UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
(UAC)
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
(FSA)
ECOLE DOCTORALE EN SCIENCES AGRONOMIQUES
Département de Production
Végétale
EFFET DE DIFFERENTS TYPES DE TRAVAIL DU SOL ET DES
DOSES D'AZOTE SUR LA BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE
D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
Mémoire pour l'obtention du Diplôme d'Etudes
Approfondies (DEA)
Option : RESSOURCES PHYTOGENETIQUES ET
PROTECTION DES CULTURES (RPPC) Spécialité :
Sciences du sol, fertilité et fertilisation des sols
Présenté et soutenu par :
Amour Codjo OGA Le 04 Mars 2015 Directeurs de
mémoire : Dr. Ir. IGUE M. Attanda et Dr. Ir. SAIDOU
Aliou (Maître de Recherche (CAMES) et Maître de
Conférences (CAMES))
Composition du jury
Président : Prof Dr. Ir. AMADJI L.
Guillaume
Rapporteur : Dr. Ir. SAIDOU
Examinateur : Dr. Ir. IGUE M. Attanda
Examinateur : Dr. Ir. DAGBENONBAKIN Gustave
Année Académique : 2012-2013
|
UNIVERSITY OF ABOMEY-CALAVI
(UAC)
|
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FACULTYOF SCIENCES AGRONOMIC
(FSA)
DOCTORAL SCHOOLOFAGRONOMIC SCIENCES
Department of Crop Science
EFFECT OF DIFFERENT TILLAGE SYSTEMS AND
NITROGEN FERTILIZER ON COTTON ROOT BIOMASS AND WATER AVAILABILITY IN OURI
YOURI BASIN IN MATERI DISTRICT
Thesis for the achievement of Advanced Studies Diplomas
(DEA)
Option: PLANT GENETIC RESOURCES AND CROP
PROTECTION Speciality: Soil Sciences, Soil fertility and plant
nutrition
Presented and defended by
Amour Codjo OGA On 04th March,
2105 Thesis Directors: Dr. Ir. IGUE M. Attanda and Dr. Ir.
SAIDOU Aliou (Master of Research and Associate Professor (CAMES))
Composition of Jury
President : Prof Dr. Ir. AMADJI L. Guillaume
Rapporter : Dr. Ir. SAIDOU
Examiner : Dr. Ir. IGUE M. Attanda
Examiner : Dr. Ir. DAGBENONBAKIN Gustave
Academic Year: 2012-2013
Les travaux de recherche qui ont conduit à la
réalisation de ce travail ont été l'oeuvre acharnée
du projet WASCAL (The West African Science Service Center on Climate Change
and Adapted Land Use)
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
i
Certification
Nous certifions que ce document a été
entièrement réalisé sous notre supervision par
l'étudiant Ir. Codjo Amour OGA du Département de Production
Végétale, de la faculté des sciences agronomiques de
l'Université d'Abomey Calavi pour l'obtention de son Diplôme
d'Etudes Approfondies (DEA).
Les superviseurs,
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
i
Dr. Ir. Attanda Mouïnou IGUE Dr. Ir. Aliou
SAÏDOU
Maître de Recherche à l'INRAB (CAMES) Maître
de Conférences (CAMES)
Evaluation des terres Fertilité des sols et nutrition des
plantes
Chercheur - Enseignant à l'INRAB Enseignant Chercheur
FAS/UAC
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
ii
Dédicaces
A
Ma famille OGA, en reconnaissance de l'éducation que
nous avons reçue et des sacrifices consentis, je vous offre ce travail
qui n'est que le votre.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
iii
Remerciements
La réalisation de ce travail n'aurait été
effective sans le concours et le soutien indéfectible de certaines
personnes à qui nous tenons à témoigner toute notre
gratitude. En effet nos sincères remerciements vont l'endroit de :
Dr. Aboubacar BARRY(Coordonnateur des Bassins de WASCAL), pour
avoir accepté de nous octroyer cette opportunité de bourse
d'étude qui nous permis d'hausser notre connaissance scientifique. Qu'il
retrouve ici nos sincères reconnaissances les plus honorifiques.
Dr. Heidi Ann WEBBER (Chercheur à la Faculté
d'Agriculture de l'Université de Bonn), notre Co-superviseur sur le
terrain qui, malgré ses multiples responsabilités a admis de
régenter ce travail. Son appui technique infaillible, son soutien, ses
critiques et conseils ont permis d'améliorer la qualité
scientifique de ce travail. De notre mémoire ne pourra s'effacer l'aide
précieuse que vous nous avez portée dans le cadre de ce travail.
Eternelle reconnaissance.
Dr. Ir. Attanda M. IGUE, Maître de Recherche (Chercheur au
Laboratoire des Sciences du Sol, Eau et Environnement/INRAB), notre superviseur
qui, en dépit de ses multiples préoccupations,
n'aménagé aucun effort à nous imprimer le bon sens tout au
long de cette étude. Eternelle reconnaissance.
Dr. Ir. Aliou SAÏDOU, Maître de Conférences
(Enseignant chercheur au Département de Production
Végétale, Faculté des Sciences Agronomiques de
l'Université d'Abomey Calavi), notre superviseur qui au-delà de
ces occupations a accepté de superviser ce travail. Nos sincères
reconnaissances.
Dr. Nadine WOROU (Chercheur au Centre de Compétence de
WASCAL), pour son soutien et son appui indéfectible durant nos
activités de recherche. Recevez ici nos sentiments de reconnaissance.
Tous nos frères et soeurs, cette oeuvre est
également la votre. Faites nous toujours bénéficier de
cette grande appréhension qui vous caractérise.
Les collaborateurs Ezéchiel DJAKPA, Doussi OUROU GOURA,
et tous les membres de leurs familles respectives. Collaboration et
compréhension seront le ciment de notre vie professionnelle.
Tous les collègues de la dixième promotion de
DEA à la Faculté des Sciences Agronomiques. La richesse de notre
parcours restera inoubliable.
Nos cousines, cousins en particuliers FAGBEGNON Hervé,
AKAMBI Roukyath, AKAMBI Ganiath et TONI Arnaud. Merci !
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
d'une manière globale à la réalisation de ce travail.
L'éternel vous sera gré.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
iv
RESUME
La gestion de la fertilité des sols est une
nécessité dans l'atteinte des rendements potentiels des cultures.
La présente étude a eu pour but la détermination de
l'effet combiné des différents types de travail du sol, le
paillage et la fertilisation azotée sur la biomasse racinaire du coton
(Gossypium hirsutum), l'indice de surface foliaire, la durée
d'apparition des fleures et l'humidité pondérale du sol dans la
perspective d'accroitre la productivité de la plante. Le dispositif
expérimental est un split plot avec pour facteurs principal, le
système de travail du sol [labour conventionnel (LC) et labour
réduit (LR)], et pour facteurs secondaires : la fertilisation
azotée à des doses de (0 ; 45 et 90 kg N/ha) et le paillage
[paillage (P) et sans paillage (SP)]. Nos résultats ont indiqué
que les systèmes de labour ont été hautement significatifs
(P<0,001 ; P<0,01 et P<0,05) sur la production de biomasse racinaire
à 0-10 ; 1020 et 30 - 40 cm de profondeur du sol ceci à 30 ; 60
et 120 jours après semis (JAS). La croissance en hauteur des plants a
également été significativement (P<0,001 et P<0,01)
influencée par les techniques de travail du sol (à 21 ; 42 et 63
JAS). La plus forte valeur moyenne de la hauteur des plantes (121,19#177;1,31
cm) est obtenue dans le traitement LC. Cependant, les techniques de travail du
sol ont eu un effet non significatif (P>0,05) sur l'indice de la surface
foliaire (ISF). L'effet de la fertilisation azotée a été
significativement (P<0,01 et P<0,05) plus marqué sur la production
de biomasse racinaire (à 0-10 ; 0 - 30 et 0 - 10 cm de profondeur du
sol) ceci à 90 et 120 JAS, mais non significatif (P>0,05) à 30
et 60 JAS. L'effet significatif (P<0,01 et P<0,001) de l'interaction
n'apparait sur la biomasse racinaire qu'à 90 et 120 JAS respectivement
dans les profondeurs de prélèvement de 10 - 20 cm et 30 - 40 cm.
Cependant, le système de labour (LC) a produit significativement
(P<0,05) plus de biomasse racine (15,453#177;3,23g/plant) avec la dose 90 N
kg/ha comparativement au système LR. Des effets similaires ont
été observés sur la hauteur des plants et l'ISF.
L'évaluation de l'humidité du sol considérant les
systèmes de labour et la fertilisation azotée n'ont eu aucun
effet significatif (P>0,05) tout comme le paillage sur l'humidité
pondérale du sol. Par contre, l'effet conjugué du paillage et de
la fertilisation azotée a été significatif (P<0,05)
à 0 - 20 cm de profondeur. Les techniques de travail du sol et la
fertilisation azotée ont eu des effets significatifs (P<0,001 et
P<0,01) sur la durée d'apparitions des fleurs du cotonnier. On peut
conclure que le labour conventionnel et la fertilisation azotée
améliorent la prolifération des racines, mais le labour
réduit avec paillage assurent une meilleure économie de l'eau
pour la plante.
Mots clés : Fertilité du sol,
paillage du sol, fertilisation azoté, humidité du sol,
labour, sol ferrugineux tropicaux, Coton.
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
V
ABSTRACT
Management of soil fertility mainly the tropical degraded
ferruginous soils is a key factor for attaining crops' potential yield. An
experiment was conducted to investigate the effect of different systems of
tillage on root biomass of cotton (Gossypium hirsutum) and soil
moisture. The experiment was laid out in a split plot design with tillage
systems [conventional tillage (CT) and reduced tillage (RT)], fertilizers'
doses (0; 45 and 90 Kg N/ha) and mulching [Crop mulching (P) and no mulching
(SP)]. Our results showed that at 30; 60 and 120 days after sowing, tillage
systems had a significant effect (P<0.001; P<0.01and P<0.05) on cotton
root biomass at 0 - 10 cm; 10 - 20 cm and 30 - 40 cm depth. A significant
effect of tillage system was also recorded on plant height at 21; 42 and 63
days after sowing. The highest average plant height (121.19 #177;1.31 cm) was
obtained with the conventional tillage. However, tillage system did not show a
significant (P>0.05) effect on the leaf area index. The effect of nitrogen
fertilizer was significant (P<0.01 and P<0.05) at 90 and 120 days after
sowing. The interaction between tillage system and nitrogen fertilization dose
significantly (P<0.01 and P<0.001) affected the root biomass. However,
the highest number of roots (15.453#177;3.23g/plant), plant height and leaf
area index was recorded in the conventional tillage with the fertilization dose
90 kg N/ha. Soil moisture was affected by combined effect of nitrogen
fertilization and mulching at 0 - 20 cm depth. In addition, tillage system and
nitrogen fertilization had had a significant effect on the date of flowering of
cotton plants It can to to conclude from the study that the CT and nitrogen
fertilizer booster the roots proliferation, but the RT with mulch provide a
best storage water in soil.
Key words: Mulching, soil fertilization,
nitrogen fertilization, soil moisture, tropical ferruginous soil, Cotton
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
vi
SOMMAIRE
i
Certification
Dédicaces ii
Remerciements iii
RESUME iv
ABSTRACT v
Liste des tableaux V
Liste des figures ix
Liste des annexes x
Liste des abréviations xi
1.Introduction générale 1
1.1 Contexte et justification 1
1.2 Objectifs de la recherche 3
1.2.1 Objectif principal 3
1.2.2 Objectifs spécifiques 3
1.2.3 Hypothèses 4
2. Synsthèse bibliographique 5
2.1 Concepts liés aux différents types
de travail du sol 5
2.1.1 Définition des différents types de travail
du sol 5
2.1.2 Avantages et limites des types de labours 6
2.2 Impact des techniques de travail du sol sur le
système racinaire des cultures 7
2.3 Influence des techniques de travail du sol sur les
propriétés physico chimiques du sol
|
9
|
3. Matériel et méthodes
|
..11
|
3.1 Matériel
|
11
|
3.1.1 Site expérimental
|
11
|
3.1.2 Matériel végétal
|
13
|
3.2 Méthodes
|
13
|
3.2.1 Dispositif expérimental
|
13
|
3.2.2 Mise en place de l'expérimentation
|
14
|
3.3 Méthode de collecte des données
|
15
|
3.3.1 Hauteur des plants du cotonnier
|
15
|
3.3.2 Mesure de l'indice de la surface foliaire
|
15
|
3.3.3 Evaluation de la biomasse racinaire
|
16
|
3.3.4 Détermination de la teneur en eau du sol
|
16
|
3.3.5 Analyses statistiques des données
|
17
|
4. Résultats
|
..18
|
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
vii
4.1 Influence des techniques de travail du sol sous la
culture du cotonnier 18
4.1.1 Influence des techniques de travail du solsur la
production de la biomasse racinaire
des plants du cotonnier 20
4.1.2 Influence des techniques de travail du sol sur la
croissance en hauteur des plants du
cotonnier 19
4.1.3 Influence des techniques de travail du sol sur
l'évolution de l'indice de la surface
foliaire des plants du cotonnier 21
4.1.4 Influence des techniques de travail du sol sur les
paramètres phénologiques des plants
du cotonnier 22
4.1.5 Influence sur l'humidité pondérale du sol
22
4.2 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur la culture du coton 23
4.2.1 Effet de l'application de la fertilisation azotée
sur la production de la biomasse
racinaire des plants du cotonnier 23
4.2.2 Effet de l'application de la fertilisation
azotéesur la croissance en hauteur des plants
du cotonnier 26
4.2.3 Effetde l'application de la fertilisation azotée
sur l'évolution de l'indice de la surface
foliaire des plants du cotonnier 23
4.2.4 Effetde l'application de la fertilisation azotée
sur les paramètres phénologiques des
plants du cotonnier 28
4.2.5 Effetde l'application de la fertilisation azotée
sur l'humidité pondérale du sol 28
4.3 Effet du paillage sur l'humidité
pondérale du sol sous la cultiure du cotonnier 29
5. Discussion 31
5.1 Effet des différentes techniques de labour sur la
production de la biomasse racinaire 31
5.2 Effet des doses d'engrais azotés sur la biomasse
racinaire des plants du cotonnier 32
5.3 Effet des différentes techniques de travail du sol
et l'azote sur les paramètres de croissance
des plants du cotonnier .32
5.4 Influence des techniques de travail du sol sur les
paramètres phénologiques du cotonnier
..33
5.5 Influence des différents systèmes de travail
du sol et l'azote sur l'humidité pondérale du
sol .34
5.6 Effet du paillage sur l'humidité pondérale du
sol sous la culture du cotonnier
|
.34
|
6. Conclusion & Suggestions
|
36
|
Références bibliographiques
|
37
|
Annexe
|
.42
|
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
viii
Liste des tableaux
Tableau 1: Caractéristiques des
différentes formules d'engrais appliquées .. 15
Tableau 2: Evolution de la production de
biomasse racinaire en fonction des techniques de
travail du sol . 19 Tableau 3: Effet des
systèmes de travail du sol sur les paramètres
phénologiques du cotonnier.... 22 Tableau 4 : Evolution
de la production de biomasse racinaire en fonction des différentes
doses
d'azote 25
Tableau 5 : Effet des différentes doses
d'azote sur les paramètres phénologiques du cotonnier 28
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OURI YORI IX
Liste des figures
Figure 1: Carte montrant la zone
d'expérimentation (source : Wascal, 2013) 12
Figure 2 : Evolution de la pluviometrie
mensuelle au cours de la période d'essai en 2013 13
Figure 3 : Schéma du dispositif
experimental adopte au moment de l'installation des parcelles
15 Figure 4: Evolution dela croissance en
hauteur des plants du cotonnier en fonction des
systèmes de labour considérant le nombre de jours
après semis .20 Figure 5 : Evolution de l'indice de
la surface foliaire des plants du cotonnier considérant les
techniques de travail du sol ..21 Figure 6 :
Evolution de l'humidité pondérale du sol considérant les
techniques de travail du
sol .23 Figure 7 : Evolution de la croissance
en hauteur des plants considérant les différentes doses
d'azote ..26 Figure 8: Evolution d'indice de
la surface foliaire des plants en fonction des differentes doses
d'azote 27
Figure 9 : Evolution de l'humidité du sol
considérant les différentes doses d'azote .29
Figure 10 : Effet du paillage sur
l'humidité pondérale du sol .30
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
X
Liste des annexes
Annexe 1 : Diagramme ombrothermique de la station
synoptique de Natitingou en
2013 . 43
Annexe 2 : Evolution de la pluviométrie
annuelle de la commune de Materi de 1996 à
2012 ..43
Annexe 3a : Effet des techniques de travail du
sol (moyenne #177; erreur standard) sur les
parmètres de croissance des plants du cotonnier . 44
Annexe 3b : Effet des techniques de travail du
sol (moyenne #177; erreur standard) sur la
production de la biomasse racinaire (30, 60 et 90 JAS) 45
Annexe 3c : Effet des techniques de travail du
sol (moyenne #177; erreur standard) sur la
production de la biomasse racinaire à 120 JAS 46
Annexe 3d : Effet des techniques de travail du
sol (moyenne #177; erreur standard) sur l'humidité
pondérale du sol et les paramètres
phénologiques du cotonnier. 47
annexe 4 : Tableau de l'analyse de variance
à trois facteurs (valeurs de f) des paramètres de croissance dans
les deux systèmes de travail du sol considérant la fertilisation
et le paillage.
Les valeurs entre parenthèses représentent les
probabilités .48
Annexe 5 : Tableau d'analyse de variance
à trois facteurs ( valeurs de f) de la biomasse racinaire dans les deux
systèmes de travail du sol considérant la fertilisation et le
paillage Les
valeurs entre parenthèses représentent les
probabilités 49
Annexe 6: Tableau d'analyse de variance à
trois facteurs ( valeurs de f) de l'humidité pondérale du sol et
les paramètres phénologiques dans les deux systèmes de
travail du sol considérant la fertilisation et le paillage Les valeurs
entre parenthèses représentent les
probabilités .. 50
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
Liste des abréviations
CC : Capacité au Champ
BFS : Beam Fraction sensor
FAO : Food and Agriculture Organization
INRA : Institut National de Recherche
Agricole
JAS : Jours Après Semis
KCl : Chlorure de potassium
MO : Matière Organique
INRAB : Institut National de Recherche
Agronomique du Bénin
PPDS : Plus Petite Différence
Significative
PDA : Personal Digital Assistant
SAS : Statistical Analyse System
TCS : Technique culturale
Simplifiée
LC : Labour Conventionnel
ISF : Indice de la surface foliaire
P : Paillage
SP : Sans Paillage
LR : Labour Réduit
TSP : Triple Superphosphate
UAC : Université d'Abomey - Calavi
WASCAL : West African Sciences Service Center
on Climate Change and Adapted Land use
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OURI YORI
XI
INTRODUCTION GENERALE
1.INTRODUCTION GENERALE
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OURI YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERASANT D'OURI YORI
1
INTRODUCTION GENERALE
1.1 Contexte et justification
Les scénarios du changement climatique deviennent
majeurs surtout dans le domaine agricole. Selon les prédictions et les
effets remarquables, les pays envoie de développement sont les plus
vulnérables aux manifestations des changements du climat.
Récemment, plusieurs auteurs se sont intéressés aux
différentes techniques culturales simplifiées (TCS) relatives au
travail du sol permettant d'atténuer ces impacts nocifs (Mrabet, 1993 ;
Mrabet, 2001d et FAO, 2010). L'agriculture de conservation
considérée comme un concept agronomique qui combine
différents principes : (1) minimum de perturbation du sol ; (2) maintien
permanent de la surface des sols par des couvertures végétales;
et (3) diversification des cultures en association et/ ou en rotation (FAO,
2010). Cependant les techniques de travail du sol sont diversifiées et
vont du labour conventionnel au labour minimum voir zéro-labour dans les
conditions extrêmes favorisées par les types de sol et le
climat.
Le labour est une pratique ancestrale dont un des objectifs
premiers est de créer un environnement favorable à la croissance
des plantes et au développement des racines (Klute, 1982 ; Chopart et
Nicou, 1976 et Köller, 2003). Certes, diverses définitions sont
attribuées au labour. Selon Lal (1979a, 1983) il est définit
comme la manipulation physique, chimique ou biologique du sol visant à
optimiser les conditions pour la germination, l'établissement du lit des
semis et la croissance des plantes. La préparation du sol peut changer
nettement l'état nutritionnel et les changements peuvent se manifester
par de bonne ou mauvaise performances des cultures (Ohiri et Ezumah, 1991). Au
regard de ces aspects fondamentaux dans le système de nutrition
minérale et hydrique des plantes, le labour tel pratiqué dans la
plus part des pays de l'Afrique de l'Ouest inflige d'énormes dommages
aux sols (Alioune et Adama, 1999).
En effet, le labour peut avoir des impacts négatifs sur
le sol et la production des cultures quand il est inapproprié. Parmi les
inconvénients figurent, la dégradation des terres, la compaction
du sol en dessous de la couche labourée, l'augmentation de la
susceptibilité à l'érosion hydrique et éolienne,
l'accélération de la décomposition de la matière
organique du sol (Fowler et Rockstrom, 2001; Knowler et Bradshaw, 2007).
Cependant, l'usage judicieux des modes de labour pourraient contribuer à
augmenter le profit, le rendement, l'amélioration et la protection du
sol, le control des mauvaises herbes et une utilisation rationnelle des
ressources en eau, puisqu'il impacte directement le sol et la qualité de
l'eau (Hanna, et al., 2009). Les différentes profondeurs du
labour influence favorablement le complexe sol-eau-plant, ainsi que la
qualité et le rendement des produits (Ardell et al., 2001 ;
Ranjan et al., 2006 ; Jabro et al., 2010).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERASANT D'OURI YORI
2
INTRODUCTION GENERALE
Pour combattre les effets pervers du labour, l'agriculture de
conservation a commencé à être promue à travers le
labour réduit, la couverture permanente du sol et la rotation des
cultures (FAO, 2008). Comparativement au système conventionnel de
labour, le zéro-labour indique des taux d'humidité
élevés et réduit le temps de travail ainsi que les frais
inhérents au labour (Dumanski et al., 2006; Knowler et
Bradshaw, 2007 et Lahmar, 2010). A long terme la technique zéro labour
améliore la structure du sol et assure une santé
appropriée et réduit significativement l'érosion du sol
(Ribeiro et al., 2007).
En générale, la technique culturale
simplifiée zéro labour entraine des problèmes de
compacité sérieux (Singh, 2006). L'augmentation de la
densité du sol se traduit par la réduction des pores, la
diminution de l'eau disponible pour les plantes, le ralentissement du transport
de l'eau et la réduction de la capacité des racines à
pénétrer les zones compactes de profondeur à la recherche
de l'eau et des nutriments (Singh, 2006) ou peut réduire la formation
des racines latérales. Il a été rapporté par
Wlkowski et al. (2008), que la compacité du sol peut
réduire le rendement des cultures de 50% en raison de la
réduction de l'aération, de la croissance de la résistance
à la pénétration des racines.
Compte tenu de l'état dégradé des terres
agricoles au Bénin, auquel s'ajoutent les extrêmes
irrégularités du climat, l'un des problèmes à
résoudre par l'exploitant serait le développement des
stratégies qui contribuent le mieux à valoriser leur
exploitation.
Face à ces différentes menaces, de nombreuses
études ou recherches ont été menées dans diverses
conditions pédoclimatiques (Unger et al., 1991 ; Arshad, 1996 ;
Gómez et al., 1999 ; Dercon et al., 2010 ; Luo et
al., 2010). En effet, des résultats concluant ont
été obtenu en rapport avec l'étude des racines sur divers
aspects. Il a été établi des corrélations positives
entre le poids total des racines et les rendements en arachide, maïs,
sorgho (Chopart et Nicou, 1989). Ainsi pour augmenter les rendements, il est
nécessaire de favoriser la croissance des racines. Cela s'explique par
le fait que les racines sont déterminantes dans de nombreuses fonctions
de la plante. Par exemple, elles assurent l'approvisionnement en eau et en
nutriment, contribuent aux équilibres hormonaux de la plante. Même
dans les conditions extrêmes de sécheresse seule les racines sont
capables de coloniser les couches plus profondes pour l'approvisionnement de la
plante en élément nécessaire pour son
développement.
Le travail réduit du sol ou la culture sans labour est
l'une des techniques difficiles à appliquer et sa réussite doit
dépendre des types de sol, du climat et de la topographie du champ
cultivé (Pat et Walter, 2006). La mise en oeuvre d'une méthode de
culture sans labour ou de travail réduit du sol exige des études
primaires quant à la réponse des cultures face à
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERASANT D'OURI YORI
3
INTRODUCTION GENERALE
cette nouvelle technique. Un bon développement
racinaire des cultures est un facteur essentiel de leur bonne
productivité et surtout de leur tolérance aux aléas
climatiques (Maertens, 1964 ; Chopart et Nicou, 1976).
Dans les pays d'Afrique francophone comme le Bénin, le
coton est à la base du développement et contribue
considérablement à l'emploi et aux revenus des populations
rurales (Matthess et al., 2005). Il représente la culture de
rente la plus répandue et pratiquée presque dans toutes les zones
agroécologiques du pays. Les exportations de coton participent pour 70
à 80% à la constitution des recettes d'exportation et contribuent
pour près de 14% à la formation du Produit Intérieur Brut
PIB (Hougni, 2004). Cependant, l'obtention d'un rendement optimal reste
mitigé au regard de certains facteurs, tels que : la dégradation
des terres, l'irrégularité des pluies et l'adoption de nouvelles
pratiques de travail de sol.
Pour mieux appréhender les impacts des modes de travail
du sol sur le développement du système racinaire du cotonnier et
la gestion des résidus comme alternative au déficit hydrique
cette recherche a été initiée, surtout dans un contexte de
changement climatique de plus en plus important.
6.2 Objectifs de la recherche
1.2.1 Objectif principal
La présente étude a pour objectif global
d'évaluer l'incidence des systèmes de travail du sol sur la
croissance du système racinaire du cotonnier en vue d'une meilleure
utilisation de l'eau du sol.
1.2.2 Objectifs spécifiques De spécifique,
elle vise à :
1. Etudier l'effet des types de travail du sol et de la
fertilisation azotée sur la quantité de biomasse racinaire
produite par les plants du cotonnier.
2. Evaluer l'impact des types de travail du sol et l'apport
d'azote sur les données de croissance et phénologiques des plants
du cotonnier.
3. Déterminer l'effet des types de travail du sol et
du couvert végétal sur l'amélioration de la teneur en eau
du sol.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERASANT D'OURI YORI
4
INTRODUCTION GENERALE
1.2.3 Hypothèses
L'appréciation des objectifs de la présente
étude est basée sur le test des hypothèses suivantes :
1. Les systèmes de travail du sol et la fertilisation
azotée influent significativement sur la production de la biomasse
racinaire du cotonnier.
2. Les techniques de travail du sol et l'apport d'engrais
azoté affectent significativement les paramètres de croissance et
phénologiques des plants du cotonnier.
3. Le mode de travail du sol et du couvert végétal
préservent efficacement l'humidité du sol comparativement au sol
sans couvert.
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
5
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2.1 Concepts liés aux différents modes de
travail du sol
Les systèmes de travail du sol résument les
techniques de manipulation du sol qui assurent un milieu adéquat
à la germination d'éventuelles semences. Etant un sous
système d'un système de production, les techniques de travail du
sol sont utilisées pour accomplir de multiples objectifs agronomiques.
Ces différentes techniques de travail du sol assurent, la modification
de la structure du sol pour favoriser des processus agronomiques tels que, la
prolifération des racines, l'infiltration de l'eau, la régulation
de la température du sol, etc. Cependant, les techniques telles que :
zéro-labour, labour réduit ou labour minimum et labour
conventionnel sont perçues différemment (Lal, 1983 ; Parr et
al., 1990 ; Ahn et Hintze, 1990 ; Sandretto, 2001 ).
2.1.1 Définition des différents modes de
travail du sol Labour conventionnel
Le labour conventionnel est un système de labour
pratiqué dans les exploitations comme moyen majeur de préparation
des parcelles pour le semis et le contrôle des mauvaises herbes. Tout
système de labour et de plantation qui laisse moins de 15 % de
couverture après semis ou moins de 560 kg/ha de petits résidus.
Ce qui permet de minimiser l'érosion éolienne (CTIC, 2004).
Labour de conservation
En système de labour de conservation, la perturbation
ou la manipulation du sol doit respecter la présence d'un mulch d'au
moins 30% de sol couvert et l'élimination de toute action de
retournement ou mixage des horizons. Le maintien d'au moins 30% de la surface
du sol couverte par des résidus végétaux lors de la mise
en place de la culture suivante est généralement suffisant pour
contrôler l'érosion hydrique, ce qui correspond à 1120
kgha-1 de résidus pour contrôler l'érosion
éolienne. Il s'agit surtout de l'utilisation d'outils à dents ou
à lames. La situation extrême est le zéro-labour ou semis
direct (Sandretto, 2001).
Le labour de conservation est défini par le Centre
d'Information sur le Labour de Conservation (CILC, 2004) comme étant
tout labour et système de plantation qui obéit à la
présence de 30% ou plus de couverture du sol avec les résidus de
récolte après semis, pour réduire l'érosion du sol
par l'eau.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
6
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Travail réduit du sol ou travail minimum du
sol
Ce système couvre d'autres systèmes de travail
du sol mais répond à l'exigence de résidus d'au moins 30%
à la surface du sol (Laryea et al., 1991). En Afrique, le
travail minimum du sol n'est pas toujours employé avec la même
signification que dans les régions tempérées, et peuvent
également être utilisés différemment dans les
différents contextes agricoles.
2.1.2 Avantages et limites des modes de labours
Dans les systèmes de production agricole le travail du
sol en général est un facteur déterminant mais en
particulier le labour. Selon les régions et les niveaux d'adoption les
labours se diversifient allant de simple labour conventionnel au semis direct,
sans occulter le minimum labour. Cependant ces différentes pratiques de
travail du sol revêtent des atouts aussi bien que des effets pervers sur
diverses composantes du sol et des cultures. Le labour manuel est une technique
ancestrale pratiquée par les agriculteurs pour de multiples objectifs.
Tel que l'assainissement des parcelles pour une meilleure préparation du
nid des semences. Le labour assure une croissance et un développement
harmonieux des racines (Köller, 2003). Cette technique de travail du sol a
évolué de l'usage des outils rudimentaires (houe : dada selon les
régions) à la pratique de la culture attelée voir
l'utilisation des tracteurs (mécanisation agricole). Selon Claassen
(1996), le labour conventionnel permet une bonne incorporation des mauvaises
herbes et des résidus de récolte. Il apparait bien adapté
aux sols mal drainé. Les résultats issues des travaux de
recherche des auteurs Chopart et Nicou (1976), Köller (2003) et Abdellaoui
et al. (2011), soulignent l'importance du rôle clé joué par
le labour conventionnel tant dans l'amélioration de la structure du sol
(porosité) que dans l'augmentation du rendement des cultures.
Cependant, que le labour soit effectué manuellement ou
à la charrue, il présente des effets néfastes sur les
propriétés physico chimiques ou biologiques du sol. Il semble
être susceptible de réduit l'humidité du sol et
prédispose les composantes du sol à toute forme d'érosion
(Claassen, 1996 ; Fowler, 2001 et Knowler et al., 2007). Certains
auteurs pensent que la forme surélevée que présente le
labour conventionnel expose les billons à une forte
pénétration des rayons lumineux ce qui en revanche
accélère la minéralisation de la matière organique
et l'évaporation du sol (Claassen, 1996 et Kribaa, 2001).
En effet, la productivité des terres est
étroitement liée à la façon dont elles sont
manipulées. Les systèmes de travail du sol tels que le minimum
labour ou le zéro labour sont
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
7
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
des techniques culturales simplifiées qui ont fait
récemment l'objet de nombreuses recherches. Ainsi, il a
été constaté par Pat et Walter (2006), que les techniques
de travail du sol simplifiées améliorent la structure, la
matière organique du sol et diminuent le lessivage des
éléments nutritifs. Le niveau de dégradation des sols se
trouve réduit dans les systèmes de culture associant les
techniques culturales simplifiées (Abdellaoui, 2011). Elles se sont
avérées significativement positif dans le stockage du carbone
ainsi que la conservation de l'eau disponible pour les plantes (Roger-Estrade
et al., 2011 et Ying et al., 2013). Labreuche et al.
(2011), ont montré l'importance de la technique du zéro
labour dans la réduction des émissions de gaz à effet de
serre. Toutefois, ces systèmes de travail du sol sont
caractérisés par des contraintes qui varient selon les conditions
pédoclimatiques. La réduction de la porosité des sols
liés aux systèmes de travail du sol entraine l'augmentation de la
densité apparente. Ce qui accélère la compacité de
ces sols. L'une des conséquences peut être, la réduction de
la capacité des racines à pénétrer les zones
compactes (Singh, 2006 et Wlkowski et al., 2008). Du point de vue
entretien, la pratique du zéro labour exige une forte dépendance
vis-à-vis des herbicides chimiques et augmente le nid des insectes due
au maintien des résidus de récolte à la surface du sol
(Claassen, 1996 et Wlkowski et al., 2008).
2.2 Impact des techniques de travail du sol sur le
système racinaire des cultures
Le contexte climatique et socio économiques actuels,
obligent les agriculteurs à se tourner de plus en plus vers les
techniques culturales simplifiées. Ces techniques vont du simple labour
au labour réduit ou au zéro-labour dans les conditions
extrêmes. En effet, le système de travail du sol "labour" est un
facteur déterminant pour l'installation des cultures, assure une
croissance normale et par la suite améliore le rendement des plants
(Atkinson et al., 2007). Ainsi, l'observation de bonne pratique de
travail ou gestion des terres agricoles protège l'eau du sol et limite
l'érosion sous ces différentes formes. De ce fait, le travail du
sol met à la disposition des plantes à travers le système
racinaire les substances nutritives essentielles pour leur croissance. Par
ailleurs, seule les racines sont capable d'explorées la quantité
d'eau et des éléments nutritifs disponibles dans le sol et
peuvent influencer le rendement des cultures (Merrill et al., 1996,
2002; Stone et al., 2001).
De même, les techniques de travail du sol ont une
influence profonde sur la forme et le développement des racines d'autant
puisqu'elles touchent de nombreux aspects de l'environnement des racines (Salih
et al., 1998), comme : l'humidité et la température du
sol, la porosité et la concentration en oxygène, la distribution
de la matière organique, la
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
8
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
mobilisation des substances nutritives et la configuration
physique des sols en surface. Il est montré que le développement
du système racinaire du cotonnier est affecté par les
différentes manières de travail du sol et peut aussi influencer
le rendement de la culture (Salih et al., 1998). De nombreux auteurs
suggèrent que le mode de travail du sol peut entrainer la compaction des
terres et par voie de conséquence augmente la résistance à
la pénétration et à la croissance des racines (Raper et
al., 2000; Raza et al., 2007). De même, Wright et
al. (2008) ont montré que dans les conditions de zéro
labour, le compactage des horizons peut limiter le développement des
racines et par ricochet réduire la biomasse racinaire.
Pourtant, les racines constituent la composante fondamentale
qui assure le fonctionnement et donc la production de la plante. Tout de
même, elles sont déterminantes dans de multiples fonctions de la
plantes. Par exemple, les racines assurent l'approvisionnement en eau et en
éléments nutritifs de celle-ci. Elles contribuent aux
équilibres hormonaux qui contrôlent la croissance et le
mécanisme de développement de la plante. Il serait donc important
d'avoir un système racinaire bien développé,
précisément en profondeur. En outre, l'absorption en eau qu'en
nutriment des plantes dépend non seulement de la distribution
harmonieuse du système racinaire et de la portion colonisée, mais
aussi, de l'évolution de celui-ci au cours du cycle
végétatif. De ce fait, le choix du système de labour est
fonction de la zone d'exécution et tributaire des cultures, des types de
sol et du climat. (Rasmussen, 1999). Aussi, les différentes pratiques de
travail du sol influencent-t-elles aussi bien les caractéristiques
physiques, chimiques que biologiques de celui-ci et entraine le
développement du système racinaire et le rendement des cultures
(Çarman, 1997; Ozpinar et Cay, 2006; Rashidi et Keshavarzpour, 2009).
Par ailleurs, les différents modes de travail du sol, allant du labour
au semis direct affectent l'état structural du sol. Ainsi, la
densité des racines, le poids et même la longueur des racines sont
des paramètres importants liés à l'exploitation des
terres. Les racines interviennent dans l'utilisation efficiente des
éléments nutritifs (Groot et al., 1995).
La production du coton est sujette à des contraintes
qui ralentissent son développement harmonieux. Outre, les
problèmes liés aux pratiques inappropriées, comme par
exemple la dégradation et la baisse de la fertilité des terres,
la production racinaire du coton est influencée par les stresses
hydriques, la résistance mécanique du sol, la densité
apparente et la température du sol. Ce dernier, pour une valeur
supérieure à 35°C réduit significativement le taux de
croissance des racines du cotonnier (Nielson, 1974). L'effet du compactage est
également préjudiciable à la prolifération des
racines.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
9
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Il ressort des résultats obtenus par Aikins et
al. (2012) que les différents traitements de labours
testés n'avaient pas d'effet significatif sur la longueur des racines de
Zea mays. Cependant, le traitement zéro-labour produit des
longueurs relativement plus courtes comparativement aux autres traitements sols
labourés. Le travail conduit par Upendra (2005) met en exergue, l'effet
significatif de l'interaction du labour et de l'engrais sur la production
totale de biomasse et l'accumulation de l'azote dans la couche 0-120 cm des
plants de cotonnier. Malgré la récession des travaux
scientifiques inhérents à l'évaluation totale de la
biomasse racinaire des plantes, quelques études ont été
menées surtout en Côte d'Ivoire et au Sénégal
(Chopart, 1985). C'est ainsi que l'effet du labour sur la dynamique racinaire
du maïs a été examiné. Il ressort que le labour a une
influence favorable sur celui-ci (Nicou, 1976 et Chopart, 1994).
Le rendement des cultures est inhérent à la
croissance optimale des racines et lorsque le sol maintien un bon état,
permet un système racinaire pourvu, profond et expansive (Abou-Hamdeh,
2003).
2.3 Influence des techniques de travail du sol sur les
propriétés physico chimiques du sol
Les techniques culturales simplifiées (TCS) prennent
d'ampleur considérable à travers le monde, le fruit des efforts
consentis dans les pratiques améliorées de gestion optimale et de
conservation des terres. Ainsi, les Etats-Unis, le Brésil et l'Argentine
ont exploité respectivement environs 26, 25 et 20 Million d'hectares de
terres en mode de travail sans labour (Derpsch et al., 2010).
L'influence majeure du changement de mode de travail du sol
est essentiellement la modification dans la localisation du carbone organique,
avec un taux de variation marqué dans les situations sans travail du
sol. Balesdent (1997) a rapporté que ce taux devient très fort
dans les huit premiers centimètres et signale l'absence de
différence en dessous de 25 cm. En effet, le même auteur, montre
qu'en semis direct plus de 50% du carbone organique récent se trouve
dans les quatre premiers centimètres et seulement 20% se situe en
dessous de 25 cm. La technique sans aucun travail mécanique
préalable du sol apparait comme un système durable de gestion des
terres agricoles. Il assure une meilleure protection du sol, de l'eau et de la
biodiversité (Campbell, et al., 1996 ;
Hobbs, et al., 2007 ;Calegari, et al.,
2008). En effet, certains auteurs attestent qu'une
réduction de labour engendre une croissance accrue de l'activité
microbienne et de la biomasse, contrairement à un système sous le
labour conventionnel (Von Lützow et al., 2002 et Feng et
al., 2003).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANS D'OURI YORI
10
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les variations intra et interannuelles de l'état
structural des premiers 30 cm du sol associé à la limitation du
labour peut réduire la vitesse d'infiltration de l'eau et même
l'enracinement des cultures. Toutefois, l'effet bénéfique de la
suppression du labour serait l'atténuation de l'érosion hydrique.
Cette dynamique doit être étudiée en tenant compte des
parcelles d'un bassin versant. La prolifération des activités
microfaunes du sol contribue fortement en milieu tempéré à
l'aération et au drainage du sol (Aina, 1984; Kretzschmar, 1989,
Jégou et al., 1998a et b).
A l'issu des résultats d'une étude menée
par l'ITCF et l'INRA (Balesdent, 1997) après 20 ans
d'expérimentations ont permis de comparer l'effet de deux
systèmes de travail du sol sur la distribution de la matière
organique et leur évolution. Il a été constaté une
légère augmentation de la matière organique (+7%)
comparé au stock initial dans le traitement avec labour. Par contre, le
zéro labour (semis direct) conduit à une plus forte accumulation
de matière organique dans le sol de (+ 13%) du stock initial (Balesdent,
1997).
En effet, il a été découvert que les
techniques intensifiées de production (travail mécanique,
protection phytosanitaire) dans les agroécosystèmes de l'Europe
de l'ouest ont conduit à des dégradations sérieuses de ces
écosystèmes. L'une de ces conséquences alarmantes est la
diminution des activités lombriciennes de ces sols, ce qui pourrait
entrainer une perturbation de l'état structural du sol et du recyclage
de la matière organique (Cluzeau et al., 1987 et Cluzeau et
al., 1990). Plus tard Chopart (1993) a montré que malgré
les impacts, le labour conventionnel revêt un effet majoré
dès le début du cycle de la culture, en occurrence des
céréales avec des différences significatives au cours de
la montaison du maïs par exemple.
L'utilisation des résidus de récolte repartis
sur les parcelles de culture entraine une amélioration de la
matière organique et réduit l'évaporation du sol (Wang et
al., 2011). Ainsi, Dzienia et al. (2001) ont montré
une augmentation de l'accumulation de potassium assimilable dans les sols en
semis direct et dans les systèmes de travail réduit du sol par
rapport aux techniques classiques. Les effets bénéfiques des
différents modes de travail du sol comparés montrent des teneurs
élevées en azote et en matière organique ainsi que le
phosphore assimilable sous le système zéro-labour que la
technique de labour conventionnel (Ying et al., 2013). Le travail du
sol influence aussi la dynamique de la matière organique du sol à
travers les modifications des conditions climatiques (température,
teneur en eau, etc.) et l'action mécanique régulière
exercée sur la structure du sol (Balesdent, 1997).
MATERIELS & METHODES
3. MATERIEL ET METHODES
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OURI YORI
MATERIELS & METHODES
3.1 Matériel
3.1.1 Site expérimental
L'essai a été réalisé dans le
village de Ouri yori dans l'arrondissement de Dassari commune de Matéri
au Nord-Ouest du département de l'Atacora. La zone d'étude est
comprise entre 10° 38' et 11° 4' de latitude Nord et 0° 48' et
1°10' de longitude Est (figure 1). Le relief est caractérisé
par la plaine de Gourma qui est un grand bassin versant drainé par la
rivière Pendjari. Le climat est de type guinéen avec un
régime pluviométrique unimodal comprenant deux saisons bien
distinctes. Une saison sèche qui s'étend de Novembre à
Avril et une saison pluvieuse qui détermine pour l'essentiel le
calendrier agricole local. Les précipitations couvrent les mois de Mai
à Octobre. Elles s'installent réellement en Juillet avec une
moyenne oscillant autour de 1000 mm/an en général et un cumul
annuel de 1306,2mm durant l'année expérimentale (figure 2). La
quantité de précipitations couvrant la période de fin Juin
à fin Octobre est estimée à 809,7mm. L'évolution de
la hauteur des pluies durant la période expérimentale est
illustrée par la figure 2.
FFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
11
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OURI YORI 12
MATERIELS & METHODES
Figure 1 : Carte montrant la zone
d'expérimentation (Source : WASCAL, 2013)
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
13
MATERIELS & METHODES
Hauteur des pluies (mm)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Hauteur (mm) NJP
45
40
0
50
35
30
25
20
5
15
10
Nombre de jours de pluies (NJP)
Figure 2 : Evolution de la
pluviométrie mensuelle au cours de la période d'essai en 2013
Source : Wascal, 2013
3.1.2 Matériel végétal
Le matériel végétal de base
utilisé dans le cadre de la présente étude est
constitué du Coton de variété FK-37, actuellement
cultivé au Burkina-Faso. Elle a été utilisée du
fait que notre travail est inscrit dans le cadre d'une expérimentation
régionale qui prend en compte trois zones agroécologiques
différentes (Burkina-Faso, Ghana et Bénin). L'objectif est
d'uniformiser la semence exploitée. La durée du cycle
végétatif varie de 115 - 125 jours après semis. La
densité de semis était de 62.500 plants à l'hectare, avec
un potentiel productif de 3t/ha en station à 1,4t/ha en milieu
paysan.
3.2 Méthodes
3.2.1 Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental utilisé était
un split plot à trois facteurs et quatre répétitions
(figure 3). Le mode de travail du sol [labour conventionnel (LC) et labour
réduit (LR)] a été considéré comme le
facteur principal alors que la fertilisation azotée (0, 45 et 90 kg
N/ha) a été le facteur secondaire et le paillage [Sans paillage
(SP) et apport de Paillage (P)] comme troisième facteur. Les engrais
minéraux simples utilisés pour la fertilisation des parcelles
étaient sous formes d'urée (46% N), du superphosphate triple (46%
P2O5) et du chlorure de potassium (60% K2O) (Tableau1). Le P et K
ont été apportés en fumure de fond avant le semis. Les
dimensions de chaque parcelle élémentaire étaient de 10 m
x 5 m.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
14
MATERIELS & METHODES
Le Tableau 1 présente la formulation et les
quantités d'engrais minéraux appliquées dans le cadre de
l'expérimentation.
Tableau 1: Caractéristiques des
différentes formules d'engrais appliquées
Niveau d'azote Dose de nutriments (kg/ha) Quantité de
nutriments par parcelle
(kg N/ha) élémentaire (g)
|
N
|
P2O5
|
K2O
|
N
|
P2O5
|
K2O
|
0
|
0
|
60
|
40
|
0 (0)
|
300 (650)
|
200 (330)
|
45
|
45
|
60
|
40
|
225 (489)
|
300 (650)
|
200 (330)
|
90
|
90
|
60
|
40
|
450 (978)
|
300 (650)
|
200 (330)
|
Les valeurs entre parenthèses représentent
les quantités d'Urée, de Superphosphate triple et de Chlorure
de Potassium appliquées sur chaque parcelle
élémentaire.
3.2.2 Mise en place de l'expérimentation
La viabilisation du site expérimental était
effectuée dans la première quinzaine du mois de Mai 2013. Il
s'agit pour l'essentiel des différentes opérations culturales (le
désherbage, les labours et application d'herbicide). Le travail manuel
du sol a été réalisé avant semis au moyen des
techniques traditionnelles de la communauté à la base (culture
attelée) sur une superficie de 200 m2, soit la moitié
de la surface expérimentale. La seconde n'a subi aucune forme de travail
du sol. Les lignes des parcelles ont été orientées dans le
sens de la largeur et selon la topographie dans le sens de la longueur.
En effet, le semis a été réalisé
le 26 Juin 2013 suivant les écartements 0,4 m entre les plants et 0,8 m
entre deux lignes, soit 62.500 plants à l'hectare avec deux plants par
poquet. Les parcelles expérimentales ont reçu différentes
doses d'azote suivant les traitements. L'épandage de l'azote a
été fait en deux fractions, la première fraction a
été apportée à 20 jours après semis et la
seconde moitié d'azote 40 jours après semis. La mise en place des
traitements a été suivie de la randomisation partielle du facteur
principal (labour conventionnel et labour réduit) au niveau des blocs.
Ensuite une randomisation partielle des variantes du facteur secondaire
(fertilisation azotée et paillage) au sein des variantes du facteur
principal (LC et LR).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
15
MATERIELS & METHODES
N1 PK+ SP
N0PK + SP
N2PK + SP
N0PK + SP
N2PK + SP
N1PK + SP
N2PK + P
N0PK + P
N2PK + P
N1PK + P
N0PK + P
1 N1PK+ P
Rep1 Rep2 Rep3 Rep4
N2PK + SP
N0PK + SP
N1PK + SP
N1PK + SP
N2PK + SP
N0PK + SP
N2PK + P
N1PK + P
N0PK + P
N1PK + P
N2PK + P
N0PK +P
N1PK + SP
N2PK + SP
N0PK + SP
N1PK + SP
N2PK + SP
N0PK + SP
N0PK + P
N1PK + P
N2PK + P
N1PK + P
N2PK + P
N0PK + P
N0PK + SP
N1PK + SP
N2PK + SP
N2PK + SP
N0PK + SP
N1PK + SP
N2PK + P
N0PK + P
N1PK + P
N2PK + P
N0PK + P
N1PK + P
30 m
10 m
5 m
Parcelle labourées suivant la Technique de Labour
conventionnel (TC) :
Parcelle labourée suivant la Technique de Labour
réduit (TR) ;
P = paillage ; S = Sans
paillage
Figure 3: Schéma du dispositif
expérimental adopté au moment de l'installation des parcelles
3.3 Méthode de collecte des
données
3.3.1 Hauteur des plants du cotonnier
La prise des mesures de la hauteur a été
effectuée durant le cycle végétatif des plants du
cotonnier. L'échantillonnage des plants mesurés a
été fait dans les carrés de rendement d'une superficie de
9 m2. Il consiste au choix de cinq (05) plants de façon
aléatoire et représentatif. Ensuite les plants identifiés
sont marqués et représentent les plants sur lesquelles les
mesures seront effectuées durant l'étude. Les observations ont
été réalisées à partir du 21 ème jour
après semis (JAS) au cours du cycle végétatif de la
culture (115 JAS). A cet effet, cinq différentes dates de mesure, soit
21, 42, 63, 84 et 115 JAS ont été observées. La hauteur
des plants a été déterminée à l'aide d'une
règle graduée d'environ 2 m de long. Elle a été
prise du collet jusqu'à l'apex des plants.
3.3.2 Mesure de l'indice de la surface foliaire
L'indice de la surface foliaire des plants du cotonnier a
été mesuré à la même date que la hauteur des
plantes. Il a été déterminé à l'aide d'un
appareil «Sun Scan Type (SS1)». Cet
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
16
MATERIELS & METHODES
outil nous a permis d'obtenir immédiatement les valeurs
correspondantes à chaque observation. Tout d'abord la mesure a
été effectuée au cours d'une période
d'ensoleillement convenable ou les rayons lumineux sont susceptibles de
projeter l'ombrage de la plante au sol. L'appareillage est composé de
quatre (04) parties. Le Beam Fraction sensor (BFS) qui a pour rôle
d'absorber les rayons lumineux qu'ils transmettent au DAT constitué d'un
Probe long d'environ 1m qui est maintenu obliquement le long de trois
plantes.
Le Personal Digital Assistant (PDA) assure la lecture et
l'enregistrement des données mesurées. Lors de la mesure le Probe
est maintenu obliquement au collet des plantes. Ainsi, la valeur
appropriée s'affiche automatiquement à l'écran du PDA.
3.3.3 Evaluation de la biomasse racinaire
Les observations inhérentes à la biomasse
racinaire ont été effectuées suivant les dispositions
ci-après : l'excavation des racines faite du 30 à 120 JAS avec 30
jours d'intervalle entre les observations, soit quatre observations au total.
L'opération a été effectuée sur quatre
différents horizons par tranche de 0- 10 cm, 10 - 20 cm, 20 - 30 cm et
30 - 40 cm de profondeur. Les racines ont été collectées
à 30 JAS sur 0-10 cm, à 60 JAS sur (010 et 10-20 cm), à 90
JAS sur (0- 10 ; 10 - 20 cm et 20 - 30 cm) et 120 JAS sur (0- 10 ; 10 - 20 ;
20-30 et 30-40 cm). En effet, l'évaluation de la biomasse racinaire
à travers les différentes couches a été faite sur
la base de la méthode développée par Chopart et Nicou
(1976) qui consiste à forer la surface occupée par un plant, de
manière à recueillir toute la motte de terre. La motte de terre a
été ensuite déposée dans un récipient et de
petites quantités ont été mises dans un tamis de 2 mm afin
de séparer les macros agrégats et les débris
végétaux des racines. A la suite, les racines ont
été récupérées et lavées dans l'eau
avant d'être étiquetées puis conservées dans les
sacs de productivité pour la détermination de la matière
sèche. Les racines ont été séchées à
l'étuve à 70°C pendant 72 heures.
3.3.4 Détermination de l'humidité
pondérale du sol
La détermination de l'humidité pondérale
du sol, a été faite à partir du prélèvement
des échantillons sur toutes les micros parcelles le 11 Novembre 2013. En
effet, l'échantillonnage a été effectué au cours
d'une période de stress hydrique de 20 jours (21 Octobre au 11 Novembre
2013). La méthode de la différence des poids humides et secs des
échantillons de sol a été utilisée pour la
détermination de l'humidité pondérale (HP). Ainsi, le
poids frais était déterminé sur le terrain à l'aide
d'une balance électronique de marque KERN (EMB 1000-2)
MATERIELS & METHODES
et de portée de 1000 g puis le poids sec au laboratoire
(WASCAL/Tanguiéta) après séchage à 105°C
pendant 24 heures à l'étuve. L'humidité pondérale
du sol a été évaluée suivant la formule
proposée par Soltner (2000) suivant la formule :
Poids humidité échantillon sol--poids
secé
Humidité Pondérale (%) = Poids sec
échantillon sol
3.3.5 Analyses statistiques des données
Le logiciel Statistical Analysis System (SAS) version 9.2 a
été utilisé pour déterminer l'effet du mode de
travail du sol sur les différents paramètres
étudiés. Les différentes mesures effectuées ont
fait l'objet d'une analyse de la variance à trois facteurs (Types de
labour, la fertilisation azotée et le paillage) incluant les variables
telles que : le poids sec des racines, la hauteur des plants et
l'humidité pondérale. Les valeurs moyennes ont été
ensuite comparées entre elles à l'aide du test de la plus petite
différence significative (ppds) au seuil de 5%.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
17
RESULTATS
4. RESULTATS
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OUI YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
18
RESULTATS
4.1 Influence des techniques de travail du sol sur la
culture du cotonnier
4.1.1 Influence des techniques de travail du sol sur la
production de la biomasse racinaire des plants du cotonnier
Les résultats de l'analyse de variance (Annexe 5) sur
la production de biomasse racinaire uniquement au niveau de la profondeur de
prélèvement 0 - 10 cm ceci à 30 JAS (Annexe 5) et au
niveau des profondeurs 0 - 10 cm ; 10 - 20 cm et 0 - 20 cm à 60 JAS
(tableau 2) ont montré des différences hautement significatives
(P<0,001 et P<0,01) entre les types de labour. L'interaction entre les
types de labour et la fertilisation a été significatif
(P<0,05) à 120 JAS dans les profondeurs 0 - 10 cm ; 10 - 20 cm et 0 -
40 cm.
En effet, le traitement LC a affecté positivement la
production des racines à 30 JAS comparativement au traitement LR, avec
les valeurs respectives de 0,054#177;0,00 et 0,026#177;0,00 g/plant. Les
mêmes scénarii s'observent également à 60 JAS, au
niveau des profondeurs de prélèvement 0-10 cm et 10-20 cm
(tableau 2). L'analyse de la variance montre que les différentes
techniques de travail du sol n'ont pas eu des effets significatifs à 90
JAS, sur l'ensemble profondeurs de prélèvement. Néanmoins,
les valeurs moyennes les plus élevées ont été
obtenues au niveau du traitement LC 4,20#177;0,33 ; 0,38#177;0,04 et 0,18#177;
0,01 g/plant respectivement pour les profondeurs 0 -10, 10-20 et 20-30 cm,
contrairement au traitement LR qui a présenté les plus faibles
valeurs respectivement 3,85#177;0,23 ; 0,31#177;0,03 ; et 0,16#177;0,04 g/plant
(tableau 2).
A la fin du cycle végétatif (120 JAS), aucune
différence significative (P>0,05) ne s'observe entre les traitements
sauf au niveau de l'horizon de prélèvement 30 - 40 cm de
profondeur (Annexe 5 et tableau 2). Tout de même, le traitement LC
présente les valeurs moyennes supérieures comparées au
traitement LR (tableau 2).
Il a été également constaté que
les plants du cotonnier sont fortement pourvu en biomasse racinaire dans les
parties arables (0 - 10 cm) du sol soient 8,051#177;0,98 g/plant pour le
traitement (LC) (tableau 2). Par contre, la technique LR indique un poids sec
inférieur de 6,952#177;0,58 g/plant à 120 JAS (tableau 2).
Il apparait un effet bénéfique du traitement LC
sur la production de la biomasse racinaire autour de 40 cm de profondeur
(10,93#177;0,04 g/plant). Le traitement LR semblerait contraignant à un
accroissement de la quantité totale de racine (9,28#177;0,01 g/plant).
Ainsi la vitesse de production est importante entre les deux traitements
(tableau 2).
RESULTATS
Tableau 2: Evolution de la production de
biomasse racinaire des plants du cotonnier en fonction des techniques de
travail du sol
Biomasse racinaire des plants du cotonnier
(g/plant)
|
30 JAS
|
60 JAS
|
|
90 JAS
|
|
|
|
120 JAS
|
|
Type labour
|
0 - 10 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
20 - 30 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
20 - 30 cm
|
30 - 40 cm
|
LC
|
0,05#177;0,0a
|
0,81#177;0,07a
|
0,11#177;0,01a
|
4,20#177;0,03a
|
0,38#177;0,04a
|
0,18#177;0,01a
|
8,05#177;0,98a
|
2,09#177;0,36a
|
0,47#177;0,1a
|
0,31#177;0,04a
|
LR
|
0,02#177;0,0b
|
0,45#177;0,0b
|
0,05#177;0,00b
|
3,85#177;0,23a
|
0,31#177;0,03a
|
0,16#177;0,04a
|
6,95#177;0,58a
|
1,74#177;0,21a
|
0,39#177;0,04a
|
0,19#177;0,01a
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et pour le même
facteur ne sont pas significativement différentes (P>0,05)
d'après le test de ppds.
LC : Labour conventionnel LR :
Labour réduit
JAS : Jours après semis
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OUI YORI 19
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
20
RESULTATS
4.1.2 Influence des techniques de travail du sol sur la
croissance en hauteur des plants du cotonnier
La croissance en hauteur des plants suivant les techniques de
travail du sol est présentée dans la figure 4. Les
résultats de l'analyse de variance ont montré que les techniques
de travail du sol influencent significativement (P<0,001 et 0,01) la vitesse
de croissance en hauteur des plants du cotonnier (Annexe 4). Ces
différences ont été marquées au cours des
périodes de 21 ; 42 et 63 jours après semis (JAS). Tout de
même, il existe de différence significative d'après le test
de ppds0, 05 à ces mêmes stades de
développement.
En effet, les valeurs moyennes (67,89#177;2,93 cm ;
101,44#177;3,83 cm ; 121,19#177;1,31 cm) élevées en hauteur des
plants sont observées sur toute la période du cycle
végétatif considérant la technique de labour conventionnel
(LC). Les valeurs inférieures sont observées au niveau du
traitement labour réduit (LR) (Annexe 3a). Hormis, l'effet non
significatif (P<0,05) de l'interaction «types de travail du sol et le
facteur azote», l'effet conjugué des trois facteurs (Types de
travail du sol, Azote et Paillage) a été significatif (P<0,05)
seulement à la première date de mesure (Annexe 4). Ainsi, il est
évident que les différentes façons de travail du sol
jouent un rôle déterminant dans la croissance et
développement des plantes.
Labour Conventionnel Labour Réduit
a
b
a
a
b
b
140
120
Hauteur des plants (cm)
100
80
60
40
20
0
0 21 42 63 84 115
Nombre de jours après semis
Les barres portant la même lettre ne sont
significativement différentes selon le test de ppds (P?0,05)
Figure 4: Evolution de la hauteur des plants
du cotonnier en fonction des systèmes de labour considérant le
nombre de jours après semis.
RESULTATS
4.1.3 Influence des techniques de travail du sol sur
l'évolution de l'indice de la surface foliaire des plants du
cotonnier
L'évolution de l'indice de la surface foliaire (ISF)
des plants du cotonnier considérant les types de travail du sol est
représentée par la figure 5. Le tableau de l'analyse de variance
a montré que les types de travail du sol ont eu un effet non
significatif (P>0,05) sur la dynamique de l'indice de la surface foliaire
(Annexe 4). Cependant, le système labour conventionnel (LC) a
indiquée des valeurs relativement élevées comparativement
au système labour réduit (LR) affichant des valeurs plus ou moins
faible (Figure 5). De ce fait, la croissance de l'ISF dépend des
techniques de travail du sol. En effet, le pic a été
observé au 84ème jour après semis (JAS) au
niveau des deux techniques de travail du sol. Mais décroit à la
fin du cycle végétatif. Ce constat est lié à la
sénescence et à la chute des feuilles des plants.
2,5
|
|
Labour Conventionnel Labour Réduit
|
|
|
0,5
1,5
0
1
Indice de la surface foliaire des plants
2
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
21
21 42 63 84 115
Nombre de jours après semis
Figure 5: Evolution de l'indice de la surface
foliaire des plants du cotonnier considérant les techniques de travail
du sol.
4.1.4 Influence des techniques de travail du sol sur
les paramètres phénologiques des plants du cotonnier
Il ressort des résultats de l'analyse de variance
(Tableau 3) que les dates d'apparition des premières et 50% des fleurs
du cotonnier ont été hautement affectées (P<0,001) par
les différents systèmes de travail du sol (Annexe 6). Le
traitement LR indique des durées d'apparition des premières et
celle de l'apparition de 50% des fleurs tardives près de 72 heures
comparé au traitement LC. Il n'existe aucune différence
significative (P>0,05) de l'effet des types de travail du sol sur la date de
maturité physiologique
RESULTATS
(Annexe 6 et Tableau 3). Il a été
remarqué que les deux types de travail du sol avaient atteint la
maturité physiologique durant la même période (Tableau
3).
Tableau 3: Effet des systèmes de travail
du sol sur les données phénologiques du cotonnier
Types de labour
|
Date d'apparition des premières fleurs
(Août,
2013)
|
Date d'apparition de 50% des fleurs (Septembre,
2013)
|
Date de maturité (Octobre,
2013)
|
Labour conventionnel 20,25#177;0,36a 18,83#177;0,25a
28,50#177;0,23a
Labour réduit 22,79#177;0,48b 20,70#177;0,26b
28,37#177;0,41a
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et pour le même
facteur ne sont pas significativement différentes (F>0,05)
d'après le test de ppds
4.1.5 Influence des techniques de travail du sol sur
l'humidité pondérale du sol
Les résultats de l'analyse de variance sont
présentés dans l'Annexe 6. Il ressort des résultats de
cette analyse que les systèmes de travail du sol n'ont pas
été significatifs (P>0,05) sur l'humidité
pondérale du sol. Cependant, le traitement LR indique des accroissements
de l'ordre de 1,2% à 2% dans les horizons 0 - 20 cm et 20 - 40 cm de
profondeurs comparativement au traitement LC (Figure 6).
L'effet combiné des techniques de travail du sol et le
paillage du sol avec les résidus de récolte a été
non significatif (P>0,05) sur l'humidité pondérale du sol
(Annexe 6). Il a été constaté que l'amélioration de
l'humidité pondérale du sol est liée à la technique
du travail du sol et du niveau d'azote dans le sol. De ce fait, la valeur
moyenne élevée (0,32#177;0,04) est relative au système qui
combine la technique LC avec l'application de la forte dose d'azote (Annexe
3d).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
22
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
23
RESULTATS
Paillage Sans Paillage
a
a
a
a
a
a
Humidité pondérale
(Valeurs transformées : 2ArcSinvn)
|
0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0
|
0-20 cm 20 - 40 cm 40 - 60 cm
Profondeurs (cm)
Les barres d'erreur représentent les erreurs
standards. Les barres portant la même lettre ne sont significativement
différentes selon le test de ppds (P?0,05).
Figure 6 : Evolution de l'humidité
pondérale du sol considérant les techniques de travail du sol
4.2 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur la culture du coton
4.2.1 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur la production de la biomasse racinaire des plants du
cotonnier
L'effet des doses d'engrais azoté sur la production de
la biomasse racinaire est présenté dans le tableau 4. Les
résultats de l'analyse de variance montrent que les différentes
doses d'azote influencent significativement (P<0,01 et P<0,05) la
production de la biomasse racinaire des plants du cotonnier à 90 et 120
Jours après semis (Annexe 5). En effet, l'influence des
différentes doses d'azotes a été hautement significative
(P<0,01) au niveau des profondeurs de prélèvement 0 -10 cm et
0 - 30 cm à 90 JAS et significative (P<0,05) (tableau
4 et Annexe 3b, 3c) à 120 JAS au niveau de la profondeur
de prélèvement 0 - 10 cm (Annexe
5 et tableau 4). Cependant, le test de ppds0,
05montre également qu'il existe de différence
significative (P<0,05) sur la tranche 0 - 40 cm de profondeur à 120
JAS (tableau 4 et Annexe 5). A cette même période correspond la
valeur moyenne la plus élevée (90 kg N/ha = 11,46#177;1,87
g/plants) comparée au traitement témoin (0 kg N/ha) indiquant la
valeur moyenne inférieure (0 kg N/ha = 7,66#177;0,68 g/plant) (Annexe
3c). Par contre, l'effet de l'apport d'azote apparait non significatif
(P>0,05) à 30 et 60 jours après semis (JAS) sur l'ensemble des
profondeurs de prélèvement (Annexe 5 et tableau 4).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
24
RESULTATS
L'effet significatif (P<0,05) de l'interaction des
systèmes de travail du sol et de l'application de l'azote apparait
à 120 JAS sur les profondeurs de prélèvement 0 - 10 cm et
10 - 20 cm (Annexe 5). Les valeurs moyennes des biomasses racinaires totales
à 120 JAS montrent que seuls les traitements 45 et 90 kg N/ha ont
occasionné une importante production de biomasse racinaire
(respectivement 11,19#177;1,08 et 11,46#177;1,87 g/plants) comparé au
témoin (7,66#177;0,68 g/plant). Quel que soit la technique de travail du
sol, l'effet de leur interaction avec les différentes doses d'azote
semble être significatif (P<0,05) d'après le test de
ppds0, 05 à 90 et 120 JAS sur les horizons
de prélèvement 0 - 10 cm ; 10 - 20 cm, 0 - 30 cm, 30 - 40 cm et 0
- 40 cm de profondeurs (Annexe 3b, 3c et tableau 4).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE OUI YORI 25
RESULTATS
Tableau 4: Evolution de la production de la
biomasse racinaire du cotonnier en fonction des différentes doses
d'azote
Biomasse racinaire des plants du cotonnier
(g/plants)
30 JAS 60 JAS 90 JAS 120 JAS
Doses kg 0 - 10 cm 0 - 10 cm 10 - 20 cm 0 - 10
cm 10 - 20 cm 20 - 30 cm 0 - 10 cm 10 - 20 cm 20 - 30 cm 30 - 40 cm
N/ha
0
|
0,04#177;0,00a
|
0,56#177;0,06a
|
0,08#177;0,01a
|
3,27#177;0,25b
|
0,28#177;0,26b
|
0,16#177;0,06a
|
5,58#177;0,58b
|
1,53#177;0,21a
|
0,29#177;0,03a
|
0,25#177;0,04a
|
45
|
0,04#177;0,04a
|
0,68#177;0,11a
|
0,09#177;0,01a
|
4,89#177;0,39a
|
0,42#177;0,06a
|
0,18#177;0,01a
|
8,24#177;0,89a
|
2,18#177;0,27a
|
0,49#177;0,06a
|
0,27#177;0,04a
|
90
|
0,03#177;0,00a
|
0,65#177;0,08a
|
0,08#177;0,01a
|
3,90#177;0,28b
|
0,33#177;0,03ab
|
0,17#177;0,02a
|
8,68#177;1,24a
|
2,04#177;0,53a
|
0,51#177;0,15a
|
0,23#177;0,05a
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et pour le même
facteur ne sont pas significativement différentes (P>0,05)
d'après le test de ppds.
JAS : Jours après semis
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
26
RESULTATS
4.2.2 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur la croissance en hauteur des plants du cotonnier
La figure 7 montre les valeurs moyennes des hauteurs des
plants du cotonnier en fonction des différentes doses d'azote
appliquées. Le tableau de l'analyse de variance montre que les
différentes doses d'azote appliquées présentent des effets
significatifs (P<0,01 et P<0,001) au cours des stades de
développement de la plante (Annexe 4). Il ressort de l'analyse des
résultats que l'effet de l'application de l'azote est significatif
(P<0,05) au cours des périodes de croissance allant de 63, 84 et 115
JAS selon le test de ppds0, 05. D'une
manière générale les valeurs moyennes de la croissance en
hauteur les plus élevées se remarquent au niveau des traitements
45 et 90 kg N/ha (124,675#177;3,05 cm et 126,806#177;2,23 cm) comparé au
témoin (0 kg N/ha) avec des valeurs nettement faibles (104,837#177; 2,50
cm) à la fin du cycle (Figure 7). Cette situation traduit le niveau
faible en azote des parcelles expérimentales.
L'effet cumulé des traitements LC et les
différentes doses d'azote appliquées apparait significatif
(P<0,05) sur la hauteur des plants à 21 et 84 JAS d'après le
test de ppds0, 05 (Annexe 3a). Par contre,
l'effet de l'interaction du traitement LR et les divers niveaux d'azote devient
significatif (P<0,05) à partir de 42 et 84 JAS. L'effet favorable de
la fertilisation azotée a été signalé tout au long
de la croissance des plants.
a
0 kg N/ha 45 kg N/ha 90 kg N/ha
120
a
100
80
60
40
Hauteur des plants (cm)
b
b
a
b
20
0
140
0 21 42 63 84 115
Nombre de jours après semis
Les barres portant la même lettre ne sont
significativement différentes selon le test de ppds (P? 0,05)
Figure 7: Evolution de la croissance en
hauteur des plants considérant les différentes doses d'azote.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
27
RESULTATS
4.2.3 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur l'évolution de l'indice de la surface foliaire des
plants du cotonnier
L'effet de l'application de l'azote sur l'évolution de
l'indice de la surface foliaire (ISF) est représenté par la
figure 8. Les résultats de l'analyse de la variance indiquent que
l'apport de l'azote a un effet significatif (P<0,01) sur l'évolution
de l'indice de la surface foliaire (ISF) des plants du cotonnier seulement
à 84 JAS selon le test de ppds0, 05 (Annexe
3a). Il a été constaté que l'indice de la surface foliaire
de la plante augmente au fur et à mesure que son cycle
végétatif accroit avant d'atteindre son paroxysme à 84
JAS. En effet, le traitement 90 kg N/ha exacerbe l'ISF (1,98#177;0,09)
traduisant ainsi un bon développement de la biomasse aérienne.
Les résultats de l'analyse de la variance ont également
indiqué l'effet significatif (P<0,05) de l'interaction (LC et les
différentes doses d'azote) sur l'ISF seulement à la
première observation (21 JAS). Cependant, le test de ppds0,
05 indique tout de même de différence
significative (P<0,05) à 21 et 84 ème JAS (Annexe
4).
0 kg N/ha 45 kg N/ha 90 kg N/ha a
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Indice de la surface foliaire
ab
b
0 21 42 63 84 115
Nombre de jours après semis
Les barres portant la même lettre ne sont
significativement différentes selon le test de ppds (P?0,05).
Figure 8: Evolution de l'indice de la surface
foliaire des plants en fonction des différentes doses d'azote.
4.2.4 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur les paramètres phénologiques des plants du
cotonnier
Les résultats de l'effet des différentes doses
d'azote sur les paramètres phénologiques du cotonnier sont
indiqués dans le tableau 5. L'analyse de variance a montré que
l'apport d'azote à 20 et 40 JAS n'a pas eu d'effet significatif
(P>0,05) sur la date d'apparition des 1ères fleurs des plants du
cotonnier (Annexe 6 et tableau 3). Par contre, il apparait un effet
RESULTATS
significatif (P<0,01) de l'apport d'azote sur la date
d'apparition des 50% de fleurs du cotonnier.
En ce qui concerne, la date de maturité physiologique,
aucune différence significative (P>0,05) n'a été
observée en ce qui concerne la fertilisation azotée (Annexe 6).
Toutefois, l'application de l'azote semble être déterminante dans
l'apparition des fleurs des plants du cotonnier.
Tableau 5: Effet des différentes doses
d'azote sur les données phénologiques du cotonnier
Fertilisation azotée (kg N/ha)
|
Date d'apparition des premières fleurs
(Août,
2013)
|
Date d'apparition de 50% des fleurs (Septembre,
2013)
|
Date de maturité (Octobre,
2013)
|
0
|
21,68#177;0,61a
|
20,50#177;0,31a
|
28,50#177;0,41a
|
45
|
21,12#177;0,63a
|
19,12#177;0,41b
|
28,12#177;0,47a
|
90
|
21,75#177;0,60a
|
19,75#177;0,38ab
|
28,75#177;0,32a
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique et pour le même facteur ne sont pas
significativement différentes (P>0,05) d'après le test de
ppds
4.2.5 Effet de l'application de la fertilisation
azotée sur l'humidité pondérale du sol
L'influence de l'application de l'azote sur l'humidité
pondérale du sol est illustrée par la figure 9. Le tableau de
l'analyse de variance montre que les différentes doses d'azote
appliquées ne présentent aucun effet significatif (P>0,05) sur
les valeurs moyennes de l'humidité pondérale du sol sur les
profondeurs du sol examinées (Annexe 6). Toutefois, le test de
ppds0, 05 indique de différence
significative (P<0,05) sur l'humidité pondérale du sol
considérant l'effet combiné du traitement (LC) et les
différentes doses d'azote apportées. Par contre l'interaction du
traitement (LR) et les différentes doses d'azote n'influence pas
significativement l'humidité pondérale sur l'ensemble des
profondeurs des sols étudiés (Annexe 3d). Néanmoins, les
valeurs moyennes élevées sont relatives au traitement 90 kg N/ha
et respectivement se présentent comme suit ; 0 - 20 cm (0,29#177;0,02) ;
20 - 40 cm (0,44#177;0,01) et 40 - 60 cm (0,51#177;0,02).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
28
RESULTATS
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
Humidité pondérale (Valeurs
transformées : ArcSinvn)
0
0 kg N/ha 45 kg N/ha 90 kg N/ha
a
a
a
a
a
a
0-20 cm 20 - 40 cm 40 - 60 cm
a
a
a
Profondeurs
Les barres portant la même lettre ne sont
significativement différentes selon le test de ppds (P?0,05).
Figure 9: Evolution de l'humidité
pondérale du sol considérant les différentes doses
d'azote
4.3 Effet du paillage sur l'humidité
pondérale du sol sous culture du cotonnier
Les résultats de l'analyse de variance ont
montré que les taux d'humidité du sol n'ont pas été
significativement affectés (P>0,05) par le paillage (Annexe 6). Mais,
l'effet du paillage s'est avéré bénéfique au niveau
des profondeurs 20 - 40 cm et 40 - 60 cm avec des différences de l'ordre
de 1% et 30% comparativement au traitement sans paillage (figure 10).
L'humidité pondérale varie significativement selon le travail du
sol, le niveau d'azote et le paillage.
Malgré, l'effet non significatif (P>0,05) de leur
interaction, l'influence du paillage s'est avérée significative
au seuil de 5% (ppds0, 05) à 0 -
20 cm de profondeur avec les traitements LC et 45 kg N/ha (Annexe 6). Les
moyennes enregistrées sont de 0,23#177;0,01 et 0,17#177;0,01,
respectueusement pour le traitement paillage et sans paillage. Les mêmes
effets sont observés avec les traitements LR et 45 kg N/ha. Les moyennes
sont de 0,29#177;0,00 et 0,26#177;0,00 respectivement pour les traitements
paillage et sans paillage.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
29
RESULTATS
Paillage Sans Paillage
a
a
a
a
0-20 cm 20 - 40 cm 40 - 60 cm
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
Humidité pondérale
2ArcSinvn (Valeurs ) transformées :
a
a
Profondeurs
Les barres portant la même lettre ne sont
significativement différentes selon le test de ppds (P?0,05).
Figure 10: Effet du paillage sur
l'humidité pondérale du sol.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE OUI YORI
30
DISCUSSION
5.DISCUSSION
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI
31
DISCUSSION
5. Discussion
5.1. Effet des différentes techniques de labour sur
la biomasse racinaire du cotonnier
Les résultats obtenus de l'étude
révèlent que les systèmes de travail du sol ont
influencé le développement des systèmes racinaires des
plants du cotonnier. L'impact de ces traitements (LC et LR) sur la biomasse
racinaire a été hautement marqué dans les profondeurs de
prélèvement 0 - 10 ; 10 - 20 cm uniquement à 30 et 60
jours après semis (JAS). L'effet bénéfique du traitement
LC a été également observé sur la quantité
de biomasse racinaire produite à ces divers stades de
développement des plants comparativement au traitement le labour
réduit (LR). Ce résultat peut être dû à la
contrainte physique liée à la nouvelle structure de l'état
du sol au développement des racines. La technique de labour
conventionnel (LC) ameublie la couche remaniée et assure une croissance
adéquate du système racinaire dès le début des
cycles des cultures (Chopart, 1993). Par contre, les auteurs (Çarman et
al., 1997 ; Wright et al., 2008) ont rapporté que le
labour réduit avait entrainé le compactage des horizons
supérieurs et de ce fait réduit la vitesse de
développement des racines. La densité apparente et la
résistance à la pénétration semblent être
élevées dans les horizons superficiels avec le traitement labour
réduit (LR) comparé au labour conventionnel (Ehlers et
al., 1983). Ces mêmes auteurs ont souligné le rôle
fondamental de la densité apparente et la résistance à la
pénétration dans la dynamique de croissance du système
racinaire. Ces facteurs peuvent réduire le développement et la
densité racinaire des plantes.
Cependant, la profondeur des racines primaires, leur formation
et la profondeur d'enracinement des racines latérales peuvent varier
selon la variété, le type de sol, la capacité de
rétention du sol et d'autres facteurs liés aux types de sol et
aux plantes (Balls, 1919). Il apparait que la croissance, le
développement et la quantité de racine produite sont
influencés par les différentes techniques de travail du sol et
semblent affecter le rendement final. Ce résultat montre le rôle
clé joué par les racines dans le processus de production. Il peut
s'expliquer par le fait que la technique LC a favorisé le
développement des racines qui approvisionnent efficacement la plante en
élément nécessaire. de Dorlodot et al. (2007)
avait aussi observé le rôle déterminant des racines dans la
formation du rendement des cultures. Tout de même, Nicou et Chopart
(1989) ont déterminé une corrélation positive entre
d'une
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI
32
DISCUSSION
part la biomasse racinaire totale et le rendement et d'autre
part entre la densité racinaire et le rendement des cultures (maïs,
sorgho, arachide).
En effet, la vitesse de production des racines a un taux
d'accroissement plus intense au niveau du système LC que celui du labour
réduit (LR). Ces différentes constations sont
entérinées par Nielson (1974) qui énumère que dans
une certaines conditions de labour réduit (LR), le compactage du sol
devient préjudiciable à la prolifération des racines.
Aussi, la production racinaire du coton est étroitement
influencée par la résistance mécanique du sol (Nielson,
1974).
5.2. Effet des doses d'engrais azotés sur la
biomasse racinaire des plants du cotonnier
L'efficacité des éléments minéraux
sur la biomasse produite a également été testée.
L'effet de l'application de l'azote était significatif (P<0,01 et
P<0,05) sur la biomasse racinaire produite, tout comme l'interaction
(P<0,01) entre les types de labour et la fertilisation azotée au
niveau des profondeurs de prélèvement 0-10 cm et 10 - 20 cm. Le
traitement témoin (0 kg N/ha) a montré des résultats moins
satisfaisants comparé avec les traitements (45 et 90 kg N/ha). Cette
situation n'est que le reflet de l'état de pauvreté des sols de
la zone en azote. Ces résultats mettent en exergue l'efficacité
de l'azote et le rôle qu'il joue dans le développement de la
plante entière (partie aérienne et souterraine) que dans
l'accessibilité des autres éléments nutritifs au profit de
la plante. Il a été démontré que la nutrition
azotée affecte positivement la prolifération et la distribution
des racines et améliore l'humidité du sol (Asghar et Kanehiro,
1977). L'utilisation efficiente de l'azote dépend non seulement de la
profondeur d'enracinement, mais aussi de la technique de travail du sol
adoptée. Ainsi, l'effet conjugué du traitement 90 kg N/ha et le
LC exprime la meilleur production racinaire (15,453 #177; 3,23 g/plants). Ce
résultat peut s'expliquer par un bon développement harmonieux du
système racinaire dans un environnement favorable à
l'alimentation hydrique et nutritionnelle des racines et par ricochet un
meilleur rendement (Ziadi et al., 2006).
5.3. Effet des différentes techniques de travail du
sol et de l'azote sur les paramètres de croissance des plants du
cotonnier
Les niveaux d'engrais ont significativement influencé
la croissance en hauteur des plants. La hauteur la plus élevée
des plants était enregistrée au niveau du traitement ou 90 kg N
ha-1 ont été appliqués. C'est un fait
avéré que l'application de l'azote booste la croissance et
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
33
DISCUSSION
le développement des plants. Ces résultats sont
en accord avec ceux de Rochester et al. (2001) qui ont montré
que la hauteur des plants du coton est liée au niveau de l'azote dans le
sol.
Durant les périodes de croissance, la hauteur des
plants du cotonnier était affectée par les techniques de travail
du sol. La croissance en hauteur était significativement
supérieure dans le traitement LC plus que le traitement LR. Les
résultats corroborent les observations de Wlaiwan et al. (2013)
sur le zéro - labour ou minimum labour et le labour conventionnel.
L'indice de la surface foliaire (ISF) croit au début du
cycle végétatif jusqu'au 84 JAS et décroit à 115
JAS traduisant ainsi la sénescence des feuilles et la maturité
physiologique. L'ISF étant un facteur de croissance lié au
développement de la plante a été influencé par les
techniques de travail du sol. Il a été constaté que la
technique LC semble avoir des ISF élevés tout au long du cycle
végétatif comparé au système LR. De ce fait, la
technique (LR) a produit des plants dont l'activité
photosynthétique est réduite et du coup n'a pas permis un
meilleur développement de la biomasse aérienne. En effet,
l'évolution de l'ISF dans le temps dépend du sol et de la
fertilisation azotée. Cette constatation détermine le rôle
clé joué par l'azote dans la croissance et le
développement des plantes. Ainsi, les plantes des parcelles
fertilisées ont eu un ISF supérieur à celui des autres
plantes. Ces résultats seraient dus à la qualité et la
quantité des éléments nutritifs dans ces engrais, car
Mengel et Kirkby (1978) ont montré que l'azote et le phosphore induisent
la croissance des feuilles et par conséquent l'augmentation de l'ISF
chez la plus part des plantes.
5.4. Influence des techniques de travail du sol et la
fertilisation azotée sur les paramètres phénologiques du
cotonnier
Les paramètres phénologiques sont des
indicateurs spéciaux utilisés pour l'estimation
d'éventuelle date de maturité. En effet, les techniques de
travail du sol ont fortement influencé la durée de l'apparition
des premières ainsi que les 50% des fleurs. Il ressort que le traitement
LR a présenté des fleurs tardives (près de trois jours)
comparé au traitement LC. En fait, cette situation serait
subordonnée aux conditions contraignantes du sol infligées au
développement des racines, lesquelles approvisionnent les plantes en eau
et en nutriments. Mais l'effet de la fertilisation était significatif
seulement sur la durée d'apparition des 50% des fleurs. Dans ce cas, le
traitement témoin (0 kg N/ha) semble être retardé
(20,50#177;0,31a) par rapport aux autres traitements (45 kg N/ha =
19,12#177;0,41b et 90 kg N/ha =19,75#177;0,38ab). Ceci peut s'expliquer par la
déficience en azote et est capable de retarder de quelques jours la
maturation de maximum des fruits chez le Citrullus lanatus (Olaniyi,
2008). Ce constat révèle le rôle crucial de l'azote dans le
processus de production des plantes.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
34
DISCUSSION
5.5. Influence des différents types de travail du
sol et de l'azote sur l'humidité pondérale du sol
Les taux d'humidité résultants de l'effet des
différentes pratiques de travail du sol n'ont pas d'incidence
significative sur la teneur du sol au cours d'un stress hydrique allant
à 20 jours. L'humidité pondérale du sol
élevée (+1%) est en rapport avec le traitement LR, ce qui montre
que cette technique permet une meilleure économie de l'eau dans un
bassin versants caractérisés par une faible pluviométrie.
La technique LR peut être efficace pour de faible précipitation
(Paltineanu et al., 2000). Aussi, Zhang et al. (2013) ont
également montré qu'après semis direct on observe des
valeurs de la capacité de rétention de l'eau et de conservation
de l'eau du sol élevées comparativement à celles des
systèmes classiques de labour.
L'absence de différence significative entre les modes
de travail du sol sur certains paramètres mesurés peut
s'expliquer par la courte durée de l'expérimentation, ceci
nécessite une reprise de l'expérimentation pendant d'autres
saisons culturales afin d'apprécier l'effet de la variation
saisonnière sur les paramètres mesurés. Cette
hypothèse corrobore les résultats de Balesdent (1997) qui
après 28 années d'expérience a constaté un
léger accroissement (+7%) du stock de la matière organique du sol
comparé au stock initial dans le traitement avec labour conventionnel.
Le semis direct ou zéro-labour conduit à une forte augmentation
du taux de matière organique du sol (13% comparativement au stock
initial). Or la matière organique joue un rôle déterminant
dans la conservation de l'humidité du sol. A cet effet, l'influence des
systèmes de travail du sol peut être perceptible que sur le long
terme (Ràtonyi, 1998). Cependant, l'effet significatif de l'interaction
observé à 0 - 10 cm de profondeur traduit l'importance du choix
des techniques de labour mais aussi de la teneur du sol en azote.
5.6. Effet du paillage sur l'humidité
pondérale du sol
L'effet du paillage a été non significatif sur
l'humidité pondérale. Toutefois, on a observé que
l'influence du paillage du sol s'identifie mieux au niveau des horizons 0-20 et
2040 cm avec le traitement labour réduit(LR) (Annexe 6 et figure 10). La
technique sans aucun travail mécanique préalable du sol apparait
comme un système durable de gestion des terres et assure une protection
du sol et de l'eau. En effet, la conjonction du traitement 45 kg N/ha +
paillage + labour réduit du sol indique un surcroit de 0,6% de
l'humidité pondérale du sol comparé au système
labour conventionnel. La performance de l'utilisation du paillage
dépend
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
35
DISCUSSION
également du mode de travail du sol et de la
quantité d'azote apporté au sol. Ces observations sont
indéniablement soutenues par les résultats des travaux de
Campbell et al. (1996) ; Hobbs et al. (2007) ; et Calegari et
al. (2008). Par ailleurs, le paillage à base de résidus
de récolte sur les parcelles expérimentales a induit une
augmentation de la quantité de matière organique du sol. Ce
résultat a permis d'atténuer l'évaporation de l'eau du sol
et par conséquent une conservation de l'humidité du sol
(Dagbénonbakin et al., 2011 et Wang et al., 2011).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
CONCLUSION & SUGGESTIONS
6. CONCLUSION& SUGGESTIONS
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
36
CONCLUSION & SUGGESTIONS
6. Conclusion et Suggestions
La présente étude a examiné l'effet de
différents systèmes de travail du sol, l'apport de l'azote et le
paillage sur la biomasse racinaire, la hauteur des plants et l'indice de
surface foliaire du cotonnier et l'humidité pondérale d'un sol
ferrugineux tropical lessivé du Nord-Ouest Bénin. Les
résultats des différents traitements suggèrent que l'effet
du mode de travail du sol a une importante influence sur la dynamique de la
production racinaire. L'analyse de l'effet des traitements révèle
une évolution croissante de la biomasse racinaire avec le système
labour conventionnel (LC). Les faibles valeurs ont été
observées avec la technique de labour réduit (LR). Des
observations similaires ont été faites sur la croissance en
hauteur et l'ISF des plants du cotonnier. De façon
générale, l'apport des différentes doses d'azote a
significativement amélioré la production de biomasse racinaire,
la hauteur et l'indice de surface foliaire des plants. La méthode de
labour réduit combinée avec le paillage a considérablement
améliorée l'humidité pondérale du sol. Nos
résultats ont également montré une influence significative
du mode de travail du sol sur la durée d'apparition des fleurs du
cotonnier et par conséquent sur la date de fructification des plants. Il
convient de signaler que, outre les avantages qu'induit le labour
conventionnel, le système labour réduit (LR) apparait plus
efficace au regard de l'humidité pondérale du sol. Il semble plus
avantageux aux producteurs en raison de la réduction des charges
liées à la main d'oeuvre et du gain de temps considérable
qu'il favorise.
Compte tenu des défis précisément les
problèmes liés aux changements climatiques auxquels l'agriculture
est sujette de nos jours, de nombreuses institutions de recherche scientifiques
s'intéressent à la question du développement des paquets
technologiques relatifs à une gestion durable des systèmes de
culture et des terres tout en limitant les risques de dégradation des
propriétés physico chimiques du sol. Une solution palliative
serait l'adoption du labour réduit comme nos résultats l'ont
montré.
Au regard de l'importance que revêt le mode de travail
du sol dans la production agricole et surtout l'amélioration du niveau
de rendement des cultures, nous suggérons ce qui suit :
? La reprise de l'essai sur une longue période tout en
incluant d'autres cultures afin de mieux appréhender la meilleure
technique de travail du sol dans les différentes zones
agroécologiques du Bénin.
? Une restitution des résultats de la présente
étude à tous les acteurs ayant participé dans la conduite
des expérimentations en particulier les producteurs.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
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EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI
ANNEXES
ANNEXES
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA
DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI YORI
43
ANNEXES
Annexe 1: Diagramme ombrothermique de la station
synoptique de Natitingou en 2013
260
240
220
200
180
160
140
120
100
40
80
60
20
0
Hauteur (mm) Température (°C)
40
90
80
0
70
60
50
30
20
100
10
Annexe 2 : Evolution de la pluviométrie
annuelle de la commune de Matéri de 1996 à 2012
1 200,0
1 000,0
400,0
800,0
600,0
200,0
0,0
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2009 2010 2011 2012
Commune de Matéri Hauteur (mm)
Source : ASECNA, station synoptique de Natitingou
ANNEXES
Annexe 3a : Effet de travail du sol, d'azote et le
paillage sur les paramètres de croissance (moyenne #177; erreur
standard)des plants du cotonnier
Travail du sol
|
Dose
d'Azote (Kg ha-1)
|
Paillage
|
|
|
Hauteur (cm)
|
|
|
|
Indice de la surface foliaire (ISF)
|
|
21 JAS
|
42 JAS
|
63 JAS
|
84 JAS
|
115 JAS
|
21 JAS
|
42 JAS
|
63 JAS
|
84 JAS
|
115 JAS
|
|
0
|
Résidus
|
12,50 #177;0,40
|
32,50#177; 1,72
|
63,35#177;4,20
|
89,55#177;3,72
|
102,15#177;4,09
|
0,587#177;0,03
|
0,582#177;0,06
|
1,17#177;0,13
|
1,69#177;0,24
|
1,35#177;0,14a
|
|
|
Sans Résidus
|
11,25#177;0,37
|
29,55#177;1,43
|
57,75#177;5,78
|
83,35#177;5,22
|
93,75#177;4,30
|
0,60#177;0,03
|
0,65#177;0,23
|
1,43#177;0,169
|
1,87#177;0,16
|
0,87#177;0,06b
|
|
|
Moyenne
|
11,87#177;0,34AB
|
31,02#177;1,18A
|
60,55#177;3,47A
|
86,45#177;3,19B
|
97,95#177;16,23B
|
0,59#177;0,02A
|
0,62#177;0,11A
|
1,30#177;0,11A
|
1,78#177;0,14B
|
1,11#177;0,11A
|
|
|
Résidus
|
11,55#177;0,32
|
32,75#177;3,78
|
68,65#177;10,01
|
107,25#177;10,13
|
120,30#177;9,06
|
0,45#177;0,05
|
0,60#177;0,12
|
1,56#177;0,22
|
2,31#177;0,10
|
1,26#177;0,17
|
|
45
|
Sans Résidus
|
11,45#177;0,62
|
30,40#177;2,75
|
71,05#177;9,15
|
107,60#177;12,54
|
128,30#177;6,46
|
0,37#177;0,37
|
0,77#177;0,127
|
1,24#177;0,17
|
2,24#177;0,209
|
1,54#177;0,25
|
|
|
Moyenne
|
11,50#177;0,32B
|
31,57#177;2,21A
|
69,85#177;6,29A
|
107,42#177;7,46A
|
124,30#177;5,37A
|
0,41#177;0,04B
|
0,68#177;0,08A
|
1,40#177;0,14A
|
2,28#177;0,10A
|
1,40#177;0,15A
|
|
|
Résidus
|
13,65#177;0,20a
|
35,15#177;2,03
|
76,45#177;6,44
|
110,80#177;7,59
|
127,85#177;6,26
|
0,47#177;0,042
|
0,83#177;0,16
|
1,45#177;0,15
|
2,24#177;0,14
|
1,55#177;0,30
|
Labour
|
90
|
Sans Résidus
|
11,50#177;0,23b
|
32,45#177;2,87
|
70,10#177;6,93
|
110,10#177;9,04
|
125,05#177;7,11
|
0,55#177;0,07
|
0,68#177;0,27
|
1,44#177;0,17
|
1,98#177;0,19
|
1,58#177;0,23
|
conventionnel
|
|
Moyenne
|
12,57#177;0,43A
|
33,80#177;1,71A
|
73,27#177;4,54A
|
110,45#177;5,47A
|
126,45#177;4,42A
|
0,51#177;0,04AB
|
0,75#177;0,15A
|
1,44#177;0,10A
|
2,11#177;0,12AB
|
1,56#177;0,17A
|
|
MOYENNE
|
|
11,98#177;0,22X
|
32,13#177;0,99X
|
67,89#177;2,93X
|
101,44#177;3,83X
|
116,23#177;3,63X
|
0,50#177;0,02X
|
0,68#177;0,06X
|
1,38#177;0,06X
|
2,05#177;0,08X
|
1,36#177;0,09X
|
|
|
Résidus
|
9,75#177;1,01
|
22,40#177;1,18
|
52,15#177;5,26
|
93,90#177;2,62
|
111,35#177;3,40
|
0,38#177;0,13
|
0,46#177;0,10
|
1,41#177;0,20
|
1,77#177;0,28
|
1,13#177;0,10
|
|
0
|
Sans Résidus
|
10,15#177;0,37
|
20,65#177;0,80
|
49,15#177;1,82
|
92,30#177;0,94
|
112,10#177;1,94
|
0,50#177;0,06
|
0,67#177;0,37
|
1,15#177;0,13
|
1,71#177;0,13
|
1,40#177;0,26
|
|
|
Moyenne
|
9,95#177;0,50 A
|
21,52#177;0,73B
|
50,65#177;2,64A
|
93,10#177;1,32B
|
111,72#177;1,81B
|
0,44#177;0,07A
|
0,56#177;0,18A
|
1,28#177;0,12A
|
1,74#177;0,14A
|
1,26#177;0,14A
|
|
|
Résidus
|
10,50#177;0,75
|
30,10#177;1,38a
|
67,30#177;4,03
|
109,40#177;3,55
|
126,90#177;5,49
|
0,43#177;0,05b
|
0,76#177;0,15
|
1,17#177;0,16
|
2,25#177;0,15
|
1,21#177;0,19
|
Labour réduit
|
45
|
Sans Résidus
|
8,45#177;0,49
|
22,60#177;1,38b
|
53,70#177;5,47
|
100,85#177;2,06
|
123,20#177;4,40
|
0,67#177;0,05a
|
0,60#177;0,10
|
1,49#177;0,17
|
1,96#177;0,07
|
1,18#177;0,25
|
Moyenne
|
9,47#177;0,57A
|
26,35#177;1,68A
|
60,50#177;4,06A
|
105,12#177;2,49A
|
125,05#177;3,33A
|
0,55#177;0,05A
|
0,68#177;0,09A
|
1,33#177;0,12A
|
2,11#177;0,09A
|
1,20#177;0,14A
|
|
|
Résidus
|
9,45#177;0,61
|
23,80#177;3,08
|
57,85#177;7,72
|
100,40#177;7,15
|
130,12#177;0,57a
|
0,55#177;0,05
|
0,85#177;0,09
|
1,29#177;0,12
|
1,70#177;0,23
|
1,45#177;0,21
|
|
90
|
Sans Résidus
|
9,50#177;0,56
|
22,55#177;1,76
|
53,50#177;2,16
|
99,55#177;2,39
|
124,20#177;1,40b
|
0,55#177;0,07
|
0,55#177;0,17
|
1,21#177;0,13
|
1,98#177;0,14
|
1,17#177;0,20
|
|
|
Moyenne
|
0,38#177;9,47 A
|
23,17#177;1,66AB
|
55,67#177;3,80A
|
99,97#177;3,49AB
|
127,16#177;1,32A
|
0,55#177;0,04A
|
0,70#177;0,10A
|
1,25#177;0,08A
|
1,84#177;0,13A
|
1,31#177;0,14A
|
|
MOYENNE
|
|
9,63#177;0,27Y
|
23,68#177;0,89Y
|
55,60#177;2,13Y
|
99,40#177;1,76X
|
121,19#177;1,31X
|
0,51#177;0,03X
|
0,64#177;0,07X
|
1,29#177;0,06X
|
1,90#177;0,07X
|
1,26#177;0,08X
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et le pour même
facteur ne sont pas significativement différentes (P>0,05)
d'après le test de ppds (plus petite différence
significative).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI 44
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI 45
ANNEXES
Annexe3b : Effet de travail du sol, d'azote et le
paillage sur la production de la biomasse racinaire (moyenne #177; erreur
standard) à (30, 60 et 90 JAS)
Travail du sol
|
Dose d'Azote (Kg ha-1)
|
Paillage
|
|
|
Biomasse racinaire (g/plant)
|
|
|
|
30 JAS
|
|
60 JAS
|
|
|
90 JAS
|
|
|
0-10 cm
|
0-10 cm
|
10- 20cm
|
0-20 cm
|
0-10 cm
|
10-20 cm
|
20-30 cm
|
0-30 cm
|
|
0
|
Résidus
|
0,057#177;0,01
|
0,752#177;0,13
|
0,122#177;0,037
|
0,877#177;0,171
|
3,440#177;0,609b
|
0,322#177;0,07b
|
0,072#177;0,014
|
3,835#177;0,68b
|
|
|
Sans Résidus
|
0,065#177;0,01
|
0,695#177;0,075
|
0,097#177;0,031
|
0,792#177;0,106
|
2,632#177;0,424a
|
0,260#177;0,04a
|
0,070#177;0,027
|
2,957#177;0,49a
|
|
|
Moyenne
|
0,061#177;0,00A
|
0,723#177;0,07A
|
0,110#177;0,02A
|
0,835#177;0,09A
|
3,0362#177;0,37B
|
0,291#177;0,04A
|
0,071#177;0,01B
|
3,396#177;0,42B
|
Labour
|
45
|
Résidus
Sans Résidus
|
0,057#177;0,00
0,052#177;0,00
|
0,890#177;0,26
0,987#177;0,303
|
0,125#177;0,026
0,150#177;0,033
|
1,015#177;0,28
1,137#177;0,330
|
5,847#177;1,09
4,517#177;0,454
|
0,412#177;0,084
0,567#177;0,188
|
0,222#177;0,035
0,210#177;0,035
|
6,482#177;1,19
5,292#177;0,50
|
conventionnel
|
|
Moyenne
|
0,05#177;0,00 A
|
0,938#177;0,18A
|
0,137#177;0,02A
|
1,076#177;0,20A
|
5,182#177;0,60A
|
0,490#177;0,10A
|
0,216#177;0,02A
|
5,887#177;0,64A
|
|
|
Résidus
|
0,042#177;0,01
|
0,907#177;0,141
|
0,130#177;0,057
|
1,040#177;0,19
|
4,317#177;0,86
|
0,327#177;0,026
|
0,220#177;0,062
|
4,86#177;0,83
|
|
90
|
Sans Résidus
|
0,052#177;0,013
|
0,655#177;0,04
|
0,080#177;0,02
|
0,732#177;0,06
|
4,447#177;0,69
|
0,412#177;0,11
|
0,167#177;0,04
|
5,027#177;0,76
|
|
|
Moyenne
|
0,047#177;0,00 A
|
0,781#177;0,08A
|
0,105#177;0,02A
|
0,886#177;0,11A
|
4,382#177;0,51AB
|
0,370#177;0,05A
|
0,193#177;0,03A
|
4,945#177;0,52AB
|
|
MOYENNE
|
|
0,054#177;0,00X
|
0,814#177;0,07X
|
0,117#177;0,01X
|
0,932#177;0,08X
|
4,200#177;0,33X
|
0,383#177;0,04X
|
0,160#177;0,01X
|
4,742#177;0,36X
|
|
|
Résidus
|
0,030#177;0,00
|
0,420#177;0,09
|
0,070#177;0,02
|
0,492#177;0,11
|
2,700#177;0,24
|
0,195#177;0,02
|
0,365#177;0,24
|
3,257#177;0,27
|
|
0
|
Sans Résidus
|
0,030#177;0,00
|
0,382#177;0,05
|
0,055#177;0,00
|
0,437#177;0,06
|
4,342#177;0,30
|
0,367#177;0,02
|
0,152#177;0,06
|
4,860#177;0,26
|
|
|
Moyenne
|
0,030#177;0,00A
|
0,401#177;0,05A
|
0,062#177;0,01A
|
0,465#177;0,06A
|
3,521#177;0,36B
|
0,362#177;0,03A
|
0,258#177;0,12A
|
4,058#177;0,34A
|
|
45
|
Résidus
|
0,030#177;0,00a
|
0,580#177;0,03a
|
0,050#177;0,01
|
0,632#177;0,03a
|
3,965#177;0,53
|
0,192#177;0,02b
|
0,150#177;0,05
|
4,312#177;0,56
|
|
|
Sans Résidus
|
0,020#177;0,00b
|
0,28#177;0,00b
|
0,032#177;0,01
|
0,310#177;0,01b
|
5,257#177;0,87
|
0,522#177;0,11a
|
0,140#177;0,01
|
5,920#177;0,82
|
Labour réduit
|
|
Moyenne
|
0,025#177;0,00AB
|
0,430#177;0,05A
|
0,041#177;0,00A
|
0,471#177;0,06A
|
4,611#177;0,53A
|
0,357#177;0,08A
|
0,145#177;0,02A
|
5,116#177;0,55B
|
|
95
|
Résidus
|
0,022#177;0,00
|
0,535#177;0,25
|
0,067#177;0,02
|
0,60#177;0,27
|
3,195#177;0,25
|
0,227#177;0,03b
|
0,107#177;0,03
|
3,527#177;0,23b
|
|
|
Sans Résidus
|
0,022#177;0,00
|
0,532#177;0,18
|
0,077#177;0,03
|
0,610#177;0,22
|
3,652#177;0,12
|
0,387#177;0,02a
|
0,205#177;0,02
|
4,242#177;0,16a
|
|
|
Moyenne
|
0,022#177;0,00B
|
0,533#177;0,14A
|
0,072#177;0,01A
|
0,605#177;0,16A
|
3,423#177;0,15B
|
0,307#177;0,03A
|
0,156#177;0,02A
|
3,885#177;0,19B
|
|
MOYENNE
|
|
0,025#177;0,00Y
|
0,455#177;0,05Y
|
0,058#177;0,00Y
|
0,513#177;0,06Y
|
3,852#177;0,23X
|
0,315#177;0,03X
|
0,186#177;0,04X
|
4,353#177;0,24X
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et le pour même
facteur ne sont pas significativement différentes (P>0,05)
d'après le test de ppds (plus petite différence
significative).
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI 46
ANNEXES
Annexe 3c: Effet de travail du sol, d'azote et
le paillage sur la production de la biomasse racinaire (moyenne #177; erreur
standard) à 90 JAS
Travail du sol
|
Dose d'Azote (Kg ha-1)
|
Paillage
|
|
|
Biomasse racinaire (g/plant)
|
|
|
|
|
120 JAS
|
|
|
0-10 cm
|
10-20 cm
|
20-30 cm
|
30- 40 cm
|
0 - 40 cm
|
|
0
|
Résidus
|
7,10#177;1,427
|
1,565#177;0,53
|
0,282#177;0,07
|
0,180#177;0,04b
|
9,135#177;1,77
|
|
|
Sans Résidus
|
3,760#177;0,44
|
1,292#177;0,14
|
0,242#177;0,04
|
0,530#177;0,00a
|
5,82#177;0,49
|
|
|
Moyenne
|
5,430#177;0,93B
|
1,428#177;0,26A
|
0,262#177;0,04A
|
0,355#177;0,06A
|
7,478#177;1,05B
|
|
|
Résidus
|
6,312#177;1,15
|
1,097#177;0,29
|
0,340#177;0,02
|
0,185#177;0,05
|
7,935#177;2,15
|
Labour
|
45
|
Sans Résidus
|
8,412#177;1,861
|
2,377#177;0,61
|
0,565#177;0,15
|
0,422#177;0,13
|
11,780#177;2,31
|
conventionnel
|
|
Moyenne
|
7,362#177;1,26AB
|
1,737#177;0,39A
|
0,452#177;0,08A
|
0,303#177;0,08A
|
9,857#177;1,63AB
|
|
90
|
Résidus
|
10,082#177;2,26
|
3,112#177;1,34
|
0,337#177;0,09
|
0,130#177;0,02
|
13,66#177;3,43
|
|
|
Sans Résidus
|
12,640#177;3,81
|
3,130#177;1,46
|
1,072#177;0,57
|
0,402#177;0,21
|
17,242#177;5,89
|
|
|
Moyenne
|
11,361#177;2,11A
|
3,121#177;0,92A
|
0,705#177;0,30A
|
0,266#177;0,11A
|
15,453#177;3,23A
|
|
MOYENNE
|
|
8,051#177;0,98X
|
2,095#177;0,36X
|
0,473#177;0,10X
|
0,308#177;0,04X
|
10,930#177;1,38X
|
|
|
Résidus
|
5,390#177;0,87
|
1,622#177;0,61
|
0,307#177;0,10
|
0,177#177;0,02
|
7,492#177;1,38
|
|
0
|
Sans Résidus
|
6,077#177;1,36
|
1,655#177;0,45
|
0,342#177;0,09
|
0,102#177;0,03
|
8,182#177;1,45
|
|
|
Moyenne
|
5,733#177;0,76B
|
1,638#177;0,35B
|
0,325#177;0,06AB
|
0,140#177;0,02B
|
7,837#177;0,93B
|
|
|
Résidus
|
8,950#177;2,07
|
2,142#177;0,56
|
0,452#177;0,12
|
0,157#177;0,01b
|
11,705#177;2,25
|
Labour réduit
|
45
|
Sans Résidus
|
9,292#177;1,82
|
3,110#177;0,28
|
0,632#177;0,15
|
0,330#177;0,01a
|
13,36#177;1,82
|
Moyenne
|
9,121#177;1,27A
|
2,626#177;0,34A
|
0,542#177;0,09A
|
0,243#177;0,03A
|
12,53#177;1,37A
|
|
|
|
|
Résidus
|
6,470#177;0,55
|
0,965#177;0,37
|
0,302#177;0,11
|
0,170#177;0,02
|
7,907#177;0,72
|
|
90
|
Sans Résidus
|
5,530#177;0,43
|
0,960#177;0,07
|
0,330#177;0,02
|
0,222#177;0,06
|
7,045#177;0,36
|
|
|
Moyenne
|
6,00#177;0,37B
|
0,962#177;0,17B
|
0,316#177;0,05B
|
0,196#177;0,03AB
|
7,476#177;0,40B
|
|
MOYENNE
|
|
6,951#177;0,58X
|
1,742#177;0,21X
|
0,394#177;0,04X
|
0,193#177;0,01Y
|
9,282#177;0,72X
|
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère et le pour même
facteur ne sont pas significativement différentes (P>0,05)
d'après le test de ppds (plus petite
différence significative).Les valeurs sans les lettres minuscules
traduisent la même tendance.
Labour conventionnel
20,25#177;0,36X 18,83#177;0,25X
28,50#177;0,23X
21,50#177;1,89 20,75#177;0,85 29,25#177;0,63
23,75#177;0,62 21,00#177;0,40 28,50#177;0,95
0
(7,04)
(3,51)
0,23#177;0,03
Résidus (1,44)
0,27#177;0,04
Sans Résidus (1,97)
45
0,23 #177;0,01a
Résidus (1,39)
0,17#177;0,01b
Sans Résidus (0,78)
90
0,53#177;0,06
(7,19)
0,40#177;0,02b
(4,07)
0,31#177;0,04
Résidus (2,58)
0,34#177;0,09
Sans Résidus (3,47)
20,75#177;1,03 18,25#177;0,25 28,00#177;0,40
29,00#177;0,58
21,00#177;0,70 18,75#177;0,25
0,41#177;0,01X
(4,26)
0,52#177;0,02X
(6,94)
0,26#177;0,02X
MOYENNE (1,93)
0
0,44#177;0,02
0,52#177;0,03
0,28#177;0,01
Résidus (2,03)
0,28#177;0,03
Sans Résidus (2,08)
0,44#177;0,03
(4,97)
0,58#177;0,05
(8,22)
90
0,26#177;0,01
Résidus (1,76)
0,25#177;0,00
Sans Résidus (1,55)
ANNEXES
Annexe 3d: Effet de travail du sol,
d'azote et le paillage sur l'humidité pondérale du sol et les
paramètres phénologiques du cotonnier (moyenne #177; erreur
standard)
Dose d'Azote (Kg
Travail du sol Paillage
ha-1)
Humidité pondérale
0 - 20 cm 20 - 40 cm 40 - 60 cm
0,25#177;0,03AB 0,38#177;0,01B
0,53#177;0,04A
Moyenne (1,70) (3,50) (7,28)
20,25#177;0,67A 20,00#177;0,50A
28,62#177; 0,53A
0,20#177;0,01B 0,39#177;0,02B
0,54#177;0,04A
Moyenne (1,08) (3,98) (7,20)
19,62#177;0,65A 18,00#177;0,18B
28,37#177;0,33A
0,32#177;0,04A
0,46#177;0,02A
Moyenne 0,49#177;0,04A
(3.0025) (5.3063)
20,87#177;0,58A 18,50#177;0,18B
28,50#177;0,37A
0,28#177;0,01A 0,42#177;0,01A
0,51#177;0,02A
Moyenne (2,06) (4,44) (6,48)
23,12#177;0,74A 21,00#177;0,32 A
28,37#177;0,6 A
0,29#177;0,00a
Résidus (2,16)
0,26#177;0,00b
Sans Résidus (1,69)
0,28#177;0,00A 0,44#177;0,03A
0,54#177;0,03A
Moyenne (1,92) (4,87) (7,24)
22,62#177;0,82A 20,25#177;0,59A
27,87#177;0,91A
0,25#177;0,01A 0,41#177;0,02A
0,52#177;0,03A
Moyenne (1,65) (4,32) (6,92)
22,62#177;1,01A 20,87#177;0,44A
28,87#177;0,54A
0,27#177;0,00X
MOYENNE (1,88)
0,42#177; 0,01X (4,54)
Les valeurs suivies de la même lettre
alphabétique de même caractère (caractère majuscule
et minuscule) et pour le même facteur ne sont pas significativement
différentes (P>0,05) d'après le test de ppds (plus petite
différence significative).Les valeurs réelles (entre
parenthèse) ont subi une transformation 2arcsinvn
(Dagnelie, 1998). Les valeurs sans les lettres minuscules traduisent
la même
tendance.
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI 47
19,75#177;1,03 19,75#177;0,94 28,50#177; 0,95
20,75#177;0,946 20,25#177;0,47 28,75#177; 0,62
19,5#177;0,86 17,75#177;0,25 28,00#177;0,40
19,75#177;1,10 18,250#177;0,25 28,75#177;0,48
23,00#177;0,91 20,50#177; 0,28 28,25#177;0,85
23,25#177;1,31 21,50#177;0,50 28,50#177;1,19
0,50#177;0,03
(4,77)
0,43#177;0,05
(6,27)
23,00#177;0,57 20,50#177;0,64 28,25#177;1,18
22,25#177;1,65 20,00#177;1,08 27,50#177;1,55
45
Labour réduit
0,53#177;0,01X
(6,88)
0,53#177;0,09
(7,53)
0,53#177;0,04
0,38#177;0,00
(3,49)
0,03#177;15,31
0,41#177;0,01
(4,19)
0,52#177;0,04
(6,83)
0,38#177;0,04
(3,77)
0,55#177;0,06
(7,58)
0,46#177;0,06
(5,51)
0,52#177;0,01a
(6,54)
(4,88)
0,40#177;0,02
(4,01)
(6,75)
0,50#177;0,03
(6,22)
0,40#177;0,04
(4,12)
0,51#177;0,06
(6,72)
0,43#177;0,03
(4,53)
0,53#177;0,04
(7,13)
Paramètres phénologiques
DAT F DATF 50 DATM
22,79#177;0,48Y 20,70#177;0,265Y
28,37#177;0,41X
ANNEXES
Annexe 4: Tableau d'analyse de variance à
trois facteurs (valeur de F) des paramètres de croissance
considérant le travail du sol, la fertilisation azotée et le
paillage.
Sous de variation
|
ddl
|
|
|
|
|
|
Valeur de Fisher
|
|
|
|
|
|
|
Hauteur
|
|
|
|
Indice de la surface foliaire
|
|
21 JAS
|
42 JAS
|
63 JAS
|
84 JAS
|
115 JAS
|
21 JAS
|
42 JAS
|
63 JAS
|
84 JAS
|
115 JAS
|
Travail du sol
|
1
|
66,27***
|
44,41***
|
11,64**
|
0,29ns
|
2,94ns
|
0,07ns
|
0,13ns
|
0,91ns
|
2,19ns
|
0,67ns
|
Azote
|
2
|
1,28ns
|
1,71ns
|
2,93ns
|
7,84**
|
22,27***
|
0,55ns
|
0,54ns
|
0,22ns
|
5,50**
|
1,39ns
|
Paillage
|
1
|
7,21*
|
5,91*
|
1,99ns
|
0,59ns
|
0,46ns
|
2,48ns
|
0,05ns
|
0,03ns
|
0,13ns
|
0,08ns
|
TravSol *Azote
|
2
|
1,41ns
|
1,68ns
|
0,55ns
|
1,69ns
|
2,15ns
|
4,64*
|
0,02ns
|
0,27ns
|
0,40ns
|
1,08ns
|
TravSol*Paillage
|
1
|
1ns
|
0,11ns
|
0,28ns
|
0,04ns
|
0,10ns
|
2,22ns
|
0,29ns
|
0,01ns
|
0,02ns
|
0,03ns
|
Azote*Paillage
|
2
|
0,45ns
|
0,53ns
|
0,01ns
|
0,08ns
|
0,50ns
|
0,11ns
|
0,99ns
|
0,02ns
|
0,48ns
|
0,41ns
|
TravSol*Azote*Paillage
|
2
|
4,23*
|
0,73ns
|
0,72ns
|
0,27ns
|
1,04ns
|
2,23ns
|
0,41ns
|
3,02ns
|
1,44ns
|
2,05ns
|
ddl : degré de liberté
ns : non significatif au seuil de 0,05
* : significatif au seuil de 0,05
** : Hautement significatif au seuil de
0,05
*** : Très hautement significatif au
seuil de 0,05
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI 48
ANNEXES
Annexe 5:Tableau d'analyse de variance à
trois facteurs (valeur de F) de la biomasse racinaire considérant le
travail du sol, la fertilisation azotée et le paillage.
Valeur de Fisher
ddl
Sous de variation Biomasse racinaire
(g/plant)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30 JAS
|
|
60 JAS
|
|
|
90 JAS
|
|
|
|
120 JAS
|
|
|
0 - 10 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
0 - 20 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
20 - 30 cm
|
0 - 30 cm
|
0 - 10 cm
|
10 - 20 cm
|
20 - 30 cm
|
30 -4 0 cm
|
0 - 40 cm
|
Travail du sol
|
1
|
41,40***
|
14,56***
|
11,97**
|
15,27***
|
0,97ns
|
2,06ns
|
0,32ns
|
1,12ns
|
1,10ns
|
0,77ns
|
0,50ns
|
6,29*
|
1,34ns
|
Azote
|
2
|
1,89ns
|
0,62ns
|
0,01ns
|
0,49ns
|
7,12**
|
2,83ns
|
0,04ns
|
7,86**
|
3,42*
|
0,95ns
|
1,57ns
|
0,29ns
|
2,97ns
|
Paillage
|
1
|
0,01ns
|
0,95ns
|
0,51ns
|
0,98ns
|
0,43ns
|
8,64**
|
0,48ns
|
0,84ns
|
0,05ns
|
0,69ns
|
3,00ns
|
13,48***
|
0,43ns
|
TravSol *Azote
|
2
|
0,18ns
|
0,68ns
|
1,28ns
|
0,81ns
|
1,49ns
|
0,55ns
|
3,08ns
|
2,09ns
|
4,30*
|
5,23*
|
1,92ns
|
1,19ns
|
5,16*
|
TravSol*Paillage
|
1
|
0,70ns
|
0,05ns
|
0,07ns
|
0,02ns
|
6,49*
|
2,88ns
|
0,04ns
|
6,95*
|
0,04ns
|
0,00ns
|
1,02ns
|
6,66*
|
0,09ns
|
Azote*Paillage
|
2
|
0,79ns
|
0,06ns
|
0,22ns
|
0,05ns
|
0,14ns
|
1,32ns
|
0,71ns
|
0,03ns
|
0,57ns
|
0,96ns
|
0,98ns
|
0,18ns
|
0,70ns
|
TravSol*Azote*Paillage
|
2
|
0,03ns
|
1,01ns
|
0,76ns
|
1,08ns
|
1,09ns
|
0,24ns
|
1,27ns
|
0,91ns
|
1,18ns
|
0,05ns
|
1,18ns
|
1,29ns
|
0,78ns
|
ddl : degré de liberté
ns : non significatif au seuil de 0,05
* : significatif au seuil de 0,05
** : Hautement significatif au seuil de
0,05
*** : Très hautement significatif au
seuil de 0,05
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA
BIOMASSE RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN
VERSANT D'OURI YORI 49
EFFETDES DIFFERENTS SYSTEMES DE TRAVAIL DU SOL SUR LA BIOMASSE
RACINAIRE DU COTONNIER ET LA DISPONIBILITE D'EAU DANS LE BASSIN VERSANT D'OURI
YORI 50
ANNEXES
Annexe 6:Tableau d'analyse de variance
à trois facteurs (valeur de F) de l'humidité pondérale du
sol et des paramètres phénologiques considérant les
systèmes de travail du sol la fertilisation azotée et le
paillage.
Sous de variation
|
ddl
|
|
|
Valeur de Fisher
|
|
|
|
|
Humidité pondérale
|
|
Paramètres phénologiques
|
|
0 - 20 cm
|
20 - 40 cm
|
40 - 60 cm
|
DAT1
|
DAT50
|
DATM
|
Travail du sol
|
1
|
0,36ns
|
0,70ns
|
0,01ns
|
15,40***
|
30,22***
|
0,06ns
|
Azote
|
2
|
1,88ns
|
1,52ns
|
0,25ns
|
0,38ns
|
5,48**
|
0,42ns
|
Paillage
|
1
|
0,12ns
|
2,56ns
|
0,01ns
|
0,70ns
|
1,21ns
|
0,06ns
|
TravSol *Azote
|
2
|
4,11*
|
2,67ns
|
0,20ns
|
0,38ns
|
1,66ns
|
0,26ns
|
TravSol*Paillage
|
1
|
0,19ns
|
1,03ns
|
0,90ns
|
0,00ns
|
0,13ns
|
1,11ns
|
Azote*Paillage
|
2
|
0,94ns
|
0,18ns
|
0,47ns
|
0,45ns
|
0,40ns
|
0,02ns
|
TravSol*Azote*Paillage
|
2
|
0,28ns
|
1,98ns
|
0,12ns
|
0,55ns
|
0,40ns
|
0,28ns
|
ddl : degré de liberté
ns : non significatif au seuil de 0,05
* : significatif au seuil de 0,05
** : Hautement significatif au seuil de
0,05
*** : Très hautement significatif au
seuil de 0,05
|
|