CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ASSURANCES ET SES
ACTIVITÉS
Dans ce chapitre, il sera question de situer dans le temps et
dans l'espace la Société Nationale d'Assurances.
1.1 HISTORIQUE
Jadis il n'y avait pas d'assurances mais d'une manière
abusive comme l'homme blanc était la plaque tournante de toutes les
activités avec tous les bénéfices gère à
l'extérieur et les natifs détenaient les résidus. C'est
après le feu Laurent DESIRE MOBUTU président du zaïre a sa
prise du pouvoir vers les années 1966, 1967 le marché congolais
des assurances était une exclusivité des sociétés
d'outre mères et ces dernières exploitaient par
l'intermédiaire des leurs filiales (MAISONS) sur place
telles que : la SONCONGA, la GITAF, la CETRAF, l'IMMOAF, WMO Congo, l'ATS,
la SOCODAM et Charles le JEUNE.
En décembre 1960, il y aura une première
tentative de regrouper ces multinationales en une appelée Compagnie
Nationale d'Assurances au Congo, en sigle «
CONASCO ».
Cette première tentative a échoué parce
que l'État Congolais n'a pas pu contrôler la gestion de CONASCO
par manque de texte d'encadrement des recettes générées
par cette dernière par conséquent le bénéfice
d'exploitation continuait à être transférés et
consommés à l'étranger. C'est ainsi le pouvoir public se
décida de confier la gestion des assurances aux nationaux en prenant
certaines mesures telles que :
· Ordonnance loi n°66/622 du 23 novembre 1966
portant création de l'assurance obligatoire.
· Ordonnance loi n°67/240 du 2 juin 1967 accordant
le monopole de L'exploitation d'assurance à la SONAS, une brèche
va s'ouvrir pour que ces anciennes sociétés deviennent des
courtiers. Ordonnance loi n*68-029 du 20 janvier 1968, portant statut de la
SONAS.
Par ces mesures, les autorités politiques avaient pour
objectifs de :
· Renforcer la souveraineté nationale sur le plan
socio-économique ;
· Etendre à l'échelle de la population, de
la protection du patrimoine par les assurances;
· Sensibiliser la population aux systèmes
d'épargnes au moyen des assurances
· Procéder au plan national, à
l'accroissement de la capacité d'épargne par le canal des
assurances;
· Créer à long terme, un
générateur des revenus pour l'Etat ;
· Augmenter la capacité contributive du secteur
des assurances au développement du pays.
La nationalisation du secteur s'est faite malheureusement,
sans se préoccuper de la rétrocession des primes
afférentes aux encours des sinistres hérités de ces
sociétés.
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