Enseignement supérieur, universitaire et recherche
scientifique
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Université évangélique en Afrique
BP : 3323 Bukavu
Faculté des sciences économiques et de
gestion
Impact socio-économique de la hausse du chômage
dans les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014
« Cas du quartier Panzi»
Présenté par ZABIKA TUNDA
Zoulou
Dirigé par l'Assistant Arsène
KISANGA
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Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du diplôme de Graduat en sciences économiques et de
gestion
EPIGRAPHE
La crainte de l'Eternel est le commencement de la science, les
insensés méprisent la sagesse et l'instruction. Ecoutes mon fils
l'instruction de ton père et ne rejette pas l'enseignement de ta
mère, car c'est une couronne de grâce pour ta tête, et une
parure pour ton cou.
Proverbes 1 :7-9
« L'essentiel n'est pas ce qu'on a fait de l'homme, mais ce
que l'homme a fait de ce qu'on a fait de lui ».
Jean-Paul Sartre
L'économe dit en lui-même : que ferai-je,
puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens ? J'en
ai honte. Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me
reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon
emploi.
Luc 16 : 3,4
Que celui qui dérobait ne dérobe plus ;
mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien,
pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
Ephésiens 4 :28
ZABIKA TUNDA Zoulou
DEDICACE
A vous mes parents, toi mon aimable père
Jean TUNDA KAGANA et mon adorable mère
Naomi MUSHENGEZI pour votre
immense amour, endurance et soutien moral que matériel nous permettant
ainsi de faire un pas dans le monde scientifique ;
Trouvez dans ce travail le fruit de votre dur labeur.
ZABIKA TUNDA Zoulou
REMERCIEMENTS
Louange soit rendu au très haut, Dieu, créateur
du ciel et de la terre pour la grâce qu'il ne cesse de nous accorder et
qui veille sur nous du jour au lendemain ;
La rédaction du présent travail marque la fin de
la première étape importante de notre vie, étape de peine
et d'embuche. De même, son aboutissement serait impossible sans la vive
contribution des autres personnes sur plusieurs plans. C'est pourquoi nous
saisissons cette occasion qui nous est offerte pour exprimer notre
reconnaissance à l'endroit de tous ceux qui, de loin ou de près
ont aidé à la franchir ;
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques ainsi qu'à tout le corps professoral de
l'Université Evangélique en Afrique (UEA) et plus
particulièrement à l'Assistant KISANGA Arsène pour avoir
accepté non seulement la direction de ce travail, mais aussi pour nous
avoir facilité dans la récolte des données de ce dernier,
notre première expérience scientifique à la fin du cycle
de graduat ;
Notre profonde gratitude s'adresse à vous, mes parents,
Jean TUNDA et Naomi MUSHENGEZI pour tant de sacrifices
consentis afin de faire de notre vie ce qu'elle est aujourd'hui. A
l'égard des efforts que vous disposez au service de notre
épanouissement afin de nous rendre utile à la
société, les moins que je puisse dire c'est « Grand
merci » ;
A mes frères et soeurs ; Fidèle TUNDA,
Ushindi TUNDA, Byamungu TUNDA, Benjamin TUNDA, William TUNDA ; Nadège
TUNDA, Rhode TUNDA, Ntabugi TUNDA, Rebecca TUNDA pour votre amour ;
à la famille du Rév. Dr. MATESO MUKE et au Pasteur Crispin
KASHALE pour votre soutien moral que matériel à l'accomplissement
de ce travail ;
A mes tantes et oncles, nos amis et connaissances qui ont de
loin ou de près contribué à notre instruction, nous citons
ici : Ass. Aganze, Ass. Ir Patrick, Ass. MALINGA Christine, HWALI M.
Lebon, Valentin NTAMAKO, Ir Mathieu BASUBI, Ir Landry OMBENI, Ir Bienvenu
TABINGE, Ir Assy AKUZIBWE, Reine PALUKU, Grace LWESSO, Judith BASHIMBE, Chorale
LA GLOIRE/AUP-UEA, Robert ASSANI, BAHATI NSIBULA, BIENVE NAMATOMWA, Rachel
LWABOSHI, Zawadi BASHILWANGO etc. ...
A tous mes compagnons de lutte de la faculté des
sciences économiques et de gestion, particulièrement ceux de G3
ECONOMIE et tous ceux qui ne sont pas cités, sentez-vous
implicitement concernés par nos sincères remerciements ;
ZABIKA TUNDA Zoulou
SIGLE ET ABREVIATION
BCC : Banque Centrale du Congo
DSCRP : Document de Stratégie pour la Croissance et la
Réduction de la Pauvreté
INS : Institut National de Statistique
INSS : Institut National de Sécurité Sociale
MINEPSP : Ministère de l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel
OCDE : Organisation de Coopération et de
Développement Economique
OMD : Objectif du millénaire pour le
développement
PIB : Produit Intérieur Brut
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
RDC : République Démocratique du Congo
REGIDESO : Régie de distribution d'eau
SPSS : Statistical Package for the Social Sciences
UEA : Université Evangélique en Afrique
LISTE DES TABLEAUX ET
FIGURES
Tableau n° 1 : Aperçu sur les chiffres de
l'emploi au Sud-Kivu
Tableau n°2 : Subdivision des cellules et leurs
avenues
Tableau n°3 : Statistique de la population
congolaise et étrangère du quartier Panzi en commune d'Ibanda
(2013)
Tableau n°4 : Représentation des
écoles primaires.
Tableau n°5 : Répartitions des écoles
secondaires dans le quartier Panzi
Tableau n°6 : L'établissement
supérieur et universitaire.
Tableau n°7 : Répartition des personnes par
cellule
Tableau n° 8 : Infrastructures culturelles et de loisir
à Panzi
Tableau n°9 : Répartition de la population
cible
Tableau n° 10 : Répartition des
enquêtés selon leurs sexe
Tableau n° 11 : Répartition et statistique
des enquêtés selon leurs catégorie d'âge
Tableau n° 12 : Répartition des
enquêtés selon leurs états matrimoniaux
Tableau n° 13 : Répartition et statistique
des enquêtés selon la taille de leurs ménage
Tableau n° 14 : Répartition des
enquêtés selon leurs niveau d'étude
Tableau n° 15 : Répartition des
enquêtés selon leur profession
Tableau n° 16 : La cause du chômage
Tableau n° 17: Les conséquences du
chômage
Tableau n° 18 : Répartition des
enquêtés selon la solution adopté en cas de maladie
Tableau n° 19: Le niveau de satisfaction de
l'alimentation
Tableau n° 20: Répartition selon Le type
d'habitat
Tableau n° 21: Répartition selon la
propriété du logement
Tableau de croisement n° 22 : Sexe et
conséquences du chômage
Tableau de croisement n° 23 :
Propriété et conséquences du chômage
Tableau de croisement n° 24 : Satisfaction du niveau
de nutrition et conséquences du chômage
Tableau de croisement n° 25 : Profession et
conséquences du chômage
Tableau de croisement n° 26 : Etat matrimonial et
conséquences du chômage
Figure 1. Vie sociale et économie.
Figure 2. Vie sociale, économie et environnement.
Figure 3. Les trois sphères (vie sociale,
économie et environnement)
INTRODUCTION GENERALE
O.1 CONTEXTE D'ETUDE
La hausse du chômage demeure l'un des paramètres
majeurs qui perturbent l'économie d'un pays. En effet, le chômage
de nos jours est à la source de la vie chère des populations
caractérisée notamment par le manque d'un emploi qui conduit
à l'insatisfaction des besoins de base, à la
désintégration sociale et à un sous-estime de soi.
La question du chômage (qui est l'antonyme de l'emploi)
a pendant très longtemps animé les écrits des plusieurs
auteurs et tous, ne cherchent qu'à apporter une contribution à
l'amélioration de la vie socio-économique des populations.
O.2 PROBLEMATIQUE
En sciences économiques, depuis Adam Smith au
18ème siècle avec sa théorie de la main invisible
conduisant au plein-emploi, à John M. Keynes avec son
célèbre ouvrage« Théorie Générale de
l`emploi, de l`intérêt et de la monnaie » en 1936 jusqu`aux
récents prix Nobel de 2010 récompensés pour leurs travaux
sur le marché de l`emploi, la problématique de la hausse du
chômage et l'accès à l`emploi a toujours été
l`une des principales préoccupations des économistes.
Dans le fameux carré magique théorisé par
l`économiste britannique Nicholas Kaldor (1908- 1986) qui définit
les quatre grands objectifs de la politique économique, la lutte contre
le chômage occupe toute sa place à côté de la
croissance économique, de la maîtrise de l`inflation et de
l`équilibre extérieur.
Gregory N. MANKIW (2010) souligne que le
phénomène macroéconomique qui affecte les plus gravement
les individus c'est le chômage car, pour la plus part des individus,
perdre un emploi se traduit par la réduction du niveau de vie et de
détresse psychologique.
En République Démocratique du Congo, dans la
province du Sud Kivu et plus particulièrement dans la ville de Bukavu,
la hausse du chômage fait l'objet de beaucoup des questionnements qui n'a
malheureusement jusque-là, pas de solutions probantes.
Malgré les quelques tentatives mises sur pied par le
gouvernement de la RDC et malgré les chiffres qui traduisent,
d'année en année, une croissance économique soutenue comme
le DCSRP adopté par le conseil des ministres de la république
démocratique du Congo avec pour ambition de hisser la RDC au rang des
pays émergents et d'atteindre, d'ici à 2016, les cibles
comme : la réduction de la pauvreté à 60% 1(*), l'assurance d'une croissance
économique de 7,2% du PIB sur 5 ans, la création d'au moins 1
million d'emplois décents par an, le maintient du taux d'investissement
public moyen à 20%, , le maintient du taux d'inflation à 9% pour
consolider la stabilité macroéconomique, la réduction du
déficit du compte courant moyen annuel à 6,7%, les
améliorations enregistrées en termes de réduction du taux
de chômage, de la baisse du taux de pauvreté et en termes de
création d'emplois en particulier demeurent insuffisantes. Le
resserrement monétaire a eu certes un impact positif sur la
réduction de l'inflation et dans ces conditions, l'inflation devrait
poursuivre son mouvement de baisse mais cette évolution positive est
contrebalancée par le taux de chômage moyen qui est demeuré
très élevé, supérieur à 50% de la population
active pour les dix dernières années. [M. Balibwanabo, A. et
Kodila T., O. (2009)]
L'analyse faite a démontré qu'il y a un
déséquilibre sur le marché de l'emploi Congolais
d'où la main d'oeuvre congolaise coûte moins cher sur le
marché de l'emploi et les employeurs ou entreprises offreurs de l'emploi
ont tendance à fixer le niveau de prix ou de salaire, les demandeurs de
l'emploi étant limités dans leurs choix. L'évolution de ce
phénomène montre en plus que le taux de chômage
croît en moyenne de 0.46% par an en R.D Congo. [M. Balibwanabo, A. et
Kodila T., O. (2009)]
Le marché de l'emploi au Sud Kivu accuse un taux
d'activité de 52,4% qui est nettement en dessous de la moyenne nationale
(60,2% en RDC). Le chômage est plus important dans la province du
Sud-Kivu (9,9%) qu'au niveau national (3,7%). Cette province est la
deuxième province de la RDC où le taux de chômage est le
plus élevé. Ce taux de chômage varie fortement selon le
milieu. Il s'élève à 6,9% dans le milieu rural, 15,3% dans
les cités et enfin 28,3% dans la ville de Bukavu. [PNUD RDC (2009)]
Selon l'affirmation de l'investisseur ABOUT JULIEN dans son
article « Chômage : Causes et conséquences
(2014) », le chômage est parmi les deux premiers grands
dysfonctionnements de l'économie de marché et d'une façon
plus aiguë, il est ressenti par la population à cause de ses
conséquences économiques et sociales.
Présentement, nul ne peut ignorer que le
problème de la hausse du chômage est celui qui ronge le plus des
populations car actuellement plus que jamais, le niveau de l'emploi d'un pays
est sans doute l'une des variables macroéconomiques la plus suivie en
raison de son impact sur le bien-être de la société.
Au-delà de son aspect purement lié à la
politique macroéconomique, un emploi décent permet à
l'homme de satisfaire ses besoins de base et de lutter contre la
pauvreté mais aussi lui procurer une estime de soi, une dignité
et une meilleure intégration sociale.
Nous référant donc aux paragraphes ci-hauts
cité, nous constatons à première vue que la hausse du
chômage revêt un caractère problématique
nécessitant un traitement méthodologique et scientifique.
Pour donc approfondir cette étude, notre quête
est une interrogation, d'une part, de savoir quels sont les facteurs qui
seraient à la base de la hausse du chômage et d'autre part
l'impact socio-économique de la hausse du chômage dans les
ménages de la ville de Bukavu
0.3 HYPOTHESE DE
RECHERCHE
La mise en oeuvre d'une série de question
débouche nécessairement sur les hypothèses. Celles-ci
naissent à partir des questions posées au niveau de la
problématique.
En réponse à la question sus
évoquées, nous avons émis l'hypothèse selon
laquelle, d'une part la hausse du chômage serait due aux raisons
démographique et d'autre part, le chômage aurai comme
conséquence la baisse du taux d'accès à la
scolarité, le difficile accès aux soins de santé, la sous
nutrition et le début de la spirale de
l'exclusion ; Perte de revenu ? perte du logement ? isolement (plus de
soutien familial) ? délinquance
0.4 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
D'une manière aléatoire, on ne peut pas faire le
choix d'un sujet car la réussite de la recherche dépend beaucoup
plus d'un choix judicieux du sujet à étudier. Une recherche
approuvable est donc une contribution à l'évolution du savoir
humain.
Avec notre observation sur l'influence socio-économique
que peut avoir la hausse du chômage sur la vie des populations, notre but
en appréhendant ce sujet a plus de nécessité
qu'intérêt. Comme nous l'avons souligné dans la
problématique2(*),
grâce à cette étude, arriver à montrer au monde les
méfaits du chômage et apporter certains plaidoyers du bas peuple
à notre autorité morale nous serait d'un immense
intérêt.
0.5 OBJECTIF DU TRAVAIL
Une recherche significative porte toujours sur un sujet
particulier comme le démontre F. DEPELTEAU (2000). La
particularité d'un sujet constitue la pertinence de celui-ci dans la
mesure où elle permet au chercheur d'apporter quelque chose de nouveau
dans le monde scientifique et social.
C'est pourquoi le présent travail se propose comme
objectif :
v Dégager quelques facteurs qui influenceraient la
hausse du chômage et Arriver à faire connaitre au monde l'impact
socio-économique beaucoup plus négatif que peut avoir le
chômage dans les ménages
.°.6 ODES, OUTILS ET
TECHNIQUES DE RECHERCHE UTILISEES
Avant de procéder à la présentation des
Outils, méthodes et techniques auxquelles nous avons fait appel tout au
long de notre travail, Lambin (1996) nous a proposé une
définition simpliste d'un questionnaire d'enquête3(*)
Pour mener à bien ce travail de recherche scientifique,
des divers outils de collecte, traitement et analyse des données seront
utilisés, parmi lesquels les méthodes et les techniques de
recherche.
0.1.1. Méthodes
utilisées
v La méthode
d'enquête : Cette méthode nous aidera à
interroger les chefs des ménages sur les aspects qui les concernent
eux-mêmes, bien sûr, qu'ils seront en mesure de décrire,
leurs attitudes ainsi que leurs opinions. Bref, cette méthode nous
servira à faire un sondage d'opinions par le biais d'un
questionnaire.
v Méthode analytique :
cette approche nous permettra de mener une analyse rigoureuse et descriptive
de nos variables afin de sélectionner celles qui seraient importantes
pour la modélisation. En outre, elle va nous permettre d'analyser
systématiquement toutes variables jugées importantes en vue de
les interprétés, d'en tirer des conclusions et d'en porter un
jugement de valeur.
v La méthode statistique:
elle nous permettra de présenter les données
recueillies sous forme des tableaux et graphiques de manière à en
prendre connaissance aisément et d'en tirer toutes les conclusions qui
s'imposent.
0.1.2. Techniques de collecte des
données
v Technique documentaire:
o Matériel
Pour l'exécution de ce travail l'utilisation des
différents matériels a été indispensable ;
- Les ouvrages et articles qui parlent du manque d'emplois
décent et ses conséquences ainsi que de l'impact
socio-économique de la hausse du chômage sur la vie des
populations, avons aussi fait usage à d'autres documents ayant trait
partiel ou principal à notre étude.
- Pour la récolte des données nous avons
rédigé un questionnaire d'enquête et imprimé sur
papiers duplicateurs.
- Pour la rédaction de l'intégralité du
travail une machine Lap Top a été utilisée ainsi que les
supports amovibles (flash) et CD pour la conservation des données.
- Des carnets et stylos nous ont servi pour retenir certaines
informations recueillis ici et là
- Elle nous a permis d'avoir d'importantes informations en
consultant des ouvrages, rapports, revues, travail de fin de cycle et autres
documents ayant trait à notre sujet d'étude.
v Technique d'interview : Elle
nous a aidée à recueillir des renseignements nécessaires
en prenant contact avec quelques responsables des ménages du quartier
Panzi dans le but de récolter les informations utiles à notre
recherche
v Technique du questionnaire :
Cette technique nous a permis de récolter les informations concernant
les variables qui intéressent notre travail. Par celle-ci nous avons
rédigé un questionnaire contenant un nombre de questions
écrits auxquelles l'enquêté répondra après la
lecture, chaque question constitue une variable de l'étude.
Le questionnaire est constitué de différentes
rubriques dont :
1. L'identification et statut de l'enquêté
2. L'information relative à son emploi (Chômeur
ou non)
3. L'impact socio-économique du chômage
0.7 MITATION DU SUJET
0.7.1. Délimitation spatiale
Dans l'espace, notre travail concerne le quartier Panzi
situé dans la commune d'Ibanda de la ville de BUKAVU, chef lieu de la
province du Sud - Kivu en République Démocratique du Congo.
0.7.2.
Délimitation temporelle.
Dans
le temps, notre étude porte sur la période allant de
l'année 2009 à l'année 2014, c'est-à-dire sur une
période de cinq ans.
Chapitre premier :
REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. APPROCHE THEORIQUE
L'objet premier de ce chapitre est d'expliciter les
différents concepts en rapport avec le présent travail, concepts
dont nous allons chercher une application dans le chapitre deuxième par
rapport aux données recueillies
I.1.1. Explication des quelques
concepts clés
I.1.1.1. Impact
L'impact est par définition un effet produit ou une
action exercée 4(*)
Elle est donc un effet, une conséquence, un poids ou
une influence. L'impact est indirect lorsqu'il y a un effet immédiat,
diffus lorsque les dépressions ne se font pas sentir directement. Aussi,
on peut dire qu'elle est l'étude d'accompagnement de grands travaux
portant sur les conséquences de ceux - ci.
Selon le wiktionnaire, mis a part le sens figuré qui
n'est très souvent pas accepté par tous les dictionnaires, un
impact est une collision entre deux corps et celui-ci peut avoir un double
sens. Il est utilisé en physique et par anglicisme comme synonyme de
conséquence, d'effet, de répercussion, etc.
a. Au sens
physique
Au départ, l'impact
désigne habituellement le choc d'un projectile à l'endroit de sa
chute, appelé point d'impact. Par extension, un impact peut
être le trou laissé par le projectile au moment dudit impact.
b. Par
anglicisme
Dans la Gestion des risques et l'évaluation
socioéconomique et environnementale, le mot impact a été
utilisé par extension dans la
langue
anglaise pour désigner les retentissements (indirects ou non)
d'un événement, d'un processus, d'une activité, d'une
infrastructure sur l'environnement, la santé, l'économie, etc.
Il est entré par la suite (au
XXe siècle seulement semble-t-il) dans la
langue
française par traduction littérale. On le retrouve
aujourd'hui couramment utilisé par exemple dans l'expression «
étude
d'impact »5(*)
dans les domaines de l'environnement, du social, de l'économie, de
l'éducation ou de la santé, pour étudier les effets d'une
politique.
Dans le domaine de l'économie, du commerce et
de la gestion, l'impact concerne les effets sur les
affaires d'une
organisation, notamment sur les niveaux de services convenus et attendus, les
concurrents, le marché et les clients. On distingue les effets ou
conséquences attendus et les effets inattendus d'un
événement sur le projet, sur l'actif informationnel ou sur
l'environnement, et qui peut influer sur l'atteinte des objectifs de
l'organisation.
En français, l'impact correspond souvent aux effets
négatifs d'une action, d'un évènement, d'une construction
ou d'un changement de contexte :
v Impacts Environnementaux :
Effets sur les écosystèmes, les services éco
systémiques, les espèces, etc.,
v Impacts Sanitaires : Effets sur
la santé
v Impacts Psychosociaux : Impacts
économiques (les pertes financières induites, et plus
généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de
l'organisation, tous n'étant pas traduisibles en termes financiers.
I.1.1.2. Hausse
Selon le dictionnaire MEDIADICO (38 dictionnaires et recueils
de correspondance), « hausse » est
un nom féminin qui désigne :
a. Une action de s'accroître en hauteur,
b. Ce qui sert à hausser, ou encore
c. Une augmentation des prix, une augmentation des valeurs,
une augmentation des tarifs, etc.
I.1.1.3. Chômage
Etymologiquement, le nom
chômage est originaire du bas latin "caumare" lui-même issu du
grec ancien « kaüma » qui signifie « se
reposer pendant la chaleur » et qui a par ailleurs donné le
mot « Calme »
Par extension : le nom
chômage signifie : Arrêt volontaire ou forcé du
travail
Couramment, il signifie
« action de chômer » (désuet), le temps
que l'on passe sans travailler, et/ou, une période d'inactivité
professionnel due au manque d'un travail
(Dictionnaire français WIKTIONNAIRE "2011")
Le dictionnaire français Larousse explique par
différentes expressions le nom chômage :
· Chômage caché,
chômage non connu des pouvoirs publics.
· Chômage conjoncturel,
chômage de courte durée, dû à un ralentissement de
l'activité économique en phase de récession.
· Chômage déguisé,
emploi dont la productivité est faible, voire nulle.
· Chômage économique,
arrêt de travail dû à une rupture des stocks
d'éléments nécessaires à la production.
· Chômage keynésien,
chômage involontaire qui, selon la théorie de Keynes, se
produit en régime libéral par manque de débouchés.
· Chômage partiel, situation de
salariés dont les horaires sont inférieurs à la
durée légale hebdomadaire du travail et qui subissent, par
conséquent, une baisse de leur salaire.
· Chômage saisonnier, situation de
salariés liée à leur activité fluctuante pendant
l'année.
· Chômage technique, arrêt
de travail provoqué par des accidents généralement de
courte durée.
· Chômage technologique,
chômage dû au développement du progrès technique, qui
réduit l'utilisation du travail humain au profit du capital technique
(robotisation, informatisation).
a. Rapport entre « Chômage et
salariat »
Le chômage est un phénomène daté et
localisé ;
Toute collectivité humaine doit, pour assurer la
couverture des besoins de ses membres, mettre en oeuvre leurs capacités
de travail, c'est-à-dire leur capacité d'utiliser et de
transformer leur environnement naturel afin de produire des biens
matériels et des services utiles.
On peut donc définir l'existence du chômage comme
une situation dans laquelle un individu est à la recherche d'un emploi
et n'en trouve pas.
Le chômage ne naît que dans des formes
spécifiques d'organisation sociale caractérisées par la
généralisation du salariat comme forme dominante de mise en
oeuvre du travail rémunéré.
L'apparition du chômage suppose donc réunies
plusieurs conditions.
· Le chômage implique une coupure entre temps de
travail social, destiné à procurer un revenu, et temps de travail
privé ou domestique, destiné à la satisfaction directe des
besoins des membres du groupe familial. Le chômage n'est pas
l'oisiveté ; une mère de famille au chômage peut avoir une
charge de travail élevée. De ce fait, toutes les fois que
l'activité économique s'organise dans le cadre de rapports de
parenté (tel est le cas par exemple de l'exploitation familiale
agricole), les tâches sont réparties entre les membres du groupe
sans que les fluctuations du niveau d'activité puissent conduire
à la mise au chômage de certains d'entre eux.
La variation de leurs temps de travail respectifs, et donc du
niveau de satisfaction des besoins, sert de régulateur ; travail social
et travail privé sont constamment imbriqués dans
l'activité concrète.
· L'apparition du chômage suppose que le travail
social soit l'objet d'un échange marchand, c'est-à-dire que le
travailleur vende sa force de travail à un employeur. C'est le fait de
ne pas trouver un acheteur pour sa force de travail qui définit le
statut du chômeur. Il n'y a pas de chômage lorsque le travail
social est organisé dans le cadre de rapports de soumission personnelle
ou collective : un esclave ou un serf ne sont pas menacés par le
chômage. Dans un autre contexte, il n'y a pas de chômage pour des
travailleurs indépendants qui disposent de leurs propres instruments de
travail ; leur niveau d'activité et de revenu varie selon la
possibilité qu'ils ont de vendre le produit de leur travail, et non pas
leur force de travail.
Le chômage naît avec la
généralisation du salariat ; dans ce cadre, le travailleur ne
dispose pas d'autre possibilité de participation au travail social, et
donc de source de revenu, que l'obtention d'un emploi salarié.
b. Genèse du
chômage
L'histoire du chômage est donc celle de l'extension du
salariat, autrement dit celle de l'extension du mode de production capitaliste.
Le XIXe siècle est, de ce point de vue,
révélateur de trois mécanismes principaux qui
déversent sur le marché du travail des catégories
nouvelles de demandeurs d'emploi :
- La destruction des formes de production
précapitalistes (agriculture familiale, artisanat, petit commerce)
« libère » une main-d'oeuvre qui ne peut trouver de solution
de rechange que dans la recherche d'un travail salarié ;
- Les périodes de réduction du salaire
réel rendent le travail du chef de famille insuffisant pour couvrir les
besoins d'une famille ouvrière ; d'autres membres de la famille (femmes,
enfants) sont contraints à se présenter sur le marché du
travail ;
- Enfin, le rythme et les modalités d'accumulation du
capital peuvent dans certaines phases devenir destructeurs d'emploi, soit
par des crises cycliques qui provoquent la chute du niveau d'activité,
soit par l'introduction de techniques plus mécanisées qui
réduisent les besoins de main-d'oeuvre.
La combinaison de ces trois mouvements engendre un volant de
chômage permanent mais d'ampleur variable qui, dans un marché du
travail fortement concurrentiel, permet d'exercer une pression sur le niveau
des salaires et les conditions de travail.
Encore faut-il souligner que l'identification du chômage
en tant que « statut » social et situation statistiquement mesurable
ne se réalise que progressivement
(Salais et al. [1986], Topalov [1994]).
I.1.1.4. Politique du gouvernement congolais
démocratique pour la lutte contre le chômage
a. Evolution de la population active, de l'emploi et du
taux du chômage de 2003 a 2015
1. Evolution de la population
active
A propos de l'évolution de la population active, dans
la période 2003-2015, son augmentation annuelle est passée de
839.300 unités en 2003 à 1.914.700 unités en 2015, pour un
total de la population active qui est passé de 33,9 millions en 2003
à 49,7 millions en 2015.
2. Evaluation de l'emploi et du chômage par
le Gouvernement de la RDC (2003-2015)
A propos de la création des emplois et du
chômage : deux méthodes différentes ont
été utilisées par le Gouvernement dans la période
(2003-2015), chacune avec des conséquences différentes sur
l'évolution de l'emploi et du chômage.
· Méthode traditionnelle
utilisée jusqu'en 2012
La première méthode utilisée par
l'Administration [Institut National de Statistique (INS), Banque Centrale du
Congo (BCC)] jusqu'en 2012, regroupe les emplois dans deux secteurs, secteurs
public et privé.
Entre 2003 et 2012, avec la méthode traditionnelle, la
création des emplois a été caractérisée par
une courbe assez erratique. Cependant globalement, la création des
emplois a varié à la baisse, de 2003 à 2012, partant de
625.300 emplois créés en 2003 à 103.000 emplois
créés en 2012, avec quelques piques en termes de hausse ou de
baisse.
D'une façon détaillée on peut voir ce qui
suit :
- La part des travailleurs de l'Administration
représente en moyenne 6% du total des travailleurs ;
- La part des travailleurs du secteur privé formel,
représente 94% ;
- La part des Indépendants est de 0% ;
- Le secteur privé considéré est
formel ;
- Il n'y a pas de rubrique représentant les emplois des
indépendants ou des personnes installées sur leur compte
personnel ;
- Les emplois crées ou détruits
considérés sont, ceux du secteur formel constitué de
salariés des secteurs public et privé (affiliés à
l'INSS ou non).
On voit donc pourquoi au courant de la période, le taux
de chômage est resté à la hausse de manière
générale, en passant, comme on le voit ci-haut, de 48,5% en 2003
à 53,2% en 2012. (Rapport annuel BCC 2012). C'est parce qu'il n'existe
pas pour cette méthode une rubrique fourre-tout dite des emplois
« des indépendants ».
· Nouvelle méthode
« Période de 2012 à 2015 »
Avec la nouvelle méthode, la période 2012 et
2015 est caractérisée par un fort taux de création
d'emplois qui va de 1,900 million d'emplois créés en 2012
à 2,570 millions d'emplois en 2015. Avec un taux de chômage qui
est passé de 51,4% en 2011 à 43,% en 2014 (Rapport annuel BCC
2013) et à 39,6% en 2015 (Condensé Hebdomadaire d'Informations
Statistiques BCC n°15/2015).
La nouvelle approche a créé le concept
« Auto-emploi » ou
« Indépendants »,
considérés comme personnes installées sous leur compte
personnel.
Ainsi, les emplois (19,5 millions) enregistrés sous la
rubrique de travailleurs du secteur privé en 2012 (dans le Rapport
annuel de la BCC 2012, Annexe/Tableau n°I.43, p. 73) ont brusquement et
curieusement été enregistrés sous une nouvelle rubrique
créée dans le Rapport annuel de la BCC 2013, mais pour la
même année (2012), appelée
« Indépendants » pour un total de 22.469.679,5
unités.
Le total des emplois du secteur public est réduit de
1,21 million à 920.855 unités pour la même année. Le
total des emplois du secteur privé est maintenu à 19.482,2
unités. Le total cumulé de travailleurs est réduit de 20,7
millions d'unités à 940.337,2 unités. Le total des
indépendants ex nihilo est fixé à 22.469.679,5
unités. Ainsi donc, à partir de 2012, l'Administration a
changé d'approche, d'hypothèse et de thèse, en
définissant une nouvelle ventilation de la population active.
Comme on le voit, le niveau de l'emploi n'est plus seulement
la somme des travailleurs des secteurs public et privé.
A ces deux secteurs formels s'ajoute une nouvelle
catégorie « les Indépendants »
c'est-à-dire des personnes qui se sont installées à leur
propre compte, donnant ainsi naissance à une nouvelle rubrique
« la population active occupée » qui, est la somme
de 3 dernières rubriques.
La nouvelle approche d'évaluation du taux de
chômage repose sur la thèse selon laquelle tous les jeunes qui
arrivent sur le marché d'emplois au cours d'une année
donnée, trouve du travail ; soit comme travailleurs du secteur
public, soit comme travailleurs du secteur privé, soit encore, et plus
largement comme indépendants, installés à leur propre
compte.
En effet, selon cette nouvelle ventilation, en RDC, tout jeune
qui arrive sur le marché de l'emploi, en milieu rural ou en milieu
urbain, trouve du travail, si pas dans le cadre d'un contrat formel, mais comme
indépendant.
On peut donc le constater dans les paragraphes ci-haut
cité que cette thèse implique aussi que la RDC d'ici 2025 aura un
taux de chômage qui atteindra « ZERO » début
2024 et sera négatif fin 2024 et début 2025.
Voilà pourquoi, le taux de chômage est
passé de 51% en 2012 à 43% en 2014 et 39,6% (en 2015).
· Risque et conséquence de la nouvelle
méthode du Gouvernement
La nouvelle méthode d'évaluation de l'emploi et
du chômage instituée depuis 2012 comporte un danger social,
politique et sécuritaire.
En considérant que toute nouvelle demande sur le
marché du travail non absorbée par les secteurs public ou
privé formel, l'est par l'auto-emploi ou le secteur
d'indépendants qui offre 96 % d'emplois, la nouvelle méthode
entretient l'idée que pour les autorités politiques et leur
administration tout va bien, le peuple est au travail et qu'il existe bien une
cohérence entre le taux de croissance à deux chiffres et le
vécu quotidien des populations.
Or, tous ces emplois, dans l'hypothèse même
qu'ils seraient créés, restent précaires, sans revenus
substantiels et dépourvus de toute couverture de l'Etat.
En effet, selon la BCC sur 19,5 millions de travailleurs du
secteur privé, 352.000 seulement, soit 1,8%, sont affiliés
à l'INSS et les 1.200.000 de l'Administration ne sont affiliés
à aucune assurance sociale. Que dire alors des emplois du secteur
dit « des Indépendants » et qui
représentent désormais les 94 % des emplois créés
dans notre pays ?
· Caractéristiques de la population
inactive en RDC
En RDC, le problème de précarité ne
concerne pas seulement la tranche de la population active qui ne travaille pas,
soit 20 millions d'habitants, appelés communément
chômeurs.
Il concerne également et surtout la population inactive
c'est-à-dire, les enfants et les jeunes qui sont aux études, ou
ne sont pas au travail, ainsi que les vieillards.
Car, pour les enfants et les jeunes, ils sont, soit sous la
charge des membres de familles qui ne travaillent pas (39,6%), soit sur celle
de ceux qui travaillent mais dont les revenus restent dérisoires.
Il est à noter bien que les emplois en RDC couvrent
60,4% de la population active en 2015, ils sont, selon les statistiques du
Gouvernement, constitués à 96% d'indépendants ou personnes
installées sur leur compte propre. D'où leur caractère
précaire.
La population inactive faite des vieux et des vieillards est
constituée des personnes qui, dans leur majorité, ont, soit
quitté le marché de l'emploi sans avoir jamais travaillé,
soit, travaillé sans cotiser au cours de leur carrière et ne
disposent donc pas d'une quelconque couverture sociale.
Notons que le taux d'affiliation à l'INS est de
1,8% des travailleurs du secteur privé ; 0% pour la Fonction
publique. Ces personnes dépendent, au nom de la solidarité
africaine, des parents sans emplois viables.
· Effets du chômage en RDC face au taux de
croissance démographique
Le chômage, dans notre pays est structurel. Il est
alimenté par une économie faiblement monétarisée et
bancarisée, caractérisée par la faiblesse des
échanges entre les milieux ruraux et urbains et par l'absence des
infrastructures de base.
La pauvreté du pays, elle-même source du
chômage, peut se mesurer par le rapport entre le PIB et sa population.
En effet, comme on le voit :
o Un Congolais de la RDC gagne et dépense en moyenne
par an 500 $, soit 1,4 $ par jour ;
o Un Congolais du Congo-Brazza gagne et dépense en
moyenne par an 5.000 $, soit 14 $ par jour ;
o Un Gabonais gagne et dépense en moyenne par an 10.000
$, soit 28 $ par jour ;
o Un Belge gagne et dépense en moyenne par an 50.000 $,
soit 140 $ par jour.
Les pays voisins attirent vers eux les populations congolaises
que la faiblesse des revenus monétaires et le fort taux de chômage
poussent hors du pays à la recherche d'un paradis social.
· La pression démographique
D'ici 2025, la population congolaise, avec un taux de
croissance démographique de 3%, va approcher le double, soit #177;150
millions d'habitants. La population kinoise, en ce qui la concerne, avec son
taux de croissance démographique de 5%, va atteindre dans 7 ou 8 ans, 20
millions d'habitants, agglomérés sur 5% de sa superficie de
10.000 km².
La population kinoise, à elle seule, va dépasser
celle de l'Angola dans 7 ans et représentera le quintuple de celle du
Congo-Brazza.
Face à la précarité liée au
problème de revenu, de logement, de transport, d'alimentation, de
santé, et à la croissance démographique qui s'annonce,
doublée de la hausse du taux chômage qui l'accompagne, il va se
poser un grave problème de sécurité et de stabilité
de notre Etat avec des effets sur les Etats voisins.
Les tendances migratoires des jeunes de nos milieux ruraux et
urbains vers Kinshasa et vers les Etats voisins sont à redouter.
Aucun Gouvernement ne pourra résoudre le
problème du chômage dans les années à venir, si on
n'y travaille pas dès aujourd'hui et dans le cadre d'une politique
d'intégration régionale
I.1.1.5. Socio-économique
Le dictionnaire français petit Larousse définit
« Socio-économique » comme un adjectif
Qui
tient
à
la fois
du
domaine
social
et
du
domaine
économique.
Aussi c'est tout ce qui est relatif aux problèmes sociaux dans leur
relation avec les problèmes économiques.
§ Représentation du système
société - environnement
o Les trois sphères : vie sociale,
l'économie et l'environnement
c. Activité
économique et vie sociale
On peut représenter la société comme la
réunion de deux sous-ensembles couvrant des champs d'activités
distincts. L'un est représentatif de l'activité de production des
entreprises (à travers le terme "entreprise", nous considérons
les organes de la société qui permettent la production de biens
et de services monnayables). C'est la sphère "économie", dans
laquelle sont présents des éléments producteurs. Ces
éléments producteurs peuvent être définis à
différents niveaux selon l'échelle considérée :
· Niveau de l'individu : travailleurs, artisans,
chefs d'entreprises...
· Niveau du groupement d'individus : ateliers
d'artisans, entreprises,
· Niveau du regroupement d'entreprises :
multinationales, coopératives, associations d'entreprises...
L'autre sous-ensemble est représentatif de
l'activité quotidienne civile de l'ensemble des citoyens (vie sociale,
consommation). C'est la sphère que nous nommerons "vie sociale",
composée d'éléments ayant une activité non
productive (au sens économique du terme)... On peut de la même
façon définir les éléments selon plusieurs niveaux
:
· Niveau de l'individu : citoyens, familles
et/ou ménages
· Niveau du groupe d'individus : associations de
consommateurs, associations de riverains,
· Niveau du regroupement d'individus et/ou
d'associations : collectivités locales, communautés
urbaines...
Un domaine est commun à ces deux sphères,
domaine dans lequel les éléments (sujets ou objets) des deux
domaines d'activités sont confondus. C'est le cas pour la
majorité des sujets : un ouvrier, producteur dans la sphère
économique, est citoyen dans la sphère civile.
La figure 1 représente ces sous-ensembles.

Figure 1. Vie sociale et économie.
d. Relation de deux
sphères (Sociale et économie) à
l'environnement
Lorsque l'on complète le système par l'ajout de
la sphère "environnement", on arrive à la représentation
de la figure 2.
L'environnement peut lui aussi être
considéré selon plusieurs niveaux, traduisant son aspect
multidimensionnel :
· Niveau local (sols, nappes
phréatiques)
· Niveau régional ou continental
(fleuves)
· Niveau planétaire (atmosphère,
climat)
Une liste des relations à l'environnement,
établie par J.F Becharies [
BECHARIES
93] fait apparaître :
· L'usage (utilisation sans destruction
irréversible),
· Le prélèvement (utilisation avec
destruction),
· Le rejet (pollution, nuisance),
· L'aménagement,
· L'accès,
· Le voisinage,
· Les relations symboliques (observation,
étude...).

Figure 2. Vie sociale, économie et environnement.
La représentation des sphères
interconnectées a l'avantage de faire apparaître les articulations
entre chaque domaine, mais se révèle d'un usage assez lourd. Par
la suite, on représentera donc ces sphères
séparément, tout en sachant qu'une certaine marge de
superposition existe entre elles. On aboutit donc à un système
composé de deux domaines principaux, société et
environnement, que l'on représente en fait par trois sphères :
vie sociale, économie et environnement.
L'adoption d'une représentation éclatée
de ces trois sphères permet de faire apparaître plus clairement
les flux échangés entre elles.

Figure 3. Les trois sphères.
Les trois éléments principaux de cette
représentation (symbolisés par les sphères) se
définissent par leur champ, c'est à dire les limites de
l'ensemble qu'ils symbolisent et par leurs flux, intrants ou extrants,
traduisant les échanges avec les autres éléments du
système. http://wwwv1.agora21.org/entreprise/i1213.htm
I.2. APPROCHE EMPIRIQUE
Ici, on va essayer de répertorier quelques travaux
empiriques déjà publié ou existant qui ont
été consacrés à l'étude des thèmes
ayant trait à notre sujet.
La littérature empirique à notre portée
nous a permis d'assiéger l'étendue du problème et la
manière dont il a été abordé dans
différentes études réalisées par d'autres
chercheurs à travers le monde. Ce sont ces résultats qui sont
présentés dans cette partie du travail.
1. Mukutubu BALIBWANABO, A. et Kodila TEDIKA, O. (2009),
« Loi d'Okun en République démocratique du
Congo : évidences empiriques », Congo Economic
Review, Vol. 6, No. 1, Avril, pp.19-41
Ils ont mené cette étude avec l'objet de
chercher à déterminer de quelle manière le PIB réel
et le taux de chômage varient autour de leurs niveaux potentiel et
naturel ; et mesurer la relation qui existe entre le PIB réel et
le taux de chômage en R.D Congo; ainsi proposer de pistes de solution
pour une croissance réductrice du chômage chronique en R.D Congo.
Il a émis une hypothèse selon laquelle le chômage
étant un problème sérieux en R.D Congo le gouvernement ne
pourrait réduire la pauvreté, qu'en augmentant la production qui
devrait s`accompagner par une hausse du niveau de l`emploi. Afin de verifier
son hypothèse, il a recouru à la méthode d'analyse
comparative sur la relation entre le PIB réel et le taux de
chômage en R.D Congo, une analyse globalisante ; la méthode
statistique a permis à l'auteur de présenter les données
recueillies des graphiques de manière à en tirer toutes les
conclusions qui s'imposent et respectivement, estimer le produit potentiel de
la R.D Congo en premier lieu, avant d'analyser les considérations
théorique et empirique de la loi d'Okun pour le cas de la R.D Congo
enfin proposer les pistes de solution pour une croissance réductrice du
chômage chronique en R.D Congo. Passant enfin par le test de
stationnarité et le test de co-intégration il a abouti aux
résultats qui sont en conformité avec la loi d'Okun qui stipule
que : « chaque fois que le PIB réel chute d'un
certain pourcentage autour de son produit potentiel, le taux de chômage
augmente d'un point de pourcentage ». Soit il y a une relation
négative entre la variation de produit intérieur brut réel
et la variation de taux de chômage. En RD Congo, d'après ses
analyses, cette loi se vérifie et se confirme, lorsque le taux de
chômage est inchangé autour de son taux naturel, la variation de
produit intérieur brute réel augmente de 3.335% autour de son
produit potentiel et chaque hausse d'un point de pourcentage du taux de
chômage ralentie de 2.141% la variation de produit intérieur brut
réel autour de sa tendance (soit le produit potentiel croît plus
vite que le produit intérieur brute réel).
2. Duée M. [2004], « L'impact du
chômage des parents sur le devenir scolaire des enfants »,
Document de travail de la dese, n° G2004/06, insee.
L'objectif se proposer par l'auteur de cet article
était de mesurer l'impact des situations de précarité sur
la réussite scolaire des enfants. Il a étudié la
réussite scolaire en utilisant uniquement le critère de
l'obtention ou non d'un diplôme de niveau bac. En particulier, il ne
faisait pas de distinction entre les différents bacs (enseignement
général, technologique et professionnel) ; pour arriver
à ses fins, il a recouru aux méthodes tels que ; la
méthode d'analyse descriptive l'aidant ainsi à décrire les
conséquences négatives de la précarité sur
l'accumulation du capital humain : le taux d'obtention du bac étant
de 20 points inférieur lorsque l'enfant a connu la
précarité ; la méthode d'enquête lui a permis
d'étudier les dépenses et la consommation des ménages, et
lui fournir ainsi les informations sur l'activité passée des
parents et le devenir scolaire des enfants dans la totalité des
ménages à enquêter (soit 10 305 ménages) ;
le modèle économétrique l'a aidé à traiter
les données et d'estimer un modèle bi varié,
constitué de deux équations, l'une expliquant la
précarité professionnelle du père et l'autre expliquant
l'obtention du bac par l'enfant. Il a abouti aux résultats
cohérents avec ceux obtenus par Ermisch et al. [2001] sur
données britanniques et confirment ceux obtenus par d'autres
études sur données françaises : Goux et Maurin [2000]
et Maurin [2002], qui utilisaient une approche monétaire et concluaient
qu'un revenu des parents plus élevé diminue les risques de retard
scolaire ; Goux et Maurin [2001] qui utilisaient une approche en
conditions de vie et concluaient que le surpeuplement du logement augmente
nettement les risques de retard scolaire. L'auteur de cette étude
conclut que la précarité professionnelle des parents diminue les
chances d'obtenir un baccalauréat, et que cet impact correspond bien
à une causalité avec comme résultats finals ; les
enfants dont le père a connu le chômage obtiennent moins souvent
un baccalauréat : l'écart de 20 points s'explique pour
moitié par l'effet propre du chômage, et pour moitié par
des effets de structure.
3. Adolphe MUZITO Fumutchi, « Le
chômage en RDC : Hier, aujourd'hui et demain »,
5e Tribune, vol. 5, le potentiel, 2011
L'auteur de cet article avait comme objectif de
débattre la question du chômage et de ses effets en RDC en partant
des données statistiques sur l'emploi et le chômage dans les
pays communiquées par le Gouvernement et présenté à
l'opinion nationale et internationale au mois de mai 2015.
Dans son étude, il a fait recours aux méthodes
tels que : la méthode comparative qui à servi à
comparer après regroupement, les emplois des deux secteurs, les secteurs
public et les secteurs privé ; la méthode analytique,
approche qui a permis de mener une analyse rigoureuse, descriptive et
systématiquement de toutes variables jugées importantes en vue de
les interprétés, d'en tirer des conclusions et d'en porter un
jugement de valeur et enfin la technique d'analyse statistique qui a permis de
présenter les données recueillies sous forme des tableaux et
graphiques de manière à en prendre connaissance aisément
et d'en tirer toutes les conclusions qui s'imposent.
Il a abouti aux résultats tels que chacune de 3
années, deux millions des jeunes arrivent sur le marché de
l'emploi, cependant ne trouvent pas du travail, ni comme contractuels, ni comme
indépendants et face à cette pression démographique et
à l'augmentation de la population active, le gouvernement n'a d'aucune
manière réduit le taux de chômage ces 3 dernières
années.
Chapitre
deuxième : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET CADRE
METHODOLOGIQUE
II.1. PRESENTATION DU
QUARTIER PANZI
Ce point comprend l'historique du quartier, la
présentation géographique, la subdivision d'avenue, la succession
administrative des chefs de quartier, la situation démographique, la
situation sanitaire ainsi que l'assainissement du milieu d'étude.
II.1.1 Historique du
quartier
De part son historique, Panzi est un quartier qui
était habité par un groupe des paysans qui dépendaient du
territoire de Kabare. Vers les années 1952, cette partie de la
république démocratique du Congo et ce dernier fut occupé
par les blancs où ils implantaient leurs biens naturels,
Plut tard certains blancs ont commencé à
investir certaines plantation en mémoire de leur souvenir avant
l'indépendance. L'histoire du quartier Panzi peut s'écrire en
neuf grandes étapes :
De 1953 construction de la cellule major Vangu et mbeke, qui
était un lieu où les blancs déposaient leur fit de
carburant, plut tard un militaire répondant au nom de Major Vangu vas
s'installer dans cette cellule avec sa famille de raison de protection des
biens que les blancs gardaient dans un milieu
En 1959 départ des blancs dans le quartier Panzi
En 1960 construction des maisons dans différents coints
dans le quartier Panzi
En 1968 construction de la cellule Bizimana
En 1971 la nomination du quartier Panzi
En 1972 construction des maisons dans la cellule Mulengeza
En 1979 construction de la cellule Kazaroho, plus tard la
construction de la cellule Mulengeza Ier
En 2001, y a eu construction d'une nouvelle cellule
« Kantintma » qui était un camp des militaires et
actuellement habités par les civiles
Le quartier Panzi est situé dans la Commune d'Ibanda,
ville de Bukavu en R.D.C. et s'étend le long de la route reliant Bukavu
à Uvira en passant par Nyangezi-Ngomo.
Il est limité :
- Au Nord par le quartier Ndendere ;
- A l'Est par la Rivière Ruzizi ;
- A l'Ouest par le quartier Cahi ;
- Au Sud par la rivière Nyalukungulu.
La superficie du quartier Panzi est de 5Km2, 6
hectares et 10 ares.
II.1.2. Coordonnées géographiques
Le quartier Panzi n'est pas exclu du climat de montagne que
connait toute la ville de Bukavu, il se distingue un peu des autres quartiers
par la régularité de l'air frais aux heurs vespéraux en
provenance de la rivière Ruzizi avec 2°30' de latitude sud et
28° 50' de longitude Est, et une altitude oscillant entre 1460 m (par
rapport au niveau du lac Kivu).
Avec une population d'environ 73. 350 habitants d'après
les recensements du premier trimestre 2008 du quartier.
Il est cependant actuellement difficile de connaître
avec exactitude le nombre total de la population qui vit dans la ville de
Bukavu et cela à cause des phénomènes suivants :
- Absence de recensement fiable ;
- Manque de compétence et de motivation des
recenseurs ;
- Importance de l'exode rural.
Panzi se trouve dans les parties frontalières de la
R.D.C. et la République Rwandaise à l'Est de la ville de Bukavu.
Il est marqué par un climat tropical humide modifié par
l'altitude. Les précipitations moyennes annuelles atteignent 1.307 mm
par an (Ilunga L. 1977).
Pendant la saison de pluie il y règne un climat
d'attitude entre 1500 et 2000m de la température moyenne quotidien
dépasse rarement 20°C.
Le sol est argileux et provient de
la décomposition des basaltes et des trachytes. Il est localisé
dans le rift-valley occidental, zone affectée des cassures et des
fractures du tertiaire jusqu'à présent non affecté par le
mouvement aux quartiers des communes de Kadutu et de Bagira.
L'habitat est concentré à tel point que les
espaces vides sont presque inexistants. A nos jours on y trouve que quelques
constructions anarchiques (en boue) mai depuis, la grande partie est en planche
et quelque fois en matériaux durables.
II.1.3. Hydrographie
Relatif à l'hydrologie, le quartier Panzi, tel que nous
l'avons dit, est limité :
v A l'Est par la rivière Ruzizi,
v A l'Ouest par la Rivière Kamagema et
v Au Sud par la rivière Nyalukungulu
Cependant, d'autres petites rivières et sources y sont
localisées
Tableau n° 1 :
Aperçu sur les chiffres de l'emploi au Sud-Kivu
|
Sud - Kivu
|
RDC
|
Taux d'activité
|
52,4%
|
60,2%
|
Taux de chômage BIT
|
9,9%
|
3,7%
|
Taux de chômage urbain BIT
|
22,2%
|
11,3%
|
Taux de chômage rural BIT
|
6,9%
|
1,3%
|
Taux de sous-emploi visible
|
60,1%
|
49,0%
|
Taux de sous-emploi invisible
|
33,8%
|
38,2%
|
Taux de sous-emploi global
|
80,2%
|
72,7%
|
Structure de l'emploi
|
· Administration publique
|
4,9%
|
4,5%
|
· Entreprises publiques
|
1,3%
|
1,8%
|
· Privé formel
|
1,1%
|
1,7%
|
· Informel non agricole
|
22,1%
|
19,2%
|
· Informel agricole
|
68,7%
|
71,4%
|
· Associations
|
1,9%
|
1,4%
|
Taux de salarisation
|
10,5%
|
11,2%
|
Source : Enquête 1-2-3 de la
PNUD RDC, leurs propres calculs.
Commentaire :
· Les chômeurs au sens du BIT
sont les personnes à la fois sans emploi, disponibles à
travailler et qui recherchent activement du travail, du moins durant la
période de référence de l'enquête.
· Taux de sous-emploi visible : rapport du nombre
d'actifs occupés travaillant involontairement moins de 35 heures par
semaine, à la population active occupée.
· Taux de sous-emploi invisible : rapport du
nombre d'actifs occupés gagnant moins que le salaire minimum, à
la population active occupée [PNUD RDC (2009)]
Tableau n°2 : Subdivision des cellules et
leurs avenues
Cellules
|
Nombres d'avenues
|
Avenues
|
Major Vangu
|
17
|
Chiherano I et II, Potea I et II, Gyamba I, II, III, IV,V et
VI, Kahuzi I et II, Kimbangu I, II et III, Commerciale et
Télévision
|
BIZIMANA
|
5
|
Rwenzori I et II, Mamo memo I, II, Wimana
|
MBEKE
|
10
|
Karisimbi I et II, Virunga I et II, Kaziba I et II, Longangi,
Maéndeléo I et II, Mbeke
|
KAZAROHO
|
14
|
Ndungu, musala, entrée du camp, Ntaitunda, Umoja I et
II, Mandela, Luganda, Elila nord, sud et centre,Ruzizi
|
MUSHUNUNU
|
14
|
Nyarwizimia I et II, Tolinki, du marché, Jean miruho I,
II et III, de l'hopital I et II, Solidarité I et II, Mulamba I et II,
Ruzizi
|
MULENGEZA I
|
11
|
Mulume munene I, II, III, IV, V, mijumbo, Mulungulungu I, II,
III, IV, V.
|
MULENGEZA II
|
9
|
Biaga I, II, III, IV, V, Bitshumbi, Tubimbi I et II, Mbogo I
et II
|
Source : Archives du quartier
Panzi
II.1.4. Situation Géographique
Le type de constructions rencontré dans le quartier
Panzi est repris par ordre d'importance suivant :
v Les maisons en paille ou en terre,
v Les maisons en semi-durable,
v Les maisons construites en matériaux durable,
Pour mieux appréhender la situation géographique
du quartier Panzi, il nous parait utile de présenter l'effectif de la
population en 2013 qui est des 105393 habitants nationaux et 96 habitants
étrangers récente pendant cette année que nous allons
présenter dans le tableau ci- après :
Tableau n°3 : Statistique de la population
congolaise et étrangère du quartier Panzi en commune d'Ibanda
(2013)
Cellules
|
Population congolaise
|
Population étrangère
|
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
Hom
|
Fem
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
Bizimana
|
1109
|
1197
|
1262
|
1474
|
5042
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Kazaroho
|
3874
|
4378
|
6117
|
6036
|
20405
|
7
|
13
|
0
|
0
|
28
|
Major Vangu
|
4327
|
4062
|
4062
|
5167
|
17618
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Mbeke
|
1936
|
3036
|
2422
|
2689
|
10083
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Mulengeza I
|
4138
|
4842
|
6593
|
6699
|
22272
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Mulengeza II
|
2573
|
2362
|
2767
|
3164
|
10866
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Mushununu
|
3624
|
4273
|
5058
|
6164
|
19119
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
21581
|
24150
|
28828
|
31393
|
105952
|
9
|
13
|
0
|
0
|
30
|
Source : Rapport du recensement
exercice 2013 de la commune d'Ibanda,
Commentaire : De la lecture de
ce tableau, nous constatons que la population congolaise à Panzi est
constituée de 105952 habitants tandis que la population
étrangère est de 30 habitants. Ce tableau ne présente que
l'effectif de la population selon le recensement recueilli en 2013, d'autres
données statistiques ne sont pas encore effectuées.
La ville de Bukavu en général et le quartier
Panzi en particulier connaissent un accroissement incontrôlé de la
population. Cette situation entraîne des conséquences
exerçant ainsi une pression sur l'environnement.
Pour les fréquences des hommes, femmes, garçons
et filles nous avons trouvé respectivement ; 21581, 24150, 28828
et 31393
II.1.5. Aspect éducatif
Le quartier Panzi a des écoles primaires secondaires et
universitaires. Parmi eux il ya des écoles privées et ceux
publiques que nous allons présenter dans des tableaux
ci-dessous :
Tableau n°4 :
Représentation des écoles primaires.
Noms écoles (E.P)
|
Etat Bâtiment
|
Gestion
|
Nombre des classes
|
Effectif
|
Total
|
G
|
F
|
TUJIKAZE
|
Bon
|
Privée
|
13
|
230
|
345
|
575
|
KAMAGEMA
|
Mauvais
|
Privée
|
10
|
210
|
290
|
500
|
ADORA
|
Assez bon
|
Privée
|
12
|
542
|
343
|
885
|
HEBRONI
|
Mauvais
|
Privée
|
10
|
220
|
330
|
550
|
LA VICTOIRE
|
Assez mauvais
|
Privée
|
9
|
180
|
205
|
385
|
MAHAMA
|
Assez bon
|
Privée
|
10
|
190
|
215
|
405
|
MALI
|
Mauvais
|
Privée
|
12
|
201
|
320
|
521
|
KAMIRA
|
Bon
|
Privée
|
14
|
572
|
372
|
944
|
LA VERITE
|
Bon
|
Privée
|
11
|
379
|
243
|
622
|
KAHYA
|
Bon
|
Publique
|
19
|
620
|
523
|
1143
|
CAMP PANZI
|
Bien
|
Publique
|
19
|
544
|
304
|
848
|
USHIRIKA
|
Mauvais
|
Privée
|
7
|
120
|
99
|
219
|
AVENIR
|
Bon
|
Publique
|
14
|
422
|
578
|
1000
|
IMANI PANZI
|
Bon
|
Publique
|
16
|
533
|
423
|
956
|
NOVA STELLA
|
Mauvais
|
Privée
|
12
|
209
|
335
|
544
|
VAVASORI
|
Bon
|
Publique
|
14
|
307
|
220
|
527
|
ACCOBI
|
Bon
|
Publique
|
8
|
350
|
503
|
853
|
MWANGAZA
|
Bon
|
Privée
|
6
|
223
|
315
|
538
|
KIBAZONGA
|
Mauvais
|
Privée
|
7
|
243
|
325
|
568
|
CIDASA
|
Bon
|
Publique
|
12
|
340
|
470
|
810
|
CHAHI
|
Bon
|
Publique
|
14
|
349
|
382
|
731
|
TWENDELEYE
|
Bon
|
Publique
|
17
|
620
|
515
|
1135
|
SALONGOMWANA
|
Bon
|
Publique
|
18
|
643
|
425
|
1068
|
Source : 6(*) MINEPSP,
Ministère National des Ecoles Primaires, Secondaire et Professionnel
Commentaire : Au vue de ce
tableau nous constatons que le quartier Panzi compte 25 écoles parmi eux
il ya 14 écoles privées et 11écoles publiques
Quant aux écoles secondaires le tableau ci-dessous
présente leurs situations :
Tableau n°5 :
Répartitions des écoles secondaires dans le quartier
Panzi
Nom (Institut)
|
Etat bâtiment
|
Gestion
|
Rotation
|
Nombre des classes
|
Effectif
|
Total
|
G
|
F
|
Chai
|
Bon
|
public
|
Simple
|
16
|
385
|
415
|
800
|
Cidasa
|
Assez bon
|
public
|
Simple
|
18
|
492
|
516
|
1008
|
Tuendeleye
|
Bon
|
public
|
Simple
|
17
|
350
|
500
|
850
|
La vision
|
Assez bon
|
privée
|
Simple
|
10
|
250
|
300
|
550
|
La victoire
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
9
|
220
|
230
|
450
|
Nova stella
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
10
|
255
|
345
|
600
|
Vangu
|
Assez bon
|
privée
|
Simple
|
17
|
400
|
520
|
920
|
Kibazongo
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
10
|
250
|
210
|
460
|
Imani panzi
|
Bon
|
public
|
Simple
|
19
|
408
|
550
|
958
|
Makungu
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
10
|
250
|
370
|
620
|
La rose
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
7
|
125
|
155
|
280
|
Mapinduzi
|
Mauvais
|
public
|
Simple
|
11
|
362
|
225
|
587
|
Diropa
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
8
|
120
|
178
|
298
|
Avenir
|
Assez bon
|
public
|
Simple
|
16
|
442
|
358
|
800
|
Genise
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
15
|
395
|
420
|
815
|
Alpha
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
13
|
265
|
400
|
665
|
Tujikaze
|
Assez bon
|
privée
|
Simple
|
13
|
286
|
429
|
715
|
Yesu nijibu
|
Assez bon
|
privée
|
Simple
|
16
|
476
|
333
|
809
|
Mali
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
10
|
235
|
249
|
484
|
Tujenge
|
Mauvais
|
privée
|
Simple
|
8
|
105
|
175
|
280
|
Adora
|
Assez bon
|
privée
|
Simple
|
12
|
267
|
273
|
540
|
La verité
|
Bon
|
privée
|
Simple
|
11
|
258
|
237
|
495
|
Kamira
|
Bon
|
public
|
Simple
|
10
|
359
|
241
|
600
|
Source : rapport annuel du
MINEPSP 2013
Commentaire : Il ressort de ce
tableau toutes les écoles secondaires du quartier Panzi à une
rotation simple, parmi eux il ya 16 écoles privées et 6
écoles publiques.
En ce qui concerne le bâtiment parmi ces écoles
il ya 6 écoles qui construites en pitaux et d'autres sont construites en
matériaux semi-durable.
A part les écoles primaires et les écoles
secondaires le quartier Panzi a des instituts supérieurs et
universitaires que nous allons présenter dans le tableau
ci-dessous :
Tableau n°6 :
L'établissement supérieur et universitaire.
Noms
|
Etat bâtim
|
gestion
|
Rotation
|
Nombre auditoire
|
Effectif
|
Total
|
G
|
F
|
U.E.A
|
Bon
|
Privée
|
Simple
|
70
|
3745
|
2676
|
6421
|
ULUGL
|
Mauvais
|
Privée
|
Simple
|
19
|
589
|
253
|
842
|
ISTC
|
Mauvais
|
Privée
|
Simple
|
12
|
600
|
347
|
947
|
Source : Statistique
universitaire.
En plus de ces établissements scolaires que nous venons
de détailler il ya des centres de formation de métier dans le
quartier Panzi, notamment : CTT/Panzi (centre technique Tuendeleye), le
CFF (centre de formation féminine).
Tableau n°7 :
Répartition des personnes par cellule
N°
|
CELLULES
|
HOMME
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAUX
|
1
|
Majour Vangu
|
2.199
|
2.753
|
3.412
|
3.991
|
12.355
|
2
|
Bizimana
|
749
|
778
|
1.487
|
1.671
|
4.685
|
3
|
Mbeke
|
952
|
1.216
|
1.486
|
2.028
|
5.682
|
4
|
Kaza Roho
|
964
|
1.211
|
2.227
|
2.833
|
7.235
|
5
|
Mushununu
|
581
|
1.077
|
1.530
|
6.018
|
9.206
|
6
|
Mulengeza I
|
1.033
|
1.799
|
2.306
|
2.520
|
7.658
|
7
|
Mulengeza II
|
1.091
|
1.632
|
1.541
|
2.090
|
6.354
|
|
Totaux
|
7.569
|
10.466
|
14.389
|
17.563
|
49.987
|
|
%
|
15
|
21
|
29
|
35
|
100
|
Source : Archives du quartier,
recensements du 1er trimestre 2008.
Commentaires : Il ressort de ce
tableau que la cellule Major Vangu est très peuplée et celle de
Bizimana est la moins peuplée. Les hommes et femmes (parents) occupent
36 % de la population totale. Les jeunes c'est-à-dire filles et
garçons occupent 64 %.
II.1.6. Habitat
La législation sur la planification urbaine des
documents d'urbanisme au Zaïre remonte de la période coloniale. A
cette époque, le taux d'urbanisation était modéré
de l'ordre de 2% et suivi de contrôle urbain étroit.
Actuellement, ledit décret n'est plus adapté au
rythme du développement urbain et des difficultés
rencontrées par les citadins dans leur cadre de vie qui résulte
largement de cette inadéquation.
II.1.7.Ethnie
La ville de Bukavu, comme le quartier Panzi, est une ville
socialement hétérogène. La tribu
« shi » reste dominante. A celle-ci viennent s'ajouter les
léga, fulero, bembe, tembo, nande, havu,...
Le français est la langue officielle, le swahili est le
plus parlé par l'ensemble de la population.
II.1.8. Aspects
économiques
a. Agriculture et
élevage
L'agriculture est presque inexistante au quartier Panzi
étant donné qu'il n'y a pas assez d'espaces pour permettre cette
activité à cause de l'explosion démographique
causée par l'exode rural. Ceux qui habitent des concessions
étendues y pratiquent l'agriculture maraîchère, mais le
rendement est trop faible ; ce qui fait de cette agriculture une
activité dérisoire. Aussi, à chaque saison, les
mêmes cultures sont pratiquées sur les mêmes terrains, sans
aucune notion de rotation de culture. On y cultive le manioc, le haricot,
le maïs, le bananier, le sorgho,...
Malgré l'absence d'importantes activités
agricoles dans la commune d'Ibanda, cette dernière s'approvisionne en
produits agricoles auprès d'autres territoires et provinces tel que le
présente le tableau suivant :
En ce qui concerne l'élevage, cette activité
aussi dérisoire que l'agriculture concerne surtout la volaille et le
caprin ainsi que les animaux de la basse-cour, qui sont en divagation pour la
plupart.
b. Entrepreneuriat :
petit commerce et artisanat
Le quartier Panzi repose essentiellement sur une
économie de survie. La population est pour la plupart versée dans
les activités capables de lui procurer tant soit peu l'essentiel pour
subvenir aux besoins vitaux élémentaires, tels que le petit
commerce et l'artisanat. Le commerce se base surtout sur des produits de
première nécessité.
Ainsi on voit des routes et sentiers submergés des
vendeurs des produits alimentaires, mais aussi des boutiques, quelques
pharmacies, des kiosques et des étalages sont plantés le long de
la route. L'écoulement des boissons locales y est aussi une
activité commerciale de grande envergure dans les maisons
appelées « cabarets ».
En ce qui concerne l'artisanat, quelques jeunes entreprennent
des activités comme les salons de coiffure et de beauté, des
ateliers de couture et de réparation des souliers, ainsi que des moulins
de farine. Les entreprises TOLINKI et OFFICE DES ROUTES sont implantées
dans cette entité. Certains autres ménages se lancent dans la
taille des statuts, la confection des tapis et des brosses, et beaucoup
d'oeuvres d'art. La menuiserie, la cordonnerie, la forge y sont aussi
florissantes.
II.1.9. Culture et loisirs
Dans le quartier Panzi, le loisirs sont couverts par plusieurs
activités provenant soit de l'initiative de la population, soit de
l'initiative de l'Eglise, spécialement de la paroisse Catholique de Cahi
qui organise des forums sportifs intercommunautaires au sein des
communautés ecclésiales vivantes, des concerts religieux et des
projections cinématographiques éducatives à l'intention
des jeunes.
Tableau n° 8 : Infrastructures culturelles et de
loisir à Panzi
Infrastructures
|
Nombre
|
Appellation
|
Salles de spectacle (conférences)
|
4
|
- UEA
- CAHI
- ISHEGA
- EL BAMU
|
Terrains de sport
|
Football : 2
|
- Stade Parade
- Terrain Solidarité
|
Volleyball : 2
|
- Stade Parade
- Terrain Solidarité
|
Cinéma
|
10
|
Horizon, Chengeine, Morende III, Ami des jeunes, Gaulois,
Shabair, Relais, Maison Mère, Le Bon
|
Bibliothèques
|
2
|
- UEA
- Bibliothèque EP Avenir
|
Source : Nos investigations sur
terrain
Il convient de signaler que la salle de spectacle ISHEGA est
située dans la commune Bagira, mais son influence est réelle sur
la population de Panzi, et c'est la raison pour laquelle nous l'avons
évoquée ici.
En outre, la diversité culturelle de la population du
quartier Panzi influe sur les habitudes.
II.1.10. Situation
sanitaire
Les établissements sanitaires augmentent jour
après jour au quartier Panzi. Outre l'hôpital
général de référence de Panzi (l'un des plus
importants de la ville), on y trouve des cabinets privés de
médecine moderne et traditionnelle, le plus souvent mal
équipés.
Toutefois, malgré la présence de ces
institutions sanitaires, la population de Panzi ne jouit pas d'une bonne
santé en général car les principes hygiéniques y
sont le plus souvent mal respectés. Aussi, ces structures sanitaires
s'intéressent plus aux soins curatifs que préventifs qui sont
moins coûteux et plus ou moins accessibles à toutes les couches de
la population.
II.1.11. Assainissement du
milieu
En ce qui concerne ce point, ce milieu n'est pas bien assaini
car on trouve des déchets par tout. C'est pourquoi la population
demande au gouvernement d'accorder une place à la poubelle publique
où ils peuvent jeter des déchets.
II.1.12. Organisation politico-administrative
Panzi est dirigé par un chef de quartier secondé
par un adjoint. Le quartier est subdivisé en sept cellules qui sont
à leur tour scindées en soixante-quinze avenues.
Sur le plan sécuritaire, un ensemble de dix
ménages forme un organe appelé « nyumba
kumi » qui dépend du chef d'avenue.
II.1.13. APPRECIATION
CRITIQUE
La concentration de la population dans le quartier Panzi a
plusieurs conséquences tant d'ordre sécuritaire que sanitaire.
Rien d'urbanisation n'y est visible ; à certains endroits, il y a
absences de servitudes, ce qui crée une difficulté
d'accès. Mais néanmoins, on sent le dynamisme qui anime ladite
population dans la lutte pour survivre.
II.1.14. CONCLUSION
PARTIELLE
Dans ce point, il a été question de
décrire brièvement les situations géographique,
démographique, économique, culturelle, sanitaire et
politico-administrative du quartier Panzi.
Ainsi donc on trouve à Panzi une forte concentration de
l'habitat, une diversité des activités à caractère
économique ; l'insalubrité y bat du record, ce qui provoque
différentes maladies.
II.2. BORDURE
METHODOLOGIQUE
Dans cette section nous nous limiterons à
présenter le processus de collecte de données en insistant
principalement sur le déroulement de l'enquête, sur la
détermination de la taille de l'échantillon ainsi que la
technique d'analyse utilisé.
II.2.1.1. Déroulement de l'enquête
a. Pré-enquête et détermination de
la taille de l'échantillon
La population cible de cette étude est composée
généralement de l'ensemble de la population du quartier Panzi et
particulièrement de la population active ou en besoin d'un emploi,
étant ou non chef d'un ménage.
Le tableau ci-dessous nous donne les plus amples
informations
Tableau n°9 : Répartition de la
population cible
n°
|
Cellules
|
Population congolaise
|
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
1
|
Bizimana
|
1109
|
1197
|
1262
|
1474
|
5042
|
2
|
Kazaroho
|
3874
|
4378
|
6117
|
6036
|
20405
|
3
|
Major Vangu
|
4327
|
4062
|
4062
|
5167
|
17618
|
4
|
Mbeke
|
1936
|
3036
|
2422
|
2689
|
10083
|
5
|
Mulengeza I
|
4138
|
4842
|
6593
|
6699
|
22272
|
6
|
Mulengeza II
|
2573
|
2362
|
2767
|
3164
|
10866
|
7
|
Mushununu
|
3624
|
4273
|
5058
|
6164
|
19119
|
Total
|
21581
|
24150
|
28828
|
31393
|
105952
|
Source : Rapport du recensement
exercice 2013 de la commune d'Ibanda, Quartier Panzi
Etant donné que nous ne pouvons pas mener notre
étude sur la totalité de la population du quartier Panzi à
défaut de temps et des moyens financiers. Ainsi, nous avons
cherché à tirer un échantillon représentatif de
cette population en utilisant la formule suivante :

Avec :
n : la taille de l'échantillon
N : la taille de la population
e : le niveau d précision ;
Dans notre cas, N = 105952, avec un niveau de confiance de
95%, le degré de variabilité par défaut P = (0,5), niveau
de précision de 5% et une variabilité maximale de 50%
On y ajoutera par la suite 10% de l'échantillon
complémentaire pour palier aux phénomènes de non
réponse et réponse erronées.
On obtiendra donc :
? ? habitants
Ajouter les 10% de n ; nous aurons donc 340+3,40 = 374,4
374 habitants
Ne disposant pas de la variance ou la proportion de la
population active du quartier Panzi, Nous avons à cet effet opté
pour l'organisation d'une pré-enquête auprès d'une
trentaine d'individus dudit quartier tiré aléatoirement sans
choisir leur profession, leur niveau d'étude ou la
propriété du logement. La question d'intérêt
était celle de savoir pour les chômeurs, quels seraient les
principales causes et surtout les conséquences socio-économiques
de la hausse du chômage et nous avons trouvé un taux de
prévalence de 0,35 ; soit une proportion de 35%. Comme notre
étude porte particulièrement sur la population active ou en
besoin d'un emploi, étant ou non chef d'un ménage, nous sommes
donc parti de la formule de la proportion avec,
= , À l'égard de :
· n : taille de l'échantillon
· e : niveau de précision
· p : degré de variabilité (taux de
prévalence estimative)
· t : valeur type associé au niveau de
confiance requis (95% ? 1,96) ;
Nous pouvons indiquer le degré de variabilité
p=0,75 et q = (1-p)=0,25, avec un niveau de précision à 5%, un niveau de confiance standard de 95%, ainsi donc la taille de
l'échantillon sera :
134,456?134habitants
Nous devons ajouter les 10% de l'échantillon
complémentaire pour palier aux phénomènes de non
réponse et réponse erronées, ce qui donne un
échantillon de 134 + 10% × 134 = 147,4 ? 147 habitants 140 à enquêter
a. L'enquête proprement dite
Elle a porté sur les 140 personnes
enquêtées, rencontrer dans différents ménages des
vingt aléatoirement choisit dans chacun des sept cellules du quartier
Panzi.
Les données utilisées ont été
collectées après une brève introduction auprès de
nos enquêtés en leur expliquant le bien fondé de notre
recherche ; le questionnaire d'enquête leur était par la
suite soumis et cela après avoir eu leur attention.
II.2.1.2. Méthodes
statistique
Nous référant à notre base de
donnée où la presse totalité des variables sont de nature
qualitative, nous avons jugé utile de faire recours à la
technique d'analyse khi-deux
Ø TEST DE KHI-DEUX :
Ce test s'applique lors qu'on souhaite démontrer
l'indépendance de deux critères dans une expérience. Soit
plusieurs échantillons pouvant être classé selon un
certains nombre de colonnes (critère 1) et de lignes (critère 2).
Pour déterminer x2 observé pour chaque
échantillon de l'expérience on y applique la formule
appropriée, donc c'est en soit un outil statistique qui en fait ne
permet pas de répondre exactement à la question ci- dessus, mais
il permettra cependant de reprendre une décision pratique ;
Avec ça, on peu donc, soit oui accepter la loi
de X2 qui est la même loi que cette dernière, cela avec
un risque de se tromper. Si non, on ne peut accepter que la loi de
X2, avec un risque de se tromper de t%. Le niveau de risque, t% peut
être choisi arbitrairement en pratique ; il est choisi aux environs
de 5%.
Le test de khi deux (X2) est un test
d'indépendance et fait intervenir deux variables (D. H. SANDERS, 1984).
Ce que l'on teste c'est l'hypothèse selon laquelle ces deux variables
sont indépendantes, c'est l'hypothèse nulle du test
(H0). Rappelons que deux variables sont indépendantes lorsque
le fait qu'une observation appartienne à l'une des catégories
prévues pour l'une des variables n'a pas d'effet sur la
probabilité que cette observation appartienne à telle ou telle
catégorie de la seconde variable.
D'une manière générale, les étapes
du test de khi-deux sont les suivantes :
· Enoncer les hypothèses nulles (H0)
et alternatives (H1). Dans une application du test de khi deux,
l'hypothèse nulle (H0) dira que les deux variables sont
indépendantes. D'autre part, l'hypothèse alternative
(H1) dira que les deux variables ne sont pas
indépendantes ;
· Spécifier le seuil de signification auquel doit
se faire le test ;
· Prélever l'échantillon ;
· Calculer les fréquences théoriques
espérées que l'on devrait idéalement observer si
l'hypothèse nulle est vérifiée ;
· A partir de fréquences observées (issues
de l'échantillon) et de fréquences théoriques
espérées ;
· Comparer la valeur de khi deux calculé avec la
valeur critique de la table de khi deux (pour le seuil de signification
désiré et le nombre de degré de liberté de la
distribution appropriée) afin de déterminer si le khi deux
calculé est significativement supérieur à 0,05. La table
de khi deux donne la valeur de khi deux critique qui délimite la
région d'acceptation et la région de rejet de l'hypothèse
nulle (H0). Si le khi deux calculé est plus petit ou
égal à la valeur critique, il se situe dans la région
d'acceptation et H0 sera alors accepté. Par contre, si le khi
deux calculé est plus grand que la valeur trouvée dans la table,
H0 devra être rejetée
· Pour les deux tests les hypothèses sont les
suivantes :
Les hypothèses du test khi-deux sont les
suivantes :
H0 : il n'y a pas de liaison significative entre les deux
variables x et y
H1 : La variable x influence la a variable y.
L'hypothèse nulle sera rejetée chaque fois que
la p-value sera inférieure au seuil de signification retenu.
Ci-après les principaux résultats :
Chapitre
Troisième : PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Notre étude porte sur l'Impact socio-économique
de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu
« cas du quartier Panzi ». Les variables obtenues par
rapport à notre étude se présenteront sous formes de
tableaux et seront suivies d'un commentaire.
Il est cependant irrésistible de présenter
essentiellement dans ce chapitre, les résultats de l'enquête
menée sur terrain étant donné que l'objectif de notre
quête est de montrer les principaux conséquences
socio-économiques qu'ont le chômage dans les ménages dans
la ville de Bukavu, plus particulièrement le quartier Panzi.
III.1. PANORAMA DES FREQUENCES
Ø ANALYSE UNI
VARIEE
Tableau n° 10 : Répartition des
enquêtés selon leurs sexe
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Féminin
|
62
|
44,3
|
44,3
|
Masculin
|
78
|
55,7
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
Il résulte de ce tableau que la majorité des
enquêtés sont plus hommes avec un pourcentage de 55,7 que les
femmes avec 44,3%. Ceci s'explique par le fait que dans nos coutumes et la
culture africaine, les hommes sont plus chef de ménage que les femmes et
il en va de même dans la quête d'un emploi car les mêmes
hommes sont plus appelé à répondre à tout les
besoins de la famille que les femmes
Tableau n° 11 : Répartition et
statistique des enquêtés selon leurs catégorie
d'âge
Avec : (selon notre
étude)
18 ans ? 45 ans
(1) : Deuxième tranche d'âge voué
à la production et la reproduction qui vien après la
première tranche d'âge consacré à la formation
46 ans ? 75 ans
(2) : Troisième tranche d'âge de la
production
> 75 ans (3) : Quatrième
tranche d'âge de vieillesse
Trache d'âge
|
|
Nbr
|
%
|
% Cumulé
|
1
|
88
|
62,9
|
62,9
|
2
|
52
|
37,1
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Statistique descriptive
|
|
Nbr
|
Minimum
|
Maximum
|
Age
|
140
|
20
|
73
|
Tot.
|
140
|
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
De ce tableau, il ressort que les plus d'individus qui ont
intéressé notre étude se situent entre 18 et 45 ans avec
un pourcentage de 62,9% contre 37,1% de ceux se situant entre 46 et 75 ans. Ils
sont donc jeune et en âge de production et reproduction. Ceci se justifie
par la simple raison que selon la constitution de notre pays, il faut avoir
totalisé 18 ans pour être reconnu comme capable de s'auto prendre
en charge et habile de veiller sur les autres. L'absence des personnes du
quatrième s'observe car l'espérance de vie dans les pays en
développement ne dépasse pas 75 ans. De ce même tableau,
nous constatons que le minimum d'âge des enquêtés est de 20
ans et 73 ans le maximum.
Tableau n° 12 : Répartition des
enquêtés selon leurs états matrimoniaux
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Célibataire
|
8
|
5,7
|
5,7
|
Divorcé
|
1
|
,7
|
6,4
|
Marié
|
119
|
85,0
|
91,4
|
Veuve
|
12
|
8,6
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
85% des nos enquêtés sont marié suivie de
8,6% veuves, 5,7% des célibataires et seulement 0,7% divorcé.
Tout ceci car, notre étude ciblait beaucoup plus les chefs de
ménages et quelque soit sa profession, le statut de marié
impliques beaucoup plus de responsabilité et les mariés sont plus
en quête d'un emploi car en manque de celui-ci, ils sont les plus
frappé par les conséquences du chômage. Ceci n'exclus
cependant pas les veuves qui viennent en seconde position et les
célibataires déjà garants de leurs petit(e)s frères
ou soeurs. Les deux catégories d'état civil sont les plus
représenté car ce sont des responsables des familles qui se
donnent aux activités qui assurent la survie des ménages
Tableau n° 13 : Répartition et
statistique des enquêtés selon la taille de leurs ménage
|
Fréquence
|
%
|
Statistiques selon la taille des
ménages
|
Nombre
|
140
|
Moyenne
|
7,31
|
Ecart type
|
2,818
|
Minimum
|
1
|
Maximum
|
16
|
Source : Nos analyses sous
SPSS
% Cumulé
|
|
|
|
1
|
3
|
2,1
|
2,1
|
2
|
3
|
2,1
|
4,3
|
3
|
4
|
2,9
|
7,1
|
4
|
12
|
8,6
|
15,7
|
5
|
14
|
10,0
|
25,7
|
6
|
18
|
12,9
|
38,6
|
7
|
21
|
15,0
|
53,6
|
8
|
23
|
16,4
|
70,0
|
9
|
15
|
10,7
|
80,7
|
10
|
8
|
5,7
|
86,4
|
11
|
6
|
4,3
|
90,7
|
12
|
8
|
5,7
|
96,4
|
13
|
3
|
2,1
|
98,6
|
14
|
1
|
,7
|
99,3
|
16
|
1
|
,7
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
A la lecture de ces tableaux, on se rend compte que la taille
de tous les ménages de milieux d'études se résume en une
moyenne de 7,31 par ménage, le minimum étant de 1 et le maximum
16. Ceci s'explique par le fait que les personnes chefs et conjoints des
ménages enquêtées sont en majorité, encore en
âge de fécondité et ne peuvent malheureusement pas
s'empêcher de mettre au monde autant qu'ils peuvent même si pour
ceux qui n'ont pas d'emploi, cela les rendent plus vulnérables
vis-à-vis des conséquences de la hausse du chômage,
nonobstant la composition des ces deux ménages qui vont jusqu'à
14 et 16 membres, nous observons que 15,0 et 16,4 constituent le pourcentage
valide et la moyenne de la taille de ménages de nos
enquêtés.
Tableau n° 14 : Répartition des
enquêtés selon leurs niveau d'étude
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Aucun
|
6
|
4,3
|
4,3
|
Primaire
|
21
|
15,0
|
19,3
|
Secondaire
|
88
|
62,9
|
82,1
|
Universitaire
|
25
|
17,9
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
Il ressort de ce tableau que 62,9% de la population du milieu
d'étude ont un niveau d'étude secondaire suivi de 17,9%
universitaire, 15,0% avec un niveau primaire et seulement 4,3% sans aucun
niveau d'étude. Ceci explique l'envie de la population congolaise et
l'adoption de cette bonne culture à vouloir à tout prix, au moins
atteindre un niveau d'étude secondaire avec espoir d'avoir à
partir de celui-ci, un billet pour atteindre un emploi décent en enfin
palier aux problèmes du chômage.
Tableau n° 15 : Répartition des
enquêtés selon leur profession
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Chômeur
|
85
|
60,7
|
60,7
|
Commerçant
|
12
|
8,6
|
69,3
|
Débrouillard
|
23
|
16,4
|
85,7
|
Source : Nos dissections sous
SPSS
100,0
Il résulte de ce tableau que le maximum des
enquêtés frappé par les conséquences de la hausse du
chômage c'est bien évidement les chômeurs avec un
pourcentage de 60,7 de la population du milieu d'étude
Tableau n° 16 : La cause du chômage
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Nul
|
48
|
34,3
|
34,3
|
la guerre à l'exode rural
|
20
|
14,3
|
48,6
|
niveau d'étude bas
|
37
|
26,4
|
75,0
|
non appartenance à la famille d'un chef
|
17
|
12,1
|
87,1
|
pas d'opportunité d'emploi dans le pays
|
18
|
12,9
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
26,4% de la population concernée par notre étude
sont au chômage à cause d'un niveau bas d'étude et c'est
juste car comme l'est ci-haut souligné, le niveau d'étude reste
une variable qui influe l'acquisition d'un emploi décent. Les multiples
guerres observée en RDC ont amené 14,3% de nos
enquêtés à quitter leur village pour la ville en
quête d'une vie paisible et ils en sont maintenant victimes de cette
exode rural, avec un pourcentage de 12,9 ; la non opportunité
d'emplois dans notre pays n'est cependant pas à sous-estimer
Tableau n° 17: Les conséquences du
chômage
|
Fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Nul
|
49
|
35,0
|
35,0
|
délinquance des enfants
|
2
|
1,4
|
36,4
|
perte de revenu
|
25
|
17,9
|
54,3
|
plus des soutient familial
|
4
|
2,9
|
57,1
|
scolarité difficile
|
36
|
25,7
|
82,9
|
soins de santé (difficile accès)
|
8
|
5,7
|
88,6
|
sous nutrition
|
16
|
11,4
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
L'accès difficile à la scolarité reste la
conséquence la plus observée de la hausse du chômage avec
un pourcentage de 25,7 de la population de notre milieu d'étude. Tout
parent, quelque soit son niveau d'étude aimerait scolariser son enfant
car c'est le plus beau et dynamique héritage qu'il puisse lui
léguer.
Tableau n° 18 : Répartition des
enquêtés selon la solution adopté en cas de maladie
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Nul
|
2
|
1,4
|
1,4
|
Autre
|
1
|
,7
|
2,1
|
bétail (vente)
|
22
|
15,7
|
17,9
|
micro crédit (likirimba)
|
14
|
10,0
|
27,9
|
mutuelle de santé
|
9
|
6,4
|
34,3
|
petit commerce (sur l'économie du)
|
15
|
10,7
|
45,0
|
Salaire
|
13
|
9,3
|
54,3
|
soutient familial
|
39
|
27,9
|
82,1
|
vente d'une parcelle
|
1
|
,7
|
82,9
|
vente d'une volaille
|
15
|
10,7
|
93,6
|
vente partie récolte
|
9
|
6,4
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
Il ressort de ce tableau que suite à la hausse du
chômage, 27,9% de nos enquêtés recourent au soutient des
amis et connaissances de la famille en cas de maladie ; 15,7% ou 10,7%, ou
encore 10,7% n'ont d'aitres choix que la vente d'un bétail ou la vente
d'une volaille ou encore recourir aux économies du petit commerce pour
palier à ce problème. Seulement 9,3% ont la possibilité de
palier à ce problème grâce à leur salaire.
Tableau n° 19: Le niveau de satisfaction de
l'alimentation
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
non
|
82
|
58,6
|
58,6
|
oui
|
58
|
41,4
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
C'est sur que quand on pas un emploi décent, à
boire et à manger reste un grand souci. 82 enquêtés, soit
58,6% son pas satisfait du niveau de leu alimentation et seulement 41,4
seulement en sont apparemment satisfait
Tableau n° 20: Répartition selon Le type
d'habitat
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Durable
|
8
|
5,7
|
5,7
|
Paille
|
3
|
2,1
|
7,9
|
Planche
|
85
|
60,7
|
68,6
|
semi-durable
|
44
|
31,4
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
Il résulte de ce tableau que sont nombreux ceux qui
vivent en maison en planche, ceci s'explique par le fait que dans une situation
de chômage, le maximum qu'on puisse chercher à avoir au
21e siècle dans un milieu urbain, c'est une maison en
planche. Nous remarquons que le classement se fait par ordre de moyen que
peuvent avoir nos enquêtés soit : planche ? semi durable ?
durable. Moins des enquêtés vivent dans des maisons en paille car
quelque soit la profession, en ce temps, tous le monde cherche à faire
mieux
Tableau n° 21: Répartition selon la
propriété du logement
|
Fréquence
|
%
|
% Cumulé
|
Locateur
|
43
|
30,7
|
30,7
|
par la famille
|
37
|
26,4
|
57,1
|
Privé
|
60
|
42,9
|
100,0
|
Total
|
140
|
100,0
|
|
Source : Nos dissections
sous SPSS
Il ressort de ce tableau que 60 de nos enquêtés,
soit 42,9% habitent leur propre maisons, cela parce que la grande partie a eu
à passer par une profession de travailleur avant de se retrouver au
chômage.Ø ANALYSE BI
VARIEE
Cette analyse nous a permis d'étudier dans les tableaux
croisés, comment les différents paramètres se repartissent
autour de deux modalités de la variable dépendant
Tableau de croisement n° 22 : Sexe et
conséquences du chômage
|
conséquences du chômage
|
Total
|
Nul
|
délinquance des enfants
|
perte de revenu
|
plus des soutient familial
|
scolarité difficile
|
soins de santé (difficile accès)
|
sous nutrition
|
Sexe
|
Féminin
|
22
|
1
|
7
|
3
|
16
|
4
|
9
|
62
|
Masculin
|
27
|
1
|
18
|
1
|
20
|
4
|
7
|
78
|
Total
|
49
|
2
|
25
|
4
|
36
|
8
|
16
|
140
|
Source : Nos analyses
Avec le Khi-deux de Pearson de 5,285, le degré de
liberté de 6 et la p-value de 0,508 et la signification
approximée de 0,508.
Il n'y a pas dépendance entre le genre et les
conséquences socio-économique que peut avoir la hausse du
chômage car le p-value 0,508 ? 0,05.
A l'issus de ce tableau, nous remarquons que sur les 140
enquêtés, 36 ont évoqué le problème de
l'accès difficile à la scolarité comme conséquence
de la hausse du chômage et parmi ces enquêtés, 20 sont du
genre masculin et 16 du genre féminin.
Tableau de croisement n° 23 :
Propriété et conséquences du
chômage
|
Conséquences du chômage
|
Total
|
|
Nul
|
délinquance des enfants
|
perte de revenu
|
plus des soutient familial
|
scolarité difficile
|
soins de santé (difficile accès)
|
sous nutrition
|
Propriété
|
Locateur
|
13
|
1
|
8
|
1
|
11
|
3
|
6
|
43
|
par la famille
|
3
|
1
|
13
|
3
|
8
|
2
|
7
|
37
|
Privé
|
33
|
0
|
4
|
0
|
17
|
3
|
3
|
60
|
Total
|
49
|
2
|
25
|
4
|
36
|
8
|
16
|
140
|
Source : Nos analyses
Avec le Khi-deux de Pearson de 36,842, le degré de
liberté de 12 et la p-value de 0,000.
Au vue de ce tableau et après le test khi-deux, les
résultats montre qu'il y une certaine dépendance entre la
propriété du logement et les conséquences de la hausse du
chômage, nous remarquons à cet effet que, de nos 140
enquêtés, 60 vivent dans leur appartement privé, ils sont
cependant plus qui ont évoqué le problème de
l'accès difficile à la scolarité soit 17 sur 36. Nous
remarquons enfin que nul (0), de ceux qui ont leur appartement privé
n'est affecté par la conséquence de délinquances des
enfants sur la totalité des 2 qui le sont.
Tableau de croisement n° 24 :
Satisfaction du niveau de nutrition et conséquences du
chômage
Conséquences du chômage
|
Total
|
|
Nul
|
délinquance des enfants
|
perte de revenu
|
plus des soutient familial
|
scolarité difficile
|
soins de santé (difficile accès)
|
sous nutrition
|
Satisf. nutrition
|
Non
|
10
|
2
|
22
|
4
|
23
|
6
|
15
|
82
|
Oui
|
40
|
0
|
3
|
0
|
12
|
2
|
1
|
58
|
Total
|
49
|
2
|
25
|
4
|
36
|
8
|
16
|
140
|
Source : Nos analyses
Avec le Khi-deux de Pearson de 58,759, le degré de
liberté de 12 et la p-value de 0,000.
Sur base de nos données de sondage nous observons que
la satisfaction du niveau de la nutrition est un élément
dépendant des conséquences de la hausse du chômage et cela
de manière significative. Par les résultats de ce tableau
ci-haut, nous remarquons que 82 des nos enquêtés ne sont pas
satisfait de leur nutrition, quelque chose de très normale car un
individu sans emploi ne peut être satisfait du niveau de sa nutrition. De
ce même résultat, nous constatons que l'insatisfaction du niveau
de nutrition affecte la scolarité des enfants soit 23 sur les 36 des 140
enquêtés.
Tableau de croisement n° 25 : Profession
et conséquences du chômage
|
Conséquences du chômage
|
Total
|
Nul
|
délinquance des enfants
|
perte de revenu
|
plus des soutient familial
|
scolarité difficile
|
soins de santé (difficile accès)
|
sous nutrition
|
Profession
|
Chômeur
|
1
|
1
|
23
|
4
|
32
|
8
|
16
|
85
|
Commerçant
|
11
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
12
|
Débrouillard
|
17
|
1
|
2
|
0
|
3
|
0
|
0
|
23
|
Travailleur
|
20
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
20
|
Total
|
49
|
2
|
25
|
4
|
36
|
8
|
16
|
140
|
Source : Nos analyses
Avec le Khi-deux de Pearson de 1,1642, le degré de
liberté de 18 et la p-value de 0,00 ; nos résultat montre
que les conséquences du chômage dépendent aussi de la
profession et cela d'une manière significative. (p-value 0,000). Des nos
140 enquêtés, 85 sont chômeurs et les plus frappé par
le problème de scolarité difficile soit 32 sur les 36, les
débrouillard en sont moins et un (1) seul commerçant
évoque ce problème. Comme on peut l'observer par ce tableau, les
chômeurs sont les plus frappé par les conséquences du
chômage que d'autre tant dans la perte de revenu (23), la sous nutrition
(16) que le manque des soutiens familiale (4).
Tableau de croisement n° 26 : Etat
matrimonial et conséquences du chômage
|
Conséquences du chômage
|
Total
|
Nul
|
délinquance des enfants
|
perte de revenu
|
plus des soutient familial
|
scolarité difficile
|
soins de santé (difficile accès)
|
sous nutrition
|
Etat Civil
|
Célibataire
|
4
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
1
|
8
|
Divorcé
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Marié
|
40
|
2
|
22
|
3
|
32
|
6
|
14
|
119
|
Veuve
|
5
|
0
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
12
|
Total
|
49
|
2
|
25
|
4
|
36
|
8
|
16
|
140
|
Source : Nos analyses
Avec le Khi-deux de Pearson de 11,609, le degré de
liberté de 18 et la p-value de 0,867 ; Nous constatons qu'il n y a
pas dépendance entre l'état civil de l'individu et les
conséquences socio-économique de la hausse du chômage.
Néanmoins, nombreux de ceux qui ont évoqué le
problème de l'accès difficile à la scolarité sont
marié soit 32 sur les 36. Seulement 2 célibataires et 2 veuves
semblent être touchés par ce problème de la
scolarité difficile.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude portant sur
l'Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les
ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014 «Cas du
quartier Panzi » ; tout au long de ce travail, notre
préoccupation majeure était de décrire les
caractéristiques de dégager quelques facteurs qui influenceraient
la hausse du chômage et arriver à faire connaitre au monde les
conséquences socio-économique beaucoup plus négatif que
peut avoir le chômage dans les ménages.
Notre recherche était partie de l'hypothèse
selon laquelle, d'une part la hausse du chômage serait due aux raisons
démographique et d'autre part, le chômage aurait comme
conséquence la baisse du taux d'accès à la
scolarité, le difficile accès aux soins de santé, la sous
nutrition et le début de la spirale de l'exclusion ; Perte de
revenu ? perte du logement ? isolement (plus de soutien familial) ?
délinquance
Pour atteindre notre objectif, nous avons fait recours aux
méthodes et techniques scientifiques ci-après : la technique
documentaire, les techniques d'enquête auprès des ménages
du milieu d'enquête et la méthode statistique par l'analyse uni
variée et bi variée et le test de khi-deux.
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail est reparti en trois chapitres ; dans le chapitre premier,
nous avons eu à définir les concepts en rapport avec le sujet,
le second, présenter le milieu d'étude et
décliner la méthodologie utilisée et enfin dans le
chapitre dernier, nous avons présenté les principaux
résultats.
Notre enquête a été menée
auprès de 140 ménages de 7 cellules (Bizimana, Mulengeza I,
Mulengeza II, Kazaroho, Major Vangu, Mbeke et Mushununu) du quartier Panzi de
la ville de Bukavu.
Ce faisant le constat est tel que : l'exclusion de la
spirale ; résidence, l'appartenance du logement, la satisfaction du
niveau de nutrition, les causes de la hausse du chômage elles même
(la guerre qui conduit à l'exode rural, niveau d'étude bas, la
non appartenance à la famille d'un chef et l'inopportunité
d'emploi dans notre pays) et aussi la profession, sont les facteurs qui
définissent l'impact socio-économique de la hausse du
chômage dans les ménages de la ville de Bukavu et plus
spécifiquement du quartier Panzi.
Eu regard à ce qui précède, notre
hypothèse a été affirmée.
Ce travail étant une oeuvre humaine, nous ne
prétendons pas l'avoir achevé dans toute perfection. Cependant
nous ouvrons une brèche à une étude ultérieure
à d'autres chercheurs si pas nous même, de pouvoir
compléter cette recherche en étudiant par exemple l'impact de la
hausse du chômage sur l'environnement. Mettre sur pied des
stratégies pour la création des emplois et ainsi éradiquer
ce fléau sur la vie socioéconomique de la population de Bukavu,
en particulier celle du Sud Kivu et de la République en
général.
RECOMMANDATIONS
Partant des résultats précédents, nous
suggérons au gouvernement Congolais de la république
démocratique de créer des emplois tout en tenant compte
ð De la promotion de l'éducation qui encouragerait
aux parents à scolariser leurs enfants en toute quiétude ;
l'inquiétude ici serait, peiner pour la scolarité d'un enfant et
ne s'attendre qu'à la spirale AU CHOMAGE ? SCOLARITE ? ETUDE
UNIVERSITAIRE ? CHOMAGE,
ð De l'assurance de la paix sur toute l'étendue du
territoire national pour ainsi permettre aux populations d'avoir une vie
paisible et ainsi travailler ou chercher un emploi dans toute
quiétude,
ð Du secteur d'industrie de transformation pour ainsi
permettre à, même un patriote avec un niveau d'étude bas
d'avoir un travail pour sa survie socioéconomique,
BIBLIGRAPHIE
v OUVRAGES, REVUES ET ARTICLES
1. ABOUT JULIEN « Chômage : Causes et
conséquences », 2014
2. Adolphe MUZITO Fumutchi, le chômage en
RDC : Hier, aujourd'hui et demain, 5e Tribune, vol. 5, le
potentiel, 2011
3. BEITON A. et al, Dictionnaire des
sciences économiques, Paris,
Armand Colin, 2001.
4. BERNARD G, Dictionnaire d'analyse
économique, Paris, éd. La Découverte,
2002
5. David R. Anderson, Dennis J. Sweeney, Thomas A. Williams,
Statistics for Business and Economics, 2nd Ed,
South-Western Higher, 2001, p589.
6. Edubourse, « le taux de chômage et son
influence sur l'économie » 2011
7. Ermisch et Al.,le chômage et le
devenir des enfants, mesuré selon plusieurs critères
(réussite scolaire, santé, fécondité, etc.).
British Household Panel Survey (bhps). (2001)
8. J.F Becharies, une liste des relations à
l'environnement, ed. laburse, [
BECHARIES
93] ; 1993
9. Marx K., Théories sur la plus-value, tome
2, Ed. Sociales, 1975.
10. Modeste M., Méthodes des recherches en
sciences humaines et sociales, édition l'harmattan, 2011.
11. THOMAS. S, La gestion des entreprises, parie,
éd PUF, 1962, P 27
v MEMOIRES, TFC ET COURS
1. B.PEPIN et Gregory N. MANKIW, Principe de
microéconomie, Ed. Editeur, Vol. 2. 2004
2. Dominique, N. (2013-2014), Cours de Statistique
appliquée en économie, inédit, UEA
3. Duée M. [2004], « L'impact du
chômage des parents sur le devenir scolaire des enfants »,
Document de travail de la DESE, n° G2004/06, insee.
4. Modestes, M. (2013-20134), Cours des Méthodes de
recherche en sciences sociales, inédit, UEA
5. Mukutubu Balibwanabo, A. et Kodila Tedika, O. (2009),
« Loi d'Okun en République démocratique du
Congo : évidences empiriques », Congo Economic
Review, Vol. 6, No . 1, Avril, pp.19-41
6. MUSHAGALUSA, G. (2012-2013), Cours d'Initiation
à la recherche scientifique, UEA.
7. Sanders, D.H., Murph, A.F et ENG. R.H., Introduction
à la statistique et aux probabilités mathématiques,
Edition La Découverte, Paris, 1984
v SITES INTERNET
1. http://www.cengagebrain.co.uk/sunsate.xyz.fr
2.
http://www.oecd.org/fr/apropos.membesetpar/fr
3. http://
www.undp.org/content/rdc/fr
4.
http://wwwv1.agora21.org/entreprise/i1213.htm
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Mme, Mlle, Mr ;
Nous, ZABIKA TUNDA Zoulou, sommes finaliste
du cycle de graduat en la faculté des sciences économiques et
gestion de l'Université Evangélique en Afrique et
rédigeons un travail de fin de cycle portant sur
« Impact socio-économique de la hausse du chômage dans
les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014 « Cas
du quartier Panzi »
C'est ainsi que nous vous soumettons ce questionnaire en vue
de solliciter votre collaboration dans la rédaction dudit travail.
Nous vous garantissons l'anonymat et vous remercions
d'avance.
Questionnaire n° [_____]
IDENTIFICATION, STATUT DE L'ENQUETE ET QUESTIONS
PROPREMENDITES
1.
Quartier/Cellule/Ville :
[______________/_____________________/______________]
2. Sexe : (a) Masculin (b)
Féminin
3. Age :
ans
4. Répartition des
enquêtés par tranche ou par catégorie
d'âge
(1) 18 ? 45ans
(2) 46 ? 75ans
(3) >75 ans
5. État matrimonial :
(a) Célibataire (b) Marié (c) Divorcé
(d) Veuf (e) Veuve
6. Taille de ménage
7. Niveau d'étude : (0) Aucun
(1) Primaire (2) Secondaire
(3) Universitaire (4) Autres
[_________________________________________]
8. Profession : (1) Chômeur (2)
Travailleur (3) Commerçant
(4) Débrouillard (5) Autres à
précisé [_________________________________]
9. Si vous êtes chômeur, qu'est-ce qui en
est la cause ?
(a) Un niveau d'étude bas (d) Non appartenance de la
famille du chef
(b) La guerre (Qui vous a amené à l'exode rural)
(e) Autre [_________________]
(c) Pas d'opportunité d'emploi dans le pays
10. Quelles sont les conséquences que vous
subissez suite au chômage dans votre
ménage ?
(a) Perte de revenu (b) Plus de soutien familial
(c) Sous nutrition
(d) Difficile accès aux soins de santé (e)
Difficile accès à la scolarité
(f) Délinquance des enfants
(g) Autre à spécifier
[______________________________________________________]
11. En cas de la maladie, Comment obtenez-vous l'argent pour
payer les soins ?
(a) Inscrit dans une mutuelle de santé (b) Vendre une
parcelle
(c) Vendre un bétail (d) Vendre une partie de la
récolte
(e) Vendre une volaille (f) Soutien familial (g)
Microcrédit (likirimba)
(h) Autre (à spécifier)
[____________________________________________________]
12. Etes-vous satisfait de la qualité et de votre
niveau de nutrition ?
(a) Oui (b) Non
13. Quelle est votre type d'habitat ? (A observer)
(a) Durable (b) Semi- durable (c) En planche
(d) En Paille
14. Concernant votre maison, êtes -vous :
(a) Propriétaire (b) Locataire (c) Logé par la
famille
(d) Autres
[______________________________________________________________]
15. Quelle sont vos suggestions pour la baisse du
chômage ?
(a) Promouvoir l'éducation et créer d'emploi
(b) Paix durable dans le pays et création d'emploi
(c) Auto dépendance du pays et création d'emploi
(d) Pas des réponses
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
SIGLE ET ABREVIATION
IV
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
V
0. INTRODUCTION
GENERALE
1
0.1. CONTEXTE
D'ETUDE
1
0.2.
PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESE DE
RECHERCHE
3
0.4. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
3
0.5. OBJECTIF DU
TRAVAIL
3
0.6. METHODES,
OUTILS ET TECHNIQUES DE RECHERCHE UTILISEES
4
0.7. DELIMITATION
DU SUJET
5
0.7.2. Délimitation temporelle.
5
Chapitre premier : REVUE DE LA LITTERATURE
6
I.1. APPROCHE THEORIQUE
6
I.1.1. Explication des quelques concepts
clés
6
? Représentation du
système société - environnement
15
I.2. APPROCHE EMPIRIQUE
18
Chapitre deuxième : PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE ET CADRE METHODOLOGIQUE
21
II.1. PRESENTATION DU QUARTIER PANZI
21
II.1.1 Historique du quartier
21
II.1.2. Coordonnées géographiques
22
II.1.3. Hydrographie
23
II.1.4. Situation Géographique
24
II.1.5. Aspect éducatif
25
II.1.6. Habitat
27
II.1.7.Ethnie
28
II.1.9. Culture et loisirs
29
II.1.10. Situation sanitaire
29
II.1.11. Assainissement du milieu
30
II.1.12. Organisation
politico-administrative
30
II.1.13. APPRECIATION CRITIQUE
30
II.1.14. CONCLUSION PARTIELLE
30
II.2. BORDURE METHODOLOGIQUE
30
Chapitre Troisième : PRESENTATION DES
DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
35
III.1. PANORAMA DES FREQUENCES
35
? ANALYSE UNI VARIEE
35
? ANALYSE BI VARIEE
40
CONCLUSION GENERALE
45
RECOMMANDATIONS
46
BIBLIGRAPHIE
47
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
a
TABLE DES MATIERES
VI

* 1 Selon le
Programme des Nations Unies pour le Développement dans son rapport sur
le développement humain 2013, 87,7% de la population vivant en RDC est
en dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1,25 dollar par
jour. Les améliorations sont pourtant marquantes, nuance toutefois le
PNUD : entre 2000 et 2012, l'espérance de vie à la naissance est
ainsi passée de 45,7 ans à 48,7 ans, la durée moyenne de
scolarisation de 4,4 ans à 8,5 ans et le revenu national brut par
habitant a crû de 34,6%, passant de 237 à 319 dollars par habitant
et par an.
* 2 Le chômage est
parmi les deux premiers grands dysfonctionnements de l'économie de
marché et d'une façon plus aiguë, il est ressenti par la
population à cause de ses conséquences sociales.
ABOUT JULIEN dans son article « Chômage :
Causes et conséquences (2014) »
* 3 Le questionnaire
d'enquête est un instrument d'enregistrement et de stockage
d'informations recueillies directement auprès des répondants qui
prend la forme d'un ensemble des questions fermées ou ouvertes, selon
que les réponses sont proposées ou non aux personnes
interrogées (lambin, 1996)
* 4 THOMAS. S, La gestion des
entreprises, parie, éd PUF, 1962, P 27
* 5 Une étude
d'impact est une étude technique qui vise à
apprécier les conséquences de toutes natures, notamment
environnementales
d'un projet pour tenter d'en limiter, atténuer ou compenser les
impacts
négatifs.
* 6 Rapport du PMUC
|