan structural, on note différents états
de contrainte responsable de diverses structures (Kipata, 2013) :
Le premier est défini par des failles remplies des
oxydes de fer et de manganèse, de la malachite et de la chrysocole
noire. Les fractures conjuguées dans différentes zones
faillées affectent les shales gris et les brèches dolomitiques et
siliceuses. Le régime de contrainte de la poussée tectonique a
les axes y et z relativement obliques mais un axe x subhorizontal
orienté NNE-SSW.
Le second est obtenu à partir des plans de failles qui
contiennent la chrysocolle, l'azurite et probablement la shattuckite avec les
oxydes noirs dans les fractures conjuguées. Il a comme résultat
une friction-glissement à la contrainte transtensionelle avec une
contrainte horizontale orientée NNW-SSE.
Le troisième correspondant à une extension E-W
avec un léger composant friction-glissement est conclu avec comme
dominance des oxydes de fer au contact entre brèche et shales gris. Peu
de malachite et de chrysocolle couvrent des stries de glissement. Les secondes
sont plus jeunes que le mouvement de faille.
Le quatrième inclut des plans de stratifications
réactivés couverts d'oxydes noirs et roses, associé
à un état de contrainte de friction-glissement avec comme
contrainte horizontale maximale orientée WNW-ESE.
-23-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
CHAPiTRE II : CARTOGRAPHiE ET liTHOSTRATiGRAPHiE
II.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Ce chapitre a comme objectif principal l'établissement
d'une carte géologique de surface du gisement de Shangulowe nord
à l'échelle de 1/2500. Pour atteindre notre but :
? Un levé géologique basé sur des coupes
orientées est-ouest
perpendiculairement à la direction des formations
géologiques (Fig. 9). Les itinéraires étaient
espacés de 50 m pour permettre de circonscrire toutes les structures et
déformations.
Au cours du levé, on a effectué :
- La prise de différentes mesures de direction et
pendage a été effectuée sur toutes les structures
planaires et linéaires ;
- La reconnaissance et description des différents types
des formations ; - Le prélèvement d'échantillons
représentatifs, en vue de préciser les
descriptions pétrographiques macroscopiques faites
in-situ et dans la
perspective des études de laboratoire.
Toutes les données sont reprises dans les tableaux
insérés à la seconde section de notre chapitre. Elles sont
présentées en six colonnes portant respectivement :
? Les numéros de station d'observations notées
;
? Les coordonnées géographiques (en UTM) de
chaque station (avec x : longitude ; y : latitude ; z : altitude) ;
? Les descriptions et lithologie.
? Une description des carottes de sondages a été
menée en vue de
l'établissement du log synthétique du gisement, de
préciser la carte géologique.
-24-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.2. CARTOGRAPHIE
II.2.1. PRESENTATION DES DONNEES
Figure 9 : Présentation des coupes
-25-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Les tableaux qui suivent regroupent toutes les mesures
effectuées tout au long de notre levé. Il s'agit des mesures
structurales ainsi que la description macroscopique des formations en place.
Tableau 2 : La coupe I
Station
|
Coordonnée géographique (UTM :
X, Y, Z)
|
Mesures structurales (So)
|
Descriptions et lithologie
|
SG.1
|
452950
|
N70/4NW
|
Roche de couleur grise à gris verdâtre à
|
|
8805450
|
|
l'altération, finement litée et contenant des
|
|
1432
|
|
traces de malachite dans les cassures.
|
|
|
|
La roche est un shale dolomitique ayant une
puissance d'environ 40m
|
SG.1.1
|
452990
|
N40/2ONW
|
Contact shale dolomitique - roche brechique
|
|
8805450
|
|
affleurant dans une zone d'effondrement.
|
|
1434
|
|
|
SG.1.2
|
453000
|
|
Brèche à éléments de dolomie, de
grès et de
|
|
8805450
|
|
shale. La roche renferme par endroits une
|
|
1928
|
|
minéralisation en malachite, azurite et oxydes
noirs.
|
|
|
|
C'est une brèche
hétérogène mesurant 24 m d'épaisseur
|
SG.1.3
|
453018
|
|
Contact brèche hétérogène - roche
argileuse
|
|
8805452
|
|
|
|
1425
|
|
|
SG.1.4
|
453040
|
N94/2NE
|
Roche friable, de couleur brune noirâtre due à la
|
|
8805460
|
|
présence des oxydes noirs en remplissage des
|
|
1420
|
|
cassures à côté du quartz et de la
calcite. Et on a également observé du talc à quelques
endroits.
|
|
|
|
La roche est un shale argileux et affleure
sur
|
|
|
|
33m
|
SG.1.5
|
453052
|
N93/5NE
|
Contact shale argileux et de shale dolomitique
|
|
8805449
|
|
|
|
1468
|
|
|
SG.1.6
|
453055
|
N90/5NE
|
Roche de couleur grise, à grains très fins, se
|
|
8805447
|
|
débite en feuillets, avec quelques traces de
|
|
1421
|
|
malachite disséminées dans la roche et le long
des joints de stratifications.
|
|
|
|
La roche un shale dolomitique et affleure sur
|
|
|
|
5 m.
|
SG.1.7
|
453060
|
|
Contact shale dolomitique et une roche
|
|
8805450
|
|
bréchique
|
|
1430
|
|
|
SG.1.8
|
453039
|
|
Roche grise avec des éléments anguleux à
|
-26-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
|
8805460
|
|
subanguleux de shale dolomitique et de
|
|
1429
|
|
dolomie allant de 2 à 6 cm ; dans un ciment
argilo-carbonaté.
|
|
|
|
Il s'agit de la brèche dolomitique
minéralisée
en malachite, chrysocolle et oxydes noirs et rouges. Cette
formation est épaisse de 49 m
|
SC.1.9
|
453110
|
|
Contact brèche dolomitique - brèche
|
|
8805450
|
|
hétérogène
|
|
1920
|
|
|
SC.1.10
|
453160
|
|
Zone d'effondrement correspondant à une
|
|
8805445
|
|
brèche hétérogène semblable à
celle affleurant à
|
|
1925
|
|
la station SC 1.2. Cette zone est épaisse de 5 7m
|
SC.1.11
|
453170
|
|
Contact brèche hétérogène -
brèche
|
|
8805450
|
|
dolomitique
|
|
1920
|
|
|
SC.1.12
|
453220
|
|
Brèche dolomitique identique à celle décrite
à
|
|
8805430
|
|
la station SC 1.8. la roche affleure sur 74m
|
|
1939
|
|
|
SC.1.13
|
453243
|
|
Contact brèche dolomitique - brèche
|
|
8805448
|
|
hétérogène
|
|
1440
|
|
|
SC.1.14
|
453250
|
|
Roche de couleur noirâtre à brunâtre,
|
|
8805450
|
|
compacte, à éléments de dolomie mesurant
en
|
|
1443
|
|
moyenne 7 à 10 cm de côté et riche en
oxydes de fer.
|
|
|
|
Il s'agit d'une brèche ferrugineuse
qui s'étend sur environ 10m d'épaisseur.
|
SC.1.15
|
453254
|
|
Contact brèche ferrugineuse- brèche
hétérogène.
|
|
8805449
|
|
|
|
1440
|
|
|
SC.1.16
|
453280
|
|
Brèche hétérogène de
57 m d'épaisseur
|
|
8805450
|
|
|
|
1449
|
|
|
SC.1.17
|
453313
|
|
Contact brèche hétérogène
- shale argileux .
|
|
8805450
|
|
|
|
1452
|
|
|
SC.2
|
453350
|
|
Roche massive altérée à grains sont
très fins, et
|
|
8805450
|
|
affectée par de nombreuses fractures remplies
|
|
1456
|
|
d'oxydes de fer.
|
|
|
|
C'est un shale argileux
|
-27-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 10 : Section géologique de la coupe
1
-28-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
La coupe précedente (Fig. 10) montre une structure
faillée. Les shales de Kundelunge se retrouvent en contact avec les
brèches.
Tableau 3 : Levé géologique de la coupe
2
Station
|
Coordonnée géographique (UTM : X, Y,
Z)
|
Mesures structurales (So)
|
Descriptions et observations
|
SG.3
|
452850
|
N46/16NW
|
La zone est couverte par la végétation, le sol est
brun. Il
|
|
8805400
|
|
s'agit un shale argileux altéré
|
|
1489
|
|
|
SG.3.1
|
452890
|
|
Roche friable de couleur rouge à brun noirâtre due
aux
|
|
8805400
|
|
oxydes noirs et rouges en remplissage des cassures. La
|
|
1470
|
|
roche est un shale argileux et affleure sur
environ 57 m
|
SG.3.2
|
452926
|
N154/58NE
|
Contact shale argileux et shale
dolomitique
|
|
8805400
|
|
|
|
1470
|
|
|
SG.3.3
|
452950
|
N112/7NE
|
Roche de couleur grise à gris verdâtre, de grains
fins à
|
|
8805400
|
|
très fins, microfissurée où on a de la
malachite, des
|
|
1465
|
|
oxydes rouges et noirs en remplissage.
|
|
|
|
Il s'agit d'un shale dolomitique épais
d'environ 13 m.
|
SG.3.4
|
452990
|
N70/20SE
|
Contact shale dolomitique et
brèche dolomitique
|
|
8805390
|
|
|
|
1463
|
|
|
SG.3.5
|
453210
|
N134/60NE
|
Roche de couleur grise constituée d'éléments
anguleux
|
|
8805415
|
|
allant de 2 à 6 Cm qui se détachent dans un
ciment
|
|
1466
|
|
argilo-carbonaté.
|
|
|
|
Il s'agit d'une brèche dolomitique
minéralisée en
malachite, chrysocolle et contient aussi des oxydes noirs.
Elle affleure sur 229 m.
|
SG.3.6
|
453230
|
|
Contact brèche dolomitique et
brèche ferrugineuse
|
|
8805409
|
|
|
|
1466
|
|
|
SG.3.7
|
453235
|
|
Roche de couleur noirâtre à brunâtre, à
grains grossiers
|
|
8805410
|
|
d'environ 7 Cm en moyenne, compacte et riche en
|
|
1470
|
|
oxydes de fer.
|
|
|
|
C'est une brèche ferrugineuse qui
affleure sur environ
|
|
|
|
15 m
|
-29-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
SG.3.8
|
453240
8805400
1472
|
|
Contact brèche ferrugineuse et
brèche hétérogène
|
SG.3.9
|
453280
|
|
Brèche à éléments de dolomie, de
shales et de
|
|
8805420
|
|
microgrès. La roche renferme une minéralisation
en
|
|
1475
|
|
malachite à certains endroits ainsi que les oxydes
noirs.
|
|
|
|
Il s'agit d'une brèche
hétérogène. Cette couche
affleure sur environ 71m
|
SG.3.10
|
453310
|
|
Contact brèche hétérogène
et shale argileux
|
|
8805404
|
|
|
|
1470
|
|
|
SG.4
|
453350
|
|
Roche rouge, à grains fins, se débite en feuillet,
friable.
|
|
8805400
|
|
Il s'agit d'un shale argileux qui affleure sur
20 m
|
|
1465
|
|
|
Le tableau précédent de même que la
section géologique ci-dessous (Fig. 11) montre que les brèches de
Roan sont intercalées dans les shales de Kundelungu dans une structure
faillée.
-30-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 11 : section géologique de la coupe
2
-31-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Tableau 4: La coupe 3
Station
|
Coordonnée géographique (UTM : X,
Y, Z)
|
Mesures structurales (So)
|
Descriptions et observations
|
SG 15
|
452600
|
|
Sol brun avec quelques fragments de shales
argileux
|
|
8805150
|
|
|
|
1472
|
|
|
SG 15.1
|
452967
|
N52/32NW
|
Roche de couleur rouge, stratifiée, à grains
très fins,
|
|
8805151
|
|
friable, happe à la langue, très
altérée. Avec des
oxydes noirs dans les microfissures. Il s'agit d'un
shale
|
|
1469
|
|
argileux qui affleure sur 70 m.
|
SG 15.2
|
453053
|
|
Contact shale argileux et brèche
dolomitique.
|
|
8805152
|
|
|
|
1467
|
|
|
SG 15.3
|
453070
|
N62/10NW
|
Roche massive, fortement altérée, de couleur
gris
|
|
8805152
|
|
noirâtre et jaunâtre à quelques endroits.
Des
concrétions calcareuses et des veinules remplies de
|
|
1471
|
|
quartz et de calcite sont identifiées. Et on a
également du talc. La roche est
minéralisée en malachite et pseudo-malachite. Il s'agit de la
brèche dolomitique qui affleure sur 33m.
|
SG 15.4
|
453090
|
|
Contact brèche dolomitique et
shale dolomitique
|
|
8805152
|
|
|
|
1471
|
|
|
SG 15.5
|
453110
|
N24/40NW
|
La roche a des grains très fins, de couleur rose
à
|
|
8805151
|
|
l'altération et grise à la cassure fraiche, se
débitant en
feuillet. On observe aussi des micas blancs. Il s'agit
|
|
1474
|
|
d'un shale dolomitique. La couche a environ
38 m d'épaisseur.
|
SG 15.6
|
453136
|
N76/30NW
|
Contact shale dolomitique et
brèche dolomitique
|
|
8805153
|
|
|
|
1467
|
|
|
SG 15.7
|
453149
|
N4/7NW
|
Roche compacte de couleur grise, avec des
éléments
|
|
8805150
|
|
anguleux à subanguleux, de diamètre allant de 2
à 4 cm reliés par ciment dolomitique à siliceux. Avec
du
|
|
1467
|
|
quartz, le mica, les oxydes en remplissage dans les
cassures. La roche est minéralisée en chrysocolle
à
quelques endroits. C'est une brèche
dolomitique
|
-32-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
|
|
|
dont la puissance est d'environ 24m.
|
SG 15.8
|
453158
8805153
1465
|
N46/38NW
|
Contact brèche dolomitique et
shale argileux
|
SG 15.9
|
453159
|
N22/84SE
|
Roche très altérée de couleur rouge,
à grains fins, se
|
|
8805160
|
|
débitant en feuillet, friable. C'est un shale
argileux dont la puissance est de 5 m
|
|
1464
|
|
|
SG 15.10
|
453161
|
|
Contact shale argileux et brèche
hétérogène
|
|
8805155
|
|
|
|
1465
|
|
|
SG 15.11
|
453340
|
|
Roche de couleur rougeâtre à brunâtre avec
des
|
|
8805150
|
|
colorations noirâtres à certains endroits. Les
éléments ont de diamètres variant entre 1
à 10 cm
|
|
1468
|
|
qui se détachent dans un ciment argilo-dolomitique.
|
|
|
|
Ces éléments sont constitués de shale,
dolomie et oxydes de fer. Il s'agit d'une brèche
hétérogène. La puissance de la couche est
d'environ 214 m
|
SG.15.12
|
453380
|
|
Contact brèche hétérogène
et shale argileux
|
|
8805154
|
|
|
|
1470
|
|
|
SG 15.13
|
453384
|
N88/72SE
|
Roche très altérée de couleur rouge,
à grains fins, se
|
|
8805155
|
|
débite en feuillet, friable. Il s'agit du shale
argileux
|
|
1465
|
|
|
SG 16
|
453400
|
|
Remblais de shale argileux
|
|
8805150
|
|
|
|
1460
|
|
|
Le tableau ci-dessus, comme l'illustre la section
géologique (la Fig. 12), indique des contacts anormaux entre les shales
de Kundelungu et les brèches (hétérogènes et
dolomitiques). Il s'agit d'une structure faillée.
-33-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 12: section géologique de la coupe
3
-34-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Tableau 5 : La coupe 4
Station
|
Coordonnée géographique (UTM : X, Y,
Z)
|
Mesures structurales (So)
|
Descriptions et observations
|
SG19
|
452700
|
|
Sol brun avec des fragments des shales
argileux
|
|
8805050
|
|
|
|
1469
|
|
|
SG 19.1
|
452840
|
|
Sol de couleur brune, à grains fins, la roche se
débite en
|
|
8805055
|
|
feuillet, happe à la langue et contient des
minéraux de
|
|
1468
|
|
micas blancs. C'est un shale argileux
|
SG 19.2
|
453011
|
|
Contact shales argileux et shale
dolomitique
|
|
8805056
|
|
|
|
1471
|
|
|
SG 19.3
|
453030
|
|
Couleur gris verdâtre, du mica blanc, la roche est
|
|
8805055
|
|
minéralisée en malachite et imprégnée
et enduite dans
|
|
1468
|
|
les fissures, les grains sont fins et la roche est
stratifiée.
|
|
|
|
C'est un shale dolomitique qui affleure sur
14m
|
SG 19.4
|
453050
|
|
Contact shale dolomitique et shale
argileux
|
|
8805055
|
|
|
|
1465
|
|
|
SG 19.5
|
453060
|
|
Roche brune, à grains fins, la roche se débite en
feuillet,
|
|
8805054
|
|
happe à la langue et a des minéraux de micas
blancs.
|
|
1463
|
|
C'est un shale argileux qui affleure sur 14 m
|
SG 19.6
|
453070
|
N18/40SE
|
Contact shale argileux et brèche
dolomitique
|
|
8805054
|
|
|
|
1462
|
|
|
SG 19.7
|
453090
|
|
Roche compacte de couleur grise, avec des
éléments
|
|
8805054
|
|
angulaire allant de 2 à 4cm, reliés par un ciment
siliceux
|
|
1463
|
|
avec du quartz, on a le mica blanc, et les cassures sont
remplies par la silice et un peu de chrysocolle à quelques
endroits. Il s'agit d'une brèche dolomitique
dont la puissance est d'environ 43 m.
|
SG 19.8
|
453108
|
N4/20SE
|
contact brèche dolomitique et
shale argileux
|
|
8805055
|
|
|
|
1460
|
|
|
SG 19.9
|
453123
|
|
Roche argileuse c'est un shale argileux qui
affleure sur
|
|
8805054
|
|
21 m.
|
|
1462
|
|
|
SG 19.10
|
453130
|
|
Contact des shale argileux avec la
brèche hétérogène
|
|
8805052
|
|
|
|
1462
|
|
|
-35-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
SG 19.11
|
453150
8805055
1457
|
|
Roche de couleur rouge à éléments variant
entre 1 à 10cm, le ciment entre les grains est essentiellement argileux
.C'est la brèche hétérogène. on a
des oxydes noirs et rouges. La couche a 24 m d'épaisseur.
|
SG 19.12
|
453160
8805043
1459
|
|
Limite de contact de la brèche
hétérogène et brèche
dolomitique
|
SG 19.13
|
453220
|
N42/26NW
|
Dolomie massive, altérée, de couleur gris
blanchâtre à
|
|
8805048
|
|
rouge violacée, talqueuse, avec granulométrie fine
avec
|
|
1464
|
|
des microfissures remplies d'oxydes rouges et noirs, des
cristaux de quartz, des calcites et de sidérose. C'est la
brèche dolomie qui affleure sur environ 124 m.
|
SG 19.14
|
453280
|
|
contact brèche dolomie et
brèche hétérogène.
|
|
8805055
|
|
|
|
1465
|
|
|
SG 19.15
|
453410
|
|
Roche rouge à éléments variant entre 1
à 10cm, le
|
|
8805052
|
|
ciment est constitué essentiellement argileux. C'est la
|
|
1468
|
|
brèche hétérogène
minéralisée en oxydes noirs et
rouges
|
La coupe précédente (Tableau 5) ainsi que la
section géologique (Fig. 13) montrent un anticlinal dans les shales de
Kundelungu à l'ouest mais à l'est la structure faillée
à l'instar des trois autres coupes.
-36-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 13 : section géologique de la coupe
4
-37-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.3. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE
Cette partie du travail porte sur la description des carottes
sondages auxquels nous avons accédé. Les données sont
présentées dans les tableaux comprenant 3 colonnes :
? Profondeur (en m) ;
? Descriptions lithologiques ; ? Minéralisations
visibles.
II.3.1. DONNEES DE SONDAGE
Figure 14 : Emplacement des points de
sondage
-38-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
1. Tableau 6 : Sondage SGS
05
E : 452920
N : 8805396
Altitude : 1457 m Profondeur : 65.7m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisations
|
0
|
1
|
Roche de couleur jaune à brune, à
granulométrie fine. Il s'agit du Shale argileux
|
-
|
1
|
2.5
|
Roche de couleur jaune à brune passant au rouge. C'est
du Shale Argileux
|
-
|
2.5
|
3
|
Roche de couleur jaune à brune, à grains fins
qui s'intercalent avec des horizons de couleur grise. Il s'agit du
mélange de shale argileux et du shale
dolomitique.
|
oxydes noirs
|
3
|
8.50
|
Roche grise sombre, broyé, très
fracturée. De granulométrie fine. Il s'agit de Shale
dolomitique
|
oxydes noirs
|
8.50
|
11.5
|
Roche grise à aspect bréchique, présentant
une granulométrie
fine, fracturée. La calcite, le quartz et les oxydes
noirs remplissent les cassures. c'est un Shale
dolomitique
|
oxydes noirs
|
11.5
|
20.5
|
Roche de couleur grise, à grains fins. On note la
présence des
micas. Il s'agit d'un Shale Dolomitique
|
Malachite, chrysocolle
|
20.5
|
26.5
|
Roche de couleur grise sombre, micacé à grains
fins contenant également une minéralisation en
imprégnation, c'est un Shale dolomitique
|
Malachite
|
26.5
|
41.5
|
De même, une roche dolomitique massive et très
bien
minéralisée dans les fissures
|
Malachite
|
41.5
|
53.7
|
Shale dolomitique gris massif micacé,
minéralisé sous-forme d'imprégnation.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
53.7
|
55
|
Shales dolomitiques gris massifs
micacé.
|
-
|
55
|
56.7
|
On a une roche identique à celle du niveau
précédant mais minéralisée
|
malachite
|
56.7
|
65.7
|
Shale dolomitique gris massif micacé, de
granulométrie fine.
|
-
|
-39-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
2. Tableau 7 : Sondage SGS
11
E : 452959
N : 8805360
Altitude : 1453 m Profondeur : 42 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
1.8
|
Roche grise sombre, mal stratifiée. il s'agit d'un
Shale
Dolomitique
|
Malachite
|
1.8
|
4
|
Shale Dolomitique gris verdâtre massif
avec une faible stratification bien remarquable, on note une
minéralisation par imprégnation et dans les fissures.
|
Malachite, chrysocolle
|
4
|
5.5
|
Roche grise verdâtre massive, de granulométrie
fine. c'est un Shale Dolomitique.
|
-
|
5.5
|
14.5
|
Idem mais aussi une faible trace de minéralisation, il
s'agit d'un Shale Dolomitique
|
Malachite
|
14.5
|
22.9
|
Roche grise verdâtre massive avec un remplissage dans
les cassures d'oxydes noirs, c'est un Shale Dolomitique
|
Oxydes noirs
|
22.9
|
26.5
|
Roche grise verdâtre, massif avec des minéraux de
remplissages dans les cassures. c'est un Shale
Dolomitique
|
Malachite
|
26.5
|
32.5
|
Roche grise, mal stratifiée avec une faible
minéralisation en malachite, c'est un Shale
Dolomitique
|
Malachite, oxydes noirs
|
32.5
|
36
|
Roche grise fracturée avec une faible trace de
minéralisation. Il s'agit d'un Shale Dolomitique
|
Malachite
|
36
|
39
|
Shale gris dolomitique
massif mais fracturé et contenant des petites
minéralisations.
|
Oxydes noirs
|
39
|
40
|
Roche grise noir massive mais fracturée et une faible
trace de minéralisation. C'est un Shale Dolomitique
|
Malachite
|
40
|
42
|
Shale dolomitique gris massif mais
fracturé et une faible trace de minéralisation dans les
fissures.
|
Malachite
|
-40-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
3. Tableau 8 : Sondage SGS
19
E : 452967
N : 8805322
Altitude : 1470 m Profondeur : 90 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
1
|
Roche brune à jaune passant au rouge, à grains
fins. c'est un Shale argileux
|
-
|
1
|
2.5
|
Shale argileux à aspect
bréchique, de couleur brune à jaune, à grain fins.
|
-
|
2.5
|
5.5
|
Roche fracturée, brune, il s'agit d'un shale
argileux.
|
-
|
5.5
|
6.9
|
Roche de couleur rouge brunâtre, massive. Il s'agit
du shale argileux
|
-
|
6.9
|
9.1
|
Roche de couleur rouge massive fracturée sans
minéralisation, il s'agit d'un shale argileux
|
-
|
9.1
|
10.4
|
Roche rouge massive fracturé mais aussi, contenant des
oxydes sombres dans les fractures. Il s'agit d'un shale
argileux
|
oxydes noirs
|
10.4
|
11.5
|
Roche de couleur rouge, brune, massive et fracturée. On
note les oxydes dans les fractures. C'est un shale argileux
|
Oxydes noirs
|
11.5
|
13.4
|
Roche grise mal stratifiée, contenant du mica et des
minéraux oxydés. Il s'agit shale dolomitique
|
Oxydes noirs
|
13.4
|
18.5
|
Roche grise massive avec une faible minéralisation,
stratifiée. C'est un Shale dolomitique
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
18.5
|
23.4
|
Shale Dolomitique gris argileux massif
très fracturé avec trace de minéralisation dans les
fissures
|
Malachite
|
23.4
|
24
|
Shale Dolomitique gris argileux massif,
à éléments fins, et très fracturé.
|
Pyrite, Chalcopyrite , Oxydes Noirs
|
24
|
24.9
|
Roche grise verdâtre, à éléments fins
très fracturée et
minéralisée. Il s'agit d'un Shale
dolomitique.
|
Pyrites, chalcopyrite
|
24.9
|
27.2
|
Roche dolomitique grise massive micacée, on note des
traces minéralisations. c'est un Shale dolomitique.
|
Malachite,
|
27.2
|
30.5
|
Shale dolomitique gris argileux mal
stratifié
|
-
|
30.5
|
31.3
|
Shale dolomitique gris, dolomie argileux et mal
stratifié
|
-
|
31.3
|
35.5
|
Roche identique à celle du niveau
précédent.
|
-
|
-41-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
35.5
|
39.2
|
Shale dolomitique de couleur grise
brunâtre passant au rouge, à éléments fins, mal
stratifié. Minéralisé dans des fissures
|
malachite
|
39.2
|
41.5
|
Roche grise dolomitique massive, avec quelques traces de
minéralisation dans des fissures. Il s'agit d'un Shale
dolomitique
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
41.5
|
46.8
|
Shale dolomitique de couleur grise
verdâtre, peu argileux, fracturé. Minéralisé dans
les fractures
|
Malachite, Oxydes noirs
|
46.8
|
51.5
|
Shale dolomitique vert à gris
blanchâtre, massif à mal stratifié et peu
minéralisé.
|
Oxydes noirs, pyrites, chalcopyrite
|
51.5
|
62.5
|
Shale dolomitique gris sombre, massif,
micacé.
|
-
|
62.5
|
74.5
|
Shale dolomitique gris et dolomitique qui est
massif et micacé.
|
Pyrite, Oligiste
|
74.5
|
90
|
Roche identique à celle du niveau
précédent, il s'agit d'un shale dolomitique.
|
Pyrite, oligiste
|
-42-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
4. Tableau 9 : Sondage SGS
27
E : 453047
N : 8805309
Altitude : 1962 m Profondeur : 60 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
2.5
|
Remblais constitué des shales dolomitiques et des
shales argileux. Les shales dolomitiques sont fracturées et
présentant une minéralisation dans les cassures.
|
Chrysocolle
|
2.5
|
4
|
Identique au niveau précédent. On note la
présence des oxydes noirs dans les cassures des shales argileux
|
Oxydes Noirs
|
4
|
12.7
|
Shale dolomitique de couleur grise, massif,
à grains
fins. La minéralisation se présente sous
forme d'imprégnation dans la roche.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
12.7
|
19.9
|
Roche de couleur brune à rougeâtre à
grains fins. Il s'agit d'un Shale
dolomitique
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
19.9
|
30.1
|
Shale dolomitique gris brun, massif, mal
stratifié et très fracturé. Peu
minéralisé.
|
Malachite
|
30.1
|
31
|
Roche identique à celle du niveau précédent
mais
stérile. C'est un shale dolomitique.
|
-
|
31
|
36.6
|
Shale Dolomitique de couleur grise, à
grains fins, avec une faible trace de minéralisation.
|
malachite
|
36.6
|
38.5
|
Shale Dolomitique gris sombre, massif, à
granulométrie
fine. La minéralisation se présente sous
forme d'imprégnation dans la roche.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
38.5
|
40.8
|
Shale dolomitique de couleur grise, massif, avec
une
minéralisation sous forme d'imprégnation dans
la roche et d'enduits dans les cassures.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
40.8
|
41.6
|
Roche identique à celle du niveau précédent
mais
stérile.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
41.6
|
55.5
|
Idem, on note la présence de l'oligiste.
|
Oligiste
|
55.5
|
60
|
Shale dolomitique de couleur grise, massif,
très
micacé. On observe des grains de pyrite ainsi que
l'oligiste.
|
Oligiste Pyrite
|
-43-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
5. Tableau 10 : Sondage SGS 034
E : 453136
N : 8805301
Altitude : 1454 m Profondeur : 80 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
1
|
Roche de couleur grise sombre, à éléments
moyens des dolomies et des shales noyés dans un ciment dolomitique. Il
s'agit de la Brèche Dolomitique.
|
Oxydes Noirs
|
1
|
2.30
|
Roche de couleur grise sombre, à éléments
moyens des dolomies et des shales noyés dans un ciment dolomitique. Il
s'agit de la Brèche Dolomitique.
|
Oxydes Noirs
|
2.30
|
3.7
|
Brèche dolomitique de couleur grise
avec des éléments de shales et des dolomies
silicifiées.
|
Oxydes Noirs
|
3.7
|
5.5
|
Roche dolomitique silicifiée de couleur grise
blanchâtre avec oxydes noirs. Il s'agit de la dolomie
silicifiée.
|
Oxydes Noirs
|
5.5
|
8.5
|
Idem mais sans oxydes noirs
|
-
|
8.5
|
22
|
Dolomie silicifiée,
altérée, de couleur grise sombre.
|
Oxydes Noirs
|
22
|
27
|
Alternance des dolomies et shale
argileux.
|
-
|
27
|
30.5
|
Roche de couleur brune à jaune, massive, à
granulométrie fine. C'est un Shale argileux
|
Malachite
|
30.5
|
46
|
Shale dolomitique de couleur grise à
brune, massif, à grains fins avec faible minéralisation.
|
Malachite
|
46
|
49
|
Shale dolomitique à grains fins, de
couleur brune à jaune et fracturé
|
-
|
49
|
62.5
|
Roche massive, de couleur grise, à grains fins.
Minéralisée en malachite. Il s'agit d'un Shale
dolomitique.
|
Malachite
|
62.5
|
69.4
|
Shale dolomitique brun jaunâtre,
massif, minéralisé dans des microfissures.
|
Malachite
|
69.4
|
80
|
Roche grise brunâtre, massive. Minéralisée en
pyrite. Il
s'agit d'un Shale dolomitique.
|
Oligiste, pyrite
|
-44-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
6. Tableau 11 : Sondage SGS 35
E : 453184
N : 8805346
Altitude : 1452 m Profondeur : 90 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
1
|
Roche de couleur grise noirâtre à
éléments composés des dolomies et shales ainsi que des
oxydes de fer, noyés dans ciment dolomitique. Il s'agit de la
Brèche dolomitique.
|
Malachite
|
1
|
5.9
|
Shale dolomitique de couleur grise, massive.
Minéralisé en malachite sous forme d'imprégnation dans la
roche. On note aussi des oxydes noirs dans les cassures.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
5.9
|
8.3
|
Shale dolomitique gris sombre, à
granulométrie fine, massive. La minéralisation se présente
en imprégnation dans la roche et sous forme d'enduits dans les
cassures.
|
Malachite, Oligiste
|
8.3
|
13
|
Shale dolomitique grise, massif, très
fracturé. La minéralisation est présente sous forme
d'imprégnation mais aussi sous forme de remplissage de cassures.
|
Malachite, Oligiste
|
13
|
22.3
|
Shale dolomitique de couleur grise,
très fracturé, massif. On observe la présence du mica avec
faible trace de minéralisation
|
Oligiste, Malachite, Oxydes Noirs
|
22.3
|
23.5
|
Shale dolomitique gris sombre, massif,
très micacé.
|
Hématite
|
23.5
|
24.8
|
Roche de couleur grise, très fracturée,
talqueuse avec présence de mica et quelques traces de
minéralisation en malachite. c'est le shale
dolomitique
|
Malachite
|
24.8
|
28.5
|
Shale dolomitique gris-jaune, peu talqueux avec
des fissures
|
Oligiste, Malachite
|
28.5
|
30.1
|
Même roche qu'au niveau précédent, mais la
roche est très fracturée. Il s'agit d'un shale
dolomitique
|
Oligiste, Malachite
|
30.1
|
31.1
|
Shale dolomitique gris jaunâtre peu
talqueux avec une
minéralisation sous forme d'enduits dans la roche.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
31.1
|
34.8
|
Idem que le niveau précédent. Il s'agit du
Shale dolomitique
|
Malachite
|
34.8
|
35.5
|
Shale dolomitique gris, massif.
|
-
|
35.5
|
36.9
|
Shale dolomitique gris, massif, fracturé
avec la présence
d'oligiste et du quartz
|
Oligiste
|
36.9
|
38.5
|
Shale dolomitique gris-jaune peu talqueux
|
-
|
38.5
|
46
|
Shale dolomitique gris-jaune peu talqueux
mais notons que la roche est très fracturée
|
-
|
46
|
48.1
|
Roche grise très fracturée, micacé mais
stérile il s'agit de la brèche dolomitique
|
-
|
48.1
|
67.4
|
Shale dolomitique de couleur grise, à
aspect bréchique, micacé et talqueux
|
Oligiste
|
67.4
|
90
|
Shale dolomitique de couleur grise, massif et micacé
|
-
|
-45-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
7. Tableau 12 : Sondage SGS 39
E : 453164
N : 8805277
Altitude : 1453 m Profondeur : 75m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0
|
1
|
Brèche dolomitique de couleur grise
avec des éléments de shale et de dolomie, noyés dans une
matrice dolomitique.
|
Malachite Oxyde noir
|
1
|
1.8
|
Brèche dolomitique de couleur grise
avec des éléments de shale et de dolomie, noyés dans une
matrice dolomitique. La minéralisation s'observe dans les cassures et
dans les fractions dolomitiques.
|
Malachite Oxydes Noirs
|
1.8
|
14.1
|
Shale dolomitique de couleur grise, verte
à grise jaunâtre, massive et talqueuse.
|
Malachite Oxydes Noirs
|
14.1
|
21.3
|
Shale dolomitique de couleur grise, très
fracturé
|
-
|
21.3
|
23.3
|
Shale dolomitique de couleur grise, talqueux et
micacé.
|
Chrysocolle
|
23.3
|
25.2
|
Shale dolomitique de couleur grise, à
granulométrie fine.
|
-
|
25.2
|
26.4
|
Shale dolomitique gris avec quelques traces
de
minéralisations en chrysocolle.
|
chrysocolle
|
26.4
|
32.5
|
Shale dolomitique grise à grise
jaunâtre, talqueux
|
-
|
32.5
|
35.1
|
Shale dolomitique grise, avec une tendance au
gris jaune
|
Chrysocolle Malachite Oxydes Noirs
|
35.1
|
36.6
|
Shale dolomitique gris verdâtres
stérile et talqueuse
|
-
|
36.6
|
37.7
|
Shale dolomitique gris verdâtre avec
une faible trace de minéralisation dans les cassures.
|
Malachite
|
37.7
|
39.7
|
Idem au niveau précédent mais stérile
|
-
|
39.7
|
47.5
|
Shale dolomitique de couleur grise,
fracturé et talqueux
|
Malachite
|
47.5
|
49.7
|
Shale dolomitique gris sombre et
fissuré
|
-
|
49.7
|
66
|
Shale dolomitique gris avec des microfissures
|
Malachite
|
66
|
67
|
Shale dolomitique gris très
fracturé et talqueux
|
-
|
67
|
68.5
|
Shale dolomitique gris à brun avec
trace de minéralisation dans les fissures
|
Malachite Azurite
|
68.5
|
69.9
|
Shale dolomitique de couleur grise,
microfissuré et
minéralisé en malachite
|
Malachite
|
69.9
|
71.3
|
Shale dolomitique de couleur grise
verdâtre, à
|
-
|
-46-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
|
|
granulométrie fine.
|
|
71.3
|
72.9
|
Shale dolomitique de couleur grise jaune, de
granulométries fines talqueuses.
|
Malachite
|
72.9
|
75
|
Shale dolomitique de couleur grise, beaucoup
fissuré, micacée et à grains fins.
|
Oxydes noirs, chalcosine, Oligiste
|
8. Tableau 13 : Sondage SGS
28
E : 453076
N : 8805324
Altitude : 1454 m Profondeur : 50 m
Début (m)
|
Fin (m)
|
Descriptions lithologiques
|
Minéralisation
|
0.0
|
1.1
|
Shale dolomitique gris clair à gris
verdâtre, massif
minéralisé c'est dans des couches superficielles
|
Malachite
|
1.1
|
2.3
|
Shale dolomitique gris massif mais non
minéralisé et nous sommes toujours dans les premières
passes
|
-
|
2.3
|
4.9
|
Shale dolomitique gris jaune talqueux massif,
très broyé
|
-
|
4.9
|
6
|
Roche grise jaunâtre, une alternance de shale et dolomie
; on a également la brèche avec un ciment siliceux bien
minéralisée. il s'agit
des shale dolomitique
|
Malachite
|
6
|
8.5
|
Shale dolomitique gris brunâtre, contenant
la
minéralisation dans les cassures.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
8.5
|
12
|
Shale dolomitique gris brun, très bien
stratifié contenant du talc.
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
12
|
17.5
|
Shale dolomitique gris verdâtre, massif
avec des enduits de minéralisation dans les microfissures
|
Malachite, Oxydes Noirs
|
17.5
|
20.5
|
Shale dolomitique de couleur grise massif et
faiblement stratifié.
|
-
|
20.5
|
26.5
|
Shale dolomitique gris massif à grains
fins avec male stratifié et une minéralisation dans les
microfissures.
|
Malachite
|
26.5
|
32.5
|
Shale dolomitique gris massif mal
stratifié, à grains fins.
|
Pyrite, Oligiste
|
32.5
|
34.5
|
Shale dolomitique de couleur grise sombre,
massif avec des microfissures.
|
Oligiste
|
34.5
|
35.5
|
Shale dolomitique massif à grains fins,
contenant de trace
|
Malachite
|
-47-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
|
|
de minéralisation dans les microfissures.
|
|
35.5
|
36.3
|
Shale dolomitique de couleur grise, massif et
qui est aussi vert par fois sombre.
|
Stérile
|
36.3
|
41.4
|
Shale dolomitique gris massif avec une faible
stratification.
|
Oligiste
|
41.4
|
44.5
|
Roche grise-brune ou jaune -rouge. Il s'agit d'un
shale dolomitique.
|
Oligiste
|
44.5
|
50
|
Shale dolomitique de couleur grise massif,
à
granulométrie fine micacé.
|
Hématite, Oligiste
|
-48-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.3.2. LOG STRATIGRAPHIQUE
II.3.2.1. Présentation des logs stratigraphiques
de différents sondages
-49-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.3.2.2. Corrélations des logs
stratigraphiques
-50-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.3.2.3. Log synthétique du gisement de
Shangulowe nord
-51-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
La description de différents sondages était
suivie par l'élaboration pour chaque sondage d'un log stratigraphique.
Ensuite de corrélations de ces derniers.
La carte géologique de Shangulowe nord (Fig. 15)
établie grâce aux données de différentes coupes
ainsi que de l'exploitation de données de sondage présente des
remarques suivantes :
? Le gisement de Shangulowe nord est constitué des
différentes brèches recoupées par des failles ;
? Les brèches sont intercalées dans les shales de
Kundelungu ;
En profondeur, certains sondages recoupent une formation de
dolomies silicifiées. On remarque par la suite l'alternance du shale
argileux et de dolomie, qui sont des unités différentes.
-52-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 15 : Localisation des points d'échantillonnage,
des sondages et les coupes
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Figure 16 : Carte géologique de Shangulowe
nord
-53-
-54-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
II.4. TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES (DIRECTION ET
PENDAGE DES COUCHES)
Le traitement statistique des données structurales
(direction et pendage) va nous permettre de déterminer la direction
préférentielle des couches dans les formations en place. Ainsi
les mesures seront représentées en premier lieu sous forme
d'histogramme des fréquences en portant en abscisse les valeurs des
directions mesurées et en ordonnée les nombres des mesures
correspondants à chaque direction, et en deuxième lieu sous forme
de rosace des fréquences en portant le nombre des mesures selon une
échelle constante sur des droites rayonnantes ayant des direction
déterminées de 10° à 10°.
Tableau 14 : Les mesures de direction et pendage
EFFECTIF
|
EASTING
|
NORTHING
|
DIRECTION
|
PENDAGE
|
1
|
453094
|
8805467
|
N65
|
40NW
|
2
|
453056
|
8805476
|
N152
|
12NE
|
3
|
452960
|
8805476
|
N96
|
10NE
|
4
|
452950
|
8805442
|
N40
|
20NW
|
5
|
452974
|
8805430
|
N70
|
4NW
|
6
|
453040
|
8805471
|
N94
|
2NE
|
7
|
453074
|
8805432
|
N70
|
20SE
|
8
|
453088
|
8805436
|
N34
|
10NW
|
9
|
453200
|
8805468
|
N152
|
26NE
|
10
|
453199
|
8805464
|
N174
|
10NE
|
11
|
453217
|
8805427
|
N134
|
60NE
|
12
|
453047
|
8805392
|
N40
|
4NW
|
13
|
453012
|
8805406
|
N90
|
36NW
|
14
|
452924
|
8805417
|
N154
|
58NE
|
15
|
452528
|
8805408
|
N86
|
16NW
|
16
|
452924
|
8805373
|
N112
|
7NE
|
17
|
453173
|
8805282
|
N46
|
38NW
|
18
|
453128
|
8805236
|
N34
|
25NW
|
19
|
453099
|
8805259
|
N154
|
38NE
|
20
|
453099
|
8805259
|
N112
|
22NE
|
21
|
453071
|
8805239
|
N146
|
22NE
|
22
|
453043
|
8805246
|
N114
|
24NE
|
23
|
452598
|
8805215
|
N114
|
57NE
|
24
|
452580
|
8805272
|
N104
|
64NE
|
25
|
453085
|
8805223
|
N130
|
36NE
|
26
|
453067
|
8805220
|
N112
|
32NE
|
27
|
453081
|
8805211
|
N101
|
33NE
|
-55-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
EFFECTIF (Suite)
|
EASTING (Suite)
|
NORTHING (Suite)
|
DIRECTION (Suite)
|
PENDAGE (Suite)
|
28
|
453081
|
8805211
|
N94
|
61NE
|
29
|
453080
|
8805204
|
N96
|
68NE
|
30
|
453083
|
8805204
|
N52
|
50NW
|
31
|
453080
|
8805200
|
N77
|
60NW
|
32
|
453079
|
8805202
|
N92
|
44NE
|
33
|
453079
|
8805202
|
N127
|
64SW
|
34
|
453079
|
8805202
|
N92
|
42NE
|
35
|
453080
|
8805196
|
N73
|
26NW
|
36
|
453080
|
8805196
|
N34
|
14SE
|
37
|
453080
|
8805196
|
N178
|
24SW
|
38
|
453088
|
8805182
|
N52
|
32NW
|
39
|
453094
|
8805181
|
N164
|
12SW
|
40
|
453122
|
8805171
|
N2
|
52NW
|
41
|
453122
|
8805171
|
N6
|
50NW
|
42
|
453122
|
8805171
|
N24
|
40NW
|
43
|
453185
|
8805226
|
N58
|
80SE
|
44
|
453174
|
8805196
|
N22
|
84SE
|
45
|
453223
|
8805180
|
N6
|
70SE
|
46
|
453350
|
8805250
|
N88
|
72SE
|
47
|
453157
|
8805161
|
N35
|
52SE
|
48
|
453145
|
8805137
|
N4
|
74NW
|
49
|
453140
|
8805134
|
N12
|
88NW
|
50
|
453140
|
8805137
|
N76
|
30NW
|
51
|
453140
|
8805137
|
N4
|
07NW
|
52
|
453108
|
8805132
|
N4
|
40NW
|
53
|
453110
|
8805142
|
N36
|
56NW
|
54
|
453123
|
8805112
|
N84
|
32NW
|
55
|
453086
|
8805142
|
N62
|
10NW
|
56
|
453074
|
8805125
|
N52
|
12NW
|
57
|
453069
|
8805118
|
N26
|
4NW
|
58
|
453073
|
8805104
|
N40
|
24NW
|
59
|
453075
|
8805090
|
N76
|
4NW
|
60
|
453073
|
8805091
|
N39
|
18NW
|
61
|
453071
|
8805079
|
N62
|
25NW
|
62
|
453084
|
8805096
|
N43
|
2NW
|
63
|
452901
|
8805260
|
N94
|
56NE
|
64
|
453206
|
8805048
|
N42
|
26NW
|
65
|
453142
|
8805085
|
N168
|
01NE
|
66
|
453063
|
8805042
|
N18
|
40SE
|
67
|
453050
|
8805052
|
N88
|
06NW
|
68
|
453021
|
8804960
|
N4
|
40SE
|
-56-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
EFFECTIF (Suite)
|
EASTING (Suite)
|
NORTHING (Suite)
|
DIRECTION (Suite)
|
PENDAGE (Suite)
|
69
|
453023
|
8804957
|
N4
|
20SE
|
70
|
453042
|
8804982
|
N133
|
30NE
|
71
|
453044
|
8804944
|
N56
|
40SE
|
72
|
453044
|
8804944
|
N42
|
20SE
|
73
|
453043
|
8804968
|
N176
|
28NE
|
74
|
453043
|
8804955
|
N35
|
36SE
|
75
|
453045
|
8804938
|
N10
|
26SE
|
76
|
453050
|
8804948
|
N98
|
68SW
|
77
|
453050
|
8804948
|
N132
|
36NE
|
78
|
453094
|
8804961
|
N3
|
82SE
|
79
|
453092
|
8804965
|
N6
|
50SE
|
80
|
453234
|
8804870
|
N160
|
12NE
|
81
|
452932
|
8805445
|
N76
|
22NW
|
82
|
453032
|
8805437
|
N112
|
14NE
|
83
|
453048
|
8805436
|
N84
|
15NW
|
84
|
453042
|
8805452
|
N70
|
24NW
|
85
|
453096
|
8805431
|
N148
|
28NE
|
86
|
453105
|
8805429
|
N105
|
20NE
|
87
|
453213
|
8805444
|
N168
|
68NE
|
88
|
453213
|
8805444
|
N146
|
46NE
|
89
|
452981
|
8805396
|
N117
|
32NE
|
90
|
452981
|
8805396
|
N98
|
30NE
|
91
|
452997
|
8805383
|
N60
|
20NW
|
92
|
452912
|
8805379
|
N109
|
19NE
|
93
|
452912
|
8805379
|
N147
|
20NE
|
94
|
452912
|
8805379
|
N122
|
21NE
|
95
|
452909
|
8805483
|
N102
|
48NE
|
96
|
452929
|
8805375
|
N102
|
30NE
|
97
|
452929
|
8805375
|
N99
|
31NE
|
98
|
452956
|
8805379
|
N95
|
27NE
|
99
|
453003
|
8805360
|
N94
|
30NE
|
100
|
453031
|
8805363
|
N76
|
45NW
|
101
|
453031
|
8805363
|
N79
|
26NW
|
102
|
453058
|
8805363
|
N82
|
25NW
|
103
|
453058
|
8805363
|
N72
|
20NW
|
104
|
453054
|
8805344
|
N88
|
36NW
|
105
|
453104
|
8805321
|
N124
|
20NE
|
106
|
453104
|
8805321
|
N102
|
82NE
|
107
|
453121
|
8805262
|
N47
|
33NW
|
108
|
453148
|
8805230
|
N86
|
60NW
|
109
|
453148
|
8805230
|
N88
|
69NW
|
-57-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
EFFECTIF (Suite)
|
EASTING (Suite)
|
NORTHING (Suite)
|
DIRECTION (Suite)
|
PENDAGE (Suite)
|
110
|
453165
|
8805238
|
N2
|
74SE
|
111
|
453165
|
8805238
|
N9
|
80SE
|
112
|
453165
|
8805238
|
N5
|
79SE
|
113
|
453081
|
8805232
|
N137
|
28NE
|
114
|
453081
|
8805232
|
N144
|
28NE
|
115
|
453081
|
8805232
|
N120
|
40NE
|
116
|
453081
|
8805232
|
N127
|
19NE
|
117
|
453156
|
8805197
|
N101
|
46NE
|
118
|
453156
|
8805197
|
N98
|
30NE
|
119
|
453156
|
8805197
|
N101
|
37NE
|
120
|
453162
|
8805200
|
N90
|
73NE
|
121
|
453167
|
8805223
|
N40
|
86SE
|
122
|
453043
|
8805265
|
N87
|
51NW
|
123
|
453043
|
8805265
|
N84
|
43NW
|
124
|
453189
|
8805225
|
N164
|
70NE
|
125
|
453195
|
8805226
|
N176
|
78NE
|
126
|
453074
|
8804980
|
N4
|
04SE
|
127
|
453053
|
8804959
|
N72
|
20SE
|
128
|
453054
|
8804964
|
N77
|
42SE
|
129
|
453054
|
8804964
|
N70
|
50SE
|
130
|
453054
|
8804964
|
N70
|
30NW
|
131
|
453054
|
8804964
|
N4
|
20SE
|
132
|
453060
|
8804964
|
N162
|
12NE
|
133
|
453063
|
8804965
|
N160
|
10NE
|
134
|
453064
|
8894974
|
N183
|
12NE
|
135
|
453064
|
8894974
|
N116
|
70SW
|
136
|
453063
|
8804979
|
N166
|
20NE
|
137
|
453063
|
8804979
|
N177
|
15NE
|
138
|
453063
|
8804979
|
N174
|
11NE
|
139
|
453063
|
8804979
|
N164
|
22NE
|
140
|
453061
|
8804983
|
N151
|
18NE
|
141
|
453061
|
8804983
|
N149
|
36NE
|
142
|
453060
|
8804989
|
N61
|
59NW
|
143
|
453060
|
8804989
|
N111
|
27NE
|
144
|
453060
|
8804989
|
N121
|
32NE
|
145
|
453060
|
8804989
|
N175
|
35NE
|
146
|
453061
|
8805004
|
N18
|
57SE
|
147
|
453061
|
8805004
|
N49
|
44SE
|
148
|
453061
|
8805004
|
N124
|
20NE
|
149
|
453061
|
8805004
|
N112
|
14NE
|
150
|
453054
|
8805034
|
N122
|
17NE
|
-58-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
EFFECTIF (Suite)
|
EASTING (Suite)
|
NORTHING (Suite)
|
DIRECTION (Suite)
|
PENDAGE (Suite)
|
151
|
453061
|
8805044
|
N77
|
20NW
|
152
|
453061
|
8805044
|
N70
|
10SE
|
153
|
453061
|
8805044
|
N69
|
18SE
|
154
|
453061
|
8805044
|
N62
|
10SE
|
155
|
453061
|
8805044
|
N140
|
04NE
|
156
|
453074
|
8805074
|
N64
|
38SE
|
157
|
453074
|
8805074
|
N10
|
5SE
|
158
|
453074
|
8805074
|
N68
|
30SE
|
159
|
453057
|
8805080
|
N64
|
10NW
|
Tableau 15 : Présentation des mesures structurales en
classes
Classe
|
Fréquence
|
Fréquence (en %)
|
[0-10[
|
15
|
9,43
|
[10-20[
|
5
|
3,14
|
[20-30[
|
3
|
1,89
|
[30-40[
|
7
|
4,40
|
[40-50[
|
10
|
6,29
|
[50-60[
|
5
|
3,14
|
[60-70[
|
10
|
6,29
|
[70-80[
|
17
|
10,69
|
[80-90[
|
12
|
7,55
|
[90-100[
|
15
|
9,43
|
[100-110[
|
9
|
5,66
|
[110-120[
|
10
|
6,29
|
[120-130[
|
8
|
5,03
|
[130-140[
|
5
|
3,14
|
[140-150[
|
7
|
4,40
|
[150-160[
|
5
|
3,14
|
[160-170[
|
9
|
5,66
|
[170-180[
|
7
|
4,40
|
-59-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
[0-10[ [10-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ [60-70[ [70-80[
[80-90[ [90-100[
[100-110[
[110-120[
[120-130[
[130-140[
[140-150[
[150-160[
[160-170[
[170-180[
Classes
18
16
14
12
Fréquence
10
8
6
4
2
0
Figure 17 : Histogramme de fréquence des
plans de stratification
Figure 18 : Rosace de fréquence des plans de
stratification
-60-
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie
Les deux modes de représentation (Fig. 17 et 18)
montrent que les couches sont orientées préférentiellement
suivant la direction N°70E à N°80E mais les mêmes
figurent indiquent d'autres directions secondaires.
II.3. CONCLUSION PARTIELLE
Les études cartographiques et lithostratigraphiques
basées sur les descriptions des formations de surface ainsi que de
profondeur, montre que le secteur étudié est constitué de
formations géologiques suivantes :
- shales argileux
- shales dolomitiques - brèches férrugineuses -
brèches dolomitiques - brèches
hétérogènes
Ces formations appartiennent aux Groupes de Roan et de
Kundelungu.
Le Roan est représenté par de brèches
férrugineuses, de brèches dolomitiques et de brèches
hétérogènes d'effondrement résultant probablementde
la bréchification d'une mégabrèche de Sous Groupe de Mines
essentiellement composée de dolomie de Kambove (R.2.3) ou C.M.N
(Calcaires à minéraux noirs). (Malago, 2011)
Le Kundelungu comporte les shales argileux de couleur rouge
brunâtre et dolomitique de couleur grise à grise
verdâtre.
Les données de sondages indiquent la succession
anormale des formations ne respectant pas la stratigraphie régionale. Ce
constat est justifié par le contact shale dolomitique et la
brèche dolomitique ou l'alternance du shale argileux et la dolomie
siliceuse.
Les données structurales indiquent une direction
préférentielle de N70°E à N80°E et plusieurs
autres directions secondaires qui ne sont pas négligeables.
Ces réalités de terrain ne permettent pas de
nous présenter une succession normale des couches connaissant la
géologie régionale.
-61-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
CHAPiTRE III : PéTROGRAPHiE, MiNéRALOGiE
ET
MéTALLOGRAPHiE
III.0. INTRODUCTION
Ce chapitre sera consacré à la description
macroscopique ainsi que sur l'analyse microscopique d'une série
d'échantillons représentatifs de différents types
lithologiques.
Pour ce qui concerne l'étude macroscopique, l'accent
sera mis sur la couleur, la structure, l'état d'altération, les
principaux minéraux de la gangue et la minéralisation.
Sur le plan microscopique, l'intérêt sera
porté sur la texture, la nature et la détermination de la
proportion modale des principales phases minérales de la gangue.
Au total 25 lames ont été analysées.
III.1. DESCRIPTION PETROGRAPHIQUE SUR LES DIFFERENTES
FORMATIONS
III.1.1. SHALES DOLOMITIQUES (EC.12)
III.1.1.1. Description macroscopique
Roche de couleur grise claire et grise verdâtre allant
des colorations rougeâtres à certains endroits avec des teintes
noirâtres dans les parties oxydées (Fig. 19). Elle est finement
stratifiée et moyennement à très altérée par
endroits. De fois, la roche est recoupée transversalement par des
cassures remplies le plus souvent par le quartz de néoformation, la
calcite, la barytine, les oxydes de fer. La malachite est en
imprégnation ainsi que la pseudo-malachite et l'azurite.
EC.12
Figure 19 : Shale dolomitique
-62-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.1.1.2. Description microscopique
Lame mince EC.05 (Fig. 20) :
? Texture microgranulaire ;
? Phases minérales :
- Les minéraux phylliteux (50% du
volume total de la roche) ont un aspect lamellaire et enchevêtré.
Ils se polarisent en couleurs grises claires à grises sombres, parfois
au gris verdâtre qui signale la présence de la
chlorite. Certains minéraux sont orientés dans
une direction donnée et privilégiée. Ils forment des
mouchetures avec des carbonates qui forment la matrice de la roche ;
- Les carbonates (25 % du volume total de la
roche) forment la matrice de la roche et se retrouvent en moucheture dans la
roche et sont représentées par la dolomite et,
la calcite qui est reconnue par sa couleur rosâtre avec
des irisations moves à bleuâtres, elle remplit les fissures et
lorsque elle est éteinte, elle est brune, elle se présente en des
cristaux moyens. Ce minéral est peu représenté dans la
roche et montre le même clivage que celui de la dolomite ;
- Quartz (10 % du volume total de la roche) :
xenomorphe avec un relief faible reconnaissable par son extinction roulante
;
- Mica (3% du volume total de la roche)
représenté par la séricite. Il est reconnu par sa couleur
jaunâtre et son aspect aciculaire.
De ce qui précède, on peut en déduire qu'i
s'agit d'un shale dolomitique micacé.
Figure 20 : shale dolomitique (Lame SG05 vue en
LPNA et en LPA) avec un
grossissement X10
-63-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.1.2. SHALES ARGILEUX
III.1.2.1. Description macroscopique (Fig. 21)
C'est une roche argileuse de couleur rouge lilas à
rouge ou brune foncée ; à structure massive. Microfissurée
par endroits dans lesquels se sont cristallisés les oxydes noirs. La
roche est moyennement à fortement altérée.
Figure 21 : Shale argileux
III.1.2.2.Description microscopique
Lame mince EC. 08 (Fig. 22)
Structure microgranulaire
? Minéraux phylliteux (65 % du volume
total de la roche) : de couleur grise claire à grise
sombre, de formes aciculaires, orientés dans des directions
imprécises et non privilégiées, sans extinction, se
présentent en moucheture ;
? Quartz (20 % du volume total de la roche)
: en petits grains dans la plage qui s'éteint quand on
tourne la platine et aussi représenté par des particules fines,
largement fines qui viennent tapisser le fond de la plage.
-64-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
? Minéraux opaques (15 % du volume
total de la roche): visibles dans les deux modes d'observation probablement des
oxydes de fer. Une matrice argileuse très riche en fer de couleur
caractéristique brune à grise blanchâtre.
Figure 22 : Shale argileux (Lame SG08 vue en LPNA et en
LPA) avec un grossissement X10
III.1.3. BRECHE HETEROGENE (EC.18 et Fig. 23)
III.1.3.1. Description macroscopique
C'est une roche à gros galets de dolomies
stratifiées subarrondies de couleur grise sombre. De dolomie siliceuse
cellulaire à silice recristallisée, de dolomie argileuse
anguleuse ainsi que des calcaires rougeâtres. Tous ces galets se
retrouvent noyés dans une matrice mixte siliceuse à ferrugineuse.
On rencontre, comme minéralisations, la chalcosine et la malachite dans
la fine stratification.
-65-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
Figure 23 : Brèche
hétérogène à l'affleurement
II.1.3.2. Description microscopique a) Lame mince EC.
10 (Fig. 24)
Elle présente une texture granulaire avec pour
minéraux :
? Minéraux phylliteux (25 % du volume
de la roche) : de couleur grise claire à grise sombre, de formes
aciculaires, orientées dans toutes les directions, sans extinction,
se présentent en moucheture, ce minéral s'observe
dans les interstices minéraux ;
? Dolomite (25 % du volume de la roche) se
présente sous forme des fins cristaux disséminés dans la
roche, exceptionnellement, elle se voit en des fins et moyens cristaux de
couleur blanc-jaunâtre, avec un relief moyen et un clivage diffus
(masqué).
-66-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
? Quartz (4 % du volume) se présente
en grains disséminés dans la plage ; sa couleur très
claire, grise blanchâtre, xénomorphe, de faible relief,
d'extinction roulante ;
? Chlorite (1 %) se reconnait par sa couleur
verte à verte-clair quelque peu jaune verdâtre, de forme
aciculaire parfois lamellaire ; ils sont parfois en inclusion dans le
carbonate. Ce minéral représente environ 1% de la proportion.
Figure 24 : Brèche
hétérogène (Lame polie EC.10 vue en LPNA) avec un
grossissement
X10.
-67-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.1.4. Brèche dolomitique
III.1.4.1. Description macroscopique (EC 02)
Roche de couleur grise-brunâtre, grise blanchâtre
à brune rouge ou rouge de rouille massive, moyennement
altérée à fortement altérée,
présentant des cavités dues à la dissolution des galets
carbonatés (Fig. 25). Les galets sont constitués des dolomies
siliceuses et des cristaux de quartz noyés dans une matrice
dolomitico-ferrugineuse.
Figure 25 : Brèche
dolomitique
II.1.4.2. Description microscopique
Lame mince EC. 02 (Fig. 26) :
Texture : granulaire et la taille est
hétéro-granulaire par fois jointives voir liés par un
ciment micritique.
? Quartz (40 % du volume de la roche) : de
coloration grise claire à blanche, à relief faible avec des
cristaux hétérométriques, les grains sont arrondis
à subarrondis, parfois jointifs et parfois liés à un
ciment, il montre un polie net, visible dans des cristaux de taille moyenne
;
-68-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
? Des carbonates (10% de la roche) :
représentées par la Dolomite, de couleur
blanchâtre à gris-brun clair à sombre, ce minéral
présente une extinction très faible qui tend au gris sombre, de
relief moyen et apparait en de plage de taille moyenne. Les cristaux sont
jointifs à non jointifs et de forme xénomorphe à
automorphe.
? Minéraux opaques (10% de la roche) :
minéral de forme indéfinie, de couleur noire, il se trouve en
inclusion dans les minéraux argileux.
Le ciment restant argileux qui relie les grains de quartz, la
structure est grenue, la taille de grains est
hétérométrique, ces derniers sont parfois jointifs et
parfois liés par le ciment, les grains sont arrondis à
subarrondis. La roche est un shale argileux
L'association minéral est donné par :
Quartz, Dolomite et Minéraux
opaques.
Figure 26 : Dolomie (Lame polie EC.02 vue en LPNA)
avec un grossissement X10.
-69-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.1.5. BRECHE FERRUGINEUSE
III.1.5.1. Description macroscopique (EC.14)
Roche massive de couleur brune rougeâtre à sombre
avec de granulométrie centimétrique. Les galets composés
de dolomies, de quartz et des oxydes de fer dans un ciment ferrugineux.
Comme minéralisation, la malachite et des oxydes noirs
se présentent surtout en remplissage des fissures (Fig. 27).
Figure 27 : Brèche
ferrugineuse
III.1.5.2. Description microscopique
Lame mince EC. 14 (Fig. 28) : Texture
granulaire
? Dolomite (10% de la plage) :
De couleur blanchâtre à gris-brun clair à sombre,
ce minéral présente une extinction très faible qui tend au
gris sombre, son relief est assez fort et apparait en de plage de taille
moyenne. Les cristaux sont jointifs à non jointifs et de forme
xénomorphe à automorphe ;
? Minéraux opaques (5 % du volume de
roche) ;
? Carbonates (5% du volume de la roche) : Ils
sont représentés par la calcite, de couleur blanche et la
dolomite en grains jointifs ;
? Quartz (moins de 5% du volume de la roche)
: en grain occupant une bonne proportion de la plage et ce minéral est
reconnaissable par sa coloration blanche à
-70-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
gris clair, à relief faible avec des cristaux
hétérométriques, il s'éteint plus au moins
complètement en tournant la platine et passe au noir voir gris
très sombre.
? Malachite dans des joints remarquablement
verte dans les deux modes d'observation ; enfin des taches brunes sont des
oxydes de fer éventuellement la goethite.
Figure 28 : Brèche ferrugineuse en
brèche (Lame EC.14 vue en LPNA et en LPA) avec un
grossissement
X10
-71-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.2. ETUDE METALLOGRAPHIQUE
III.2.1. LES SHALES DOLOMITIQUES
Cette roche montre l'association minérale suivante (Fig.
29) :
? La goethite (10 % de la
roche) en couleur brunâtre, jaunâtre, rougeâtre à brun
noir et accompagné des autres oxydes de fer ;
? L'hématite (30
à 35% du volume de la roche) en gris blanc, elle est noire à
gris acier ;
? La malachite (9 à
10 %) de couleur vert-claire, ayant un poli moyen, un relief moyen, le
minéral se présente en petites plages amorphes ;
? La pyrite (5 % dans le
volume de la roche) : visible sur la plage de l'échantillon EC.18 en
jaune vif, d'un éclat métallique. Elle est incluse dans la
chalcopyrite et elle s'altère pour donner la goethite ;
? La chalcopyrite (30 % de
la roche) : de couleur jaune de laiton à jaune d'or à
éclat métallique, elle est striée, avec la cassure
conchoïdale. La chalcopyrite en jaune pâle à
côté de la pyrite en jaune vive.
Figure 29 : De gauche à droite lame EC.05 et lame
EC.18 en LR avec un grossissement X10
-72-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.2.2. LES SHALES ARGILEUX
La paragenèse minérale est la suivante (Fig.
30):
? Hématite (15 % de la roche) : de couleur grise
blanchâtre, disséminée dans la roche ;
? Goethite (35 % du volume) : de couleur brune à brune
jaunâtre.
La présence de l'hématite et la goethite en
dissémination dans la roche indiquent que ces deux
éléments sont contemporains à la sédimentation.
Figure 30 : Lame EC.08 en LR avec un grossissement
X10
III.2.3. LA BRECHE HETEROGENE
Les minéraux métallifères sont les suivants
(Fig. 31 et 32) :
? Hématite (30 à 35% du volume
de la roche) : s'individualisent dans des nombreuses concertions et se montrent
par leur couleur caractéristique de gris blanc ou elle est noire
à gris
acier. et en masses. Alors que la
goethite brune à rouge sur la plage (Fig. 57 : EC.24) y
est en complicité pour donner une zonation remarquable, ces
éléments proviennent surement de l'oxydation de la pyrite ;
? Chalcopyrite (1% dans la roche) :
jaune laiton à jaune d'or, vue par quelques grains
parsemés dans la plage ;
-73-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
? La malachite (10%de proportion) : parfois
dans les fissures parfois au coeur même de la zonation ou même
disséminée et signe sa présence par sa couleur verte ;
Figure 31 : De gauche à droite : Lame EC.09,
EC.07 en LR avec un grossissement X10.
Figure 32 : De gauche à droite ; Lame, EC.23
et EC.24 en LR avec un grossissement X10
La paragenèse est marquée par :
malachite-hématite-goethite-chalcopyrite.
-74-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.2.4. BRECHE DOLOMITIQUE
Les minéraux métallifères sont
représentés par l'hématite, goethite et malachite (Fig.
33):
? La goethite (25 % du
volume) se présente par la couleur rouge rouille et de formes
indéfinies, des concrétions et de fois en dissémination
dans la gangue carbonatée ;
? L'hématite (30 % du volume dans la
roche) : la couleur noire à gris acier, un Oxyde
Fe2O3, du système rhomboédrique
;
? La malachite (1 % dans la roche) : elle est
reconnaissable par ses réflexions internes verdâtres,
disséminée dans la roche.
La paragenèse est déterminée par :
Hématite-goethite-malachite.
Figure 33 : Lame EC.01 et lame EC.01 en LR avec un
grossissement X10
III.2.5. LA BRECHE FERRUGINEUSE
Les principaux minéraux rencontrés sont (Fig. 34):
l'hématite, la goethite et la
malachite.
? L'hématite (10 % du volume de la
roche) : il est gris blanc, xenomorphe. Il est en
dissémination dans la gangue mais aussi dans des fissures ;
? La goethite (30 % du
volume de la roche) en masses concrétionnées ; elle est
jaunâtre, rougeâtre, brun noir, rouge rouille et accompagne le
premier oxydes de fer ;
-75-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
? La malachite (environ 10% de la
roche): de couleur verdâtre et amorphe, avec son
éclat adamantin, ce minéral est en remplissage dans les cassures,
en forme d'une auréole autour des oxydes de fer ou
disséminé dans la roche.
La paragenèse est marquée :
Hématite-goethite-malachite.
Figure 34 : Lame EC.14 et Lame EC.14 en LR avec un
grossissement X10
-76-
Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et
métallographie
III.3. CONCLUSION PARTIELLE
Les analyses pétrographique et minéralogique de
différents types lithologiques montrent qu'on a un ensemble des roches
sédimentaires détritiques et chimiques constituées des
shales argileux micacé, des shales argileux, des shales dolomitiques,
des brèches dolomitiques, des brèches ferrugineuses ainsi que des
brèches hétérogènes.
Les minéraux de la gangue sont principalement
représentés par la dolomite, la calcite, le quartz, les
minéraux phylliteux et les minéraux opaques.
L'étude métallographique montre une association
minéralogique constituée des oxydes de fer essentiellement la
goethite et l'hématite en quantité importante ; des carbonates de
cuivre (malachite) et des sulfures de cuivre et de fer (chalcopyrite et
pyrite).
Cette minéralisation se présente soit en
dissémination ou soit dans les zones de discontinuité.
Les relations entre ces différents minéraux
métallifères suggèrent la chronologie suivante :
Pyrite Hématite Goethite
Chalcopyrite Malachite Azurite Pseudo-malachite
-77-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
CHAPitRE IV : GéocHiMiE Et
MétALLoGéNiE
IV.1. INTRODUCTION
L'étude géochimique a porté sur 5
échantillons représentatifs des différents types
lithologiques de Shangulowe nord. Ils sont répartis de la manière
suivante : Un pour la brèche dolomitique (EC.03), un pour le shale
argileux (EC.08) ; un pour le shale dolomitique (EC.12) ; un pour la
brèche ferrugineuse (EC.14) ; un pour la brèche
hétérogène (EC.23).
Ces échantillons ont été soumis à
l'analyse par spectrophotométrie atomique au Laboratoire d'Analyse
Chimique et Minérale de la GCM, pour la détermination des
éléments suivants :
? Éléments majeurs: SiO2, Al2O3, Fe2O3, MnO, MgO,
CaO, Na2O, K2O et TiO2 ? Éléments métalliques: Cu, Co, Ni,
Pb, Zn et As ;
L'objectif poursuivi dans ce chapitre est de :
? Caractériser les différents types
lithologiques décrits dans le chapitre précédent sur la
base de la distribution de quelques éléments majeurs et en traces
;
? Établir la relation entre la minéralogie et la
géochimie;
? Donner des indications sur le milieu de formation de ces
roches.
IV.2. ETUDE GEOCHIMIQUE
IV.2.1. PRESENTATION DES RESULTATS Tableau 16 : Teneur des
éléments majeurs (en %)
Echantillons
Eléments
|
Brèche dolomitique (EC.03)
|
Shale argileux (EC.08)
|
Shale dolomitique (EC.12)
|
Brèche ferrugineuse (EC.14)
|
Brèche hétérogène (EC.23)
|
SiO2
|
45,4
|
40,4
|
39,3
|
42,9
|
43,3
|
TiO2
|
0,01
|
-
|
-
|
0,02
|
-
|
AlO3
|
8,3
|
9,7
|
4,2
|
5,4
|
8,3
|
Fe2O3
|
25,4
|
20,8
|
24,4
|
20,1
|
19,4
|
MgO
|
4,2
|
14,4
|
15,8
|
15,2
|
20,4
|
MnO
|
0,01
|
-
|
0,01
|
0,02
|
0,01
|
CaO
|
1,3
|
3,4
|
2,2
|
1,9
|
1,7
|
K2O
|
0,9
|
0,2
|
0,4
|
0,6
|
0,5
|
Na2O
|
0,01
|
-
|
0,01
|
-
|
-
|
-78-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Tableau 17 : Teneurs des éléments
métalliques (en ppm)
Formations Eléments
|
Brèche dolomitique (EC.03)
|
Shale argileux (EC.08)
|
Shale dolomitique (EC.12)
|
Brèche ferrugineuse (EC.14)
|
Brèche hétérogène (EC.23)
|
Co
|
753.6
|
332.9
|
549.7
|
954.1
|
-
|
Cu
|
19100.0
|
2975.0
|
40600.0
|
56100.0
|
87100.0
|
Fe
|
19700.0
|
60575.0
|
45500.0
|
80600.0
|
96500.0
|
Ni
|
-
|
-
|
198.1
|
-
|
-
|
Zn
|
266.4
|
130.5
|
241.1
|
542.8
|
-
|
Pb
|
21.1
|
-
|
-
|
83.8
|
-
|
Mn
|
7421.0
|
410.1
|
1484.0
|
719.8
|
905.4
|
As
|
50.8
|
-
|
-
|
46.2
|
34.8
|
Tableau 18 : Paramètres statistiques de base des
éléments métalliques
Elément
|
Somme
|
Moyenne
|
Maximum
|
Minimum
|
Ecart-type
|
Médiane
|
Co
|
2590.3
|
647.6
|
954.1
|
0.0
|
206.3
|
651.7
|
Cu
|
205875.0
|
41175.0
|
87100.0
|
2975.0
|
24340.0
|
40600.0
|
Fe
|
302875.0
|
60575.0
|
96500.0
|
19700.0
|
22380.0
|
60575.0
|
Ni
|
198.1
|
198.1
|
198.1
|
0.0
|
0.0
|
198.1
|
Zn
|
1180.8
|
295.2
|
542.8
|
0.0
|
123.8
|
253.8
|
Pb
|
104.9
|
52.5
|
83.8
|
0.0
|
31.4
|
52.5
|
Mn
|
10940.3
|
2188.1
|
7421.0
|
0.0
|
2093.2
|
905.4
|
As
|
131.8
|
43.9
|
50.8
|
0.0
|
6.1
|
46.2
|
-79-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
Teneur en pourcentage
SiO2 TiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO MnO CaO K2O Na2O
0
Shale argileux Shale Brèche
dolomitique dolomitique
Brèche
hétérogène
Brèche
ferrugineuse
Lithologie
Figure 35: La distribution des éléments
majeurs suivant la lithologie
Teneur en pourcentage
|
50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0
|
|
Shale argileux Brèche dolomitique Brèche
hétérogène Brèche ferrugineuse Shale dolomitique
|
|
SiO2 TiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO MnO CaO K2O Na2O
Lithologie
|
|
Figure 36 : Répartition des éléments
majeurs (en %) dans les différents types
lithologiques
-80-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Les tableaux précédents ainsi que les diagrammes
illustrant la distribution des éléments majeurs dans
différentes lithologies (Fig. 35 et 36) mettent en évidence ces
différentes remarques :
1. Pour les éléments majeurs :
> Le SiO2 montre des teneurs avec des légères
variations selon les types de formations rencontrées allant de 45,4%
dans les Brèches dolomitiques à 39,3% dans les shales
dolomitiques ;
> Le TiO2 présente des concentrations très
faibles à terme de 0,02% et 0,01% respectivement dans la brèche
ferrugineuse et la brèche dolomitique ;
> L'Al2O3 , de son coté, présente des
légères variations dans les différentes formations sauf
une faible diminution dans les shales argileux (4,2%) et la valeur maximale de
9,7% dans les shales dolomitiques ;
> Le Fe2O3 est presque dans toutes les formations à
des teneurs considérables allant de 25,4% dans la brèche
dolomitique à 19,4% dans la brèche ferrugineuse ;
> MgO montre des concentrations significatives allant de
4,2% dans la brèche dolomitique à 20,4% dans la brèche
hétérogène ;
> MnO est moins représenté dans ces roches et
présente des concentrations allant 0% dans le shale argileux à
0,02% dans la brèche ferrugineuse;
> Na2O montre des concentrations très faibles et
présent uniquement dans les shales dolomitique et argileux à de
teneur de 0,01% mais absent dans d'autres formations. Le Na2O ne peut
être logé que dans les particules feldspathiques
détritiques ;
> K2O présente des concentrations allant de 0,2%
dans le shale argileux à 0,9% dans la brèche dolomitique ;
> CaO montre concentrations comprises entre 1,3% dans les
dolomies et 3,4% dans les shales argileux ;
> TiO2 est moins représenté dans ces roches
et montre des concentrations allant de 0% les shales argileux et dolomitiques
mais aussi dans la brèche hétérogène à 0,02%
dans la brèche ferrugineuse.
-81-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
2. Pour les éléments métalliques (Tableaux
17 et 18):
> Cu présente une concentration minimale de 2975 ppm
dans le Shale argileux et une concentration maximale de 87100 ppm dans la
brèche hétérogène avec une moyenne de 41175 ppm
;
> Co présente de faibles concentrations allant de 0
ppm dans le microgrès dolomitique à 954,1 ppm dans la
brèche ferrugineuse. La moyenne est de 647,6 ppm ;
> Fe montre de teneurs considérables allant de 19700
ppm dans la brèche
dolomitique à 96500 dans la brèche
hétérogène avec une moyenne de 60575 ppm ; > Mn
présente des teneurs allant de 7421 dans la brèche dolomitique
à 410,1 ppm
dans le shale argileux ;
> Ni présente une concentration très faible
par rapport à d'autres élément en trace, sa concentration
minimale est de 0 ppm dans toutes les formations hormis le shale dolomitique
où il se concentre jusqu'à 198,1 ppm ;
> Pb présente une concentration allant de 0 ppm dans
le shale argileux, shale dolomitique et brèche
hétérogène à 83,8 ppm dans la brèche ;
> Zn présente de très faibles concentrations
allant de 0 ppm dans la brèche hétérogène à
542,8 ppm dans la brèche ferrugineuse ;
> As présente également de très
faibles concentrations allant de 0 ppm dans les différents shales
à 50,8 ppm dans la brèche dolomitique.
-82-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
IV.2.2. VARIATIONS DES ELEMENTS METALLIQUES
Brèche
dolomitique
Shale argileux Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Teneur en ppm
100000
40000
90000
80000
70000
60000
50000
30000
20000
10000
0
Figure 37: Variation de teneurs de Cu dans les
différentes lithologies
Teneur en ppm
|
1200 1000 800 600 400 200
0
|
|
|
|
|
Brèche
dolomitique
Shale argileux Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Figure 38 : Variation de teneurs en Co en fonction de la
lithologie
-83-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Les figures ci-dessus révèlent la variation du
Cu et du Co dans les différents types lithologiques.
Le Cu tout comme le Co montre une évolution en dent de
scie. Les teneurs en Cu sont largement supérieures à celles en
Co. Le Cu présente des concentrations importantes dans la brèche
hétérogène (87100 ppm), dans la brèche ferrugineuse
(56100 ppm), dans le shale dolomitique (40600 ppm) et dans la brèche
dolomitique (19100 ppm) tandis que le Co se concentre dans la brèche
ferrugineuse et dans la brèche dolomitique respectivement à des
teneurs de 954 ppm et 753,6 ppm.
Teneur en ppm
|
600 500 400 300 200 100
0
|
|
Zn
|
Brèche
dolomitique
Shale
argileux
Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Figure 39 : Variation de
teneurs en Zn en fonction de la lithologie
Cette figure traduit la variation de la concentration de zinc
dans les différentes lithologies. Le zinc montre une évolution
similaire à celle de cobalt (Fig. 38). Il se concentre dans la
brèche ferrugineuse (542,8 ppm) et dans la brèche dolomitique
(266,4 ppm).
-84-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
90
80
70
Teneur en ppm
60
50
40
30
20
10
0
Brèche
dolomitique
Shale
argileux
Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Pb
Figure 40: Variation des teneurs en Pb en fonction de
la lithologie
Le diagramme ci-dessus illustre la distribution du Pb dans les
différentes
lithologies.
La courbe indique un comportement diffèrent avec une
évolution en dent de scie. Le plomb présente des concentrations
faibles sauf dans la brèche ferrugineuse (83,8 ppm).
-85-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
90000
80000
70000
Teneur en ppm
60000
50000
40000
30000
20000
Brèche
Shale argileux Shale
100000
Fe
10000
0
Lithologie
Brèche
dolomitique
Brèche
dolomitique ferrugineuse hétérogène
Figure 41 : Variation des
teneurs en Fe dans les différentes lithologies
La figure ci-dessus illustre l'évolution en dent de
scie du Fe dans les différentes lithologies. Le fer présente des
teneurs importantes dans tous les types lithologiques avec un pic dans la
brèche hétérogène (96500 ppm).
-86-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Lithologie
Shale
argileux
Brèche
hétérogène
Brèche
dolomitique
Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
8000
7000
6000
5000
Teneur en ppm
4000
Mn
3000
2000
1000
0
Figure 42: Variation des
teneurs en Mn dans différentes lithologies
Le diagramme ci-dessus montre l'évolution en dent de
scie du Mn dans les différentes roches. Les concentrations sont
importantes en valeur de 7421 ppm dans la brèche dolomitique et de 1484
ppm dans le shale dolomitique.
-87-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Teneur en ppm
|
60 50 40 30 20 10 0
|
|
As
|
Brèche
dolomitique
Shale
argileux
Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Figure 43 : Variation des teneurs en As dans
différentes lithologies
L'arsenic, tel que l'illustre le diagramme ci-dessus, montre une
évolution en dent de scie avec de teneurs faibles dans toutes les
différentes lithologies.
-88-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
250
200
Teneur en ppm
150
100
50
0
Brèche
dolomitique
Shale
argileux
Shale
dolomitique
Brèche
ferrugineuse
Brèche
hétérogène
Lithologie
Figure 44: Variation des
teneurs en Ni dans différentes lithologies
Ce diagramme traduit la variation des teneurs en Ni. La courbe
montre une évolution en dent de scie. Notons que les teneurs en nickel
sont faibles.
IV.2.3. CORRÉLATIONS INTERÉLÉMENTS
Cette étude permettra de définir les
affinités géochimiques entre différents
éléments. Le but poursuivi est de détecter les substrats
supports ou les phases supports de différents éléments
majeurs et en traces analysés.
Les différentes corrélations inter
éléments sont présentées sous forme de la matrice
(Fig. 45). Le nombre d'échantillons qui ont été soumis aux
analyses chimiques étant de n=5, le degré de liberté est
de n-2=3. Le coefficient de corrélation correspondant à ce
degré de liberté est de 0,870 pour un seuil de probabilité
de 5%. Les coefficients en gras sont ceux qui sont significatifs au seuil de
probabilité de 5% (soit supérieurs à 0,870, soit
inférieurs à -0,870).
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
|
|
|
|
SiO2
|
1
|
TiO2
|
0.509
|
1
|
|
|
AlO3
|
0.346
|
-0.298
|
1
|
|
|
Fe2O3
|
0.072
|
-0.048
|
-0.239
|
1
|
|
|
MgO
|
-0.509
|
-0.347
|
-0.189
|
-0.753
|
1
|
|
|
MnO
|
0.364
|
0.791
|
-0.665
|
-0.092
|
0.047
|
1
|
|
|
CaO
|
-0.746
|
-0.421
|
0.273
|
-0.305
|
0.302
|
-0.666
|
1
|
|
|
K2O
|
0.865
|
0.583
|
-0.079
|
0.461
|
-0.665
|
0.546
|
-0.897
|
1
|
|
|
Na2O
|
0.034
|
-0.102
|
-0.371
|
0.974
|
-0.613
|
0.000
|
-0.401
|
0.458
|
1
|
|
|
Co
|
0.644
|
0.938
|
-0.371
|
-0.038
|
-0.221
|
0.950
|
-0.799
|
0.741
|
0.018
|
1
|
|
|
Cu
|
0.191
|
0.066
|
-0.316
|
-0.505
|
0.657
|
0.574
|
-0.512
|
0.123
|
-0.316
|
0.764
|
1
|
|
|
Fe
|
-0.115
|
-0.008
|
0.014
|
-0.948
|
0.879
|
0.236
|
0.134
|
-0.414
|
-0.852
|
0.160
|
0.730
|
1
|
|
|
Ni
|
-0.682
|
-0.375
|
-0.729
|
0.493
|
0.169
|
0.000
|
0.070
|
-0.259
|
0.612
|
-0.244
|
-0.010
|
-0.281
|
1
|
|
|
Zn
|
0.116
|
0.894
|
-0.575
|
0.126
|
-0.307
|
0.725
|
-0.199
|
0.355
|
0.080
|
0.926
|
-0.110
|
-0.152
|
0.014
|
1
|
|
|
Pb
|
0.340
|
0.969
|
-0.378
|
-0.229
|
-0.123
|
0.816
|
-0.291
|
0.392
|
-0.262
|
0.879
|
0.165
|
0.188
|
-0.323
|
0.902
|
1
|
|
As
|
0.937
|
0.724
|
0.060
|
-0.031
|
-0.373
|
0.660
|
-0.808
|
0.870
|
-0.035
|
0.870
|
0.360
|
0.033
|
-0.595
|
0.376
|
0.606
|
1
|
|
SiO2
|
TiO2
|
AlO3
|
Fe2O3
|
MgO
|
MnO
|
CaO
|
K2O
|
Na2O
|
Co
|
Cu
|
Fe
|
Ni
|
Zn
|
Pb
|
As
|
-89-
Figure 45 : Matrice de corrélation (n=5)
-90-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
1,0
y = 0,0922x - 3,3776 R2 = 0,7481
Teneur en K2O ( en %)
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
38 39 40 41 42 43 44 45 46
Teneur en SiO2 ( en %)
Figure 46 : Corrélation entre K2O et
SiO2
Ces deux éléments présentent une
corrélation positive marquée par un coefficient de
corrélation R=0,865 (Fig. 46). Il est possible que ces deux
éléments se trouvent dans une même phase minérale
à l'occurrence dans les phyllosilicates (les phyllites).
1,00
0,90
Teneur en K2O(en %)
0,80
0,70
0,60
0,50
0,40
0,30
0,20
0,10
0,00
0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 Teneur en
CaO ( en %)
y = -0,2913x + 1,1318 R2 = 0,8044
Figure 47 : Corrélation
entre CaO (%) et K2O (%)
Le CaO et le K2O (Fig. 47) présentent une
corrélation négative avec un coefficient de corrélation de
R= -0,897. Ceci indique un comportement différent de ces deux
éléments dans le contexte sédimentaire.
-91-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
19,00 21,00 23,00 25,00 27,00
Teneur en Fe2O3 (en %)
)
0,01
0,00
Teneur en Na2O (en %)
y = 0,002x - 0,0395 R2 = 0,9492
Figure 48 : Corrélation entre Na2O (%) et Fe2O3
(%)
Le Na2O et le Fe2O3 présentent une corrélation
positive avec un coefficient de corrélation significatif de R=0,974
(Fig. 48). Ce qui traduit le comportement identique de ces deux dans le
contexte sédimentaire. Les deux éléments se trouvent
probablement associés sous forme d'une même phase minérale
notamment dans les phyllites.
120000
100000
80000
60000
40000
20000
0
19 20 21 22 23 24 25 26
Teneur en Fe2O3 (en %)
Teneur en Fe (en ppm)
y = -10526x + 292362 R2 = 0,8991
Figure 49 : Corrélation entre Fe (ppm) et Fe2O3
(%)
-92-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Le Fe et le Fe2O3 présentent une corrélation
négative avec un coefficient de corrélation de R= -0,948 (Fig.
49). Ce qui indique que le Fe ne forme pas une même phase minérale
avec le Fe2O3.
120000
y = 4423,2x - 1350,1 R2 = 0,7731
100000
Teneur en Fe (en %)
80000
60000
40000
20000
0
0 5 10 15 20 25
Teneur en MgO (en %)
Figure 50 : Corrélation du Fe (ppm) et MgO
(%)
Ces deux éléments présentent une
corrélation positive sanctionnée par un coefficient de
corrélation de R=0,879 (Fig. 50). Ce qui pourrait indiquer la
coexistence du fer avec le MgO dans différentes phases minérales
soit dans la dolomite.
1200
y = 31060x + 207,46 R2 = 0,3513
1000
Teneur en Co (en ppm)
800
600
400
200
0
0,00 0,01 0,02 0,03
Teneur en MnO (en %)
Figure 51 : Corrélation entre Co (ppm) et
MnO (%)
-93-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Ces deux éléments présentent une
corrélation positive avec un coefficient de corrélation de
R=0,593 (Fig. 51) qui indique un comportement identique dans le contexte
sédimentaire.
600
0 200 400 600 800 1000 1200
Teneur en Co (en ppm)
Teneur en Zn (en ppm)
400
500
300
200
100
0
y = 0,515x - 30,655 R2 = 0,8999
Figure 52 : Corrélation
entre Co (ppm) et Zn (ppm)
Le Co et le Zn présentent une forte corrélation
positive sanctionnée évidemment par un coefficient de
corrélation de R=0,949 (Fig. 52) indiquant que ces deux
éléments adoptent un comportement identique dans le contexte
sédimentaire des formations étudiées.
250
Teneur en Pb (en ppm)
200
150
100
50
0
y = 0,157x - 22,377 R2 = 0,3963
0 200 400 600 800 1000 1200
Teneur en Co (en ppm)
Figure 53 : Corrélation entre Pb (en ppm) et
Co (en ppm)
-94-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Le Pb et le Co présentent une corrélation
positive avec un coefficient de corrélation R=0,629 (Fig. 53) indiquant
le comportement identique dans le contexte sédimentaire.
250
y = 0,1981x + 12,171 R2 = 0,186
Teneur en Pb (en ppm)
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500 600
Teneur en Zn (en ppm)
Figure 54 : Corrélation
entre Pb (ppm) en Zn (ppm)
La figure ci-dessus illustre la corrélation positive
avec un coefficient de corrélation faible R=0,431 du Pb et du Zn. Ces
deux éléments adoptent un comportement légèrement
identique dans le contexte de sédimentation.
250
y = 6303,8x + 21,138 R2 = 0,3722
Teneur en Pb (en ppm)
200
150
100
50
0
0,00 0,01 0,02 0,03
Teneur en TiO2 (en %)
Figure 55 :
Corrélation entre Pb (ppm) et TiO2 (%)
La corrélation entre les deux éléments
est positive avec un coefficient de corrélation R=0,610 (Fig. 55). Le
comportement de ces deux éléments est identique dans les roches
étudiées.
-95-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
1200
y = 34613x + 310,38 R2 = 0,698
1000
Teneur en Co (en ppm)
800
600
400
200
0
0,00 0,01 0,02
Teneur en TiO2 (en %)
Figure 56 : Corrélation entre Co (ppm) et
TiO2 (%)
Ces deux éléments présentent une
corrélation positive sanctionnée par un coefficient de
corrélation de R=0,835 indiquant un comportement identique dans le
contexte sédimentaire (Fig. 56).
600
Teneur en Zn (en ppm)
400
500
300
200
100
0
y = 20110x + 115,5 R2 = 0,7993
0,00 0,01 0,02 0,03
Teneur en TiO2 (en %)
Figure 57 :
Corrélation entre Zn (ppm) et TiO2
(%)
Le Zn et le TiO2 présentent une corrélation
positive avec un coefficient de corrélation R=0,894 (Fig. 57) indiquant
un comportement identique de ces deux formations dans le contexte de
sédimentation.
-96-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
38 39 40 41 42 43 44 45 46
Teneur en SiO2 (en %)
60
50
Teneur en As (en ppm)
40
30
20
10
0
y = 9,5568x - 377,51 R2 = 0,8781
Figure 58 : Corrélation entre
As (ppm) et SiO2(%)
L'As et le SiO2 présentent une corrélation
positive sanctionnée par un coefficient de corrélation de R=0,937
(Fig. 58). L'As se trouve dans une phase minérale avec le SiO2 dans les
silicates.
70
y = 83,224x - 16,916 R2 = 0,7571
60
Teneur en As (en ppm)
50
40
30
20
10
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
Teneur en K2O (en %)
Figure 59 : Corrélation entre
As et K2O
L'As et le K2O (Fig. 59) présentent une
corrélation positive avec un coefficient de corrélation de R=0,87
indiquant un comportement identique de ces deux éléments dans le
contexte sédimentaire. Ces deux éléments se trouvent dans
les phases argileuses (les phyllites).
-97-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
IV.3. INTERPRETIONS ET MODELE DE MISE EN PLACE DE
LA
MINERALISATION
Cette étude nous a permis d'identifier les
différents minéraux métallifères, la nature de la
roche porteuse de la dite minéralisation et de préciser les
relations texturales entre les minéraux métallifères et
ceux de l'encaissant.
La répartition de la minéralisation dans nos
sondages se présente de la manière suivante :
Tableau 19 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 05
SGS 05
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de minéralisation
|
Style de minéralisation
|
Formation
|
2,5
|
11,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
11,5
|
53,7
|
Oxyde
|
Joint
|
55
|
56,7
|
Oxyde
|
Joint
|
Tableau 20 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 11
SGS 11
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de minéralisation
|
Style de minéralisation
|
Formation
|
0
|
4
|
Oxyde
|
Dissemination et joint
|
Shale dolomitique
|
5,5
|
42
|
Oxyde
|
Dissemination et joint
|
Tableau 21 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 19
SGS 19
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de minéralisation
|
Style de mineralisation
|
Formation
|
9,1
|
11,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale argileux
|
11,5
|
23,4
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
23,4
|
24,9
|
Sulfure et oxyde
|
dissemination et joint
|
Shale dolomitique
|
24,9
|
27,2
|
Oxyde
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
35,5
|
46,8
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
46,8
|
51,5
|
Sulfure et oxyde
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
62,5
|
90
|
Sulfure et oxyde
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
-98-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Tableau 22 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 27
SGS 27
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de mineralization
|
Style de minéralisation
|
Formation
|
4
|
30,1
|
Oxyde
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
31
|
55,5
|
Oxyde
|
Dissemination et joint
|
Shale dolomitique
|
55,5
|
60
|
Sulfure et oxide
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
Tableau 23 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 34
SGS 34
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de mineralization
|
Style de mineralization
|
Formation
|
0
|
3,7
|
Oxyde
|
Dissemination et joint
|
Brèche dolomitique
|
3,7
|
5,5
|
Oxyde
|
Dissemination
|
Dolomie silicifiée
|
8,5
|
22
|
Oxyde
|
Dissemination
|
Dolomie silicifiée
|
27
|
30,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale argileux
|
30,5
|
46
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
49
|
69,4
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
69,4
|
80
|
Sulfure et oxide
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
Tableau 24 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 39
SGS 39
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de minéralisation
|
Style de mineralisation
|
Formation
|
0
|
1,8
|
Oxyde
|
dissemination et joint
|
Brèche dolomitique
|
1,8
|
14,1
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
21,3
|
23,3
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
25,2
|
26,4
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
32,5
|
35,1
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
36,6
|
37,7
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
39,7
|
47,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
49,5
|
66
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
67
|
68,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
68,5
|
69,9
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
71,3
|
75
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
-99-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
Tableau 25 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 28
SGS 28
|
Profondeur
|
Descriptions générales
|
De
|
À
|
Type de minéralisation
|
Style de mineralization
|
Formation
|
4,9
|
17,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
20,5
|
26,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
26,5
|
32,5
|
Sulfure et oxide
|
Dissemination
|
Shale dolomitique
|
32,5
|
35,5
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
36,3
|
50
|
Oxyde
|
Joint
|
Shale dolomitique
|
La compilation des observations macroscopiques, microscopiques
et l'analyse de données de sondages ci-haut (tableaux 19 à 25),
montrent que la minéralisation est soit disséminée dans la
roche encaissante, soit liée aux accidents tectoniques
c'est-à-dire localisée dans les zones de discontinuités
représentées par les joints, les cassures et les failles.
Les constatations ci-dessus suggèrent, sur le plan
métallogénique, les interprétations et les
réflexions suivantes :
? La mise en place de la minéralisation à
Shangulowe nord a été controlée par la lithologie dans un
premier temps. Cette hypothèse est appuyée par la présence
des sulfures primaires (chalcopyrite, pyrite) en dissémination dans les
différentes brèches et même dans les shales dolomitiques,
ce qui prouve qu'une partie de la minéralisation est
syngénétique.
? Ce gisement est structuralement situé le long d'une
grande faille extrusive de M'sesa. C'est à travers cette faille et les
cassures conjuguées que les solutions minéralisantes ont
percolé les formations contenant la minéralisation primaire.
Cette percolation a conduit à une remise en mouvement de la
minéralisation primaire et à une altération
supergène de la minéralisation et de solutions ;
phénomènes qui profitent alors de la perméabilité
en grand de roches pour déposer des concentrations secondaires
(malachite, pseudo-malachite, chalcosine) dans les accidents tectoniques.
-100-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
IV.4. CONCLUSION PARTIELLE
L'étude géochimique de différentes roches
du gisement de Shangulowe nord a permis de mettre en évidence l'allure
de la répartition des éléments majeurs et en traces
métalliques dans différentes unités lithologiques.
Cette étude a également permis de définir
les affinités géochimiques entre différents
éléments afin de détecter les substrats supports ou les
phases supports de différents éléments majeurs et en
traces analysés.
A la lumière de résultats obtenus, nous avons
noté ce qui suit :
1) Eléments majeurs :
- Le SiO2 est l'élément
prépondérant dans les roches étudiées où le
pic est observé dans la brèche dolomitique (45,4 %) ;
- Le Fe2O3 vient en seconde position avec les teneurs
élevées dans toutes les formations ;
- Le MgO suit avec des teneurs fortes dans la brèche
(20,4 %), dans le shale dolomitique (15,8 %), dans la brèche
hétérogène (15,2 %), dans le shale argileux (14,4 %) ;
- L'Al2O3 est à la quatrième position avec des
teneurs considérables dans le shale argileux (9,7 %), dans la
brèche dolomitique et dans la brèche ferrugineuse avec une teneur
de 8,3 % ;
- Le CaO est pratiquement le cinquième
élément le plus abondant présentant les fortes teneurs
dans les shales argileux ;
- Les restes des éléments sont moins
représentés, il s'agit principalement de TiO2, MnO, K2O et
Na2O.
2) Eléments traces métalliques
:
- Le Fe est le métal prépondérant avec
des teneurs fortes dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm
dans la brèche hétérogène suivi de 80600 ppm dans
la brèche ferrugineuse avec une moyenne de 60575 ppm ;
- Le Cu vient en seconde position avec des teneurs
considérables dans la brèche hétérogène
(87100 ppm), dans la brèche dolomitique (56100 ppm), dans le shale
dolomitique (40600 ppm) et brèche dolomitique (19100 ppm) ;
-101-
Chapitre IV. Géochimie et
métallogénie
- Le Mn suit avec des teneurs élevées dans la
brèche dolomitique et shale dolomitique ;
- Le Co vient à la troisième position avec des
teneurs fortes dans la brèche ferrugineuse (954 ppm) ;
- Le Zn, le Pb précédent le Ni et enfin l'As qui
est l'élément le moins représentatif des autres
éléments traces métalliques.
L'analyse sur les diagrammes de corrélation des
éléments majeurs et les éléments traces
métalliques montrent :
- Une indépendance du Cu et du Ni ;
- Une lithodépendance de Co, Mn, Zn et Pb;
- Une lithodépendance de SiO2, K2O et As ;
- Une corrélation entre le Fe et MgO ; Na2O et Fe2O3.
La lithodépendance pour le Co, le Mn, le Zn et le Pb
caractérisée par une évolution quasi identique de ces
éléments dans les différentes lithologies semble indiquer
une même origine.
Le Cu, élément important tout comme le Ni n'est
pas lié par cette lithodépendance. Leur anomalie
géochimique indique que les apports extérieurs auraient
contribué à leur mise en place. Cette indépendance semble
indiquer une origine diverse des matériaux constitutifs de ces
roches.
-102-
Chapitre V. Interprétation des résultats et
conclusion générale
Chapitre V. Interprétation des résultats
et
Conclusions générales
Nous allons présenter les différents
résultats sous forme de tableau synthétique. Ce dernier
comportera les aspects pétrographique, minéralogique,
métallographique, géochimique et métallogénique.
Ce tableau permettra d'effectuer une étude
géologique du gisement de Shangulowe nord sur ces différents
aspects précités.
-103-
Chapitre V. Interprétation des résultats et
conclusion générale
Unité lithologique
|
Pétrographie, métallographie
et minéralogie
|
Géochimie
|
Formation
|
Roches types
|
Ku
|
Shales argileux
|
Shale argileux, shale argileux
ferrugineux et shale argileux micacé
La gangue minéralisée en
quartz, phyllite et minéraux opaques.
Minéraux métallifères :
hématite, goethite
|
|
|
120000 100000 80000 éléments des
Teneur en ppm
60000 40000 20000 0
|
Cu Fe
|
Shales Dolomitiques
|
Shale dolomitique, Shale
dolomitique siliceux
Minéraux de la gangue:
dolomite, quartz, phyllite et minéraux opaques
Minéraux métallifères :
chalcopyrite, malachite et
pseudo-malachite, pyrite, hématite et goethite.
|
|
Shale Shale Brèche Brèche
Brèche
argileux dolomitique dolomitique ferrugineuse
hétérogène
Lithologie
|
Figure 60 : Distribution
du Cu et Fe dans les différents types
lithologiques
|
-104-
Chapitre V. Interprétation des résultats et
conclusion générale
|
|
|
|
|
|
CMN
|
Brèche ferrugineuse
|
Brèche ferrugineuse
Minéraux de la gangue : quartz,
|
50
|
|
|
|
carbonate et minéraux opaques.
|
|
45
|
SiO2
|
|
|
|
|
|
40
|
TiO2
|
|
|
|
Minéraux métallifères :
|
|
35
|
Al2O3
|
|
|
|
Malachite Hématite, Goethite.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
Fe2O3
|
|
|
|
|
|
25
|
FeO
|
|
|
Brèche
|
Brèche dolomitique, Brèche
|
|
20
|
MgO
|
|
|
dolomitique
|
dolomitique siliceuse
|
|
15
|
MnO
|
|
|
|
|
|
10
|
|
|
|
|
Minéraux de la gangue :
|
|
|
CaO
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
Dolomite, Quartz et Minéraux
|
|
|
K2O
|
|
|
|
opaques
|
|
|
0
|
|
|
|
Minéraux métallifères :
|
|
Shale Shale Brèche Brèche Brèche Na2O
argileux dolomitique dolomitique hétérogène
ferrugineuse
|
|
|
|
Malachite, pyrite, goethite,
hématite
|
|
|
|
|
|
|
Figure 61: La distribution des
éléments majeurs suivant la
lithologie
|
-105-
Chapitre V. Interprétation des résultats et
conclusion générale
|
Brèche hétérogène
|
Brèche siliceuse, dolomie
gréseux,
|
|
|
|
La gangue contient : quartz-
|
|
|
|
phyllite-dolomite-malachite-minéraux opaques
|
|
|
|
Minéraux métallifères :
|
|
|
|
malachite, pyrite, chalcopyrite,
hématite, goethite.
|
|
-106-
Chapitre V. Interprétations des résultats et
conclusions générales
Plusieurs données et analyses ont concouru à des
constatations importantes sur tous les plans étudiés du gisement
de Shangulowe nord. Cet apport parmi plusieurs qui ont fait mention de ce
gisement jadis déclaré épuiser (François, 2006), a
diverses significations vu les matières traitées qui orienteront
les investisseurs aux nouvelles perspectives.
Rappelons que le gisement cuprifère de Shangulowe se
situe dans le polygone minier de Kambove à environ 15 Km au nord-est
(Fig.1).
a) Sur le plan cartographique et
lithostratigraphique
La carte géologique donne la distribution spatiale des
différentes formations rencontrées dans le gisement de Shangulowe
nord. Elle confirme que le gisement est composé des matériaux
sédimentaires du Groupe de Roan et du Kundelungu, toutes deux
unités du Supergroupe Katanguien (Fig. 16).
Le Roan est représenté par une brèche
dolomitique, une brèche ferrugineuse et une brèche
héterogène d'effondrement résultant probablement selon
l'hypothèse émise par (Malago, 2005) de la bréchification
d'une mégabrèche du Sous-Groupe de mines essentiellement
composée de dolomie de Kambove (R.2.3) ou C.M.N (Calcaires à
minéraux noirs).
Le Kundelungu réunit les shales argileux de couleur
rouge brunâtre et dolomitique de couleur grise à grise
verdâtre.
Les données des sondages prouvent les contacts anormaux
qui mettent ensemble les brèches de Roan et les shales de Kundelungu. En
profondeur, la dolomie silicifiée est observée soit en contact
à la brèche dolomitique ou soit s'alternant au shale argileux. Il
s'agit en outre d'une extrusion d'une mégabrèche du sous-groupe
de Mines encaissés dans les formations Kundelunguiennes.
Ces réalités de terrain ne permettent pas de
présenter une succession normale des couches connaissant la
géologie régionale.
Les données des mesures structurales présentent
une direction préférentielle de N270°E à N280°E
avec des directions secondaires non négligeables.
-107-
Chapitre V. Interprétations des résultats et
conclusions générales
b) Sur le plan pétrographique et
minéralogique
Les analyses pétrographique et minéralogique des
roches appartenant à notre secteur d'étude montrent qu'on a un
ensemble des roches sédimentaires détritiques et chimiques
constituées des shales argileux micacé, des shales argileux, des
shales dolomitiques, de brèche dolomitique, de brèche
ferrugineuse et de la brèche hétérogène.
Les minéraux de la gangue sont principalement
représentés par la dolomite, la calcite, le quartz, les
minéraux phylliteux et les minéraux opaques.
c. Sur le plan géochimique
La distribution des éléments majeurs a
montré que :
- Des teneurs en SiO2 assez élevées avec une
concentration maximale de 45,4% observée dans la brèche
dolomitique de C.M.N et minimale de 39,3% dans le shale dolomitique de
Kundelungu ;
- Des teneurs élevées en Fe2O3 et MgO avec des
concentrations maximales respectivement de 25,4% toujours dans la brèche
dolomitique et de 20,4% observées dans la brèche ferrugineuse; et
des concentrations minimales de 19,4% en Fe2O3 et de 4,2% en MgO
observées dans la brèche ferrugineuse et dans la brèche
dolomitique de C.M .N caractérisant l'action d'oxydation des carbonates
dues aux infiltrations dans les fissures, des eaux météoriques
dans les brèches dolomitiques qui conduit à la
précipitation d'oxydes de fer.
Pour les éléments métalliques :
- Le Fe est le métal prépondérant avec
des teneurs fortes dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm
dans la brèche hétérogène suivi de 80600 ppm dans
la brèche ferrugineuse avec une moyenne de 60575 ppm ;
- Le Cu vient en seconde position avec des teneurs
considérables dans la brèche hétérogène
(87100 ppm), dans la brèche ferrugineuse (56100 ppm), dans le shale
dolomitique (40600 ppm) et brèche dolomitique (19100 ppm) ;
- Le Mn suit avec des teneurs élevées dans la
brèche dolomitique et shale dolomitique ;
- Le Co vient à la troisième position avec des
teneurs fortes dans la brèche ferrugineuse (954 ppm) ;
-108-
Chapitre V. Interprétations des résultats et
conclusions générales
- Le Zn, le Pb précédent le Ni et enfin l'As qui
est l'élément le moins représentatif des autres
éléments traces métalliques.
L'analyse sur les diagrammes de corrélation des
éléments majeurs et les éléments traces
métalliques montrent :
- le Co, le Mn, le Zn et le Pb caractérisée par
une évolution quasi identique ont une même origine ;
- Tandis que le Cu, élément important tout comme
le Ni serait lié aux apports variés.
d. Sur le plan métallogénique
L'étude métallographique montre une association
minéralogique constituée des oxydes de fer (la goethite et
l'hématite) en quantité importante ; des carbonates
hydratées de cuivre (malachite), des sulfures de cuivre et de fer
(chalcopyrite et pyrite).
Cette minéralisation se présente soit en
dissémination dans la matrice dolomitique et argilo-ferrugineuse soit en
remplissage dans des fissures.
Les relations entre ces différents minéraux
métallifères suggèrent la chronologie suivante :
Pyrite Hématite Goethite
Chalcopyrite Malachite Azurite Pseudo Malachite
La minéralisation en chalcopyrite et pyrite
disséminée dans la brèche dolomitique et dans le shale
dolomitique est une preuve du contrôle lithologique d'une partie de la
minéralisation, expliquant une origine syngénetique. En outre, le
contrôle structural prouvé par la présence de la
minéralisation liée aux accidents tectoniques c'est-à-dire
localisée dans les zones de discontinuités
représentées par les joints, les cassures et les failles.
-109-
Références bibliographiques
RéFéRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Journal of African Earth Sciences, v. 30, p. 717-726.
-112-
Liste des figures
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Localisation du secteur d'étude
(Shangulowe) 4
Figure 2 a et b : Flore de Shangulowe 5
Figure 3 : Carte géologique du Katanga 6
Figure 4 : Localisation des chaines affectant le Sud-est
du Katanga et la Zambie 14
Figure 5 : Les phases D1 et D3 sur l'Arc Lufilien
16
Figure 6 : Carte synthétique d'isogrades
métamorphiques dans le Katanguien 17
Figure 7 : Types de minéralisation de l'Arc
Cuprifère Katangais 18
Figure 8 : carte géologique et gisements de Cu-Co
21
Figure 9 : Présentation des coupes 24
Figure 10 : Section géologique de la coupe 1
27
Figure 11 : section géologique de la coupe 2
30
Figure 12: section géologique de la coupe 3
33
Figure 13 : section géologique de la coupe 4
36
Figure 14 : Emplacement des points de sondage 37
Figure 15 : Localisation des points
d'échantillonnage, des sondages et les coupes 52
Figure 16 : Carte géologique de Shangulowe nord
53
Figure 17 : Histogramme de fréquence des plans de
stratification 59
Figure 18 : Rosace de fréquence des plans de
stratification 59
Figure 19 : Shale dolomitique 61
Figure 20 : shale dolomitique (Lame SG05 vue en LPNA et en
LPA) avec un grossissement X10 62
Figure 21 : Shale argileux 63
Figure 22 : Shale argileux (Lame SG08 vue en LPNA et en
LPA) avec un grossissement X10 64
Figure 23 : Brèche hétérogène
à l'affleurement 65
Figure 24 : Brèche hétérogène
(Lame polie EC.10 vue en LPNA) avec un grossissement X10. 66
Figure 25 : Brèche dolomitique 67
Figure 26 : Dolomie (Lame polie EC.02 vue en LPNA) avec un
grossissement X10. 68
Figure 27 : Brèche ferrugineuse 69
Figure 28 : Brèche ferrugineuse en brèche
(Lame EC.14 vue en LPNA et en LPA) avec un grossissement X10 70
Figure 29 : De gauche à droite lame EC.05 et lame
EC.18 en LR avec un grossissement X10 71
Figure 30 : Lame EC.08 en LR avec un grossissement X10
72
Figure 31 : De gauche à droite : Lame EC.09, EC.07
en LR avec un grossissement X10. 73
Figure 32 : De gauche à droite ; Lame, EC.23 et
EC.24 en LR avec un grossissement X10 73
Figure 33 : Lame EC.01 et lame EC.01 en LR avec un
grossissement X10 74
Figure 34 : Lame EC.14 et Lame EC.14 en LR avec un
grossissement X10 75
-113-
Liste des figures
Figure 35: La distribution des éléments
majeurs suivant la lithologie 79
Figure 36 : Répartition des éléments
majeurs (en %) dans les différents types lithologiques 79
Figure 37: Variation de teneurs de Cu dans les
différentes lithologies 82
Figure 38 : Variation de teneurs en Co en fonction de la
lithologie 82
Figure 39 : Variation de teneurs en Zn en fonction de la
lithologie 83
Figure 40: Variation des teneurs en Pb en fonction de la
lithologie 84
Figure 41 : Variation des teneurs en Fe dans les
différentes lithologies 85
Figure 42: Variation des teneurs en Mn dans
différentes lithologies 86
Figure 43 : Variation des teneurs en As dans
différentes lithologies 87
Figure 44: Variation des teneurs en Ni dans
différentes lithologies 88
Figure 45 : Matrice de corrélation (n=5) 89
Figure 46 : Corrélation entre K2O et SiO2
90
Figure 47 : Corrélation entre CaO (%) et K2O (%)
90
Figure 48 : Corrélation entre Na2O (%) et Fe2O3 (%)
91
Figure 49 : Corrélation entre Fe (ppm) et Fe2O3 (%)
91
Figure 50 : Corrélation du Fe (ppm) et MgO (%)
92
Figure 51 : Corrélation entre Co (ppm) et MnO (%)
92
Figure 52 : Corrélation entre Co (ppm) et Zn (ppm)
93
Figure 53 : Corrélation entre Pb (en ppm) et Co (en
ppm) 93
Figure 54 : Corrélation entre Pb (ppm) en Zn (ppm)
94
Figure 55 : Corrélation entre Pb (ppm) et TiO2 (%)
94
Figure 56 : Corrélation entre Co (ppm) et TiO2 (%)
95
Figure 57 : Corrélation entre Zn (ppm) et TiO2 (%)
95
Figure 58 : Corrélation entre As (ppm) et SiO2(%)
96
Figure 59 : Corrélation entre As et K2O 96
Figure 60 : Distribution du Cu et Fe dans les
différents types lithologiques 103
Figure 61: La distribution des éléments
majeurs suivant la lithologie 104
-114-
Liste des tableaux
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Lithostratigraphie du Katanga 13
Tableau 2 : La coupe I 25
Tableau 3 : Levé géologique de la coupe 2
28
Tableau 4: La coupe 3 31
Tableau 5 : La coupe 4 34
Tableau 6 : Sondage SGS 05 38
Tableau 7 : Sondage SGS 11 39
Tableau 8 : Sondage SGS 19 40
Tableau 9 : Sondage SGS 27 42
Tableau 10 : Sondage SGS 034 43
Tableau 11 : Sondage SGS 35 44
Tableau 12 : Sondage SGS 39 45
Tableau 13 : Sondage SGS 28 46
Tableau 14 : Les mesures de direction et pendage
54
Tableau 15 : Présentation des mesures structurales
en classes 58
Tableau 16 : Teneur des éléments majeurs (en
%) 77
Tableau 17 : Teneurs des éléments
métalliques (en ppm) 78
Tableau 18 : Paramètres statistiques de base des
éléments métalliques 78
Tableau 19 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 05 97
Tableau 20 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 11 97
Tableau 21 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 19 97
Tableau 22 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 27 98
Tableau 23 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 34 98
Tableau 24 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 39 98
Tableau 25 : Répartition de la
minéralisation dans le sondage SGS 28 99
-115-
Table des matières
TABLE DES MATIèRES
Dédicace i
Epigraphe ii
Remerciement iii
Introduction 1
1. PRESENTATION DU SUJET 1
2. BUT DU SUJET 2
3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 2
3.1. La documentation technique 2
3.3. L'échantillonnage 3
4. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3
Chapitre I : Généralités 4
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE 4
I.1.1. Localisation du secteur d'étude 4
I.1.2. Climat 4
I.1.3. Géomorphologie et Hydrographie 5
I.1.4. Végétation 5
I.1.5. Altération 6
I.2. CADRE GEOLOGIQUE 6
I.2.1. Aspects régionaux 6
I.2.2. Aspects locaux 20
I.2.2.1. Présentation du secteur d'étude 20
I.2.2.2. Aspects pétrographique et structural 21
Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie 23
II.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 23
II.2. CARTOGRAPHIE 24
-116-
Table des matières
II.2.1. PRESENTATION DES DONNEES 24
II.3. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE 37
II.3.1. DONNEES DE SONDAGE 37
II.3.2. LOG STRATIGRAPHIQUE 48
II.4. TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES (DIRECTION ET PENDAGE
DES
COUCHES) 54
II.3. CONCLUSION PARTIELLE 60
Chapitre III : Pétrographie, minéralogie et
métallographie 61
III.0. INTRODUCTION 61
III.1. DESCRIPTION PETROGRAPHIQUE SUR LES DIFFERENTES FORMATIONS
61
III.1.1. SHALES DOLOMITIQUES (EC.12) 61
III.1.2. SHALES ARGILEUX 63
III.1.3. BRECHE HETEROGENE (EC.18 et Figure 23) 64
III.1.4. Brèche dolomitique 67
III.1.5. BRECHE FERRUGINEUSE 69
III.2. ETUDE METALLOGRAPHIQUE 71
III.2.1. LES SHALES DOLOMITIQUES 71
III.2.2. LES SHALES ARGILEUX 72
III.2.3. LA BRECHE HETEROGENE 72
III.2.4. BRECHE DOLOMITIQUE 74
III.2.5. LA BRECHE FERRUGINEUSE 74
III.3. CONCLUSION PARTIELLE 76
Chapitre IV : Géochimie et métallogénie
77
IV.1. INTRODUCTION 77
IV.2. PRESENTATION DES RESULTATS 77
IV.3. VARIATIONS DES ELEMENTS METALLIQUES 82
-117-
Table des matières
IV.4. CORRÉLATIONS INTERÉLÉMENTS 88
IV.5. CONCLUSION PARTIELLE 100
Chapitre V. Interprétation des résultats et
Conclusions générales 102
Interprétions et modèle de mise en place de la
minéralisation 97
Références bibliographiques 109
Liste des figures 112
Liste des tableaux 114