CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
IV.1 Enquêtés selon les données
sociodémographiques
Au total, 97 étudiantes sur les 278 ont
été concernées par l'enquête, soit 34,9 % ce qui
donne un sexe ratio de 1,87. (Tableau n°2)
Nous constatons que 3/4 de nos enquêtés soit
74,5% sont des célibataires. (Tableau n°3)
La majorité de notre cible est constituée par
les étudiants du graduat qui représentent 78,4% ; ceux de licence
représentant 21,6%. (Tableau n°4)
La tranche d'âge la plus représentative est celle
de 21-25 ans qui prend un effectif supérieur à la moitié
de nos répondants. Elle représente 57,2% de nos
répondants. La tranche d'âge la moins représentée
est celle de plus de 30 ans avec 3,6%. (Tableau n°1)
La religion protestante est la plus représentée
dans notre population d'étude. Elle représente 37,4% suivie de la
religion catholique avec 30,2%. (Tableau n°5)
IV.2. Connaissance des enquêtés sur le
préservatif
La quasi-totalité des étudiants constituant
notre population d'étude connaissent le préservatif, ils
représentent 94,2% (Tableau n°6). Nos résultats sont
supérieurs à ceux de l'URD de l'université de
Loméen 2010 qui conclut que la majorité de ses
enquêtés connaissent l'existence des IST à 72%.
La majorité des étudiants déclarent avoir
connu le préservatif par le canal des enseignements reçus
à l'école (26%), partenaires sexuelles (25,6%), amis (25,2%),
médias (22,5%) et parent/familier (0,8%) (Graphique n°1).
Plus de la moitié (3/4), soit 75,2% de nos
répondants nous ont déclaré connaitre deux types de
préservatifs : le masculin (condom) et le féminin (femidom) ; et
environ 25% reconnaissent avoir connu un seul type de préservatif ; le
masculin.
La quasi-totalité (97,7%) déclare que le
préservatif protège des infections sexuellement transmissibles
contre 2,3% qui nous ont dit que le préservatif ne protège pas
des IST (Tableau n°9). Nos résultats sont légèrement
supérieurs à ceux trouvés dans l'enquête
menée par le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche
60
en Education (ROCARE)19 en Mars 2007 qui stipula
que 91,7% des étudiants déclarèrent que le
préservatif protège des IST et VIH/SIDA.
Vu les résultats trouvés ci-haut, il sied de
signaler que notre première hypothèse est acceptée car la
quasi-totalité des étudiants nous ont déclaré
connaître les préservatifs et leurs avantages ; ici la lutte
contre les infections sexuellement transmissibles.
La totalité de nos répondants qui se sont
exprimés sur la réutilisation du préservatif ont dit que
le préservatif est à usage unique (Tableau n°11). Ce
résultat est dans le même sens que celui trouvé dans
l'étude CAP réalisée par le Dr. F.Toudeft en
Algérie qui trouva que 75% des étudiants déclaraient que
le préservatif est à usage unique.20
3/4 de nos répondants ont dit connaître deux
types de préservatifs : le condom et le femidom, soit 75% ; près
de 25% ont avoué ne connaitre qu'un seul type de préservatif.
(Tableaux n°7 et n°8)
Environ 85% de nos répondants avouent avoir appris le
port du préservatif contre seulement 15 qui nous ont dit n'avoir jamais
été initiés au port du préservatif. (Tableau
n°10)
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