MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
MEMOIRE DE MASTERE DE RECHERCHE EN SCIENCES
DE GESTION SPECIALITE : FINANCE
L'IMPACT DU TAUX D'INTERET ET
DU TAUX DE CHANGE SUR LE
RENDEMENT DES BANQUES
TUNISIENNES
Elaboré par : Zied ZAGROUBA Encadré par :
Mme Wiem BEN MRAD
Année Universitaire 2015/2016
Dédicaces
Qu'ilme soit permis au seuil de ce modeste mémoire
de recherche d'exprimer ma plus profonde reconnaissance à :
Mme Wyem Ben Mrad
Ma chère mère, « tu m'a donnée la
vie, la tendresse et le courage pour réussir Tout ce que je peux
t'offrir ne pourra pas exprimer mon amour et ma
reconnaissance »
Que Dieu te protège. Ma tante et oncles, Ma
chère tante Lamia Mes cousins, Tous mes amis, surtout Ramy , Nasri
et Atef Tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de ce
travail.
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier en premier lieu les membres de
l'honorable jury qui ont accepté d'examiner ce mémoire et
d'évaluer la qualité de mon travail.
J'exprime ma profonde reconnaissance à Madame Wyem Ben
Mrad mon encadrante pour l'intérêt qu'elle a porté à
mes travaux et pour ses conseils éclairés qui m'ont permis de
consolider mes connaissances théoriques et les concrétiser sur le
plan pratique.
Je remercie, également, tous mes enseignants pour la
formation de qualité qu'ils m'ont prodiguée tout au long de mon
cursus universitaire.
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : LA VOLATILITE BOURSIERE 4
Section1 : la volatilité boursière
6
Section 2 : Les déterminants de la
volatilité 11
Section 3 : Les variables macroéconomiques
14
CHAPITRE II : L'IMPACT DU TAUX D'INTERET ET DE LA
VOLATILITE DU
TAUX DE CHANGE SUR LE RENDEMENT DES ACTIONS DES
BANQUES 23
Section 1 :L'impact du taux d'intérêt sur
le rendement des actions des banques 25
Section2 : l'impact du taux de change sur le rendement
des actions des banques 30
SECTION 3 : L'IMPACT DU TAUX D'INTERET ET DU TAUX DE
CHANGE
SUR LE RENDEMENT 34
CHAPITRE III : L'impact du taux de change et du taux
d'intérêt sur les rendements
des actions des banques : cas de la Tunisie
41
Section 1 : marché et banques tunisiennes
43
Section 2 : Evolution du taux de change, taux
d'intérêt et TUNINDEX et la politique
monétaire de la banque centrale 45
Section3 : Essai d'investigation 56
CONCLUSION GENERALE 70
Bibliographie 73
Annexes 81
Liste des tableaux
Tableau 1 statistiques descriptives par variable
57
Tableau 2 statistiques descriptives par banque
58
Tableau 3 : Test de normalité 59
Tableau 4 : estimation MCO par banque 61
Tableau 5:Estimation modèle GARCH par banque
63
Tableau 6: Estimation MCO par variable 66
Tableau 7:Test ARCH-LM 67
Tableau 8: modéle GARCH par variable
67
Liste des figures
Figure 1 Variation USD/TND EUR/TND 51
Figure 2:Graphe de la variation euro/tnd usd/tnd
53
Figure 3: Variation du Tunindex 56
1
INTRODUCTION GENERALE
Sur un marché financier, La volatilité
boursière est un outil utilisé par les intervenants pour
maitriser le risque. Cette volatilité boursière est
influencée par certains facteurs à savoir les facteurs
structurels qui ont une incidence sur la volatilité boursière
d'une façon directe ou bien indirecte. Leurs variations affectent les
prix des actifs financiers ainsi que les facteurs conjoncturels qui sont
liés à l'environnement macroéconomique. En effet, ils
peuvent varier suite au changement du taux d'intérêt et du taux de
change.
Le taux de change et le taux d'intérêt sont deux
facteurs économiques importants qui affectent les actions ordinaires
(Hyde, 2007). En effet, le taux d'intérêt à un impact plus
important sur les marchés financiers, une augmentation du taux
d'intérêt affecte un changement dans les décisions
d'investissement, ce qui entraine un changement dans la structure des
investissements. La variabilité des taux d'intérêts
génère directement une dynamique sur le marché des
capitaux dans la mesure où les actions sont sensibles aux taux
d'intérêts, les variations des taux d'intérêts sont
inversement proportionnels aux actions (Alam, 2009).
Par ailleurs, les banques font partie du système
financier, donc elles sont exposées à plusieurs risques
extérieurs et intérieurs liés à la variation du
taux de change et du taux d'intérêt.
Après la seconde guerre mondiale, l'activité
bancaire s'est traduite par un mélange d'emprunts intérieurs et
de prêts, d'un risque de crédit faible ainsi qu'une exposition au
risque de taux d'intérêt et de change.
Cependant, la dérèglementation financière
dans les années 80 a connu la suppression des restrictifs sur le
portefeuille de prêts et de dépôts des banques et
l'introduction de taux de change flexible avec plusieurs autres
éléments extérieurs comme l'effondrement de l'industrie et
d'autres éléments intérieurs comme la faillite de
plusieurs banques et surtout en 2008 avec la crise des subprime.
Ces dernières années, la libéralisation
des marchés financiers a provoqué une exposition à de
nombreuses sources de risque. L'impact des taux d'intérêts et des
taux de change sur les rendements des actions des banques a été
d'un intérêt majeur pour les dirigeants, les autorités
réglementaires, les milieux universitaires et les investisseurs.
L'échec de plusieurs banques a été
expliqué, notamment par les effets néfastes des fluctuations des
taux d'intérêt et des taux de change.
2
C'est pour cette raison que l'influence de ces variables sur
le rendement bancaire a fait l'objet de nombreuses études et analyses
après chaque crise dans la mesure où lorsqu'une banque tombe en
faillite, on parlera de tout un système financier en crise.
Par ailleurs, le risque de taux d'intérêt reste
une grande préoccupation pour les dirigeants des entreprises. Selon les
résultats de l'enquête par (Graham, 2001), les gestionnaires
américains considèrent le risque de taux d'intérêt
comme le deuxième facteur de risque le plus important, après le
risque de marché.
La plupart des analystes financiers et économistes
conviennent que les revenus, les coûts et la rentabilité des
banques sont directement influencés par les fluctuations
imprévues des taux d'intérêt et des taux de change
(Yourougou P. , 1990).Avec le processus de libéralisation des
marchés financiers, la plupart des banques sont exposés au risque
de taux d'intérêt en raison des conditions des marchés
financiers volatils au cours des dernières années. Par
conséquent, le taux d'intérêt et la variation des taux de
change pourraient avoir un effet négatif sur la viabilité des
banques parce que ces risques ne peuvent pas être éliminés
par des méthodes de couverture des risques (Gilkenson, 1992).
Pour lutter contre le risque de change et de taux
d'intérêt, les banques cherchent à gérer le
changement de la volatilité de marché en élargissant les
positions sur les instruments dérivés.
La littérature dans ce domaine est très vaste,
les chercheurs sont hétérogènes en terme de
résultats et de méthodes de travail selon les
caractéristiques du pays analysé comme de (Akella, 1992)
où il a montré la différence dans le choix de
l'échantillon et du modèle de spécification. Ces
différences peuvent engendrer des résultats incompatibles comme
pour l'hypothèse de linéarité et des rendements
indépendants constatée par (Engle, 1982) (Akgiray V. B.,
1988).
Dans le contexte tunisien, Le déclenchement de la
révolution du 17 décembre 2010 a engendré une
instabilité politique et financière, ce qui a entrainé des
variations remarquables sur le taux de change et le taux d'intérêt
en mettant le système bancaire Tunisien dans une situation
difficile.1
1 Hassen Chtourou et Sami Hammami (2013) "La Révolution
Tunisienne et ses Effets sur le Système Bancaire Tunisien",
International Journal Economics & Strategic Management of Business
Process
3
Notre investigation essaye de révéler l'impact
du taux d'intérêt et du taux de change sur la volatilité
des titres des banques cotées sur le marché boursier Tunisien et
en même temps de définir les spécificités du
marché Tunisien.
Notre travail s'articulera autour de trois chapitres. Dans le
premier chapitre, nous allons définir le concept de la volatilité
et présenter ses différents types. Ensuite, nous mettrons en
exergue les différentes approches de mesure de la volatilité
boursière. C'est ainsi que nous citerons les facteurs structurels,
conjoncturels ainsi que les nouveaux facteurs et leurs répercussions sur
la volatilité boursière. Par la suite, nous nous concentrerons
sur les variables macroéconomiques et plus précisément le
taux de change et le taux d'intérêt qui représentent les
deux principales variables.
Dans le deuxième chapitre, nous allons examiner
l'impact du taux d'intérêt et du taux de change sur la
volatilité boursière des banques, nous allons présenter la
revue de littérature montrant les effets du taux d'intérêt
puis du taux de change sur le rendement bancaire en se basant sur les
résultats des travaux antérieurs.
Finalement, dans le troisième chapitre, nous
présenterons le marché boursier Tunisien et la politique
monétaire élaborée par la banque centrale de Tunis. Puis,
nous inspecterons les résultats empiriques constatés par les
tests empiriques afin d'analyser l'impact du taux de change et du taux
d'intérêt sur le rendement boursier des banques Tunisiennes sur la
période d'étude allant de janvier 2006 jusqu'au mois de
décembre 2015.
CHAPITRE I : LA VOLATILITE
4
BOURSIERE
5
Introduction
La volatilité est le fait d'avoir des mouvements de
grande ampleur sur les marchés d'actions. Cela peut s'expliquer par
l'annonce de nouveaux évènements économiques ou financiers
qui peuvent influencer le marché comme par exemple une modification des
taux directeurs de la banque centrale. Dans ce cas, les cours boursiers varient
de façon cohérente avec ces informations. Un
élément plus troublant de la volatilité actuelle et
l'augmentation des mouvements considérables au sein d'une même
journée sans qu'il y ait eu de nouvelles. On a l'impression qu'il y a
une espèce de volatilité autonome ou intrinsèque au
marché qui n'est pas simplement due au fait que les prix varient en
fonction des « fondamentaux économiques ».Cela va plus loin,
le marché lui-même a du mal à trouver son
équilibre.
L'intérêt de la volatilité se concentre
sur son rôle comme outil de gestion de risque survenu sur le
marché financier en général et sur le marché
boursier en particulier vu l'influence des risques sur la valeur de l'action,
ceci nous conduit vers le rôle de la volatilité à maitriser
le risque pour se couvrir contre ses effets néfastes.
Dans ce cadre, on va se concentrer dans la première
section à définir et à introduire le concept de la
volatilité en expliquant son utilité et ses types qui se
manifestent sur les marchés financiers. Dans la deuxième section,
on va présenter les différentes approches de mesure de la
volatilité et les méthodes les plus utilisées pour les
différents intervenants sur le marché. Dans la troisième
section, on va s'intéresser aux facteurs qui affectent la
variabilité des cours et par conséquent, les facteurs structurels
et conjoncturels qui ont des incidences sur les fluctuations des cours en
particulier le taux de change et le taux d'intérêt.
6
Section1 : la volatilité boursière
I. Le fondement et l'évolution de la
volatilité dans le temps
La volatilité est l'un des sujets les plus
traités en finance à cause de ses impacts sur le marché
financier et sur l'économie d'un pays. En effet, la volatilité
est un indicateur essentiel pour les investisseurs, les ménages et les
institutions financières qui représentent les acteurs du
marché. On utilise la volatilité comme un critère de choix
pour nous aider à acquérir les titres les plus rentables.
Autrement dit, si le titre est volatile, l'investisseur peut avoir une grande
probabilité de perte ou de gain, puisque le titre n'est pas stable. En
effet, il peut être réservé à la hausse comme
à la baisse. Les titres les plus volatils peuvent générer
une rentabilité supérieure à ceux des mauvais. La
volatilité est un critère très intéressant qui
mérite d'être approfondi en étudiant ses impacts sur le
marché financier.
L'intérêt de la volatilité est motivé
par deux raisons :
? En premier lieu, c'est un outil de gestion de risque. Les
analystes ne cherchent pas à maximiser la rentabilité mais
à minimiser le risques vu l'incertitude et les mutations
économiques et financières dans le monde entier. Ceci
reflète l'importance de la volatilité comme un outil de gestion
de risque.
? En deuxième lieu, pour se couvrir contre le risque,
l'investisseur doit recourir à la volatilité pour se
protéger contre les titres à risque élevé.
C'est-à-dire, chaque investisseur cherche à se couvrir contre les
différents risques des variations des prix des actifs financiers pour
estimer ou anticiper les prix futurs de ces derniers.
Les recherches antérieures consistent à
comprendre la volatilité du marché financier. (SHILLER, 1981) a
appliqué le test des bornes de la variance sur les séries de
l'indice S&P500 (1871-1979) et de l'indice Dow Jones (1928-1979). Leurs
résultats ont révélé une volatilité des
cours observés supérieure à celle des prix rationnels
ex-postes. Dans une autre étude, (Adrian R. Pagan, 1990) a montré
qu'une augmentation de la volatilité du marché (mesurée
par le pourcentage de variation des prix ou bien le taux de rentabilité)
engendre une probabilité importante de changements des prix.
La volatilité peut être causée par les
changements des facteurs économiques. Elle peut également
découler par les anticipations irrationnelles et les crises
financières.
II.
7
Définition de la volatilité
La volatilité mesure la proportion d'une valeur
mobilière ou d'un marché qu'il soit à la hausse ou
à la baisse. Elle s'exprime en pourcentage. Sur une courte
période, les titres qui ont une tendance à une forte variation,
peuvent être considérés comme des titres volatils.
La volatilité n'est pas la même pour les actions
et pour les obligations. En effet, pour les actions, la volatilité
consiste à mesurer la volatilité relative d'un titre par rapport
à l'ensemble du marché. Par exemple, suite à une
augmentation d'une unité de l'indice de marché, il s'agit de voir
comment notre titre va varier à la hausse ou bien à la baisse en
utilisant le BETA.
Pour l'obligation, la volatilité est définie
comme la durée de vie moyenne des flux financiers pondérés
par leur valeur d'une manière générale, La
volatilité est considérée généralement comme
l'écart entre un prix de marché et les fondamentaux
économiques, qui justifient rationnellement la valorisation de l'actif
considéré. (SHILLER, 1981), (Nicholas Barberis, 2003) ont
montré que la volatilité excessive des cours des titres est un
phénomène pathologique. En effet, il semble improbable
d'expliquer le niveau des actifs risqués en se basant uniquement sur le
comportement dynamique des fondamentaux. En effet, plus la variable fluctue
durant une période, plus elle est censée être volatile. La
volatilité est associée à l'imprévu, l'incertain et
au risque actualisée. En effet, plus la durée est longue, plus on
obtient un risque plus élevé.
III. Les types de la volatilité
Nous utilisons généralement deux types de
volatilité: La volatilité historique, et La volatilité
implicite. La volatilité historique est calculée à partir
des cours passés. La volatilité implicite est calculée
à partir du prix des options existant sur le sous-jacent
étudié (action, indice).
La volatilité implicite joue le rôle
prédicateur puisque que la valeur du jour de la volatilité
implicite annonce celle de la volatilité historique à venir. En
fait, le prix des options est toujours défini dans le présent par
des spéculateurs, qui réagissent en fonction de leurs
anticipations et intuitions du moment. La volatilité implicite est
calculée à partir du modèle de (Scholes, 1973).
8
IV. Les Différentes approches de mesure de la
volatilité
1. La beta
La beta est un instrument de mesure de la volatilité.
Il permet généralement d'apprécier la sensibilité
d'un actif par rapport à celle du marché. Le bêta peut
décrire la sensibilité des mouvements d'une action par rapport
aux variations de l'indice boursier :
? La sensibilité des mouvements d'une SICAV par
rapport aux variations de l'indice boursier.
? La sensibilité des mouvements d'une action par
rapport aux variations de notre portefeuille.
La beta est aussi un indicateur de risque : si
l'évolution du marché est à la baisse, l'action sera
susceptible de baisser moins que le marché si elle est inférieure
à 1 et plus que le marché si elle est supérieur à
1.
Il y a donc un lien entre la rentabilité et le risque
: plus le cours est censé pouvoir progresser fortement quand le
marché est haussier, plus il a de risque de baisser fortement quand il
est baissier. On peut aussi démontrer que plus le risque est
élevé, plus le cours tend à être bas
(phénomène de prime de risque), mais cela indépendamment
du bêta puisque la prime de risque s'applique à l'ensemble du
marché.
2. l'écart type
L'écart type est un outil très utilisé
dans les études statistiques. Cet indicateur permet de mesurer la
volatilité d'un titre. L'écart type est
généralement utilisé pour la construction d'autres
indicateurs.
Un écart type élevé indique que les
données sont dispersées donc qu'il y a une volatilité
importante. A l'inverse, un écart type faible témoigne d'une
faible volatilité et d'une bonne anticipation des investisseurs. Plus
les cours s'éloignent de leurs moyennes c'est-à-dire plus la
différence entre les cours et la moyenne augmente, plus la
volatilité est importante. L'écart type correspond à la
racine carrée de la variance. La variance est la moyenne des
écarts à la moyenne, le tout au carré.
9
Où ó : écart type
N : nombre d'observation Xi : rendement de l'action
3. le modèle GARCH
Le modèle GARCH dans sa forme générique
propose une estimation intuitive de la volatilité, cette dernière
étant la somme des rendements passés pondérés.
(Engle, 1982) a introduit l'hétéroscédasticité
conditionnelle autorégressive (ARCH en anglais) pour distinguer les
variation des prix. Apres cette première théorie, (bollerslev T.
, 1986) a développé le modèle ARCH basé sur le
modèle pour modéliser la variabilité de la
volatilité des actifs financiers dans le temps.
Le modèle GARCH est présenté de la
manière suivante :
Où :
R : Le rendement du jour t
: La variation conditionnelle du rendement 3.1
Modèle GARCH(1,1)
Le GARCH(1,1) est un modèle pour l'analyse de l'effet
du taux d'intérêt et la volatilité des taux de change sur
le rendement des titres des banques.
La sensibilité des actions bancaires renvoie à
la fois aux changements du taux de change et du taux d'intérêt qui
sont variables dans le temps. La crise est identifiée avec des pointes
de volatilité et se référant ensuite à l'extension
de l'incertitude sur les marchés financiers. La
méthode la plus utilisée pour les modèles
d'estimation de la volatilité est le modèle GARCH(1,1).
Le modèle
d'hétéroscédasticité conditionnelle
autorégressive séminal (ARCH introduit par (Engle, 1982) ) a
donné une poussée énorme à la fois à la
construction du modèle économétrique et la recherche
appliquée, il est utilisé afin de compenser pour le manque de
représentation ARMA (p, q) pour les problèmes monétaires
et financiers. Le processus de (Engle, 1982) a proposé de
modéliser le temps variant la volatilité conditionnelle en
utilisant les innovations passées pour estimer la variance de la
série. En se basant sur le modèle ARCH, (bollerslev T. , 1986) a
suggéré le modèle autorégressif
hétéroscédastique conditionnelle (GARCH), qui est un
important type de modèle de séries chronologiques pour les
données hétéroscédastiques.
Le Modèle GARCH (p) génère des
épisodes de fortes volatilités suivies par des périodes de
faible volatilité. L'effet d'ARCH ou
hétéroscédastique conditionnelle est la présence
d'autocorrélation dans les résidus au carré. Il y a deux
approches principales à identifier. Le premier test connu (Engle, 1982)
est une régression de test Lagrange multiplicateur, à savoir la
taille de la place de la R multiple échantillon qui suit un
chi-carré avec p degrés de liberté qui analysent la
présence de l'effet ARCH.
On peut écrire le modèle ARCH(m) comme suit :
(Moyenne conditionnelle)
10
(Variance conditionnelle)
11
Section 2 : Les déterminants de la
volatilité
I. Les facteurs structurels
D'autres facteurs explicatifs entrent également en jeu
: d'une part, la réglementation prudentielle des banques et des
assurances restreint la capacité qu'avaient les investisseurs
institutionnels (par exemple les compagnies d'assurances) à prendre des
risques en ce qui concerne les actions. Ils sont obligés de
réduire leur risque et donc leur détention d'actions quand le
cours des actions baisse.
1. la rentabilité
D'une façon générale, la création
de la richesse dépend du couple rentabilité - risque. Le risque
s'exprime par la volatilité.
Lors de la création d'une société, plusieurs
actionnaires, privés ou institutionnels, apportent de l'argent qui
constituent les capitaux propres de la société.
La rentabilité financière mesure la capacité
de la société à rémunérer ses actionnaires.
Elle se calcule en faisant le rapport du résultat obtenu lors de
l'exercice sur les capitaux propres de la société. Si la
rentabilité financière est supérieure à la
rentabilité économique, alors on dira que l'entreprise
bénéficie d'un effet de levier. Une société peut
améliorer sa rentabilité financière en améliorant
sa rentabilité économique, son résultat, soit en ayant
recours à des emprunts et en limitant le recours aux capitaux
propres.
La rentabilité économique n'est toutefois pas
significative pour les apporteurs de capitaux : ce qui est pertinent pour eux
est la rentabilité non pas de l'ensemble des capitaux, mais des seuls
capitaux propres. Le bénéfice analysé est le
résultat courant, c'est-à-dire le résultat d'exploitation
auquel on a soustrait l'impôt sur les bénéfices et les
intérêts versés sur dettes financières avec i
le taux d'intérêt moyen sur les dettes financières de
l'entreprise. On divise ce résultat net courant par le montant des
capitaux propres de l'entreprise.
La différence entre les deux rentabilités va
dépendre de la différence entre le taux d'intérêt et
la rentabilité économique, à proportion du poids de
l'endettement. Pour un niveau de taux d'intérêt donné, la
rentabilité financière sera d'autant plus éloignée
de la rentabilité économique que l'endettement sera fort : cet
effet s'appelle l'effet de levier.
En milieu bancaire et financier, le concept de
rentabilité est caractérisé par sa complexité et
son aspect multiforme, ceci est principalement dû à la
rigidité des coûts qui sont en majorité
12
indirectement liés aux produits. A cet effet, plusieurs
axes de mesure de la rentabilité des banques ont été
développés : par centre de profit, par produit ou service ou par
client. D'après les praticiens, il s'avère opportun de
procéder à une analyse de la rentabilité des banques par
centre de profit car elle constitue le socle des autres méthodes de
détermination de la rentabilité. Cependant, l'analyse de la
rentabilité par centre de profit nécessite un travail
préalable consistant à l'identification des interlocuteurs du
contrôle de gestion : les centres de responsabilité.
Pourquoi la rentabilité des banques a-t-elle
chuté si fortement au cours de la dernière décennie ?
« Cette baisse est due à l'avalanche
réglementaire, fiscale et législative subies par les banques
depuis près d'une décennie. La baisse de plusieurs commissions -
interbancaires, sur les cartes, sur les incidents de paiement a fait baisser de
manière instantanée et drastique des pans entiers de revenus
bancaires. Parallèlement, la règlementation a imposé
davantage de fonds propres aux établissements. Pour un même niveau
d'activité, une banque doit immobiliser plus de capitaux propres, ce qui
a fait mécaniquement baisser le rendement des capitaux. Enfin, les
banques sont confrontées à l'arrivée de nouveaux acteurs,
qui les attaquent sur leurs différents métiers et les poussent
à baisser leurs prix. Ces trois facteurs entraînent un effet de
ciseaux, dont on peut commencer à voir les effets. »2
2. Les bénéfices
Le bénéfice est la différence entre les
flux d'encaissement et les flux de décaissement. Chaque firme
réalise des bénéfices afin de les distribuer aux
actionnaires.
D'après les résultats constatés par Murphy
(1986), il y a une corrélation positive entre le taux de croissance des
cours et le taux de croissance du bénéfice par action pour 203
sociétés américaines. En effet, plus le cours augmente,
plus les entreprises réalisent des bénéfices
élevés. De même, le bénéfice est
considéré comme un critère très solide pour les
choix des investisseurs. Plus précisément, la valeur d'une action
sera déterminée au fur et à mesure des
bénéfices.
2 Ronan Le Moal, directeur général du
Crédit Mutuel Arkéa, analyse les raisons de la baisse
généralisée des marges chez les banques :Article dans
challenges economics Publié le 20-10-2015 à 17h28.
13
3. Les dividendes
Les dividendes sont la partie des bénéfices nets
d'une entreprise qui est distribuée aux investisseurs (actionnaires
...). Ces dividendes servent de rémunération des capitaux
investis dans l'entreprise. Dans deux cas les dividendes peuvent être
nuls :
? Lorsque l'entreprise ne dégage pas de
bénéfices sur l'année
? Lorsque l'entreprise fait le choix stratégique de
réintégrer l'intégralité de ses
bénéfices en réserves.
Il peut arriver que l'entreprise fasse le choix de
rémunérer ses actionnaires même lorsque les
bénéfices sont nuls, elle prend alors dans les réserves de
la période précédente. Cette option est assez rare et
montre le désire de l'entreprise de conserver ses investisseurs.
Pour attirer les investisseurs, d'autres entreprises font le
choix de se positionner (totalement ou seulement une partie) dans un paradis
fiscal afin d'augmenter le bénéfice net et ainsi distribuer plus
de dividendes.
Selon Gorden et Shapiro (1956)3le modèle est
comme suit :
Où
: Valeur théorique de l'action
: Dividende anticipé de la première
période
: Taux de rendement attendu pour l'actionnaire
: Taux de croissance du bénéfice brut par action
(BPA)
Black et Scholes (1974) montrent qu'il n'existe aucune
relation entre le taux de rentabilité des actions et le rendement des
dividendes. Si le dividende augmente, ceci va se répercuter sur la
3 Myron J. Gordon, Eli Shapiro(1956) » Capital
Equipment Analysis: The Required Rate of Profit «, Management Science,
Vol3, 102 - 110
14
valeur d'action. Précisément, plus le dividende
est élevé, plus la valeur d'action est élevée et
inversement.
4. L'effet de levier
L'effet de levier désigne l'utilisation de
l'endettement pour augmenter la capacité d'investissement d'une
entreprise, d'un organisme financier ou d'un particulier et l'impact de cette
utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. L'effet de
levier augmente la rentabilité des capitaux propres tant que le
coût de l'endettement est inférieur à l'augmentation des
bénéfices obtenus grâce à l'endettement. Dans le cas
inverse il devient négatif.
L'effet de levier joue dans deux sens : Si la
rentabilité économique est supérieure au coût de
l'endettement, on parle d'effet de levier positif car dans ce cas de figure la
rentabilité financière est impactée positivement. Dans le
cas contraire, c'est-à-dire si la rentabilité économique
est inférieure au coût de l'endettement, cet effet de levier joue
cette fois dans l'autre sens : on parle alors « d'effet boomerang ».
L'effet de levier est un moyen extrêmement puissant pour permettre aux
actionnaires d'obtenir des rentabilités financières
élevées. Mais plus le levier utilisé est
élevé, plus l'effet boomerang peut être violent.
Merton (1973, 1980) a confirmé la présence d'une
relation positive entre l'effet de levier et la volatilité
boursière où il a justifié que l'effet mesuré par
des mouvements de prix des titres sur la volatilité n'est pas totalement
exprimé par les changements de l'endettement.
Section 3 : Les variables macroéconomiques
La valeur d'un titre ne dépend pas uniquement
d'éléments ou de caractéristiques propres à ce
titre, mais aussi de plusieurs autres facteurs appelés arguments
extrinsèques ou facteurs conjoncturels qui sont liés à la
conjoncture économique du pays, à l'évolution du taux
d'intérêt, à l'inflation..., et qui représentent des
facteurs macroéconomiques qui ont un impact sur la volatilité.
I. Le taux d'intérêt
Le risque de taux d'intérêt est le risque que
fait courir au porteur d'une créance ou d'une dette à taux fixe
ou variable l'évolution des taux entre la date de l'engagement et la
date du règlement.
15
Le taux d'intérêt est une variable
macro-économique de premier ordre, qui sert selon (G., 2003)en
micro-finance de facteur d'actualisation des flux de dividendes futurs
déterminants la valeur fondamentale des actions. Son impact sur les
marchés boursiers est très important. En effet, la variation des
taux d'intérêt affecte directement la valeur des titres
cotés à la bourse.
Selon (Aglietta, 2001) , si le taux d'intérêt
augmente (diminue), ceci engendre une diminution (augmentation) des
crédits, ce qui entraine un recul (une augmentation) des investissements
en bourse et par conséquent, la baisse (la hausse) des valeurs des cours
des actifs financiers.
1. Le risque de taux d'intérêt
? Pour un établissement bancaire le risque de taux peut
s'analyser :
- comme un risque de transformation, correspondant à
l'adossement d'emplois et de ressources de durée et de nature de taux
différents.
- comme un risque de marge correspondant à des
placements de ressources dans des emplois de mêmes
caractéristiques avec une marge (spread) lorsque les opérations
adossées sont à taux variables.
- comme un risque de placement concernant la valeur de titres
porteurs d'intérêts à taux fixes.
? Le risque de taux d'intérêt pour les
entreprises dans leurs opérations : Le risque, en dehors des
opérations spéculatives, est le risque pour l'entreprise de ne
pas pouvoir répercuter l'augmentation d'emprunts à taux variables
sur les prix de vente de leurs produits ou services.
? Le risque de taux d'intérêt pour les
particuliers : Le risque de taux d'intérêt pour les particuliers
est le même en ce qui concerne l'augmentation du coût des paiements
d'intérêt en cas d'emprunt à taux variable.
Il survient à l'occasion d'une évolution
défavorable des taux d'intérêt affectant
négativement les résultats de la banque dès lors que
celle-ci indexe ses emplois et/ou ressources sur les taux du marché.
C'est généralement le cas « car la quasi-totalité de
leurs encours du bilan engendre des revenus et des charges qui sont, à
plus ou moins long terme, indexés sur les taux du marché ».
Cela peut donc porter sur la marge de transformation c'est-à-dire les
résultats courants ou les valeurs patrimoniales inscrites au bilan.
La question du risque de taux d'intérêt est
délicate dans la mesure où il existe de nos jours une multitude
de taux avec des formules diverses. On pourrait citer notamment : les taux
16
directeurs de la banque centrale, les taux du marché
monétaire pour les titres de créances négociables, les
taux du marché financier ou taux à long terme pour les
obligations, les taux de placement à court terme pour les comptes sur
livrets, les taux débiteurs (créditeurs) payés par un
emprunteur (une banque) à son banquier (à ses déposants).
Les formules de taux vont des taux fixes aux taux variables en passant par les
taux révisables et les taux administrés. En outre, l'impact de
l'évolution défavorable des taux pour la banque est encore plus
marqué lorsqu'il existe des options « cachées » ou
« implicites » dans les produits bancaires. C'est notamment le cas
des remboursements anticipés ou des dépôts à vue
lorsque ceux-ci sont transférés vers des placements plus
rémunérateurs du fait des conditions du marché. En effet
dans une telle situation, la banque aura du mal à prévoir et
mesurer avec exactitude les incidences du comportement futur de sa
clientèle. L'expérience malheureuse des « Savings and
Loans » aux USA montre à quel point ce risque optionnel «
indirect » est potentiellement dangereux.
De nombreux facteurs ont récemment attaché une
plus grande importance à la gestion du risque de taux
d'intérêt. L'augmentation de la volatilité des taux
d'intérêt sur les marchés financiers provoqués par
la crise économique de 2008 a contribué à
l'instabilité des revenus, les coûts et la valeur
économique des banques, alors que les revenus induits par la fluctuation
des taux d'intérêt restent la plus grande source de revenus pour
les banques. Il est intéressant de souligner que le cadre
réglementaire de l'entreprise définie par les Accords de
Bâle (Bâle II, Bâle III) exige que les réserves
doivent être mises de côté en fonction de l'exposition au
risque de marché évaluée.
Le risque de taux d'intérêt réside dans la
vulnérabilité de la situation financière d'une banque
à une évolution défavorable des taux
d'intérêt. L'acceptation de ce risque est quelque chose
d'inhérent à l'activité bancaire et peut constituer une
source importante de rentabilité et de valorisation du capital investi.
Cependant, un risque excessif peut représenter une menace substantielle
pour les bénéfices et fonds propres d'une banque. Les mouvements
des taux d'intérêt affectent les bénéfices en
modifiant le revenu d'intérêts net ainsi que les autres revenus
sensibles aux taux d'intérêt et les dépenses
d'exploitation. Ils ont également une incidence sur la valeur des
créances, dettes et instruments du hors-bilan, étant donné
que la valeur actualisée des flux de trésorerie attendus (et,
dans certains cas, les flux eux-mêmes) varient en fonction des taux
d'intérêt. Par conséquent, il est essentiel, pour la
sécurité et la solidité des banques, qu'elles soient
dotées d'un processus efficace de gestion de risque qui contienne le
risque de taux d'intérêt dans des limites prudentes.
A.
17
Risque de révision de taux: en tant
qu'intermédiaires financiers, les banques sont exposées de
plusieurs manières au risque de taux d'intérêt. La
première, qui fait l'objet de nombreux débats, résulte des
différences dans l'échéance (pour les taux fixes) et le
renouvellement des conditions (pour les taux variables) des positions de
l'actif, du passif et du hors-bilan d'une banque. Si de tels décalages
dans les révisions de taux constituent l'un des aspects essentiels de
l'activité bancaire, ils peuvent cependant, lors des modifications de
taux, soumettre le revenu et la valeur économique d'un
établissement à des variations imprévues. Ainsi, une
banque ayant financé un prêt à long terme à taux
fixe par un dépôt à court terme pourrait s'exposer, si les
taux se tendent, à une baisse, à la fois de son revenu futur sur
cette position et de sa valeur intrinsèque. De telles baisses sont dues
au fait que les flux financiers relatifs au prêt sont fixes tout au long
de sa durée, tandis que l'intérêt versé sur le
financement est variable et qu'il augmente après l'arrivée
à échéance du dépôt à court terme.
B. Risque de déformation de la courbe des taux: les
décalages dans les révisions de taux peuvent également
exposer une banque à des modifications de la pente et de la
configuration de la courbe des taux. Ce risque survient lorsque des variations
non anticipées de la courbe ont des effets défavorables sur le
revenu ou la valeur économique de l'établissement. Ainsi, la
valeur économique d'une position longue sur obligations d'Etat à
10 ans couverte par une position courte en titres d'Etat à 5 ans
pourrait diminuer brutalement si la pente de la courbe s'accentue, même
si la position est couverte contre des mouvements parallèles de la
courbe.
C. Risque de base: une autre source notable de risque de taux
d'intérêt (appelée communément risque de base)
résulte d'une corrélation imparfaite dans l'ajustement des taux
reçus et versés sur des produits différents, dotés
par ailleurs de caractéristiques de révisions de taux analogues.
Lorsque les taux changent, ces différences peuvent entraîner des
variations imprévues de l'écart des flux de trésorerie et
bénéfices entre créances, dettes et instruments du
hors-bilan ayant des échéances ou des fréquences de
révisions de taux identiques. Par exemple, une stratégie de
financement d'un prêt à un an, dont le taux est
révisé chaque mois sur la base de celui du bon du Trésor
américain à un mois, au moyen d'un dépôt à un
an, dont le taux est révisé chaque mois sur la base du LIBOR
à un mois, fait encourir à l'établissement un risque si
l'écart entre les deux taux de référence varie de
manière inattendue.
18
D. Risque de clauses optionnelles: une autre source de plus en
plus importante de risque de taux d'intérêt réside dans les
options dont sont assorties nombre de créances, dettes et positions du
hors-bilan des banques. Par nature, une option donne à son
détenteur le droit, mais non l'obligation, d'acheter, de vendre ou,
d'une manière ou d'une autre, de modifier le flux de trésorerie
d'un produit ou contrat financier. Les options peuvent être des
instruments autonomes, comme celles qui sont négociées sur les
marchés organisés et les contrats de gré à
gré; elles peuvent aussi être incorporées dans des
instruments présentant par ailleurs des caractéristiques
standard. Si les banques utilisent les options négociées sur les
marchés organisés et de gré à gré dans leur
portefeuille de négociation et leurs autres opérations bancaires,
c'est en général dans ces dernières que les produits
à options incorporées tiennent la plus grande place. Ils
englobent diverses catégories d'obligations et d'effets comportant des
possibilités de remboursement anticipé au gré de l'une ou
l'autre partie, des prêts donnant à leurs
bénéficiaires le droit d'effectuer des paiements anticipés
et divers types de dépôts sans échéance sur lesquels
des fonds peuvent être prélevés à tout moment,
souvent sans pénalité. En cas de gestion inadéquate, les
caractéristiques de rendement asymétriques des instruments
à clauses optionnelles peuvent faire courir des risques substantiels, en
particulier pour ceux qui les vendent, étant donné que les
options, qu'elles soient explicites ou incorporées, sont
généralement exercées au bénéfice de leur
détenteur et au détriment du vendeur. En outre, de plus en plus
souvent, elles offrent un effet de levier substantiel susceptible d'amplifier
les influences (tant négatives que positives) exercées par les
positions sur options sur la situation financière de la banque.
II. L'inflation
L'inflation est un phénomène, ou un processus
qui se manifeste par des variations aux niveaux des prix de biens et services
et d'une baisse généralisée de la valeur de la monnaie.
C'est une variable qui est en relation étroite avec le taux
d'intérêt et qui joue un rôle paradoxal sur les
marchés.
Plusieurs études antérieures mettent en
évidence la relation des fluctuations boursières et celle de
l'inflation comme (lintner, 1973)qui constate qu'il n'y a pas de
corrélation entre les taux de variation annuelle des prix et l'indice du
cours boursier.
(fisher, 1930) stipule que le taux nominal de la
rentabilité d'un actif financier, tel que les actions, est égal
à la somme de l'inflation anticipée et du taux réel de
rentabilité de l'action.
19
Son raisonnement se base sur le fait que l'inflation pousse
les cours boursiers vers la hausse. Mais cette logique est remise en cause car
à court terme l'inflation a des effets néfastes sur les
entreprises qui n'arrivent pas à ajuster correctement leurs prix et
leurs marges par rapport aux différentes situations. Donc, l'inflation
aura souvent à court terme un effet négatif sur les cours en
bourse.
(FAMA, 1981) montre que la relation empirique entre les taux
nominaux de la rentabilité des actions et l'inflation est
négative. L'introduction d'une variable économique, telle que le
taux de croissance du PIB ou de la production industrielle dans les
régressions se traduirait par des résultats conformes à
l'identité de Fisher. Ainsi est née l'hypothèse dite proxy
de Fama .
III. Le risque de taux de change
Les entreprises sont confrontées au risque de change
lorsqu'elles effectuent des opérations commerciales ou
financières en devises. Ce risque est lié à la
volatilité des devises sur le marché des changes.
Le risque de change peut être défini comme
étant le risque d'un décaissement plus élevé ou
d'une entrée d'argent moindre dus à l'utilisation d'une monnaie
différente de la devise domestique.
« Le risque de change est le risque de perte lié
aux fluctuations des cours de monnaie »1, il est
supporté par les participants en position de change2. Toute
fluctuation défavorable des taux de change risque de se
répercuter négativement sur les flux futurs espérés
par l'acteur en position.
En fait, la position (donc le risque de change) peut
être générée, soit par une activité
commerciale (import/export) avec l'étranger, soit par une
activité financière en devises, soit en fin par le
développement multinational de l'entreprise.
Un aperçu de l'environnement du marché des
changes, et plus particulièrement de ses différentes composantes
et des régimes qui coordonnent les fluctuations des monnaies entre
elles, permet de mieux appréhender le sujet.
Ces fluctuations de monnaies peuvent affecter l'entreprise sur
deux niveaux :
- les opérations d'exportation et d'importation
comportent généralement des délais de paiement ou de
règlement. Pendant ces délais, les fluctuations de change peuvent
affecter de
20
façon sensible le montant des factures converties en
monnaie nationale : ce risque est appelé risque de
transaction.
- une variation des taux de change d'une monnaie par rapport
à une monnaie étrangère peut affecter la
compétitivité des produits, les rendant plus ou moins chers pour
les acheteurs étrangers selon que le pays dévalue ou
réévalue sa monnaie : ce risque est appelé risque
de compétitivité.
Le risque de change est le risque financier que supporte une
entreprise suite à l'impact des fluctuations non anticipées des
taux de change affectant sa situation financière et économique et
comporte deux principaux volets. La première catégorie de risque
de change est le risque transactionnel. Il est communément défini
comme étant l'effet des variations des taux de change sur les flux
monétaires entre le moment où la transaction est engagée
et le moment où elle est payée. Ce risque est
généralement à court et moyen terme et plus facile
à couvrir par des produits financiers adéquats puisque les termes
du contrat sont connus à l'avance. La deuxième catégorie
plus difficile à couvrir est le risque opérationnel. Ce dernier
est l'effet des variations inattendues des taux de change sur les flux
associés aux actifs et les passifs non monétaires et affecte donc
le prix de vente, les intrants de production ainsi que les concurrents.
Les études antérieures relient
généralement 1'exposition au risque de change au niveau des
ventes à l'étranger mesuré par le ratio d'exportation et
au niveau de la couverture. Dans l'étude de (Jorion, 1991), l'exposition
au risque de change a été reliée au niveau des ventes
à l'étranger et les résultats obtenus confirment bien
l'existence d'une relation significative et positive pour l'ensemble de
l'échantillon étudié.
Selon (Mun, 2007)qui a procédé à une
investigation au cours de la période 1990 à 2003, il a
remarqué que le taux de change élevé augmente la
volatilité du marché boursier local, mais il diminue la
volatilité des marchés boursiers américains. Les
fluctuations élevées des taux de change réduisent la
corrélation entre les marchés des Etats unis et les
marchés boursiers locaux.
Dans le même contexte, (Adjasi, 2008) a utilisé
un modèle GARCH multi varié pour détecter les
asymétries dans le mécanisme de transmission de volatilité
entre les prix d'achats d'actions et les taux de change pour les pays G7 sur la
période de 1979-1999. Leurs résultats obtenus
21
ont montré que les variations de taux de change ont eu
un impact direct sur l'évolution future des prix d'achat d'actions.
IV. L'impact des variables macroéconomiques sur le
rendement boursier
La littérature a montré la relation existante
entre le taux d'intérêt, le taux de change et le rendement
bancaire. Une quantité considérable d'études de recherche
peut démontrer la relation entre le marché boursier et les
variables macroéconomiques. Dans les périodes récentes, un
certain nombre d'études portent sur la relation dynamique du
marché boursier avec le taux de change et le taux
d'intérêt.
(Modigliani, 1971) Et (Mishkin, 1977) indiquent que les taux
d'intérêt plus bas augmentent le prix des actions qui, à
son tour conduit à une augmentation de l'investissement des entreprises.
Normalement, un faible taux d'intérêt entraîne des flux de
capitaux plus élevés pour le marché boursier dans
l'attente d'un taux de rendement plus élevé où un taux
d'intérêt élevé encourage davantage
l'épargne, les banques et réduit le flux de capitaux vers les
marchés boursiers en conséquence. L'étude de (Fama, 1977)
révèle la relation inverse entre le rendement des actions
ordinaires et les taux des bons du Trésor.
(Mukherjee, 1995) a étudié l'association des
cours boursiers à Tokyo Stock Market avec un ensemble de variables
macroéconomiques, l'étude suggère une relation positive
entre le prix d'achat d'actions et l'offre de monnaie, le cours des actions et
la production industrielle, le cours des actions et le taux de change.
En se fondant sur les données les plus récentes
couvrant Septembre 2000 à Septembre 2010, l'étude de (Muazu
Ibrahim, 2014) s'est focalisé sur les effets des variables
macroéconomiques sur les rendements du marché boursier en
utilisant l'approche multidimensionnelle de cointégration et le
modèle de correction du vecteur d'erreur de Johansen (VECM) où il
a présenté des preuves d'une relation à long terme entre
les variables macroéconomiques et les rendements des actions. Les
résultats de test de causalité de Granger n'ont toutefois pas pu
établir la causalité de toutes les directions entre les variables
macroéconomiques et les cours boursiers et que la littérature
antérieure qui a trouvé la causalité entre la série
peut être trompeuse. Les résultats des deux fonctions de
réponse aux impulsions et décomposition de la variance montrent
que, parmi les variables macroéconomiques, les chocs de l'inflation, la
masse monétaire et le taux de change n'expliquent pas une proportion
22
importante de l'erreur de la variance des rendements
boursiers, mais leurs effets persistent pendant une longue période.
Conclusion
Dans la première section, nous avons défini le
concept de la volatilité boursière. En effet, nous avons
présenté son fondement et son évolution au fil de temps,
ainsi que ses types.
Dans la deuxième section, nous avons identifié
les différentes approches de mesure de la volatilité. En effet,
chaque intervenant sur le marché a la possibilité d'utiliser
différentes méthodes de calcul telles que la beta, l'écart
type et le modèle GARCH, dans le but de réduire le risque.
Dans la troisième section, nous avons mis en place les
déterminants de la volatilité à savoir les facteurs
structurels qui se concrétisent par la rentabilité, l'effet de
levier ainsi que les facteurs conjoncturels qui se composent par le taux
d'intérêt, le taux d'inflation, les annonces
macro-économiques.
23
CHAPITRE II : L'IMPACT DU TAUX
D'INTERET ET DE LA VOLATILITE
DU TAUX DE CHANGE SUR LE
RENDEMENT DES ACTIONS DES
BANQUES
24
Introduction
L'activité bancaire subit des risques
spécifiques tels que la perte de l'épargne de la crise des
déposants, l'échec systématique d'un ou plusieurs
établissements de crédit du système bancaire dans son
ensemble. En outre, le système est régulièrement
confronté à une difficulté, bien que ce secteur constitue
l'une des économies les plus réglementées. L'exemple le
plus récent est la crise des subprimes.
Par ailleurs, la relation entre le taux d'intérêt
et le rendement des titres des banques a fait l'objet de plusieurs recherches
notamment celles de (lynge, 1980) qui a constaté que les actions des
banques sont sensibles aux taux d'intérêt à court et
à long terme. (booth, 1985) a pu montrer qu'il n'y a pas de
signification entre le taux d'intérêt et les portefeuilles des
institutions non financières. (Bae, 1990) a montré que le
changement du taux d'intérêt a un impact significatif sur les
rendements des banques commerciales.
Au cours des dernières décennies, les mouvements
des taux de change et les fluctuations sont devenus un sujet important de
l'analyse macroéconomique et ont reçu beaucoup
d'intérêt de la part des universitaires, des économistes
financiers et des décideurs, en particulier après l'effondrement
des accords de Bretton Woods de taux de change fixe entre les grands pays
industrialisés.
Depuis lors, il y a eu un vaste débat sur le sujet de
la volatilité des taux de change et son influence potentielle sur le
bien-être, l'inflation, le commerce international et le degré de
compétitivité extérieure du secteur de l'économie
et aussi son rôle dans l'évaluation de la sécurité,
l'analyse des investissements, la rentabilité et le risque la
gestion.
Par conséquent, un certain nombre de modèles ont
été développés dans la littérature de
finance empirique pour enquêter sur cette volatilité dans les
différentes régions et pays.
Les plus connus des modèles pour estimer la
volatilité des taux de change sont le conditionnel modèle
autorégressif hétéroscédastique (ARCH)
avancé par (Engle, 1982)et le modèle GARCH
généralisé développé indépendamment
par (bollerslev T. , 1986).
Dans ce chapitre, nous présenterons l'impact du taux
d'intérêt sur le rendement des actions des banques ainsi que la
sensibilité sur la volatilité boursière dans la
première section.
Dans une deuxième section nous aborderons le risque de
taux de change et son impact sur le rendement des actions.
Dans une dernière section de ce deuxième
chapitre nous exposerons les travaux antérieurs comportant l'impact
simultané du taux d'intérêt et du taux de change sur le
rendement des actions.
Section 1 :L'impact du taux d'intérêt sur
le
rendement des actions des banques
I. Le risque du taux d'intérêt dans le secteur
bancaire
Le risque de taux d'intérêt est l'une des
principales formes de risque financier que les banques rencontrent dans leurs
opérations 4commerciales.
Cela est dû au fait que les variations des taux
d'intérêt ont une incidence sur les flux de trésorerie
attendus de la firme et les taux d'actualisation utilisés pour les
valoriser. En fait, les deux seules études qui ont employé une
approche non paramétrique dans le contexte de l'exposition des
entreprises au risque ont mis l'accent sur l'exposition au taux de change
(Choi. J. J., 1992).
L'exposition des banques au risque de taux
d'intérêt a été l'objet de recherches pour
enquêter sur l'influence du risque de taux d'intérêt sur le
secteur bancaire.
Cette enquête est basée sur l'identification et
l'analyse de l'influence d'autres déterminants pour l'exposition de la
banque au risque de taux d'intérêt. Les Auteurs ( (Reichert,
2003), (Lileikiene, 2011) ont découvert des liens statistiquement
significatifs entre l'exposition des banques au risque de taux
d'intérêt et de nombreuses autres caractéristiques du
bilan, comme la taille de la banque, le fonds de roulement, les capitaux
propres, les revenus d'intérêts, les activités hors bilan,
le dépôt sur le ratio de l'actif total, les prêts à
ratio total des actifs.
L'approche standard pour quantifier l'exposition de la valeur
des fonds propres des institutions financières proposée par Stone
(1974) du risque de taux d'intérêt est parallèle à
l'approche de la duration, l'un des outils les plus élémentaires
en matière de gestion fixe du portefeuille de revenu. Le risque de taux
d'intérêt est mesuré comme la sensibilité d'un actif
à un seul facteur de taux d'intérêt. La plupart des
contributions récentes utilisant des variantes de cette approche
comprennent (Oertmann P, 2000) (Elyasiani E M. .., 2003)) qui comparent
25
4 Bodie, Z., Kane, A., & Marcus, A. J. (2009).
Osnovi Investicija Sesto Izdanje. Beograd: DATASTATUS.
26
la sensibilité aux taux d'intérêt des
institutions financières dans un contexte international, (Fraser DR,
2002), (Brewer E III, 2007) pour les États-Unis.
L'évolution des taux d'intérêts
présente la particularité d'avoir potentiellement des impacts
micro et macroéconomiques importants. La connaissance de leurs effets
sur les intermédiaires financiers est déterminante pour
l'appréciation de la stabilité financière.
Mais cette indispensable analyse globale du risque de taux
d'intérêt et son intégration dans une réglementation
quantitative est rendue extrêmement délicate, voir impossible, par
le lien étroit entre la mesure de ce risque et les
caractéristiques financières (type d'activité, mode de
financement) et stratégiques (couverture des expositions ou prise de
positions volontaires) spécifiques à chaque établissement
de crédit.
Il n'en demeure pas moins que l'importance relative de ce
risque au sein de chaque établissement et l'incidence potentielle d'une
éventuelle propagation à l'ensemble de l'économie
appellent naturellement les superviseurs bancaires et, plus
généralement, l'ensemble des autorités en charge de la
stabilité financière à suivre ces questions de très
près. Cet intérêt est accru aujourd'hui dans la mesure
où l'évolution de l'environnement financier, réglementaire
et comptable est susceptible d'accroître la sensibilité de
certains établissements.
Un large consensus se dégage de ce corps de la
littérature en ce qui concerne plusieurs questions pertinentes. Tout
d'abord, la recherche empirique dans ce domaine a traditionnellement fourni des
preuves : deux relations négatives significatives entre les mouvements
des taux d'intérêt et le rendement des actions des deux
sociétés financières et non financières (Dinenis,
1998). Cependant, des études récentes, telles que celles de
(Czaja, 2009)et (Korkeamäki, 2011), montrent que l'incidence des
fluctuations des taux d'intérêt sur le rendement des capitaux
propres a diminué au fil du temps, principalement en raison de la
disponibilité accrue des outils améliorés pour la gestion
du risque de taux à ce risque.
Autrement dit, les auteurs comme (Bartram S. , 2002); (Czaja,
2009); (Ferrer, 2010) montrent que l'impact des fluctuations des taux
d'intérêt sur le rendement des capitaux propres a diminué
au fil du temps, principalement en raison de la disponibilité accrue des
outils améliorés pour la gestion du risque de taux
d'intérêt. En particulier, la croissance extraordinaire du taux
d'intérêt des marchés dérivés et l'expansion
des marchés des obligations d'entreprises ont peut-être
joué un rôle clé dans ce contexte. Deuxièmement,
les
27
rendements des actions ont une tendance à être
plus sensibles aux fluctuations des taux d'intérêt à long
terme que les taux à court terme.
1. La sensibilité des banques face au risque du
taux d'intérêt
La question du risque de taux d'intérêt est d'un
intérêt majeur pour le secteur bancaire, la réglementation
et les milieux universitaires. Dans les années 1970 et 1980, cette
question a attiré énormément d'attention en raison du
quasi-effondrement de l'industrie et des nombreuses faillites bancaires
provoquées en grande partie par la forte volatilité des taux
d'intérêt et une forte sensibilité aux taux
d'intérêts des institutions bancaires.
Plus récemment, cette question a trouvé une
nouvelle signification parce les portefeuilles bancaires ont
évolué loin des prêts commerciaux et vers les titres
à un rythme spectaculaire.
Comme une étape vers la réduction de leur
exposition au risque de taux, les banques ont réduit leurs écarts
de durée des prêts pour équilibrer les activités de
feuilles, et les positions prises dans les produits dérivés, en
changeant la nature de l'entreprise bancaire dans le processus. Les
préoccupations des régulateurs sur le risque de taux
d'intérêt ont abouti à l'adoption de la Loi sur
l'amélioration de la FDIC (FDICIA)5 de 1991 qui exige une
révision des normes de fonds propres à risque afin de prendre en
compte le risque du taux d'intérêt.6
Dans le même contexte, selon (Bartram S. , 2002) et
(Reilly, 2007), les entreprises non financières dans les secteurs
réglementés et/ou très endettés comme les services
publics, l'Immobilier, les ressources de base, la technologie et les
télécommunications sont généralement reconnues par
des taux d'intérêt très sensibles.
Deux raisons fondamentales aident à expliquer ce
résultat. Tout d'abord, les bénéfices et, par
conséquent, les sociétés lourdement endettés sont
fortement dépendantes de l'évolution des taux
d'intérêt dans la mesure où le coût de leur
débit est directement lié au niveau des taux
d'intérêt. Deuxièmement, les sociétés
réglementées comme les services publics ajustent les prix de
leurs produits et services avec un certain retard par rapport à
l'augmentation des coûts en raison des contraintes imposées par
les régulateurs. Cette rigidité des prix contribue à
renforcer l'impact négatif de la hausse des taux d'intérêt
sur le cours des actions de ces entreprises que les coûts financiers
accrus ne sont pas compensés par un revenu plus élevé.
5 Cette disposition est incluse dans l'article 305 du
FDICIA.
6 Neuberger, J.A., 1994. Interest rate risk at US
commercial banks, Working paper Federal Reserve Bank of San Francisco
28
2. Impact de taux d'intérêt sur la
volatilité boursière
Les hypothèses de linéarité et de
l'indépendance des rendements faites dans les études existantes,
sont contestées par (Carroll C. W., 1988)et (Akgiray, 1989), tandis que
(Akgiray V. B., 1988)et de (Carroll C. T., 1992) qui ont présenté
des preuves incompatibles avec l'hypothèse d'une variance conditionnelle
constante des rendements au fil du temps. Une relaxation de ces
hypothèses restrictives a été montré pour modifier
les conclusions concernant les propriétés du processus de
rendement de génération en général et peut avoir
une semblable existante dans le secteur bancaire (Akgiray, 1989).
Les premières études de la sensibilité
des banques au taux d'intérêts comprennent les travaux de (Lloyd,
1977), (Scott W. P., 1986) et (Bae, 1990). Ces auteurs appliquent tous un
modèle à deux indices (facteurs de marché et des taux
d'intérêt) pour les rendements des actions des banques dans
l'hypothèse de termes d'erreur de variance constante.
Certaines études récentes fournissent des
preuves contre la constance de la variance conditionnelle et en faveur des
primes de risque variables dans le temps. En utilisant une technique de
commutation de régression, (Kane, 1988) rapporte que la
sensibilité aux taux d'intérêts des rendements boursiers de
la banque varie significativement au fil du temps. (Kwan, 1991)
développe un modèle aléatoire à deux indices de
rendement des banques qui revient à étudier la sensibilité
des banques aux taux d'intérêts. Il rapporte que les rendements
boursiers des banques sont liés à des changements imprévus
dans le niveau des taux d'intérêts et que l'ampleur de la
variation temporelle peut être expliquée par la composition de la
maturité des actifs et passifs bancaires.
(Yourougou P. , 1990) contraste que la sensibilité aux
taux d'intérêts est faible et significative pour les institutions
bancaires et non bancaires pendant les périodes de stabilité
relative des taux d'intérêts (avant octobre 1979) et la
volatilité des taux d'intérêt élevée alors
que dans la période post-Octobre 1979, le taux d'intérêt
n'exerce pas un impact sur le rendement boursier.
Le taux d'intérêt est une variable
macroéconomique qui permet de distinguer entre une bonne et une mauvaise
économie d'un pays donné. Ce taux est utilisé pour les
instruments financiers, les produits d'épargne et les obligations.
Par ailleurs, la libéralisation financière
engendre une grande négociabilité des titres financiers et une
accélération de la diffusion des mouvements de taux
d'intérêt dans le système financier
29
international. Selon (Malkiel, 2003) pour la micro-finance, le
taux d'intérêt sert de facteur d'actualisation des flux de
dividendes futurs déterminant la valeur fondamentale des actions.
Les fluctuations de taux de change peuvent
générer des implications très importantes sur les
marchés boursiers et même sur les économies des pays. Selon
Mun (2007) qui a procédé à une investigation au cours de
la période 1990 à 2003, durant laquelle la volatilité et
les corrélations des marchés des actions ont été
influencées par les fluctuations du taux de change. Il a remarqué
que le taux de change élevé augmente la volatilité du
marché boursier local, mais il diminue la volatilité des
marchés boursiers américains. Les fluctuations
élevées des taux de change réduisent la corrélation
entre les marchés des Etats unis et les marchés boursiers locaux.
En utilisant un modèle GARCH multi varié, (Zaho, 2010) a
analysé la relation dynamique entre le taux de change réel et le
prix des actions chinois. Il a montré qu'il n'y a aucune relation
d'équilibre stable à long terme entre les deux marchés
financiers. En effet, cette étude a montré l'existence d'une
causalité bidirectionnelle entre la volatilité sur les deux
marchés en utilisant la base de l'approche moyenne-variance. Dans le
même contexte, (Sheng-Yung Yang, 2004) a utilisé un modèle
GARCH multi varié pour détecter les asymétries dans le
mécanisme de transmission de volatilité entre les prix d'achats
d'actions et les taux de change pour les pays G7 sur la période de
1979-1999. Les résultats obtenus ont montré que les variations de
taux de change ont eu un impact direct sur l'évolution future des prix
d'achat d'actions.
(Pablo Moya-Martínez, 2014) ont étudié la
relation entre les variations des taux de marché boursier et
l'intérêt Espagnol au niveau de l'industrie au cours de la
période de Janvier 1993 à Décembre 2012 à l'aide
d'une approche basée sur les ondelettes. Les résultats empiriques
indiquent que les industries espagnoles présentent, en
général, une sensibilité significative des taux
d'intérêt, bien que le degré d'exposition aux taux
d'intérêt diffère considérablement selon les
industries et selon l'horizon de temps considéré. En particulier,
les industries réglementées comme les services publics, les
industries très endettées tels que l'industrie bancaire, la
technologie et les télécommunications émergent comme le
plus vulnérables aux taux d'intérêt. En outre, le lien
entre les mouvements des taux d'intérêt et le rendement des
actions de l'industrie est plus forte à l'échelle les plus
grossières. Ce résultat est cohérent avec l'idée
que les investisseurs ayant un horizon à long terme sont plus
susceptibles de suivre les fondamentaux macroéconomiques tels que les
taux d'intérêts dans leurs décisions d'investissement.
30
La relation entre les variations des taux
d'intérêts et le rendement des actions a donné lieu
à une activité de recherche prolifique au cours des
dernières décennies. La majeure partie de cette
littérature se concentre sur l'industrie bancaire en raison de la
sensibilité aux taux d'intérêt. Plus
précisément, l'écart des asymétries
d'échéances ou la durée entre les actifs et passifs
financiers des banques résultant de la fonction de transformation de la
maturité des entreprises bancaires (à savoir le financement des
prêts à long terme avec des dépôts à court
terme) a été généralement identifié comme
étant la principale cause de la sensibilité aux taux
d'intérêts des banques (Ballester, 2011).
Cependant, les mouvements des taux d'intérêts
peuvent également avoir des effets sur-signifiants la valeur des
sociétés non financières à travers plusieurs
canaux. Premièrement, dans le cadre de travail des modèles de la
valeur actuelle, les hausses des taux d'intérêt augmentent le
coût du capital pour les entreprises, ce qui se traduit par un taux
d'actualisation élevé pour la future évaluation des flux
de trésorerie, il en affecte négativement les actions des prix
des entreprises. Deuxièmement, la hausse des taux d'intérêt
augmente les frais d'intérêts des entreprises à effet de
levier et peut également réduire la demande de produits par les
consommateurs fortement endettés, ce qui signifie que les
bénéfices des sociétés plus faibles a, à son
tour, un impact négatif sur les actions.
Les fluctuations des taux d'intérêt modifient le
marché des actifs et passifs financiers détenus par les firmes
non financières, les mouvements des taux d'intérêt influent
sur le coût d'opportunité des placements en actions.
Section2 : l'impact du taux de change sur le
rendement des actions des banques
I. L` impact du taux de change sur le rendement des
actions
Aujourd'hui, les économistes et les autorités en
charge de la stabilité financière remarquent que l'environnement
de la gestion de risque évolue rapidement suite aux changements des
régimes politiques et aux différents évènements des
pays, ce qui a un impact sur le mouvement bancaire.
31
Dans le contexte tunisien et suite à l'effondrement du
dinar tunisien et au déséquilibre de l'offre et de la demande
dans le marché tunisien depuis la révolution, on rencontre des
problèmes dans le système bancaire tunisien notamment à
cause de l'influence des variables macroéconomiques telles que le taux
de change, le taux d'intérêt...
Tout d'abord, après une période de
stabilité des taux à des niveaux historiques, un retournement de
cette situation serait susceptible pour avoir un impact sur l'exposition des
établissements de crédit au risque de taux surtout dans un
contexte d'une accumulation de crédit.
II. L'impact du taux de change sur la volatilité
boursière
L'évolution des taux de change a-t-elle une influence sur
la valeur de la firme ?
Le taux de change a une influence sur les revenus des firmes.
Si cette devise étrangère se déprécie par rapport
à la devise locale, les revenus en monnaie locale vont diminuer. Ces
mauvais résultats ont un impact direct sur le prix de l'action.
La question du risque de taux de change devient la
priorité des chercheurs universitaires. En effet, l'exposition est
mesurée par l'estimation de la sensibilité des rendements des
actions aux variations de change (Jorion P. , 1991); Choi; (Bodnar G. M., 1996)
(Choi. J. J., 1992); (Chamberlain S. H., 1997).
Les sociétés non exportatrices subissent elles
aussi le risque de taux de change ?
Si les taux de change sont favorables à la concurrence
étrangère, les sociétés non exportatrice pourrait
avoir un gain de compétitivité ce qui traduit a une baisse de
performance commerciale ce qui conduit à une baisse des cours
boursiers.
La relation entre le risque de taux de change et le rendement
du titre a été largement abordée dans la
littérature financière ces dernières années.
De nombreux auteurs affirment que la
rémunération du risque de change varie dans le temps. Ils ont
trouvés que le risque de taux est rémunéré.
(Jorion P. , 1191) a examiné une investigation
empirique de la sensibilité des cours des actions des multinationales
américaines aux variations des taux de change du dollar. Ses
résultats empiriques indiquent que la sensibilité du prix d'achat
d'actions, à des changements dans le taux de change est non
significative pour chaque niveau acceptable de signification.
32
(Luehrman T. A., 1991) a testé l'hypothèse selon
laquelle la dépréciation de la monnaie locale exogène
améliore la compétitivité des pays fabricants
vis-à-vis au concurrent étranger. Sa conclusion ne supporte pas
cette hypothèse. Les Entreprises ne bénéficient pas d'une
dépréciation du pays d'origine. Au contraire une baisse
significative de leur part de marché de l'industrie a été
trouvée dans la dépréciation de la monnaie.
Les études de (Choi. J. J., 1992) et (dumas, 1995) ont
étudié la problématique du risque de change en utilisant
des modèles conditionnels suivant lesquels les primes de risque varient
dans le temps. Ces auteurs trouvent une relation significative entre le
rendement boursier des entreprises et les fluctuations du taux de change. Par
contre, les études utilisant des modèles non conditionnels,
à savoir, (Jorion P. , 1991), (Bodnar G. a., 1993) n'arrivent pas
à identifier une relation significative entre le rendement boursier des
entreprises et les fluctuations du taux de change.
Théoriquement, la relation entre le taux de change et
les rendements de actions peut être postulée comme positif (la
dépréciation de la monnaie rend les entreprises locales plus
compétitives, ce qui conduit à une augmentation des exportations
tant que les prix des actions augmentent) ou négatif (si la production
est dépendante du coût de production qui augmenterait en raison de
la dépréciation monétaire, réduisant ainsi la
rentabilité et une baisse consécutive des rendements des
actions), et une faible ou aucune relation (le prix d'une exportation
orientée entreprise augmente avec la dépréciation
monétaire, puisque le coût d'entrée est également
affectée par cette dépréciation de la monnaie où
l'effet serait annulé dans une certaine mesure en raison de
l'augmentation du coût de la production).
Le nombre d'indicateurs macro-économiques qui influent
sur les marchés boursiers a été analysé dans le
passé et la littérature empirique récente.
La plupart des études précédentes sont
axées sur le marché boursier dans son ensemble en ignorant les
effets de ces variables sur les différents secteurs de l'économie
( (Ahmed, 2010), alors que cela est important, mais l'investisseur doit
comprendre que différents secteurs de l'économie
réagissent différemment à l'évolution des variables
macroéconomiques.
(Adjasi, 2008) a analysé l'effet des fluctuations des
taux de change et leur impact sur la bourse du Ghana en utilisant le
modèle EGARCH pour déterminer et prévoir la variance. Les
données mensuelles couvrent la période de 1951 à 2005. Il
a conclu que la volatilité du rendement des actions n'est pas le seul
résultat de la volatilité de taux de change, mais elle est
33
également affectée par d'autres facteurs
macroéconomiques. En outre, les résultats ont également
montré une relation inverse entre la volatilité des taux de
change et les rendements du marché boursier. Il est recommandé
que les mesures doivent être prises pour assurer l'environnement
macroéconomique stable, pour une meilleure entrée des
investisseurs et une facilité lors des prises de décisions pour
les investissements futurs.
Par ailleurs, (C.Aloui, 2007) a utilisé la nature de la
moyenne , les mécanismes de volatilité et de la causalité
de transmission entre les marchés boursiers et les marchés de
change aux Etats unis et pour certains grands marchés européens
pendant la période pré et post euro . En exploitant un
modèle GARCH multi varié, l'auteur a remarqué que les
mouvements des prix des actions ont été affectés par la
dynamique des taux de change pour les deux périodes pré et post
euro. Cependant, les marchés boursiers ont été moins
influencés par les mouvements des taux de change pour les deux
périodes. (Kate Phylaktis, 2005) a examiné le dynamisme à
long terme et à court terme entre les prix des actions et les taux de
change, en exploitant le test de cointégration et le test de
causalité de granger multi varié pour de nombreux pays du bassin
du pacifique, Leurs résultats ont montré une corrélation
positive entre les prix des actions et les marchés de change. De
même, il a étudié la structure de dépendance entre
le marché des actions et le marché de change des pays de G5 (USA,
Royaume unis, Germany, Japon, France) pour la période pré et post
euro. Il a constaté une dépendance significative et positive
entre les mouvements du marché de change à l'étranger et
le marché boursier dans chaque pays pour les deux sous
périodes.
(Panayiotis F. Diamandis, 2011) ont analysé les liens
dynamiques entre le taux de change et les cours boursiers pour les pays de
l'Amérique latine. Leurs résultats empiriques obtenus ont
révélé l'existence d'une relation significative à
long terme entre les marchés boursiers locaux et le marché de
change alors que la stabilité de la relation a été
affecté par les crises financières et monétaires telles
que la crise des supbrimes 2007-2009 et la crise du peso mexicain (1994).
Par ailleurs, Kutty (2010) a appliqué un modèle
VAR pour étudier la relation entre le marché des actions et le
taux de change en Mexique au cours de la période janvier 1989 et
décembre 2006. Il a montré que les prix des actions ont
causé le taux de change à court terme. Cependant, l'absence d'une
relation significative entre ces deux marchés à long terme.
(Oguzhan Aydemir, 2009) a réussi à obtenir une relation de
causalité bidirectionnelle entre le taux de change et les indices
boursiers du marché turc. En revanche, (Hwey-Yun Yau, 2009)
34
ont trouvé des preuves d'équilibre à long
terme et des relations causales et asymétriques entre le taux de change
et les prix d'achat des actions au Taiwan et au Japon.
SECTION 3
: L'IMPACT DU TAUX
D'INTERET ET DU TAUX DE CHANGE SUR LE
RENDEMENT
L'impact du taux d'intérêt et du taux de change
sur les actions des rendements des banques a été d'un
intérêt majeur pour les dirigeants des banques, les
autorités réglementaires, les milieux universitaires et les
investisseurs, depuis que l'échec des nombreuses banques a
été spécialement attribué aux effets
néfastes des fluctuations des taux d'intérêt et des taux de
change.
Les banques ont toujours cherché à gérer
les changements de la volatilité de marché surtout le changement
du taux d'intérêt et du taux de change.
En effet, des études de recherche ont été
établies pour démontrer la relation entre le marché
boursier et les variables macroéconomiques. Dans les périodes
récentes, un certain nombre d'études portent sur la relation
dynamique du marché boursier avec le taux de change et le taux
d'intérêt.
I. Les études empiriques antérieures
1. Les travaux antérieurs sur les marchés
internationaux
Le taux de change et le taux d'intérêt sont des
facteurs financiers et économiques importants qui influent sur la valeur
des actions ordinaires. Il y a des raisons importantes pour lesquelles les
rendements boursiers des banques peuvent être sensibles aux variations
des taux d'intérêt et des taux de change.
Tout d'abord, l'hypothèse de transfert de la
volatilité suggère que les chocs aléatoires peuvent
induire une plus grande volatilité sur les marchés financiers et
en raison des effets de contagion qui sont les plus élevés dans
les marchés plus volatils (King, 1990), les investisseurs ainsi que les
banques peuvent chercher à l'étranger à investir des
actifs financiers. Si la diversification internationale des portefeuilles se
traduit également par une augmentation de la volatilité de ces
rendements.
35
Une plus grande exposition au risque du taux
d'intérêt et du taux de change peut affecter les rendements
boursiers des banques si un certain nombre d'information est disponible dans
leurs cours boursiers. Ainsi, les implications de la théorie de la
tarification de l'arbitrage (APT) seront applicables si en effet les taux
d'intérêt et les taux de change sont des facteurs qui constituent
des éléments importants dans le prix de l'action.
Deuxièmement, on a montré des changements des
taux d'intérêts et des taux de change qui influent directement sur
les revenus et les coûts des institutions financières (Yourougou
P. , 1990)). Comme les plus grandes banques américaines qui ont une
proportion importante de leurs activités dans les pays étrangers,
les changements des taux d'intérêts et des taux de change sont
susceptibles d'avoir un impact sur leurs sources de revenus et de coûts
au-delà de la protection accordée par la couverture.
(Joseph N. , 2002) a examiné l'impact des variations
des taux de change et les changements du taux d'intérêt sur les
entreprises du Royaume-Uni au cours de la période allant de 1988
à 2000 : Il tient compte de deux mesures différentes de l'impact
des taux de change, avec une mesure des changements de taux
d'intérêt. Les résultats montrent que les rendements de
l'industrie sont plus affectés par les changements des taux
d'intérêt que par la variation des taux de change.
Comme l'a noté (Bhattacharya S, 1993) dans ce
processus, les institutions financières agissent souvent comme " des
transformateurs d'actifs qualitatifs " en changeant les attributs de
créances financières par rapport au risque, la taille, la
maturité, et ainsi de suite. Surtout que les banques investissent dans
des actifs risqués à long terme, mais acceptent plutôt un
faible niveau de risque à court terme, ce qui assure les
épargnants contre les besoins imprévus de liquidité. En
conséquence, les banques détiennent des actifs et passifs
à taux d'intérêt nominaux principalement et souvent fixes
avec, en particulier dans le cas des banques, des échéances
divergentes selon le raisonnement de (French KR, 1983), ce qui a
été largement prétendu être la raison
spécifique de la sensibilité aux taux d'intérêt des
institutions financières.
La plupart des études existantes se concentrent sur le
taux d'intérêt, le taux de change et la sensibilité des
rendements des actions bancaires. En utilisant la méthode des flux de
trésorerie avec les valeurs bancaires américaines, (Stone, 1974)
ont constaté qu'ils ne sont pas affectés par les fluctuations des
taux d'intérêt étant donné que ces changements ne
sont pas un impact significatif sur les coûts et les
bénéfices en utilisant des méthodologies
différentes. Cette
36
variation, à son tour donne naissance aux études
empiriques antérieures de la sensibilité aux taux
d'intérêt des banques comprenant les travaux de (Bae, 1990).
Les résultats empiriques de (Lloyd, 1977) et (Chance,
1980) qui ont fourni une preuve faible de l'impact des taux
d'intérêt sur le processus de rendement des institutions
financières, ont été contestés par les
résultats de (Scott W. P., 1986), et (Bae, 1990).Ces derniers ont
indiqué que le rendement des actions des institutions financières
a été affecté négativement par des changements du
taux d'intérêt.
Comme mentionné précédemment, ces
études ont principalement utilisé des méthodes
d'estimations linéaires, tels que OLS et GLS, et ne considèrent
pas que les sensibilités de la banque sur le marché, le taux
d'intérêt et les facteurs de taux de change sont variables dans le
temps.
En raison de la classification de la volatilité,
l'effet de levier et ARCH(effets des données à haute
fréquence), les méthodes d'estimation linéaires (OLS)
produisent des résultats biaisés et incohérents et donc,
il serait imprudent de supposer une volatilité constante dans toute
analyse.
Des études empiriques ont traité la
sensibilité aux taux de change sur le rendement des actions bancaires.
Depuis, des mouvements inattendus des taux de change peuvent affecter
directement les banques en générant des gains ou des pertes en
fonction de la position extérieure nette de traduction.
Le risque de change pourrait être un autre facteur
déterminant des rendements boursiers des banques. Les premières
études empiriques qui ont attiré une attention
particulière aux risques de change sur le processus de rendement des
banques étaient (Grammatikos T. S., 1986)et (Chamberlain S. H.,
1997).
Les résultats de ces études ont montré
que les banques américaines ont été exposées au
risque de taux de change. En utilisant des données à la fois
quotidiennes et mensuelles, (Chamberlain S. H., 1997) ont comparé les
sensibilités des taux de change des banques américaines avec
celles des banques japonaises. Ils ont constaté que le rendement des
actions d'une partie importante des sociétés bancaires
américaines ont semblé être sensibles aux variations des
taux de change, alors que seulement quelques-unes des banques, les rendements
boursiers japonais varient avec le taux de change.
37
Alors que la plupart des recherches ont
généralement analysé l'impact à la fois du taux
d'intérêt ou du taux de change sur les rendements des actions
bancaires, (Choi. J. J., 1992) ont appliqué un modèle à
trois indices pour les États-Unis où le rendement des actions la
banque qui estimaient conjointement l'impact du marché, le taux de
change et des facteurs de taux d'intérêt dans l'hypothèse
de termes d'erreur de variance constante.
Même si les résultats de (Choi. J. J., 1992) ont
fourni des preuves beaucoup plus fortes de la sensibilité aux taux
d'intérêt que la sensibilité aux taux de change, Wetmore et
Brick (1994) ont trouvé un résultat controversé pour les
banques américaines. En outre, en utilisant le même modèle
à trois facteurs dans le processus de génération de
rendement des banques coréennes, Hahm (2004) a conclu que les rendements
des actions des banques coréennes étaient sensibles à ces
facteurs.
(Asma Rafique, 2013) a étudié les variables
macroéconomiques cruciales qui affectent la performance du marché
boursier. Pour l'évaluation des rendements des marchés boursiers,
ils ont utilisé le taux de change, le taux d'inflation et le taux
d'intérêt comme des indicateurs de variables
macro-économiques qui ont un plus grand effet sur le marché
boursier.
(Muhammad Irfan Javaid Attari, 2013) a pris les données
de Février 2005 à mai 2012 à leurs travaux de recherche :
l'utilisation du taux de change, du taux d'inflation, du taux
d'intérêt et du chômage comme variables indépendantes
et le rendement des actions comme variable dépendante en utilisant LE
modèle GARCH a permis de conclure que le taux de change et de taux
d'intérêt sont les variables importantes dans la fluctuation du
cours des actions et ont un effet significatif sur le rendement du
marché boursier.
Quelques études empiriques ont également
examiné la sensibilité des actions aux variations des taux de
change tandis que d'autres ont estimé conjointement l'impact des taux de
change et des taux d'intérêt sur les rendements des actions :
Prenons d'abord les travaux empiriques qui mettent l'accent uniquement sur la
sensibilité aux taux de change. Ici (Chamberlain S. H., 1997) font
état de faibles preuves de sensibilité aux taux de change pour
les banques américaines. Leurs résultats de la régression
en coupe montrent que les mesures comptables peuvent, en effet expliquer le
degré de sensibilité aux taux de change. Les banques japonaises
ne semblent pas être exposées aux variations des taux de change et
le degré de sensibilité semble également varier au fil du
temps.
38
Peu d'études empiriques ont utilisé des
modèles de type ARCH pour capturer des propriétés de
variation du risque dans ces données.
(Song, 1994) qui estime le modèle ARCH, suggère
que le modèle est le cadre le plus approprié pour
déterminer les rendements bancaires d'achat d'actions.
Les résultats empiriques de (Mansur, 1995), qui a
étudié l'effet des changements à la fois le niveau et la
volatilité des taux d'intérêt sur les rendements d'actions
des banques appliquant des modèles ARCH d'estimation, ont
révélé que les deux risques du taux d'intérêt
et du taux de change et leurs volatilités respectives étaient
susceptibles d'influencer le rendement des actions de la banque.
(Flannery, 1997), en utilisant un modèle GARCH à
deux facteurs à l'origine développé par (Engle, 1982) a
montré que les risques de taux d'intérêt et de
marché constituent deux facteurs importants dans les portefeuilles
d'actions non-bancaires et a constaté aussi que l'effet du risque de
taux d'intérêt à être moins fort dans le portefeuille
bancaire.
En utilisant le Test de cointégration et le test de
causalité, (Hasan, 2009) a étudié la relation entre les
prix des actions du Pakistan sur le marché boursier avec la masse
monétaire, le taux de change, le taux des bons du Trésor et
l'IPC. Ils ont constaté que la relation entre le taux
d'intérêt et le taux de change avec des rendements du
marché boursier est négatif. (Leon, 2008)Utilise le modèle
GARCH pour déterminer la relation entre l'indice coréen Stock
Prix 200 (KOSPI) et les certificats de dépôt négociables
(NCD rendement de 91 jours en Corée) à l'aide des données
hebdomadaires de 1992 à 1998 et l'étude révèle que
les rendements du marché conditionnel ont une relation négative
et significative avec les taux d'intérêt.
L'étude de (Ryan, 2002) sur les pays
développés, et en estimant le modèle GARCH-M et MCO pour
la sensibilité du taux d'intérêt et la variation du taux de
change, montre qu'il y a absence de non-linéarité dans les
données qui ne sont pas estimés efficacement. Sous le
t-distribution conditionnelle, le modèle EGARCH semble offrir des
résultats plus fiables comparées avec MCO. Les coefficients de
sensibilités sont positifs à la fois aux taux de changes et aux
taux d'intérêts.
Selon les études faites sur le marché australien
sur la période de 1996-2001 et en utilisant la version étendue de
l'hétéroscédasticité conditionnelle
autorégressive généralisée (GARCH-M) la
sensibilité des séries chronologiques du rendement bancaire sur
le risque de marché, le taux de change et le taux d'intérêt
pour la variation de la volatilité à travers le temps, montre
39
que l'impact du risque de marché est plus important sur
le rendement boursier des banques que la volatilité du taux de change et
du taux d'intérêt.
En effet, la littérature existante celle des Etats Unis
mis en évidence par (Haluk Unal, 1989) Avant les années 90,
ignore les progrès considérables réalisés dans
l'heteroscedastique autorégressive conditionnelle (ARCH) pour
modéliser l'effet de taux de change et de taux d'intérêt et
le marché et leur volatilité sur des rendements des banques en
rejetant les hypothèses de linéarité ,
d'indépendance et constance de variation conditionnelle. Une
quantité de travaux ont porté sur la CAPM sous forme de
modèle de marché pour montrer que la mesure des rendements des
banques varie selon le marché pour mettre en évidence le risque
de marché et l'hypothèse d'une variance constante et les terme
d'erreur sont déterminés.
Une étude de l'impact du taux d'intérêt et
du taux de change sur la volatilité boursière faite par
(S.kasman, 2011)sur le marché Turque en utilisant les deux
modelés d'estimation MCO et GARCH. Les résultats montrent
l'existence d'autocorrélation résiduelle dans les données
et le modèle GARCH produit des coefficients plus efficaces que les
MCO.
Par conséquent, l'application des variables dans le
temps des modèles de risque nous permet également d'introduire la
volatilité des taux d'intérêt et de change dans le
rendement des actions bancaires.
En outre, les sensibilités bancaires des rendements
d'actions sont plus fortes pour le rendement de marché que le taux de
change et le taux d'intérêt, ce qui résulte que le
rendement de marché est un élément important dans la
détermination du rendement bancaire.
On peut conclure des résultats de cette étude
que le taux d'intérêt et le taux de change sont donc des
déterminants majeurs de la volatilité du rendement des
banques.
Pour se couvrir contre ces risques, les investisseurs
devraient suivre les politiques monétaires pour prendre les
décisions d'investissement car le taux d'intérêt et le taux
de change sont prédictif pour le rendement de l'action de la banque et
de la volatilité.
40
CONCLUSION
Dans ce chapitre, on a présenté tout d'abord la
notion du taux de change et du taux d'intérêt et leurs impacts sur
le rendement boursier en investiguant les travaux sur les marchés
développés et émergents afin de connaitre les
interprétations des chercheurs pour cette problématique.
Enfin, on a essayé de présenter les travaux
antérieurs et les résultats fournis par les chercheurs afin de
connaitre leurs méthodes empiriques utilisées pour les appliquer
dans le contexte Tunisien.
41
CHAPITRE III : L'impact du taux de
change et du taux d'intérêt sur les
rendements des actions des banques :
cas de la Tunisie
42
INTRODUCTION
Selon le FMI (2002), << les autorités doivent
mettre des mesures pour renforcer le secteur bancaire en réduisant la
participation de l'état et en amortissant l'impact des variables
macroéconomiques >>.
Cette étude empirique emploie donc les deux MCO et des
modèles de EGARCH pour estimer la sensibilité des taux
d'intérêt et des taux de change sur les rendements boursiers pour
un échantillon de la banque Tunisienne.
Selon une étude sur un échantillon des banques
Américaines, l'accent est mis sur les variations quotidiennes
plutôt que les variations mensuelles des prix (rendements) depuis
Chamberlain et al. (1997) Indiquent que les données par jour ont
tendance à générer une plus forte preuve de
sensibilité aux taux de change. L'effet ARCH sont également plus
prononcés dans les données quotidiennes.
Nous cherchons à mettre l'accent sur certains tests
diagnostiques importants qui déterminent la mesure dans laquelle les
résultats empiriques sont fiables et donc l'utilité des
paramètres estimés.
Dans ce chapitre on va introduire le marché boursier
Tunisien et ses composants et enfin on va démonter sa
spécificité et les variables qui l'influencent.
43
Section 1 : marché et banques tunisiennes
I. Le marché boursier Tunisien
La nouvelle organisation du marché financier tunisien,
telle qu'arrêtée par la loi N° 94-117 du 14 Novembre 1994 a
établi une nouvelle redistribution des tâches et des pouvoirs.
Elle repose sur une trilogie d'institutions qui sont :
· Un organisme de régulation: le Conseil du
Marché Financier CMF
· Un organisme chargé de la gestion du
marché:
· La Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis BVMT
· Un organisme chargé du dépôt et de la
compensation: La Société Tunisienne
· Interprofessionnelle pour la Compensation et le
Dépôt de Valeurs Mobilières STICODEVAM
Dans cette structure, la chaîne d'investissement en
bourse prend naissance avec la transmission d'un ordre de bourse par le biais
d'un intermédiaire en bourse et se clôture par le
dénouement de la transaction avec la livraison d'un titre ou
l'encaissement de sa contre-valeur. Les différentes étapes sont
assurées en réseau électronique entre les trois
institutions.
Les intermédiaires en bourse, qui sont les agents
exclusifs habilités par la loi à procéder à la
négociation et à l'enregistrement des valeurs mobilières
en bourse pour le compte de leurs clients ou pour leur propre compte, sont
regroupés au sein d'une association chargée de la défense
des intérêts de la profession, l'Association des
Intermédiaires en Bourse AIB .
1. La BVMT
Erigée sous la forme d'une société
anonyme de droit privé avec un capital exclusivement et
égalitairement détenu par les intermédiaires en bourse, la
BVMT a pour mission de gérer le
marché des valeurs mobilières, ce qui inclut
les opérations de négociation et d'enregistrement.
Ce choix vise avant tout de permettre au marché
d'être géré par des professionnels. Il appartient à
la BVMT:
· D'établir ses propres règlements de
parquet.
· De choisir elle-même ses systèmes, supports,
et modes de cotation.
· 44
De se prononcer sur l'admission, la suspension ou la radiation
des valeurs et produits financiers sur ses marchés.
La BVMT a adopté le système de cotation
électronique, baptisé "Stock Exchange Management System" SEMS qui
utilise les technologies des systèmes ouverts UNIX et ORACLE.
2. STICODEVAM
Société Tunisienne Interprofessionnelle pour la
Compensation et le Dépôt des Valeurs Mobilières.
La STICODEVAM est une société
interprofessionnelle chargée du dépôt, de la compensation
et du règlement des titres.
A ce titre, elle est notamment chargée de :
· Recevoir en dépôt des valeurs
mobilières.
· Tenir des comptes au profit des émetteurs, des
intermédiaires en bourse et des propriétaires de valeurs
mobilières.
· Assurer le dénouement des opérations de
compensation et le règlement des opérations.
· Inscrire les nantissements, oppositions et autres charges
pesant sur les titres.
3. Les Intermédiaires en bourse
Les intermédiaires en bourse sont les agents
chargés par la loi, à l'exclusion de toute autre personne, de la
négociation et de l'enregistrement des valeurs mobilières
à la Bourse des Valeurs Mobilières BVMT de Tunis. Le
décret 99 - 2478 du 1er novembre 1999 portant statut des
intermédiaires en bourse détermine les opérations qu'ils
peuvent accomplir, telles que:
· Le conseil et le démarchage financiers.
· La gestion individuelle ou collective de valeurs
mobilières.
· Le placement de valeurs mobilières dans le public
à l'occasion d'opérations d'émissions ou
· d'offres publiques.
· La garantie de bonne fin d'émissions de titres
ainsi que la contrepartie et la tenue de marché.
· Ce statut fixe également les conditions requises
pour l'agrément de l'activité d'intermédiaire en bourse,
ainsi que les obligations déontologiques leur incombant.
45
a) L'association des intermédiaires en
bourse
L'AIB est une association chargée de la défense
des intérêts des intermédiaires en bourse. Elle donne son
avis sur les questions intéressant la profession. Elle fait toute
proposition concernant le développement du marché financier. Elle
administre le fonds de garantie de marché.
4. Le fond de garantie de marché
Prévu par le Règlement Général de
la Bourse (article 12), ce fonds, constitué par les
intermédiaires en bourse, est destiné à garantir la bonne
fin des opérations négociées sur le marché, en cas
de défaillance dans le règlement ou la livraison.
Les contributions financières au Fonds de Garantie de
Marché sont effectuées par les intermédiaires en bourse.
Elles sont de trois sortes:
? une contribution initiale
? une contribution régulière
? une contribution exceptionnelle.
Section 2 : Evolution du taux de change, taux
d'intérêt et TUNINDEX et la politique
monétaire de
la banque centrale
I. POLITIQUE MONETAIRE
La hausse du niveau de l'inflation s'est accompagnée,
en 2006 et particulièrement à partir du dernier trimestre, par un
excédent de liquidité sur le marché monétaire ce
qui a amené la banque centrale à élever de 2% à
3,5%, le taux de la réserve obligatoire appliqué aux
dépôts à court terme.
« Les mesures prises au cours de l'année 2008 et
au début de l'année 2009 dans le cadre de la conduite de la
politique monétaire ont porté essentiellement sur la modification
des taux de la
46
réserve obligatoire, la réduction du taux
directeur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et l'introduction de nouveaux
instruments en matière de conduite de cette politique.
Sur le plan opérationnel, la Banque centrale a
poursuivi, en 2010, sa politique de régulation du marché
monétaire à travers des interventions menées,
essentiellement, par voie d'appels d'offres et ayant pour objectif de
réduire la volatilité du taux du marché monétaire
par rapport au taux directeur.
En 2011, l'économie tunisienne est passée par
une conjoncture très difficile, sous l'effet des
événements qu'a connus le pays après la Révolution,
des retombées de la guerre en Libye et du ralentissement, durant les
derniers mois de l'année, de la demande extérieure en provenance
de l'Union européenne dont plusieurs Etats sont confrontés
à une grave crise de la dette souveraine. La baisse qui en a
résulté, notamment au niveau des recettes d'exportation, des
revenus du tourisme et des investissements directs étrangers, s'est
traduite par une aggravation du déficit global de la balance des
paiements ayant engendré un resserrement important de la
liquidité bancaire. Face à cette situation et à la faveur
d'un apaisement des tensions inflationnistes, la Banque centrale a opté
pour une politique monétaire particulièrement accommodante visant
à assurer la stabilité financière et la
préservation du tissu productif.
Au cours de l'année 2012, l'économie tunisienne
a réussi à sortir progressivement de la récession
enregistrée en 2011 et à retrouver une croissance positive de
3,6%, niveau qui reste, toutefois, en deçà de la tendance
observée durant la décennie écoulée, soit une
moyenne annuelle de près de 5% par an. La conduite de la politique
monétaire de la banque centrale en 2012 a été
caractérisée par la poursuite de la contraction de la
liquidité bancaire pour fournir la liquidité nécessaire
aux banques pour continuer à apporter le financement adéquat
à l'économie. Face à la persistance des pressions
inflationniste, la banque centrale a décidé d'apporter le taux
directeur de 3.5% à 3.75%.
Au cours de l'année 2013, la banque centrale a
continué à faire face devant un environnement économique
particulier surtout au danger de la pression inflationniste. La banque centrale
a resserré sa politique monétaire en augmentant son taux
directeur de 3.75% à 4% le 28 mars 2013 puis a 4.5% le 25
décembre 2013. Parallèlement, elle a continué à
fournir de la liquidité aux banques. La banque centrale a
continué aussi à améliorer sa stratégie en
attribuant les actions sur le taux directeur pour contrôler les
anticipations de marché et pour favoriser la croissance
économique. De même, la BCT a intervenue par voie d'appel d'offre
a 7 jours qui
47
atteint les 3.013MD en 2013, soit 1.188MD en 2012. suite
à la loi N°2013-19 la banque centrale peut a effectué des
opérations de swap de change avec les banques pour mieux réguler
la liquidité et pour mieux piloter le taux d'intérêt
interbancaire.
En 2014, suite à la prolongation de la phase de
transition politique, a vécu une situation économique
délicate avec un ralentissement de la croissance et l'exacerbation des
tensions inflationnistes sur a la première moitié de
l'année 2014.
Coté inflation, il y a une augmentation par rapport
à son historique d'avant révolution liée principalement
aux ajustements salariaux et à la dépréciation du taux de
change en dinars vis-à-vis des principales devises et son impact sur les
anticipations des agents économiques Parallèlement, la banque
centrale a poursuivi ses effort à neutraliser l'effet restrictif sur la
trésorerie des banques par l'accentuation du déséquilibre
macroéconomique en fournissant aux banques la liquidité
nécessaire pour immuniser leur bilan contre le risque de
crédit.
La nouvelle orientation de la BCT, qui depuis le mois de mars
2015, couvre, en plus des besoins induits par la variation des facteurs
autonomes, la totalité des réserves obligatoires des banques, ce
qui a conféré plus de flexibilité aux taux interbancaires
et l'utilisation, depuis mai 2015, des Swaps de change, en tant qu'instrument
de politique monétaire, utilisés à l'initiative de la
Banque centrale à des fins de réglage fin de la liquidité,
et qui ont permis de corriger les écarts de prévision et
d'atteindre l'objectif de court terme. » (La banque centrale de Tunis,
2006-2015)
1. Evolution du taux d'intérêt
Le taux d'intérêt a connu plusieurs variations
durant la période de 2006 au 2015.
Pour l'année 2006, le taux d'intérêt (TMM)
a connu trois phases distinctes. Au cours de la première moitié,
le taux moyen mensuel du marché monétaire (TMM) s'est
établi à 5% entre janvier et juin. Durant sa deuxième
phase d'évolution qui couvre la période juillet-septembre, se
traduit par une hausse du TMM qui s'est établi entre 5% et 5,04%. Au
cours du dernier trimestre et suite au relèvement du taux directeur de
la Banque centrale, le taux du marché monétaire est passé
de 5,22% en octobre à 5,33% en décembre.
Pour l'année 2007, le taux d'intérêt a
fluctué entre 5,10 % et 5,42% ; de ce fait, les taux moyens du
marché monétaire des mois d'octobre, novembre et décembre
se sont établis respectivement, à 5,25%, 5,20% et 5,26%.
48
Concernant l'année 2008, Le taux moyen du marché
monétaire qui s'est établi à 5,22% en avril et mai est
revenu à 5,19% en juin, reflétant, ainsi, la situation de
surliquidité du marché les taux moyens du marché
monétaire se sont établis à 5,27%, 5,17% et
5,19%,respectivement, au cours des mois d'octobre, novembre et
décembre.
Pendant l'année 2009, le taux moyen mensuel du
marché monétaire (TMM) s'est ressenti de l'effet de ces mesures
et s'est graduellement replié, revenant de 4,70%, en janvier à
4,47% et 4,26%, respectivement, en février et mars. Pour réduire
les tensions sur les taux du marché, la Banque centrale a
décidé, au début de septembre de la même
année, d'opérer une nouvelle baisse de son taux
d'intérêt directeur de 50 points de base le ramenant à
3,5%. Corrélativement avec cette baisse, le taux de
rémunération de l'épargne (TRE) a diminué mais pour
préserver les intérêts des petits épargnants, il a
été fixé à un minimum de 2% dès le mois de
septembre.
Pour l'année 2010, le taux d'intérêt a
fluctué entre 4,05% et 4,80%. De ce fait, les taux moyens du
marché monétaire se sont établis à 4,52%, 4,61% et
4,52%, respectivement, au cours des mois de juillet, août et septembre,
reflétant la contraction de la liquidité bancaire par rapport au
trimestre précédent.
La contraction de la liquidité bancaire a
été ressentie au niveau des taux d'intérêt. Au cours
du premier semestre 2011, la plupart des banques demandeuses ont
été amenées à contracter des transactions
interbancaires à des taux supérieurs à ceux
pratiqués par la Banque centrale dans le cadre de ses opérations
principales de refinancement. En conséquence, le taux moyen mensuel du
marché monétaire (TMM) s'est établi au-dessus du taux
directeur de la Banque centrale (à l'exception du mois d'avril),
reflétant la situation de la trésorerie des banques et leur
position de liquidité. La transmission des variations du TMM aux taux
débiteurs des banques est demeurée importante, reflétant
la poursuite du comportement d'indexation des taux bancaires. Ainsi, la baisse
du TMM de 107 points de base au 2ème semestre 2011 a
entraîné une diminution du taux effectif moyen, toutes
catégories de crédits confondues, de 58 points de base durant le
même semestre et de 38 points de base le semestre
suivant.
Sur le plan de la conduite de la politique monétaire et
à la lumière de l'évolution de la conjoncture nationale et
internationale, le Conseil d'Administration de la BCT a décidé,
au cours de sa réunion du 29 août 2012, d'augmenter le taux
directeur de 25 points de base, le portant de 3,50% à 3,75%, en vue de
parer à l'amplification des pressions inflationnistes. De ce fait, les
taux moyens mensuels du marché monétaire (TMM) se sont
établis à 3,85%,
3,88% et 3,90 %, respectivement, au cours des mois de juillet,
août et septembre 2012, soit une moyenne trimestrielle de 3,88%, contre
3,67% au second trimestre. Les taux des facilités permanentes de
dépôts et de prêts à 24 heures, qui constituent le
plancher et le plafond du corridor des taux du marché, se sont
alignés sur la hausse du taux directeur, pour s'établir
respectivement à 3,25% et 4,25% au terme du mois de septembre contre 3%
et 4% à fin juin.
Suite à une politique monétaire de la banque
centrale en 2013 a était interpréter comme une volonté
pour maintenir le TMM proche du taux plafond pour centrer les pressions
inflationnistes. La variation était importante du TMM par une
augmentation de73 points par rapport à 2012 qui risque d'attirer les
mauvais emprunteurs ce qui traduit par une dégradation de la
qualité du portefeuille des banques. Le TMM a connu une
légère détente de 4.98 % à 4.88% en juillet 2014.
La hausse du TMM par rapport au 2013 se traduit par un accroissement du taux
effectif global (TEG) de 44 points.
Les taux moyens mensuels du marché monétaire
(TMM) se sont établis respectivement à 4,93%, au cours des mois
d'octobre et de novembre 2014 et à 4,88% au mois de décembre,
soit une moyenne trimestrielle de 4,91%, contre 4,95% au cours du trimestre
précédent, reflétant l'atténuation des besoins des
banques, d'un trimestre à l'autre.
Enfin, pour l'année 2015, L'ajustement à la
baisse du taux directeur s'est traduit par une baisse conséquente du
taux d'intérêt pondéré au jour le jour sur le
marché interbancaire. Aussi, le TMM est passé de 4,75% à
4,30% puis à 4,28% respectivement aux mois d'octobre, novembre et
décembre 2015, soit une moyenne trimestrielle de 4,44% contre 4,77% au
troisième trimestre. Globalement, le TMM a évolué, tout le
long de l'année 2015, en étant proche du taux
directeur.7
2. Variation du taux de change et inflation
Le marché de change est volatile c'est-à-dire
qui varie par une dépréciation ou appréciation par rapport
au monnaie étrangère suite aux plusieurs facteurs comme le niveau
de transaction monétaire ou selon le niveau de l'importions et
l'exportation ou aussi par l'environnement social et politique du pays ou
mondiale. Pour ce faire on a fait une analyse du taux de change a l'aide des
rapports annuels de la banque centrale depuis 2006.
49
7 Conjoncture économique de la banque centrale
de 2006 a 2015
Concernant le taux de change du dinar, il a
évolué, en 2006, sous l'effet conjugué de l'affermissement
de l'euro vis-à-vis des autres principales devises et notamment le
dollar américain (+11%) et de la hausse du taux d'inflation en Tunisie
(4,5% contre 2% en 2005). Ainsi, le dinar s'est déprécié
vis-à-vis de l'euro et du dollar américain de 3,5% et 2,4%
respectivement.
EN 2007, le marché des changes en Tunisie a
affiché, une hausse de 8% du volume global des transactions
réalisées au comptant. Cette évolution a concerné
aussi bien les transactions devises contre dinar que les opérations
devises/devises. Par référence aux cours de fin de
période, le dinar a enregistré une appréciation de 6,3%
vis-à-vis du dollar américain, de 4,7% par rapport à la
livre sterling et de 0,2% par rapport au yen japonais. Il s'est, en revanche,
déprécié de 4,9% vis-à-vis de l'euro.
En 2008, la forte volatilité du rapport euro/dollar
américain (28,3%) s'est répercutée sur les amplitudes de
variation du dinar vis-à-vis du yen japonais (42%), du dollar
américain (22,7%), de l'euro (7,6%) et du dirham marocain (7,5%).
En ce qui concerne l'année 2009 , le marché de
change a été caractériser la dépréciation de
5,2% de l'euro vis-à-vis du dollar américain, passant de 1,4706
dollar pour un euro en 2008 à 1,3942 dollar en 2009 et la baisse du taux
d'inflation en Tunisie qui a enregistré en 2009 un niveau de 3,7% contre
5% en 2008. La forte volatilité du rapport euro/dollar américain
(20,4%) en 2009 s'est répercutée sur les amplitudes de variation
du dinar vis-à-vis du yen japonais (17,4%), du dollar américain
(14,7%), de l'euro (6,6%) Le taux de change du dinar a évolué en
2010 sous l'effet conjugué des variations du marché des changes
international marquées par la dépréciation de l'euro
vis-à-vis du dollar américain et de la hausse du taux d'inflation
en Tunisie. Au terme de l'année 2010 et en comparaison avec son niveau
à la fin de 2009, le cours du dinar a enregistré une baisse de
8,4% par rapport aux dollars américain. Vis-à-vis de l'euro, il
s'est légèrement déprécié de 1,2%. 8
50
8 Rapports annuels de la banque centrale de 2006 a
2010
51
Figure 1 Variation USD/TND EUR/TND
Le taux de change du dinar a enregistré une
dépréciation de 5,8% vis-à-vis du dollar américain
contre une baisse minime de 1% par rapport à l'euro. Comparativement
à l'évolution du rapport euro/dollar américain en 2010,
celle du taux de change du dinar est moins volatile. En effet, l'amplitude de
variation du dinar vis-à-vis du dollar Américain (17,3%) et de
l'euro (6,8%) est inférieure à celle du rapport euro/dollar
(21,9%) ; ce qui traduit une politique de change flexible permettant
d'atténuer l'impact des variations erratiques du marché des
changes international sur le dinar.
Après une relative accalmie enregistrée en 2011
avec un taux de progression moyen de 3,5%, l'inflation a de nouveau
progressé à un rythme soutenu enregistrant en 2012 un
accroissement de 5,6% en moyenne. L'évolution de l'inflation au cours de
l'année 2012 a été, essentiellement, marquée par la
poursuite des perturbations au niveau des canaux de distribution et la
dépréciation du dinar vis-à-vis du dollar auxquelles s'est
ajouté l'effet retardé de la progression exceptionnelle des
salaires. Le creusement du déficit budgétaire conjugué
à la reprise récente des prix internationaux de l'énergie
et de certains produits de base ont incité l'Etat à introduire
des ajustements sur les prix de certains produits administrés, notamment
au cours du dernier trimestre de l'année, contribuant ainsi à
intensifier les pressions sur les prix.
La dépréciation tout au long des années
2012 et 2013 à engendrer une accélération des prix de
consommation de 10% à 25%. Pendant cette période, on remarque un
effet sur l'inflation par la dépréciation de la monnaie locale de
4.1% à 5.6% en 2013 ce qui affecte le biais des prix
des importations et le niveau de la demande une
dépréciation de la monnaie nationale rend plus compétitifs
les produits domestiques par rapport aux prix étrangers augmentant la
demande des premiers et par conséquent leurs prix.
Par rapport à la fin de l'année 2012 et
jusqu'à fin décembre 2013, le dinar a enregistré, sur le
marché interbancaire, une dépréciation de 9,7%
vis-à-vis de l'euro, de 5,8% vis-à-vis du dollar
américain. Toutefois, il s'est apprécié de 15,2%
vis-à-vis du yen japonais. Durant le quatrième trimestre, la
valeur du dinar a connu une dépréciation de 1,7% par rapport
à l'euro et une quasi-stagnation (0,1%) par rapport au dollar. Le taux
de change de l'euro par rapport au dollar a connu, sur le marché des
changes international, une appréciation de l'ordre de 4,5% en 2013.
En 2014, le cours en dinars a subit une
dépréciation de 4.4% vis-à-vis au dollar américain
et de 4.2% par rapport à l'EURO. Cette dépréciation a
aidé l'inflation a maintenir sur un palier élevé.
Les transactions devises contre dinars ont diminués de
20% suit a la baisse de l'intervention de l'intervention de la BCT sur le
marché des changes. Le taux de change du dinar sur le marché
interbancaire a connu une augmentation de 0.2% vis-à-vis de l'euro et de
115% par rapport au dollar américain. Cette évolution est
dû à une appréciation du dollar par rapport aux
différentes devises et surtout par rapport à l'euro avec une
hausse de 14%.
Les tensions sur les prix depuis la révolution ont
provoqué une augmentation historique de l'inflation de 6.1% en 2013
à 5.5% en 2014. Cette situation est devenue de plus en plus difficile
suite aux plusieurs chocs la crise libyenne et l'entrée des
refugiés au territoire tunisien, la baisse de productivité suite
au nombre élevé des grevés.
D'autre coté, l'alourdissement du fardeau des
déficits des entreprises et le taux faible de la croissance
économique a laissé la place aune inflation
importante.9
52
9 Rapports annuels de la banque centrale de 2011 a
2015
53
Figure 2:Graphe de la variation euro/tnd
usd/tnd
3. Evolution de l'indice
D'après les rapports annuels de la bourse des valeurs
mobilières de Tunis, on a analysé la fluctuation de l'indice de
TUNINDEX depuis2006 jusqu'au 2015.
Après une année 2006 jugée très
bonne suite à un gain de 21% pour l'indice de capitalisation Tunindex et
17% pour l'indice BVMT, les deux indices TUNINDEX et TUNBANK ont poursuivi leur
ascension durant l'année 2006 pour atteindre de nouveaux sommets
historiques. En effet, l'indice Tunindex débutant l'année
légèrement au-dessus de la barre des 1 600 points, a
terminé l'année à 2 331,5 points, enregistrant une
nouvelle progression à deux chiffres de 44%.Le Tunindex a signé
à maintes reprises des plus hauts historiques dont le dernier a
été enregistré le 21/12/2006 à 2 343,38 points. La
hausse de l'indice a été plus importante au premier semestre
où le Tunindex a franchi la barre des 2 000 points avec un premier pic
à 2007 points à fin mai. La progression du Tunindex a en effet
atteint 20,4 % contre 16,1 % durant le deuxième semestre. L'indice
Tunindex a progressé de manière continue tout au long de
l'année 2006, à l'exception des mois de juin et de juillet
où il a glissé respectivement de 3,1% et 1,4%. Sa plus forte
hausse a été enregistrée au mois de Mars avec 7,9%.
En 2007, le Tunindex a clôturé l'année
à 2 614,07 contre 2 331,05 à la fin de 2006. Il a atteint son
plus haut niveau historique depuis sa création en 1998, le 9
février 2007, à 2 712,23 points, marquant durant les 28
premières séances de l'année 2007 une progression de
16,35%.
54
L'évolution mensuelle de l'indice fait ressortir une
progression discontinue de l'indice, concentrée essentiellement sur le
premier et le dernier trimestre, interrompue par cinq baisses dont les plus
importantes ont été enregistrées au mois de juin et
juillet. Ainsi, l'indice Tunindex a marqué sa plus forte hausse au cours
du mois de janvier avec une progression de 10%, suivie par des hausses de
moindres importances enregistrées en février de 1,24%, en avril
de 0,09%, en août de 1,76%, en octobre de 3,19%, en novembre de 2,44% et
en décembre de 0,30.
Au cours de l'année 2008, le Tunindex a réussi
à préserver un rythme globalement haussier jusqu'au mois de
septembre pour progresser de 28,61% avant de perdre durant le dernier trimestre
environ 14% et terminer au niveau de 2 892,40, limitant ses gains annuels
à 10,65%Ces indices boursiers ont entamé l'année 2008 par
une hausse qui s'est poursuivie tout au long des huit premiers mois en relation
avec les bonnes performances affichées par les sociétés
cotées et des nouvelles introductions en Bourse qui ont connu un
succès auprès des investisseurs ; l'indice de capitalisation
TUNINDEX ayant atteint son plus haut niveau historique le 9 septembre à
3.418,13 points, soit un gain de 30,8% depuis le début de
l'année.
En 2009, l'indice Tunindex a épongé les pertes
qu'il a enregistrées durant le dernier trimestre 2008 et a pu retrouver
ses niveaux de septembre 2008 à la fin d'avril 2009. Depuis, il n'a fait
que conquérir de nouveaux sommets. Il a clôturé au niveau
historique de 4 291,72 contre 2 892,40 à la fin de 2008, enregistrant
une progression annuelle de 48,38% contre 10,65% en 2008. Par rapport à
son pic de 2008, atteint le 9 septembre, le Tunindex a progressé de
25,5%. Depuis son lancement en 1998, le rendement annuel moyen du Tunindex
s'élève à 12,9%.
L'indice Tunindex qui a poursuivi son ascension en 2010, a
terminé l'année avec 5 112,52 points après l'avoir
commencée avec 4 291,72 points, soit une hausse de 820.8 points ou
19,13% ; enregistrant ainsi la huitième progression d'affilée
depuis 2003. Ainsi, depuis la fin de l'année 2002, le Tunindex est-il
passé de 1119,15 à 5112,52 points, enregistrant une hausse de
357%, soit une progression annuelle moyenne de 21%
Après huit années de hausses successives depuis
2003, le Tunindex a enregistré, au cours de l'année 2011, un
repli de 7,63% clôturant à 4 722,25 points contre un accroissement
de 19,13% en 2010. Le bilan des variations de cours a fait ressortir pour
l'année 2011 une prestation négative pour 34 valeurs, alors que
23 valeurs ont été en hausse. Les valeurs bancaires ont
contribué à hauteur de 7 points de pourcentage dans le repli qu'a
enregistré l'indice TUNINDEX au cours de l'année 2011.
Après avoir cédé 7,6% en 2011, le
Tunindex a, de nouveau, reculé en 2012 de 3% pour clôturer
à 4 579,85 points. En effet, depuis, le Tunindex n'a cessé de
chuter traduisant les craintes des investisseurs face à la
dégradation du climat sécuritaire meurtrière pour le
climat des affaires. Tunindex a ainsi effacé tous les gains qu'il a
engrangés depuis le début de l'année et
clôturé à fin décembre à -3,02%.
En 2013, le Tunindex a enregistré sa troisième
baisse consécutive, atteignant 4,33% contre 3,02% en 2012 et 7,63% en
2011, soit une chute de 14,30% depuis fin 2010 suite à l'assassinat de
CHOKRI BELAID et à la crise politique.
Suite à un gain de 16,17% au cours de l'année
2014, l'indice général de la Bourse de Tunis, le Tunindex, a pu
récupérer la totalité de la perte enregistrée
durant les trois dernières années (14,30%) pour clôturer
au-dessus de la barre de 5000 points, retrouvant ainsi son niveau de
l'après révolution.
L'activité du marché financier a
été caractérisée, au cours du dernier trimestre de
l'année 2015, par une poursuite de la baisse de l'indice Tunindex
amorcée depuis les événements de Sousse avec un
léger redressement à la fin du trimestre. L'activité du
marché financier tunisien a été
caractérisée, au cours de l'année 2010, par un maintien de
la tendance haussière des principaux indicateurs boursiers et ce, en
dépit d'un retournement de la tendance observé tout au long du
dernier trimestre dans un contexte marqué, à l'échelle
nationale, par le déclenchement, en fin d'année, de perturbations
politiques et sociales qui ont eu des retombées négatives sur la
conjoncture économique et sur l'évolution du marché
financier ayant nécessité la suspension de la cotation en Bourse
à deux reprises au début de l'année 2011. La
réunion de ces facteurs a induit un rendement positif de la Bourse de
Tunis pour la huitième année consécutive avec une hausse
du TUNINDEX de 19,1%. Sur le plan sectoriel, la meilleure performance a
été réalisée par le secteur financier- branche
«services financiers» (+38,6%) sachant que la bonne tenue des valeurs
bancaires a induit une hausse de 19,6% de l'indice TUNBANK.10
55
10 Rapport annuels de BVMT de 2006
jusqu'à 2015
6
1
0
janv.-06 mai-06 sept.-06 janv.-07 mai-07 sept.-07 janv.-08 mai-08
sept.-08 janv.-09 mai-09 sept.-09 janv.-10 mai-10 sept.-10 janv.-11 mai-11
sept.-11 janv.-12 mai-12 sept.-12 janv.-13 mai-13 sept.-13 janv.-14 mai-14
sept.-14 janv.-15 mai-15 sept.-15
Tunindex Colonne1 Colonne2
56
Figure 3: Variation du Tunindex
Section3 : Essai d'investigation
I. Données
Notre base de données est composée de onze
banques commerciales Tunisiennes cotées en bourse. Dans une
première étape, on a sélectionné les cotations
journalières des actions des banques, l'indice du marché mensuel
TUNINDEX qui a été collecté de la bourse des valeurs
mobilières et le taux mensuel du taux du marché monétaire
TMM, le taux de change mensuel USD/TND et EUR/TND ont été
collectés de la banque centrale de Tunis. La période
d'étude s'étale de janvier 2006 jusqu'à décembre
2015.
I. Modélisation 1. Le modèle
MCO
La plupart des études empiriques emploient la
méthode des moindres carrées (MCO) pour estimer l'effet de la
variation du taux d'intérêt et du taux de change sur les
rendements boursiers des banques. Ainsi, le modèle suivant est
estimée avec MCO :
57
Où
: Le rendement de l'action à l' instant t
: Le d'intérêt de marché monétaire
TMM
: Le taux de change EUR/TND
: Le taux de change USD/TND
: Le rendement de l'indice du marché du TUNIDEX
L'impact des taux d'intérêt et la
volatilité des taux de change sur les rendements boursiers des banques
exigent une compréhension non seulement de la sensibilité des
rendements de la banque et des variations des taux d'intérêt
boursiers, mais aussi de la volatilité des taux de change. Cela ne peut
pas être obtenu sans utiliser à la fois le MCO et le modèle
GARCH standard. La plupart des études empiriques utilisent MCO pour
estimer l'effet des taux d'intérêt et des variations des taux de
change sur les rendements boursiers des banques.
Tableau 1 statistiques descriptives par
variable
Variable
|
min
|
Mean
|
Variance
|
skewness
|
kurtosis
|
Max
|
ADF
|
MRK
|
-.092073
|
0.098228
|
0.001083
|
0.1485414
|
3.714132
|
0.097723
|
-8.212
|
FX1
|
-0.027687
|
-0.0024695
|
0.000106
|
0.6929154
|
4.415146
|
0.031230
|
-8.124
|
FX2
|
-0.128895
|
0.0038271
|
0.000831
|
0.6410374
|
21.87009
|
0.184318
|
-12.912
|
INT
|
3.16
|
4.611917
|
0.293256
|
-0.810584
|
3.086441
|
5.36
|
-12.504
|
Le tableau 1 présente les statistiques descriptives
pour les rendements des banques, l'indice du marché, le taux
d'intérêt et les taux de change.
Selon (Anil K. Bera, 1993), si l'aplatissement inconditionnel
est toujours supérieur à la distribution normale, il indique que
le processus est en leptokurtique. Ceci est la deuxième raison, la
variance conditionnelle avec le temps dépendant pour lequel le processus
ARCH est utilisé pour représenter la série
financière ou les résidus d'un modèle linéaire
définie sur des séries chronologiques financières qui
permet de passer l'estimation du modèle ARCH.
58
Concernant les statistiques de la variable MRK, on remarque
que son kurtosis est de 3.714132 > 3 ce qui montre une distribution
leptokurtique et que son skewness présente une valeur de 0.1485414 >
0 indique une distribution décalée à gauche de la
médiane, et donc une queue de distribution étalée vers la
droite.
Concernant la variable INT, on remarque que son kurtosis est
de 3.086441 > 3 ce qui entraine une distribution leptokurtique et pour le
skewness -0.8105845<0 qui donne une distribution négative indique une
distribution décalée à droite de la médiane, et
donc une queue de distribution étalée vers la gauche.
Concernant la variable FX1, la valeur de kurtosis est de
4.415146 > 3 ce qui ramène à des distributions leptokurtique
(absence d'aplatissement). Son skewness est de 0 .6929154> 0 qui entrainent
une asymétrie vers la droite.
Et finalement, pour la variables FX2, la valeur 21.87009
largement supérieur a 3 de kurtosis entraine une distribution
leptokurtique et la valeur de skewness de 0.6410374 >0 donne une
asymétrie vers la droite.
Tableau 2 statistiques descriptives par
banque
banque
|
Min
|
means
|
Variance
|
skewness
|
kurtosis
|
Max
|
ADF
|
AMEN BANK
|
-0.329616
|
0.0045913
|
0.0043652
|
-0.9824241
|
12.10087
|
0.2616032
|
-7.458
|
ATB
|
-0.173061
|
0.0125949
|
0.0112077
|
6.592837
|
61.08037
|
0.986621
|
-10.513
|
ATTIJARI
|
0.0956387
|
0.0104911
|
0.0030946
|
1.358022
|
5.547996
|
0.2035071
|
-9.282
|
BH
|
-0.287002
|
0.0029355
|
0.0058362
|
0.5671406
|
7.911214
|
0.3586041
|
-7.902
|
BIAT
|
-0.175776
|
0.0089688
|
0.0051167
|
2.719508
|
19.67728
|
0.4887058
|
-11.705
|
BNA
|
-0.434448
|
0.0074606
|
0.0118539
|
0.7461542
|
10.06651
|
0.5498721
|
-10.536
|
BT
|
-0.226745
|
0.0011463
|
0.0033132
|
-1.118523
|
7.572876
|
0.1602097
|
-9.222
|
BTE
|
-0.118793
|
0.0010584
|
0.0024302
|
5.458401
|
50.69409
|
0.4329268
|
-11.286
|
STB
|
-0.297954
|
0.0045855
|
0.008969
|
1.073696
|
7.065318
|
0.4329268
|
-8.929
|
UIB
|
-0.151733
|
0.0016324
|
0.0024478
|
0.3434378
|
5.1491
|
0.1974612
|
-8.753
|
UBCI
|
-0.318910
|
0.0020019
|
0.0062763
|
0.9831747
|
14.39619
|
0.4677647
|
-11.289
|
59
1.1 Test de normalité
Tableau 3 : Test de normalité
variable
|
Obs
|
Pr(skewness)
|
Pr(kurtosis)
|
Jarque bera
|
probabilité
|
MRK
|
1.3e +03
|
0.0275
|
0.000
|
19.30
|
0.0001
|
FX1
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.000
|
21.38
|
0.0000
|
FX2
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.000
|
22.59
|
0.000
|
INT
|
1.3e +03
|
0.0000
|
0.4718
|
20.59
|
0.000
|
Les tableaux 1 et 2 rapportent les statistiques descriptives
pour les rendements continûment composés des banques
individuelles, le portefeuille de la banque, du marché, des taux
d'intérêt et de taux de change.
Les valeurs de skewness, kurtosis et la P-Value de la
statistique de Jarque Bera montrent certaines asymétries dans les
variables étudiées (P_value pour les trois indices est
inférieure à 0.05). Donc, la distribution est non normale. Ainsi,
la mesure de la variance conditionnelle est la plus adéquate pour
mesurer la sensibilité de nos quatre variables en faveur des effets des
diverses nouvelles. En effet, la probabilité de Jarque-Bera est
inférieur à 0.05 pour MRK et FX1 et FX2 et INT d'où le
rejet de l'hypothèse nulle et l'acceptation de l'hypothèse
alternative d'hétéroscédasticité qui suppose
l'existence d'un effet ARCH/GARCH .
1.2 Test de stationnarité
L'objectif du test de stationnarité est d'examiner le
caractère stable de chaque variable. La plupart des
propriétés statistiques des méthodes d'estimation ne
s'appliquant qu'à des séries stationnaires. Une série est
dite stationnaire si elle est la réalisation d'un processus stationnaire
c'est-à-dire ne comportant ni tendance, ni saisonnalité, elle se
caractérise par une moyenne et une variance constante et
généralement aucune caractéristique évoluant avec
le temps. Les tests usuellement misent en oeuvre pour juger de la
stationnarité des variables sont les tests de Dickey - Fuller et de
Dickey - Fuller Augmenté (DF, 1979 et ADF, 1981), (P. C. B. PHILLIPS,
1988) Nous privilégierons le test ADF car il ne permet pas de faire
l'hypothèse a priori de normalité du terme d'erreur du
modèle AR(p) de la série dont la stationnarité est
effectuée.
Cette démarche est prise en compte en admettant que la
série a une représentation AR(p) au lieu d'AR (1) du test ADF. Le
fait qu'on puisse inclure un nombre suffisant de retard supprime l'auto
corrélation des erreurs mais réduit le nombre de degré de
liberté et la
60
puissance du test. L'omission pertinente de retards
réduit aussi la puissance du test et une méthode
appropriée pour déterminer le nombre de retard est l'utilisation
des critères de Akaike, de Schwarz ou de Hannan-Quinn dit les
critères d'information.
Le modèle à tester pour une variable y est le
suivant :
?
Inclue les termes déterministes (constante et/ou trend)
que l'on peut insérer dans le modèle.
L'objectif est de tester l'hypothèse nulle de la
présence d'une racine unitaire contre l'hypothèse alternative de
l'absence d'une racine unitaire (ou stationnarité). On rejette
l'hypothèse nulle lorsque la valeur statistique calculée est
inférieure à la valeur critique (de Mackinnon, 1991) ou lorsque
la probabilité associée est inférieure au seuil de risque
5%.
1.3 Régression non linéaire
La plupart des recherches sur le marché pour analyser
l'effet le taux d'intérêt et le risque de taux de change dans le
secteur bancaire ont été effectués à l'aide de la
régression des moindres carrés où par le paramètre
d'estimation ARCH qui donnent une indication de la sensibilité au
risque. Des exemples de modèles à deux facteurs, principalement
concernés par le marché et le risque de taux
d'intérêt, comprennent des travaux de (lynge, 1980), (Choi. J. J.,
1992)
2. Méthode GARCH (1.1)
Une autre méthode d'estimation est proposé dans
notre étude est celle du modèle GARCH processus
généralisé autorégressif
d'hétéroscédasticité conditionnelle introduit par
(bollerslev T. , 1986) .Le processus est spécifié comme suit :
Les paramètres sont définis comme suit :
l'équation de la variance comprend le long terme á0 de
volatilité moyenne, des nouvelles sur la volatilité de la
période précédente, qui est défini comme un terme
ARCH et la prévision de la variance de la période
précédente qui est défini
61
comme le terme GARCH. La spécification GARCH exige que,
dans l'équation de la variance conditionnelle, les paramètres
á0, á1 et f3 devrait être positif pour une condition
non-négativité et la somme des á1 et f3 devrait être
inférieur à un pour obtenir la stationnarité de covariance
de la variance conditionnelle. En outre, la somme des coefficients á1 et
f3 doit être inférieur ou égal à l'unité pour
la stabilité à tenir.
Ce modèle tient compte de la variance des rendements
pour les périodes précédentes et des chocs
aléatoires pour modéliser les rendements futurs, capturant la
nature stochastique de cette variance. En outre, ils présentent la
dynamique non linéaire qui capture l'impact de l'asymétrie
observée dans la série financière.
III. Résultats empiriques
1. Estimation MCO
Tableau 4 : estimation MCO par banque
Banques
|
|
|
|
|
|
R- adjusted
|
ARCH
|
AMEN
|
-1.1086
|
0.838*
|
-1.03184
|
0.101
|
0.0007
|
0.1585
|
17.774
|
BANK
|
(0.185)
|
(0.000)
|
(0.067)***
|
(0.467)
|
(0.185)
|
|
(0.0000)
|
ATB
|
-10.108
|
0.78716
|
0.1363
|
0.1465
|
0.024
|
0.0451
|
0.009
|
|
(0.185)
|
(0.008)*
|
(0.886)
|
(0.667)
|
(0.163)
|
|
(0.9233)
|
ATTIJARI
|
-
|
0.8458
|
0.4140
|
0.1735
|
0.0132
|
0.2632
|
1.859
|
|
0.05857
|
(0.000)*
|
(0.348)
|
(0.270)
|
(0.103)
|
|
(0.1728)
|
|
(0.122)
|
|
|
|
|
|
|
BH
|
-
|
1.276
|
-0.8190
|
0.3586
|
0.0228
|
0.3065
|
0.267
|
|
0.11852
|
(0.000)*
|
(0.165)
|
(0.089)***
|
(0.036)**
|
|
(0.6051)
|
|
(0.20)
|
|
|
|
|
|
|
BIAT
|
0.05300
|
-0.9695
|
0.789658
|
0.09624
|
-0.0112
|
0.2074
|
5.230
|
|
(0.293)
|
(0.000)*
|
(0.180)
|
(0.646)
|
(0.293)
|
|
(0.0222)
|
BNA
|
-
|
1.0691
|
-0.385607
|
-0.03534
|
0.10830
|
0.0767
|
9.129
|
|
0.05380
|
(0.000)*
|
(0.689)
|
(0.918)
|
(0.542)
|
|
(0.0025)
|
|
(0.515)
|
|
|
|
|
|
|
BT
|
-
|
0.4333
|
-0.284561
|
0.109864
|
-0.00054
|
0.0291
|
7.534
|
|
0.00172
|
(0.007)*
|
(0.587)
|
(0.556)
|
(0.955)
|
|
(0.0061)
|
|
(0.969)
|
|
|
|
|
|
|
BTE
|
-
|
0.2093
|
1.127379
|
-0.17948
|
0.00703
|
0.0910
|
0.002
|
|
0.02995
|
(0.121)
|
(0.012)**
|
(0.255)
|
(0.386)
|
|
(0.9630)
|
|
(0.428)
|
|
|
|
|
|
|
STB
|
-
|
1.35055
|
-0.362466
|
0.074307
|
0.0052
|
0.1919
|
1.114
|
|
0.03386
|
(0.000)*
|
(0.644)
|
(0.791)
|
(0.718)
|
|
(0.2913)
|
|
(0.614)
|
|
|
|
|
|
|
UIB
|
0.03866
|
0.62974
|
1.151332
|
-0.05038
|
-0.00871
|
0.2395
|
2.409
|
|
(0.258)
|
(0.000)*
|
(0.004)*
|
(0.723)
|
(0.235)
|
|
(0.1206)
|
62
UBCI
|
-0.0045
|
0.4426
|
0.6742446
|
0.204359
|
0.00067
|
0.0194
|
15.129
|
|
(0.941)
|
(0.047)*
|
(0.352)
|
(0.429)
|
(0.959)
|
|
(0.0001)
|
* significatif au seuil de 1%
**significative au seuil de 5%
*** significative au seuil de 10%
Le tableau 4 présente les résultats de l'estimation
MCO :
Pour la variable de l'indice de marché MRK, on remarque
qu'elle est positive pour les rendements des banques sauf BNA. Toutes les
banques sont significatives seulement pour toutes les banques sauf BTE. En
outre, les résultats montrent que les rendements du marché
expliquent une forte proportion des rendements bancaires, par rapport aux taux
d'intérêt et taux de change des rendements. Preuve du taux
d'intérêt qui est non significatif pour toutes les banques
individuelles sauf BH et le rendement du portefeuille a un effet positif pour
toutes les banques, par conséquent, nous voyons que le risque de
marché est considéré comme le plus important par le taux
d'intérêt qui n'a pas d'impact sur le rendement des actions des
banques.
Pour la variable de taux de change FX1, on remarque que les
coefficients sont négatifs pour 5 banques (AMEN BANK, BH, BNA, STB, BT),
les banques individuelles et le rendement du portefeuille sont statistiquement
significatives au seuil seulement pour 3 banques sur les onze banques
cotées (AMEN BANK, UIB, BTE).
Pour la variable de taux de change FX2, on remarque que les
coefficients sont positifs pour le rendement des banques sauf (BNA, BTE, UIB),
alors que le FX2 est significatif seulement pour une banque sur onze. On peut
constater que le taux de change EUR/TND et le taux de change USD/TND ont le
même effet sur le rendement des banques.
Pour la variable INT qui représente le taux
d'intérêt, on remarque que les coefficients sont tous positives
pour toutes les banques alors qu'il n'y a pas de significativité dans
aucune banque sauf BH au seuil de 5%.
C'est une preuve que la sensibilité du taux de change
est plus forte par rapport au taux d'intérêt puisque celui-ci est
non significatif pour la plupart des banques individuelles et le rendement du
portefeuille.
63
Dans l'ensemble, l'impact sur les rendements bancaires et de
portefeuille individuels est associé aux rendements du marché
global et des taux de change, ce résultat est confirmé par
l'étude de (S. Kasman, 2011) qui trouvent que le rendement de l'indice
de marché et le taux de change ont un impact de la déclaration de
la banque et de portefeuille individuel, mais le rendement de taux
d'intérêt a un petit effet (significatif dans seulement 4 sur 14)
du rendement de la banque en Turquie.
Ces résultats nous conduit au test de ARCH-LM
1.1 Test ARCH-LM
C'est un test basé sur le maximum de vraisemblance qui
traite la linéarité. Si la probabilité du test est
inférieure à 5%, alors on rejette l'hypothèse nulle de
l'absence de l'effet non linéaire.
Si la plupart des tests rejettent l'hypothèse de
l'absence de l'effet ARCH, on passe à estimer le modèle GARCH.
H0 = absence d'effet ARCH
Selon le tableau 3, on remarque que seulement 4 banques sur
les 11 cotées sont significatives au seuil de 5% et les 7 banques
restantes rejettent cette hypothèse de non linéarité.
? Selon cette analyse, on remarque que le modèle MCO
n'arrive pas a bien estimer la relation des variables ce qui nous conduit vers
le modèle GARCH.
1.2 Test de stationnarité
Les résultats obtenus par ce test (au seuil de 5%) sur
les variables macroéconomiques et financières sont
résumés dans le tableau 2.
? Après application des tests ADF sur la série
du rendement, les résultats empiriques indiquent que toutes les
séries sont stationnaires.
2. Modèle GARCH
Tableau 5:Estimation modèle GARCH par
banque
variables
|
Yo
|
Y1
|
Y 2
|
Y 3
|
Y 4
|
a o
|
a 1
|
â
|
AMEN
|
0.02048
|
-0.7147
|
0.28296
|
0.1457
|
-0.0026
|
0.001
|
1.1596
|
-0.006
|
BANK
|
(0.295)
|
(0.000)*
|
(0.416)
|
(0.354)
|
(0.544)
|
(0.00)*
|
(0.000)*
|
(0.90)
|
ATB
|
-0.0641
|
0.90373
|
0.32161
|
0.182721
|
0.01283
|
0.000
|
3.3113
|
0.2855
|
|
(0.000)*
|
(0.000)*
|
(0.049)**
|
(0.125)
|
(0.00)*
|
(0.881)
|
(0.000)*
|
(0.00)*
|
64
ATTIJARI
|
-0.0771
|
0.95766
|
0.46545
|
0.246069
|
0.01765
|
0.000
|
0.1136
|
0.8518
|
|
(0.030)**
|
(0.000)*
|
(0.271)
|
(0.326)
|
(0.015)**
|
|
(0.031)*
|
(0.00)*
|
BH
|
-0.0708
|
1.09151
|
-0.9654
|
0.243755
|
0.01140
|
0.000(0
|
0.4579
|
0.5222
|
|
(0.146)
|
(0.000)*
|
(0.020)**
|
(0.339)
|
(0.271)
|
.088)*
|
(0.025)*
|
(0.00)*
|
BIAT
|
0.06389
|
0.92411
|
0.9876
|
0.09876
|
-0.0145
|
0.000(0
|
0.3492
|
-0.022
|
|
(0.188)
|
(0.000)*
|
(0.08)*
|
(0.681)
|
(0.175)
|
.000)*
|
(0.000)*
|
(0.84)
|
BT
|
-0.0089
|
0.46399
|
-0.0786
|
0.065572
|
0.00212
|
0.000
|
0.8332
|
0.1772
|
|
(0.815)
|
(0.000)*
|
(0.852)
|
(0.782)
|
(0.799)
|
(0.00)*
|
(0.000)*
|
(0.12)
|
BNA
|
0.0147
|
0.72244
|
-0.0032
|
0.71851
|
0.0354
|
0.000
|
0.5835
|
-0.034
|
|
(0810)
|
(0.000)*
|
(0.795)
|
(0.215)
|
(0.021)
|
(0.00)*
|
(0.002)*
|
(0.32)
|
BTE____
|
|
_____
|
_____
|
_____
|
______
|
____
|
____
|
_____
|
STB
|
0.2784
|
1.52313
|
0.32320
|
0.038399
|
-0.1005
|
0.000
|
1.6420
|
0.0721
|
|
(0.429)
|
(0.000)*
|
(0.447)
|
(0.792)
|
(0.193)
|
(0.00)*
|
(0.000)*
|
(0.07)
|
UIB
|
0.0352
|
0.6432
|
0.9210
|
-0.0469
|
-0.0086
|
0.000
|
0.1364
|
0.7690
|
|
(0.279)
|
(0.000)*
|
(0.013)*
|
(0.758)
|
(0.208)
|
(0.31)
|
(0.180)
|
(0.00)*
|
UBCI
|
0.0345
|
0.4498
|
0.57020
|
0.18001
|
-00085
|
0.002
|
0.3555
|
0.1046
|
|
(0.605)
|
(0.046)*
|
(0.566)
|
(0.692)
|
(0.544)
|
(0.00)*
|
(0.006)*
|
(0.03)*
|
Le GARCH (1, 1) est une estimation du rendement conditionnel
figurant dans le tableau 4. Nous constatons que le coefficient (y1) qui mesure
l'effet des rendements du marché sur chacune des rendements des actions
bancaires est positif dans toutes les banques sauf AMEN BANK et leurs
probabilités sont statistiquement significatives dans toutes les banques
avec un effet positif.
? En outre, les résultats indiquent que le rendement du
marché à un impact positif sur les rendements boursiers
banque.
Concernant l'indice du marché , on remarque que toutes
les banques sont positives au seuil de 1%.
Concernant le rendement du taux d'intérêt avec le
coefficient , les résultats montrent que toutes les banques sont
négatives dans 5 cas sur 11 et significatives dans 2 banques
seulement..
Concernant le taux de change EUR/TND avec le coefficient on
remarque que les
rendements du taux de change EUR/TND sont négatives
seulement dans 3 banques sur 11 et significatives dans 4/11 banques.
65
Concernant le taux de change USD/TND avec le coefficient , on
remarque que les banques sont positives sauf une seule banque UIB et non
significatives dans tous les cas.
Ces résultats sont conforment avec l'étude de
(Ryan, 2002) «Les résultats suggèrent que le risque de
marché est un déterminant important des rendements bancaires
d'achat d'actions, ainsi que des niveaux de taux d'intérêt
à court et moyen terme et leur volatilité . Cependant, les taux
d'intérêt à long terme et le taux de change ne semblent pas
être des facteurs importants dans le processus de
génération des rendements des banques australienne sur la
période considérée. "
? La principale raison de la relation négative avec le
taux de change peut être expliquée par la forte
dépréciation du taux de change qui aura un effet négatif
sur les effets économiques de la détérioration de l'actif
en devise dans les banques et les entreprises. D'autre part, la
dépréciation de la monnaie locale peut entraîner des
dommages dans le bilan de la banque et la détérioration des fonds
propres de la banque qui peut se traduire par une baisse des rendement des
actions bancaires, ce qui rend les exportations des pays qui utilisent la
monnaie plus compétitives. Cela signifie qu'il est moins cher sur le
marché international et le prix des importations augmente.
? Pour le paramètre ARCH (á1) et le
paramètre GARCH f3. Le paramètre ARCH est statistiquement
significatif dans tous les rendements boursiers des banques sauf UIB. En outre,
nous notons que la condition de l'arrêt de la variance pour GARCH (1, 1)
, à savoir f3 est valable pour 6 banques sur 11 sauf (BNA, BT, BIAT,
AMEN BANK). Les variations de la volatilité des marchés de chaque
banque peuvent être considérées comme les
éléments d'un processus stationnaire. D'autre part, les
résultats sont associés à des estimations de ces
procédés montrant que les coefficients sont statistiquement
significatifs à 5 à 10 et à 1%. La persistance de la
volatilité est très importante c'est à dire f3 = 1 a une
forte persistance des chocs de volatilité. Selon l'équation de la
variance conditionnelle, toutes les banques sont positives et statistiquement
significative (7 banques) cela indique qu'il y a une composante invariante dans
le temps. En particulier, la sensibilité des rendements des actions des
banques se trouve être plus forte pour le rendement de l'indice de
marché que les taux d'intérêt, ce qui implique que le
rendement du marché joue un rôle important dans la
détermination de la dynamique des actions des banques conditionnelle.
66
? L'explication possible de l'augmentation de la
volatilité bancaire boursier suite à une augmentation de la
volatilité des taux d'intérêt c'est que les banques sont
incapables d'éliminer le risque de taux d'intérêt, parce
qu'ils ne peuvent détenir des titres dérivés.
3. Estimation MCO par variable
Tableau 6: Estimation MCO par variable
Variables
|
coefficient
|
ó
|
T -student
|
MRK
|
0.08047471
|
0.06070486
|
13.25
|
|
(0.0000)*
|
|
|
FX1
|
0.1281837
|
0.199382
|
0.64
|
|
(0.520)
|
|
|
FX2
|
0.0909324
|
0.0711271
|
1.28
|
|
(0.201)
|
|
|
INT
|
0.0064899
|
0.003664
|
1.77
|
|
(0.077)*
|
|
|
|
0.0326429
|
0.017632
|
-1.91
|
Dans le tableau 6, les résultats montrent que la
variable MRK est significative au seuil de 1% sur le rendement des actions des
banques, alors que pour les 2 taux de change FX1 et FX2 on remarque que ces
deux variables sont non significatives. Concernant la variable de taux
d'intérêt INT les résultats montre une signification au
seuil de 10%.
Vue la non linéarité du taux de change, le
résultat de la régression MCO donne des effets non significatives
des taux de change sur le rendement des actions. Pour cette raison nous somme
parti a la régression non linéaire du modèle GARCH
Pour mieux comprendre, on va effectuer le test ARCH-LM
67
3.1 Test ARCH-LM
Tableau 7:Test ARCH-LM
D'après le test d'ARCH-LM, on remarque que la
probabilité du test est 0.0318< 5% donc on rejette l'hypothèse
de l'absence de l'effet de non linéarité. Donc on passe à
estimer le modèle GARCH.
4. Modèle GARCH par variable
Tableau 8: modéle GARCH par variable
Paramètres
|
Coefficient
|
Ecart - type
|
Z
|
MRK
|
0.7169319
|
0.351966
|
20.37
|
|
(0.000)*
|
|
|
FX1
|
0.4550893
|
0.1174669
|
3.87
|
|
(0.000)*
|
|
|
FX2
|
0.1077949
|
0.0632298
|
1.70
|
|
(0.088) *
|
|
|
INT
|
0.0044606
|
0.0024187
|
1.84
|
|
(0.065)*
|
|
|
Y 0
|
-0.0244084
|
0.0114013
|
-2.14
|
|
(0.032)*
|
|
|
a 0
|
0.0009478
|
00000733
|
12.93
|
|
(0.000)*
|
|
|
a 1
|
0.6134508
|
0.0324298
|
18.92
|
|
(0.000)*
|
|
|
B
|
0.4201247
|
0.022757
|
15.46
|
|
(0.000)*
|
|
|
Dans le tableau 7 , on remarque que la variable MRK qui
présente le rendement de l'indice de marché est statistiquement
significatif au seuil de 1%.
68
La variables FX1 est significative au seuil de 1% alors que la
variable FX2 du rendement du taux de change USD/TND est significative au seuil
de 10%.
Concernant la variable INT qui présente le rendement du
taux d'intérêt, on remarque qu'elle est significative au seuil de
5%.
Concernant le paramètre á 1 du modèle
ARCH, il est significatif au seuil de 1%. De même, le paramètre f3
du modèle GARCH elle aussi est significative au seuil de 1%.
Les résultats de la volatilité du rendement de
la banque et rendement de l'indice reflétant la volatilité des
taux d'intérêt et la volatilité des taux de change. Le
paramètre ARCH á1 fournit un support faible pour la
présence de choc de la dernière période de la
volatilité de la banque, alors que paramètre f3 indique une forte
preuve. La somme des paramètres ARCH et GARCH comme une mesure de
persistance de la volatilité est relativement faible avec l'inclusion de
taux d'intérêt et la volatilité des taux de change. Les
résultats empiriques montrent que le è1 de coefficient
estimé, qui mesure l'effet de la volatilité des taux
d'intérêt sur actions bancaires et de la volatilité de
l'indice, est positif et statistiquement significatif pour tous les cas. Cela
se manifeste que lorsque le taux d'intérêt devient plus volatile,
ce qui conduira à une augmentation de la volatilité des actions
des banques. Il est indispensable de rencontrer avec ce résultat, qui
est conforme aux conclusions ( (Elyasiani E M. .., 2003).
69
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons essayé de présenter
le marché financier Tunisien et ses composants.
Ensuite, nous avons analysé à l'aide des
rapports annuels de la banque centrale tunisienne et les rapports de la bourse
Tunisienne les variations du taux de change, du taux d'intérêt et
de l'indice boursier ainsi que la politique monétaire
élaborée par la BCT pour amortir l'impact de ces variables
macroéconomiques sur le marché boursier Tunisien.
Enfin, dans la dernière section, nous avons
utilisé les modèles économétriques où on a
démontré la relation entre la volatilité du taux de change
et du taux d'intérêt sur le rendement boursier des banques en
utilisant le modèle MCO et le modèle GARCH.
70
CONCLUSION GENERALE
La plupart des intervenants sur le marché financier ont
recours à la volatilité boursière sur le marché
boursier afin de créer de la richesse et de maitriser le risque. En
effet, la volatilité boursière désigne l'ampleur des
variations des cours d'un actif financier. On peut l'utiliser pour quantifier
le risque du prix d'un actif financier.
Par ailleurs, une volatilité élevée d'un
cours boursier entraine une grande différence entre le prix de vente et
le prix d'achat d'un titre et par la suite, la possibilité de gain est
plus importante. Parallèlement, le risque de perte l'est aussi. Ainsi,
l'investisseur qui cherche à réaliser des gains importants doit
recourir aux titres les plus volatils. Mais parallèlement, la perte est
aussi importante.
Une enquête sur l'impact des taux d'intérêt
et des taux de change sur les rendements boursiers des banques et la
volatilité a été d'une importance particulière au
cours des dernières années en raison des changements dans les
régimes de politique monétaire, la liberté de la
circulation des capitaux, l'évolution technologique financière
dans les communications et les systèmes de négociation.
En effet, ce mémoire s'est intéressé
à l'identification des variables macroéconomiques qui ont une
influence particulière sur le rendement des actions sur le marché
boursier tunisien à savoir le taux de change et le taux
d'intérêt.
Pour cela, nous avons établi une analyse
complète du taux d'intérêt simultané, du taux de
change et du risque de marché de la banque tunisienne en employant les
estimations MCO et le modèle GARCH.
Parmi les mesures de qualification des risques, sur la base
des MCO, la plupart des études empiriques utilisent cette méthode
pour estimer l'effet des taux d'intérêt et des taux de change sur
les rendements boursiers des banques. Par contre, comme nous l'avons
mentionné plus tôt, il a été proposé de
prendre en compte les variances conditionnelles du temps et en raison de
l'existence d'autocorrélation résiduelle dans les données,
on passe à l'analyse de modèle GARCH.
Le modèle GARCH produit des coefficients plus efficaces
que le MCO. Le principe général est donc de remettre en question
la propriété de l'homodoscedasticité. Nous tenons
généralement dans le modèle linéaire. Le
résultat du modèle GARCH peut capturer la
71
volatilité sur la base des informations disponibles
concernant l'évolution passée. Dans notre travail, les
résultats suggèrent que les rendements du marché et le
taux de change représentent des déterminants cruciaux des
rendements des actions bancaires, mais le plus remarquable c'est que le taux
d'intérêt n'a pas d'effet.
Par conséquent, le rendement du marché et la
volatilité des taux de change sont les principaux déterminants de
la volatilité du rendement des titres de la banque.
En ce qui concerne, la vérification de notre
hypothèse, nous avons constaté que le taux de change et l'indice
du marché ont un impact sur le rendement des actions de la banque,
tandis que le taux d'intérêt n'a pas d'impact sur les rendements
des actions des banques. En outre, l'effet de la volatilité des taux de
change sur les actions bancaires renvoie sur la volatilité où on
remarque une relation positive avec la banque, cela implique
nécessairement que la fluctuation du taux de change conduit à une
augmentation de la volatilité du rendement bancaire.
Bien que l'effet de la volatilité à long terme
des taux d'intérêt sur la volatilité boursière des
banques est très important, lorsque le taux d'intérêt
à long terme devient plus volatile, ce qui conduira à une
augmentation de la volatilité du rendement bancaire.
Vue la dépréciation du Dinar Tunisien face aux
monnaies étrangères, on peut dire que les banques Tunisiennes
subissent des difficultés au niveau des devises surtout dans
l'exportation et l'importation.
L'objectif de notre étude a été atteint,
car on a montré que le taux de change et l'indice de marché ont
un impact sur le rendement des actions des banques sur le marché
boursier Tunisien, on a pu montrer aussi, que contrairement aux études
et aux modèles précités dans la partie théorique,
le taux d'intérêt n'a aucun effet significatif sur le rendement
des actions bancaires tunisiennes et ceci a été
vérifié par les modèles économétriques.
Néanmoins, même si les résultats obtenus
sont jugés satisfaisants, il serait judicieux d'identifier d'autres
questions concernant notre étude. Ainsi, il faudrait voir si on peut
étudier l'effet du taux d'intérêt sur le rendement des
actions bancaires à long terme et si ce déterminant peut fournir
des résultats probants ou non.
72
Nous pouvons envisager aussi d'autres déterminants
macroéconomiques qui peuvent influencer le rendement des actions
bancaires tels que le taux d'inflation, le taux de chômage, le produit
intérieur brut...
Enfin, il est aussi intéressant d'étudier
l'effet du taux de change et du rendement du marché sur les actions des
sociétés cotées surtout les sociétés
importatrices des matières premières ou celles qui sont en
rapport avec les multinationales.
73
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81
Annexes
I. Statistiques descriptives des variables
II. Statistiques descriptives par banque
III. Test ADF par banque 1. AMEN BANK
82
2. ATB
4. ATTIJARI BANK
6. BH
8. BIAT
6. 83
BNA
7. BT
8. BTE
9. STB
10. 84
UIB
11. UBCI
IV. Test ADF par variables
1. MRK
2. FX1
3. 85
FX2
4. INT
86
V. ESTIMATION MCO ET TEST ARCH-LM PAR BANQUE
1. AMEN BANK
2. ATB
3. ATTIJARI BANK
87
4. BH
5. BIAT
88
6. BNA
7. BT
89
8. BTE
9. STB
90
10. UIB
91
11. UBCI
92
VI. Estimation du modèle GARCH par banque
1. AMEN BANK
2. ATB
3. ATTIJARI BANK
93
4. BH
5. 94
BIAT
6. BNA
7. BT
95
8. STB
9. 96
UIB
10. UBCI
97
VII. Estimation du MCO et du modèle GARCH par
variable
1. Estimation MCO
2. Modèle GARCH
98
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : LA VOLATILITE BOURSIERE 4
Introduction 5
Section1 : la volatilité boursière 6
I. Le fondement et l'évolution de la volatilité
dans le temps 6
II. Définition de la volatilité 7
III. Les types de la volatilité 7
IV. Les Différentes approches de mesure de la
volatilité 8
1. La beta 8
2. l'écart type 8
3. le modèle GARCH 9
Section 2 : Les déterminants de la volatilité
11
I. Les facteurs structurels 11
1. la rentabilité 11
2. Les bénéfices 12
3. Les dividendes 13
4. L'effet de levier 14
Section 3 : Les variables macroéconomiques 14
I. Le taux d'intérêt 14
1. Le risque de taux d'intérêt 15
II. L'inflation 18
III. Le risque de taux de change 19
IV. L'impact des variables macroéconomiques sur le
rendement boursier 21
Conclusion 22
CHAPITRE II : L'IMPACT DU TAUX D'INTERET ET DE LA
VOLATILITE DU TAUX
DE CHANGE SUR LE RENDEMENT DES ACTIONS DES BANQUES 23
99
Introduction 24
Section 1 :L'impact du taux d'intérêt sur le
rendement des actions des banques 25
I. Le risque du taux d'intérêt dans le secteur
bancaire 25
1. La sensibilité des banques face au risque du taux
d'intérêt 27
2. Impact de taux d'intérêt sur la
volatilité boursière 28
Section2 : l'impact du taux de change sur le rendement des
actions des banques 30
I. L` impact du taux de change sur le rendement des actions
30
II. L'impact du taux de change sur la volatilité
boursière 31 SECTION 3 : L'IMPACT DU TAUX D'INTERET ET DU TAUX DE
CHANGE SUR
LE RENDEMENT 34
I. Les études empiriques antérieures 34
1. Les travaux antérieurs sur les marchés
internationaux 34
CONCLUSION 40
CHAPITRE III : L'impact du taux de change et du taux
d'intérêt sur les rendements des
actions des banques : cas de la Tunisie 41
INTRODUCTION 42
Section 1 : marché et banques tunisiennes 43
I. Le marché boursier Tunisien 43
1. La BVMT 43
2. STICODEVAM 44
3. Les Intermédiaires en bourse 44
4. Le fond de garantie de marché 45
Section 2 : Evolution du taux de change, taux
d'intérêt et TUNINDEX et la politique
monétaire de la banque centrale 45
I. POLITIQUE MONETAIRE 45
1. Evolution du taux d'intérêt 47
2. Variation du taux de change et inflation 49
3. Evolution de l'indice 53
100
Section3 : Essai d'investigation 56
I. Données 56
II. Modélisation 56
1. Le modèle MCO 56
58
1.1 Test de normalité 59
1.2 Test de stationnarité 59
1.3 Régression non linéaire 60
2. Méthode GARCH (1.1) 60
III. Résultats empiriques 61
1. Estimation MCO 61
1.1 Test ARCH-LM 63
1.2 Test de stationnarité 63
2. Modèle GARCH 63
3. Estimation MCO par variable 66
3.1 Test ARCH-LM 67
4. Modèle GARCH par variable 67
Conclusion 69
CONCLUSION GENERALE 70
Bibliographie 73
Annexes 81
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