INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
La problématique est définie
comme étant l'ensemble de questions que le chercheur se pose au sujet
d'un phénomène pour lequel, il tentera de trouver des
solutions.1(*)
Pour formuler la problématique de notre
travail, nous partons du phénomène selon lequel à sa
création, toute entreprise se fixe une série d'objectifs à
atteindre, parmi lesquels la maximisation du profit
demeure primordiale. C'est ainsi que faute de ne pas l'avoir atteint, plusieurs
entreprises ferment leurs portes aussitôt qu'elles sont
créées.
Cependant pour atteindre cet objectif, il est
nécessaire de garantir la gestion des moyens de production dont dispose
l'entreprise (le moyen humain, matériel et financier).
Or une bonne gestion financière de l'entreprise passe
impérativement par le respect des certains principes dont notamment
la sécurité financière et
l'équilibre financier de façon à
assurer une harmonie dans l'utilisation de ses ressources dites rares.
L'analyse de l'équilibre financier se fonde sur le principe selon lequel
les investissements de longue durée doivent être financés
par les ressources présentant également un caractère
permanent.
Le fonds de roulement (FR) est donc le fondement même du
principe de l'équilibre financier. Sa détermination donne une
indication précise de l'affectation des ressources de l'entreprise. Il
s'agit d'un excèdent des capitaux permanents qui reste à la
disposition de l'entreprise après avoir financé en
totalité, les actifs immobilisés. Son déséquilibre
peut avoir des répercutions impatientes sur la santé
financière de l'entreprise.
Eu égard à ce qui précède, nous
avons jugé bon d'analyser la structure financière de la
société REGIDESO à travers le fonds de roulement net.
Sur ce, la problématique de notre travail passe par les
questions suivantes :
Ø La REGIDESO, respecte-t-elle la règle de
l'équilibre financier minimum et celle de la sécurité
financière ?
Ø Si oui, Comment se comporte son fonds de roulement
durant la période sous-étude ?
Ø Qu'en est-il de son besoin en fonds de roulement et
de sa trésorerie ?
Voilà des questions auxquelles nous tenterons de
répondre tout au long de notre travail.
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
L'hypothèse du travail est définie comme
étant une réponse anticipative aux questions de la
problématique, laquelle sera soit acceptée ou rejetée
à la fin de l'enquête2(*).
Au regard de notre problématique, nous partons des
hypothèses selon lesquelles :
Ø Le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement de la REGIDESO auraient évolué de manière
positive et croissante ;
Ø La REGIDESO aurait respecté la règle
de l'équilibre financier minimum, et celle de la sécurité
financière.
Les observations sur terrain nous permettrons de confirmer ou
de rejeter ces hypothèses.
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de notre sujet est objectif, cela se
justifie par l'importance stratégique que joue cette
société dans l'économie congolaise en matière de la
fourniture d'eau potable.
L'intérêt que nous attachons
à ce travail est surtout au fait que nous allons profiter de cette
occasion pour approfondir nos connaissances dans ce domaine, apporter notre
modeste contribution et constituer une base des données qui puisse
permettre aux futurs chercheurs de nous compléter et de faire avancer le
savoir.
4. DELIMITATION DU SUJET
La délimitation d'un sujet consiste à
circonscrire son champ d'investigation dans l'espace et dans le temps.
Dans l'espace nous avons choisi la REGIDESO comme champ
d'étude alors que dans le temps, la période allant de 2012
à 2014 a été choisie.
5. METHODES ET TECHNIQUES
Un travail scientifique se distingue des autres
littératures par l'usage des méthodes et des techniques
Le professeur KUYUNGA B. et SHOMBA K. définissent la
méthode comme l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline qui cherche à étudier les
vérités qu'elle poursuit, les démontre, les
vérifie3(*).
Dans le cadre de notre travail, nous avons recouru aux
méthodes et aux techniques suivantes :
5.1. Méthodes
5.1.1. La méthode analytique
Elle nous a permis de détailler le contenu de notre
travail et d'analyser les données mises à notre disposition.
5.1.2. La méthode comparative
Elle nous a servi à faire une analyse comparative dans
le temps des variables sous étude, en vue de tirer un certain nombre des
conclusions pertinentes.
5.1.3. La méthode quantitative
Elle nous a aidés à effectuer des calculs qui
serviront à interpréter les données chiffrées pour
une lecture objective et positive de notre réflexion.
5.2. Techniques
Les techniques de recherche sont des procédés
opératoires, des moyens concrets de collecter des données
intégrées par des méthodes de recherche.4(*)
Dans le cadre de ce travail, nous avons
utilisé les techniques suivantes:
5.2.1. La technique documentaire
Celle-ci nous a permis de consulter les ouvrages et documents
se rapportant à notre travail.
5.2.2. La technique d'interview
Grâce au jeu des questions et réponses avec
certains responsables de la REGIDESO, cette technique nous a facilité la
récolte des données nécessaires pour ce travail.
6. DIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
trois chapitres essentiels :
· Le premier chapitre est consacré aux
généralités sur les concepts de base ;
· Le deuxième chapitre porte sur la
présentation de la REGIDESO;
· En fin, le dernier chapitre s'articule sur
l'appréciation de l'analyse de fonds de roulement au sein de la
REGIDESO.
7. DIFFICULTES RENCONTREES
La réalisation de ce travail n'a pas été
chose facile. Nous nous sommes heurtés à la récolte des
données au moyen de transport à l'indisponibilité des
gens, aux caractères confidentiels de certaines données, aux
difficultés d'accéder aux bibliothèques et centres de
documentation et archives...
Souvent nos interlocutoires négligeaient à
répondre à nos questions. Sur ce, nous avons bâti des
stratégies pour contourner ces difficultés,...
Malgré cela, nous avons réussi la
rédaction du présent travail.
CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LES CEONCEPTS DE BASE
Dans ce premier chapitre de notre travail, nous allons expliquer
les mots clés ayant contenu le sujet de notre travail. Il s'agit de
l'entreprise et de l'analyse
financière.
SECTION 1. NOTION SUR L'ENTREPRISE
1. Définition
Plusieurs définitions ont été
proposées pour le concept « entreprise ». Dans
le cadre de notre travail, nous avons retenu deux définitions en raison
de leur pertinence.
D'après CORHAY, A. et MAPAPA dans leur ouvrage
intitulé « fondements de la gestion
financière», l'entreprise est une unité économique
organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit
des biens ou des services pour un marché déterminé en
poursuivant des objectifs multiples5(*)
En République Démocratique du Congo, seul le
Droit du travail donne une définition qu'il puise dans l'article 7 de
la loi n°015/2002 du 16 octobre 2002, portant code du travail qui
considère l'entreprise comme « toute organisation
économique, sociale, culturelle, communautaire philanthropique de forme
juridique déterminée, propriété individuelle ou
collective, poursuivant ou non un but lucratif, pouvant comprendre un ou
plusieurs établissements».6(*)
D'après notre entendement, une entreprise est une
entité ou un organisme financier indépendant, produisant pour le
marché des biens et services.
Nous soulignons deux aspects essentiels dans cette
définition. Celui de production des biens et services d'une part et
d'autre part, celui de l'exposition au marché.
2. Les rôles de l'entreprise
L'entreprise joue plusieurs rôles, à
savoir :
- le rôle social : par sa
production des biens et de services rendus aux consommateurs pour satisfaire
tant soit peu les besoins sociaux des consommateurs.
- le rôle économique : une
fois que l'entreprise met ses produits sur le marché, alors son
rôle devient économique car à ce moment interviendra la loi
de l'offre et de la demande ;
- le rôle financier : par son
autonomie financière, l'entreprise est l'entité par excellence
dans l'investissement des fonds.
3. Les fonctions de l'entreprise
Il existe plusieurs fonctions au sein de l'entreprise parmi
lesquelles, nous avons :
1.1.1.1. La fonction administrative
Elle remplit la fonction du cerveau de l'entreprise. C'est
elle qui doit diriger et coordonner le cinq autres fonctions. La fonction
Administrative revient aux chefs. La fonction administrative a
été définie par Fayol de la manière
suivante : « administrer, c'est prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler».
1.1.1.2. La fonction financière
Elle comprend l'ensemble des tâches de la direction
visant à pourvoir à l'entreprise des moyens financiers
nécessaires en assurant leur gestion ainsi que leur
sécurité.
1.1.1.3. La fonction comptable
C'est un système d'informations économiques
financières qui permet à l'entreprise d'enregistrer ses
informations économiques dans les différents tableaux
chronologiquement pour donner une image fidèle de ce qu'elle
possède. C'est un outil d'aide à la prise de décisions
par les dirigeants dans la gestion quotidienne de l'entreprise.
1.1.1.4. La fonction commerciale
L'une des finalités de toute entreprise est sans aucun
doute la réalisation du profit. Cette recherche du lucre n'est rien
d'autre que la conséquence de la distribution économique des
biens et services produit par l'entreprise.
Pour cette raison l'entreprise doit organiser des
activités visant à commercialiser ses biens et services
lesquelles activités entrent dans les attributions de la fonction
commerciale. Ces attributions sont concrètement :
- la gestion des approvisionnements ;
- la gestion des ventes.
1.1.1.5. La fonction technique.
La main d'oeuvre, le matériel et l'organisation du
travail sont les facteurs que l'entreprise doit perfectionner. Cette
tâche du perfectionnement est dévolue à la fonction
technique.
1.1.1.6. La fonction
sécurité.
Nous pouvons définir la sécurité comme
l'ensemble de dispositions mises en place en vue de mettre les personnes et
leurs biens à l'abri de tout danger. Etant donné que l'entreprise
regorge en son sein des hommes et de biens, il est tout à fait
évident que les conditions de sécurité y soient
réunies.
1.1.1.7. La fonction de production.
Elle s'occupe de la transformation des matières
premières en produits finis répondant aux normes du marché
( prix, qualité, quantité,...) on y trouvera aussi la fonction
d'approvisionnement qui doit veiller à doter l'entreprise en
matières et d'autres intrant en qualité et en quantité
requise dans les délais exigés par le planning de production.
Il y a lieu de noter, déjà à ce niveau la
relation étroite qui doit exister entre les approvisionnements, la
production et la commercialisation (vente).
4. Classification des entreprises
Nous classifions les types d'entreprises d'après leurs
secteurs d'activités, d'après leurs tailles ou dimension,
d'après leur nature juridique et enfin d'après leur position dans
le circuit économique.
1.1.1.8. D'après leurs secteurs
d'activité,
Nous distinguons :
a) Les entreprises commerciales
Leur objet principal est la revente des
marchandises « en l'état» ; tel est le cas de
l'épicier, du grand magasin qui revend les marchandises dans
l'état même où ils ont acheté sans leur apporter
une modification.
b) Les entreprises industrielles
Elles produisent au sens courant du terme, c'est-à-dire
fabriquent des articles et des marchandises à partir des matières
premières et fournitures achetées. Elles transforment donc ces
matières en produits finis. Tel est cas de l'industrie chimique,
des aciéries, d'une usine mécanique.
c) Les entreprises des services
Elles sont purement administratives ou qui produisent des
services au sens courant du terme. Tel est le cas de l'administration publique,
des banques, des cabinets médicaux et d'avocats, de l'agence du
tourisme, des entreprises de télécommunication, etc.
1.1.4.2. D'après leurs dimensions
Nous distinguons :
a) Les grandes entreprises
Elles jouent un rôle capital dans la vie des affaires et
leur influence sur le marché est déterminante ; leur
puissance appelle quelques vigilances de la part des pouvoirs publics à
l'occasion des certaines opérations qui risquent d'étouffer la
libre concurrence et de perturber la loi du marché : concentration
anarchique de la puissance économique, des entités illicites
entre entreprises, abus de position dominante.
b) Les petites et moyennes entreprises
(PME)
Elles occupent aussi une position stratégique. Elles
interviennent dans toutes les étapes de la vie économique
(production, distribution et consommation) et exercent des activités
dans une multitude de secteurs : agriculture, industrie, construction,
transport, etc.... Le code des investissements dispose en son article 22 :
«Par PME ou industrie, il faut entendre les entités
économiques constituées sous forme d'entreprises industrielles ou
coopératives dont le propriétaires est obligé d'assurer
lui-même directement les fonctions essentielles de gestion
financière et administrative».
c) Les multinationales
Les entreprises multinationales se définissent comme
des entreprises dont le siège se trouve dans un pays
déterminé et exerçant leurs activités dans un ou
plusieurs autres pays, par l'intermédiaire des succursales ou des
filiales dont la stratégie et la gestion sont conçues au niveau
d'un centre des décisions uniques.7(*)
1.1.4.3. D'après leur nature
Nous distinguons :
a) Les entreprises privées et entreprises
publique
Ø Les entreprises privées
Elles sont constituées des capitaux privés et
sont régit par le droit privé. Lorsque l'origine des capitaux est
mixte, l'entreprise qui associe aussi les personnes du secteur public et du
secteur privé, reçoit la qualification «Entreprise
d'économie mixte».
Sur le plan juridique, pareille entreprise demeure sous
l'orbite du droit privé, mais bénéficie parfois
d'aménagement particulier, eu égard à l'intervention d'une
personne publique.
Concrètement, le droit civil s'applique aux entreprise
individuelle ou sociétaire à objet social (entreprise agricole,
société civile). Quant au droit des affaires, il régit les
entreprises individuelles à objet commercial ainsi que les
sociétés ayant l'une de cinq formes de société.
Ø Entreprise publique
Elle est constituée des personnes morales de droit
public. Elles représentent l'instrument par lequel les pouvoirs publics
interviennent sur le marché et qui font de l'état
l'entrepreneur.
Exemples : la RVA, l'OVD, la DGI...
b) Entreprise individuelle et entreprise
sociétaire
Ø Entreprise individuelle
C'est celle qu'exploite une personne physique. L'entrepreneur
qui oeuvre à titre individuel bénéficie souvent du
concours de sa famille, ce qui donne à l'entreprise une dimension
familiale qui se prolonge parfois de génération en
génération (entreprise « père en
fils », ou « hasson &
frère »).
En cas d'entreprise commerciale, l'exploitant doit avoir la
qualité de commerçant et se conformer au droit des affaires.
Ses proches qui se contentent de l'aide entant que
salarié où collaborateurs ne deviennent pas ipso facto
commerçants.
Ø Entreprise
sociétaire
C'est celle qu'exploite une société. Elle
relève du droit des affaires lorsqu'elle a pour objet une
activité commerciale ou surtout lorsqu'elle revêt l'une de cinq
formes des sociétés commerciales prévues par le
système comptable OHADA.
1.1.4.4. D'après leurs positions dans le
circuit économique
Nous distinguons :
a) Entreprise de production.
Elle a pour activité, la création ou la
transformation des biens. Les entreprises de transformation sont commerciales
mais celles qui s'emploient à extraire les produits du sol ne le sont
pas en principe.
Le domaine des entreprises de production est relativement
vaste et englobe des activités suivantes parmi celles
qu'énumère l'article 2, du décret du 02 août
1913 ; achat de denrées et marchandises pour les revendre
après les avoir travaillées et mises en oeuvre ;
l'entreprise de manufacture ou d'usine, entreprise de travaux publics ou
privés.
b) Entreprises de distribution
Elles ont pour activité la circulation des biens. Ce
sont des entreprises commerciales. Elles accomplissent avec l'intention de
réaliser un profit les activités ci-après (article 2 du 02
août 1919) achat des denrées et marchandises pour revendre en
nature. Par denrées et marchandises, il faut entendre les biens meubles
corporels et incorporels ; entreprise de fourniture et
établissement de vente aux enchères (ex : bien meuble
incorporel : droit de propriété sur une voiture, droit de
créance sur chèque, lettre de change, droit d'auteur).
c) Entreprise de service
Elles ont pour but (objet) de procurer à leur
clientèle l'usage d'un certain matériel ou l'exécution de
certaine prestation parfois de deux ensembles. Elles sont commerciales
lorsqu'elles accomplissent des activités de nature commerciale. Il en
est aussi pour le transport, la location des meubles et les spectacles publics.
De même en est-il les activités financiers (banques, change,
assurance à prime) ou d'intermédiaire (commission, courtage,
agences, bureau d'affaires).
SECTION 2. L'ANALYSE FINANCIERE
A ce niveau de notre réflexion, nous voulons rappeler
ce qu'est l'analyse financière en donnant sa définition, son
importance et les préalables à l'analyse financière.
1. Définition
D'une manière générale, l'analyse
financière peut être définie comme étant un ensemble
des principes et des techniques permettant de détecter la situation
financière de l'entreprise et d'en proposer les différents
remèdes»8(*).
Il existe plusieurs définitions d'analyse
financière, nous en retenons trois :
- D'après ARMAND DAYAN, « l'analyse
financière est un ensemble de concept, méthodes, et outils qui
permettent de traiter des informations internes et externes en vue de formuler
des recommandations pertinentes concernant la situation d'un agent
économique spécifique, le niveau et la qualité de ses
performances, ainsi que le degré de risque dans un environnent fortement
concurrentiel».9(*).
- D'après MICHEL REFACT, « l'analyse
financière est l'ensemble des travaux qui permettent d'étudier la
situation d'une entreprise, d'interpréter le résultat et d'y
prendre des décisions qui impliquent des flux
monétaires ».10(*)
D'après nous, l'analyse financière est
l'ensemble des concepts, des méthodes et des instruments qui permettent
de formuler une appréciation relative à la situation
financière d'une entreprise, aux risques qui l'affectent, au niveau et
à la qualité de ses performances.
2. But de l'analyse financière
L'objectif essentiel de l'analyse financière est de
porter un jugement de valeur sur la santé financière d'une
entreprise en vue de prendre des décisions qui s'imposent. Il consiste
à apprécier les conditions d'équilibre financier d'une
entreprise et de mesurer les performances commerciales économiques et
financières des capitaux investis.
La pluralité des points de vue sur l'analyse
financière justifie non seulement des différences des choix au
niveau des méthodes et de l'interprétation des données
comptables et financières mais aussi au niveau des objectifs
recherchés, car l'analyse financière concerne tous les
partenaires de l'entreprise. Les objectifs poursuivis sont donc multiples et
varient selon les points de vue des partenaires.
3. Structure financière.
L'étude de la structure financière se
présente comme étant une analyse approfondie en vue de relever la
différence entre la durée des emplois à celle des
ressources que les financiers utilisent.
Le travail de responsable de l'entreprise est d'analyser et de
porter un jugement sur l'état de santé financière d'une
entreprise à partir des états financiers établis pour
pouvoir porter une meilleure orientation de celle-ci.
1.2.1.1. Définition
La situation financière résulte de la
comparaison entre l'origine de fonds (passif), et l'emploi qu'on en fait
(actif), de manière à déterminer le rapport existant
entre le degré d'exigibilité des capitaux et le degré de
liquidité de la nature de leur utilisation.11(*)
La structure financière d'une entreprise réside
à un moment donné sur l'analyse de la composition de son
patrimoine en tenant compte que celle-ci peut se modifier dans des courts
délais par le simple jeu de son activité.12(*)
D'une autre manière, la structure financière
peut se définir comme une source d'information pour toutes les
opérations permettant aux gestionnaires de l'entreprise de prendre des
décisions cohérentes dans l'objectif de produire et assurer le
progrès véritable au sein de l'entreprise.
Au regard des définitions citées ci-dessus, la
structure financière s'exprime par l'étude des
éléments qui composent les emplois et les ressources.
1.2.1.2. Présentation de la structure
financière
En ce qui concerne la présentation, la structure
financière prend la forme d'un tableau schématique à six
parties appelé bilan et qui comprend les six masses que voici :
- Actifs Immobilisés (AI), Ressources Durables
(RD),
- Actifs Circulants (AC) ; Passif Circulant
(PC),
- Trésorerie Active (TA) ; et
Trésorerie Passive (TP).
1.2.3.2.1. Actif du bilan
A. Actifs immobilisés
Les valeurs immobilisées sont des biens
matériels et immatériels destinés à rester dans
l'entreprise pour une longue durée. Ils sont fixés
définitivement sous une même forme.
On distingue trois types d'immobilisation, selon les normes du
SYSCOHADA, à savoir :
- Les charges immobilisées ;
- Les immobilisées incorporelles ;
- Les immobilisées corporelles ;
- Les avances et acomptes versés sur
immobilisations ;
- Les immobilisées financières13(*).
B. Actifs circulants
Le bloc des actifs circulants regroupe les valeurs d'actifs
suivant :
- Les stocks;
- Les créances et emplois assimilés
(fournisseurs, clients, autres créances).
Ø Les stocks :
- Les marchandises ;
- Les matières et fournitures ;
- Les produits semi-ouvrés ;
- Les produits finis ;
- Les produits et travaux en cours ;
- Les emballages commerciaux.
L'activité principale de l'entreprise est basée
sur des valeurs citées ci-dessus. Ces valeurs font que l'entreprise ait
la capacité de produire de biens.
Ø Les créances ou valeurs
réalisables.
Ces sont les valeurs qui apportent ou introduisent l'argent
par l'échange des biens et l'argent à une courte durée.
Elles comprennent des valeurs ci-après :
- Les clients ;
- Les fournisseurs d'Avance et acomptes sur commande
d'exploitation ;
- Les débiteurs divers.
C. La trésorerie active
Il s'agit des espèces dans les comptes bancaires et
caisse ; de tous les moyens financiers et de règlement que
l'entreprise possède et des effets remis à l'encaissement. Donc
tous les éléments de la classe 5.
1.2.3.2.2. Passif du bilan
Le passif du bilan comprend les rubriques suivantes :
A) Les Ressources Durables (RD)
Les ressources durables regroupent le financement initial et
durable de l'entreprise. Dans ce compte est inclus la part des capitaux
propres, les ressources assimilées et les dettes financières.
Ø Capitaux propres ou fonds
propres.
Ce sont des ressources formées par les apports initiaux
des associés disposés en permanence pour l'entreprise. Ils
comprennent :
- Le capital social ;
- L'ensemble des ressources ;
- Le report à nouveau ;
- Le résultat de l'exercice ;
- La plus-value de réévaluation et provision
réglementées ;
- La subvention d'équipement ;
- Déduction faites des charges à
étaler
Ø Dettes financières
L'ensemble des obligations de l'entreprise remboursables
à l'échéance de plus d'une année. Ainsi que
d'autres emprunts contractés par l'entreprise et qui viennent à
l'échéance à plus d'un an.
Elles comprennent :
- Les emprunts ;
- Les dettes ;
- Les provisions pour charge et perte.
B) Passif circulant (PC)
Il s'agit des dettes ou crédits remboursables à
l'échéance d'un jour à une année avant la
clôture du bilan. Cette rubrique comprend :
- Le crédit fournisseurs ;
- Les crédits des clients ;
- Les dettes envers l'Etat ;
- Les dettes diverses ;
- Les crédits bancaires.
1.2.3.3. Matériels d'analyse de la structure
financière.
Ces matériels forment les instruments de base en
permanence pour retrouver la stabilité de la santé
financière d'une entreprise. Parmi les matériels, nous
avons : le bilan et le compte de
résultat.
1.2.3.3.1. Bilan
1.2.3.3.1.1. Définition.
Le bilan est un document comptable de synthèse qui
examine la situation active et passive d'une entreprise à un moment
donné, Il souscrit à un moment donné de tout ce que
possède l'entreprise (l'actif) et de tout ce qu'elle doit (le
passif).14(*)
D'après MAPAPA MBANGALA, «le bilan est un tableau
qui affiche les comptes qui sont les ressources de l'entreprise, les
modifications effectuées et obligation à un moment donné
de l'exercice comptable. Ce tableau est structuré en deux parties dont
l'actif ou emploi et le passif ou les ressource»15(*).
1.2.3.3.1.2. Actif.
Désigné aussi par Le mot
« emploi », l'utilisation des ressources alimentées
par les différentes sources de financement, on trouve dans cette
rubrique (actif) tous les biens palpables et matériels que
possède l'entreprise pour un bon fonctionnement. Le plan comptable
général congolais y classe des éléments ou comptes
qui permettent à l'entreprise de produire des biens et les transforment
en liquidité. Ce côté gauche du bilan (actif) se divise en
quatre parties :
Ø Actifs Immobilisées ;
Ø stocks ;
Ø créances ;
Ø et la trésorerie.
1.2.3.3.1.3. Passif.
Le passif est formé par les ressources provenant soit
des associés, soit de tiers, soit de l'exploitation. Dans cette partie
du bilan on trouve les capitaux qui permettent à l'entreprise de
financer les éléments d'actifs. Ces capitaux restent à la
disposition de l'entreprise, aussi longtemps que les éléments
d'actif substituent et fonctionnent encore. Les ressources financières
se présentent selon l'ordre suivant :
Ø Ressources durables
- Capitaux propres et ;
- Dettes financières
Ø Passifs circulants
Ø La trésorerie passive
1.2.3.3.1.4. Présentation financière du
bilan.
Les bilans financiers sont des bilans qui incorporent
l'affectation ou répartition de résultat, cette incorporation
amène des modifications aux éléments de passif tel
que : le fond propre et dette à court terme, par la partie du
bénéfice à distribuer aux associés. L'analyse
financière réalisée dans les bilans permet de regrouper le
poste du bilan à des grandes masses de manière à voir
clairement des ressources et emplois de l'entreprise, ce qui nous introduit aux
notions de préalable à l'analyse financière.
1.2.3.4. Préalable à l'analyse
financière
Le bilan financier s'obtient après correction et
redressement des éléments du bilan comptable. Il permet de
comprendre les emplois de l'entreprise et les modes de financement qui leurs
sont attribués. Cela étant, on distingue deux types de bilan
financier, à savoir :
- Le bilan condensé et
- Le bilan synthétique.
1.2.3.4.1. Bilan condensé16(*).
C'est un bilan qui contient huit rubriques
essentielles :
- A l'actif, quatre rubriques qui sont : les actifs
immobilisés nets, les stocks, les créances et la
trésorerie active.
- Au passif, trois rubriques : les capitaux
propres ; les dettes financières, le passif circulant et la
trésorerie passive.
Cette présentation se résume dans le tableau
suivant :
Figure n°1 : Bilan Condensé17(*)
ACTIF
|
PASSIF
|
§ Actifs immobilisées nets ;
§ Stocks ;
§ Créances ;
§ Trésorerie.
|
§ Les capitaux propres ;
§ Dettes financières;
§ Passif circulant,
§ Trésorerie passive.
|
1.2.3.4.2. Le bilan
synthétique.18(*)
Le bilan Synthétique est composé de six (6)
masses, à l'actif nous avons les actifs immobilisés, les actifs
circulants et la trésorerie active. Au passif, l'ensemble des Fonds
Propres et Dettes financières qui constituent les ressources durables
(RD) ou Capitaux Permanents (CP), le passif circulant (PC) et enfin la
trésorerie passive (TP).
Le bilan Synthétique se présente comme
suit :
Figure n° 2 : Bilan
Synthétique
ACTIF
|
PASSIF
|
Les actifs immobilisés nets
|
Les ressources durables
|
Les actifs circulants
|
Les passifs circulants
|
La trésorerie active
|
La trésorerie passive
|
Source : jean baptiste KUMASAMBA, notes de cours
d'analyse financière G3 SCA
Il est à noter que la présentation du bilan
financier synthétique permet d'effectuer une analyse financière
avec trois objectifs, à savoir :
- rechercher l'équilibre financier de
l'entreprise ;
- analyser l'exploitation et la rentabilité de
l'entreprise ;
- étudier l'évolution de l'équilibre
financier et de la rentabilité de l'entreprise.
En somme, c'est le bilan financier condensé qui
prépare l'établissement du bilan financier synthétique.
Nous remarquons que le bilan financier ne reprend pas le
compte du résultat. Celui-ci devra être affecté avant que
l'on procède à l'analyse proprement dit du bilan. Par ailleurs,
de nos jours, « l'analyse financière connait un remarquable
développement qui affecte ses démarches, ses méthodologies
et ses outils dans un cadre professionnel, un nombre croissant d'utilisateurs
appartenant à des entités de plus en plus variées qui font
de l'analyse financière, soit à titre spécialisé,
soit de façon occasionnelle».19(*)
Ils s'appuient sur des techniques bénéficient
d'incessant perfectionnement et qui permettent, moyennant l'accès
à des informations suffisamment fiables et cohérentes, de
formuler des diagnostics et des pronostics de plus en plus pertinents.
1.2.3.5. Le Tableau de Formation des Résultats
(TFR).
Le TFR est une présentation par palier successif de la
formation du résultat net d'un agent économique au cours d'un
exercice comptable donné. Nous donnons juste quelques mots en rapport
avec sa structure. L'exploitation des activités impliquent que
l'entreprise engage des coûts (charges) et réalise des recettes
(produits) au cours d'un exercice comptable donné. Ces charges et
produits sont enregistrés par nature dans un document de gestion qui
porte le nom de compte de résultat.
Ce dernier se présente sous forme d'un tableau
diptyque. Les produits sont enregistrés dans la partie droite et les
charges dans la partie gauche. Dans la plus part de norme (système)
comptable, on distingue généralement trois comptes de
résultat pour de raison de clarté. Le compte de résultat
d'exploitation ; le compte de résultat financiers ; le compte
de résultat hors activités ordinaires.
Cette présentation des comptes de gestion a l'avantage
de distinguer très clairement les résultats issus des
opérations d'exploitation, l'objet social de l'entreprise à ceux
issus des à caractère financier et à ceux relatifs aux
activités hors exploitation ou exceptionnelle.
1.2.3.5.1. Compte de résultat20(*)
Charges
|
Produits
|
Charges d'exploitation
Charges financières
Charges exceptionnelles
|
Produits d'exploitation
Produits financiers
Produits exceptionnels
|
Source : Edgar MAKUNZA, Notes de cours
d'analyse des bilans inédits, G3 SCF, ISC/Gombe,
2009-2010
A partir de compte de résultat d'exploitation, il est
élaboré ce qu'on appelle les tableaux de formation de
résultat(TFR). Ce dernier fait ressortir les résultats net de
l'exercice de l'entreprise à travers des différents soldes de
gestion intermédiaire tels que : la marge commerciale ; la
valeur ajoutée ; le bénéfice avant impôt;
le bénéfice net à distribuer, etc....
C'est un tableau de synthèse récapitulant les
charges et les produits intervenus dans la formation du résultat net de
l'exercice et mettant en évidence les soldes significatifs de gestion
(marge brute sur marchandises, sur matières premières, valeur
ajoutée, excédent brut d'exploitation, résultat
d'exploitation, résultat d'activités ordinaires, résultat
hors activités ordinaires, résultat net de l'exercice).
1.2.3.5. Equilibre financier.
L'équilibre financier est l'objectif poursuivi et
vivement désiré par le gestionnaire de l'entreprise avec les
financements qui leurs sont présentés, ils cherchent à
équilibrer l'entreprise par les respects d'un certain nombre des
règles établis par la gestion (science).
L'analyse de l'équilibre financier se fonde sur le
principe selon lequel les investissements de longue durée doivent
être financés par des ressources présentant
également un caractère permanent. Nous verrons plus loin qu'un
déséquilibre à ce niveau peut avoir des
répercussions importantes sur la situation de trésorerie de
l'entreprise21(*).
« L'équilibre financier est le
résultat de l'harmonisation entre le temps pendant lequel les actifs se
transforment en monnaie et le rythme de remboursement des dettes. Aussi pour
l'apprécier, on est amené à mettre en balance de la
structure des actifs et celle des endettements ».22(*)
Il existe donc quelques règles qui nous permettent
d'apprécier une structure financière d'une entreprise, à
savoir :
ü La règle de l'équilibre
financière ;
ü La règle de la sécurité
financière.
1.2.3.5.1. Règle de l'équilibre
financier minimum.
La pratique de cette règle, exige que les capitaux
placés dans une entreprise pour financer les immobilisations ou d'autres
valeurs d'actifs doivent pouvoir demeurer au sein de l'entreprise, pendant la
durée de vie de ces valeurs immobilisées.
Le contrat fait à l'application de cette règle
est que, les investissement ou immobilisations soient financées par les
dettes à long et moyen terme. En d'autres mots, cette règle vaut
que chaque compte du passif finance un autre compte de l'actif à la
durée correspondante.
1.2.3.5.2. Règle de la sécurité
financière.
Cette règle vient compléter celle de
l'équilibre financier minimum pour que celle-ci soit parfaite. La
sécurité financière relève ceci :
Il faut doter l'entreprise d'un supplément ou
excédent sur les capitaux permanent après le financement des
immobilisations et le remboursement des dettes à court terme. Le respect
de cette règle pourvoit l'entreprise d'un supplément qu'on
appelle « fond de roulement net
positif ».
1.2.3.6. Etude des indicateurs de l'équilibre
financier.
Comme nous l'avons indiqué précédemment
la structure financière est basée sur la règle de
l'équilibre financier et ceci nous amène à
démontrer comment fonctionnent les éléments de base de cet
équilibre. Ainsi dans cette partie, nous allons expliciter la fonction
de fond de roulement, du besoin en fond de roulement et de la trésorerie
nette.
1.2.3.6.1. Fond de roulement.
Le fond de roulement est considéré comme un
indicateur d'analyse financière, un élément principal
d'appréciation de l'équilibre financier minimum et constitue
également une marge de sécurité qui garantit la
longévité, la réussite et le progrès de
l'entreprise.
De cette manière, nous le définissons en se
basant sur les formules de calcul, soit encore sur son contenu, soit son
rôle et son importance.
1.2.3.6.1.1. Définition.
Le fond de roulement est le fondement même du principe
de l'équilibre financier et sa détermination donne une indication
précise de l'affectation des ressources de l'entreprise23(*).
« Le fonds de roulement est un excédent des
ressources stables, (capitaux propres et emprunt à long et moyen terme)
sur les emplois également stable (durable) représenté par
les immobilisation »24(*)
« Le fonds de roulement est une partie des capitaux
permanents non utilisés pour le financement des immobilisations nettes,
il est aussi une marge de sécurité constitué par
l'excédent des actifs circulants sur les dettes à court
terme».25(*)
1.2.3.6.1.2. Appréciation du niveau de fonds de
roulement.
Le fonds de roulement positif suffisant est l'exigence de la
sécurité financière dans une entreprise. En pratique, il y
a cinq situations devant lesquelles l'entreprise peut se trouver :
ü Fonds de roulement pléthorique
Le Fonds de Roulement Pléthorique : FRN>VE
251676160
Le Fonds de roulement est pléthorique lors qu'il est
supérieur aux valeurs d'exploitation. Pour ce cas, il finance une partie
des valeurs réalisable à court terme. Ce supplément
identifie la part des capitaux mal utilisés et qui ne produit rien.
ü Le fonds de roulement équilibré ou
suffisant
Le Fonds de Roulement Equilibré : FRN=VE
251677184
Pour ce cas ci-après, le fonds de roulement finance
toutes les valeurs d'exploitation où zone d'ombre. C'est la situation
préférable pour une entreprise.
ü Le fond de roulement est nul.
Le Fonds de Roulement nul : FRN=0
251678208
Dans ce cas, le fonds de roulement est égal à
zéro. Ceci explique que les DCT sont égaux aux capitaux
circulants et que les capitaux permanents sont égaux aux valeurs
immobilisées nettes.
Dans ce cas ci-après, l'entreprise présente une
situation financière qu'on appelle « équilibre
financier minimum » cette situation est à la limite de
l'échec ou critique et cet équilibre peut se renverser à
tout moment.
ü Le fonds de roulement négatif
Le Fonds de Roulement Négatif : CP<VIN
251679232
Le fonds de roulement est inférieur à
zéro, car les capitaux permanents sont inferieur aux capitaux fixes et
que les DCT sont supérieur aux valeurs circulantes. Une telle situation
financière est grave pour l'entreprise, car pour payer ses dettes, elle
doit liquider toutes les valeurs circulantes et une partie des valeurs
immobilisées.
1.2.3.6.1.3. Type et calcul du fonds de
roulement.
a) Fonds de roulement net(FRN)26(*)
C'est la marge de sécurité constituée par
la fraction du capital permanent laissé disponible pour financer l'actif
circulant. Du fait de l'égalité entre l'actif et le passif du
bilan, Le Fonds de roulement se calcule de deux manières, donc par le
haut du bilan et par le bas du bilan :
Ø Par le haut du bilan, le FRN est calculées en
faisant la différence entre les capitaux permanents et les valeurs
immobilisés nets.
FRN = CP - VIN (Actif fixe)
251680256
Ø Par le bas du bilan, le FRN est égal à
la différence entre les valeurs circulantes et les dettes à court
terme.
FRN = VC - DCT
251681280
b) Fonds de roulement propre(FRP).
C'est l'excédent des capitaux propres sur les
immobilisations nettes. Il permet de voir la proportion dans laquelle
l'entreprise finance ses immobilisations nettes à l'aide de ses capitaux
propres.
FRP = FP- VIN
251682304
c) Fonds de roulement
étranger(FRE).
Il est la part de l'actif circulant financée par les
capitaux empruntés à long et moyen terme. C'est aussi la
différence entre le fonds de roulement net et le fond de roulement
propre.
FRE = FRN - FRP
251683328
d) Fonds de roulement brut(FRB).
Le FRB équivaut à l'ensemble des capitaux
c'est-à-dire les valeurs d'exploitation + les valeurs réalisables
à court terme + les valeurs disponibles. Cette notion est fondée
sur la vitesse de rotation d'actif. Dans cette optique, le FRB est l'ensemble
des actifs dont il faut assurer le renouvellement en permanence.
FRB = VE + VR à CT + VD
251684352
1.2.3.6.2. Besoin en fonds de roulement.
Le BFR est un agrégat caractéristique de la
gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise. Celui-ci désigne
l'ensemble des opérations liées à l'activité de la
firme, de l'acquisition de stocks jusqu'à la réalisation de la
vente ou de la prestation de service27(*).
La notion des besoins en fonds de roulement consiste à
démontrer la différence entre les besoins liés au cycle
d'exploitation et le ressources qui proviennent de cette exploitation.
Par définition, les besoins en fonds de roulement est
l'ensemble des besoins de financement mobilisés par les capitaux
permanents pour couvrir le cycle d'exploitation. C'est le résultat de la
comparaison entre les conséquences des activités de l'entreprise
et des ressources générés par ses activités. D'une
autre manière, c'est la différence entre les besoin cyclique de
l'entreprise et ses ressources cycliques.
1.2.3.6.2.1. Besoins cycliques et ressources
cycliques.
a) Besoins cycliques
Ce sont des besoins qui se rapportent au cycle d'exploitation
de l'entreprise et qui changent ou se modifie au mouvement de ce cycle qui se
résume par : achat-produit et vente. Ce sont des matériels
liés au fonctionnement et au financement des valeurs circulantes.
b) Ressources cycliques
Ce sont des ressources attaché ou déposés
à l'exploitation et elles subissent une modification quand il ya
évolution. Exemple : les dettes à court terme.
c) Besoins acycliques
Ce sont les actif ou emplois fixes, les besoin durable qui
sont les moyens de production de l'entreprise. Il s'agit uniquement des biens
durables qui contribuent au cycle d'exploitation.
d) Ressources acycliques
Ce sont des fonds disposés par l'entreprise pour
financer soit les capitaux fixes, soit les valeurs d'exploitations.
Exemple : les fonds propres.
ü Calcul de besoins en fonds de roulement.
Le besoin en fonds de roulement s'obtient par la
différence entre les besoin cycliques(BC) et les ressources
cyclique(RC),
Formule : BFR=BC-RC.
ü Appréciation de besoin en fonds de roulement.
Deux situations peuvent se présenter :
1ère situation : les BFR sont
positifs.
Il s'agit d'une situation ou les besoins cycliques sont
supérieurs aux ressources cycliques. Ainsi les ressources cycliques ne
peuvent couvrir les besoins cycliques. Dans ce cas la trésorerie est
alors serrée ou négative. Par conséquent,
l'excédent des capitaux permanents financera les besoins cycliques.
L'entreprise est dans l'obligation de faire recours au fonds
de roulement pour couvrir l'excédent des besoins
2ème situation : les BFR sont
négatifs.
Dans le cas où les BFR sont négatifs, on est en
face des situations ci-après :
- Les ressources cyclique sont supérieur aux besoins
cycliques ;
- Tous les besoins cycliques sont couvert par les ressources
cycliques ;
- Dans ce cas, la trésorerie est positive ;
- Et le surplus de ses ressources devient des capitaux ou
alimentent les capitaux permanentes que l'entreprise exploite à
l'écart du cycle d'exploitation.
L'appréciation de BFR, se résume par ce qui
suit :
- Les éléments qui augmente le besoin en fonds
entrainent la diminution de la trésorerie ;
- Par contre, les facteurs qui diminuent les besoins en fonds
de roulement améliorent la trésorerie.
1.2.3.6.3. Trésorerie.
Le FRN et le BFR jouent un rôle très important
dans la détermination de la trésorerie28(*). La trésorerie est
définie différemment selon la conception de chaque auteur, la
plupart définisse comme étant la différence entre les
valeurs réalisable et disponible d'une part et les dettes à court
terme d'autre part.
Pour Gauthier et cause G., « la
trésorerie est la différence entre les capitaux permanent dont
dispose l'entreprise et ses besoins de financement ».29(*)
Mais d'une manière générale, nous
définissons la trésorerie comme étant la différence
entre les valeurs réalisable et disponible d'une part et les dettes
à court terme et cette différence relevée entre ses 3
dispositions permettent de faire échéance à court terme et
ses dépenses.
1.2.3.6.3.1. Types de trésorerie.
a) Trésorerie totale (TT).
La trésorerie totale générale, c'est la
différence entre les valeurs réalisable à court terme et
les valeurs disponibles d'une part, et les dettes à court terme d'autre
part.
Formule TT= (VR+VD) - DCT
b) Trésorerie immédiate
(TI).
La trésorerie immédiate, c'est le reste des
valeurs disponibles après avoir liquidé totalement les dettes
à court terme. Elle exprime la réaction de la capacité de
l'entreprise à l'échéance à court terme, par les
disponibles et caisse.
Formule : TI= VD-DCT.
c) Trésorerie active(TA).
Elle est constitué par des disponibilités
courantes dégagées par le fonctionnement de l'entreprise auxquels
il faut ajouter les bons de trésor et les autre placements remboursables
à tout moment (valeurs mobilières de placement).
Formule : TA=VD+valeur mobilières de placement.
d) Trésorerie passive (TP).
Elle est représentée par les découverts
bancaires, les effets escomptés les autres dettes financières
à court terme.
e) Trésorerie nette (TN).
Elle est la différence entre le fonds de roulement net
et les besoins en fonds de roulement. Elle s'obtient aussi par la
différence entre la trésorerie active et la trésorerie
passive.
Formule : TN=FR-BFR.
1.2.3.6.3.2. Appréciation de la
trésorerie
L'interprétation ou l'appréciation de la
trésorerie peut se faire de trois manières :
a) Trésorerie négative ou
serrées.
Nous avons dans ce cas cette situation VD<DCT ou FR<BFR.
Dans ce cas la gestion de l'entreprise dépend des crédits
à court terme, qu'elle doit rechercher. Ce manque des
disponibilités ou insuffisance des disponibilités, donne lieu
à des conséquences ci-après :
- L'entreprise sollicite auprès de ses créances
les délais de paiement ce qui est mal pour ce dernier ;
- L'entreprise peut presser ou obliger ses
débiteur ; qui peut provoquer leur mécontentement ;
- Elle peut aussi solliciter les crédits auprès
des banques, d'où les intérêts et frais à payer.
a. Trésorerie positive ou
aisée.
Dans ce cas, la situation se présente comme
suit :
VD>DCT et FR>BFR la trésorerie de l'entreprise
connait un essor excédentaire.
Il faudra que l'entreprise rentabiliser cet excédent.
Elle pourra utiliser l'excédent à de fin ci-
après :
- Acheter, approvisionner les matières première
et marchandise à un prix avantageux ;
- Rembourser au comptant avec régularité pour
obtenir les réductions commerciales.
- Accentuer les moyens de production et des distributions.
b. Trésorerie nulle.
Dans ce cas : VD=DCT et FR=BFR.
Cette situation fait voir que l'entreprise est au bord du
risque, par rapport à cette égalité. Car si l'entreprise
paye la totalité des dettes, la VD devient nulle.si l'entreprise paye la
moitié des dettes, la valeur disponible devient inferieur aux dettes
à court terme. Et si le FR finance la totalité ou une partie de
BFR, le FR devient nul ou inférieur au BFR. Cet état financier
n'est pas du tout favorable pour l'entreprise.
CHAPITRE 2. PRESENTATION DE LA REGIE DE DISTRIBUTION
D'EAU (REGIDESO)
Tout au long de ce chapitre, il est question d'aborder les
faits historiques importants ayant marqué la REGIDESO par sa situation
géographique, son objet social, sa forme juridique, ses
activités, sa structure fonctionnelle et organique.
SECTION 1. APERCU HISTORIQUE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1.1. Aperçu historique
La REGIDESO est un établissement public à
caractère industriel et commercial, dotée de la
personnalité juridique et placé sous le double tutelle des
ministères de l'énergie (tutelle technique) et de portefeuille
(tutelle financière).
A sa création, le 30 décembre 1939, elle avait
pour objet l'exploitation, le développement et la modernisation de la
distribution d'eau à Boma, Matadi, Mbandaka et Kisangani. Elle avait
pour mission d'exploiter les stations existantes et d'étudier les
possibilités d'importation des nouvelles usines de traitement d'eau.
En 1942, la REGIDESO s'était vue confier la
distribution d'électricité à Mbandaka tandis qu'en 1945,
elle avait repris la distribution d'eau à Lubumbashi. Par suite de
l'essor prodigieux pris par le Congo après la guerre en 1940-1945, la
plus part des unités de production avait atteint le maximum de leur
capacité de production.
En 1945, dans le cadre de réalisation du premier plan
décennal, le piège avait entamé un vaste programme,
l'installation de distribution d'eau et d'électricité dans une
trentaine de localités importantes et centres ruraux d'exploitation.
Durant la période allant de 1960 à n1968, la REGIDESO
s'était trouvée dans une situation excessivement difficile. Le
manque du personnel qualifié et conflit politique l'avaient
empêché de poursuivre ses activités dans la majorité
des stations. Cette situation avait entrainé, par voix de
conséquence, une dégradation importante tant des moyens de
production que de distribution dans la plupart des sièges
d'exploitation.
Dès l'avènement de la République, des
projets d'investissement ont été entrepris en vue
d'améliorer la situation existante. Mais au début de
l'année 1968, il décida de confier la gestion de la REGIDESO
à une société privée belge, la cominière,
pour une durée de cinq ans en lui fixant des objectifs
suivants :
- Réorganisation de la gestion ;
- Remise en état d'installation ;
- Formation de personnel et des cadres nationaux.
Ce n'est qu'en 1972 que les nationaux ont repris la direction
de l'entreprise jusqu'à nos jours. En 1978, le ministère de
l'énergie notifiât à la Société Nationale
d'Electricité, SNEL en sigle. Cette opération prévue pour
la fin de cette même année n'a pu se réaliser qu'au cours
de l'exercice 1979 selon un programme de remise et reprise conçu pour la
REGIDESO assure la production d'eau dans 93 centres d'exploitation repartis sur
toute l'étendue de la République comme suit : Kisangani 4,
Bas-Congo 12, Equateur 12, Kasaï -Oriental 8, Kasaï-Occidental,
Province-Oriental 10, Bandundu 14, Sud-Kivu 3, Nord-Kivu 3 et Maniema 4.
Depuis Décembre 1939, date marquant la création
de la REGIDESO, les textes suivants ont régi la dite
entreprise :
- Arrêté royal du 28 mars 1933 portant
constitution d'eau dans la colonie,
- Décret du décembre 1929 confiant à la
REGIDESO, l'exploitation du secteur d'électricité dans la
colonie,
- La régie a désormais pour missions
l'exploitation de l'eau et de l'électricité dans la colonie
(Congo-Belge, Rwanda, Burundi),
- Décret du 20 juin 1961 portant une
légère modification au décret 1939 (les activités
de la REGIDESO ne sont pas étendues au Rwanda-Burundi),
- Ordonnance loi n°68-116 du 29 mais 1962 par laquelle la
gestion de la REGIDESO est confiée à la cominière pour un
mandat de 5 ans,
- Ordonnance loi n°73/197 du mai 1973 portant statut de
la régie de distribution d'eau et d'électricité de la
République Démocratique du Congo : tutelle technique et
ministère du portefeuille, tutelle financière. c'est cette
dernière loi qui est en vigueur jusqu'aujourd'hui.
2.1.2. Situation géographique
La REGIDESO est implantée sur toute l'étendue de
la République Démocratique du Congo. Son siège social est
situé à Kinshasa dans la commune de la Gombe au croisement du
boulevard du 30 juin et de l'avenue de la démocratie (ex huilerie).
SECTION 2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL
2.2.1. Forme juridique
La REGIDESO est une entreprise publique à
caractère technique, industrielle et économique régie par
les dispositions générales de loi cadre n°78-002 portant
n°77-019 et 78-197 portant respectivement sur les cahiers des charges ses
statuts. Aux termes de l'article 4 du cahier des charges, la REGIDESO a le
monopole de l'exploitation et de la distribution de l'eau potable dans les
localités où elle est implantée ainsi que dans les futurs
sièges d'exploitation à créer et d'une technique
approuvée par la tutelle.
Après la réforme des entreprises publiques, la
régie de distribution d'eau en sigle REGIDESO, devient la
société par action à responsabilité limitée
(SARL), spécialisée dans le domaine de distribution d'eau potable
en RDC.
Par la loi et décret suivant :
- Loi n°08/007 du 07 juillet 2008, portant dispositions
générales relatives à la transformation des entreprises
publiques,
- Le décret loi n°09/11 du 24 avril 2009 portant
mesure transitoire relatives à la transformation des entreprises
publiques.
2.2.2. Objet social
Son objet social est le suivant :
- L'exploitation des distributions d'eau et des installations
du comptage, d'adduction et de traitement des eaux à distribuer,
- L'étude et la réalisation des travaux
d'établissement des distributions nouvelles ou d'extension des
distributions existantes. Elles peuvent également effectuer toutes les
opérations de rattachement directement.
SECTION 3. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
2.3.1. Structure organique
Les dispositions juridiques précitées
prévoient des principes organiques suivantes :
1. Tutelle
La REGIDESO, entreprise publique à caractère
industriel et commercial, est placée sous tutelle de ministre de
finances et du portefeuille (conseil supérieur de portefeuille) et
technique du ministre de l'énergie.
2. Conseil d'administration
Le conseil d'administration a pour rôle d'administrer
les activités de la REGIDESO. Elle est constituée :
- D'un président délégué
général,
- De son adjoint,
- Et des administrateurs.
Les membres de conseil d'administration décident de la
politique que la REGIDESO devra appliquer pour réaliser sa mission.
3. Comité de gestion
Le comité de gestion a pour rôle de veiller
à l'exécution des décisions du conseil d'administration.
Il est mis en place par l'arrêté ministériel
n°001/CAB/MPP0/97 du 03/07/1997 et comprend les postes suivants :
- Un président délégué
général,
- Un administrateur directeur technique,
- Un administrateur directeur financier,
- Un représentant du personnel.
4. Organes de la REGIDESO
Hormis celles prévues par la loi, les organes de la
REGIDESO sont structurés de la manière suivante :
a. Direction générale
Elle est composée de :
- Un secrétaire général,
- Une direction de contrôle de gestion, organisation et
stratégie,
- Un centre d'exploitation et maintenance informatique,
- Collège des conseilleurs.
b. Direction financière
Elle est composée des divisions, des directions,
organisation et bureaux ci-après :
- Division informatique, administration et financière,
- Bureau administratif,
- Trois directions qui sont la trésorerie, la
comptabilité et les ressources humaines,
- Centre médical,
- Centre de formation.
c. Direction technique
Elle est composée des :
- Division informatique technique et commerciale,
- Quatre directions qui sont l'exploitation, les
développements et la recherche logistique,
- Commerciale,
- Bureau technique.
d. Direction provinciale
Cet organe correspond à deux directions à Kinshasa
et à plusieurs autres endroits du pays à savoir :
- Direction de traitement des eaux,
- Direction de distribution catégorisées et munies
des exploitations dans les différentes provinces du pays.
2.3.2. Structure fonctionnelle
Le fonctionnement de la REGIDESO est structuré comme
suit :
1. Délégation générale ou
administration générale
Le président délégué
général (PDG) ou l'administrateur général (ADG) est
chargé de l'administration et de la supervision de toutes les
activités réalisées ou à réaliser au sein de
la société. Il est assisté chacun à la
matière les concernant, pour l'administration directrice technique et
l'administrateur financier.
2. Administrateur directeur technique
Pour les questions techniques d'exploitation commerciale,
logistique, de recherche et de développement.
3. L'administrateur financier
Chargé des finances de l'entreprise
4. Secrétaire général
Il a pour mission d'assurer et d'optimiser les taches du
secrétaire de la délégation générale, du
comité de gestion et d'administration ainsi que de transmettre et de
recevoir toutes les correspondances.
5. Directeur d'audit interne
Chargé de l'audit interne au sein de la REGIDESO
6. Directeur du centre d'exploitation et maintenance
informatique
Chargé de concevoir, planifier et gérer
l'ensemble des activités informatiques et maintenir les machines
informatiques en état de marche.
7. Directeur de contrôle de gestion, organisation
et stratégie
Chargé d'exécuter un contrôle
adéquat, de dynamiser la gestion, l'organisation et les
stratégies de la société.
8. Collège des conseillers
Assistent le PDG par leurs conseils pour la prise des
décisions pour certains dossiers spécifiques.
9. Directions provinciales
Chargée de la production et de la distribution d'eau
dans les différentes provinces du pays notamment ; Kinshasa,
Bas-Congo, Bandundu, Equateur, Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental,
Province Orientale, Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema.
2.3.3. Organigramme de la REGIDESO
ASSEMBLEE GENERALE
CONSEIL D'ADMINISTRATION
ADMINISTRATEUR DELEGUE
DIR LOGIST
DIR APPRO
DIR GRH
Dir
DIR COMM
DIR DEV.RECH
DIR D'EXPLOIT
DIR
DP CATEGORIE A
DP KATANGA
DP ORIENTALE
DP BAS CONGO
DP SUD KIVU
DP KINSHASA
DCK NORD
DCK SUD
DCK EST I ET EST II
DCK OUEST
DCK CENTRE
DTE EST/OUEST
DDK EST/OUEST
DP CATEGORIE B
DP KASAI ORIENTAL
DP NORD KIVU
DP KASAI OCCIDENTAL
DP CATEGORIE C
DP EQUATEUR
DP BANDUNDU
DP MANIEMA
DIR INSPECT ET SURVEILLANCE
DIR AUDIT INTERNE
DIR CONTROLE DE GEST OPRG ET STRAT
COORDINAT DES CENTRES SECOND
COLLEGE DE CONSEILLERS
CEP-O
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
Source : Direction administrative de la REGIDESO
2016
2.4.4. Activités et perspectives d'avenir
2.4.4.1. Activités de la REGIDESO
La REGIDESO ayant pour objet l'exploitation, la distribution
d'eau potable et des installations annexes, d'adduction et de traitement des
eaux à distribuer, pour alimenter en eau potable les centres de grand ou
de petite importance. Il est fait appel dans la plus part des cas à
l'emploi des eaux et de surface qui sont en quantité abondante dans
notre pays.
Ces eaux sont nécessaires de leur faire subir un
traitement chimique au préalable. Cette matière étant du
domaine des chimistes, nous passons en revue pour la mémoire les
différentes étapes de traitement permettant d'obtenir de l'eau
potable, notamment :
- La sédimentation,
- L'aération,
- La floculation,
- La correction d'agressivité.
2.4.4.2. Perspectives d'avenir de la REGIDESO
LA REGIDESO joue un rôle capital dans le processus de
développement socio-économique de la république
démocratique du Congo. Ainsi, elle a pour mission principale le
traitement et la distribution d'eau potable sur toute l'étendue du
territoire national.
Elle s'occupe également des travaux d'installation, de
réaménagement et l'extension du système de production et
de distribution d'eau dans toute la République Démocratique du
Congo.
Ainsi, la REGIDESO, dans ses champs d'action, se dote
d'améliorer la qualité des services à ses abonnés
et, pour besoin d'efficacité de gestion à organiser une structure
particulière pour la ville de Kinshasa, qui prévoit cinq
directions commerciales ( DCK NORD, SUD, EST 1, EST II et OUEST) et deux
directions commerciales.
CHAPITRE III.
ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT DE LA REGIDESO
Dans ce troisième et dernier chapitre de notre travail,
nous allons analyser la situation financière de la REGIDESO à
travers trois indicateurs que voici :
Ø Le Fonds de roulement,
Ø Le Besoin en fonds de roulement et
Ø La trésorerie nette.
Pour ce faire, nous répartissons ce chapitre en deux
sections dont la première présente les matériels
d'étude tandis que la seconde est consacrée à l'analyse
proprement dite.
SECTION 1. PRESENTATION DES
MATERIELS D'ETUDE
Dans cette section, nous présentons les états
financiers de la REGIDESO qui feront l'objet de notre étude.
FRN = Ress stables (RS) - Actif imm nets
(AIN)
3.2.1. Calcul de Fonds de Roulement Net de la REGIDESO de
2012 à 2014
FRP = Capitaux Propres - Actif imm net
FRE = Dettes financières - Actif imm nets
(AIN)
Tableau n°4 : Calcul de fonds de roulement
étranger de la REGIDESO
BFR = Actif Circulant - Passif circulant
TN = FRN -BFR
TN = TRESORERIE ACTIF -TRESORERIE PASSIF
Rubriques
201220132014
Tréso. actif (TA)
12 373 651 774,003739627211
21680103435
Trésor passif (TP)
675 529 465,00215232050,9
1420227208
TN
11 698 122 309,003.520.00020.300.000
Ä TN
-
23%82%
Source : nous-mêmes sur base des données
reçues.
Commentaire :
Nous remarquons que la trésorerie nette de la REGIDESO a
été positive durant toute la période d'étude, ceci
voudrait dire que la société disposait de quoi subvenir à
ses besoins financiers de court terme.
Graphique n°4. Evolution de la trésorerie
nette de la REGIDESO
Source : nous-mêmes sur base des
données reçues
Commentaire :
La lecture de ce graphique traduit l'évolution croissante
de la trésorerie nette de la REGIDESO pendant la période
tri6annuelle de notre étude.
3.4. Etat de lieu
En effet, notre travail a porté sur l'analyse du fonds de
roulement au sein de la REGIDESO. Trois indicateurs financiers nous ont servis
à l'analyse des états financiers de ladite entreprise, à
savoir le bilan.
Après différentes analyses menées sur le
sujet d'étude, nous sommes arrivés au résultat
suivant :
- Le fonds de roulement net (FRN) de la REGIDESO a
été négatif durant les trois années d'étude.
Ce qui nous amène à dire que ni le principe d'équilibre
financier minimum ni moins celui de sécurité financière
n'a été respecté.
- Toute fois pour approfondir les recherches en vue
d'évaluer en détail le dit fonds de roulement, nous avons
mêmes calculé les autres types de fonds de roulement à
savoir le fonds de roulement propre et le fonds de roulement étranger.
De ce qui précède, nous avons aboutit au résultat
suivant : les deux types de fonds de roulement ont évolué de
manière négative, ce qui signifie donc que ni les capitaux
propres de la REGIDESO ni moins ses dettes financières n'ont pas
financé à 100 %, les actifs immobilisés nets.
- Quand au calcul du besoin en fonds déroulement, nous
avons trouvé qu'il a évolué lui-aussi de manière
négative et décroissante. situation qui nous pousse à dire
que les dettes du passif circulant sont largement supérieures aux biens
d'actif circulant.
- En fin, le dernier indicateur calculé c'est la
trésorerie nette (TN). Celle-ci au moins, a été positive
durant les trois années d'étude. Cet état de chose
explique la capacité de l'entreprise à pouvoir honorer ses
engagements à court terme.
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de notre travail
intitulé « analyse du fonds de roulement dans une
société commerciale, cas de la REGIDESO de 2012 à
2014 »
Notons que l'objectif de notre étude à
constitué au diagnostic de la situation financière de la REGIDESO
à travers les trois indicateurs choisis qui sont : le fonds de
roulement net (FRN), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la
trésorerie nette (TN).
Pour orienter notre démarche, nous avons formulé
la problématique de notre travail sur base des questions
suivantes :
Ø La REGIDESO, respecte-t-elle la règle de
l'équilibre financier minimum et celle de la sécurité
financière ?
Ø Si oui, Comment se comporte son fonds de roulement
durant la période sous-étude ?
Ø Qu'en est-il de son besoin de financement et de sa
trésorerie ?
La réponse à ces questions a
nécessité des méthodes et techniques suivantes :
Ø La méthode analytique,
Ø La méthode comparative,
Ø La technique documentaire,
Ø La technique d'interview.
Cependant après différentes analyses
menées sur le thème de notre étude, nous sommes
arrivés à la conclusion suivante :
Ø Ni la règle de l'équilibre financier
minimum, ni celle de la sécurité financière, n'a
été respectée pendant la période
sous-étude,
Ø Le fonds de roulement de la REGIDESO a
été négatif puis décroissant durant toute la
période d'étude,
Ø Le besoin en fonds de roulement a été
aussi négatif pendant les trois années d'étude,
Ø Nous noterons seulement la bonne position de la
trésorerie nette de la REGIDESO qui est restée positive pendant
les trois années.
Sur ce, nous infirmons les deux hypothèses de notre
étude.
Ce résultat n'est pas du tout appréciable au su
des principes d'une bonne gestion financière de l'entreprise ;
c'est ainsi que nous formulons des suggestions suivantes afin que la structure
financière de la REGIDESO soit améliorer :
Ø Pour le fonds de roulement, la REGIDESO doit vendre
certains biens d'actifs immobilisées afin d'augmenter ses ressources,
procéder à la récupération des prêts à
longs terme et des titres de participations qu'elle a accordée aux
autres sociétés moyennant de réductions afin d'augmenter
ses revenus financiers ;
Ø Pour le besoin en fonds de roulement, la REGIDESO
devra accorder des réductions à ses consommateurs qui paient
avant l'échéance et éviter de contracter beaucoup des
dettes envers ses créanciers
Ø Quand à la trésorerie nette, nous
disons qu'elle a été positive mais pas suffisante. Cependant il
faut encourager les consommateurs des produits de la REGIDESO à pouvoir
payer cash dans le délai prévu.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir
réalisé un travail parfait c'est une oeuvre humaine. C'est
pourquoi, nous nous soumettons à toute correction nécessaire
susceptible d'approfondir la science dans nos futures recherches.
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BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Bongo-bongo, Cours de méthodes de
recherches scientifiques, ISP-GOMBE, inédit 2006
2. Pinto R. et Grawitz M., Méthodes des
sciences sociales, éd. Persée, Paris, 1996.
3. KUYUNGA B. et SHOMBA K., initiation aux
recherches scientifiques, éd. Kinshasa, 1995.
4. CHALET D., Méthodes et techniques de
recherche scientifique, éd. Dalloz, Paris, 1983.
5. CORHAY A. et MAPAPA, fondement de gestion
financière. Ed. Université de liège,
Bruxelles, 2007.
6. Onésime KUKATULA FALASH, Entreprise
Multinationales : Enjeux du développement
socio-économique et de la réduction de la pauvreté en
RDC, Edition, Universitaire Africaine, Kinshasa, 2013.
7. ARMAND D. Manuel de gestion
financière, éd. Marketing, volume 2, 1999.
8. MICHEL.R, L'analyse
financière, éd. PUF, paris, 1994.
9. DEPALLENS, Gestion financière des
entreprises, éd. Sirey, paris, 1986.P.70.
10. SHINGA FALANGA, analyse de la structure
financière d'une entreprise publique, cas de la SNEL de 2004 à
2006, TFC inédit, ISP-Gombe, Kinshasa,
2007-2008.
11. Gauthier et cause G., la trésorerie dans
l'entreprise, éd. public universel ; paris, 1981.
II. NOTES DE COURS
1. EBOMA ADZUKNA B. note de cours de droit des
affaires, inédits G3 SCA/ISP/Gombe, Kinshasa, 2010-2011.
2. E. KANGODIE, Cours de Gestion
financière, G3 ISC/GOMBE, Kinshasa, 2006 -
2007.
3. KVUAYENO TANGI, Notes de cours d'analyse
financière, inédit, G3, ISC/Gombe, Kinshasa,
2008-2009
4. Edgar MAKUNZA, Notes de cours d'analyse des
bilans, inédits, G3 SCF, ISC/Gombe, 2009-2010
5. Onésime KUKATULA F., Notes de
cours de gestion financière à court terme,
L1 SCA, ISP-Gombe, Kinshasa, 2013-2014.
III. AUTRES SOURCES
1. BCC, condensés statistiques
d'information statistique sur l'inflation en RDC 2015
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
2
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
4. DELIMITATION DU SUJET
2
5.
METHODES ET TECHNIQUES
2
5.1. Méthodes
3
5.1.1.
La méthode analytique
3
5.1.2.
La méthode comparative
3
5.1.3.
La méthode quantitative
3
5.2.
Techniques
3
5.2.1.
La technique documentaire
3
5.2.2.
La technique d'interview
3
6.
DIVISION DU TRAVAIL
4
7.
DIFFICULTES RENCONTREES
4
CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LES CEONCEPTS
DE BASE
5
SECTION 1. NOTION SUR L'ENTREPRISE
5
1.1.1.
Définition
5
1.1.2. Les rôles de l'entreprise
5
1.1.3.
Les fonctions de l'entreprise
6
1.1.3.1.
La fonction administrative
6
1.1.3.2.
La fonction financière
6
1.1.3.3. La fonction comptable
6
1.1.3.4. La fonction commerciale
6
1.1.3.5. La fonction technique.
7
1.1.3.6. La fonction
sécurité.
7
1.1.3.7. La fonction de production.
7
1.1.4. Classification des entreprises
7
1.1.4.1. D'après leurs secteurs
d'activité,
7
1.1.4.2. D'après leurs dimensions
8
1.1.4.3. D'après leur nature
9
1.1.4.4. D'après leurs positions dans
le circuit économique
10
SECTION 2. L'ANALYSE FINANCIERE
11
1.2.1. Définition
11
1.2.2. But de l'analyse
financière
11
1.2.3. Structure financière.
12
1.2.3.1. Définition
12
1.2.3.2. Présentation de la structure
financière
13
1.2.3.2.1. Actif du bilan
13
1.2.3.2.2. Passif du bilan
14
1.2.3.3. Matériels d'analyse de la
structure financière.
15
1.2.3.3.1. Bilan
15
1.2.3.3.1.1.Définition.
15
1.2.3.3.1.2. Actif.
16
1.2.3.3.1.3. Passif.
16
1.2.3.3.1.4. Présentation
financière du bilan.
16
1.2.3.4. Préalable à l'analyse
financière
17
1.2.3.4.1. Bilan condensé.
17
1.2.3.4.2. Le bilan synthétique.
17
1.2.3.5. Le Tableau de Formation des
Résultats (TFR).
19
1.2.3.5. Equilibre financier.
20
1.2.3.5.1. Règle de
l'équilibre financier minimum.
20
1.2.3.5.2. Règle de la
sécurité financière.
21
1.2.3.6. Etude des indicateurs de
l'équilibre financier.
21
1.2.3.6.1. Fond de roulement.
21
1.2.3.6.1.1. Définition.
21
1.2.3.6.1.2. Appréciation du niveau
de fonds de roulement.
22
1.2.3.6.2. Besoin en fonds de roulement.
24
1.2.3.6.2.1. Besoins cycliques et ressources
cycliques.
25
1.2.3.6.3. Trésorerie.
26
1.2.3.6.3.1. Types de trésorerie.
27
1.2.3.6.3.2. Appréciation de la
trésorerie
28
CHAPITRE 2. PRESENTATION DE LA REGIE DE
DISTRIBUTION D'EAU (REGIDESO)
29
SECTION 1. APERCU HISTORIQUE ET SITUATION
GEOGRAPHIQUE
29
2.1.1. Aperçu historique
29
2.1.2. Situation géographique
31
SECTION 2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL
31
2.2.1. Forme juridique
31
2.2.2. Objet social
31
SECTION 3. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
32
2.3.1. Structure organique
32
2.3.2. Structure fonctionnelle
34
2.3.3. Organigramme de la REGIDESO
36
2.4.4. Activités et perspectives
d'avenir
37
2.4.4.1. Activités de la REGIDESO
37
2.4.4.2. Perspectives d'avenir de la REGIDESO
37
CHAPITRE III.
38
ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT DE LA
REGIDESO
38
SECTION 1. PRESENTATION DES MATERIELS D'ETUDE
39
3.1.1. Présentation du Bilan Pluriannuel
40
3.1.2. Présentation du matériel
d'analyse déflaté
41
3.1.3. LE BILAN CONDENSE ET LE BILAN
SYNTHETIQUE
44
3.1.3.1. les bilans condensés
44
3.1.3.2. Les bilans synthétiques
45
SECTION 2. ANALYSE PROPREMENT DITE
46
Les trois indicateurs financiers que nous avons
cités précédemment (FRN, BFR et TN) seront calculés
à partir des bilans synthétiques.
46
3.2.1. Calcul de Fonds de Roulement Net de la
REGIDESO de 2012 à 2014
46
3.2.1.1. Le Fonds de Roulement Propre (FRP)
47
3.2.1.2. Le fonds de roulement étranger
(FRE)
48
3.2.2. Calcul de besoin en fonds de roulement de la
REGIDESO
50
3.2.3. Calcul de la trésorerie nette de la
REGIDESO
51
3.4. Etat de lieu
52
CONCLUSION
54
BIBLIOGRAPHIE
57
TABLE DES MATIERES
58
+
* 1 Bongo-bongo,
Cours de méthodes de recherches scientifiques,
ISP-GOMBE, inédit 2006
* 2 Pinto R. et Grawitz M.,
Méthodes des sciences sociales, éd.
Persée, Paris, 1996, p.16
* 3 KUYUNGA B. et SHOMBA
K., initiation aux recherches scientifiques,
éd. Kinshasa, 1995. P57
* 4 CHALET D.,
Méthodes et techniques de recherche
scientifique, éd. Dalloz, Paris, 1983, p.23.
* 5CORHAY A. et MAPAPA,
fondement de gestion financière. Ed.
Université de liège, Bruxelles, 2007 ; P 9.
* 6 EBOMA ADZUKNA B.
note de cours de droit des affaires, inédits
G3 SCA/ISP/Gombe, Kinshasa, 2010-2011.
* 7 Onésime KUKATULA
FALASH, Entreprise Multinationales : Enjeux du
développement socio-économique et de la réduction de la
pauvreté en RDC, Edition, Universitaire Africaine,
Kinshasa, 2013, PP. 22-23.
* 8 E. KANGODIE,
Cours de Gestion financière, G3 ISC/GOMBE,
Kinshasa, 2006 - 2007.
* 9ARMAND D. Manuel
de gestion financière, éd. Marketing, volume 2,
1999, P59
* 10 MICHEL.R,
L'analyse financière, éd. PUF, paris,
1994, p38.
* 11 DEPALLENS,
Gestion financière des entreprises,
éd. Sirey, paris, 1986.P.70.
* 12 KVUAYENO TANGI,
Notes de cours d'analyse financière,
inédit, G3, ISC/Gombe, Kinshasa, 2008-2009
* 13 Paul BAKAJIKA SOMBAMANIA,
op.cit, P.36
* 14 SHINGA FALANGA,
analyse de la structure financière d'une entreprise
publique, cas de la SNEL de 2004 à 2006, TFC
inédit, ISP-Gombe, Kinshasa, 2007-2008.
* 15 MAPAPA MBANGALA,
op.cit, P.15
* 16 NSIMBA LUZOLO,
Op. Cit, P.31
* 17 Edgar MAKUNZA,
Notes de cours d'analyse des bilans, inédits,
G3 SCF, ISC/Gombe, 2009-2010
* 18 NSIMBA LUZOLO,
Op. Cit, P, 33
* 19 E. COHEN, Op.
Cit., p. 8
* 20 Edgar MAKUNZA,
Notes de cours d'analyse des bilans, G3 SCF,
ISC/Gombe, 2009-2010
* 21Onésime KUKATULA
F.,Notes de cours de gestion financière à court
terme, L1 SCA, ISP-Gombe, Kinshasa,2013-2014, p.31
* 22 SHINGA FALANGA,
op.cit, p.8
* 23Onésime KUKATULA
F. op.cit, p.32
* 24 DEPALLENS G, op
cit.p17.
* 25 SHINGA FALLANGA, op.cit,
p.12.
* 26Onésime KUKATULA
F. op.cit, p.34
* 27 Onésime KUKATULA
F., op.cit, p.33
* 28Onésime KUKATULA F.
op.cit, p.35
* 29 Gauthier et cause G.,
la trésorerie dans l'entreprise, éd.
public universel ; paris, 1981, p.37
* 30 BCC,
condensés statistiques d'information statistique sur
l'inflation en RDC 2015
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