EPIGRAPHE
Il y a de choses que les yeux disent, que les mots ne peuvent
exprimer. SHIMSHAÏ BEN ELQANAH
Combien de fois en voulant paraitre sage aux yeux des autres,
l'on ne fait que montrer sa folie et son ignorance.
SABATTIS
II
IN MEMORIUM
En hommage post hume :
A ma grand-mère MANGANGA Brigitte que ton âme
repose en paix éternellement.
III
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail à :
A mon Père MUYUMBA MUNGANZA Nicolas,
PAPA, vous avez toujours été présent dans
le grand moment de ma
vie et ton affection pour tes enfants n'a jamais fait
défaut. Tes conseils, tes
encouragements, ta confiance et tes innombrables sacrifices
ont été mes compagnons
au quotidien. Ce travail est le fruit de tous tes efforts pour
notre encadrement.
Que l'Eternel Dieu tout puissant t'accorde une très
longue vie plein de bonheur.
A ma mère KABEZYA WA NYEMBO Fabienne
Maman, tu es sans pareil, tu es la meilleure, ton courage,
ton
dévouement, ta tendresse, ta prière de tout le
jour n'ont jamais manqué.
Que l'Eternel Dieu tout puissant t'accorde une très
longue vie plein de bonheur.
IV
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
IN MEMORIUM II
DEDICACE III
AVANT-PROPOS VI
TABLE DES MATIERES IV
RESUME VII
INTRODUCTION 1
SUBDIVISION DU TRAVAIL 1
CHAPITRE I : ANATOMIE DE L'OEIL ET SES ANNEXES (3, 4, 5,
6, 7) 3
1.1. DESCRIPTION 3
a. 1.1 Le contenant : 3
1.1.1. La membrane externe ou scléro-cornée 3
1.1.2. La membrane intermédiaire 3
l.a.3. La membrane interne ou rétine : 4
l.a.4. Les milieux transparents aux contenus : 4
l.l.c. Les structures annexes 5
1.2. PHYSIOLOGIE DE L'OEIL (18, 21) 6
2.1. Le cerveau et l'oeil 7
CHAPITRE II LES PATHOLOGIES OCULAIRES 8
LL.L. LES VICES DE REFRACTION 8
l.a. Myopie (9,10,19) 8
2. a. Hypermétropie : (10,29) 8
3. a. Astigmatisme : (10,28) 9
11.2.MALADIES DU GLOBE OCULAIRE 9
2. a. Kératocône (2,8,17, 18) 9
v 2.b. Kératite (30, 32) 10
2.c. Bouton d'épisclérite (31,33) 11
2.d. les Uvéites (12, 28) 11
2.e. Rétinopathies pigmentaires : (35,36) 11
2.f. Névrite optique (11,21,22) 12
2,g cataracte (14,37) 12
11.3. Les Maladies des annexes de l'oeil 13
3.a. Conjonctivite (24,25) 13
3.b .Chalazion(13,26,27) 13
V
3.c. Les Paralysies oculomotrices (38,40) 14
3.d. Sclérose primitive de l'orbite (1,39) 14
11.4. Les traumatismes oculaires (3,41) 14
IIème PARTIE 15
II.1. MILIEU DE RECHERCHE 15
Historique de cliniques universitaires de Lubumbashi 16
b.1. Administration, Gestion et organisation des services 16
II.2. MATERIELS ET METHODE 17
2.a. MATERIELS 17
2.B. CRITERE D'INCLUSION 18
2.c. CRITERE DE NON INCLUSION 18
2.d. TRAITEMENT DES DONNEES 18
II. 3 PRESENTATION DES RESUTATS 19
II. 3 .1 DIFFICULTES RENCONTREES 19
L'âge moyen était de 28 ans. 20
II .4 COMMENTAIRE ET DISCUSSION 30
4 .1 Description générale 30
4.2 Age 30
4.3. Résidence 30
4.4 Profession 31
4.5 Diagnostic 31
4.6 Biomicroscopie 31
4.7 Acuité visuelle de l'oeil gauche et droit 31
4.8 Fond d'oeil 31
4.8 Traitement local 32
4.8 Traitement général 32
4.9 Traitement chirurgical 32
II.5. CONCLUSION ET SUGGESTION 32
II.5.1. CONCLUSION 32
II.5.2. SUGGESTION 33
BIBLIOGRAPHIE 33
VI
AVANT-PROPOS
La recherche est un art qui nécessite une concentration
solide et rigoureuse, nous avons pu l'expérimenter grâce à
ce travail.
Bien que réalisé par nous, il est en grande
partie le résultat des efforts consentis par plusieurs personnes de loin
ou de près tant physiquement que moralement envers qui nous voulons
témoigner notre profonde gratitude.
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au
professeur Dr CHENGE BORASISI qui, malgré ses multiples occupations a
accepté de diriger ce travail. Qu'elle trouve ici l'expression de notre
profonde reconnaissance.
Que tout le corps enseignant de la faculté de
médicine trouve ici l'expression de notre profonde reconnaissance pour
l'encadrement dont nous avons bénéficié afin d'enrichir
notre bagage intellectuel.
A mes frères et soeurs : monsieur l'Abbé KITENGE
MUGANZA Justin, KUNGWA MUGANZA Madeleine, NYEMBO MUGANZA Ignace, NZUGU MUGANZA
Lydie, vous avez tout répondu présent à mes nombreuses
préoccupations, que ce travail soit le véritable fruit de vos
soutiens tant moral que financier.
A mes petits Frères : PUNGU MUGANZA Evariste, LWAMBA
MUGANZA Severain, KABEZYA MUGANZA Fabien, KALUNGA MUGANZA Déogratias que
ce modeste travail soit pour vous un exemple à suivre.
A mon ainé Docteur NYEMBO MAHUNDU René recevez
à travers ce travail ma reconnaissance à tous vos conseils.
A mes amis MUBINDU MWANA MASOMA Prosper, M'LILWA MWASSA Simon,
votre disponibilité a été d'un apport considérable
pour la réalisation de ce travail. Soyez rassuré de ma
reconnaissance. Vous tous, les héros dans l'ombre qui avaient
contribué à la réalisation de ce travail, retrouvez ici
l'expression de notre profonde reconnaissance.
VII
RESUME
Notre étude rétrospective a porté sur les
jeunes hommes dont l'âge varié entre 20 à 39 ans ayant
consultés pour pathologies oculaires dans le service d'ophtalmologie des
cliniques universitaires de Lubumbashi.
Tous ont bénéficiés d'un examen
ophtalmologique complet pour une bonne prise
en charge.
Les matériels ci-après ont été
utilisés pour la récolte des données : stylo, papier
duplicateur, fiche, téléphone portable.
Les paramètres suivants : âge, profession,
résidence, acuité visuelle, biomicroscopie, fond d'oeil,
diagnostic, et traitement ont été analysés, les analyses
ont été effectuées grâce au logiciel épi info
version 7.2.0
Au cours de notre étude 768 cas des pathologies
oculaires ont été enregistrés, dont la conjonctivite
était la pathologie la plus rencontrée avec 38,93% et le
kératocône était la pathologie la moins rencontrée
avec 0,26%.
Les patients de la tranche d'âge de 20 à 39 ans
étaient majoritaires avec 34,16% et l'âge moyen était de 28
ans
Les patients venant de la commune de Lubumbashi
présentaient (58,76%) et la commune de Kampemba (21,77%)
Plusieurs lésions ont été
observées à l'examen biomicroscopique telles que : les
sécrétions purulentes 19,67%, hyperémie conjonctivale
18,56%, papilles tarsiennes 15,93% ...
La plupart des patients qui venaient pour consultation des
pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale à l'oeil
gauche et droit avec respectivement 91,15% et 91,50%, soit 10/10.
Les anti- inflammatoires collyre étaient
fréquemment administrés avec un taux de 64,30%. La profession
constituée des administratifs était importante avec 54,40%
Mots clés : pathologie oculaire, jeune homme
SUBDIVISION DU TRAVAIL
1
INTRODUCTION
La pathologie est une branche de la médicine qui
étudie les maladies et troubles qu'elles produisent dans
l'organisme(1).
La vue peut être perturbée par des pathologies
intrinsèques de l'oeil comme la myopie, l'hypermétrope, le
glaucome, le kératocône, le décollement de la
rétine...
Mais aussi, un grand nombre des maladies neurologiques
entraînent des symptômes oculaires puisque d'important zones
corticales, thalamiques cérébelleuses et du tronc
cérébral sont dédiées à la perception
visuelle ou à l'élaboration des mouvements oculaires.
Ainsi donc, dans le déroulement de notre travail nous
parlerons des pathologies oculaires chez les jeunes hommes âgés de
20 à 39 ans aux cliniques universitaires de Lubumbashi dans le service
d'ophtalmologie.
Enfin, pour mener bien notre travail, nous nous sommes
fixés les objectifs suivants : Objectif
général
n Déterminer l'épidémiologie des
pathologies oculaires chez les hommes de 20 à 39 ans à
Lubumbashi.
Objectifs spécifique
n Déterminer la fréquence des pathologies
oculaires chez les jeunes hommes de 20 à 39 ans aux cliniques
universitaires ;
n Décrire la clinique et la prise en charge de chaque
pathologie ;
n Evaluer les complications et séquelles après
une prise en charge médicale ou chirurgicale ;
n Déterminer la tranche d'âge la plus
touchée
n Relever la prise en charge
2
Mise à part l'Introduction et la conclusion, notre travail
comportera deux grandes parties :
? La partie théorique :
· Le chapitre 1 : anatomie de l'oeil et ses annexes
· Le chapitre 2 : les pathologies oculaires
? La partie pratique : - Description du milieu de recherche ;
- Matériels et méthodes ;
- Présentation des résultats ;
- Commentaires et discussion ;
- Conclusion ;
- Suggestion.
3
CHAPITRE I : ANATOMIE DE L'OEIL ET SES ANNEXES (3, 4, 5,
6, 7)
L'oeil est l'un des organes de sens du corps humain dont la
fonction est de transformer l'information lumineuse en influx nerveux.
-Les structures de l'oeil se divise en deux(2) segments : * le
segment antérieur : cornée, iris, corps ciliaire et cristallin
*le segment postérieur : vitré, rétine, choroïde et
sclère
1.1. DESCRIPTION L'oeil se compose :
n du globe oculaire
n des voies optiques
n et des structures annexes
1.1.a. Le globe oculaire :
Au nombre de deux, situés à la partie
antérieure de la face de part et d'autre de la ligne médiane et
se trouvent dans deux cavités osseuses appelées orbites. De forme
sphérique, 23mm de diamètre vertical et 24mm de diamètre
horizontal, il pèse 7g et a un volume de 6,3cm.
a. 1.1 Le contenant :
1.1.1. La membrane externe ou
scléro-cornée
Au niveau postérieur, il s'agit de la sclère :
elle constitue les 4/5 du globe. C'est une coque fibreuse, branche et
résistante. La sclère se prolonge en avant par la cornée
qui est une tunique fibreuse entièrement transparent et très
sensible, son rôle est de focaliser la lumière sur la
rétine. Elle est constituée de l'avant à l'arrière
de :
? L'épithélium ;
? La membrane de Bowman ;
? La membrane de SCEMENT ; ? L'endothélium.
1.1.2. La membrane intermédiaire
Elle est appelée uvée et est constituée
d'arrière en avant par :
v La choroïde : de couleur noire, recouvre les 3 /5
postérieur du globe oculaire .c'est le tissus nourricier qui assure la
nutrition et l'évacuation des déchets de la rétine .elle
est très vascularisée.
4
· Le corps ciliaire ; secrète l'humeur aqueuse,
avec l'evis il forme l'uvée antérieure, il permet l'accommodation
grâce au bombement du cristallin.
· L'Iris : (arc-en-ciel en grec) : il est
constitué de deux muscles : le sphincter de la pupille et le dilatateur
de l'iris. Il s'agit du diaphragme de l'oeil percé en son centre par la
pupille dont le diamètre varie en fonction de l'intensité de la
lumière.
l.a.3. La membrane interne ou rétine
:
C'est la membrane noble de l'oeil chargée de
recueillir les impressions visuelles. Elle est constituée de quatre (4)
couches de cellules de la choroïde vers le vitré.
On distingue :
· L'épithélium pigmentaire :
épithélium de cellules cubiques et jointives, il sert de chambre
noire et est le transporteur de la vitamine A ;
· Les cônes et les bâtonnets sont les
photorécepteurs et transforment les photons visuels en courant
électrique.
Les cônes sont responsables de la vision fine, de la
vision diurne et des couleurs ils se trouvent au niveau de la macula où
ils sont très tassés et sont rares vers la
périphérie de la rétine.
· Premier neurone dit bipolaire ;
· Second neurone dit ganglionnaire dont les gigantesques
axones vont s'étaler à la surface de la rétine et
converger vers la pupille pour former le nerf optique. Les artères et
les veines cheminent avec le nerf optique.
l.a.4. Les milieux transparents aux contenus
:
a.4.1. L'humeur aqueuse : c'est un liquide
transparent sécrété par le corps ciliaire et est
évacué au niveau de l'angle irido-cornéen.
a.4.2. Le cristallin : c'est un lentille
biconvexe située en l'iris en avant et le vitré en
arrière. La modification du rayon de courbure du cristallin permet
l'accommodage. La perte progressive de ce pouvoir d'accommodation du cristallin
s'installe avec l'âge (presbytie).
a.4.3. Le corps vitré : est un gel
transparent qui remplit la partie postérieur du globe entre le
cristallin et la rétine.
l.l.b. Les voies optiques : elles sont
chargées de transmettre les sensations lumineuses au cerveau, elles
comprennent : l.b.l. Le nerf optique : il s'étend du
globe au chiasma en passant par te trou optique .son extrémité
antérieure ou papille est à l'ophtalmoscopie. Il est
entouré d'une graine de type méningé.
5
l.b.2. Le chiasma : au-dessus de la selle
turcique, c'est le lieu de croisement de deux(2) nerfs optiques.
l. b. 3. Les bandelettes optiques : naissent de
la partie postérieure du chiasma, chaque bandelettes contient les fibres
venant de la rétine temporale de l'oeil du même
côté.
l.b.4. Les corps genouillés latéraux
: font saille sur la face latérale du pédoncule
cérébral.
l.b.5. Le cortex visuel : c'est la partie du
cerveau où se trouve l'air strié contenant les cellules
réceptrices des sensations visuelles.
l.l.c. Les structures annexes
C'est l'ensemble des organes qui assurent la protection du globe
et permettant sa mobilité ce sont:
l.c.l. L'orbite osseuse : situé à
la partie supérieure du massif facial, c'est une cavité osseuse
recouverte d'une membrane fibro-élastique. Elle a un rôle de
protection.
l.c.2. les muscles oculomoteurs: au nombre de
six(6) dont quatre {4) droits et deux(2) muscles obliques. Ce sont les muscles
extrinsèques.
- le droit supérieur est élévateur
- le droit inférieur est abaisseur
- le droit latéral est abducteur et porte la
cornée en dehors
- le droit médial est adducteur et porte la cornée
en dedans
- le muscle oblique supérieur : il est abaisseur lorsque
l'oeil est en adduction et est rotateur
interne lorsque l'oeil est en abduction.
l.C.3. Les paupières
Assurent ta protection de la partie antérieure du globe.
Ce sont des replis cutanés formés de quatre (4) couches
tissulaires : la peau fine et lâche, les muscles au nombre de deux
(2).
· Le muscle orbiculaire : il permet l'occlusion
palpébrale sous la dépendance du nerf facial (sa paralysie
entraine la lagophtalmie).
· Le muscle releveur de la paupière
supérieur: il permet l'ouverture de l'oeil (sa paralysie entraine le
ptosis ou chute de la paupière supérieure
6
I.C.4. La conjonctive
C'est une muqueuse qui tapisse la face interne des
paupières (conjonctive palpébrale) et la portion
antérieure du globe oculaire (conjonctive bulbaire).
I.C.5. Les voies lacrymales
1X.5.1. Les glandes lacrymales :
* Les glandes lacrymales principales de part et d'autre de la
partie supero-latérale de l'orbite.
* Les glandes lacrymales accessoires, ces glandes jouent le
rôle d'humidificateur de la cornée et la protège.
l.C.5.2. Les voies lacrymales d'excrétion
:
Assurent l'évacuation du film lacrymal. Elles
communiquent avec les fosses nasales à travers le canal
lacrymo-nasal.
Figure 1 : Schéma de l'oeil (8)
7
1.2. PHYSIOLOGIE DE L'OEIL (18, 21)
La physiologie est la science qui étudie la vie et les
fonctions des organes. Dans le cas de l'oeil, il s'agit de l'étude des
sensations captées par l'oeil et assimilées par le corps
2.1. Le cerveau et l'oeil
2.1.a. Les neurones
Les neurones sont les cellules uniques, discrètes et
autonomes qui composent le système nerveux. Ils sont situés dans
le cortex, ensemble les neurones forment l'élément actif des
zones cérébrales déchées au décodage des
organes sensoriels. Les neurones reçoivent sur leurs synapses des
signaux physiques envoyés ou reçus par des neurones voisins.
2.1.b. Les synapses
Une synapse est une région spécialisée
où un signal nerveux saute d'une cellule nerveuse à une autre
nous avons :
- Les synapses électriques où le transfert du
message nerveux est comparable à une simple conduction
électrique, elles assurent des relations entre photorécepteurs
voisins.
- Les synapses chimiques permettent la transmission du
message nerveux à l'aide d'un neuromédiateur.
2.I.C. Le système oculaire
L'oeil est un ensemble de capteurs photosensibles et
n'interprète aucune des images perçues. Sa fonction est de
recevoir et transformer les vibrations électromagnétiques de la
lumière en influx nerveux qui sont transmis par les nerfs optiques
jusque dans les aires visuelles du cerveau.
2.1.d. Fovéa :Dépression
médiane de la tâche jaune au centre de la rétine, zone
où la vision est plus nette.
2.1.e. Canal de Schlemm
Canal circulaire situé entre la cornée et
l'iris, permet le passage de l'humeur aqueuse de quitter l'oeil pour rejoindre
la circulation sanguine.
2.1.f. Pupille
Ouverture de l'iris par laquelle les rayons lumineux
pénètrent dans l'oeil.
8
CHAPITRE II LES PATHOLOGIES OCULAIRES
LL.L. LES VICES DE REFRACTION
Les vices de réfraction sont représentés
par toutes les situations où le système optique de l'oeil ne
permet pas de focaliser l'image d'un objet sur la rétine
ils comprennent : l.a. Myopie (9,10,19)
La myopie best un défaut de la vision
caractérisé par une perte de la netteté visuelle au fur et
à mesure que la distance entre l'oeil et l'objet augmente.
? L'Etiologie : la myopie est plus souvent
dépistée au moment de la scolarité, lorsque le travail en
vision rapprochée est important. Le système visuel se rend myope
afin d'éviter de fournir un effort accommodatif et par un
phénomène important : c'est leprincipe du moindre effort. Ainsi
en portant la bonne correction myopie, le sujet refait un effort accommodatif
et par un phénomène hormonal, l'oeil augmente en longueur et la
myopie évolue.
? Le diagnostic de la myopie est par charte en soulignant la
« Snellen » constitué de plusieurs rangées de lettres,
chiffres ou signes similaires (« c » et « e », « d
» et « b ») Chaque ligne indique une acuité visuelle
latérale requise pour lire correctement. Dans le cas où le
patient ne peut pas lire ou est trop jeune pour comprendre les
différences utilisées à la lettre « E » dans 4
positions différentes et le patient est invité à indiquer
où il est ouvert.
? Traitement : la correction de la myopie a donc pour but de
modifier le trajet des rayons lumineux pour qu'ils convergent vers la
rétine. La correction par des lunettes : dont le verre concave divergent
repousse l'image sur la rétine. Plus la correction est forte plus le
myope perçois ce qui l'entoure plus petit qu'en réalité.
Plus la correction est forte, plus le verre est lourd, épais au bord et
fin au centre. Cet aspect inesthétique est réduit par
l'utilisation de verres à indice de réfraction augmentée
permettant leur amincissement.
2. a. Hypermétropie : (10,29)
Elle est la condition réfractive d'un oeil où
la convergence des rayons lumineux parallèles se fait en arrière
de la rétine quand n'accommode pas.
? Etiologie : L'expérience clinique suggère que
l'hérédité joue un rôle prépondérant.
L'importance des facteurs génétiques est aussi soutenue par le
fait que la prévalence de l'hypermétropie varie selon l'origine
éthique. Il est possible que l'hypermétropie soit dans certains
cas le résultat d'un dérangement du processus
d'émmétropisations.
? Diagnostique : Le diagnostic porte sur : -la prise de
l'acuité visuelle de loin avant et
9
après usage de trou sténopéique, la
Skiascopie ou la réfractométrie automatique Traitement :
· La correction de l'hypermétropie peut se faire
par des lunettes dont le verre convexe repositionne l'image sur la
rétine.
· La correction de l'hypermétropie peut se faire
des lentilles de contact.
· La correction de l'hypermétropie peut se faire
aussi par la chirurgie après 18 ans seulement.
3. a. Astigmatisme : (10,28)
L'astigmatisme correspond à une anomalie de la
cornée, qui au lieu d'être parfaitement arrondie devient ovale.
? Etiologie : la toricité de la face antérieure
de la cornée est la cause principale de l'astigmatisme oculaire. La
détermination de l'astigmatisme cornéen est principalement
héréditaire surtout dans le cas des astigmatismes importants. Les
causses possibles d'astigmatisme acquis sont nombreux : Kyste palpébral,
ptérygion, dystrophie cornéenne, cicatrices cornéennes,
Kératocône, cataracte...
? Diagnostique : la prise de l'acuité visuelle de loin
avant et après usage de trou sténopéique, la Skiascopie ;
la kératométrie à l'aide de l'ophtalmomètre de
JAVAL; ou la réfractométrie automatique.
Traitement:
· La correction peut se faire par des lunettes avec les
verres cylindriques ;
· Par lentilles de contact
· Enfin par la chirurgie réfractive qui offre des
possibilités de correction par photo-ablation cornéenne de
surface au laser Excimer.
11.2. MALADIES DU GLOBE OCULAIRE
2. a. Kératocône (2,8,17, 18)
C'est une déformation de la cornée, celle-ci
perd progressivement sa forme sphérique et prend une forme de cône
irrégulier ce qui entraine des troubles de la vision.
? Etiologie : l'étiologie de Kératocône
reste encore inconnue, son association avec d'autres pathologies fait
évoquer une origine multifactorielle : génétique,
environnementale, métallique. Les principaux facteurs associés
sont: l'atopie, l'hérédité, les anomalies chroniques, les
altérations du tissu conjonctif et les contraintes mécaniques.
? Diagnostic : Le diagnostic du Kératocône peut
s'avérer difficile à poser, surtout aux stades peu
avancés, puisque les symptômes associés à cette
maladie peuvent aussi être associés à d'autres troubles
oculaires. Seuls des tests spécifiques peuvent révéler la
présence de la maladie dont la topographie cornéenne, l'examen
à l'aide d'un ophtalmoscope, d'un rétinoscope ou d'une lampe
à fentes.
10
? Traitement: les traitements du Kératocône sont
multiples et le choix s'est considérablement élargi ces
dernières années. Les traitements proposés ne sont pas les
mêmes en fonction de gravité du Kératocône. Ces
traitements comportent :
? Les lentilles de contact;
? Le cross Linking ;
? Photo Kératectomie topoguide ;
? Greffe de cornée
· . 2.b. Kératite (30, 32)
Une Kératite est une inflammation de la cornée,
pouvant entraîner des séquelles si un traitement n'est
entrepris.
On distingue plusieurs types :
n kératite allergique ; kératite
bactérienne ; Kératite virale ; Kératite mycosique et
Kératite ulcéreuse.
? Etiologie : il existe plusieurs types de Kératites
selon les causes et les couches de la cornée atteinte.
En cas de Kératite superficielle ou ulcéreuse
les causes sont : - traumatisme physique ou chimique, présence d'un
corps étranger, lentille de contact non adaptées, rayons
ultraviolets, mauvaise qualité de larmes.
? Diagnostic : le diagnostic se fait après un examen
approfondi de l'oeil. Il implique généralement :
n L'examen de la vue à l'aide de graphiques de la vue
standard ;
n L'examen à la lampe à fente ;
n L'analyse en laboratoire par prélèvement des
cellules de la cornée ou un échantillon des larmes.
? Traitement: le traitement va cibler la cause de
l'inflammation. Kératite non infectieuse : blessures superficielles ou
d'une simple irritation le port d'une compresse et l'application d'un collyre
pendant 24 à 48 heures sont suffisant. Kératite infectieuse :
n Bactérienne application locale d'un callyse
antibactérien ;
n Mycosique un collyre antimycosique est appliqué ;
n Hépatique provoquée par le virus de
l'herpès un traitement antiviral (par acyclovir) doit être
entrepris.
11
2.c. Bouton d'épisclérite
(31,33)
C'est la plus fréquente des maladies de la sclére
qui résulte de l'inflammation de l'épisclère.
> Etiologie : l'inflammation peut avoir plusieurs causes
dont : la rosacée, dont l'extension généralement
limitée au visage peut atteindre l'oeil, les réactions
allergiques, des maladies de petites artères, notamment l'angéite
granulomateuse nécrosante, on peut retrouver des réactions de
type immunitaires suite à des infections préalables telles la
tuberculose.
> Diagnostic : il s'agit d'un module rouge violacé
sur la sclère, souvent très douloureux mais sans baisse visuelle.
En cas de signes d'appel, il faut réaliser un bilan plus poussé
et comparable à celui d'une uvéite à la recherche d'une
maladie infectieuses, inflammatoire ou rhumatismale.
> Traitement : il dépend de la cause qui
nécessite un traitement spécifique. En dehors de cela, des
traitements par collyre contenant des substances anti-inflammatoires sont
utiles pour limiter les symptômes gênants.
2.d. les Uvéites (12, 28)
L'uvéite correspond à une inflammation d'une
partie ou de la totalité de l'uvée qui est composé de
l'iris, de la choroïde, d'une membrane qui irrigue la rétine, et du
corps ciliaire.
> Etiologie : les uvéites peuvent être
infectieuse, elles peuvent également être liées à
une blessure ou une maladie auto-immune la sarcoïdose, une maladie
inflammatoire généralement sans gravité.
> Diagnostic : le diagnostic de l'uvéite est
purement clinique reposant un interrogatoire minutieux et sur un examen
ophtalmologique complet ; l'interrogatoire précise les signes
fonctionnels et le mode d'installation de l'uvéite. L'examen
ophtalmologique doit préciser l'acuité visuelle, la topographie
de l'uvéite (antérieure, intermédiaire, postérieur
ou totale).
> Traitement : le traitement médical vise à
réduire l'inflammation elle-même, pour cela des
anti-inflammatoires, comme des corticostéroïdes, peuvent être
présent, si l'uvéite est causé par une infection des
antibiotiques ou des médicaments antiviraux peuvent ajouter aux
corticostéroïdes. Enfin la chirurgie peut se révéler
nécessaire consistant à enlever le corps vitré.
2.e. Rétinopathies pigmentaires :
(35,36)
Les rétinopathies pigmentaires représentent un
groupe de maladies génétiques caractérisées par la
perte progressive des photorécepteurs et le dysfonctionnement de
l'épithélium pigmentaire associés à des
dépôts pigmentaires visibles au fond de l'oeil.
12
> Etiologie : il s'agit des maladies
génétiques dues à une mutation d'un ou de plusieurs
gènes impliqués dans la régulation du fonctionnement des
photorécepteurs de la rétine.
Il semblerait que les rétinopathies pigmentaires soient
dans 50% de cas dues à l'hérédité. > Diagnostic
: le diagnostic est établi à l'occasion d'un bilan
ophtalmologique pour
une baisse de vision, une héméralopie ou un
bilan familial devant la découverte d'un
cas.
> Traitement : il n'y a pas de traitement actuellement, on
pourra dans l'avenir envisager des options thérapeutiques comme, la
thérapie génique ou une greffe de rétine.
2.f. Névrite optique (11,21,22)
La névrite optique désigne une atteinte du nerf
optique d'origine inflammatoire, infectieuse, vasculaire ou toxique, qui a pour
conséquence la perte partielle ou totale de la vision.
> Etiologie : la névrite optique se développe
le plus souvent suite à une maladie auto-immune qui peut être
déclenchée par une infection.
En particulier la sclérose en plaque a des
récurrences sur la névrite optique.
Autres causes comme, la sarcoïdose, l'anémie
pernicieuse, la maladie de graves, les piqûres d'abeilles et les
vaccinations peuvent entraîner une perte de vision et une inflammation du
nerf optique
> Diagnostic : en cas d'une névrite optique, un
examen médical complet y compris l'analyse chimique du sang, peut aider
à distinguer la névrite optique des maladies semblables
Un tableau de couleurs Ichihara ou le test de
Farnsworth-Munsell hue est souvent utilisé pour évaluer le
degré de dyschromatopsie par le nerf optique et comme diagnostic de la
névrite optique..
> Traitement : le traitement vise la cause de la maladie,
ainsi les thérapies de corticostéroïdes (des
médicaments de cortisone notamment la préduisone et la
méthylpredmisolone) peuvent accélérer le
rétablissement visuel.
2,g cataracte (14,37)
C'est une opacification partielle ou totale du cristallin, due
à l'altération du métabolisme des fibres cristalliniennes
et responsable d'une baisse progressive de la vision.
> Etiologie : dans la plupart des cas, la cataracte
résulte du vieillissement de l'oeil. Divers facteurs peuvent aussi
être à l'origine comme, le diabète et autres maladies, une
blessure oculaire, l'hérédité, certains médicaments
les rayons ultra-violets.
13
> Diagnostic : après dilatation pupillaire, l'examen
à la biomicroscopie sert à confirmer la cataracte, à
préciser le degré de l'opacification et à préciser
son siège sur les différentes couches du cristallin. La
biométrie oculaire permet aussi d'estimer avant l'intervention la taille
du cristallin artificiel à implanter
> Traitement : l'intervention chirurgicale est actuellement
le seul traitement de la cataracte, qui consiste à l'extraction du
cristallin malade avec implantation d'un cristallin artificiel
11.3. Les Maladies des annexes de l'oeil
3.a. Conjonctivite (24,25)
La conjonctivite est un trouble très fréquent qui
est une inflammation de la conjonctive.
> Etiologie : la conjonctivite peut être d'origine
infectieuse ou liée à un microorganisme le plus souvent elle est
causée par un virus, plus rarement par une infection
bactérienne.
Les conjonctivites virales, souvent dues à un
adénovirus provoquent des sécrétions claires aqueuses les
conjonctivites bactériennes entraînent plutôt des
sécrétions purulentes, jaune verdâtre, plus épaisses
et qui collent les paupières le matin
> Diagnostic : signes fonctionnels : Ils sont
général bilatéraux, le patient se plaint d'une sensation
de corps étranger
Signes d'examen : l'acuité visuelle est
généralement conservée, l'hyperhémie conjonctivale
ou rougeur oculaire, le chémosis qui traduit l'accumulation de liquide
dans ou sous la conjonctive tarsale après éversion de la
paupière supérieure
> Traitement : le traitement de la conjonctivite
bactérienne repose sur les antibiotiques à large spectre
(cyclines, aminosides, polymyxine, phénicoiés) en collyre et en
pommade. Il n'y a pas de traitement spécifique pour la conjonctivite
virale.
3.b .Chalazion(13,26,27)
Le chalazion se définit par l'inflammation ou
l'obstruction d'une ou des plusieurs glandes de meibonius au niveau de la
paupière
> Etiologie : le chalazion est provoqué par
l'obstruction des petits canaux qui drainent les glandes de meibonius dont le
rôle est de sécréter des lipides entrant dans la
composition du liquide lacrymal
IL semblerait néanmoins que la sécheresse oculaire
est le premier responsable du chalazion > Diagnostic : signes fonctionnels :
de douleur modéré un peu lancinante de la paupière
à début rapide o Parfois écoulement de pus spontané
que le sujet relate un matin sur son oreille.
Signes physiques : petite tuméfaction indolore assez
ferme en chassée dans la paupière
14
L'interrogatoire retrouvera quelques semaines auparavant
l'épisode de bouton de la paupière.
> Traitement : le plus souvent le chalazion se soigne
à domicile, pour cela, il est conseillé d'appliquer une compresse
humide chaude pendant 20 minutes plusieurs fois par jour, un collyre
antibiotique et une pommade à base de cortisone peuvent aider à
réduire l'inflammation
3.c. Les Paralysies oculomotrices (38,40) C'est
une paralysie des muscles de l'oeil
> Etiologie : les paralysies oculomotrices sont
causées par l'interruption de la conduction nerveuse vers ou plusieurs
muscles oculomoteurs. On distingue :
· Les paralysies congénitales et les paralysies
acquises.
Autres causes : traumatisme obstétrical, hypertension
intracrânienne, oedème cérébral, tumeurs
cérébral, hématome comprimant le nerf.
> Diagnostic : le sujet se plaint d'un dédoublement
d'un objet, survenant toujours dans la même direction mais disparaissant
à l'occlusion de l'un ou l'autre de deux yeux. Peuvent être
associés à cette vision double : des céphalées, des
vertiges, des nausées ou des vomissements
> Traitement : le traitement des paralysies oculomotrices
a vu ces dernières années se confirmer l'intérêt de
la toxine botulique. Le plus surprenant a été la diffusion des
techniques de rééducation orthoptique des paralysies
oculomotrices, l'évolution de la pathologie impliquerait le traitement
par la chirurgie.
3.d. Sclérose primitive de l'orbite
(1,39)
Est une fibrose immunologique, primaire, chronique, souvent
bilatérale et asymétrique.
> Etiologie : les affections de l'orbite sont
caractérisées par un envahissement arbitraire douloureux peu
inflammatoire associé à des troubles comme : l'orbitopathie
dysthyroïdienne, sinusites, tuberculose, malade de Erdheim-chester,
néoplasies primaires et secondaires
> Diagnostic : cliniquement, elle entraine un effet de masse
avec une inflammation Minime, et entraine fréquemment des
séquelles visuelles.
> Traitement : l'affection répond mal à la
corticothérapie et à la radiothérapie Ainsi, il y a en
développement avec succès d'une prise en charge plus agressive,
ssociant, les corticoïdes, ciclosporine et méthotrexate,
cyclophosphamide ou azathioprine selon l'âge.
11.4. Les traumatismes oculaires (3,41)
15
Les traumatismes oculaires regroupent tous les dommages
causés sur l'oeil et ses annexes par un contact direct avec les objets
piquants, objets tranchants, substances chimiques, sources électriques,
rayons x, micro-onde
? Etiologie : les traumatismes oculaires peuvent être
liés à un choc sur un objet, présente des corps
étrangers superficiel, une substance chimique, une brûlure voir
une blessure.
? Diagnostic : l'examen chimique en cas des traumatismes
oculaires doit être rigoureux et systémique.
Signes fonctionnels : douleur, larmoiement, photophobie, baisse
d'acuité visuelle et leur évolution sont notés.
? Traitement : le traitement dépend du type et de la
sévérité du traumatisme. Si les blessures sont
superficielles, juste un traitement topique et la réparation de la peau
avec des sutures ou un adhésif seront suffisants. Certains traumatismes
ont besoin de multiples interventions chirurgicales tout au long du premier
semestre
IIème PARTIE
II.1. MILIEU DE RECHERCHE
16
Le présent travail a été
réalisé dans le service de l'ophtalmologie de clinique
universitaire de Lubumbashi inauguré le 06 Mars 2004.
Historique de cliniques universitaires de
Lubumbashi
Cliniques universitaires de Lubumbashi, ex RENE ELISABETH ou
hôpital des blancs, ont été construites en 1928. Cette
institution hospitalière appartenait à une congrégation
religieuse catholique des soeurs de la charité de Grand, elles ont
été construites à l'époque pour les soins des
blancs et des évolues jusqu'en 1975, elles ont été
cédées à l'UNAZA (actuel UNILU), on les appela dès
lors « clinique Maman Mobutu » jusqu'en 1990 ou elles furent
appelées « cliniques universitaires de Lubumbashi »,
jusqu'à nos jours
Dès lors, l'accès était accordé
à toutes les catégories des personnes et les objectifs devenaient
de plus en plus accès sur les recherchent la formation des
étudiants en médecine, infirmiers et le service des soins
à la population
Elles ont subi des aménagements au mois de Mai 2oo3
avec la fin des travaux en février 2004 et la reprise de toutes les
activités médicales et paramédicales
b.1. Administration, Gestion et organisation des
services
Les cliniques universitaires constituent jusqu'à ces
jours un centre important de formation médicale et de recherche
scientifique de haut niveau, dirigées par un médecin Directeur et
son Adjoint. Sa capacité d'accueil est de 234 lits et comprend les
services suivants
: médecine interne, pédiatrie, chirurgie,
gynécologie, obstétrique,dermatologie,ophtalmologie,anesthesie-reanimation,neuropsychiatrie,les
urgences, la kinésithérapie ,imagerie medicale,laboratoires
,anatomo-pathologique.
17
Les cliniques universitaires comprennent huit
départements : la médecine interne, la
Gynéco-obstétrique, la chirurgie, les spécialités,
pédiatrie, sciences de base et sante publique.
Il y en a plus de cela un dispensaire central, un laboratoire
pour la para clinique, une pharmacie, une morgue, un service d'entretien et
maintenance qui viennent en appui ; les bâtiments sont subdivises en
pavillon du deuxième au huitième.
II.2. MATERIELS ET METHODE
Notre méthode de travail est basé sur
l'étude rétrospective à partir des fiches des patients
consultés pendant la période allant de 2012 au 2014.
Notre échantillon de 565 patients couvrant la
période d'étude a été constituée en
considérant les paramètres suivants :
· L'âge
· La profession
· La résidence
· L'acuité visuelle
· La biomicroscopie
· Le fond d'oeil
· Le diagnostic et
· Le traitement
2.a. MATERIELS
Au cours de notre travail, nous avons utilisé les
matériels ci-dessous pour la recolte des données ;
> Stylo
> Papier duplicateur > Fiche
> Téléphone portable
18
2.B. CRITERE D'INCLUSION
Tous les patients du sexe masculin ayant des fiches de
consultation pour
pathologie oculaire de 2012 au 2014 dont la tranche d'âge
était de 20 à 39 ans.
2.c. CRITERE DE NON INCLUSION
Tous les patients du sexe masculin ou féminin ayant
consulté pour pathologie
oculaire de 2012 au 2014 dont l'âge était en
dessous ou au-delà de notre tranche d'âge.
2.d. TRAITEMENT DES DONNEES
Les données ont été traitées sur
l'ordinateur moyennant le logiciel épi info version 7.2.0, nous
avons utilisé en plus une formule statistique pour
déterminer l'âge moyen
Ó Âges de patients
x =
Nombre de patients
19
II. 3 PRESENTATION DES RESUTATS
Notre étude nous a amené après
récolte des données à échantillonner 565 cas des
pathologies
oculaires, pour les patients ayant consultés de 2012
à 2014 dont la tranche d'âge été de 20 à 39
ans.
II. 3 .1 DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de notre étude rétrospective nous avons
rencontrés les difficultés ci-dessous :
- La difficulté à déchiffrer certaines
écritures sur les fiches qui a fait qu'on ne reconnaît pas
certains examens biomicroscopiques et d'autres diagnostics
- La fermeture du service d'ophtalmologie avent les autres
services nous accordant une très courte durée de recherche qui a
ainsi prolonger notre période de récolte.
20
Notre étude a porté sur 565 patients qui
venaient consultés pour pathologies oculaires de 2012 au 2014 dont
l'âge varié entre 20 à 39 ans dans le service
d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi dont les
résultats les repartissent par les figures et tableaux ci-dessous
Tranche d'âge
Figure 1 : Répartition des patients selon la
tranche d'âge
Pourcentage
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
0,00
5,00
20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans
Tranche d'âge
La figure n°1 qui représente la répartition
des patients selon la tranche d'âge montre que, la tranche d'âge de
25 - 29 ans représente 34,16% et celle de 35 - 39 ans est de 12,91%
L'âge moyen était de 28 ans.
|
x =
|
Ó Âges de patients
|
|
Nombre de patients
21
Tableau : I Répartition des patients selon la
résidence
Résidence Effectif Pourcentage
Annexe 25 4,42%
Autres 7 1,24%
Kamalondo 9 1,59%
Kampemba 123 21,77%
Katuba 19 3,36%
Kenya 15 2,65%
Lubumbashi 332 58,76%
Rwashi 35 6,19%
Total 565 100,00%
En nous référant au tableau n°1, nous
constatons que 332 patients provenaient de la commune de Lubumbashi, suivi de
la commune de Kampembe et la résidence autre constitue la localisation
en dehors de la ville tel est : likasi, kipushi...
22
Tableau II : Répartition des patients selon la
Profession
Profession Effectif Pourcentage
Administratif 313 55,40%
Autres 168 29,73%
Ouvrier 84 14,87%
Total 565 100,00%
En nous référant au tableau n°2 la
profession constituée des admiratifs était importante avec
54,40%
23
Tableau III : Répartition des patients selon le
diagnostic
|
|
Pathologies
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Astigmatisme
|
148
|
19,27
|
Bouton d'épisclérite
|
8
|
1,04
|
Cataracte
|
6
|
0,78
|
Chalazion
|
12
|
1,56
|
Conjonctivite
|
299
|
38,93
|
Contusion du globe oculaire
|
21
|
2,73
|
Hypermétropie
|
15
|
1,95
|
Kératite
|
8
|
1,04
|
Kératocône
|
2
|
0,26
|
Myopie
|
171
|
22,27
|
Pinqueculite
|
46
|
5,99
|
Pterygion
|
8
|
1,04
|
Traumatisme
|
11
|
1,43
|
Uvéite
|
13
|
1,69
|
Total
|
768
|
100,00
|
Le diagnostic montre que la conjonctivite était la
pathologie la plus fréquente avec 38,93%, suivi de la myopie avec 22,27%
et l'astigmatisme avec 19,27%.
24
Tableau IV : Répartition des patients selon les
lésions observées à la Biomicroscopie
Biomicroscopie
|
effectif
|
Pourcentage
|
sécrétion purulente oeil droit et gauche
segmentant sans
|
142
|
19,67
|
particularité
hyperémie conjonctivale
|
141
134
|
19,53
18,56
|
papilles tarsiennes
|
115
|
15,93
|
Pinquecula
|
67
|
9,28
|
sécrétion mucopurulente
|
38
|
5,26
|
hémorragie sous conjonctive
|
20
|
2,77
|
oedème palpébral
|
17
|
2,35
|
injection perikeratique
|
15
|
2,08
|
corps étranger
chalazion 1/3 externe supérieur ou
|
13
|
1,80
|
inferieur
plaie perforante
|
12
4
|
1,66
0,55
|
opacité corticale
|
4
|
0,55
|
Total
|
722
|
100,00
|
L'examen biomicroscopique montre que plusieurs lésions ont
été détectées telles que : les secrétions
purulentes 19,67%, l'hyperémie conjonctivales 18,56%, papilles
tarsiennes 15,93%...
25
Tableau V : Répartition des patients selon
l'acuité visuelle de l'oeil gauche
Acuité visuelle gauche
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1/10
|
1
|
0,18%
|
2/10
|
1
|
0,18%
|
3/10
|
5
|
0,88%
|
4/10
|
2
|
0,35%
|
5/10
|
7
|
1,24%
|
6/10
|
6
|
1,06%
|
7/10
|
8
|
1,42%
|
8/10
|
16
|
2,83%
|
9/10
|
4
|
0,71%
|
10/10
|
515
|
91,15%
|
Total
|
565
|
100,00%
|
A l'examen initial 91,15% des patients qui venaient pour
consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale
à l'oeil gauche, soit 10/10 et deux patients avaient une vision de 1/10
et 2/10 a l'oeil gauche
26
Tableau VI ; Répartition des patients selon
l'acuité visuelle de l'oeil droit
Acuité visuelle droit
|
Effectif
|
Pourcentage
|
2/10
|
1
|
0,18
|
3/10
|
1
|
0,18
|
4/10
|
6
|
1,06
|
5/10
|
9
|
1,59
|
6/10
|
3
|
0,53
|
7/10
|
10
|
1,77
|
8/10
|
10
|
1,77
|
9/10
|
8
|
1,42
|
10/10
|
517
|
91,50
|
Total
|
565
|
100,00
|
A l'examen initial 91,50% des patients qui venaient pour
consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale
à l'oeil droit, soit10/10, et 2 patients avaient une vision de 2/10 et
3/10 a l'oeil droit
27
Fond d'oeil
2%
98%
difficilement accessible
Normal
Figure 2 : Répartition des patients selon le Fond
d'oeil
La figure n°2 nous montre que 98% des patients ont
bénéficié d'un fond d'oeil qui était normal.
28
Tableau VII : Répartition des patients selon le
traitement local
Traitement local Effectif Pourcentage
Antiinflammatoire 407 64,30
Antibiotique 172 27,17
Verre de correction 54 8,53
Total 633 100,00
Le tableau VII montre que les anti-inflammatoires collyres ont
été utilisés chez 64, 30% de patients, suivi des
antibiotiques avec 26,86%
Tableau VIII : Répartition des patients selon le
traitement général
Traitement général Effectif Pourcentage
Anaflam 1 2,86%
Amoxyciline 2 5,71%
Paracetamol 4 11,43%
Tribex fort 28 80,00%
Total 35 100,00%
Le Tribex fort été utilisé pour le
traitement général avec 80%, suivi du paracétamol avec
11,43%
29
Tableau IX : Répartition des patients selon le
traitement chirurgical
Traitement chirurgical Effectif Pourcentage
Non 553 97,88%
Oui 12 2,12%
Total 565 100,00%
Il ressort du tableau IX que 12 patients ont
bénéficiés d'un traitement chirurgical réfractif
dont 6 patients présentaient la cataracte secondaire et post
operatoire,4 présentaient la contusion du globe oculaire,1
présentait la conjonctivite et 1 autre présentait le chalazion
aux quels l'évolution post opératoire était
révélée bonne.
30
II .4 COMMENTAIRE ET DISCUSSION
4 .1 Description générale
Notre étude a porté sur un total de 565 patients
qui ont consultes pour les pathologies oculaires dans le service
d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi dont la tranche
d'âge était de 20 à 39 ans ; 768 cas ont été
enregistrés pour toutes les pathologies confondues.
La fréquence était estimée a 38,93 % pour
la conjonctivite et 22,22% pour la myopie, ces résultats sont
supérieur a celui trouvé par Ongombe (15) ; Tshipamba (16)
à Lubumbashi qui sont respectivement 26,9% pour la conjonctivite et
13,2% pour la myopie. Cette différence peut s'expliquée par le
faite que notre travail na concerné que les patients de sexe masculin et
dont l'âge varié entre 20 à 39 ans
4.2 Age
Au cours de notre étude nous avons constaté que
la majorité des patients ayant consultés pour les pathologies
oculaires avaient la tranche d'âge entre 25 - 29 ans, avec un taux de
34,16%, les pathologies oculaires étaient moins fréquente chez
les patients de la tranche d'âge de 35-39 avec un taux de 12,91%.
La forte fréquence pour la tranche d'âge de 25
à 29 ans pourrait s'expliqué par le fait que l'oeil est au centre
de plusieurs activités tel est la lecture...
Nos résultats sont comparable à ceux de certains
chercheurs comme Sanou (3) au mali qui au cours de sa recherche a trouvé
la fréquence la plus élevée des traumatismes oculaires
chez les sujets de la tranche d'âge de 20 - 29 ans.
4.3. Résidence
Les patients venant de la communes de Lubumbashi
présentaient (58,76%) et la commune de Kampemba (21,77%).Nous pensons
que la situation géographique de l'hôpital aurait influencé
la haute fréquence pour ces deux communes.
La résidence autre était faiblement
représentée avec 1,24% constituant ainsi une localisation en
dehors de la ville comme : Likasi, kipushi...
31
4.4 Profession
Le tableau II montre que la profession constituée des
administratifs était la plus
touchée avec 54 ,40% et celle des ouvriers était
moins représentée avec 14,87%, nos résultats pourrait
s'expliqué par le fait que les administratifs soient au centre de
plusieurs travaux.
4.5 Diagnostic
Pendant notre étude dans le service d'ophtalmologie des
cliniques universitaires de Lubumbashi, nous avons récolté 768
cas de pathologies oculaires chez les jeunes hommes de 20 à 39 ans dont
les plus fréquentes étaient, conjonctivite 299 cas, soit 38,93%,
myopie 171 cas, soit 22,27%, astigmatisme 148 cas, soit 19,27% mais aussi
pinqueculite 46 cas, soit 5,99% et la contusion du globe oculaire 21cas soit
2,73%
4.6 Biomicroscopie
L'examen biomicroscopique montre que plusieurs lésions
ont été détectées telles que : les
secrétions purulentes 19,67%, l'hyperémie conjonctivale 18,56%,
les papilles tarsiennes 15,92%, pinque cula 9,28%...
La prédominance des secrétions purulentes ainsi
que l'hyperémie conjonctivale s'explique par le fait que c'était
les lésions les plus observées au cours du diagnostic des
pathologies les plus fréquentes
4.7 Acuité visuelle de l'oeil gauche et
droit
Les tableaux V et VI montrent qu'à l'examen initial,
les patients qui venaient pour consultation des pathologies oculaires avaient
l'acuité visuelle normale à l'oeil gauche et droite avec
respectivement 91,15% pour l'oeil gauche et 91,50%, soit 10/10 de deux
cotés
Cette conservation de l'acuité visuelle normale serait
due au fait que les patients se font consultés le plus vite possible en
cas d'atteinte par une pathologie oculaire.
4.8 Fond d'oeil
La figure n°2 montre que 98% des patients qui venaient
consultés pour pathologie oculaire avaient un fond d'oeil normal, et 2%
des patients qui présentaient comme diagnostic, la cataracte secondaire
et post traumatique avaient un fond d'oeil inaccessible. Nous pensons que le
délai de consultation relativement long ainsi que la nature des
lésions initiales expliquerait cette inaccessibilité
32
4.8 Traitement local
Dans le tableau VII nous avons constaté que les
anti-inflammatoires collyres ont été
administrés chez 407 cas dans 565 avec un taux de 64,30%
et le verre de correction été le moins utilisé pour notre
tranche d'âge avec un taux de 8,53%.
La forte fréquence d'administration des
anti-inflammatoires serait due au fait que la plus part des pathologies
oculaires induisent l'inflammation de l'oeil.
4.8 Traitement général
Il ressort du tableau VIII que le Tribex fort été
utilisé pour le traitement général avec 80% suivi
du paracétamol avec le taux de11, 43%, la faible
fréquence du traitement général s'explique par un faible
taux des patients qui présentaient autres pathologies que les
pathologies oculaires.
4.9 Traitement chirurgical
Tout au long de notre étude nous avons noté 12 cas
dans 555 ou 2,12% des patients qui ont
bénéficiés d'un traitement chirurgical
réfractif dont 6 patients présentaient la cataracte secondaire et
post traumatique,4 patients présentaient la contusion du globe
oculaire,1patient la conjonctivite,1 patient le chalazion aux quels
l'évolution post-opératoire était
révélée bonne.
II.5. CONCLUSION ET SUGGESTION
II.5.1. CONCLUSION
Au terme de notre étude, rétrospective sur les
pathologies oculaire chez les
jeunes hommes de 20 à 39 ans dans le service
d'ophtalmologie de clinique universitaire de Lubumbashi, il est ressorti que :
la conjonctivite était la pathologie la plus fréquente pour
notre
1- Quevauviliers J, Somogyi A, Abc F (2009) Dictionnaire
médical. 5eme édition Elsevier Masson, pp 694.
33
tranche d'âge avec une fréquence de 38,93% et le
kératocône était la moins fréquente avec 0,26%
Les patients de la tranche d'âge de 25 - 29 ans
était majoritaire avec 34,16%. Les patients venant de la commune de
Lubumbashi étaient majoritaires avec 58,78% vu la situation
géographique de l'hôpital.
Les anti-inflammatoires collyre était le plus
utilisé avec un taux de 64,30% pour toutes les pathologies oculaire
confondues.
La profession constituée des administratifs était
la plus touchée avec 54,40%.
II.5.2. SUGGESTION
A l'issu de cette étude, nous avions souhaité de
suggérer ce qui suit :
a. Au personnel soignant
? Mener une campagne d'information sur l'évolution et
les complications des pathologies oculaire ;
? Fixer un prix modéré pouvant permettre
à toutes les couches de la population de se faire soigner ;
? Une bonne élaboration des fiches de consultation qui
sont pour nous un moteur de recherche.
b. A la population ? Se faire consulter le plus vite possible en
cas d'atteinte par une pathologie oculaire ; ? Eviter l'automédication,
car l'oeil est un organe très sensible.
BIBLIOGRAPHIE
34
2- Cassagne M. (2013) cross Linking
trans-épithéîial du collagène cornéen.
Thèse de doctorat université Toulouse III,Paul sabatier
pp 24-39.
3- Sanou C. (2010) les traumatismes oculaires en milieu
de travail à Koulikoro, thèse de doctorat, université de
Bamako,pp 21-26.
4- Bouchet A, Cuillert J. (2009) anatomie topograpnique
descriptive et fonctionnelle, deuxième partie, la face, la tête et
les organes de sens, 2eme édition, Paris, Masson
pp499-503.
5- Moustaine M. (2011) les corps étrangers
intraoculaires, thèse de doctorat, université Sidi Mohammed ben
Abdelah Maroc pp 11-14.
6- Pommier 5. (2012) service d'ophtalmologie hôpital
d'instruction des armées Laveran Marseille p9
7- Manouvrier J ,Hullo P. (2012) Anatomie de l'oeil centre
hospitalier Lyon sud
8- Kaya V et Coll. (2007) Evaluation of the cornea
topographie characteristic of Kératocoms with orbscan II in patients
with ant without atopy cornea, American Academy of ophthalmology 26 pp
945-947.
9- Divier C. (2008) chirurgie précoce des
hémangiomes infantiles orbito-palpebraux présentant un risque
fonctionnel ophtalogique à l'aide d'un bistouri à ultrasons.
Thèse de doctorat, université René Descartes paris pp
29-30.
10- Oumar D. (2007) Etude des vices de réfraction chez
les élevés de 12 à 18 ans au Bamako, Thèse de
doctorat, université de Bamako, pp 26-28.
11- Kathy C, Mouillet E. (2012) Association européenne
pour la vision et recherche sur l'oeil, paris.p23
12- Chahib H. (2013) profil épidémiologique des
uvéites au service de médicine interne, thèse de doctorat,
université Sidi Mohammed ben Abdellah Maroc pp 22-26
13- Grivet D, et Çain P. (2003) pathologie
palpébrales, université Jean Monnet de Saint-Etienne.
14- Wainsten J. (2009) Larousse médical 5eme
édition Larousse pp 159-160
15- Ongombe A. (2007) Forme clinique de la conjonctivite,
travail de fin de cycle université de Lubumbashi,p27
16- Tshipanga P.(2012) pathologies oculaires chez l'adulte,
travail de fin de cycle,université de Lubumbashi,p24
35
REFERENCES ELECTRONIQUES
17.
www.keratoconuscanada.org
18.
www.lientrinh.com/26-traitement-du-kératocone
19.
www.ophtatmologie.fr/myopie.html
20.
www.ophtazone.no-ip.com
21.
www.mytm.ca/french/qu'est-ce-que-la-névrite-optique
22.
www.h20-med.btofíspot.com/2010/ll/papiHite-névrite-optique-retrobulbaire.htmt
23.www.docvadis.fr/thierrv-amzaHag/page/comprendre-les-defauts/physiologie-de-l'ceilhtml
24.www.passeportsanté.net/fr/maux/problème/fìche.aspxdoc=conionctivite-yeux-rouge-pm
25.www.Ophtazone.no-ip.com/pathologie/surface/conionctivite.html
26.www.institut.com/chirurgie-de-loeil/chirurgie-mineure/chalazion.htmt
27www.maxisciencesCom/chalazion-traitement-causes-opération-qu'est-ce-que-c'estart36326.htmt
28.www.cas-sco.ca/information-sur-la-santé-visueile/affections-oculaires/maladies-retiniennes/uveite.htmail
29.www.ophtamologie.fr/hypermetrophie.htmt
30.www.santepratque.fr/astigmatisme.php
31.www.docteurctic.com/maladie/episclérite.aspx
32.www.medsocre.fr/kératite
33.www.univ-st-étienne.fr
34.www.keratite.com/diagnostic
35.
www.regardsetconstrastes.info/deficiences-visuelles/retinite-pigmentaire
36.www.snof.org/encyclopedie/retinopathie-pigmentaire
37.www.amaq.org/info-sur-maladies-cataracte.html
38.www.strabomania.com/articles/phvsiopathologie-des-paralvsies-ocutomotrices-de-ladulte.html
39.www.em-consulte.com/en/article/111536
40.www.strabisme.net/strabologie/colloques/pom-synthese.html
41.www.univ.st-etienne.fr/saintoph/finit/ophtatl9/traumat2.html
|