WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Perception du rôle des médias publics pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2001 par les étudiants de l'université pédagogique nationale en sic.

( Télécharger le fichier original )
par Barth Barth NGINDU MUKENGE
Université Pédagogique Nationale (UPN) - Graduat 2015
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

EPIGRAPHE

« Quand il est conforme aux normes professionnelles, les medias ont en soi une influence positive sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix.»

Ross Howard

DEDICACE

A la famille Mukenge notamment :

Marcel Mukenge, Barthélémy Mubeneshi, Getride Mbongo Pasi, Célestine Ngindu, Newton Ntumba, Wemba Ngindu, Rachel Mona Kebe, Isidore Ghamwaminyi, Clémentine Vuzi, Helalie Mukenge, Eben Mukenge, Elisée Mukenge, Fadi Walesa.

A la famille Mulumba :

Helalie Mulumba, Directeur Mulumba, Kambuji Mulamba Docteur Ledi Ntumba, Blandine Tulumuna, Bamanyi, Anita Milolo, Omer Mulumba.

Ainsi qu'à mon père spirituel Epaphras Walesa.

REMERCIEMENTS

Arrivé au terme de notre cycle de graduat, nous ne pouvons nous retenir de remercier toutes les personnes qui nous ont apporté leur soutien tant moral, intellectuel que financier.

Nous rendons, en premier lieu, grâce à Tata Ghanunu, lui qui est la source de toute intelligence, sagesse et force dont il nous a gratifiés durant tout le temps passé à l'Université Pédagogique Nationale.

Nos sentiments de gratitude vont à l'endroit des autorités académiques de notre Alma mater (UPN),et tous les membres du corps enseignant, Professeurs, Chefs de travaux et Assistants, notamment : François Nlandu, Achille Bundjoko,Patrice Bondo, Mupaya Kapita, Nicaise Mangoma, Désiré Muyaya, Frédérick Babu, Kabwita Kabolo, Dominique Mweze, Emmanuel Eyenga, Sévérin Bamany, Kabwiku,Nkongo N'lombi,Impeme,Dodo Inana,Apo Ipan,Zacharie Ngwakombe, Wissam Mayaka, Deogratias D'zba, Willy Sasa,Taty Bianu, Guelord Ndandula,Trésor Mukambilwa, Junior Tabala, Patience Gikuta, Anaclet Kondoko, Jacques Munoka, Ombim, Ogobani, Patrick Danzi, André Mushongo, Fernand Sangupamba, de qui nous tenons de précieux enseignements.

Nous rendons particulièrement hommage au Professeur Philippe Ntonda Kileuka, le directeur de cette recherche ainsi qu'à l'Assistant Doudou Bossassi E-Bolia Dungu pour leur encadrement sans faille.

Nous exprimons également notre profonde reconnaissance à nos très chers parents, Marcel Mukenge Ndala et Helalifa Mputu Mulumba Betu Kumesu pour leur amour, les sacrifices consentis pour notre formation intellectuelle.

A mon père spirituel, Epaphras Walesa pour sa contribution spirituelle et morale durant notre parcours académique.

Nous ne pouvons clore cette page sans citer nos amis et compagnons de lutte : Jemima Samwa, Olivier Kamunga, Mike Muendenda, Clovis Kovungbo, Patrick Muamba, Joseph Kabambi, Alida Ntanga, Falonne Mbotaki, Fadi Kayembe, Glodi Masiya, Charmante Kapia, Rachel Pende, Feza Karhibahaza, Odile Cishamarha, Mireille Kavira pour toutes les peines endurées ensembles.

INTRODUCTION

I. Problématique

Dans le cadre du présent travail, nous nous sommes proposé d'étudier la perception du rôle des médias publics pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2011.Une enquête menée auprès des étudiants de l'Université Pédagogique Nationale (UPN).

Nous sommes en effet partis du constat d'après lequel la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC1) a exalté au cours de cette période, le candidat Joseph Kabila, candidat n°3 sur la liste de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et surtout candidat à sa propre succession.

Ce média public a consacré littéralement ses antennes à la diffusion en direct ou en différé des activités de campagne du président sortant menées à travers toute l'étendue du territoire national. Et ce, au détriment des autres candidats. Pourtant, les médias (principalement ceux du service publics) sont tenus entre autres de suivre et de rendre compte de différentes campagnes électorales, de présenter les différents candidats ainsi que leurs programmes.

À en croire Donat Mbaya1(*), la radio et la télévision d'Etat (la RTNC née des cendres de l'ex-OZRT-Office Zaïrois de Radiodiffusion et Télévision), en violation de l'article 53 (de la loi n°96/002 du 22 juin 1996) qui consacre son pluralisme, n'échappent pas, dans les faits, au contrôle politique.

Depuis l'époque du Maréchal Mobutu, les médias publics sont synonymes de « médias du gouvernement » ou de parti dominant (...) Hier, c'était le MPR (Mouvement Populaire de la Révolution, parti de Mobutu) et aujourd'hui, c'est le PPRD (parti du président Joseph Kabila) qui confisque, à son seul profit les médias publics.

Dans le même ordre d'idées, Doudou Bossassi2(*), dans un article en chantier intitulé « Ces médiamensonges! » écrit :Loin d'être l'église au milieu du village comme on nous rabat les oreilles à longueur de journée, malgré l'évidence de son inféodation à la majorité au pouvoir, la RTNC est, pour le rappeler, une caisse de résonance des intérêts partisant, une chaine de propagande politique et électorale en faveur d'un seul camp, ce qui visiblement est contraire (...) . En principe de l'égalité qui consiste, pour emprunter les mots de Sévérine de Proost, en l'extension des activités ainsi concernées à tous ceux qui entrent en relation au service public et au fait que tout le monde doit être placé dans des positions égales, sans discriminations.

La RTNC1 a joué un rôle tout à fait particulier lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 2011, un rôle non conforme aux prescrits de la loi, selon des observateurs et certains publics. Partant de ce qui précède nous formulons la question suivante : Comment les étudiants de l'Université Pédagogique Nationale perçoivent-ils le rôle joué par les médias publics(RTNC1) ?

C'est à cette question que nous tentons de répondre dans cette recherche.

II. Hypothèse

En guise d'hypothèse, c'est-à-dire de réponse anticipée ou provisoire à la question de recherche, nous postulons, au regard des premières impressions recueillies dans notre cadre empirique ou d'étude, que les étudiants de l'Université Pédagogique Nationale, comme beaucoup d'autres habitants de Kinshasa, Congolais de manière générale reprouvent le rôle joué par la RTNC1 pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2011. Ils perçoivent donc la RTNC1, à travers le rôle qu'elle a joué, comme média ayant travaillé pour la réélection du candidat Joseph Kabila.

III. Intérêt du sujet

L'intérêt de ce travail réside dans le fait qu'il pose l'épineuse question du rôle joué par les médias publics, plus particulièrement la RTNC1 pendant la campagne électorale (et même en temps normal). Nous espérons que les résultats auxquels nous aurons abouti amèneront les responsables de ce média public et d'autres médias publics à prendre finalement conscience de l'important rôle de média du service public qu'ils sont tenus de jouer, conformément à la législation en vigueur, en vue de favoriser notamment l'émergence de la démocratie dont les populations ont grandement soif.

IV. Méthodes et techniques

Afin d'atteindre l'objectif de cette recherche, nous avons recouru à une démarche scientifique, un ensemble d'opérations intellectuelles se fondant sur la méthode d'enquête.

Comme procédés opératoires ou techniques en appui à ces méthodes, nous avons utilisé l'observation, la technique documentaire et l'interview. Ces trois outils nous ont permis d'aborder le problème étudié en menant l'enquête par questionnaire et en interrogeant les étudiants de l'UPN en sciences de l'information et de la communication dans le but de savoir la perception qu'ils ont du rôle joué par la RTNC pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2011.

V. Délimitation du sujet

Comme pour tout travail de recherche, notre étude est délimitée aussi bien dans le temps que dans l'espace.

Dans le temps, nous nous sommes intéressé à la campagne électorale pour la présidentielle de 2011. Dans l'espace, nous avons choisi de mener notre enquête auprès des étudiants en sciences de l'information et de la communication, représentatifs dans ce cas des étudiants de l'UPN.

VI. Division du travail

En plus de l'introduction et la conclusion, notre travail est divisé en trois chapitres. Le premier traite des concepts de base de l'étude (perception, rôle, média, média public, élection, la campagne électorale) et circonscrit la théorie de l'étude, à savoir la théorie fonctionnaliste des médias. Le deuxième chapitre présente notre cadre de recherche, l'UPN donc. Enfin le troisième concerne la présentation des résultats et leur interprétation. C'est à ce niveau que nous vérifions notre idée de départ ou hypothèse.

CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE ET CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre, Il est question pour nous d'apporter de l'éclairage en ce qui concerne les concepts clés de la présente étude, à savoir : Perception, Rôle, Média, Média public, Election et la Campagne électorale. Par ailleurs, en vue de garantir à cette étude davantage son caractère scientifique, nous la situons dans un cadre théorique, en l'occurrence celui du fonctionnalisme des médias.

Section I : ANALYSE DES CONCEPTS DE BASE

I.1. Perception

La perception est une faculté biophysique ou le phénomène physio- psychologique et culturel qui relie l'action du vivant aux mondes et à l' environnement par l'intermédiaire des sens physiologiques et des idéologies individuelles ou collectives. Chez l'espèce humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de cognition par l'abstraction inhérent à l' idée et aux notions apprises dans la pensée3(*).

Elle désigne donc, soit la capacité sensitive (l' instinct par exemple), soit le processus de recueil et de traitement de l' information sensorielle ou sensible (en psychologie cognitive par exemple), soit la prise de conscience qui en résulte.

En psychologie expérimentale, chez l' être humain, on distingue des échelles de la perception consciente et la perception inconsciente, dite aussi implicite ou subliminale. Cette distinction a été étendue aux autres animaux dans la mesure où celle-ci est reconnue ou, dans une autre mesure, peuvent être entraînés et conditionnés à indiquer ou pas s'ils ont perçu ou non un stimulus4(*).

La perception d'une situation fait appel à la fois aux sens physiologiques, à l' esprit, aux idées, à l' instant et au temps.

I.2. Rôle

En sociologie, le rôle représente la manière dont un acteur doit se comporter et ainsi pouvoir être intégré au sein de son milieu social5(*). Il existe de diverses théories des rôles, mais elles ont en général en commun un certain nombre de propositions :

1. La division du travail dans une société prend la forme d'une interaction entre des positions spécialisées : les rôles sociaux

2. Ces rôles sont les comportements attendus d'un individu (ou parfois d'une organisation), dans l'exercice d'une fonction qui renvoie au statut social ;

3. Les personnes ou groupes de personnes occupant ces rôles sont définis comme des acteurs sociaux ;

4. Lorsqu'un rôle est légitime les individus sont prêts à faire des efforts pour se conformer à ce rôle, ou à punir ceux qui violent les normes sociales qui y sont attachées ;

5. Le rôle est un mouvement de base très utilisé en capoeira qui consiste à se déplacer au sol en tournant sur le côté.

Le rôle est un mouvement de base très utilisé en capoeira qui consiste à se déplacer au sol en tournant sur le côté

I.3. Média

· Définitions

Le concept français « média » n'est qu'une abréviation usuelle de « mass media » qui détermine, selon le dictionnaire Larousse, l'ensemble des moyens de diffusion de l'information destinée au grand public (presse, radio, télévision, cinéma...). De même, le dictionnaire Robert lui attribue la compréhension de « technique et support de diffusion de l'information à grande échelle6(*)».

Abraham Moles note qu'il s'agit d'un groupe de support technique de même nature, capable d'acheminer un message qu'il soit d'un individu. Ils sont également, poursuit-il, un support d'information et des moyens de communication, un système associant un dispositif technique et des contenus ayant pour objectif la diffusion vers le plus grand public7(*).

Pour Francis Balle, un média est un outil technique permettant aux individus de transmettre l'expression de leur pensée, quels que soient la forme et le but de cette expression8(*).

A en croire Valère Mulopo, les médias désignent l'ensemble de l'industrie qui a pour objet de faciliter la communication et canaliser les messages. Dans un sens plus vaste, les médias englobent l'industrie de l'audiovisuel, toute la gamme des publications périodiques et même les relations publiques9(*).

Fréderic Barbier et Catherine Berthon Lavenir10(*) définissent quant à eux, les médias comme tout système de communication permettant à une société de remplir tout ou une partie de trois fonctions essentielles de la conversation, de la communication à distance des messages, des savoirs et de la réactualisation des pratiques culturelles et politiques. De cette définition nous pouvons dégager trois notions essentielles :

§ La conversation des informations suppose de créer la possibilité d'accumuler les informations pour une utilisation intellectuelle ultérieurement, c'est là la voix du progrès de la connaissance et de la critique.

§ La communication à distance anéantit l'impératif du temps et de l'espace. En d'autres termes, les barrières temps espace ne sont plus possibles dans la communication à distance.

§ La réactualisation suppose la mise en commun des savoirs et des modèles qui leur sont liés.

I.4. Média Public

Dans la quête d'une définition « idéale » de la notion de « média public », Elite Ipondo considère qu'il s'agit là d'une institution publique permettant une diffusion large et collective des informations, annonce, etc.11(*)

Leurs programmes, écrit Elite Ipondo, remplissent une mission spécifique, celle de servir l'ensemble du public, sans distinction de classe, de niveau culturel, de pouvoir économique... En conséquence, affirme-t-elle, les médias publics doivent répondre aux trois caractéristiques qui sont : la continuité, l'égalité, et la mutabilité. Le principe de continuité ramène au fait que l'activité des médias publics doivent se poursuivre de manière constante et ininterrompu à l'instar de l'Etat lui-même. Le principe d'égalité consiste à l'extension des activités ainsi concernées à tous ceux qui entrent en relation à ce dit service. Tout le monde doit être placé dans des positions égales, sans discriminations. Le principe de mutabilité veut que les prestations fournies par les services dits publics s'adaptent en permanence et sans cesse au besoin d'usagers.

De manière tranchée et dans un style lapidaire, Claude-Jean Bertrand, dit des médias publics que ce sont ceux qui sont sous le contrôle de l'Etat12(*).

a. Typologie des médias

Pour Jean Cloutier il y a trois types des médias en fonction des utilisateurs et des publics destinataires13(*) :

§ Le mass média ou média de masse qui proposent des messages pour un public indifférencié et le plus vaste possible en s'inscrivant dans une cohérence de diffusion ;

§ Les médias de groupe qui proposent des messages à un public restreint, comme le journal d'entreprise destiné exclusivement aux salariés de cette entreprise, ou le rétroprojecteur utilisé en classe ;

§ Les médias personnels ou individuels qui sont du type du lecteur Laser ou l'appareil photographique

D'après cette typologie de Jean Cloutier, la RTNC, qui constitue l'objet de notre étude, fait partie, au regard de ses caractéristiques, du premier type de médias, c'est-à-dire celui des médias de masse. La RTNC est donc un média de masse.

D'autre part, Francis Balle14(*)  précise que « les médias » différent les uns des autres par l'étendue de leur audience potentielle ou effective : le temps est aujourd'hui révolu où l'on ne parlera guère que des mass medias. Ils différent par la nature des messages acheminés. On a coutume d'opposer, désormais, l'audiovisuel au numéro textuel. Ils différent enfin par les potentialités qu'ils cachent ou par leur affection réelle ou hypothétique à atteindre. Francis Balle distingue ainsi trois familles de médias, à savoir :

§ Les médias autonomes : cette famille des médias comprend tous les supports sur lesquels sont inscrits les messages et qui ne requièrent de raccordement à aucun réseau particulier : (livres, journaux, les disques audio et vidéo ou informatique) ; 

§ Les médias de diffusion (la diffusion pouvant être large ou étroite.) : Ici, les émetteurs et des relais terrestres permettent la transmission par la voie des ondes hertziennes des programmes de radio et télévision dans une zone de couverture ;

§ Les médias de communication : Il s'agit d'une communication bipolaire ou multipolaire. Celle-ci comprend tous les moyens de télécommunications permettant d'instaurer à distance et à double sens soit une relation, d'un coté une personne ou un groupe, de l'autre coté une machine comprenant une batterie de programme de service15(*). Ceci dit, nous pouvons affirmer que la Radio Télévision Nationale Congolaise appartient à la famille des médias de diffusion, car elle transmet, par la voie des ondes hertziennes, ses programmes dans une large zone de couverture.

b. Rôle des médias pendant la campagne électorale

Les médias (de masse selon la typologie de Jean Cloutier ou de diffusion d'après Francis Balle) sont d'un enjeu crucial dans la participation publique au processus électoral. Ils jouent un rôle essentiel dans le déroulement d'une élection démocratique, permettant l'accès des électeurs à toutes les informations indispensables pour faire un choix éclairé et conscient au moment du vote16(*).

Le rôle des médias est d'informer les électeurs des choix qui sont à leur disposition. Ils ont un deuxième rôle qui consiste à dire si les élections sont libres et équitables. Les médias sont aussi investis de la mission qui consiste à dévoiler les stratégies dont les partis politiques font usage pour gagner des voix17(*). Les électeurs ont besoin de s'informer sur les dirigeants des partis, sur leurs programmes et sur leurs passés.

A ce sujet, les médias doivent notamment en cette période :

- S'interdire la diffusion des chansons, clips, jeux, spots, communiqués, proverbes, saynètes, écrits satiriques et caricatures qui sont de nature à inciter à la haine, à la violence, à toutes les formes de discrimination ou à mettre en péril la cohésion nationale ;

- Eviter la diffusion des résultats de sondages d'opinion 48 heures avant les scrutins ;

- S'interdire, en ce qui concerne la revue de presse de reprendre des informations dont la véracité n'est pas établie, de commenter et de porter quelque jugement de valeur sur les informations relayées.

S'interdire de programmer et diffuser les émissions à téléphone ouvert18(*) ;

Le principe d'égalité de traitement entre candidats doit être scrupuleusement respecté dans les programmes d'information tant à la radio, à la télévision qu'à l'agence de presse19(*).

Les médias doivent éviter toute incitation à la violence, à la haine, à toute forme de discrimination ainsi que toute atteinte à la vie privée des individus, car toutes ces choses sont proscrites.

I.5. La campagne électorale

Le concept « campagne » dans le sens qui nous concerne dans cette étude est l'ensemble concerté d'actions destinées à exercer une influence sur l'opinion, sur certaines personnes20(*). Ce qui revient à considérer la mise en commun de certaines stratégies de communication qu'un parti, une structure devrait déployer dans le sens de susciter une adhésion à ses idéologies.

Sachant par ailleurs qu'il peut exister des campagnes dans plusieurs domaines nous pouvons alors, partant de cette affirmation, parler de la campagne électorale. Pour toute définition simpliste, la campagne électorale est la période précédent une élection, durant laquelle les candidats et leurs partis font leur promotion dans le but de récolter le plus grand nombre de voix possible21(*).

A ce stade, les hommes politiques rédigent généralement un programme électoral ou un programme politique. C'est ce que Samba Kaputo considère comme un programme d'action. Ce dernier doit en principe « déterminer la stratégie générale de la réalisation des actions projetées... Le programme électoral rend son action cohérente et son évolution harmonieuse22(*).».

Nous pouvons alors dire qu'une campagne électorale est un effort consentis par une personne désirant occuper un poste au gouvernement et qui passe par des actions politiques cohérentes et structurées en vue de susciter l'adhésion des électeurs. Dans des régimes démocratiques, les campagnes électorales sont les voies principales par lesquelles les candidats font connaître leurs opinions et par lesquelles les électeurs sont informés des positions d'un candidat ou d'un parti.

Dans plusieurs pays occidentaux, les campagnes électorales politiques importantes sont strictement réglementées au niveau du budget, de l'étendue et de la période. Ainsi, en contre partie, les formations politiques peuvent recevoir des financements publics pour mener leurs campagnes.

Bernard Lamizet considère la campagne électorale comme une communication électorale, c'est-à-dire, un « ensemble des activités symboliques engagées dans le cadre de l'organisation du vote23(*). ». Elle présente à cet effet deux caractéristiques, d'une part, elle est structurée autour de relations à des personnes et d'autre part elle structure le temps politique. D'où la communication électorale occupe l'espace public de façon ininterrompue à cause du chevauchement de la durée des mandats organisant des cycles qui ne se correspondent pas. Ainsi, « l'activité électorale est une activité pratiquement continue et de ce fait elle joue un rôle important dans la communication politique d'autant plus qu'elle constitue à la fois par la régularité de son retour et par la personnalisation des ses enjeux, une médiation structurante de la sociabilité politique24(*)», renchérit Lamizet

I.6. Election

Le nom « élection » et l'adjectif « électoral » sont dérivés du verbe « élire » signifiant « choisir », «  opérer un choix ». C'est le fait de choisir, de designer une personne ou une chose selon les intérêts propres (tendance, penchant, inclination, idéologie).

Cette opération est caractérisée par le dépouillement de bulletins qui fondent le processus électoral au moment où le délai imparti aura expiré. Elle se fait par la voie de suffrage universel, selon le mode direct ou indirect25(*).

§ Rôle des élections

Les élections jouent principalement selon José Mpundu un double rôle : d'une part, le rôle intégral qui consiste à garantir à tous les citoyens le droit de la participation politique à la direction des affaires publiques et d'autre part, celui de légitimer le pouvoir que détiennent les élus du peuple26(*). Disons à la suite de M.Kapanga que l'élection est un acte grave par lequel les électeurs sont conviés non seulement à faire connaitre leurs opinions, mais aussi à participer indirectement à l'élaboration de la politique nationale ou au choix d'une orientation, d'une politique quelconque. Elle peut également être comprise comme un moyen par le quel un peuple désigne ses représentants qui se chargeront à son nom et à sa place26(*).

§ Les modes de scrutin

Le mode de scrutin ou régime électoral désigne tout type de processus autorisant la désignation des représentants par un corps électoral donné, souvent dans le cadre d'une élection où les candidats sont élus pour exercer un mandat public27(*) .

Dans le cadre des élections, les systèmes électoraux « constituent un facteur important d'orientation positive du vote populaire, puisque sa logique et sa dynamique influencent de façon souvent déterminante le choix de l'électeur ». L'importance que revêt cet aspect du vote dans un système politique justifie que de nombreux théoriciens se soient penchés sur les modes de scrutin, leurs effets et leur fonctionnement.

Leurs études qualifiées de théorie du vote dans le jargon anglophone, est une discipline du droit constitutionnel qui entre en relation avec la science politique et les mathématiques28(*).

Le mode de scrutin permet le passage du décompte des voix à la désignation des élus. Le système électoral recouvre, lui, l'ensemble des déterminants de l'élection et des conséquences des modes de scrutin (effets sur l'organisation des partis, les alternances, etc.).

§ Les scrutins majoritaires

Ils constituent le mode le plus ancien de désignation des élus. Il s'agit d'attribuer un siège (scrutin uninominal) ou plusieurs sièges (scrutin plurinominal) à celui ou ceux qui ont obtenus le plus de voix.

§ Les scrutins proportionnels

Le mode de scrutin proportionnel est simple dans son principe - les sièges sont attribués selon le nombre de voix - mais compliqué dans sa mise en oeuvre. Il s'est développé avec le rôle des partis politiques : il s'agit moins de voter pour un homme que pour un parti ou un programme.

Dans les scrutins proportionnels, le seuil fixé pour obtenir le droit à la répartition des sièges et la taille de la circonscription constituent des variables déterminantes.

§ Les scrutins mixtes

Enfin, les scrutins mixtes empruntent des éléments aux systèmes majoritaire et proportionnel, mais avec une grande diversité. Il s'agit de cumuler les avantages des deux méthodes et d'en limiter les inconvénients. Dans le cadre de notre travail le scrutin qui a été utilisé en 2011 c'est le scrutin « majoritaires ».

I.6. Processus électoral

a. Notion

Un processus implique un enchainement ordonné des faits ou phénomènes répondant d'un certain schéma et aboutissant aux résultats déterminés. Le processus électoral est donc un ensemble d'opération visant les choix des dirigeants d'un organe, dans le cas d'espèce d'un pays29(*). Il est sollicité comme un relais de sensibilisation de la population dans le cadre de l'opération et l'identification de la population et du recensement électoral.

Il est essentiel d'informer les citoyens sur les lois et le processus électoral pour les encourager ainsi à participer aux élections. Cela consiste à fournir les renseignements concernant la procédure d'inscription aux bureaux de vote, la durée des votes, le financement de la campagne électorale, les lois relatives à la publicité et à la couverture qui a le pouvoir de sélectionner les lois électorales30(*). Cela étant, on peut définir le processus électoral comme l'ensemble d'activités pré-électorales, électorales, post-électorales qui permettent de préparer, d'organiser et de suivre un scrutin dans des conditions optimales de transparence, de compétitivité, de justice et d'équité31(*)

Pour les journalistes, le processus électoral est une période durant laquelle les médias doivent contribuer afin de créer un climat de paix à l'ensemble des élections.

b. Dimension

Le processus électoral se subdivise, comme nous l'avons déjà dit plus haut, en trois phases à savoir : la phase préélectorale, la phase électorale et la phase postélectorale.

· La phase pré-électorale : Elle regroupe les activités organisées avant le scrutin, notamment : l'organisation du cadre juridique, la planification et la mise en oeuvre des activités. La sensibilisation, l'éducation civique et électorale, l'inscription des électeurs pour la mise à jour du fichier électoral. l'accréditation des observateurs et des témoins, l'enregistrement des candidats et enfin la campagne électorale.

· La phase électorale (jours des scrutins) : cette phase réunit les activités qui partent du scrutin proprement dit à la proclamation des résultats définitifs. Il s'agit plus précisément du vote et du dépouillement, de la compilation des résultats, de l'annexe provisoire des résultats.

· La phase postélectorale : cette phase vient après le vote. Il s'agit des activités liées à l'audit et aux évaluations. Elle comprend la centralisation des résultats électoraux. Dans cette recherche nous sous intéressons particulièrement à la campagne électorale qui fait partie, faut-l le rappeler, de la phase électorale.

Proclamation des résultats

La proclamation des résultats constitue l'étape la plus cruciale du processus électoral. Selon le cas, cette proclamation peut intervenir peu de temps après le scrutin ou dans le pire des cas, plusieurs jours après.

En République Démocratique du Congo, la proclamation des résultats provisoires relève de la responsabilité de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et celle des résultats définitifs de la Cour Suprême de Justice (l'instance judicaire la plus élevée en 2011 et faisant office de la cour constitutionnelle).

Section II : Théorie fonctionnaliste des médias

Toute recherche qui ambitionne de se hisser à un niveau scientifique doit être menée dans un cadre théorique explicite.

Thomas Kuhn explique que la théorie sert à établir la scientificité d'une recherche et à légitimer celle-ci dans un paradigme reconnu selon le fonctionnement des sciences sociales32(*). Alex Mucchielli définit une théorie comme « un ensemble d'hypothèses plausibles et falsifiables permettant de rendre compte du fonctionnement des phénomènes d'un champ d'observation particulier ».33(*)

En effet, le cadre théorique constitue pour nous, pour emprunter les mots d'Elite Ipndo, un soubassement, qui nous permet de mieux comprendre les médias par rapport aux études menées précédemment dans un domaine scientifique, nous permettant d'appréhender correctement l'objet de notre recherche34(*).En référence donc à notre thème de recherche et surtout à notre problématique, le présent travail se choisit comme cadre théorique « la théorie fonctionnaliste des médias ».

I.6.Théorie fonctionnaliste des médias

La théorie fonctionnaliste des médias est un cadre conceptuel qui étudie: l'analyse du contrôle, l'analyse du contenu, l'analyse des médias ou supports, l'analyse de l'audience et l'analyse des effets.

Dans la pratique, deux points de ce programme ont été privilégiés : l'analyse des effets et en corrélation étroite avec ceux-ci, l'analyse du contenu qui fournit au chercheur des éléments susceptibles d'orienter son approche du public. Cette technique de recherche vise à la description objective, systématique et quantitative du contenu manifeste des communications.

L'attention aux effets des médias sur les récepteurs, l'évaluation constante, à des fins pratiques, des changements qui s'opèrent dans leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes, leurs émotions, leurs opinions et leurs actes, sont soumises à l'exigence des résultats formulée par des commanditaires soucieux de chiffres efficaces d'une campagne d'informations gouvernementale, d'une campagne de publicité ou d'une opération de relations publiques des entreprises et dans le contexte de l'entrée en guerre, des actions de propagande des armées.

Selon Lasswell, le processus de communication remplit trois fonctions principales dans la société : la surveillance de l'environnement, la mise en relation des composantes de la société et la transmission de l'héritage social (Lasswell 1948).

Deux sociologues, Paul Lazarsfeld et Robert K ajouteront à ces trois fonctions une quatrième, le divertissement, et complexifient le schéma en discernant la possibilité de dysfonctions, ainsi que de fonctions latentes et manifestes35(*). Les deux auteurs situent les fonctions comme des conséquences qui contribuent à l'adoption ou à l'ajustement d'un système donné : les dysfonctions comme des gênants. Ainsi, va-t-il de la « dysfonction narcotisante » des médias qui engendre l'apathie politique de grandes masses de population. Les fonctions empêchent les dysfonctions de participer à la crise du système. Les fonctions manifestes sont celles qui sont comprises et voulues par les participants du système, tandis que les latentes sont celles qui ne sont ni comprises ni recherchées en tant que telles. A ce jeu des fonctions et dysfonctions, le système est appréhendé en tant qu'équilibre et déséquilibre, stabilité et instabilité.

Le sociologue Norbert Elias fait remarquer que la notion de fonction repose sur un jugement de valeur sous-jacent aux explications de la fonction et à son emploi. Le jugement de valeur consiste en ce qu'on entend involontairement par fonction les activités d'une partie qui serait bonne pour le tout, parce qu'elles contribuent au maintien et à l'intégrité d'un système social existant.

Comme on peut le constater, notre démarche veut aboutir aux mêmes fins que la plupart des auteurs cités ci-haut. En circonscrivant notre sujet, nous remarquons que la population (peuple) a besoin d'être informé, et à plus forte raison celle qui vit une situation de conflit. Ainsi, le recours aux médias peut sans aucun doute faire la différence au niveau de l'ampleur et de la rigueur, aussi de l'impact des messages sur les audiences. C'est en tout cas le postulat théorique des courants fonctionnalistes qui est à la base de la formation de notre hypothèse, tout en sachant que l'influence médiatique a un effet considérable sur le public.

La problématique fonctionnaliste vise à montrer que les médias n'exercent pas nécessairement et systématiquement leur rôle en tant que média pendant les crises ou des conflits (élections, guerre, etc.)

Le sociologue Jean Stoetzel cité par Francis balle dans son ouvrage Médias et société renseigne qu'il est impossible de comprendre la presse sans envisager les fonctions qu'elle exerce auprès de son public36(*).

Les médias jouent différentes fonctions dans la vie sociale et cela selon les auteurs. Pour Derville, les médias ne remplissent pas toujours les mêmes fonctions, selon les besoins et les circonstances dans lesquels ils sont utilisés37(*).

Au regard de ce qui précède nous distinguons quatre fonctions des médias, à savoir38(*) :

1. La fonction Informative ;

2. La fonction Délibérative ;

3. La fonction Educative ;

La fonction informative.

En ce qui nous concerne pour notre recherche, nous optons pour la première fonction des médias qui est celle d'informative, car elle permette pour les médias publics de véhiculer les informations que le public reçoit comme des certitudes. Mangubu Lotika souligne à cet effet que l'information sécurise l'individu face aux multiples agressions dont il est victime. Elle l'aide à vivre en harmonie avec ses voisins, ses semblables, son environnement, sa société et à assumer son histoire et sa civilisation39(*).

Il s'avère que, de par l'évolution de la communication à travers le monde, les nouvelles diffusées par les journalistes acquièrent une importance auprès du public auquel elles sont destinées. Quand bien même la presse ne serait toujours pas en mesure de rendre compte de tous les événements qui se produisent à travers le monde, elle a pourtant une considération prépondérante dans la vie communautaire de telle sorte que Mermet qualifie notre époque de «  lère médiatique ». Pour lui, «  la plupart des attitudes et comportements des hommes sont influencés, modifiés, voire provoqués par l'accumulation des informations de toutes sortes »40(*).

Sous cet angle, Roland Cayrol atteste que malgré le fait que nous disposons de multiples sources d'informations, ce sont les médias qui constituent indubitablement le canal principal dans le monde, par lequel nous parvient l'essentiel des nouvelles politiques41(*), les nouvelles de quelques natures que ce soit, jouent toujours un rôle social très important selon les entendements de chaque individu. Si pour les uns, l'information renseigne sur les différentes situations, pour les autres elle sécurise, elle les avise à prendre des précautions sur certains faits.

Enfin, l'information façonne les attitudes comportementales des populations de telle sorte que pour résoudre les conflits entre les hommes. Les medias doivent jouer un rôle déterminant dans la campagne électorale.

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE ET DU DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Le deuxième chapitre porte sur le cadre empirique de notre recherche, à savoir l'Université Pédagogique Nationale (UPN). Nous y présentons sa situation géographique, son historique, son organisation et son fonctionnement.

Section 1 :L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

II.1. Situation géographique

L'Université Pédagogique Nationale est située dans la commune de Ngaliema et est implantée sur le long de la route Matadi, elle est limitée :

§ Au Nord par la localité Binza Pigeon ;

§ A l'Est par la localité Camping ;

§ A l'Ouest par la route Matadi et du quartier Ngomba Kikusa ;

§ Au Sud par l'avenue Libération qui fait frontière avec la commune de Selembao.

II.2. Historique

L'Institut Pédagogique Nationale fut crée par l'ordonnance -loi n°73 du 21 septembre 1961. Cette institution fut modifié successivement par l'ordonnance n°432 du 17 septembre 1965 et n°70/222 du 24 juillet 1970, sa création est consécutive au départ massif des professeurs belges de l'enseignement secondaires, suite aux événements qui ont émaillés au Congo au lendemain de l'indépendance en 1960 .Pour combler le vide ,le gouvernement congolais avait sollicité l'appui technique de l'Unesco.

Une équipe des professeurs expatriés furent recrutés pour la réalisation de ce projet afin de former sur place des cadres enseignants qualifiés pour le secondaire dans tous les domaines.

Les premiers enseignements ont débutés le 05 décembre 1961 avec l'ouverture d'une école normale moyenne pilote pour la formation des gradués en sciences destinée à l'enseignement secondaire de degré inferieur.

Le 06 décembre 1969, l'IPN a ouvert son école normale supérieure pour la formation des agrégés en science destinée à l'enseignement secondaire du degré supérieur. Cette école se transformera en section licence pour la formation des licenciés en pédagogie appliquée.

Par l'ordonnance-loi n°71-075 du 06 août 1971, l'IPN fait parti de l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA) qui comprend les campus universitaires, les instituts supérieurs pédagogiques et les instituts supérieurs techniques.

A partir de la reforme qui mit fin à la période de l'UNAZA jusqu'à la fin de la rencontrée académique 2003-2004, l'IPN était régi par l'ordonnance-loi n°81-145 du 03 octobre 1981.Par décret présidentiel n°05/007 du 23 février 2005, l'IPN est transformé en un établissement public dénommé Université Pédagogique Nationale(UPN).

II.3. Structure organique et fonctionnelle

En nous référant aux attributions dévolues à chaque direction, nous constatons que leur fonctionnement se différencie les uns des autres mais qui, leurs taches se complètent

a) Les organes

Ces organes sont au nombre de cinq(5) :

§ Le conseil de l'Université ;

§ Le comité de gestion ;

§ Le recteur ;

§ Le conseil des facultés ;

§ Le conseil des départements.

Le conseil de l'Université

Il est composé du Recteur, du Secrétaire Général Administratif (SGA), d'un Administrateur de budget, des Doyens de facultés, des Bibliothécaires en chef, des conservateurs en chef, d'un représentant des étudiants.

L'article 7 du décret présidentiel créant l'Université fixe le rôle de cet important organe de manière suivant :

§ Exécuter la politique académique et scientifique de l'Université ;

§ Faire la proposition sur le développement des activités académiques de l'Université ;

§ Proposer au conseil des facultés et des départements des écoles, des centres intéressés...

Le comité de gestion

Il est composé du Recteur, du Secrétaire Général académique, Secrétaire Général Administrateur et du budget. Son rôle est d'assurer la gestion courante de l'Université sous direction du Recteur, et à ce titre, il exécute les décisions du Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, du conseil et prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de la compétence d'un autre organe.

Le recteur

Le recteur nommé par le Président de la République sur proposition du Ministère de la tutelle, parmi les membres du personnel académique de l'Université ayant le rang de professeur ordinaire, pour un mandat de cinq ans, une fois renouvelable. Le recteur peut être autorisé à apporté le titre honorifique de cette fonction.

Le recteur coordonne les activités de la garde sécurité, de service de l'information, des services de la coopération universitaire, des services relations publiques, presse et l'information, des services du contentieux.

Le conseil des facultés

La faculté est une unité d'enseignement, de recherche et production jouissant de l'autonomie de gestion. Le conseil des facultés est constitué des professeurs ordinaires, des professeurs associés, de deux (2) représentants du personnel scientifique et deux(2) représentants des étudiants. Ici les professeurs à temps partiels, les professeurs visiteurs et les suppléants peuvent assister aux réunions du conseil.

Le secrétaire général académique

Il est nommé par le ministère de l'enseignement supérieur et universitaire parmi les membres du corps académique ayant le grade de professeur, pour un mandant de quatre ans renouvelable. Il remplace le recteur en cas d'empêchement ou d'absence (art.14-15), il est chargé des problèmes académiques et scientifiques conformément aux dispositions du règlement organique de l'université42(*)

Les directions relevant à la compétence du secrétaire général académique sont les suivantes : la direction para-académique et la direction des services académiques.

La direction para-académique supervise et coordonne les travaux administratifs de tous les services du secteur académique, elle dirige les personnels administratifs affectés, et la direction des services académiques rédigent les rapports académiques, partiels et annuels. Elle assure la gestion des enseignements, prépare les réunions de la commission des inscriptions et calcul les heures supplémentaires des professeurs à temps partiels

Le secrétaire général administratif

Il est nommé par le ministère de l'enseignement supérieur et universitaire parmi les membres des personnels administratifs de commandement, titulaire d'un diplôme de licence et ayant au moins le grade de directeur ou d'un personnel académique.

Son mandat est de quatre ans renouvelable, le secrétaire général administratif est chargé des problèmes administratifs conformément aux dispositions du règlement organique de l'Université (art.18-19). Six directions dépendent du secrétaire général académique notamment : la direction du personnel, la direction des oeuvres estudiantines, la direction des patrimoines et internats, la direction des affaires sociales, la direction des maintenances et services académiques, la direction de l'imprimerie.

Administrateur du budget

Il est nommé par le ministère de l'enseignement supérieur et universitaire parmi les membres du personnel de commandement, titulaire d'un diplôme de licence et justifiant d'une expérience d'au moins trois ans dans l'administration des finances publiques ou de l'enseignement supérieur et universitaire, son mandat est de quatre ans renouvelable. Il est chargé notamment des questions budgétaires et financières, il exerce ses attributions conformément aux règlements organiques de l'Université.43(*) L'administration du budget coordonne les activités de la direction des finances et celles du budget.

II.4. Organisation et gestion administrative

Quand on parle de la gestion administrative, on pense vite au personnel et ressources humaines, il s'agit des travailleurs ou des personnes qui travaillent dans une organisation et qui ont des objectifs bien déterminés.

A l'UPN, hormis sa structure organisationnelle et fonctionnelle on trouve plusieurs catégories du personnel administratif et technique.

II.5. Ressources humaines, financières et matérielles de l'UPN

Organisation des ressources

L'UPN utilise à ce jour 1.071 cadres et agents de toutes qualifications dont :

A. La catégorie du personnel académique comporte les échelons suivants :

· Cadres supérieurs ;

· Cadres moyens ;

· Cadres de collaboration ;

· Agents auxiliaires.

a. Cadres supérieurs

Comprend :

ü Recteur ;

ü Secrétaire général académique ;

ü Secrétaire général administratif ;

ü Administrateur des budgets.

b. La catégorie moyenne est subdivisée en deux niveaux hiérarchiques notamment :

ü B1 (chef du bureau) ;

ü B2 (chef des départements).

c. La catégorie des cadres de collaboration est subdivisée en trois niveaux :

ü Chef de département adjoint ;

ü Chef de section ;

ü Chef de section adjoint 

d. Le bureau de la faculté

Il comprend :

ü Le doyen ;

ü Le vice doyen ;

ü Le secrétaire académique de la faculté.

1) Le doyen

Il est nommé par le recteur sur une liste de trois membres du corps académique ayant au moins le grade de professeur proposé par le conseil de faculté pour un mandat de deux ans, renouvelable une fois.

Le doyen exerce ses attributs au sein de la faculté conformément aux dispositions du règlement organique44(*).

2) Le vice doyen

Le vice doyen est nommé par le recteur sur une de trois élus du corps académique proposé par le conseil de faculté pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.

Il y a deux vice-doyens :

§ Le vice doyen en charge de l'enseignement

Il remplace le doyen en cas d'empêchement ou d'absence, coordonne les activités des départements en ce qui concerne l'enseignement, ainsi que le programme de professionnalisation.

§ Le vice doyen en charge de la recherche

Le vice doyen en charge de la recherche coordonne les activités de recherche et de production, il veille à la production des activités scientifiques de recherche à la réalisation des publications.

3) Le secrétaire académique de la faculté

Il est nommé par le recteur sur une liste de trois membres élus du corps académiques proposés par le conseil de la faculté pour un terme de trois ans renouvelable une fois.

B. La catégorie agents auxiliaires comporte deux niveaux hiérarchiques

ü Agents auxiliaires de première classe ;

ü Agents auxiliaires de deuxième classe.

C. La catégorie du corps enseignants est subdivisée en deux :

i. Personnel académique

ü Le professeur ordinaire ;

ü Le professeur ;

ü Le professeur associé.

ii. Personnel scientifique

ü Le chef des travaux ;

ü L'assistant de 1er mandat ;

ü L'assistant de 2eme mandat ;

ü Le chef des travaux en formation ;

ü L'assistant de 1er mandat en formation ;

ü L'assistant de 2eme mandat en formation ;

ü Le chargé de la pratique professionnelle.

II.6. Du point de vue effectif

a. Effectif général

L'Université Pédagogique Nationale comprend :

ü Quatre(4) membres du comité de gestion ;

ü Quatre(4) professeurs visiteurs dont trois sont les professeurs ordinaires ;

ü Cinq cent quatorze(514) personnels académiques et scientifiques ;

ü Quinze(15) personnels retraités.

b. Le personnel scientifique

ü Un(1) bibliothécaire en chef ;

ü Un(1) bibliothécaire en chef adjoint ;

ü Deux(2) bibliothécaires principaux ;

ü Cinq(5) bibliothécaires 1ere classe ;

ü Trois (3) bibliothécaires 2 eme classe ;

ü Un(1) attaché de recherche ;

ü Six(6) chefs des travaux en formation ;

ü Deux(2) assistants en formation.

c. Le personnel administratif et technique

ü Dix-neuf (19) directeurs de service ;

ü Trente (30) directeurs ;

ü Cinquante-cinq (55) chefs de division ;

ü Nonante et trois (93) chefs de bureau ;

ü Cent et trois (103) attachés de bureau de 1ere classe ;

ü Soixante-trois (63) attachés de bureau de 2eme classe ;

ü Trente-six (36) agents de bureau de 1ere classe ;

ü Quinze (15) agents de bureau de 2eme classe ;

ü Six (6) agents auxiliaires de 2eme classe ;

ü Un (1) directeur en formation.

La loi cadre n°86005 de l'enseignement national stipule que le personnel enseignant est régi par le statut des personnes de carrière de service public de l'Etat d'une part, et par les dispositions particulières fixées par voie réglementaire d'autre part.

II.6.1. Ressources financières

ü Les ressources financières de l'UPN proviennent essentiellement des dotations budgétaires de l'Etat et de financement extérieur obtenu par des apports nationaux et internationaux, des dons et des legs ;

ü Des contributions des parents ;

ü Les recettes additionnelles réalisées pour autofinancement des activités sont insignifiante par rapport aux besoins.

II.6.2. Ressources matérielles

L'UPN dispose d'une infrastructure importante, il s'agit des salles des cours (pavillon A, B, C, D, E, F et G) et la salle de promotion (K2), ainsi que la boulangerie et l'autre qui est encore en construction. La bibliothèque centrale, la résidence des étudiants (Home I, II, III).

A cela s'ajoute la direction générale et le secrétariat général administratif.

II.7. Filières de formation

A. Cycle de graduat et licence

1°. Faculté des lettres et sciences humaines

ü Département des lettres et Civilisation Anglaises ;

ü Département des lettres et Civilisation Françaises ;

ü Département des sciences historiques ;

ü Département des lettres et Civilisation latine ;

ü Ecole de traduction et Interprétariat ;

ü Département des sciences de l'information et de la communication.

Objectif : Former des cadres dans l'enseignement et sur le plan pratique dans les divers domaines communicationnels, de l'administration publique du journalisme, de l'interprétariat et de la traduction des langues.

2°. Faculté de psychologique et des sciences de l'éducation

ü Département d'orientation scolaire et professionnelle ;

ü Département de gestion et de l'administration des institutions scolaires et de formation.

Objectif : Former des cadres dans les domaines de l'enseignement scolaire et professionnel, gestion et administration des institutions scolaires et de formation.

3°. Faculté des sciences économiques et de gestion

ü Département des sciences commerciales et administratives

Objectif : Former des cadres techniciens en gestion des entreprises ou établissements d'enseignements public ou privé.

4°. Faculté des sciences sociales, politiques et administratives

ü Département des relations internationales ;

ü Département des sciences politiques et administratives ;

ü Département de sociologie et Anthropologie.

Objectif : Former des cadres dans le domaine politique, social et administratif.

5°. Faculté des sciences

ü Département de biologie ;

ü Département de chimique ;

ü Département d'éducation physique et gestion sportives ;

ü Département de géographie, gestion de l'environnement, hôtellerie, accueil et tourisme;

ü Département de math-informatique et math-physique ;

ü Département de physique et techniques appliquées ;

ü Département des sciences de la santé.

Object : Former des cadres dans l'enseignement des sciences et dans les domaines les plus divers de la vie ainsi que dans les sciences de santé.

6°. Faculté des sciences agronomiques et vétérinaires

ü Département des sciences agronomiques ;

ü Département des sciences vétérinaires.

Objectif : Former des cadres ingénieurs agronomes et médecins vétérinaires dans le domaine pratique de la vie et de l'enseignement technique agrovétérinaire

B. Cycle de doctorat

ü Chaire Unesco

ü Bureau Doctoral

Section 2 : DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (SIC)

Les Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) ont trouvé place à l'Université Pédagogique Nationale (UPN) récemment. Elles ont été admises dans le sens de pouvoir répondre au besoin du changement qui s'était opéré au sein de cette institution. En effet, précédemment comme nous l'avons souligné ci-haut, celle-ci s'appelait l'Institut Pédagogique Nationale (IPN), ce dernier à pu connaitre une véritable transformation c'est-à-dire, après la signature de l'ordonnance-loi du Président de la République permettant la création d'une Université Pédagogique Nationale, cette Alma mater devrait répondre aux attentes de l'autorité nationale. Ainsi, l'arrivé de certaines facultés et l'adjoint des autres départements allaient donner du tenu à l'épanouissement de l'institution.

Dans cette optique, les SIC furent parmi les premiers départements à voir le jour. Elles n'étaient pas créées pour formées forcement les enseignants en communication mais elles ont étaient créées dans le but de forger les porte-paroles au sein de grandes Entreprises, les journalistes (politiques...)

II.8. Bref historique des sciences de l'information et de la communication

Dans cette section nous voulons revenir à l'historique, aux objectifs ainsi qu'à l'évolution des sciences de l'information et de la communication à l'UPN. Dans cette vitalité, notons que plusieurs personnes ont spéculé à propos de l'avènement de la communication au sein de cette Alma mater. Les critiques allaient de partout car d'aucuns croyaient qu'avec le substantif pédagogique, toutes les facultés et tous les départements de l'UPN allaient avoir toujours la même connotation de l'enseignement, mais c'était sans comprendre les missions qui sont octroyées à une Université.

Le département des SIC existent bel et bien à l'Université Pédagogique Nationale et les promotions qui sont déjà lancées sur le marché semblent se battre sans coup férir, avec acuité à cette Alma mater, en général et au département des SIC en particulier

a. Historique

Les SIC ont été créée comme un département appartenant à la faculté de lettres et sciences humaines. Elles ont eu un grand succès au point de contenir un nombre important des étudiants. Les SIC sont très larges, elles contiennent trois options à savoir : le journalisme, la communication des organisations ou des Entreprises et la communication sociale. Ces options se démarquées des critiques qui ont été adressées à l'UPN en général et département des SIC en particulier.

C'est en 2004 que le département des SIC à vu le jour à l'UPN, les critiques sur ce dernier se sont tues. Car les lauréats qui se sont lancés sur le terrain de l'emploi sont toujours à la hauteur des attentes des employeurs. Ainsi donc, nous concluons que les SIC sont parmi les départements de l'UPN qui produisent les lauréats selon l'idée de la conception à la création des Universités.

b. Objectifs des SIC

Il existe plusieurs objectifs qui sont assignés au département des Sciences de l'Information et de Communication. En effet, certains pensaient que les SIC ne formaient que les journalistes, or il y a plusieurs options issues de ce département. C'est ainsi que les objectifs ci-après ont été attribués à ce dernier : former, encadrer et orienter.

Le premier objectif concerne la formation : ici les enseignants fournissent un grand effort pour doter à chaque étudiant les moyens nécessaires pour son épanouissement dans la vie pratique. Dans cette optique les étudiants n'ont pas une vision claire et concise de ce que sont-les SIC45(*).

Le deuxième objectif est d'encadrer les étudiants dans leurs options respectives, ici, la tâche n'est pas toujours facile d'autant plus que, les trois options évoquées ci-haut présentent des simultanéités. Il appartient aux professeurs et aux étudiants de tailler la distinction entre ces options.

Le troisième objectif est celui d'orienter les futures cadres dans la maitrise de leurs domaines issus de ces trois fonctions. Ici pour être bien orienté, l'étudiant doit ne fût-ce que maitriser la langue français qui est censée être d'application sur le marché de l'emploi, outre, la langue française et l'anglais apparait comme la deuxième langue internationale de la République démocratique du Congo46(*).

ORGANIGRAMME DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE (UPN)

MINESU

SG/ESU

CAU

UNIVERSITE

CONSEIL/UNIVERSITE

RECTORAT

CABIINET ET SECRETARIAT

COORD. DIRECT/RECT

AB

SGAD

SGAC

COORD DES FINANCES

CABINET ET SECRETARIAT

CABINET ET SECRETARIAT

CABINET ET SECRETARIAT

COORDN. DES SERV ADMI

COORDIN DES DIREC/SGAC

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Ce chapitre est consacré à la présentation et interprétation des résultats de l'enquête menée auprès des étudiants de l'Université Pédagogique National.

Section 1 : Démarche méthodologique

1. Echantillonnage :

Il s'opère traditionnellement en plusieurs étapes, parmi lesquelles la définition de la population mère (la première étape), le choix d'un mode de prélèvement de l'échantillon, la taille de l'échantillon. Bien entendu, la liste n'est pas exhaustive.

Nous allons à travers ce point, présenter les choix méthodologiques que nous avons opérés pour conduire à bon port cette enquête. Mais avant cela, un éclairage conceptuel s'impose.

§ Echantillon

Yann Bertacchini définit l'échantillon comme un sous-ensemble d'éléments tirés d'un ensemble plus vaste appelé « population ».En d'autres mots, Denis Nzonkatu le décrit comme une petite quantité de la population mère ou parente qui permet à l'enquêteur d'en apprécier la totalité47(*).

Questionnaire

· Types de questionnaires

Notons par ailleurs qu'on distingue trois types de questions, à savoir : ouvertes, fermées, et mixtes. En effet, dans la formulation des questions ouvertes, aucune modalité de réponse, aucune suggestion n'est faite à la personne interrogée, alors que les questions fermées impliquent des propositions de réponses, sous forme d'assertions, présentées aux enquêtés. Par ailleurs, les questions mixtes comportent les caractéristiques des deux premiers types de questions. En ce qui nous concerne, nous avons recouru aux deux derniers types de questions (fermées et mixtes).Car, nous sommes convaincu que leur combinaison garantit l'efficience dans la collecte des informations.48(*)

· L'administration du questionnaire

Il existe de nombreux modes d'administration du questionnaire. A en croire Hervé Fenneteau, la principale distinction oppose les techniques qui font appel à un enquêteur et celles dans lesquelles il n'y en a pas, chacune de ces techniques ayant de toute évidence des points forts et de faiblesses. On distingue généralement quatre modes d'administration. Il s'agit d'administration face à face, l'administration par téléphone, l'envoi postal et les questionnaires par ordinateur.

Dans le cadre de cette enquête, nous avons pour des raisons d'ordre pratique opté pour l'administration en face à face. Hervé assure que « ce mode d'administration, présente plusieurs avantages spécifiques :

§ La personne interrogée est fortement stimulée ;

§ Les signaux non verbaux, les expressions du visage notamment, permettent aux enquêteurs de détecter efficacement les incompréhensions qui nécessitent une intervention de leur part;

§ Le contrôle exercé par l'enquêteur est très étendu ;

§ Il est possible d'utiliser des supports physiques qui facilitent l'administration du questionnaire (par exemple la présentation des cartes qui représentent des objets ;

§ Le lieu où le questionnaire est administré peut être déterminé en fonction des caractéristiques de l'étude49(*) »

Tel qu'indiqué plus haut, l'administration en face à face, comme tous les autres modes d'administration du questionnaire, n'a pas que des points forts, elle a aussi des points faibles. Deux inconvénients dont le plus important est liés « à la nécessité de se déplacer pour rencontrer les personnes interrogées. Cela engendre pense-t-il, des coûts très. Il est difficile d'enquêter auprès d'une population géographiquement dispersée quand on utilise cette méthode50(*) ».Le deuxième inconvénient, c'est qu'avec cette méthode « le risque d'obtenir une réponse de façade est plus grand. Le regard de l'enquêteur incite en effet à faire bonne figure »51(*). Quoiqu'il en soit, l'administration en face à face est la mieux indiquée pour la présente étude au regard de l'objectif que nous nous sommes assigné, mais également de la palette d'avantage qu'offre ce mode d'administration.

Section 2 : Présentation et interprétation proprement dites des résultats de l'enquête

Présenter les résultats, c'est rendre compte de la manière dont les résultats sont repris, trouver les explications rationnelles possibles entre les déterminants et les variables pris en compte. Donc, c'est trouver une corrélation entre les faits. Tandis que l'interprétation des résultats complète le commentaire qui sera fait à la suite de chaque tableau.

Nous présentons dans le tableau ci-dessous, les résultats essentiels collectés sur terrain, conformément au questionnaire que nous avons administré.

L'ensemble de ces questions constituent donc l'armature de notre recherche sur le site étudié.

Tableau N°1 : Répartition selon la variable

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

11

44%

Féminin

14

56%

Total

25

100


Commentaire : Sur les 25 étudiants ayant bien voulu répondre à nos questions, 11 sujet (soit 44%) s'avèrent être du sexe masculin, et une majorité assez relative du sexe féminin (14 cas, soit 56%). C'est ce qu'indique le tableau ci-dessus qui traduit par ailleurs un certain équilibre entre les deux sexes.

Tableau N°2

1. Avez-vous déjà entendu parler des médias publics en RDC ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

 

1

Oui

25

100%

2

Non

0

0%

3

Abstention

0

0%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire : A cette question, 25 sujets, soit 100% de nos enquêtés, ont répondu avoir déjà entendu parler des médias publics en RDC.

Si oui, quel rôle d'après vous jouent-ils ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

 

1

Informer le public

15

60%

2

Soutenir les actions du gouvernement

8

32%

3

Intermédiaire entre les gouvernants et les gouvernés

2

8%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur le terrain

Commentaire : Il ressort du tableau ci-dessus que 15 sujets, soit 60% de nos enquêtés, pensent que les médias publics informent le public, alors que 8, soit 32%, affirment que ces médias soutiennent les actions du gouvernement. Les deux autres enquêtés, 8% estiment qu'ils établissent un pont entre les gouvernants et les gouvernés, une sorte de relais entre les positions des uns et des autres.

Tableau N°3

2. Lesquels de ces médias publics connaissez vous ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

RTNC1

17

68%

2

RTNC2

5

20%

3

RTN3

1

4%

4

ACP

2

8%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire : De ce tableau, il se dégage que 17 enquêtés, soit 68%, connaissent la RTNC1, 5, soit 20%, la RTNC2, 2, soit 8%, la RTNC3, et un seul, c'est-à-dire 4%, l'ACP. La RTNC1 est donc le média public le plus connu.

Tableau N°4

3. Suivez-vous la RTNC?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Oui

25

100%

2

Non

0

0%

3

Abstention

0

0%

Total

25

100

Source : Notre enquête effectuée sur le terrain

Commentaire : Le tableau ci-haut indique que 25 personnes, c'est-à-dire 100% des enquêtés, suivent la RTNC1.

Tableau N°5

4. Quelle est, selon vous, la place des informations politiques à la RTNC, comparées à d'autres thématiques ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Les informations politiques sont primordiales

17

68%

2

Les informations politiques sont traitées au même titre que les autres thématiques

4

16%

4

Aucune réponse

4

16%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire: Pour 17 personnes interrogées, soit 68%, la RTNC place les informations politiques en première position. 5 sujets (soit 20%), par contre, affirment eux que la RTNC soutient les oeuvres (actions) du gouvernement, 16% (soit 4 sujets) confirment que la RTNC place les informations en général en première position,4 personnes (soit 16%) se sont abstenues.

Tableau N°6

5. Comment jugez-vous le traitement que la RTNC réserve à ces informations ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Equilibré

5

20%

2

Tendancieux

20

80%

3

Aucune réponse

0

0%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire : 5 sujets, soit 20% de nos enquêtés, affirment que la RTNC1 traite les informations politiques de manière équilibrée. 80%, soit 20 cas, sont d'avis que le traitement de ces informations est tendancieux.

Tableau N°7

6. Pensez-vous que la RTNC a joué son rôle de média public durant la campagne électorale e 2011 ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Oui

11

44%

2

Non

13

52%

3

Aucune réponse

1

4%

Total

25

100

Source : Notre enquêté effectuée sur le terrain

Commentaire : De ces réponses, il ressort que la majorité des enquêtés soutiennent que la RTNC1 s'est tout simplement écarté de sa mission de média de service public dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle de 2011. Cependant, une autre frange des enquêtés, assez significative tout de même, a perçu clairement le rôle de média de service public joué par la RTNC1.

Tableau N°8

7. A-t-elle accordé de manière équilibrée la parole à toutes les tendances politiques ?

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Oui

8

32%

2

Non

16

64%

3

Pas de réponse

0

4%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire : Ici, nous remarquons que 8 sujets, soit 32% de nos enquêtés, ont affirmé que la RTNC1 a accordé la parole de manière équilibrée à toutes les tendances politiques. Cet avis n'a pas été partagé par la majorité des enquêtés, 16 sujets, soit 64%.

Tableau N°9

8. Indiquez votre degré d'accord ou de désaccord avec la proposition suivante : « la RTNC1 a été au cours de la campagne électorale de 2011 l'église au milieu du village ».

Réactions

Fréquences

Pourcentages

1

Tout a fait d'accord

3

12%

2

Plutôt d'accord

0

0%

3

Ni en accord ni en désaccord

3

12%

4

Plutôt pas d'accord

5

20%

5

Pas du tout d'accord

14

56%

Total

25

100

Source : Notre enquête sur terrain

Commentaire : Contrairement à son slogan « L'église au milieu du village », la RTNC1, précisément au cours de la campagne électorale pour la présidentielle de 2011, n'a pas été du tout perçue, par la plus grande majorité des enquêtés, 14 sujets, soit 56%, contre 3 sujets, soit 12%, qui sont en accord, 3 autres sujets, soit 12%, qui ne sont ni en accord ni en désaccord avec la proposition ci-haut indiquée, comme cette église au milieu du village qu'elle prétend être. Les 5 derniers sujets, soit 20%, qui ne sont plutôt pas d'accord avec ladite proposition font que ceux qui sont, de manière générale, en désaccord représentent 76% des enquêtés (20% pour ceux qui ne sont pas plutôt d'accord et 56% pour ceux qui ne sont pas du tout d'accord).

Interprétation générale des résultats

Au terme de notre enquête, il apparait clairement que pour la majorité des sujets enquêtés, la RTNC n'a pas joué, ainsi que les prévoient ses textes fondateurs, mais aussi la loi du 22 juin 1996 portant exercice de la liberté de la presse, son rôle de média public, autrement dit média de service public, c'est-à-dire devant oeuvrant pour l'intérêt général, notamment en traitant avec justice et de manière équilibrée les informations se rapportant, en l'occurrence, aux candidats en lice pour la présidentielle. Elle ne peut donc dans ces conditions, être, comme elle prétend, l'église au milieu du village. En tout cas, d'après les étudiants de l'Université pédagogique Nationale qui se sont prêtés à notre enquête, elle ne l'a pas été.

Par contre, elle a été à proprement parler un outil de propagande pour le candidat Joseph Kabila qui s'était alors porté candidat à sa propre succession. La RTNC1 aura en effet été un moyen de communication politique et de marketing électoral pour ce candidat et ouvertement positionné contre ses adversaires exclus, énervant de ce fait, les lois de la République et le principe du pluralisme d'opinions, des antennes de cette télévision publique. En jugeant ainsi l'action menée par la RTNC1 au cours de la période concernée par cette étude, les étudiants de l'UPN n'ont fait corroborer les dénonciations faites par les organisations professionnelles de la presse ainsi que celles des droits de l'homme et bien d'autres organismes à l'encontre de ce média public.

CONCLUSION

Nous voici arrivé au terme de notre étude qui a porté sur  La perception du rôle des médias publics pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2011.Une enquête menée auprès des étudiants de l'Université Pédagogique Nationale.

Nous sommes en effet partis de l'hypothèse selon laquelle la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC1) est perçue par les étudiants de l'UPN comme un média n'ayant pas joué son rôle d'église au milieu du village et n'ayant nullement fait preuve d'impartialité, d'équité dans le traitement et la diffusion des informations, des activités concernant les candidats à la présidence de la République. Les résultats de l'enquête par questionnaire menée auprès de ces étudiants nous amènent à confirmer cette idée. Pour mener à bien cette recherche, nous avons eu recours à la méthode d'enquête par questionnaire que nous avons appuyée par les techniques d'observation, d'interview et documentaire. Ceci dit, nous avons réparti notre étude en trois chapitres. Dans le premier, nous avons d'abord analysé les concepts de base de l'étude, à savoir : perception, rôle, média, média public, élection, campagne électorale, et ensuite nous avons inscrit notre démarche dans la théorie fonctionnaliste des médias. Le deuxième chapitre présente l'Université Pédagogique Nationale, sa situation géographique, son historique, ses structures et fonctionnement, et les filières organisées. Dans le troisième chapitre, nous avons présenté les résultats de l'enquête que nous avons par la suite interprétés.

De ces résultats, il ressort clairement que la majorité de nos enquêtés, bien qu'ils reconnaissent à la RTNC1 son statut de média public, sont d'avis que celle-ci n'a pas été juste dans le traitement des informations sur les candidats à la présidentielle de l'année considérée. Par contre, elle a été au service d'un seul candidat qui jouissait ainsi de l'avantage institutionnel en tant que président de la République en exercice en exercice.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. ARMON et MATLAR Michel, Histoire des théories de la communication, éd.la découverte et Syros, Paris, 1995, 1997, 2002.

2. BALLE Francis, Médias et société : presse audiovisuel, télécommunication 6e éd. Montchrestien, 1992.

3. BALLE Francis, Médias et Société, 8eme éd. Paris, Montchrestien, 1997.

4. BARBIER Fréderic et BERTHON LAVENIR Catherine, Histoire des médias, Armand Colin, Paris, 1996.

5. CAYROL Roland, Les médias, presse écrite, radiotélévision, Paris, PUF, 1973.

6. FENNETEAU Hervé, Enquête : entretien et questionnaire, Paris, Dunod, 2002.

7. GAVIOLI, Allons aux élections, Mbegu, Lubumbashi(RDC), 2005.

8. IPONDO Elite, Sociographie de la télévision Congolaise, éd. L'Harmattan, Paris,2O13.

9. KAPANGA M, Petit dictionnaire Pratique sur les élections,3eme éd. Presse des instarines, Kinshasa.

10. KUHN Thomas, La structure des révolutions scientifiques, Paris, PUF, 1991.

11. LAMIZET Bernard .et SELEN Ahmed., Dictionnaire encyclopédique des Sciences de l'information et de la communication, Paris, 2d.eclipse, 1997.

12. MBUY A., Guide et orientation des études universitaires, Kinshasa, Médiaspaul, 2011.

13. MOLES Abraham, La Communication de masse médias, Bruxelles, éd des presses de Gérard, 1973.

14. MPUNDU José, Session sur les élections, éd. Epiphanie, Kinshasa, 1992.

15. MUCCHIELLI Alex, Théorie Systémique des Communications, Paris, Armand Colin, 1999.

16. MULOPO KISWEKO Valère, Ce que peut être un journalisme civique, in plaidoyer pour un journalisme civique et du développement, Ifep, Kinshasa, 1998.

17. NGOMBO M., RDC, le premier pays francophone du monde, Kinshasa, Médiaspaul, 2011.

18. PORTER Ian, Guide Pratique du Journaliste en Période électorale, ed.Médiaspaul Kinshasa SD.

II. DOCUMENT

1. BAHALA Jean-Bosco Abbé et KANYIMBO Chantal, Directive du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication N°CSAC/AP/002/2011 Du 28 Septembre 2011 Relative à la Compagne électorale à travers les médias, Kinshasa.

2. BOSSASSI Doudou, « Ces médiamensonges ! », article inédit.

3. KAPUTU SAMBA, Le programme politique comme guide de l'action quotidienne d'un parti politique. In Ngoma Binda (dir) Marketing et stratégie d'action d'un parti politique, Kinshasa, Ifep.

4. MBAYA Donat., «Le rôle des médias durant les élections de 2006 en République Démocratique du Congo », Jeannette Minnie, Au-delà des urnes. Conditions préables aux élections en Afrique Australe en 2005/6, Windhoek, Institut des Médias d'Afrique Australe, 2006

5. NZONKATU Denis, «Traitement et présentation des résultats d'un sondage », in M.Ya Mpiku (j.d), Presse et sondage en période électorale, Kinshasa, IFASIC et Konrad Adenauer, 2000. 

6. Observatoire des Médias Congolais(Omec), ed.Médiaspaul Kinshasa, 2O14.

7. Règlement organique de l'Université pédagogique Nationale.

III. MEMOIRE ET TFC

1. MASHINI GIKUTA Patience, Traitement de l'information politique par la pesse pendant la période électorale de 2011, (RDC DU 28 octobre au 30 décembre 201). «  cas des journaux   le Phare et Uhuru» Mémoire de licence en SIC, UPN, 2012

IV. NOTES DE COURS

1. IPONDO Elite, Notes de cours inédites de généralités sur les méthodes de recherche en L1 SIC, UPN, 2010.

2. MANGUBU L., Méthodologie de l'information : Radio Télévision. Cours inédit en 1e graduat SIC, FLSH, UNIKIS, 2007

V. WEBOGRAPHIE

1. BERTRAND Claude Jean. (en ligne) Consulté le 12 mai 2015.

2. DERVILLE G.,Le pouvoir des médias, http://www.mauditsfrancais.com Consulté le 27 mai 2015

3. Dictionnaire en ligne(Toupie) Consulté le 20 juillet 2015.

4. Dictionnaire Larousse en ligne Consulté le 10 juillet 2015.

5. http://www.Cnrtt./définition/Perception Consulté le 10 juillet 2015..

6. http://www.mauditsfrancais.com Consulté le 27 mai 2015.

7. LAMIZET Bernard. , Communication politique cours inédit à l'institut d'études politiques de Lyon.2002-2003 in http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Enseignements/Cours/ComPolitique/ Consulté le 07 juillet 2015.

8. Larousse et Le Robert, Dictionnaire en ligne Consulté le 15 juin 2015.

9. Le petit Larousse illustré(en ligne).Consulté le 20 juin 2015.

10. www.playmentdroit.com, Les fonctions sociales de la presse,Consulté le 06 juillet 2015.

11. www.wikipedia.com , visité le 10 Juillet 2015.

12. www.wikipedia.org, Définition tirée de l'encyclopédie en ligne Consulté le 05 août 2014.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

INTRODUCTION 1

I. Problématique 1

II. Hypothèse 2

I. Intérêt du sujet 3

III. Délimitation du sujet 4

IV. Division du travail 4

CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE ET CADRE THEORIQUE 5

Section I : ANALYSE DES CONCEPTS DE BASE 5

I.1. Perception 5

I.2. Rôle 6

I.3. Média 6

? Définitions 6

I.5. La campagne électorale 11

I.6. Election 13

I.6. Processus électoral 16

Section II : Théorie fonctionnaliste des médias 18

I.6.Théorie fonctionnaliste des médias 18

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE ET DU DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 23

Section 1 :L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE 23

II.1. Situation géographique 23

II.2. Historique 23

II.3. Structure organique et fonctionnelle 24

II.4. Organisation et gestion administrative 27

II.5. Ressources humaines, financières et matérielles de l'UPN 28

II.6. Du point de vue effectif 30

II.6.1. Ressources financières 31

II.6.2. Ressources matérielles 32

II.7. Filières de formation 32

Section 2 : DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (SIC) 34

II.8. Bref historique des sciences de l'information et de la communication 35

ORGANIGRAMME DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE (UPN) 37

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS 38

Section 1 : Démarche méthodologique 38

1. Echantillonnage : 38

Questionnaire 38

Section 2 : Présentation et interprétation proprement dites des résultats de l'enquête 40

CONCLUSION 48

BIBLIOGRAPHIE 49

ANNEXES 54

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Cher camarade étudiant,

Dans le cadre de notre étude sur la perception du rôle joué par la RTNC pendant la campagne électorale de 2011, nous vous soumettons ces questionnaires en vue d'obtenir de vous des éléments des réponses nécessaires à notre analyse.

Identification de l'enquête

Age :

Sexe :

Promotion :

Filières d'études

1. Avez-vous déjà entendu parler des médias publics en RDC ?

Oui Nom

Si oui, quel rôle d'après vous, jouent - ils ?..................................

................................................................................................................................................................................................

2. Lesquels de ces médias publics connaissez vous ? RTNC1

RTN RTNC 3 ACP

3. Suivez - vous la RTNC52(*) ? oui non

4. Quelle est, selon vous, la place des informations politiques à la RTNC, comparées à d'autres thématiques ? ................................

................................................................................................

5. Comment jugez - vous le traitement que la RTNC réserve à ces informations politiques ?

Equilibré Tendancieux

6. Pensez - vous que la RTNC à joué son rôle de média public durant la campagne électorale de 2011 ? oui non

7.

A - t - elle accordé de manière équilibrée la parole à toutes les tendances politiques ? oui non

Il s'agit ici exclusivement de la télévision

8. Indiquez votre degré d'accord ou de désaccord ave la proposition suivante :

Tout a fait d'accord

Plutôt d'accord

Ni en accord ni en désaccord

Plutôt pas d'accord

Pas du tout d'accord

« la RTNC a été, au cours de la campagne électorale de 2011, l'église au milieu du village »

(Crochez la case qui correspond à votre position)

Merci de votre disponibilité !

* 1 D.MBAYA, «Le rôle des médias durant les élections de 2006 en République Démocratique du Congo », Jeannette Minnie, Au-delà des urnes. Conditions préables aux élections en Afrique Australe en 2005/6, Windhoek, Institut des Médias d'Afrique Australe, 2006, p.106-107

* 2 D.BOSSASSI, « Ces médiamensonges ! », article inédit

* 3 Dictionnaire Larousse en ligne, visité le 10 juillet 2015

* 4 http://www.Cnrtt./définition/Perception visité le 10 juillet 2015

* 5 Dictionnaire encyclopédique de sociologie (en ligne) consulté le 12 mars 2015

* 6 Larousse et Le Robert, Dictionnaire en ligne Consulté le 15 juin 2015

* 7 A. MOLES, La Communication de masse médias, Bruxelles, éd des presses de Gérard, 1973, p.487

* 8 F. BALLE, Médias et Société, Paris, Montchrestien, 1992, p.35

* 9 V. MULOPO KISWEKO, Ce que peut être un journalisme civique, in plaidoyer pour un journalisme civique et du développement, Ifep, Kinshasa, 1998

* 10 F.BARBIER et C.BERTHON LAVENIR, Histoire des médias, Armand Colin, Paris, 1996, p.62

* 11 E. IPONDO, Sociographie de la télévision Congolaise, éd. L'Harmattan, Paris,2O13,p.76

* 12 J. Claude BERTRAND (en ligne) Consulté le 12 mai 2015

* 13 B .LAMIZET et A. SELEN, Dictionnaire encyclopédique des Sciences de l'information et de la communication, Paris, 2d.eclipse, 1997, p.360

* 14 F. BALLE, Médias et Société, 8eme éd. Paris, Montchrestien, 1997, p.26

* 15 F. BALLE, Op.cit., p.9

* 16 Observatoire des Médias Congolais (Omec), ed.Médiaspaul Kinshasa, 2O14, p.5

* 17 I. PORTER, Guide Pratique du Journaliste en Période électorale, ed.Médiaspaul Kinshasa SD, p.56

* 18 A. J.B. BAHALA et C. KANYIMBO, Directive du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication N°CSAC/AP/002/2011 Du 28 Septembre 2011 Relative à la Compagne électorale à travers les médias, Kinshasa, p.2

* 19 Idem, p.5

* 20 Le petit Larousse illustré(en ligne).Consulté le 20 juin 2015

* 21 www.wikipedia.org, Définition tirée de l'encyclopédie en ligne Consulté le 05 août 2014

* 22 S. Kaputu, Le programme politique comme guide de l'action quotidienne d'un parti politique. In Ngoma Binda (dir) Marketing et stratégie d'action d'un parti politique, Kinshasa, Ifep, p.35

* 23B. Lamizet, Communication politique cours inédit à l'institut d'études politiques de Lyon.2002-2003 in http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Enseignements/Cours/ComPolitique/ Consulté le 07 juillet 2015

* 24 Idem

* 25 J.MPUNDU., Session sur les élections, éd. Epiphanie, Kinshasa, 1992, p.100

* 26 M. KAPANGA, Petit dictionnaire Pratique sur les élections,3eme éd. Presse des instarines, Kinshasa, p.39

* 27 Dictionnaire en ligne(Toupie) Consulté le 20 juillet 2015

* 28 Dictionnaire en ligne Op.cit.

* 29 Gavioli, Allons aux élections, Mbegu, Lubumbashi(RDC), 2005, p.30

* 30 Omec, Op.cit, p.44

* 31 WWW.Wikipedia.Com , visité le 10 Juillet 2015

* 32 T. KUHN, La structure des révolutions scientifiques, Paris, PUF, 1991, p.6

* 33 A.MUCCHIELLI, Théorie Systémique des Communications, Paris, Armand Colin, 1999, p.77

* 34 E. IPONDO, Notes de cours inédites de généralités sur les méthodes de recherche en L1 SIC, UPN, 2010

* 35 ARMON et M.MATLAR, Histoire des théories de la communication, éd.la découverte et Syros, Paris, 1995, 1997, 2002, p.21

* 36 F. BALLE, Médias et société : presse audiovisuel, télécommunication 6e éd. Montchrestien, 1992, p 605

* 37 G.DERVILLE, Le pouvoir des médias, http://www.mauditsfrancais.com Consulté le 27 mai 2015

* 38 www.playmentdroit.com, Les fonctions sociales de la presse consulté le 06 juillet 2015

* 39 L.MANGUBU, Méthodologie de l'information : Radio Télévision. Cours inédit en 1e graduat SIC, FLSH, UNIKIS, 2007

* 40 Idem

* 41 R.CAYROL, Les médias, presse écrite, radiotélévision, Paris, PUF, 1973, p 75.

* 42 Règlement organique de l'Université pédagogique Nationale, Article 14-15

* 43 Règlement Organique de l'université, Article, 20-21

* 44 Règlement Organique de l'université, Article, 27-28

* 45 A.MBUY, Guide et orientation des études universitaires, Kinshasa, Médiaspaul, 2011, p.32

* 46 M.NGOMBO, RDC, le premier pays francophone du monde, Kinshasa, Médiaspaul, 2011 ; p.82

* 47 D.NZONKATU, «Traitement et présentation des résultats d'un sondage », in M.Ya Mpiku (j.d), Presse et sondage en période électorale, Kinshasa, IFASIC et Konrad Adenauer, 2000, p.111 

* 48 H.FENNETEAU, Enquête : entretien et questionnaire, Paris, Dunod, 2002, p.71 et 78

* 49 H.FENNETEAU, Op.cit, p.50 et 51

* 50 H.FENNETEAU, Op.cit., p.52

* 51 Idem

* 52 Il s'agit ici exclusivement de la télévision






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway