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Coà»t de production et prix de la farine de maà¯s dans le territoire de Rutchuru, cas du groupement de rugari

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par Deogratias Mwamba
Université de Goma - Licence en économie rurale 2016
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE GOMA

« UNIGOM »


B.P 204/GOMA

COUT DE PRODUCTION ET PRIX DE FARINE DE MAÏS DANS LE GROUPEMENT DE RUGARI, EN TERRITOIRE DE RUTSHURU, 2010-2015

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Par : MWAMBA MUSUNGAMINU Déogratias

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme de licence en Sciences Economiques.

Orientation : Economie rurale.

Directeur  : CT Paul SENZIRA NAHAYO

Encadreur : Ass. Eric NDAGIJIMAMA NDAMIYEHE

Année académique : 2015-2016

EPIGRAPHE

«Le prix c'est ce que chaque chose coûte réellement à celui qui veut se la procurer, c'est le travail et la peine qu'il doit s'imposer pour l'obtenir1(*)»

DEDICACE

A nos parents: Godefroid MWAMBA et Tuba SUZANE.

A nos frères: Francis MWAMBA, Fidèle MWAMBA, Gaston MWAMBA.

A nos soeurs: Adèle SAKINA MWAMBA, Solange MWAMBA, Aimerance MWAMBA, Tantine MWAMBA.

MWAMBA MUSUNGAMINU Déogratias

REMERCIEMENTS

A Jéhovah Dieu le Tout Puissant et à son fils Jésus Christ qu'ils nous ont donné l'intelligence, souffle de vie et nous assurent la protection.

Nous tenons à exprimer notre grande satisfaction aux autorités académiques et le corps professoral de l'Université de Goma qu'ils trouvent ici notre gratitude.

Nos plus sincère remerciement s'adressent à monsieur CT PAUL SENZIRA NAHAYO et à monsieur Assistant Eric NDAGIJIMANA, qui, malgré leurs multiples occupations, ont accepté de nous guider tout en se montrant disponibles et serviables, nous sommes très reconnaissant.

Aux frères et soeurs : Fidèle MWAMBA, Jacques SUDI, Gaston MWAMBA, MBUZIBUNGI Lycie, CHRIMAS, Fiston, ALPHA, PENEMAYENGE, ANACLE, ANGEL MWAMBA, PRINCE MUHIYA, Aridja MWAMBA, Lycie MWAMBA et Pascaline MWAMBA.

A notre beau-frère Malu MAKETHE qui nous a logé à Goma, et à nos nièces et neveux Malu CHRISTELLE ELONGA, Malu DANIELLA, Malu MWAMBA JOSUE et Malu GRATIANAH.

A nos ami(es) et collègues de promotion : Wanny NADIA DIVINE, Mashagiro NGABO ROBERT, Munguiko MPATWE EMMANUEL, Carine UWAMARIA, Daudi HAMULI, Prince EL-JOSHI, Busangu BENJAMIN, MAYKIRONDA PLACIDE, Sifa BARABARA, GLORIA Wedjos, Mugisho BAHATI, Jimmy NSHIMIYIMANA, Aubert GBAMBALI, Keita NATHAN, PRESLAY KASAÏ, Mathieu LUSASA, FISTON MULAMBA, ALBINE ZAWA, Gisel SOKOMBE, Esther MULUMBA, Regina MAHAMBA et Gorethie D'OR pour leurs amour fraternel, tendre sollicitude et sages conseils.

Que tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités ici ne se sentent pas oublier, nous vous adressons notre profonde reconnaissance.

MWAMBA MUSUNGAMINU Deogratias

O.INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE

Le monde a déjà connu de dramatiques flambée des prix des produits alimentaires ; ces flambés des prix des denrées alimentaire provoquent d'immenses souffrances et privations ; elles peuvent avoir des effets dévastateurs sur 800 millions d'humains déjà victimes de sous alimentations chronique2(*). Mais pourquoi cette augmentation des prix ?

En 2008, les prix de carburant augmente, les coûts de production de biens agricoles s'élèvent (les prix en USD de certains engrais comme par exemple : Superphosphate triple et Muriate de potasse ont augmenté de plus de 160 pour cent au cours de deux premiers mois de 2008 par rapport à 2007). Mais ce n'est pas la première fois que ce phénomène se produit, le monde avait déjà connu d'autres périodes de flambées de prix dont celle de 1972 à 74, 1988, et 19953(*).

En effet, cette escalade des prix des produits agricoles qui a jouée un rôle déterminant dans l'augmentation du coût des produits alimentaires, a par ailleurs fait prendre plus pleinement conscience, tout en renforçant en à juste titre l'acuité, des problèmes que posent la sécurité alimentaire et la faim, en particulier dans les pays en développement4(*).

Les prix des céréales et d'autres produits alimentaires essentiels ont connu récemment deux flambés à l'échelle mondiale. L'un entre 2007 et 2008, et l'autre de 2011 à 2012; et ils sont généralement plus élevés que pendant la période comprise entre les années 1980 et la première année de ce siècle. Les prix ont aussi enregistré des augmentations, ou sont restés à des niveaux plus élevés dans nombreux pays en développement. Les causes de ces phénomène différents, qu'étroitement liés, ne sont pas les mêmes. Toutefois, un déséquilibre croissant entre la demande et l'offre de produits alimentaires (notamment les céréales et d'autres produits alimentaires) est à l'origine de la hausse des prix sur les marchés tant nationaux qu'internationaux.

Selon la banque mondiale, la flambée des prix denrées alimentaires enregistrée de 2011 à 2012 a fait basculer 44 millions de personnes dans la pauvreté (chiffre estimatif net). En revanche, quelque 24 millions de producteurs vivriers ses sont trouvés à l'abri de la pauvreté, même si ce n'est peut être qu'un répit de brève durée. Ce pendant, ils ont été largement dépassés en nombre par les 68 millions de personnes qui sont tombées sous le seuil de pauvreté extrême. Déjà leur nombre se grossit des plusieurs autres millions des pauvres qui ne sont plus en mesure d'aujourd'hui de se procurer la nourriture dont leur famille a besoin pour mener une vie saine5(*).

Entre 2006 et 2008, les prix nombreuses céréales et autres produits de base ont connu une hausse considérable sur le marché international. Le prix du blé a plus que doublé entre mars 2007 et 2008, passant de 200 à 440 dollars américains la tonne; le prix du riz a triplé en quatre mois, de janvier en avril 2008, passant à plus de 9OO dollars la tonne ; et le prix de maïs est passé de 150 dollars à 300 dollars la tonne entre juillet 2007 et juin 2008.

En effet, la hausse des prix est un signal important pour les producteurs, groupe qui comprend la moitié des personnes sous-alimentées du monde, à savoir des petits exploitants, des éleveurs ou artisans pécheurs. Les fortes fluctuations de prix, à la hausse comme à la baisse, ne sont pas phénomènes rares sur les marchés agricoles, même si les hausses sont souvent de courte durée par comparaison avec la chute des cours, qui persiste plus long temps. Ce qui distingue la situation actuelle des marchés.

A cet effet, le présent travail veut analyser les coûts de production et le prix de farine de maïs dans le groupement de Rugari, en territoire de Rutshuru, 2010-2015. Pour ce faire, les questions suivantes seront analysées et répondues au cours de la réalisation du présent, à savoir :

Ø Comment les coûts de production influent-ils sur le prix de farine de maïs dans le groupement de Rugari ?

Ø Quels sont les mécanismes de fixation de prix de farine de maïs à Rugari ?

Ø Comment a évolué le prix de farine de maïs en groupement de Rugari pendant la période sous-étude?

0.2. HYPOTHESES

L'hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche, formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse6(*).

Une hypothèse est une série des réponses qui permet de prédire la vérité scientifique vraisemblablement au regard des questions soulevées par la problématique et dont la recherche vérifie le bien-fondé ou le mal fondé7(*). Pour répondre à nos questions, voici les réponses provisoires que nous avons proposées:

Ø Les coûts de production agricole n'auraient pas une influence significative sur le prix de farine de maïs à Rugari.

Ø Le prix de farine de maïs à Rugari serait fixé par le mécanisme de la rencontre l'offre et de demande.

Ø Pendant la période sous étude le prix de farine de maïs aurait évolué à la hausse.

0.3. MERHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

1. METHODES

PINTO ET GRAWITZ définissent la méthode comme étant l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier8(*)

Ainsi, pour vérifier nos hypothèses et réaliser l'objet de notre recherche nous avons recouru aux méthodes suivantes:

A. Méthode descriptive

Consistant à décrire un phénomène social ou une situation déterminée. Cette méthode nous a servi de guide pour présenter notre milieu d'étude en décrivant ses caractéristiques sociales et économiques.

B. Méthode historique

La méthode historique nous a permis de situer notre sujet dans le temps.

C. Méthode statistique

Cette méthode nous a aidés à décomposer notre sujet comme un tout à comprendre, tous ses éléments consécutifs afin de mieux l'expliquer.

D. Méthode inductive

Cette méthode nous a permis à partir d'un échantillon représentatif, de comprendre la situation générale en se qui concerne les coûts de production et le prix de farine de maïs en groupement de Rugari.

2. TECHNIQUES

R. PINTO et M. GRAWITZ notent que les techniques sont des stratégies de la récolte des données souvent indépendantes de la méthode mais liées à la nature de l'objet d'étude. Elles permettent l'opérationnalisation des méthodes sur terrain9(*).

Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recourt aux techniques ci-dessous :

A. Technique documentaire 

Cette technique consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou les phénomènes dont ces documents sont ou portent des traces. Cette technique nous a aidé à rassembler et à analyser les différentes informations déjà mises au point en rapport avec notre sujet d'étude.

B. Technique d'interview

Cette technique nous a permis d'entrer en contact profond avec les agriculteurs et les meuniers pour avoir les informations et les explications suffisantes en rapport avec les coûts de production de maïs, le moulinage et le PFM dans le groupement de Rugari en Territoire de Rutschuru.

C. Technique d'enquête par questionnaire

Le questionnaire étant un instrument standardisé et un moyen de compréhension essentiel entre l'enquêteur et l'enquêté, les questionnaires par interview (écrit sur une liste) nous a permis de poser des questions orales aux agriculteurs du groupement de Rugari en Territoire de Rutschuru.

D. Technique d'enquête par entretien

Cette technique nous a permis d'administrer à notre population d'étude des questionnaires préparés à l'avance d'une manière volontaire et leurs réponses étaient couvertes par le secret professionnel.

0.4. Délimitation socio- temporelle

En vue de privilégier la profondeur de la présente recherche, il nous est paru nécessaire de la délimiter dans l'espace et dans le temps.

Dans l'espace, le présent travail aborde des questions relatives aux coûts de production et aux prix de farine de maïs dans le groupement de Rugari. Dans le temps elle s'étend de la période allant de 2010 à 2015.

0.5. Subdivision du travail

Outre l'introduction et la conclusion générale, la présente étude s'articule autour de quatre chapitres.

Le premier aborde les notions sur les coûts de production et le prix en agriculture, le second porte sur la généralité sur le maïs, le troisième parle de la situation socio-économique du groupement de Rugari et dans le quatrième, il est question de l'analyse quantitative des données et l'interprétation des résultats.

CHAPITRE PREMIER : NOTION SUR LES COUTS DE PRODUCTION ET PRIX EN AGRICULTURE

Dans ce chapitre, nous allons passer en revue différentes théories économiques qui se rapportent aux coûts de production et au prix agricoles.

Nous partions des notions des coûts de production agricole, facteurs de production agricole et prix agricoles

I.1. Coût de production

I.1.1. Définition : le coût de production est un ensemble des charges spécifiques et des charges de structure nécessaire à la production. Les charges sont calculées hors rémunération du travail, qu'il soit salarié ou non. La rémunération du travail représente environ 20%10(*)

La plupart des biens fournis par la nature subissent des opérations industrielles, manuelles, artisanales pour qu'ils puissent répondre aux besoins des utilisateurs ou consommateurs. Dans cette optique, les opérations réalisées sur un bien fourni par la nature moyennant des techniques de transformation en vue de satisfaire un besoin est la production.

Plusieurs définitions ont été avancées pour clarifier le concept production.

Selon ALBERTIN J.M., la production est une activité économique qui permet d'obtenir des biens et services grâce à la combinaison de ces facteurs : la nature, le travail et le capital11(*).

Selon Corine PASCO, la production est l'activité qui permet la création des biens et services assurant la satisfaction des besoins individuels ou collectifs. Cette définition distingue la production marchande et celle non marchande12(*)

I.1.2. Facteurs de production agricole

Les facteurs de production agricole est un ensemble d'élément (matériels et immatériels) qu'on peut combiner en vue d'une production agricole.

L'agriculture a pour mission de fournir des denrées alimentaires et des produits d'origine animale selon les quantités et l'assortiment déterminés par le jeu du marché, la décision du planificateur ou une combinaison de ces deux procédures. Pour approvisionner les marchés et satisfaire les besoins exprimés par la société, l'agriculture doit produire un certain volume de biens. Parvenir à ce résultat suppose la mise en oeuvre d'un certain volume des ressources productives. Les facteurs de production utilisés par les agriculteurs ne différent pas de ceux employés dans les autres branches d'activité.

La production agricole dépend de deux séries de facteurs. A l'influence des facteurs naturels s'ajoutent les effets du comportement des agriculteurs. Ceux-ci traduisent la volonté du monde agricole de tenir compte des indications du marché. Les facteurs économiques pèsent sur ces décisions, mais sont évidement absents dans l'intervention des forces naturelles13(*).

La production agricole exige14(*) :

ü La nature : Il s'agit de différentes ressources du sol, sous-sol du climat, du relief et de l'emplacement de l'entreprise.

La terre : elle occupe une place particulière, puisqu'elle ne sert pas seulement de support à l'activité mais intervient en raison de ses qualités propres dans le processus productif. L'ensemble constitué par le sol arable et les conditions climatiques marque l'empreinte des facteurs naturels sur la production agricole. N'importe quelle production ne sera pas techniquement possible ou économiquement rentable en n'importe quel lieu. C'est l'un des traits distinctifs de l'activité agricole que d'opérer sur des éléments vivants, animaux et végétaux, et de dépendre des conditions naturelles.

ü Du travail : est une activité humaine, consciente et volontaire, naturel et pénible, appliquée pour élaborer une oeuvre utile de type matériel et/ou immatériel. Le travail vise à produire, à créer ou à entretenir des biens et services contre une certaine rémunération15(*).

Cela fait plus de 10 ans aujourd'hui que les travaux de recherche ont été relancés sur la question du travail en agriculture en complétant les approches habituelles quelque peu délaissées d'ailleurs depuis plusieurs années par un regard plus qualitatif sur l'organisation des activités et d'identification des différentes tâches qui les réalisent. Ces préoccupations été portées par les chercheurs, les agents de développement et les professionnels impliqués en élevage, qui est probablement le secteur agricole dans lequel les charges de travail se sont plutôt accrues ces dernières années du fait de dynamique d'agrandissement et d'augmentation de effectifs. Même si productivité du travail a considérablement progressé dans ce secteur également, la pénibilité des certaines tâches et les astreintes liées aux soins des animaux eux-mêmes restent préoccupantes pour les professionnels16(*).

Rien ne distingue le travail des autres branches de production si ce n'est précisément que les facteurs naturels commandent en partie aux conditions dans lesquelles ce travail peut être effectué. Le rythme des saisons commande à sa durée, à son intensité et aux tâches à l'accomplissement desquelles il peut être affecté. Des considérations historiques peuvent aussi exercer une influence et expliquer à partir de la structure professionnelle du passé le volume élevé de main-d'oeuvre dont dispose une agriculture. L'organisation du secteur agricole peut aboutir à l'utilisation d'une main-d'oeuvre familiale et de préférence à une main-d'oeuvre salariée.

Ø Le capital : l'agriculture utilise à côté de la terre, considérée comme un capital foncier, un capital d'exploitation. Celui-ci est composé pour partie d'un capital circulant fourni par l'exploitation, acheté à d'autres agriculteurs ou acquis auprès secteurs d'activités. Il comporte aussi un capital fixe composé par les immeubles, les tracteurs, les diverses machines.

Les relations entre les volumes de production résultant de l'activité agricole et les quantités de ressources productives utilisées peuvent être appréhendées sus trois aspects :

Premièrement il existe une relation entre le volume maximal de produit que l'on peut obtenir et les quantités des facteurs de production disponible. Cette liaison constitue la fonction de production. A défaut de pouvoir chiffrer une semblable fonction, on s'est efforcé de déterminer la fonction effective qui existe soit au niveau du secteur agricole considéré son ensemble, soit pour divers types de production. Des estimations du même type ont pu être faites à partir des données recueillies sur un échantillon d'exploitations.

En deuxième lieu, la mobilité des facteurs de production n'étant pas parfaite, la dotation en facteurs de production intervient lors du choix de spéculations et pèse sur le volume global de production. Certes, la dotation en facteurs de production se modifie, mais les changements s'effectuent le plus souvent d'une manière progressive. L'imparfaite mobilité des facteurs de production a pour conséquence que la combinaison des facteurs de production, au lieu d'être idéale, est la moins mauvaise possibilité compte tenu d'une certaine viscosité dans les modifications qui affectent les quantités de facteurs utilisés.

Enfin, si la situation entre le volume de la production et la quantité des facteurs mis en oeuvre dépend de la manière dont ce derniers sont combinés, elle est également associée aux caractéristiques des unités de production à l'intérieur desquelles se réalise cette combinaison.

I.1.3. Evolution de la production de maïs dans le groupement de Rugari de 2010 à 2015

Année

Nombre de planteurs

Superficie en hectare

Production en tonne

Rendement en Kg/ha

Production commercialisée

2010

1300

390

1170

15000 Kgs

_

2011

1129

337,1

1013,3

15OO Kgs

338,1

2012

1038

311,4

934,2

15000 Kgs

_

2013

106

32,8

94,4

15000 Kgs

31,8

2014

1O6

1,3

10,5

15000 Kgs

3,48

2015

870

26,10

39,15

15000 Kgs

13,05

Source : Rapports annuels des agronomes de groupement de Rugari (2010-2015)

Commentaire : Il y a une diminution de nombre de planteurs de maïs de 2010 à 2014 car selon les agronomes du groupement, cette culture apparaissait de moins en moins inintéressante aux cultivateurs car elle est moins rentable. Cette baisse sensible de nombres de planteurs a eu une influence non négligeable sur la quantité produite en tonne de maïs en graine passant de 1170 tonne en 2010 jusqu'à 10.5 tonne en 2014, car la surface cultivée en hectare a aussi sensiblement diminuée, mais le rendement par hectare reste égal par ailleurs.

I.1.4. Mode de faire-valoir17(*)

Le mode de faire valoir est la nature des liens contractuels qui existent entre le détenteur du courant d'usage sur la terre et le détendeur de la maîtrise foncière : « propriétaire ». On distingue 2 modes de faire valoir :

a) Faire valoir direct

Le détendeur de la maîtrise foncière utilise lui-même sa terre, avançant l'argent nécessaire à l'achat des intrants, recrutant des travailleurs salariés s'il ne veut pas travailler lui-même, et en recevant tous les fruits, bons ou mauvais.

b) Faire valoir indirect

La terre est utilisée par une personne autre que le détenteur de la maîtrise foncière. En effet, il peut la mettre en :

ü Fermage : C'est-à-dire qu'il la loue pour un temps convenu à un fermier moyennant une redevance fixe versée au détenteur de la maitrise foncière.

ü Métayage : C'est-à-dire le contrat spécifie qu'une part de la récolte revient au propriétaire foncier, et le reste revient au métayer. Cette part de la production peut être fixe ou proportionnelle à la quantité produite.

c) Faire valoir coopérative18(*)

Les formes de production coopérative sont plutôt rare et ressemble à de forme d'exploitation collective telle que le KIBBOUTZ en Israël et le KOLKHOZE en EX-URSS.

Dans les pays occidentaux il existe des formes d'exploitation qui s'apparentent au système coopératif. Il s'agit d'une fusion de deux ou trois exploitations à titre temporaire où des apports de chacune sont fixe dans un contrat à duré limité et qui prévoit les modalités de retour à l'exploitation privée.

I.2. Prix agricole

I. 2.1 Définition

· Les prix c'est ce que chaque chose coûte réellement à celui qui veut se la procurer, c'est le travail et la peine qu'il doit s'imposer pour l'obtenir19(*).

· C'est le rapport d'échange entre deux marchandises proposées à l'échange. Un prix est toujours quelque chose de relatif. Lorsqu'il s'agit de prix monétaires, la référence devient la monnaie. Mais on peut toujours l'exprimer dans un autre numéraire20(*).

· Le prix d'un bien ou d'un service est l'expression monétaire de sa valeur d'échange21(*).

· Les prix sont le reflet de la loi de l'offre et de la demande. Ils indiquent à quel point niveau un vendeur (offre) et un acheteur (demande) tendent de se mettre d'accord sur le marché pour l'échange d'un produit ou d'un service. Dans les économies de marché les prix sont libres. L'Etat n'intervient pas dans leur formation et peuvent varier en fonction de l'évolution de l'offre et de la demande22(*).

I.2.2. Caractéristiques des marchés agricoles

Les marchés agricoles sont aussi nombreux et divers que le sont les produits issus de l'activité des agriculteurs. Certains concernent les produits de luxe, d'autres des biens de première nécessité; les uns intéressent de produits périssables, d'autres des productions stockables; les consommateurs finals sont les acquéreurs de certaines denrées tandis que ce sont les industries de transformation qui constituent, pour d'autres produits, les principaux clients.

Aussi les caractéristiques de la demande, d'offre et du prix ne sauraient être identique pour tous les marchés agricoles. Celles dont il sera fait état ont été choisies en fonction de deux critères. Elles singularisent les marchés agricoles et permettent de distinguer leur contenu de celui des autres marchés. Ce motif de choix serait insuffisant et arbitraire s'il n'était justifié par une autre considération. Les caractéristiques retenues sont celles que l'on constatera sinon sur le plus grand nombre de marchés agricoles, du moins sur les plus importants d'entre eux. Elles intéressent une part importante des transactions portant sur des produits d'origine agricole.

Ces caractéristiques sont relatives aux trois éléments qui constituent, par le jeu de leurs interactions, les mécanismes de tous les marchés : la demande, l'offre et le prix23(*).

Ø La demande : la demande de produits agricoles est une fonction décroissante du prix. Cependant, en raison de la nature des besoins à satisfaire, la sensibilité de la demande aux variations de prix pourra être assez faible. Cette caractéristique est surtout accusée pour les produits d'alimentation.

En raison de caractère prioritaire des besoins de nourritures, la hausse du prix d'un produit de grande consommation n'ayant pas de substitut proche ne dissuadera guère le consommateur d'en user. Si, de surcroît, le prix du produit, malgré l'élévation enregistrée, demeure avantageux par rapport à celui d'autres produits pouvant remplir le même office, la demande se maintiendra à un niveau élevé. Elle pourra même, dans certaines hypothèses, augmenter. C'est la raison pour laquelle, en période de pénurie ou de disette, il est très difficile de limiter la hausse des prix des produits agricoles destinés à l'alimentation.

Si le besoin alimentaire est malaisément compressible au-delà d'une certaine limite, il n'est pas non plus indéfiniment extensible. La capacité de l'estomac humain soulevée par A. Smith, et la concurrence d'autres besoins établissent un état de saturation qui peut être assez rapidement atteint. La baisse du prix n'exercera alors qu'un effet très limité sur la consommation de chacun des sujets économiques. Tous les groupes sociaux étant déjà des consommateurs, la baisse du prix n'a pas, non plus, pour effet d'élargir le marché en gagnant de nouvelles couches de consommateurs, recrutés parmi ceux dont les revenus n'étaient pas suffisants pour leur permettre, au prix antérieur, d'avoir accès au marché. Lorsque l'économie a atteint un certain niveau de développement, l'élasticité de la demande des différents produits agricoles par rapport à leur prix est, selon toute vraisemblance, faible. Une variation même importante du prix ne parvient pas à engendrer des modifications sensibles dans le volume de la demande24(*).

Ø L'offre : l'offre d'un produit agricole ne s'identifie pas toujours au volume de la production. Pour les denrées non périssables, les variations du stock s'intercalent entre la production et offre. Les transactions internationales, le ramassage non intégral d'une récolte introduisent aussi des différences entre production et offre. Cependant l'offre est tributaire de la production et le volume de cette dernière peut constituer le facteur stratégique de l'évolution du prix, même si l'intégralité de la production ne se transforme pas en une offre. La liaison étroite entre la production et offre permet d'attribuer à la seconde les mêmes déterminants qu'à la première.

La dépendance de l'offre agricole à l'égard des facteurs naturels subsiste. Les agriculteurs ne possèdent pas, à l'encontre d'autres catégories de producteurs, la maitrise du volume des récoltes. Les décisions relatives aux superficies consacrées à telle spéculation et le degré d'intensification de la culture peuvent donner des résultats amoindris ou amplifiés en raison de l'incidence des facteurs naturels. L'influence des facteurs atmosphérique et climatique est-elle en voie de régression ? Il convient, en vue de donner une réponse acceptable à cette question, de distinguer les indices techniques et les indices économiques du phénomène. Il est peu contestable que l'action des facteurs naturels n'a plus, sur le volume des récoltes, les conséquences qu'elle avait autrefois. Les progrès technique améliore les rendements et les rend moins variables d'une année à l'autre.

La diminution enregistrée dans les variations annuelles du volume des récoltes ne signifie pas nécessairement que leurs effets soient eux-mêmes amoindris. Pour cela il faudrait supposer que la sensibilité du mécanisme économique, face à ces variations, soit demeurée constante; ou bien encore qu'elle se soit atténuée. Si, au contraire, cette sensibilité s'est accentuée, des variations d'une ampleur réduite peuvent aboutir à des phénomènes amplifiés. Or, dans la mesure où l'élasticité de la demande tend à baisser, la sensibilité du marché à une modification du volume de production s'accuse. Il n'est donc pas déraisonnable de prétendre que les variations du volume des récoltes conservent toute leur importance en dépit de leur amenuisement.

Sous quelles formes l'influence des facteurs naturels sur la production et donc sur l'offre agricole se manifeste-t-elle ?

L'influence des forces naturelles sur l'offre agricole affecte une double forme : aux variations saisonnières s'ajoute l'irrégularité dans le volume de la production. Les variations saisonnières intéressent surtout les productions de caractère discontinu sans pour autant que les autres soient exemptent. Cependant pour les produits stockables la saisonnalité de la période de production est sans incidence sur le marché. Le blé, le vin ou les pommes de terre s'écoulent tout au long de l'année bien que la période de la récolte soit courte.

Par contre, pour les denrées périssables, il existe une coïncidence entre la période de récolte et celle de la commercialisation des produits. Comme le flux n'est pas d'un volume constant pendant toute la période correspondant à la récolte, le marché est généralement divisé en trois phases. Les produits primeurs bénéficient d'un double avantage, celui d'une offre restreinte et celui de la nouveauté. Les cours sont élevés et la recherche de ce type de production est l'une des préoccupations d'une agriculture artisanale de luxe. La saisonnalité provoque ensuite une période de pleine production pendant la quelle des apports massifs engendrent des cours de niveaux plus modestes. Enfin la troisième phase, celle de l'arrière-saison, n'est pas symétrique de la première, car, si les producteurs bénéficient de la raréfaction de l'offre, ils ne peuvent plus espérer une prime de nouveauté. Les consommateurs, rassasiés du produit pendant la pleine saison, ne manifestent plus le même engouement pou un produit dont le prix, au demeurant va en augmentant.

Les variations saisonnières de l'offre, imputables aux facteurs naturels, déterminent la physionomie des marchés et diverses stratégies que les producteurs peuvent adopter pour en tirer parti. Les facteurs naturels provoquent aussi une irrégularité dans le volume de l'offre considéré pendant une suite d'années25(*).

Ø Le prix : le prix qui s'établit su un marché agricole résulte de la confrontation de l'offre et de la demande comme sur n'importe quel autre marché. Mais selon les secteurs et les produits, le prix peut être plus ou moins sensible à un écart entre l'offre et la demande et ses oscillations plus ou moins accentuées.

Le prix constituerait la variable économique, considéré par les agriculteurs comme un indicateur des changements qu'il est opportun d'opérer. Mais, dans la formulation, la théorie économique simplifie la réalité. Ainsi s'explique un certain nombre de mécomptes lorsqu'on a voulu tenter de mesurer l'élasticité de l'offre agricole, et l'obtention de chiffre qui trahissent la réalité bien pus qu'ils ne la déduisent. Le prix présente l'élément qui détermine les réactions des agriculteurs lorsque tous les autres éléments sur lesquels il pourrait intervenir ont une valeur définitive. En présence d'un stock, les livraisons de l'agriculture sont commandées par les variations du prix. L'agriculteur s'empressera de vendre lorsque les prix sont à un niveau satisfaisant, il se montrera réticent en cas de cours affaiblis.

La loi du marché exprime le degré de sensibilité du prix aux modifications de l'offre et de la demande, que celles-ci soient induites par ses propres modifications ou aient une toute autre origine. La stabilité du marché indique quelles modifications de prix, petites ou amples, sont nécessaires pour réaliser l'équilibre entre l'offre et la demande.

Les marchés agricoles se caractérisent par leur forte sensibilité et une grande instabilité. Non seulement le prix s'avère très réceptif à toute variation soit de l'offre soit de la demande, mais des modifications importantes sont nécessaires pour réaliser l'ajustement entre l'offre et la demande. Le mécanisme du marché assure par le mouvement du prix l'ajustement de l'offre et de la demande. A plus long terme, l'adaptation de l'offre tend à faire coïncider le prix de vente avec le prix de revient de l'entreprise marginale dont la production est nécessaire à satisfaire la demande telle qu'elle s'exprime en fonction du prix. Le prix est donc commandé par l'offre qui elle-même est liée au coût. Les marchés agricoles confirment la première moitié de ce schéma, mais non pas la seconde. Les prix agricoles sont donc le prix de marché non des prix de coûts26(*).

I.2.3. Les déterminants des prix agricoles27(*)

La détermination des prix agricoles peut se définir comme le processus par lequel un prix d'équilibre s'établit quand les forces de l'offre et de la demande se sont manifestées dans une période de temps donné. C'est un prix qui résulte de la de la rencontre entre l'offre et la demande.

· Les prix agricoles sont déterminés par l'équilibre entre l'offre et la demande au fil du temps. Initialement, les prix sont déterminés pour des niveaux donnés de l'offre et de la demande.

Supposons que le prix (P*) représente le point d'équilibre où la demande et l'offre se rencontre sur le marché (figure1). Si la demande augmente parce qu'un de ses déterminants a changé, un nouveau prix sera déterminé après que tous les ajustements à la nouvelle demande se soient réalisés. Sur le graphique, on voit que l'augmentation de la demande de D1 à D2 déclenche un ajustement du prix à la hausse. De la même façon, une augmentation de l'offre de O1 à O2 due à un changement intervenu dans l'un de ses déterminants, déclenche un processus d'ajustements jusqu'à la détermination d'un nouveau prix d'équilibre à un niveau inferieur au prix initial.

Figure 1. Le prix représente I `équilibre entre l'offre et la demande28(*)

Augmentation de la demande Augmentation de l'offre

Prix Prix

O O O1

P* P O2

P D2 P*

D1 D

Quantité (demandée) Quantité (offerte)

Les augmentations de la demande et de l'offre correspondent à des déplacements à l'intérieur des courbes de demande et d'offre sur le graphique. Il faut noter que les courbes se déplacent quand il y a changements dans les déterminants de la demande et de l'offre. Il y a mouvement le long de la courbe de la demande quand la courbe de l'offre se déplace et vis versa.

Le niveau général des prix d'un produit agricole sur n'importe quel marché est influencé par une variété de forces du marche qui peuvent altérer la balance actuelle ou celle attendue entre l'offre et la demande. Beaucoup de ces forces émanent des marchés domestiques alimentaires (hommes et animaux) et de l'utilisation industrielle et incluent :

· Les préférences des consommateurs et les besoins changeants des utilisateurs finaux ;

· Les facteurs affectant les processus de production (aléas climatiques, les coûts des intrants, les ennemis des cultures, et les maladies, etc.) ;

· Les prix relatifs des produits qui peuvent se substituer au produit en question dans la consommation ou la production ;

· Les politiques gouvernementales ;

· Les facteurs affectant le stockage et le transport.

· La saison : les mouvements saisonniers de prix des séries temporelles sont particulièrement fréquents, mais non limités, aux produits agricoles. Les cycles biologiques naturels (périodes pluvieuses, heures de luminosité solaire, décalage dans la production de céréales et du bétail) exercent de fortes influences sur les procédés de production agricole et sont reflétés, par l'intermédiaire des quantités, dans le comportement des prix à travers le temps.

En supposant que les gouvernements n'établissent pas un prix pan saisonnier, la configuration saisonnière générale prévue pour les prix d'une denrée stockable, produite et récoltée une seule fois par an, est à son plus bas niveau annuel immédiatement après la récolte suivie d'une hausse graduelle des prix, proportionnelle aux coûts de stockage, tout au long de l'année jusqu'à l'approche de la prochaine récolte. Ceci peut être graphiquement illustré comme suit.

Figure2 : caractère saisonnier des prix d'une denrée stockable29(*)

Prix

Ps

Coût de

Pr stockage

Temps

Pr : prix à la récolte,

Ps : prix maximal par saison.

I.2.4. Politiques des prix agricoles

La politique des prix agricoles, entant que concept, est entendue comme l'ensemble des interventions de l'Etat, destinées à influencer les mécanismes automatiquement de déterminations des valeurs monétaires des produits agricoles, les interventions peuvent être directes ou indirectes30(*).

Elles sont directes quand elles sont concrétisées à travers des restrictions à la production, du soutien de prix aux producteurs ou de prix subsides aux consommateurs, des contrôles et impôts sur les exportations et ou importations, des subsides aux prix des intrants,

Elles sont indirectes quand elles résultent des politiques de change (par exemple, le taux d'échange surévalué pour les intrants importés).

En effet, le concept de «prix agricole « englobe celui de «prix alimentaire ». Il permet de se référer non seulement aux produits agricoles alimentaires mais aussi aux produits agricoles non-alimentaires. En ce sens, il offre l'opportunité d'une analyse intégrale et comparative des prix enregistrés dans toutes les branches d'activités agricoles. 31(*)Jusqu' en 1982, la politique des prix agricoles au Congo était excitée par le pouvoir exécutif de gouvernement par le biais du Ministère de l'économie nationale qui fixait le prix pour éviter l'effet de spéculation des intermédiaires, contrôler les marges commerciales et encourager la production en assurant aux producteurs des prix de vente minima ex usine et des prix maxima de vente en gros et détail.

Mais depuis 1982, c'est la politique de la libéralisation des prix qui est, mais cette politique de libéralisation semble préjudiciée le producteur agriculteur et donc bénéficiée aux intermédiaires.

Parmi les politiques des prix nous citons 32(*):

· La politique de la libéralisation : consiste à laisser aux producteurs, intermédiaire et voir même aux consommateurs la libre possibilité de fixer le prix des produits agricoles. Cette politique préconise la fixation du prix par le mécanisme de marchandage33(*).

· La politique de restriction à la production : cette politique consiste à fixer la quantité à produire par exploitation, se souvent observée dans les pays développés qui fait généralement face au problème de la production excédentaire.

· La politique du soutien des prix aux producteurs : l'Etat fixe le prix (Price maker) pour encourager la production en assurant aux producteurs des prix incitatif en vue de maintenir leur niveau de vie acceptable selon les normes sociaux (garantir le minimum social).

· La politique des prix des subsides aux consommateurs ; dans ce cas, l'Etat supporte indirectement (par de subvention) une partie du prix pour permettre l'accessibilité à toute les différentes couches sociales aux produits agricoles de premières nécessités.

· La politique des livraisons forcées de marchandises aux producteurs et au gouvernement à des prix autorisés : dans ce cas, l'état envie de maintenir le revenu des agriculteurs stable, il procède à l'achat de surplus de la production pendant la période de la récolte car à cette période l'offres excède la demande ceci provoque une baisse de prix. En bref, cette politique consiste pour l'état à constituer un stock régulateur pour éviter la baisse de prix sur le marché.

En cas de la crise, l'état fait écouler ces stocks constitués à la période d'abondance à un prix faible que celui remarqué sur le marché.

· La politique de contrôle et impôts sur les exportations et ou importation : en cas d'importation, l'Etat taxe trop ou fait la barrie de l'entrée de produit localement et en cas des produits qu'on ne produit pas localement mais nécessaire pour la satisfaction des besoins au niveau local, l'Etat exonère ces produits à leurs entrée.

En de l'exploitation, l'état encourage l'exportation des produits locaux pour faire rentrer des devises étrangère au pays (la monnaie nationale est apprécié)

· La politique de subside aux prix des intrants : ceci consiste à subventionner les producteurs en intrant dans le but d'améliorer la quantité et la qualité des produits.

· La politique de taux de change : l'impact de la politique monétaire et de compétitivité agricole s'est accru ces dernières années en raison de deux facteurs : l'endettement des agriculteurs et de l'Etat, et la libéralisation des marchés agricoles et leur financiarisation croissante34(*).

L'union européenne souligne clairement que cet impact est fluctuant d'une année sur l'autre mais toujours significatif. Les variables taux de change et taux directeurs des Banques centrales sont donc deux facteurs encore plus incontournables que par le passé de la compétitivité agricole d'un Etat35(*).

Ø Le développement du recours à l'endettement des agricultures et la crise de la dette confèrent un rôle accru aux taux directeurs définis par les banques centrales dans l'équilibre économique de la filière agricole.

Ø La financiarisation croissante des marchés agricoles accroît la dépendance des fondamentaux agricoles d'offre et de demande aux évoluions des variables financières et plus généralement des marchés financiers.

Ex : la sous-évaluation de dollar américain par rapport au Franc congolais confère à l'agriculture américaine un avantage compétitif évalué à 17,8 milliards USD en 2008 et 14,4 milliards USD en 200936(*).

Les taux de change sont devenus une variable plus déterminante que par le passé dans l'orientation des flux commerciaux, y compris agricole à court, moyen et long terme.

La volatilité prolongée des taux de change ou le maintien dans le temps d'une monnaie à un niveau sous ou évaluée, peut s'accompagne d'une modification des flux commerciaux, en décourageant certaines exportations ou importations et en créant de ce une protection indirecte pour les producteurs locaux leur permettant de se développer et d'accroitre leur compétitivité37(*).

I.2.5. Tableau d'évolution du prix de farine de maïs de 2010-2015

ANNEE

INDICATEURS

UNITE D'OBSERVATION (U.O)

UNITE STANDARD (U.S)

PRIX EN FRANC CONGOLAIS

Prix U.O

Prix U.S

2010

- Graines

-Farine

- Cuvette

-Cuvette

- Sac

- Kg

450Fc

1200Fc

27.000Fc

600Fc

2011

- Graines

-Farine

- Cuvette

- Cuvette

- Sac

- Kg

450Fc

1200Fc

27.000Fc

600Fc

2012

- Graines

-Farine

- Cuvette

- Cuvette

- Sac

- Kg

600Fc

1500Fc

36.00OFc

750Fc

2013

- Graines

-Farine

- cuvette

- Cuvette

- Sac

- Kg

55OFc

1300Fc

32.500Fc

650Fc

2014

- Graines

-Farine

- Cuvette

- Cuvette

- Sac

- Kg

-

-

-

-

2015

- Graines

-Farine

- Cuvette

- Cuvette

- Sac

- Kg

500Fc

1200Fc

18.000Fc

650Fc

Source : données récoltées auprès des agronomes de groupement de Rugari

Commentaire : de 2010 à 2011 le prix de la farine de maïs est resté constant c.à.d. qu'il n'a pas varié ; l'offre est demeurée égale à la demande. De 2011 à 2012 il y a eu une variation positive de prix de farine de maïs à Rugari soit une augmentation de prix de 30OFc due à une faible production (diminution de l'offre). De 2012 à 2013, en groupement de Rugari, le prix de la farine de maïs a baisé soit une diminution de 200Fc due au faite que la demande a sensiblement baissée car il y a eu des déplacements massifs de la population à cause de l'insécurité.

En effet, de 2010 à 2015 en groupement de Rugari il y a eu une variation cyclique (positive et négative) de prix de la farine de maïs.

CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITE SUR LES MAÏS

II.1. Maïs38(*)

Zea mays

Anglais : maize (GB) ou corn (USA),

Espagnol : maiz,

Portugais : milho.

Famille des Poeceae, tribu des Androponeae.

II.1.1. Les utilisations du maïs

Les utilisations du maïs varient beaucoup selon économique des pays. Dans ceux à faible revenu, le maïs est surtout réservé à la consommation humaine directe, sous forme d'épis immatures, de farine ou de semoule. En revanche, dans les pays développés, il constitue une matière première pour l'alimentation de bétail, l'industrie de la semoule et celle de l'amidon. Cette dernière est en pleine expansion en Europe et aux Etats-Unis (20% des utilisations domestiques). Ses débouchés sont très diversifiés : produits alimentaires (isoglucose, pectines), chimiques (biocarburant, plastiques), pharmaceutiques et textiles, papetiers.

Les germes des maïs donnent de l'huile qui sert pour l'alimentation humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de vernis de textiles artificiels, etc.

Enfin, on peut cultiver le maïs comme fourrage vert ou pour faire de l'ensilage pour les bovins.

II.1.2. La plante et son environnement

· La plante

ü L'origine et la diffusion

Les maïs est la seule plante cultivée d'importance dont l'ancêtre sauvage ne soit pas connu avec certitude. Cultivé depuis des millénaires en Amérique centrale, il aurait été domestiqué dans la région centrale du Mexique à partir de téosinte local. La culture du maïs s'est ensuite propagée sur l'ensemble du continent américain, des Andes au Canada, puis, à partir du XVIe siècle, sur tous les continents, en zone tropicale comme en zone tempérée. Il serait arrivé en Afrique au XVIIe siècle.

Le genre de Zea renferme des espèces annuelles et prennes originaires du Mexique et d'Amérique centrale. Il comprend des formes sauvages, les téosintes, présentes au Mexique et au Guatemala, et une forme cultivée, le maïs. En effet, on distingue quatre espèces, dont l'une, Zea mays, elle-même divisée en quatre sous-espèces. Parmi elles, la sous-espèce annuelle Z. mays subsp. Mays.

Le maïs est la céréale dont la zone de culture est la plus vaste. Elle s'étend sur 140 millions d'hectares de la latitude 40o sud, en Argentine et en Afrique du sud, à la latitude 58o Nord, au Canada. Dans les Andes, elle culmine à 4000 m d'altitude, alors que le maïs pousse au dessous du niveau de la mer Caspienne.

ü Les caractéristiques morphologiques

Le maïs est une céréale herbacée annuelle, à tallage généralement faible ou même nul. Il présente une large diversité morphologique selon les variétés.

La plante possède des racines séminales, fonctionnelles jusqu'au stade cinq ou six feuilles et des racines définitives ou coronaires. La tige, constituée de l'écorce et de la moelle, mesure de O, 6 à 6 m. c'est un empilement de noeuds et d'entre-noeuds. Au niveau de chaque noeud, on trouve une feuille (leur nombre varie de huit à quarante-huit) et un bourgeon axillaire. Les bourgeons de la base de la tige peuvent donner des talles, ceux du milieu un ou plusieurs épis et le bourgeon terminal la panicule.

Le maïs est donc une plante mosaïque à inflorescences séparées. L'épi est une tige en miniature, avec des spathes et une inflorescence terminale (l'épi proprement dit) formée d'un axe central, la rafle, qui porte les grains. Le grain est un caryopse qui comprend le péricarpe, l'embryon et l'albumen riche en amidon.

ü Le mode de reproduction

Le maïs est l'espèce végétale dont la génétique est la mieux connue : un millier de locus contrôlant des caractères qualitatifs y ont été analysés, dont 575 sont rigoureusement déterminés et cartographiés. La carte génétique du maïs est quasiment saturée et révèle un fort polymorphisme. Le maïs est vraisemblablement un allotétraploïde avec n ? 2×5.

Les variétés tropicales sont très nombreuses. Elles sont conservées par le CIMMYT, dont la collection compte environ 15 000 accessoires. A partir des 12 000 accessions provenant d'Amérique latine, 250 races ont été identifiées, sur des critères essentiellement morphologiques, et regroupées en quatorze complexes raciaux. Les races d'Amérique du Nord et des autres continents sont toutes issues des maïs d'Amérique latine, dont elles sont différenciées du fait de nouvelles combinaisons et des sélections réalisées. Les races nord-américaines sont bien décrites et sont regroupées en dix complexes raciaux. Pour les autres continents, ce travail reste à faire.

ü Les types variétaux

En zone tropicale, le maïs est cultivé dans des conditions écologiques ou socio-écologiques très diversifiées. Son utilisation alimentaire traditionnelle exige que le produit corresponde aux préparations culinaires et aux goûts des différents consommateurs. Pour répondre à cette diversité de situation, il est nécessaire de disposer d'une gamme de variétés. Celles-ci doivent être adaptées aux différents niveaux d'intensification pratiqués : culture extensive destinée à l'autoconsommation, culture extensive commerciale, culture semi-extensive. Elles doivent être capables de produire dans des milieux très variables. Elles doivent, en fin, être bien appréciées des utilisateurs : le type et la couleur du grain, les qualités de mouture et de conservation sont des critères essentiels.

Les écotypes

Le maïs a été soumis à une sélection massale dès le début de sa domestication. Les agriculteurs choisissent à chaque saison les plus beaux épis pour ensemencer leur champ à la saison suivante. Cette pratique est encore aujourd'hui courante en zone tropicale. Les écotypes en sont issus. Ils sont largement utilisés en agriculture traditionnelle extensive.

Les hybrides

Les hybrides sont réservés à la culture intensive avec intrants où ils peuvent le mieux exprimer leurs potentialités. Les pays développés et la chine cultivent aujourd'hui uniquement des hybrides. Le Brésil et les pays d'Asie du Sud-est et d'Afrique de l'Est y ont largement recours. Leur emploi reste en Afrique francophone.

Les variétés améliorées à fécondation libre

Entre la sélection massale et la création directe d'hybrides, la sélection récurrente permet de rassembler une variabilité génétique importante et de sélectionner progressivement pour améliorer de nombreux caractères, tout en conservant une bonne part de cette variabilité. Dans les pays tropicaux, elle est actuellement largement employée sous l'impulsion du CIMMYT. Elle permet de créer de variétés améliorées à pollinisation libre, alliant des potentialités de rendement élevé, des qualités agronomiques et la résistance aux contraintes biotiques et abiotiques, particulièrement important en zone tropicale.

Ces trois types variétaux seront encore longtemps utilisés en milieu tropical, même si on observe une progression des variétés améliorées et des hybrides au détriment des écotypes.

· L'écologie du maïs

v Les mécanismes de régulation du rendement

Un grain de maïs possède un potentiel génétique de production, qui sera atteint si aucune contrainte ne vient limiter son expression. Tout l'art du cultivateur consiste à permettre l'expression de cette potentialité. Mais comme le milieu idéal n'existe pas, il y a tout au long du cycle une adaptation aux conditions réelles de production.

Le rendement final résulte (Cfr. Figure 3) de la multiplication du nombre de grains par le poids moyen du grain. Le nombre de grains par unité de surface est lui-même fonction de la densité, de la prolificité (nombre moyen d'épis/plante) et du nombre de grains réels/épi (lui-même lié au nombre d'ovules/épi et à la réussite de la fécondation). Le poids de mille grains maximum est fixé génétiquement, mais il peut ne pas être atteint si le milieu est défavorable.

Figure 3 : Schéma d'élaboration du maïs

Rendement

Poids d'un grain

Nombre de grains

Nombre de grains par plante

Nombre des plantes par hectare

Nombre d'épis par plante

Nombre de grains par épi

Pourcentage de fécondation

Nombre d'ovule par épi

Longueur de chaque rang

Nombre de rangs

Source : Mémento de l'agronome, P783

Chez le maïs, les différentes phases du développement de la plante, correspondant aux différents composantes qui conditionnent le rendement final, se succèdent au long de la vie de la plante. Chacune d'entre elles peut, sous l'effet d'un stress, contribuer à diminuer le rendement potentiel. Le rendement réel est donc le résultat d'une série de soustractions à partir du rendement potentiel.

ü Le nombre de plantes/ha résulte du choix d'une densité par l'agriculteur et de la réussite du semis et de la levée. La qualité de la semence, les conditions di semis, la présence éventuelle d'insectes attaquant les plantules, la pratique d'un nouveau semis ou d'un démariage sont autant de facteurs qui interviennent dans l'élaboration de la densité à la récolte.

ü Pendant la phase végétative les racines, la tige et les feuilles subissent éventuellement le contrecoup de conditions défavorables. Par exemple, une attaque virale précoce peut fortement réduire la surface foliaire utile. Le succès de la mise en place de l'appareil végétatif conditionne largement le rendement final.

ü Un stress pendant la formation des épis réduit le nombre de rangs, puis la longueur de l'épi. Quant au nombre d'épis/plante, il n'est fixé que quelques jours avant la sortie des soies. La prolificité en épis est recherchée en milieu tropical car elle permet une régulation du rendement et peut, notamment, compenser une faible densité.

ü Un stress à la floraison va, en allongeant l'intervalle floraison mâle/floraison femelle, diminuer le pourcentage de fécondation et favoriser l'avortement des ovules, puis des graines.

ü Enfin, si la plante soufre pendant le remplissage des grains, c'est le poids de mille grains qui est diminué.

Un stress aura donc des conséquences négatives sur le rendement quelle que soit la période où il se produit. Mais les phases au cour du desquelles il a les conséquences les plus graves sont d'une part le semis et les deux semaines qui le suivent, d'autre part les deux semaines qui précédent et les deux semaines qui suivent la floraison.

v Les besoins de la plante et les stress

Le maïs est une plante exigeante :

ü En lumière, du fait de son métabolisme photosynthétique en C4. Il a des exigences en température assez élevées à la germination : optimum de 25°C, impossible en dessous de 10°C ;

ü En eau. Un maïs de 120 jours en climat soudanien demande au mois 600 mm de pluies bien réparties ;

ü En fertilité. Très sensible aux carences et répondant bien aux apports d'engrais et notamment d'azote, il affectionne les sols riches en matière organique et dotés de bonnes propriétés physiques.

De nombreux stress peuvent réduire le rendement. Ils peuvent être liés à plusieurs facteurs.

Le climat

ü La sécheresse est particulièrement dommageable au moment du semis mais sa plus forte influence négative sur le rendement se situe au moment de la floraison. On sème donc sur un sol bien humide (25mm de pluies la veille ou l'avant-veille), et on cale le cycle de la culture de façon à réduire le risque de sécheresse à la floraison ;

ü l'excès d'eau peut provoquer l'asphyxie ou même la pourriture des racines. On évite les sols hydromorphes ou drainant mal ;

ü l'énergie lumineuse disponible pendant la culture est limitée en région fortement nuageuse (zone équatoriale). Il n'y a aucune parade ;

ü le vent peut provoquer la verse ou la casse. La résistance variétale est la meilleure défense ;

ü les fortes températures peuvent, surtout si elles sont associées à un climat sec ou venteux (saison sèche chaude du Sahel), provoquer des brulures sur les feuilles.

Le sol

Les sols acides ou salés limitent fortement le rendement. Il n'existe actuellement guère de variétés tolérantes. On évite donc les sols salés. Quant aux sols acides, un chaulage peut être proposé, mais il n'existe pas forcément rentable.

Le maïs est une plante exigeante, très sensible aux variations de fertilité du sol répondant bien aux apports d'engrais et notamment d'azote .c'est pourquoi, cette espèce a souvent été utilisée pour mettre en évidence les carences minérales du sol. Elle affectionne particulièrement les sols riches en matière organique et dues de bonnes propriétés physiques. Aussi est-elle souvent cultivée autour des habitations (culture de case)39(*).

Techniques culturales

Le maïs est très sensible à l'amélioration des propriétés physiques du sol ; l'augmentation de rendement due au seul labour (qui augmente notamment les réserves d'eau du sol) est généralement élevée et atteint couramment 2 pourcent suivant les regions.la densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 et 60.000 plants à l'hectare. Le poids de semences est de l'ordre de 15 à 25 kg/ha pour 45 à 50.000 plants à l'hectare.

Rendement

On obtient 500 à 800 kg/ha en culture traditionnelle dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 tonnes/ha en station et 3 à 4 t/ha en grande culture.

Un grain de qualité doit être sec et exempt de moisissures et d'insectes. Les conditions de séchage et de stockage sont primordiales pour y parvenir.

Récolte

Le maïs peut être récolté en épis frais pour une consommation très rapide, ou à maturité pour être consommé en grains. On peut récolter soit les épis, soit les grains.la récolte en épis est presque toujours manuelle en groupement de Rugari, mais elle peut être mécanisée. La récolte en grain se fait mécaniquement à l'aide de corn-shellers

Séchage

Le grain doit être généralement être sèche. Un séchage rapide est un gage de qualité, il empêche le développement de moisissures et parfois de mycotoxines. Les techniques traditionnelles associent souvent séchage et stockage. Les épis sont souvent séchés au soleil sauf pendant la période pluvieuse, pour ce dernier cas, l'utilisation des séchoirs est recommandée.

L'égrenage

Il peut être réalisé immédiatement après la récolte si le maïs est déjà sec. Il est plus souvent manuel, avec ou sans l'aide de petites égreneuses.

Stockage et la protection des stocks

Apres égrenage, le grain sec est souvent conservé en sacs ou en greniers ou récipients fermés hermétiquement. Divers insectes attaquent les grains de mais en cours de stockage, principalement des papillons et des charançons.

L'infestation commence souvent au champ avant la récoltée cas d'infestation grave, 90% des grains peuvent être détruits au bout de 6 mois ; l'emploi d'insecticide est nécessaire si l'on veut conserver le maïs pour une durée... à 3 mois.

MALADIES DE MAÏS

Les maladies les plus fréquentes en milieu tropical sont les rouilles (puccinia polysora en basse altitude, qui produit des petites rondes orangées et p. sorghi, plus fréquente en altitude qui produit des lésions allongés brunes) et les Helmintho sporiose (en basse altitude ou en saison fraiche).40(*)

1) La rouille américaine : le principal symptôme est constitué par rouille sur les feuilles,

2) Brulures des feuilles,

3) Charbon : principal symptôme est du à sphacelotheca reiliana dont la distribution actuelle en Afrique est très restreinte.

4) Cercospora : se manifeste par des taches plus ou moins arrondies sur les feuilles, leur donnant parfois un aspect tigré.

CAS PARTICULIER : Maladies et parasité de la culture de maïs dans le groupement de Rugari41(*).

Culture

Maladie

Traitement

Parasite

Traitement

Maïs

ü Ruine couronné

ü Mildiou

ü Charbon du Maïs

ü Fusariose du Maïs

ü Eliminer les plantes malades

ü Rotation

Charançons

Faudrait recourir aux semences résistantes

Source : nos enquêtes auprès bureau des agronomes de Rugari

· les temps des travaux

Les temps des travaux par hectare de culture pure varient en fonction du système de culture.par exemple, un labour manuel demande plus de 200h de travail/ha, alors qu'il ne faudra que 20 à 30h en culture attelée bovine et 6h avec le mini tracteur et une charrue bisoc.

ü unité de travail

L'unité généralement utilisée est la journée de travail (JH) ou unité de travail humain (UTH), en RDC on parle d'homme jour (HJ).

Opérations culturales

Maïs/1ha

Abattage

Nettoyage de terrain

Semis

1er sarclage

2e sarclage

Récolte

Transport

40HJ

40HJ

20HJ

50HJ

50HJ

15HJ

15HJ

230HJ

On a besoin d'environ 5mois, soit 26 jours × 5 =130jrs. Si l'on veut engager des permanents, on aura :

230/130=1,76 soit 2 personnes.

Dans une exploitation, il existe un temps indirect, c.à.d. celui de la préparation des matériels et de la marche vers les champs, et le temps direct de travail.

ü Efficience du travail

Pour s'en rendre compte, on calcule :

1°.La productivité du travail : Productivité Brut du Travail égal au produit brut (tout ce qu'on a produit sur l'unité travailleur agricole annuelle : UTAA).

PBT=produit brut/utaa

Cette indicateur ne dit pas si la quantité du travail est sous ou sur employée.

2°.Coefficient d'efficience du travail : CET

CET=heures (journées) de travail nécessaire/h (jr) de travail disponible

.Si : CET < 1 : sous emploi

CTE ? 1 : plein emploi

CTE > 1 : sur emploi

ü CALENDRIER AGRICOLE (du maïs)42(*)

a)SAISON A

15juillet-15aout : Défrichement, 1er labour

15aout-15septembre : 2labour-herbage

15septembre-25septembre : Semis

20-25septembre-25octobre : 1er Sarclage

25octobre-20/25novembre : 2e sarclage

25octobre-20/25décembre : début récolte

Technologie des produits récoltés

Séchage-Triage-Conditionnement-Conservation-Commercialisation.

b) SAISON B

10janvier-15fevrier : Défrichement 1er labour

15fevrier-10mars : 2elabour

10mars-20mars : Semis

20mars-15avril : 1er Sarclage

15avril-25mai : 2esarclage

25mai-15juin : Début récolte

15juin-15juillet : Suite récolte43(*).

Commentaire : comme on peut le remarquer, pour la culture de maïs, il y a des périodes où l'agriculteur travail énormément, sans repos (du défrichage au semis ainsi que pendant la première récolte car il pleut abondamment enfin d'éviter que la récolte ne pourrie dans le champ).

Ainsi que l'a remarqué le Professeur Nyandwi dans sa thèse de doctorat cité par SENZIRA P. dans son mémoire intitulé « Formation des prix agricoles et promotion paysanne. Cas de la collectivité de Bwisha, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu », la complexité des activités agricoles accroît la charge du travail en même temps qu'elle pose une contrainte importante dans la réorganisation du processus de travail dans le ménage44(*)

Ce calendrier agricole devrait être appliqué et respecté pour les endroits marécageux et bien drainer, les activités agricoles qui sont pratiquées toute l'année tant qu'aux cultivateurs vivriers que maraichères.

CHAPITRE TROISIEME : LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DE RUGARI

Ce chapitre parle du fonctionnement de la société de Rugari et de ses conséquences, et de l'économie du groupement de Rugari.

III.1. Situation sociale

Le groupement de Rugari est dirigé coutumièrement par Eric MASHAGIRO NGARUYE, celui-ci été désigné par la coutume en date du 26/04/2009 par la lettre intitulée « procès verbal de concertation de la famille MASHAGIRO sur la succession du pouvoir coutumière après la mort du chef de groupement de Rugari monsieur MASHAGIRO JEAN CHRYSOSTOME » et celle de n°423/235/N.211/2009 du 17 janvier 2009 sollicitant une reconnaissance officielle de monsieur Eric MASHAGIRO chef de groupement Rugari émanant de l'honorable Mwami NDEZI Dieudonné chef de chefferie de BWISHA et les grands chefs coutumiers du territoire45(*).

a. Population : le groupement de Rugari est constitué d'une population majoritairement issue de la lignée de NTORE leur ancêtre commun. Celui-ci a eu quatre fils dont Muhozi, Kavuna, Mutambo et Mugorozi formant les quatre grandes familles venues du Rwanda à partir de 1939 fuyant la famine et qui s'installèrent à Bwanga, Ngugo I, Ngugo II, Ruhimbi/Ruhanga, Rwaza et Kigombe sous l'autorisation de l'autorité coutumière.

Le groupement de Rugari est habité par trois groupes ethniques : les Batwa (15%), les Batutsi (5%) et les Bahutu (80%).

N.B : un grand nombre des Tutsi est encore au Rwanda en refuge au Rwanda depuis 1995 fuyant l'insécurité perpétrée par la présence de refugiés rwandais à partir de 1994. Sinon s'ils revenaient ils pouvaient prendre l'ascenseur sur les Batwa.

b. Les localités de groupement de Rugari et leur population respective (2015)

N° d'ordre

LOCALITE

HOMMES

FEMMES

GARÇONS

FILLES

TOTAL

01

MUGORA

741

821

1466

1470

4498

02

KIGARAMA

864

967

1712

1727

5270

03

NYAMAGANA

552

589

1153

1119

3413

04

MUGWATA

297

336

607

588

1828

05

BISOKO

651

732

11263

1887

4524

TOTAL

 

3105

3436

6201

6091

18833

Source : Rapport annuel du groupement de Rugari, 2015, P4

A. La santé

L'année 2014 a été couronnée par la construction d'un centre de santé moderne de KAKOMERO financé par le gouvernement provincial du NORD-KIVU avec le partenariat de l'équipe TOUT PUISSANT MAZEMBE. Ce centre de santé est venu s'ajouter au centre de santé de RUGARI qui existait déjà dont sa construction a été financée par le bureau diocésain des oeuvres médicales (BDOM).

On peut aussi trouver dans le groupement de Rugari le poste de santé de NKIKO où on combine le traitement traditionnel au traitement moderne.

B. Les organisations sociales

Dans le groupement de Rugari il y a plusieurs organisations sociales pour le développement regroupées selon leurs objectifs :

B.1. Pour l'agriculture :

§ OCLD : OEuvre Chrétienne Laïque pour le Développement,

§ ACURU : Association des Cultivateurs de Rugari,

B .2. L'environnement et la protection de la nature :

§ APN : Action pour la Protection de la Nature,

§ ASSOMAKA : Association des Mamans de Karambi,

§ APRONAKA : Association des protecteurs de la Nature de Karambi,

§ APPARU : Association des Planteurs et protecteurs d'arbre à RUGARI,

§ OPA : Organisation des planteurs d'arbres,

§ MAPRONAVIC : Mamans protectrices de la nature victime des catastrophes,

§ AFEKARU : Association des femmes encadrées par Kacheche à Rugari et

§ FAN : Fondation amis de la nature.

B.3. Pour l'apiculture :

§ APMIR : Association des protecteurs du miel de Rugari.

B.4. Pour le reboisement dans la zone tempo

§ ANARCO : Union des associations pour le reboisement de la zone tempo (plate-forme).

C. LA culture

Il y a un encadrement régulier des groupes folkloriques composés de :

§ UMUDIHO-MIXTE

§ INTORE-SENIOR

§ INTORE-JUNIOR

§ INYARUREMBO et dance des pygmées.

Des équipes de football sont organisées au niveau de chaque localité formant une équipe de groupement dénommée F.C .AWINGU.

Signalons que la MONUSCO a marqué son passage en formant un groupe d'enfants dans un cadre purement indien dénommé fanfare indienne.

D. La sécurité

La sécurité dans le groupement de Rugari est assurée par les militaires FARDC et la PNC avec le concours actif de la population locale qui leur fournit des informations nécessaires et régulières au moment opportun.

En dépit des cas de pillage et tuerie qui se sont fait sentir entre le mois d'octobre-novembre, l'année 2015 a été caractérisée par une accalmie et non la moindre.

E. Education

Dans le groupement de Rugari il y a six écoles secondaires, dont :

1) INSTITUT MUGORA : Ecole privée,

2) INSTITUT MAHANO : Ecole conventionnée Catholique

3) INSTITUT GAHINGA : Ecole non conventionnée,

4) INSTITUT UBUMWE : Ecole privée,

5) INSTITUT BUSHEGERA : Ecole conventionnée protestante,

6) INSTITUT SESERO : Ecole conventionnée adventiste.

Il y a aussi quatorze écoles primaires qui sont opérationnelle don quatre construites en matériaux durables, cinq en matériaux semis durables et cinq autres en bâches.

III.2. Situation économique

La population de Rugari, malgré beaucoup de problèmes qu'elle endure notamment la présence de quelques poches de résistance des inciviques dans le parc qui l'entoure, surtout la présence du M23 (2012 à 2013) et d'autres groupes armés qui l'a endeuillé, elle se donne plus à l'agriculture comme l'activité principale malgré différentes tracasseries dont elle a été victime ne lui a pas permis d'évoluer et de réaliser des économies escomptées.

III.2.1. Secteur primaire

a) L'agriculture : la quasi-totalité de la population de Rugari est agriculteur, bien que pour les un(e)s c'est une activité secondaire mais pour la majorité c'est une activité principale.

Les méthodes de culture pratiquées dans ce groupement sont encoure traditionnel avec des techniques rudimentaire.

Les cultures qu'on peut trouvées dans le groupement de Rugari :

§ La culture de sorgho,

§ La culture des haricots,

§ La culture de maïs,

§ La culture de pomme de terre,

§ La culture de patate douce,

§ La culture de colocase,...

Malgré toutes ces cultures, la production est toujours déficitaire à cause de manque de moyen financier de la population pour améliorer les méthodes (fertilisation du sol par exemple) et techniques.

b) L'élevage : le groupement de Rugari n'a ni pâturage privé ni pâturage communautaire. Bien que les bétails étaient décimé par les incivique pendant l'occupation, il y a encore quelques résidus pour l'élevage de petit bétail et quelques autre têtes de gros bétails.

III.1.2. Secteur secondaire

En groupement de Rugari l'industrie est presque inexistante, mais on y trouve juste quelques industries de transformation (moulin à mazout et à essence) de maïs et sorgho en farine.

L'ICCN est en cours d'installation de poteaux et des câbles de courant électrique envie de servir la population riveraine du parc national de Virunga en énergie électrique pour diminuer la déforestation. Mais jusqu'en avril 2016, aucune maison n'était encore servie en électricité.

III.1.3. Secteur tertiaire

En groupement de Rugari le transport de personnes est assuré par les motards qui sont souvent permanant le long de la route principale Goma-Rutschuru. Les transports des biens est assuré par le gros camions souvent de marque FUSO.

Les différents réseaux de communications sont aussi permanents dans plusieurs endroits du groupement de Rugari. On y trouve le réseau Vodacom, Airtel, Tigo et l'Orange.

De petits commerces des produits alimentaires, des quelques produits manufacturés et des hydrocarbures sont manifestes dans des petits centres du groupement de Rugari.

CHAPITRE QUATRIEME : ANALYSE QUANTITATIVE DES DONNEES

Dans ce chapitre il est question d'analyser les données récoltées sur terrain à partir d'un échantillon de cinquante (50) enquêtés, de les interprétées et enfin d'en tirer des conclusions sur ce sujet.

TABLEAU N°O1 : tableau croisé entre l'activité principale et le niveau d'étude des enquêtés

 

Niveau d'étude des enquêtés

Activité principale

Total

Cultivateur

Eleveur

Artisanale & petite industrie

Fonction publique

Petit commerçant

 

P Primaire inachevé

12

0

0

0

0

12

Primaire achevé

7

1

2

0

1

11

Secondaire inachevé

1

3

0

0

4

8

Secondaire achevé

0

0

0

3

2

5

Université inachevé

0

0

0

1

0

1

Université achevé

0

0

0

2

0

2

Sans niveau

10

1

0

0

0

11

Total

30

5

2

6

7

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée à partir du logiciel SPSS.

Commentaire : la lecture de ce ci-haut tableau nous fait comprendre que, sur 100% de notre échantillon 24% a un niveau d'étude primaire inachevé et est dans l'agriculture, 22% a un niveau d'étude primaire achevé et est plus dans l'agriculture, 16% à un niveau d'étude secondaire inachevé et à comme activité principale le petit commerce ( 8%), 10% est plus dans la fonction (6% sur 10%) et a un niveau d'étude secondaire inachevé, 2% dont leur niveau d'étude est universitaire inachevé est dans la fonction publique, 22% de sans niveau d'étude est quasi-totalement dans l'agriculture.

Comme sont caractérisé tout les milieux ruraux, la majorité de la population de Rugari a comme activité principale l'agriculture jusqu'à un taux de 60% dont 22% est sans niveau d'étude et 24% a un niveau d'étude primaire inachevé, 14% a un niveau d'étude primaire achevé et 2% a un niveau d'étude secondaire inachevé.

Donc, plus le niveau d'étude est bas, plus on n'est pas en mesure de faire d'autres activités génératrices de revenu car on est très limité, et plus on se concentre dans l'agriculture artisanale.

TABLEAU N°02 : tableau croisé entre les sexes des enquêtes leurs activités principales

 

Sexe des enquêtés

Activité principale

Total

cultivateur

éleveur

artisanal&petite industrie

fonctionnaire public

petit commerçant

 

Masculin

2

5

2

5

1

15

Féminin

28

0

0

1

6

35

Total

30

5

2

6

7

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée à partir du logiciel SPSS.

Commentaire : sur 100% d'enquêté 30% est du sexe masculin dont 4% a comme activité principale l'agriculteur, 10% l'élevage, 4% l'artisanat et la petite industrie, 10% a comme activité principale la fonction publique et 2% le petit commerce ; 70% d'enquêté est du sexe féminin dont 56% a comme activité principale l'agriculture, 2% la fonction publique et 12% le petit commerce.

Les hommes sont plus actifs dans d'autres secteurs que dans le secteur agricole (dans 100% d'enquêté, l'élevage et la fonction publique est comme l'activité principale de 10% et 10% d'enquêté de sexe masculin) et les femmes du groupement Rugari ont plus comme activité principale l'agriculture car sur 100% d'enquêté, 60% est agriculteur sur lequel 56% est du sexe féminin.

La femme du groupement de Rugari ne fait pas l'exception, comme dans la plupart d'autres milieux ruraux, elle n'a pas la même valeur que l'homme et c'est elle qui s'occupe plus des activités champêtres, à cause de la conception traductionnelle de l'homme envers la femme.

TABLEAU N°03 : tableau croisé entre le rendement de maïs par are et le oui ou non de pratique des cultures en association

Pratique de culture association des cultures

Rendement de mais par are

Total

25à50kgs

51à99kgs

100à150kgs

151à200kgs

 

Oui

5

6

20

19

50

Total

5

6

20

19

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : le 100% d'enquêté pratique les cultures en association, pour l'autosuffisance alimentaire, la population agricole du groupement de Rugari associe plusieurs cultures dans un même champ. Dix pourcent a un rendement de maïs en graine par are variant entre 25 et 50Kgs, pour 12% le rendement varie entre 51 et 99Kgs, 40% a un rendement de100 à 150Kgs, et enfin 38% d'enquêté a un rendement par are de maïs en graine variant entre 151 et 200kgs.

En effet, la population agricole de groupement Rugari à la recherche de l'autosatisfaction alimentaire, pratique toute la culture de maïs en association avec d'autres cultures.

TABLEAU N°04 : tableau croisé entre coûts de production de maïs en graine pour un are et prix de 100Kgs de maïs en graine

 

Coût de la production du mais en graine pour 1 are

Prix de mais en graine pour 100kgs

Total

25000-28500fc

28600-32500fc

35600-39500fc

39600-45500fc

 

Inferieur à 1500fc

2

7

11

11

31

1500-3000fc

0

0

0

13

13

3050-4500fc

0

0

0

4

4

4550-6000fc

0

0

0

2

2

Total

2

7

11

30

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : pour 62% d'enquêté supportant un coût de production de maïs en graine pour un are inferieur à 1500Fc : 4% vend 100Kgs de maïs en graine à un prix variant entre 2500 et 28500Fc (pendant la période de la récolte), 14% vent un prix variant entre 28600 et 32500Fc, 22% entre 35600 et 39500 et 22% autre vend un sac toujours de 100Kgs à un prix variant entre 39600 et 45500Fc. Pour 26% d'enquêté supportant un coût de production par are de 1500 à 3000FC : tout ce 26% vend un sac de 100Kgs de maïs en graine à un variant entre 39600 et 45500Fc. Le 8% qui supporte un coût de production par are de 3050 à 4500Fc vend 100Kgs de maïs en graine à un prix d'entre 3960 et 45500Fc. Quatre pourcent supportant un coût de 4550 à 6000Fc vend un sac de 100Kgs de maïs en graine entre 39600 et 45500Fc.

Plus de 60% des agriculteurs de maïs du groupement Rugari supporte un coût de production par are inferieur à 1500Fc et 60% d'agriculteur vend un sac de 100Kgs de maïs en graine à un prix variant entre 36900 et 45500Fc.

Donc, de ce résultat nous comprenons qu'en groupement Rugari le prix de farine de maïs n'est pas influencé par le coût de production car les producteurs n'ont aucun pouvoir sur le prix, ils sont prices takers (ils subissent le prix).

TABLEAU N°05: Rapport entre rendement de maïs par are et le prix de maïs en graine pour 100Kgs

 

Rendement de mais par are

Prix de mais en graine pour 100kgs

Total

25000-28500fc

28600-32500fc

35600-39500fc

39600-45500fc

 

25à50kgs

0

1

3

1

5

51à99kgs

0

0

1

5

6

100à150kgs

2

6

6

6

20

151à200kgs

0

0

1

18

19

Total

2

7

11

30

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : quatre pourcent d'enquêté qui à un niveau de rendement de maïs en graine variant entre 100Kgs et 150Kgs par are vend 100Kgs de maïs en graine à un prix variant entre 25000 à 28500Fc. Dans 14% qui vend 100Kgs à un prix d'entre 28600 et 32500Fc, 12% a un rendement par are de 100 à 150Kgs et 2% d'enquêté sur ce quatorze a un rendement par carré de 25 à 50Kgs. 22% d'enquêté dont 12% a un rendement de 100 à 150Kgs, 6% a un rendement de 25 à 50Kgs, 2% un rendement d'entre 51 et 99Kgs et 2% un rendement variant entre 151 et 200Kgs vendent 100Kgs de maïs en graine à un prix qui vari entre 35600 et 39500Fc. Le 60% vendant un sac de 100Kgs de maïs en graine pour un prix variant entre 39600 et 45500Fc leur rendement pour la plus part est entre 151 et 200Kgs. Plus de 60% d'enquêté » à un rendement supérieur à 100Kgs dont 40% et 38% ont respectivement un rendement par are de 100 à 150Kgs et 151 à 200kgs.

Plus le rendement est élevé, plus l'agriculteur a la possibilité de stocker une part de sa production et plus tard il a la possibilité de la vendre à un prix assez élevé (par exemple pendant la période de soudure).

TABLEAU N°06: Tableau croisé coût de production de maïs en graine par are et rendement par are en kilogramme

 

Coût de la production du mais en graine pour 1 are

Rendement de mais par are

Total

25à50kgs

51à99kgs

100à150kgs

151à200kgs

 

Inferieur à 1500fc

5

6

16

4

31

1500-3000fc

0

0

4

9

13

3050-4500fc

0

0

0

4

4

4550-6000fc

0

0

0

2

2

Total

5

6

20

19

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : sur le 62% d'enquêté supportant un coût de production de maïs en graine par are inferieur à 11500Fc, 10% a un rendement de 25 à 50Kgs, 12% a un rendement variant entre 51 et 99%, le 32% leur rendement varie entre 100Kgs et 150Kgs et pour le 8% le rendement varie entre 151 et 200Kgs. Pour 26 les coûts de production varient entre 1500 et 3000FC, dont 8% a un rendement d'entre 100 et 150Kgs, et pour le 18% autre le rendement de maïs en graine par are varie entre 151 et 200Kgs. Pour un rendement de 151 à 200 kgs dont les coûts de production varient de 3050 à 4500Fc il y a seulement 8%. Le 4 dernier pour cent qui supporte un coût production de 4550 à 6000Fc a un rendement de 151 à 200Kgs de maïs en graine.

En effet, les coûts de production de maïs dans le groupement de Rugari n'influencent pas significativement son rendement, car sur 40% de la population dont le rendement varie de 100 à 15OKgs de maïs en graine par are, 32 pourcent supportent un coût de production inferieur à 1500Fc, contre 8% qui supporte un coût de 1500 à 2000Fc. Et sur le 38 pour cent ayant un rendement de 151 à 200Kgs : 8% supporte un coût inferieur à 15OOFc, 18% supporte un coût de production variant entre 1500 et 3000Fc, 8% supporte un C.P de 3050Fc à 45OOFc contre le 4% qui quant à lui le coût de production varient entre 4550 et 6000Fc.

TABLEAU N°07: Tableau croisé rendement de maïs par are et la quantité de ce rendement affectée à l'autoconsommation

 

Rendement de maïs par are

Affectation à l'autoconsommation de mais en graine

Total

10à30%

31à50%

51à70%

supérieur à 70%

 

25à50kgs

0

0

0

5

5

51 à 99kgs

0

0

2

4

6

100 à 150kgs

0

5

13

2

20

151 à 200kgs

2

7

10

0

19

Total

2

12

25

11

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : Le 10% d'enquêté ayant un rendement de 25 à 50Kgs de maïs en graine par are affecte tout à l'autoconsommation. Pour le 12% d'enquêté à rendement de 51 à 99Kgs : 4% affecte entre 51 et 70% de leur production à l'autoconsommation et 8% quant à lui affecte à l'autoconsommation plus de 70% de leur rendement. Sur le 40% à rendement de 100 à 150Kgs : 10% affecte de 31 à 50% de leur rendement à l'autoconsommation, 26% affecte de 51 à 70% de leur rendement à l'autoconsommation et 4% affecte à l'autoconsommation plus 70% de rendement. Pour 38% d'enquêté à un rendement variant entre 151 et 200Kgs, les résultats montrent que 4%, 14% et 20% affectent les parts de leurs rendement respectivement à l'autoconsommation de 10 à 30%, 31 à 50% et51 à 70%.

Donc la quantité de rendement de maïs en graine affectée à l'autoconsommation de population du groupement de Rugari évolution avec leur rendement ; la culture de maïs sert plus à l'autoconsommation car on a constaté que 50 et 22% affectent respectivement 51 à 70% et plus de 70% de leurs rendements à l'autoconsommation.

TABLEAU N°08: croisement entre le rendement de maïs par are et la quantité affectée à la vente

 

Rendement de mais par are

Affectation à la vente de mais en graine

Total

inferieur à 10%

10à30%

31à50%

51à70%

supérieur à 70%

 

25à50kgs

2

3

0

0

0

5

51à99kgs

0

4

2

0

0

6

100à150kgs

1

1

13

5

0

20

151à200kgs

0

0

10

7

2

19

Total

3

8

25

12

2

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : dans 10% d'enquêté à rendement entre 25 et 50Kgs; 4% affecte à la vente une quantité inferieure à 10% de leur rendement et 6% affecte à la vente une part de rendement variant entre 10 et 30%. Pour le 12% d'enquêté ayant un rendement de 51 à 99Kgs, 8 et 4% affectent respectivement 10 à 30% et 31 à 50% de leur rendement. Sur 40% d'enquêté à rendement à rendement variant entre 100 et 150Kgs; 2, 2, 26 et 10% affectent la part de leur rendement à la vente respectivement d'inferieur à 10%, de 1O à 30, 31 à 50 et 51 à 70%. Dans 38% d'enquêté dont le rendement varie entre 151 à 200Kgs; 20% affecte de 31 à 50% de leur rendement à la vente, 14% d'enquêté affecte à la vente une quantité variant entre 51 et 70% et 4% dernier affecte à la vente jusqu'à une quantité supérieure de 7O% de leur rendement.

En effet, en groupement de Rugari il y a une relation positive bien que faible entre le rendement et la quantité de maïs affectée à la vente car dans 50% de cultivateur qui affecte 31 à 50% de leur rendement à la vente: 26% et 10% ont un rendement respectivement de 100 à 150Kgs et 151 à 200Kgs ; et sur 24% qui affecte à la vente 51 à 70% de rendement à la vente : 10 et 14% ont des rendement respectif de 100 à 150Kgs et 151 à 200Kgs.

TABLEAU N°9: Tableau croisé entre le rendement de maïs par are et la quantité destinée au moulage

 

Rendement de maïs par are

Destination au moulage pour vente

Total

inferieur à 10%

10à30%

31à50%

51à70%

25à50kgs

51à99kgs

100à150kgs

151à200kgs

0

5

0

0

5

0

6

0

0

6

3

14

3

0

20

0

7

8

4

19

Total

3

32

11

4

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : le 10% d'enquêté qui à un rendement de 25 à 50Kgs affecte 10 à 30% de leur rendement au moulage. Le 12% d'enquêté à rendement de 15 à 99% affecte au moulage de 10 à 30% de leur rendement. Sur 40% d'enquêté à rendement de 100 à 150Kgs : 6%, 28% et 6% affectent au moulage respectivement une quantité inferieure à 10%, 10 à 30% et 31 à 50% de leurs rendements. Et dans 38% d'enquêté qui a un rendement 151 à 200 Kgs : 14%, 16% et 8% affectent respectivement 10 à 30%, 31 à 50% et 51 à 70% de leurs rendement au moulage.

Pour 62% d'enquêté qui destine une quantité de rendement au moulage pour la vente de 10 à 30%, on constate une relation positive entre le rendement et la quantité affectée au moulage pour la vente car 10%, 12%, 28% et 14% ont des rendement respectifs de 25 à 50Kgs, 51 à 99Kgs, 100 à 150Kgs et 151 à 200Kgs. En fin, le 22% qui affecte au moulage pour la vente 31 à 50% de rendement ; 6 et 16% ont respectivement un rendement de 100 à 150Kgs et 151 à 200Kgs.

TABLEAU N°10: Croisement entre les dépenses supportées pour le moulage de la part destinée à la vente et le prix de la farine de maïs pour 10Kgs

 

Prix de la farine de mais pour 100kgs

dépenses moulage de la part destinée à la vente

Total

inferieur à 3000fc

9100-12000fc

12100-15000fc

45600-52500fc

52600-55500fc

55600-75000fc

2

1

1

4

0

5

0

5

0

0

41

41

Total

2

6

42

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire : sur 8% d'enquêté qui vend 11100Kgs de farine de maïs à un prix varient entre 45600 et 52500Fc : 4%, 2% et 2% supportent respectivement pour le moulage des coûts inferieur à 3000Fc, 9100 à 12000, 12100 à 1500Fc.

Pour le 10% d'enquêté vendant100Kgs de farine de maïs à un prix variant entre 52600 et 55500FC, tout le 10% supporte un coût de moulage allant de 9100Fc à 12000FC. Le 82% d'enquêté qui supporte un coût relatif au moulage variant entre 12100 et 15000Fc, tout le 82% vend 100Kgs de farine de maïs à un prix qui varie entre 55600 et 75000Fc.

En effet, d'après la réalité sur terrain à Rugari, le coût relatif au moulage de 100Kgs de maïs en graine varie entre 12100 et 15000Fc, jusqu'à 82% d'enquêté supporte ce coût, et le prix d'un sac de 100Kgs de farine de maïs varie entre 55600 et 7500Fc.

Tableau n°11 : tableau prix de la farine de maïs et mécanisme de fixation de prix

 

Mécanisme de fixation de prix

Total

Rencontre de l'offre et la demande

Marchandage

Cout de production

Prix de la farine de mais pour 100kgs

45600-52500fc

2

0

2

4

52600-55500fc

2

0

3

5

55600-75000fc

38

2

1

41

Total

42

2

6

50

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire :

Pour 84% d'enquête, le prix de farine de maïs se fixe par le mécanisme de la rencontre de l'offre et de la demande c'est-à-dire qu'il n'a pas le pouvoir d'imposer le prix de leurs produits agricoles sur le marché, lorsque c'est la période de récolte, le prix baisse de soi et en période de soudure on constate une augmentation de prix car il n'y a pas des stocks de régulation mis en place par le pouvoir public pour réguler le marché des produits agricoles en groupement de Rugari.

Sur le 82% d'enquêté qui vend 100Kgs de farine de maïs à un prix variant entre 55600 et 75000Fc, 76% écoule leur farine de maïs est non pas à un prix qu'il consente mais à un prix imposé par le marché à partir de mécanisme de l'offre et de la demande.

Donc en groupement de Rugari, les producteurs vendeurs ne fixent pas eux-mêmes le prix de leurs produits agricole sur le marché mais il est déterminé à partir de mécanisme de l'offre et de la demande. Malgré cela, nous constatons qu'il y a un petit nombre faisant exception et qui vend ses produits selon les couts engagés dans la production, transformation et commercialisation, soit 6 enquêtés dans le total de 50 enquêtés

TABLEAU N°12: la corrélation entre différentes variables

 
 

Prix de la farine de mais pour 100kgs

Coût de la production du mais en graine pour 1 are

Mécanisme de fixation de prix pour le mais en graine et en farine

Dépenses moulage de la part destinée à la vente

Prix de la farine de mais pour 100kgs

Corrélation de Pearson

1

-,459**

-,525**

,790**

Sig. (bilatérale)

 

,001

,000

,000

N

50

50

50

50

Coût de la production du mais en graine pour 1 are

Corrélation de Pearson

-,459**

1

,764**

-,134

Sig. (bilatérale)

,001

 

,000

,355

N

50

50

50

50

Mécanisme de fixation de prix pour le mais en graine et en farine

Corrélation de Pearson

-,525**

,764**

1

-,149

Sig. (bilatérale)

,000

,000

 

,303

N

50

50

50

50

Dépenses moulage de la part destinée à la vente

Corrélation de Pearson

,790**

-,134

-,149

1

Sig. (bilatérale)

,000

,355

,303

 

N

50

50

50

50

**. La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral).

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

 
 
 

Commentaire : Après analyse de ce tableau, nous remarquons que chaque variable est en corrélation positive parfaite avec soi même, ce qui justifie la présence du chiffre 1 à chaque intercession d'une variable avec elle-même.

Le prix de la farine de maïs est en corrélation négative avec le coût de la production du maïs pour un are ; soit de -0,459, lorsque le cout de production augmente d'une unité, le prix diminue de 0,459. Cela s'explique du fait que le prix de farine de maïs à Rugari ne dépend pas des couts de productions engagées, il se fixe souvent par le mécanisme d'offre et de la demande et de marchandage. Quelque soit les couts supportés, le producteur de Rugari ne tient pas compte de cela, pourvu qu'il puisse vendre car en étant sur un marché concurrentiel, et que c'est les acheteurs qui impose le prix, on cherche à faire face à ce marché tout en se conformant à toutes ses exigences.

Le prix de la farine de maïs est en corrélation négative avec le mécanisme de fixation de prix, lorsqu'on essaye de supprimer ou d'abandonner l'un des mécanismes soit celui de marchandage ou de l'offre et de la demande, cela se répercute d'une manière positive sur le niveau de prix car dans un autres sens c'est l'abandon d'un système de libéralisation du marché des produits agricoles. Et dans l'inverse, lorsque sur le marché ces mécanismes dominent, les prix aux producteurs sont souvent faibles car imposés aux producteurs sans tenir compte de leurs couts supportés.

Entre le prix de la farine de maïs et les dépenses de moulage de la part destinée à la vente, il y a une corrélation positive, c.à.d. qu'ils s'influencent positivement entre eux, soit de 79%. Lorsque les dépenses de moulage augmentent d'une unité, le prix de la farine suit le même mouvement de la hausse de 0,79 soit 79%. Les frais engagées pour le moulage des maïs, joue sur la fixation du prix de la farine, les producteurs tiennent comptent de ca pour fixer le niveau du prix en dessous du quel ils ne peuvent pas vendre.

En observant bien le tableau, nous voyons que c'est plus les dépenses du moulage qui influent plus sur le prix de la farine de maïs à Rugari.

TABLEAU N°13: coefficient de détermination

 

Modèle

R

R-deux

R-deux ajusté

Erreur standard de l'estimation

Changement dans les statistiques

Durbin-Watson

Variation de R-deux

Variation de F

ddl 1

ddl 2

Modification de F signification

1

,894a

,799

,786

,278

,799

60,858

3

46

,000

1,538

a. Valeurs prédites : (constantes), mécanisme de fixation de prix pour le mais en graine et en farine, dépenses moulage de la part destinée à la vente, coût de la production du mais en graine pour 1 are.

b. Variable dépendante : prix de la farine de mais pour 100kgs

 
 
 
 
 

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire :

?> Le R2 étant le pourcentage de variation de la variable dépendante qu'on attribue à la variable indépendante ; nous interprétons que 79,9% de la variation du prix de la farine de maïs peut être expliquée par le mécanisme de fixation de prix, les dépenses du moulage et le cout de la production du maïs en graine.

En ajoutant une variable supplémentaire au modèle ou droite de régression, le R2 varie, Ce qui explique la présence de R2 ajusté, pour notre cas, ayant le R2 ajusté de 0,786, cela veut dire que si on ajoute une variable autre que ces 3 variables initiales mises dans le modèle, le R2 deviendra de 78,6%, c.à.d. les variables explicatives vont expliquer la variable expliquée à 78,6%.

?> Le durbin-Watson est un test des résidus qui permet de détecter le problème d'auto corrélation des erreurs.

Comme notre coefficient de Durbin-Watson est de 1,538, nous concluons qu'il y a absence d'auto corrélation des erreurs, c.à.d. que l'erreur commise lors du prélèvement ou mensuration d'une variable n'influe pas sur le prélèvement d'une autre variable.

Lorsque :

DW2 : absence d'auto corrélation.

DW0 : cas extrême d'auto corrélation positive parfaite

DW4 : cas extrême d'auto corrélation négative parfaite

?> Comme notre Fcal est de 60,858 ; il est supérieur à Ftab. Fcal>Ftab : dans ce cas on rejette H0. Ce qui signifie qu'il y a tendance d'homoscédasticité.

Avec : HO : X1=X2=X3 : à rejeter

H1 : X1?X2?X3 : à maintenir

Tableau n°14 : la régression

Modèle

Coefficients non standardisés

Coefficients standardisés

T

Signification

B

Erreur standard

Bêta

VIF

1

(constante)

1,924

,188

 

10,222

,000

 

coût de la production du mais en graine pour 1 are

-,077

,076

-,105

-1,022

,312

2,404

dépenses moulage de la part destinée à la vente

,522

,048

,726

10,847

,000

1,024

mécanisme de fixation de prix pour le mais en graine et en farine

-,301

,092

-,337

-3,280

,002

2,415

a. Variable dépendante : prix de la farine de mais pour 100kgs

 
 
 
 


Y ? â01x12x23x3+u

Y= 1,924-0,105 X1+0,726X2-0,337X3+U.

Source : Nos données récoltées sur terrain et traitée par le logiciel SPSS.

Commentaire :

Avec : Y= le prix de la farine de maïs

X1= coûts de la production du maïs en graine

X2= dépenses moulage

X3= mécanisme de la fixation de prix

=> D'après notre droite de régression, à l'absence de toutes ces variables indépendantes ou explicatives, le prix de la farine est en relation positive avec la constante, c.à.d. il y aura un niveau quelconque du prix de la farine qui ne serait pas expliqué par les variables indépendantes, ce prix est autonome. En bref, l'intercepte ou la constante est positive, soit de 1,924 ; ce qui est pas bon.

?> Y et X1, soit le prix de la farine de maïs et les couts de production sont en relation négative, c.à.d. lorsque les couts de production augmentent d'une unité, le prix de la farine dans la vrai valeur diminue de 0,105 soit 10,5%, et surtout que les producteurs sont des prices takers, eux ne subissent que la volonté des acheteurs étant des prices makers dans la fixation du prix, alors que ces acheteurs ne tiennent pas nécessaires compte des couts qu'a supporté le producteur, c'est ce qui explique l'existence de cette relation négative entre ces deux.

?> X2 est en relation positive avec le Y, lorsque les dépenses de moulage augmentent d'une unité, le prix de la farine de maïs augmente aussi de 0,702 soit 70,2%, ils augmentent tous deux même si ce n'est pas dans une même proportion.

?> Y et X3 sont en relation négative, lorsque le mécanisme de fixation de prix pour le maïs sur le marché augmente ou prend de l'ampleur, le prix réel diminue même si le prix nominal peut toute fois sembler augmenté. Si X3 augmente d'une unité, le Y diminue de 0,337 soit 33,7%.

=> VIF : permet de détecter s'il y a le problème de multi colinéarité au sein d'un modèle. Comme nos VIF sont inferieurs à 10, donc il y a faible multi colinéarité, il y a faible relation linéaire exacte entre les variables indépendantes ou explicatives (exogènes).

Si : VIF = 1 : pas de multi colinéarité ;

VIF >10 : problème de multi colinéarité

VIF <10 : faible multi colinéarité et

SUGGESTIONS

Dans cette partie, nous allons essayer de relever les différentes défaillances de notre milieu d'étude.

Après observation et analyse, nous avons fait un constat selon lequel le secteur agricole n'est pas assez organisé en groupement de Rugari. Vue nombreux problèmes auxquels ce secteur fait face, nous demandons:

A l'Etat congolais :

· De mettre en oeuvre des politiques agricoles capable de contribuer à l'amélioration du bien-être de la société et de chacun de ses membres ;

· De faire la reforme agraire (partage équitable des terres entre tous) chose qui permettra l'arrivé de nouveaux fermiers, ces derniers mettrons en valeur des terres non cultivées et cela contribuera à l'augmentation de la production agricole ;

· De vulgariser le secteur agricole,

· De Créer des stocks de régulation pour protéger non seulement les agriculteurs en cas de la surproduction mais aussi les consommateurs en période de soudure en injectant sur les marchés agricoles les produits stockés pendant la période de production enfin d'équilibrer l'offre et la demande agricole à un niveau de prix au producteur incitatif,

· De venir en aide aux paysans en intrants nécessaire (la semence améliorée, les insecticides, les engrais chimique, ...) pour accroître leurs productivités.

· De créer des coopératives de crédits agricoles pour permettre aux petits exploitants d'accéder aux intrants,

· De sécuriser le groupement de Rugari pour permettre aux agriculteurs d'exercer les activités en quiétude,

· De restaurer les conditions de vie humaine pour limiter l'exode rural,

· De prendre en charge la recherche agronomique envie d'avoir plus de maitrise sur les êtres vivants dont l'agriculteur a affaire,

· D'aider les agriculteurs d'améliorer les techniques culturales car avec les techniques rudimentaires jusqu'à nos jours utilisées, le rendement est souvent médiocre,

· D'améliorer ces quelques infrastructures existante envie de permettre aux agriculteurs de bien écoulé leurs produits,

· De renforcer la capacité des agronomes du groupement de Rugari et de les aidés à informatiser leurs données.

Aux agriculteurs :

· De créer des organisations d'aide mutuelle paysannes;

· D'utiliser d'engrais chimique et/ou organique ; d'associer la culture vivrière et les légumineuses fixatrices d'azote ; d'associer associer aussi la culture et l'élevage pour palier au problème de la production déficitaire;

· D'avoir un niveau d'étude nécessaire pour être en mesure de mieux comprendre les conseilles des agronomes et de les mettre en pratique;

· D'être le plus compétitifs pour faire face aux conséquences de la mondialisation;

· D'améliorer les grainiers pour l'auto-maitrise de la surproduction en attendant que l'Etat puisse mettre en place des stocks de régulation.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur : « les coûts de production et prix de la farine de maïs dans le groupement de Rugari, 2010-2015 »

Trois questions ont orientées notre recherche, à savoir :

Ø comment les coûts de production influent-ils sur le prix de farine de maïs à Rugari ?

Ø Quels sont les mécanismes de la fixation de prix de farine de maïs à Rugari ?

Ø Comment a évolué le prix de farine de maïs pendant la période sous-étude?

Pour répondre à ces questions trois hypothèses ont été émises :

Ø Les coûts de production agricole n'auraient pas une influence significative sur le prix de farine de maïs à Rugari.

Ø Le prix de farine de maïs à Rugari serait fixé le mécanisme de la rencontre l'offre et de demande.

Ø Pendant la période sous étude le prix de farine de maïs aurait évolué à la hausse.

Pour vérifier ces hypothèses nous avons recouru aux méthodes et techniques comme : méthode descriptive, la méthode historique, méthode statistique, méthode inductive, technique documentaire, technique d'interview, technique d'enquête par questionnaire, technique d'enquête par entretien.

A l'issu de nos recherches, analyse et interprétation des données, nous avons aboutis aux résultats suivants :

v Notre première hypothèse se trouve confirmée du fait que les coûts de productions n'influent pas à un taux significatif le prix fixé de farine de maïs car le prix dépend plus de la rencontre de l'offre et de la demande. Y et X1, soit le prix de farine de maïs et les coûts de production sont en relation négative, c.à.d. lorsque les coûts de production augmentent d'une unité, le prix de farine dans la vrai valeur diminue de 0,105 soit 10,5%, et surtout que les producteurs sont des prices takers, eux ne subissent que la volonté des acheteurs étant des prices makers dans la fixation du prix, alors que ces acheteurs ne tiennent pas nécessaires compte des coûts qu'a supporté le producteur, c'est ce qui explique l'existence de cette relation négative entre le coût de production et le prix de farine de maïs en groupement de Rugari.

Quelque soit les coûts supportés, le producteur de Rugari ne tient pas compte de cela, pourvu qu'il puisse vendre car en étant sur un marché concurrentiel, et que c'est les acheteurs qui impose le prix, on cherche à faire face à ce marché tout en se conformant à toutes ses exigences.

v Notre seconde hypothèse est aussi confirmée, parlant des mécanismes de fixation du prix et des prix de farine de maïs. Pour 84% d'enquête, le prix de farine de maïs se fixe par le mécanisme de la rencontre de l'offre et de la demande c'est-à-dire qu'il n'a pas le pouvoir d'imposer le prix de leurs produits agricoles sur le marché. Lorsque c'est la période de récolte, le prix baisse de soi et en période de soudure on constate une augmentation de prix. Donc en groupement de Rugari, les producteurs vendeurs ne fixent pas eux-mêmes le prix de leurs produits agricole sur le marché mais il est déterminé à partir de mécanisme de l'offre et de la demande.

v Notre troisième hypothèse stipulant que les prix de farine de maïs auraient évolué à la hausse est partiellement confirmée, car en groupement de Rugari de 2010 à 2015, il y a eu une variation cyclique (positive et négative) de prix de la farine de maïs.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

1. Albertin J., Les ravages de l'économie nationale, Bd ouvrière, Paris, 1988.

2. ASENSIO A., Le fonctionnement des économies de marché, Ed. DALLOZ, 2008, Paris.

3. Badouin R., Economie rurale, librairie Armand Colin, Paris, 5èéd. 1971.

4. Boussard J.M., Introduction à l'économie rurale, éd. CUJAS, Paris, 1992.

5. Bruno A., Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, 2eme édition, France sept. 2010

6. Combe E., Economie et politique de la concurrence, éd. Dalloz, PUF Paris 2008,

7. Corine P., Economie générale, Nathan, Paris, 1996.

8. DESBOIS D. et LEGRIS B., L'agriculture, nouveaux défis, éd. 2007, Paris.

9. Glossaire économique.

10. Goetz et Weber, L'analyse des prix agricoles, Michigan stat university, USA, 1986.

11. Homba K., Méthode de la recherche scientifique, éd.MVE, KIM, 2003.

12. John M. et Radjao R., L'analyse des prix agricoles, Cotonou, 2008.

13. Kroll J., Politique agricole et relations internationales, syras, Paris, 1987.

14. Ministère de la coopération et du développement, Mémento de l'agronome, paris, 1992.

15. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, 4e éd. Paris, Dalloz, 1972.

16. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, 4e éd. Paris, Dalloz, 1972.

17. RONGERE P., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1997.

18. Wagner A., Politiques agricoles nationales et engagement à l'OMC, réseau de développement durable du MAEE, 2004.

2. COURS

1. ESISO A., Méthodes de recherche en sciences sociales, cours inédit, USDR/GL, 2012-2013,

2. NDAGIJIMANA E., Questions spéciales de l'économie rurale congolaise, cours inédit, UNIGOM, L2 éco. Rurale, 2015-2016,

3. SEMACUMU G., Politique agricole et alimentaire, cours, inédit FSEG, L2, UNIGOM, 2015-2016.

4. SENZIRA P. Economie politique II, cours, inédit, G2 FSEG, UNIGOM, 2012-2013,

5. SENZIRA P., Economie du travail, cours, inédit, L2, FSEG, UNIGOM, 2015-2016

3. MEMOIRES ET RAPPORTS

1) Ndeze M., La production et la commercialisation du maïs dans le groupement de Bukoma à Rutshuru, mémoire, FSEG, UNIGOM, 2014-2015.

2) Senzira P., Formation des prix agricoles et promotion paysanne. Cas de la collectivité de Bwisha, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, Mémoire, université catholique de Bukavu, 1997-1997.

3) Rapport de MOMAGRI (Mouvement pour une Organisation Mondiale de l'Agriculture), 2012,

4) Banque MONDIALE, L'agriculture au service du développement, le rapport mondial sur le développement, de Boeck nouveaux Horizon, 2008.

4. WEBOGRAPHIE

1. www.fao.org/wordfoodsidtuation/foodPricesIndex

2. Http: //www.fao.org/wordfoodsituation/foodPricesIndex.

3. Http: //www.agri-outlook.org.

4. www.travailagricole.com.

5. www.Ifad.Politique des prix agricoles.com.

Table des matières

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

O.INTRODUCTION GENERALE - 1 -

0.4. Délimitation socio- temporelle - 5 -

0.5. Subdivision du travail - 6 -

CHAPITRE PREMIER : NOTION SUR LES COUTS DE PRODUCTION ET PRIX EN AGRICULTURE - 7 -

I.1. Coût de production - 7 -

I.1.1. Définition : le coût de production est un ensemble des charges spécifiques et des charges de structure nécessaire à la production. Les charges sont calculées hors rémunération du travail, qu'il soit salarié ou non. La rémunération du travail représente environ 20% - 7 -

I.1.2. Facteurs de production agricole - 8 -

I.2. Prix agricole - 12 -

I. 2.1 Définition - 12 -

I.2.2. Caractéristiques des marchés agricoles - 13 -

I.2.4. Politiques des prix agricoles - 21 -

I.2.5. Tableau d'évolution du prix de farine de maïs de 2010-2015 - 24 -

CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITE SUR LES MAÏS - 26 -

II.1. Maïs - 26 -

CHAPITRE TROISIEME : LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DE RUGARI - 39 -

III.1. Situation sociale - 39 -

III.2. Situation économique - 42 -

CHAPITRE QUATRIEME : ANALYSE QUANTITATIVE DES DONNEES - 44 -

SUGGESTIONS - 62 -

CONCLUSION GENERALE - 64 -

BIBLIOGRAPHIE - 67 -

ANNEXES

Questionnaire d'enquête

Monsieur, Madame bonjour !

Nous sommes étudiant en L2 économie Rurale à l'université de Goma; pour mettre fin à nos études en Licence, nous menons une enquête sur : « coûts de production et  prix de la farine de maïs à Rugari de 2010 à 2015».

Envie de contribuer à la réalisation de ce travail, nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-dessous, tout en cochant la case correspondante à votre réponse.

NB : Nous vous garantissons l'anonymat, la confidentialité et nous vous informons que nous allons vous faire part de résultat de cette recherche.

I. QUESTIONS RELATIVES A L'IDENTITE DE L'ENQUETE

1) Quel est votre âge ?

a) 15 à 25 ans c) 36 à 45 ans e) Au delà de 55 ans

b) 26 à 25 ans d) 46 à 55 ans

2) Quel est votre sexe ?

a) Masculin

b) Féminin

3) Quel est votre état civil ?

a) Célibataire c) Veuve (f)

d) Divorcé(e) b) Marié

4) Quel est votre niveau d'étude ?

a) Primaire : - Achevée c) Universitaire : - Achevée

- inachevée - inachevée

b) Secondaire : - Achevée d) Sans

- Inachevée

II QUESTIONS PROPREMENDITES

5) Quelle est votre activité principale?

a) Agriculture : - Cultivateur

- Eleveur

b) Artisanat

c) Fonction publique

d) Autres à préciser...

6) Si vous êtes cultivateur, exploitez-vous votre propre champ ?

a) Oui

b) Non

7) Si oui, comment l'avez-vous acquit ?

a) Par héritage c) Un don

b) Par achat d) Autre à préciser ...

8) Si non, par quel moyen de faire-valoir indirect l'exploitez-vous?

a) Fermage

b) Métayage

9) Quelle est votre culture principale ?

a) Maïs c) Sorgho

b) Haricot d) Autres à préciser ...

10) Pratiquez-vous la culture en association ?

a) Oui

b) Non

»Si oui, quelle culture associez-vous ?

a) Maïs et haricot  c) Maïs et sorgho 

b) Pomme de terre et haricot d) Autres à préciser ...  

11) Pour ce qui concerne le maïs, quels sont les coûts que vous supportez par are ?

a) défrichage : d) semi :

b) première sarclage : e) récolte :

c) labour : g) autres...

12) Quel est le rendement de maïs (en graines) are ?

a) 100 à 200 kgs c) 301 à 400kgs

b) 201 à 300kgs d) Au delà de 400 kgs

13) A combien vous vendez un sac de 100 kgs de maïs en graines ?

a) 10$ à 20$ c) 30.01 à 40$ e) Au-delà de 50$

b) 20.01$ à 30$ d) 40.01 à 50 $

14) Comment se fixe le prix de maïs sur le marché de Rugari ?

a) Mécanisme de l'offre et de la demande c) Sa dépend des coûts supportés

b) Mécanisme de marchandage d) Autre à préciser...

15) Quelle est la quantité de votre rendement que vous affectée :

A) A l'autoconsommation ?

a) 10 à 30% c) 51 à 70%

b) 31 à 50% d) Plus de 70% de la production

B) A la vente ?

a) 10 à 30% c) 51 à 70%

b) 31 à 50% d) Plus de 71% de rendement

16) Quelle est la quantité de votre rendement que vous amenée au moulage ?

a) 10 à 30%

b) 31 à 50%

c) 51 à 70%

d) plus de 71% de rendement

17) Quelles sont les dépenses supportées du moulage jusqu'à la commercialisation pour un sac de maïs en graines de 100 kilogrammes ?

- moulage : - entreposage :

- transport : - taxe :

- autres...

18) A combien revient un sac de farine de maïs de 100 kilogrammes à Rugari ?

a) 10 à 30 dollars c) 51 à 70 dollars

b) 31 à 50 dollars d) 71 à 90 dollars

e) Au delà de 90 dollars

19) comment se fixe le prix de la farine de maïs à Rugari ?

a) Mécanisme de la rencontre de l'offre et de la demande

b) Mécanisme de marchandage

c) En fonction des coûts supportés

d) Autres à préciser ...

* 1 Glossaire économique (Adam SMITH)

* 2 www.fao.org/wordfoodsidtuation/foodPricesIndex, consulté le 10-02-2016

* 3 Http: //www.fao.org/wordfoodsituation/foodPricesIndex. Consulté le 15-03-2016, à 20 h 15

* 4 Http: //www.agri-outlook.org. Consulté le 13-03-2016 à 18 h 30

* 5 Banque MONDIALE, L'agriculture au service du développement, le rapport mondial sur le développement, de Boeck nouveaux Horozon, 2008, P145

* 6 Rongere P., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1997, p.55

* 7 KIMYAMBA H., Méthode de la recherche scientifique, contraintes et perspective, éd.MVE, KIM, 2003

* 8 PINTO R. et GRAWITZ M. Méthodes des sciences sociales, 4e éd. Paris, Dalloz, 1972.

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* 36 Rapport de MOMAGRI, op cit.

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* 38 Ministère de la coopération et du développement, Mémento de l'agronome, paris, 1992, P780

* 39 Source : Rapport des agronomes du groupement de Rugari, 2013

* 40 Ministère de la coopération Française, Mémento de l'Agronome, Paris, 1993, pp....

* 41 Ndeze M., La production et la commercialisation du maïs dans le groupement de Bukoma à Rutshuru, mémoire, FSEG, UNIGOM, 2014-2015

* 42 Ndeze M., op. cit. P32

* 43 Rapport annuel du bureau section agriculture de groupement de Rugari, 2013.

* 44 Senzira P, Formation des prix agricoles et promotion paysanne. Cas de la collectivité de Bwisha, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, Mémoire, université catholique de Bukavu. P20

* 45 Rapport annuel du groupement de Rugari, 2014, P2






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