Perception du rôle des médias publics pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2001 par les étudiants de l'université pédagogique nationale en sic.( Télécharger le fichier original )par Barth Barth NGINDU MUKENGE Université Pédagogique Nationale (UPN) - Graduat 2015 |
EPIGRAPHE« Quand il est conforme aux normes professionnelles, les medias ont en soi une influence positive sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix.» Ross Howard DEDICACEA la famille Mukenge notamment : Marcel Mukenge, Barthélémy Mubeneshi, Getride Mbongo Pasi, Célestine Ngindu, Newton Ntumba, Wemba Ngindu, Rachel Mona Kebe, Isidore Ghamwaminyi, Clémentine Vuzi, Helalie Mukenge, Eben Mukenge, Elisée Mukenge, Fadi Walesa. A la famille Mulumba : Helalie Mulumba, Directeur Mulumba, Kambuji Mulamba Docteur Ledi Ntumba, Blandine Tulumuna, Bamanyi, Anita Milolo, Omer Mulumba. Ainsi qu'à mon père spirituel Epaphras Walesa. REMERCIEMENTSArrivé au terme de notre cycle de graduat, nous ne pouvons nous retenir de remercier toutes les personnes qui nous ont apporté leur soutien tant moral, intellectuel que financier. Nous rendons, en premier lieu, grâce à Tata Ghanunu, lui qui est la source de toute intelligence, sagesse et force dont il nous a gratifiés durant tout le temps passé à l'Université Pédagogique Nationale. Nos sentiments de gratitude vont à l'endroit des autorités académiques de notre Alma mater (UPN),et tous les membres du corps enseignant, Professeurs, Chefs de travaux et Assistants, notamment : François Nlandu, Achille Bundjoko,Patrice Bondo, Mupaya Kapita, Nicaise Mangoma, Désiré Muyaya, Frédérick Babu, Kabwita Kabolo, Dominique Mweze, Emmanuel Eyenga, Sévérin Bamany, Kabwiku,Nkongo N'lombi,Impeme,Dodo Inana,Apo Ipan,Zacharie Ngwakombe, Wissam Mayaka, Deogratias D'zba, Willy Sasa,Taty Bianu, Guelord Ndandula,Trésor Mukambilwa, Junior Tabala, Patience Gikuta, Anaclet Kondoko, Jacques Munoka, Ombim, Ogobani, Patrick Danzi, André Mushongo, Fernand Sangupamba, de qui nous tenons de précieux enseignements. Nous rendons particulièrement hommage au Professeur Philippe Ntonda Kileuka, le directeur de cette recherche ainsi qu'à l'Assistant Doudou Bossassi E-Bolia Dungu pour leur encadrement sans faille. Nous exprimons également notre profonde reconnaissance à nos très chers parents, Marcel Mukenge Ndala et Helalifa Mputu Mulumba Betu Kumesu pour leur amour, les sacrifices consentis pour notre formation intellectuelle. A mon père spirituel, Epaphras Walesa pour sa contribution spirituelle et morale durant notre parcours académique. Nous ne pouvons clore cette page sans citer nos amis et compagnons de lutte : Jemima Samwa, Olivier Kamunga, Mike Muendenda, Clovis Kovungbo, Patrick Muamba, Joseph Kabambi, Alida Ntanga, Falonne Mbotaki, Fadi Kayembe, Glodi Masiya, Charmante Kapia, Rachel Pende, Feza Karhibahaza, Odile Cishamarha, Mireille Kavira pour toutes les peines endurées ensembles. INTRODUCTIONI. ProblématiqueDans le cadre du présent travail, nous nous sommes proposé d'étudier la perception du rôle des médias publics pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2011.Une enquête menée auprès des étudiants de l'Université Pédagogique Nationale (UPN). Nous sommes en effet partis du constat d'après lequel la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC1) a exalté au cours de cette période, le candidat Joseph Kabila, candidat n°3 sur la liste de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et surtout candidat à sa propre succession. Ce média public a consacré littéralement ses antennes à la diffusion en direct ou en différé des activités de campagne du président sortant menées à travers toute l'étendue du territoire national. Et ce, au détriment des autres candidats. Pourtant, les médias (principalement ceux du service publics) sont tenus entre autres de suivre et de rendre compte de différentes campagnes électorales, de présenter les différents candidats ainsi que leurs programmes. À en croire Donat Mbaya1(*), la radio et la télévision d'Etat (la RTNC née des cendres de l'ex-OZRT-Office Zaïrois de Radiodiffusion et Télévision), en violation de l'article 53 (de la loi n°96/002 du 22 juin 1996) qui consacre son pluralisme, n'échappent pas, dans les faits, au contrôle politique. Depuis l'époque du Maréchal Mobutu, les médias publics sont synonymes de « médias du gouvernement » ou de parti dominant (...) Hier, c'était le MPR (Mouvement Populaire de la Révolution, parti de Mobutu) et aujourd'hui, c'est le PPRD (parti du président Joseph Kabila) qui confisque, à son seul profit les médias publics. Dans le même ordre d'idées, Doudou Bossassi2(*), dans un article en chantier intitulé « Ces médiamensonges! » écrit :Loin d'être l'église au milieu du village comme on nous rabat les oreilles à longueur de journée, malgré l'évidence de son inféodation à la majorité au pouvoir, la RTNC est, pour le rappeler, une caisse de résonance des intérêts partisant, une chaine de propagande politique et électorale en faveur d'un seul camp, ce qui visiblement est contraire (...) . En principe de l'égalité qui consiste, pour emprunter les mots de Sévérine de Proost, en l'extension des activités ainsi concernées à tous ceux qui entrent en relation au service public et au fait que tout le monde doit être placé dans des positions égales, sans discriminations. La RTNC1 a joué un rôle tout à fait particulier lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 2011, un rôle non conforme aux prescrits de la loi, selon des observateurs et certains publics. Partant de ce qui précède nous formulons la question suivante : Comment les étudiants de l'Université Pédagogique Nationale perçoivent-ils le rôle joué par les médias publics(RTNC1) ? C'est à cette question que nous tentons de répondre dans cette recherche. * 1 D.MBAYA, «Le rôle des médias durant les élections de 2006 en République Démocratique du Congo », Jeannette Minnie, Au-delà des urnes. Conditions préables aux élections en Afrique Australe en 2005/6, Windhoek, Institut des Médias d'Afrique Australe, 2006, p.106-107 * 2 D.BOSSASSI, « Ces médiamensonges ! », article inédit |
|