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Licence Fondamental En Gestion
MEMOIRE DE PROJET DE FIN D'ETUDE
Sous thème :
Relation Banque/PME
Dans La Région Souss Massa Drâa
Réalisé par :
Encadré par :
Saâd ERRAFI
A. Messaoudi
Abdelaaziz SAMMAA
Hassna BOUCHTARATE
Année Universitaire
2013/2014
Dédicace
On dédie ce travail à
nos chers parents
Pour leur soutien, amour, et affectation
A nos frères et soeurs,
A tous nos amis,
Enfin à tous ceux qui nous son chers.
Remerciement
Au terme de ce travail, On tient à
exprimer nos vives gratitudes et considérations, au personnel de la
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales d'Agadir, et
aux banque et entreprises qui ont participé à notre
mémoire.
On tient aussi à exprimer nos remerciements à
notre encadrant MR A. MESSOUDI, pour ces précieuses
remarques, et pour nous avoir consacré le temps nécessaire
à l'achèvement de ce travail.
Table des matières
Introduction
Général.....................................................................................5
Problématique.............................................................................................5
Objectifs...................................................................................................6
Hypothèses................................................................................................6
Méthodologie.............................................................................................7
Plan
d'étude................................................................................................7
Chapitre1
:
Généralités
sur les PME
marocaines.........................................................8
Section
1 : L'Image de la PME
marocaine.................................................................8
Paragraphe1
: Définition de la
PME .............................................................................8
Paragraphe 2 : Une inégale répartition sectorielle
géographique..................................12
Paragraphe 3 : Les forces et faiblesses des PME
marocaines.....................................13
Section
2 : Les contraintes de développement et La promotion des
PME.........................13
Paragraphe 1 : Les contraintes de développement des
PME.........................................15
Paragraphe 2 : La promotion des
PME.................................................................19
Chapitre
2 :
Relation
banque / PME un déroulement
autour
de financement....................24
Section1
: Les fondements théoriques du financement des
PME..................................25
Paragraphe 1 : L'apport de l'économie de
l'information ...........................................25
Paragraphe 2 : Approche de la théorie de
l'agence .................................................26
Paragraphe 3 : Approche de la théorie de financement
hiérarchique................................27
Section
2 : les modalités de financement des
PME.....................................................33
Paragraphe 1 : Le financement par fonds
propres...................................................33
Paragraphe 2 : Les quasi-fonds
propres..............................................................40
Paragraphe 3 : Le financement
externe...............................................................41
Section 3 : les modalités de financement bancaire aux
PME......................................46
Paragraphe 1 : Les crédits à court
terme.............................................................46
Paragraphe 2 : Les crédits à moyen et à long
terme................................................56
Paragraphe 3 : les produits et services « hors
crédit » offerts par les banques aux PME......58
Chapitre
3 :
Etude
empirique sur la relation Banque/PME
dans
la région de SMD............60
Section1
: Idée générale sur la région de Souss Massa
Drâa.......................................61
Paragraphe 1 : Les caractéristiques de la région
SMD.............................................61
Paragraphe 2: Secteurs importants de l'économie de la
région SMD.............................62
Section2
: Cadre générale de
l'enquête................................................................63
Paragraphe 1 : Choix de
l'échantillon.................................................................64
Paragraphe 2 : Le
questionnaire........................................................................68
Paragraphe 3 : Choix de
questions..........................................................................68
Chapitre
4: Analyse des résultats et
recommandations.................................................70
Paragraphe 1 : Le dépouillement et l'analyse des
questionnaires.................................70
Paragraphe 2 : Les
interprétations.....................................................................81
Paragraphe 3 : Les
recommandations.......................................................................83
Conclusion
générale.............................................................................................85
Bibliographie.....................................................................................................86
Annexe.............................................................................................................90
Introduction Générale
Le début des années 80 a été
l'une des périodes les plus difficiles pour l'économie marocaine.
Cette période a été marquée par une
détérioration des équilibres internes et externes dus en
partie à la faiblesse structurelle de l'économie marocaine
(dépendance de la production aux variations climatiques,
vulnérabilité du phosphate par rapport aux cours
internationaux...), mais aussi à un environnement économique
défavorable (hausse du prix du pétrole, valeur
élevée du dollar...). Pour remédier à cette
situation, le Maroc, avec l'aide du Fonds Monétaire International (FMI)
et de la Banque Mondiale a mis en place le Programme d'Ajustement Structurel
(PAS) à partir de 1983. Ce programme visait le redressement des
déséquilibres macroéconomiques et le remboursement de la
dette extérieure. L'une des caractéristiques majeures du PAS est
le « désengagement de l'Etat » dans des secteurs qui
favorisaient pourtant l'emploi et donc le développement social. Pour
combler ce vide, la création d'entreprises et, notamment, des Petites et
Moyennes Entreprises (PME) était nécessaire. Plusieurs efforts
ont été fournis dans ce sens, et aujourd'hui ce type
d'entreprises occupe une place importante dans le tissu productif marocain (95%
des entreprises).
Pourtant, bien que l'importance des PME tant au niveau social
qu'au niveau économique soit indéniable, ce type d'entreprise ne
recevait pas tout le soutien qu'il mériterait et surtout celui
lié au financement ni de la part de l'Etat, ni des banques. En effet,
ces dernières elles même sont des entreprises commerciales, elles
manquent d'emplois de leurs fonds, elles ont besoin de clients emprunteurs
à savoir les PME, car les intérêts de leurs prêts
constituent leurs propres chiffres d'affaires. Outre, les fonctions classiques
qu'elles continuent de jouer : Collecte de l'épargne et distributions
des crédits aux entreprises qui souffrent d'insuffisance du fonds
propre, ce qui entraîne une dépendance financière du
système productif au système bancaire.
La relation banques-PME constitue un sujet d'actualité
dans la mesure où ces deux acteurs jouent un rôle très
important dans le système productif d'un pays. Au Maroc, la
problématique des relations banques-PME s'est posée et se pose
toujours. D'ailleurs, ces rapports faisaient, font et feront l'objet de
plusieurs débats et tables rondes mettant l'accent sur l'importance de
l'une pour l'autre et les exigences de l'une sur l'autre.
Ø La
Problématique :
- Jusqu'au milieu des années 80, la relation
banque/PME au Maroc pouvait se résumer à une relation
d'intermédiation simple: Les banques étaient principalement des
apporteurs de fonds, les entreprises se finançaient essentiellement par
crédits bancaires et quelques établissements offraient des
services plus spécifiques (opérations de haut de bilan,
ingénierie financière...).
Dans ce contexte, la relation banque/PME était une
relation idyllique, chacun y trouvait son compte, cela était sans doute
dû à la politique économique semi-keynésienne
d'alors. En effet, la frivolité de la relation banque-entreprise,
assimilée à une véritable relation client-fournisseur,
était sustentée par l'absence de stratégies
coopératives entre les deux protagonistes, à l'image des
difficultés rencontrées dans les échanges
d'informations.
Aussi, les entreprises déploraient-elles parfois une
certaine méconnaissance de leurs activités ou une
appréciation insuffisante de leurs spécificités par la
banque, un manque de clarté des opérations bancaires (produits
nombreux et complexes, tarification compliquée, processus et
critères de décision obscurs...). De leur côté, les
banques formulaient elles aussi quelques critiques à l'égard de
certaines entreprises avares d'informations sur leurs activités et
santé financière ou qui ne faisaient appel à elles qu'en
cas de difficulté.
Cependant, le phénomène de mondialisation
associé aux mutations financières avec leurs multiples
composantes (déréglementation, banalisation de l'activité
des établissements de crédit, libéralisation et
internationalisation des marchés, innovation financière) et
à une politique de désinflation, a provoqué un mouvement
de désintermédiation et un durcissement de la concurrence sur le
marché des entreprises. La relation d'intermédiation a
été mise en difficulté, d'autant plus que la banque
était de plus en plus perçue par les entreprises comme un
obstacle au développement des affaires et ses prestations
n'étaient pas loin d'être considérées comme des
prélèvements parasitaires.
· Comment se caractérise la relation entre PME et les
banques ? et quel est le pivot de cette relation ?
Ø Objectifs :
L'objectif principal de notre travail est d'analyser La relation
établie entre les Banques et les PME et montrer les modalités de
financement des PME et analyser les problèmes de financement de ces
derniers.
Pour atteindre cet objectif, nous nous fixons les objectifs
spécifiques suivants :
- analyser les comportements des banques et des PME l'une vers
l'autre.
- présenter les facteurs prédominants dans le
financement des PME par les banques.
Ø Hypothèses :
Face à ces objectifs, nous basons notre travail sur les
hypothèses suivantes :
H1 : La relation Banque/PME est basée sur les
intérêts mutuels.
H2 : Le problème du financement est fonction
essentiellement du niveau de risque et de la garantie de la part des PME
Ø Méthodologie :
Pour mener a bien cette étude, nous avons choisi de
traiter 2 théories :
o Théorie de l'agence.
o Théorie de financement hiérarchique.
De ces deux principales théories, découlent
la question spécifique suivante :
· Comment ces 2 théories expliquent la relation entre
les PME et Banque ?
Ø Plan
Pour répondre à ces questions, nous allons
présenter à travers cette étude :
Un premier chapitre la PME, ses différentes
définitions adoptées, ses différents aspects positifs
ainsi que négatifs et les différentes modalités de son
financement cas du Maroc, en se basons sur les théories mises au cours
de l'étude.
En suite, dans le deuxième chapitre on va se focaliser sur
l'étude empirique dans la relation banque-PME sur la région Souss
Massa Drâa en plus de l'élaboration d'un questionnaire et notre
méthodologie de collecte des données.
Dans le dernier chapitre les résultats de notre
étude et de l'analyse et interprétation afin de dégager
les entraves qui limitent la performance de la relation banque-PME et
suggérer des recommandations pour son épanouissement.
Chapitre1 : Généralités Sur Les PME
Marocaines
L'introduction du 1er chapitre
:
Au Maroc, comme dans tous autres pays en voie de
développement, les PME constituent la base du tissu économique.
Elles participent de manière positive à la croissance
économique, à la création d'emplois et au
développement local, régional et national.
Engagée. Et cela est dû aux différentes
difficultés rencontrées par les PME, et aux problèmes,
surtout ceux liés au financement, qui entravent leurs
développements.
L'Etat, consciente de l'importance socio-économique de
cette catégorie d'entreprises, met en oeuvre des mesures d'aide et de
soutien qui seront prises dans des différents domaines qui
intéressent la PME, en vue de lever les handicaps qui empêchent
leurs développement et d'encourager leurs participation dans le
développement économique.
L'objet de ce chapitre se limite dans la présentation des
diverses définitions de la PME, son rôle dans la vie
économique et sociale, ses forces et ses faiblesses, et les
contraintes qui entravent leurs développement, les mesures
d'encouragement mises en oeuvre par l'État, ainsi que leurs
différentes modalités de financements sauf que celles
liées au financement bancaire.
Section 1: L'image De la PME marocaine :
Paragraphe 1 : Définition de la PME
Dans cette section on a donné les
différentes définitions de la PME au Maroc ainsi que dans
d'autres pays du monde. Aussi on a signé qu'il existe une
inégalité de la répartition géographique et
sectorielle des PME à notre pays. En fin nous avons donné les
forces et les faiblisses de cette catégorie d'entreprise. Et tout cela
à travers trois paragraphes.
1) Au Maroc :
Au Maroc, il n'existe pas d'une définition légale
et universelle de la PME mais plusieurs définitions qui
évoluées en fonction des circonstances économique qui se
traduisent par le changement des dispositions contenues dans les
déférentes textes ayant cherchés à soutenir la
modernisation et le développement de cette catégorie
d'entreprise en raison de sa taille réduite et de sa
fragilité relative, parmi ces textes on peut citer :
Le Code des Investissements Industriels
1983, limitait l'octroi des avantages fiscaux aux seules PMI
(Petite et Moyenne Industrie), définies comme « toute
entreprise dont le programme
d'investissement comporte des équipements de production
pour une valeur minimale de 100.000 DH et maximale de 5 millions de DH et dont
le coût d'investissement par emploi
stable est inférieur à 70.000 DH ».
Il faut souligner que cette définition ne tient pas compte
du nombre des emplois créés puisqu'elle insiste sur le
coût par emploi, et ne tient pas compte aussi du CA
réalisé.
La Charte de l'investissement, entrée en
vigueur en 1995, prévoyait des incitations à caractère
fiscal au profit de toutes les entreprises indépendamment de leur
taille. Donc elle ne précisait pas non plus la notion de PME. Par
contre la charte de 2002, qui , selon son article
premier, on entend par PME : « toute entreprise
gérée et/ou administrée directement par les personnes
physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou
actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital
ou des droits de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs
entreprises ne correspondant pas à la définition de la
PME »
Dans le Plan de Développement Economique et
Social 2000 - 2004, la sous- commission en charge de la PME a
retenu les critères suivants pour la définition de celle-ci :
- Moins de 200 personnes comme effectif employé ;
- Un chiffre d'affaires inférieur à 5 millions de
DH en phase de création, à 20 millions de DH pour la phase de
croissance et à 50 millions de DH pour la phase de maturité.
Le projet de loi de finance 2012, recèle
une définition de la PME, dans laquelle le gouvernement a fait le choix
de mettre l'accent sur la forme et non sur le fond, «En vue de
faire bénéficier le plus grand nombre de PME des programmes
d'appui mis en place Par l'Etat, une définition de la PME a
été adoptée avec comme critère, un chiffre
d'affaires inférieure à 175 MDH».
Et le projet de loi de finance 2014,
définit la PME comme étant toute entreprise
réalisant un chiffre d'affaires compris entre 50 et 175
millions de dirhams.
2) Exemples de définition de PME dans autres pays
:
A- Pour la Banque mondiale :
Pour être considérée comme une micro
entreprise, une petite entreprise ou une moyenne entreprise selon la
classification de la Banque mondiale, une entreprise doit satisfaire deux des
trois critères retenus, à savoir nombre d'employés,
actifs, ou chiffre d'affaires annuel (tableau 1). Pour les rapports
des clients, le Groupe des marchés mondiaux de capitaux de l'IFC utilise
le montant des prêts comme indicateur supplétif, certaines banques
n'étant pas en mesure de baser leurs rapports sur la taille des PME.
Tableau 1 : Définitions des micros, petites
et moyennes entreprises par la Banque mondiale (Doivent
répondre à au moins 2 des 3 critères) :
Taille de l'entreprise
|
Nombre d'employés
|
Actifs
|
Chiffre d'affaire annuel
|
Micro
|
<10
|
<USD 100 000
|
<USD 100 000
|
Petite
|
<50
|
<USD 3 millions
|
<USD 3 millions
|
Moyenne
|
<300
|
<USD 15 million
|
<USD 15 millions
|
Montant des prêts (indicateur
supplétif)
|
Micro
|
<USD 10 000
|
Petite
|
<USD 100 000
|
Moyenne
|
<USD 1 millions (<USD 2 millions dans certains pays
développés)
|
B- Pour l'Union européenne :
Pour faire face à la divergence des définitions
données par les différents pays européens aux PME, la
Commission Européenne est intervenue en 2003 pour modifier et
standardiser cette définition. Ainsi, est considérée comme
PME toute entreprise ayant :
· Un effectif de moins de 250 personnes
· Un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50
Millions d'euros ou un total bilan n'excédant pas 43 millions d'euros
· L'indépendance : l'entreprise ne doit pas
être contrôlée à plus de 25% par une autre entreprise
qui n'est pas elle-même PME. Trois cas de figure existent :
Le critère de l'effectif demeure l'un des plus
significatifs et est imposé comme critère principal selon la
Commission européenne. Cependant, des critères financiers ont
été introduits dans le but d'appréhender la
véritable importance d'une entreprise, sa performance et sa situation
par rapport à la concurrence. Il est important de noter, que le chiffre
d'affaires, ne pourrait pas être retenu comme le seul critère
financier déterminant de la PME car il pourrait varier largement selon
la nature du secteur d'activité. C'est la raison pour laquelle la
Commission européenne a combiné ce critère avec celui du
total bilan qui reflète l'ensemble de la richesse de l'entreprise.
Le tableau ci-dessous résume les seuils quantitatifs
fixés par la Commission européenne pour définir les PME
:
Tableau 2 : L'Union européenne définit les
PME comme les entreprises employant 10 à 250
personnes :
Taille de l'entreprise
|
Nombres d'employés
|
Chiffre d'affaire annuel
|
Micro entreprise
|
Moins de 10
|
Moins de 2 millions d'euros
|
Petite entreprise
|
Moins de 50
|
Moins de 5 millions d'euros
|
Moyenne entreprise
|
Moins de 250
|
Moins de 50 millions d'euros
|
C- En Côte d'Ivoire:
En
Côte
d'Ivoire, avant
janvier
2012, il n'existait pas
de texte juridique clair définissant la notion de PME. Désormais,
la loi en Côte d'Ivoire subdivise et définit les PME en trois
groupes :
· la
micro-entreprise est
définie comme une entreprise qui emploie en permanence moins de 10
personnes ou qui réalise un '
chiffre
d'affaires annuel hors taxes inférieur ou égal
à 30 millions de
francs
CFA ;
· les petites entreprises, définies comme une
entreprise qui emploie en permanence moins de 50 personnes ou qui
réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxes supérieur
à 30 millions de francs CFA et inférieur ou égal à
150 millions de francs CFA ;
· les moyennes entreprises, définies comme une
entreprise qui emploie en permanence moins de 200 personnes, ou bien
réalisant un chiffre d'affaires annuel hors taxes supérieur
à 150 millions de francs CFA et inférieur ou égal à
1 milliard de francs CFA.
Dans le cas des PME, les
salariés pris
en compte doivent être engagées à temps plein, être
bénéficiaires d'un contrat de travail et déclarés
à la
caisse
nationale de prévoyance sociale. Les PME ivoiriennes
bénéficient depuis
2011 d'allègements
de charges de la part de l'État et d'aides à l'accès au
crédit. En Côte d'Ivoire, les PME représentent plus de 98%
des entreprises recensées, et contribuent à hauteur de 18 %
au
produit
intérieur brut.
D- Autres définitions :
§ En France
L'article 51 de la
loi
de modernisation de l'économie "pour les besoins de
l'analyse statistique et économique" donne une définition des
PME. La catégorie des PME est constituée des entreprises qui
d'une part, occupent moins de 250 personnes et, d'autre part, ont un
chiffre
d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un
total du bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. Les entreprises de
moins de 5 000 salariés qui ne sont pas des PME sont
des
ETI.
La catégorie des
micro-entreprises est
incluse dans la catégorie des PME. Elle est constituée
des entreprises de moins de 10 personnes avec un
chiffre
d'affaires annuel ou un total du bilan n'excédant pas 2
millions d'euros maximum, le régime fiscal le plus favorable fixant ce
maximum.
§ Au Canada
Au Canada, une "petite ou moyenne entreprise" (PME) ne doit
généralement pas employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un
actif supérieur à 25 millions de dollars et ne doit pas
être détenue à plus de 25 % de son capital par une
entreprise de plus grande
PME se répartissent de la façon suivante :
les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50
salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon
variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum
généralement fixé à 500 salariés.
Paragraphe 2 : Une inégale répartition
sectorielle et géographique
La répartition des PME se caractérise de son
inégalité aussi bien au niveau sectoriel que géographique.
Ainsi, les PME sont très fortement concentrées dans les
activités commerciales et de services.
Dans le secteur du service qui compte selon les statistiques
faites à la deuxième tranche de 2011 par la Direction des
statistiques 38,1% d'emploi de la population active occupé au niveau
national, la PME constitue un outil privilégié dans la promotion
de l'hôtellerie de la restauration et des agences de voyages. En terme de
nombre d'entreprises nouvellement crées, la grande part est
partagée entre le service (32,1%), et le commerce (30,9%), et cela
grâce à l'évolution qui existe dans les marchés de
ces deux secteurs.
Géographiquement :
- la région de grand Casablanca accumule 35% des nouvelles
entreprises crées au niveau national, grâce à sa position
comme capitale économique du royaume.
- Rabat-Salé-Zemour
12% - Tanger-Tétouan 10%
- Marrakech-Tensift-Elhouz 9%
- Sous Massa Draa 7%
Paragraphe 3 : Les force et faiblesses des PME
marocaines
1) Les forces :
La PME ne peut être considérée comme un
simple modèle réduit de l'entreprise ou pire encore comme
l'inverse de la grande entreprise .Elle est une entité propre qui
possède des atouts originaux, qui sont principalement au nombre de
trois :
A- La flexibilité
La flexibilité peut être définie comme la
capacité de s'adapter rapidement aux variations qualitatives et
quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la
conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez
les PME. Cela revient à dire que les grandes entreprises se
caractérisent par une certaine rigidité de structure
défavorable à l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent
handicapés et paralysées par leur bureaucratie interne et la
longueur de leur communication.
Le tissu de la PME réagit à un
déséquilibre économique de manières
différentes selon des situations respectives des entreprises.
B- L'efficacité
Etant donné que les charges de structures sont plus
faibles dans ce type d'entreprise. Les PME vont obtenir par conséquent
un coût de revient plus faible que celui des grandes firmes. De ce fait
elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de
leur environnement.
C-La qualité et simplicité des relations
sociales
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du
personnel plus efficace et plus économe : Plus efficace parce
qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation de la main
d'oeuvre et par une meilleure implication de celle-ci, Plus économe
parce que la main d'oeuvre y est en générale moins
qualifiée et peu syndicalisée ce qui tend à réduire
le coût du travail.
2) Les faiblesses :
Les difficultés auxquelles sont confrontées les PME
sont très nombreuses et très diversifiés. Les PME
rencontrent des difficultés de tout genre. Le poids et la nature de ces
difficultés différentes suivant l'expérience de leurs
promoteurs.
On peut distingue d'après l'ouvrage de Mr. Bouzid Azzouzi,
entre :
A- Les faiblesses extrinsèques :
-Difficultés préliminaires : les premières
difficultés jaillissent dès la première prise de contact
avec le monde extérieur.
-Difficultés d'exploitation : les difficultés
rencontrées par les promoteurs au cours d'exploitation sont
rattachées à la commercialisation des produits
fabriqués,...
- Obstacles relatifs au financement : il est vrai que la jeune
PME marocaine est confrontée à des difficultés
considérables allant jusqu'à menacer son existence. Certains
soutiennent que les institutions financières refusent l'assistance et
les crédits nécessaires à son relancement.
B- Les faiblesses structurelles :
-Etat des locaux et des équipements.
-faiblesse du capital.
-Faiblesse de la commercialisation.
-Faiblesse de la technicité et absence de marketing. -Les
conditions sociales des travailleurs.
Les sources de faiblesse de la PME au Maroc sont à la fois
endogènes et exogènes, d'une part, ce qui concerne les sources
endogènes, les PME ne prend pas en considération la formation du
personnel, et que le pouvoir décisionnel est fortement centralisé
ce qui entraine une faible productivité du personnel. Et d'une autre
part les sources exogènes sont liées à l'environnement des
PME, parmi eux on peut citer :
-La complexité des procédures administratives et
fiscales ;
-le manque de coordination entre les différents
intervenants;
-La difficulté d'accès aux marchés publics
;
-Les contraintes liées à l'accès au foncier
et au financement (le coût du crédit et les garanties
exigées sont souvent rédhibitoires pour les PME) ...etc.
-Les difficultés à trouver des
capitaux tant pour leur démarrage que pour leur croissance.
-L'absence d'un marché
financière dynamique.
Section 2 : les contraintes de développement et
La promotion des PME
PME marocaines face à la mondialisation :
quelles opportunités du système de franchise ?
« La vulnérabilité des TPE et des PME
dans un environnement mondialisé », 11es Journées
scientifiques du Réseau Entrepreneuriat, 27, 28 et 29 mai 2009, INRPME,
Trois Rivières, Canada
A travers cette section, on s'est intéressé
à des contraintes qui limitent le développement et la croissance
des PME et qui sont divers, et qui touchent l'ensemble des axes de
l'environnement externe et interne des PME (juridique, administratif,
lié à la gestion,...).
Enfin, on a donné les différentes procédures
mises en oeuvre par l'Etat et par les différents intervenants au secteur
des PME pour les encourager et pour défendre ses intérêts
vis-à-vis des changements économiques, réglementaires et
sociaux.
Paragraphe 1 : Les contraintes de développement
et La promotion des PME
Les PME souffrent de nombreuses
difficultés qui handicapent leur mise à niveau. Ces
difficultés touchent plusieurs ordres :
1) Juridique, Administratif et Judiciaire :
A- Juridique :
Par exemple pour qu'une entreprise peux accès aux titre
participatifs, il faut qu'il soit obligatoirement une entreprise publique et
aussi c'est seules les sociétés de capitaux
qui peuvent émettre des obligations, des
actions...
B- administratif et judiciaire :
Le problème le plus couramment rencontré par les
PME au cours de chaque étape du processus de démarrage de leur
entreprise est le manque de transparence des procédures Ce qui rendre
ces procédures administratives plus complexe, le non engagement des
organismes impliqués, l'absence d'une coordination entre les
département concernés, la difficulté d'identification de
l'autorité habilitée à délivrer l'autorisation
d'exercer et l'absence de structures d'accueil et d'encadrement, ce qui
constitue l'occasion du jeu de navette auquel se livrent les autorités
communales et leur autorité de tutelle (province ou préfecture)
dans l'étude d'un dossier ou l'octroi d'une autorisation pour la
réalisation ou l'extension d'un projet de PME.
Cependant, le recours pour excès de pouvoir contre les
décisions administratives entre à peine dans les moeurs des
citoyens marocains et la lenteur du système juridictionnel continue
à peser négativement sur la promotion des affaires.
D'une manière générale, l'organe
juridictionnel marocain, composé de juridictions civiles,
pénales, commerciales et administratives, est doté de codes et de
règles de procédures très convenables. Il appartient donc
aux juges de faire valoir leur fonction pour que l'organe dont ils font partie
assume sa mission et contribue ainsi avec les autres pouvoirs publics au
renforcement de l'Etat de droit.
2) Social et humain :
Les PME souffrent de la rareté d'une main d'oeuvre
qualifiée. Cette rareté est aggravée beaucoup plus par
l'attraction des possibilités de promotion offertes par la grande
entreprise sur le marché de travail.
Ils Souffrent aussi d'un faible degré se syndicalisation
au sein de la petite et moyenne entreprise PME qui se traduit par un manque
quasi-totale de la protection sociale, chose qui accentue d'une façon
durable l'inefficacité en matière d'organisation sociale.
Cette situation est aggravée par la structure des
mentalités des entreprises fuyant les investissements risqués de
l'industrie, du commerce de toute autre activité non stérile au
profit d'un comportement économique rentier axé sur la recherche
du gain facile et rapide et le maximum de sécurité.
3) Contraintes liées à la gestion
:
Les PME marocaines sont caractérisées par une
organisation déstructurée, un encadrement qui n'a rien avoir avec
des principes modernes de management, ...etc.
Tandis que la gestion de la PME est caractérisée
par la personnalité du gérant qui en est
généralement le propriétaire et qui est marqué par
sa réticente à partager leur pouvoir, et par sa monopolisation de
décisions ce qui entraine une appréciation erronée du
risque à prendre, et à prendre des décisions qui sont
irraisonnable.
Autre résultat de la domination du gérant
(propriétaire) sur le pouvoir et la prise de décision, c'est
qu'il refuse l'entourage des subordonnés compétents pour
renforcer et améliorer leur capacité de gestion.
Tous ces facteurs influence la capacité des PME pour
succéder le progrès des méthodes de gestion et à
innover.
4) Contraintes liées à
l'accès aux marchés, aux zones et locaux d'implantation :
L'accès au marché public et extérieur
constitue un moyen très important pour la survie de la PME. Mais
très souvent les PME évitent d'accéder à ces
marchés pour plusieurs raisons :
- La plupart des gros donneurs d'ordre privilégient les
grandes structures. - Les dispositions réglementaires inadaptées
aux PME.
- Le manque d'informations sur les organismes internationaux
à contacter, les opportunités d'affaires....
- Les difficultés d'accès au financement à
l'exportation.
- L'insuffisance du concept d'ouverture sur
l'extérieur.
La PME par sa taille et sa structure, ne peut accéder
facilement aux marchés publics et ne peut, à elle seule faire
face à la complexité et aux coûts d'approches des
marchés extérieurs.
Le développement des PME nécessite la mise en place
d'une logistique et des infrastructures d'accueil nécessaires à
l'importation des projets. En effet le montage de tout projet dépend,
dans une large mesure de la disponibilité de terrains, de parcs
industriels entièrement viabilisés et de locaux à des prix
abordables. Le coût élevé de ces derniers présente
un réel frein au développement des PME marocaines par rapport
à celles des pays concurrents.
5) Contraintes liées au financement :
Les PME recourent d'une manière quasi exclusive à
l'autofinancement pour confronter leurs besoins de financement, ce qui leurs
posent beaucoup de difficultés qui entravent leur croissance. Cette
modalité chez les PME est subite et non choisi faute d'alternatives. Il
s'agit là d'un problème d'asymétrie de l'information et de
la conception de facteur risque entre le banquier et l'entrepreneur. Il faut
que ces deux acteurs, indissociables économiquement, puissent
établir un langage commun afin qu'il y ait un lien entre les demandeurs
de capitaux et les apporteurs de capitaux.
La problématique de financement de la PME au Maroc est
aussi liée:
· Au manque de transparence des entreprises et de
professionnalisme dans la présentation des dossiers de crédit.
· 2. A la réticentes des banques à octroyer
des prêts aux PME
· 3. A la sous-exploitation des différentes sources
de financement
La BAM a aussi constituée de son retour les mêmes
causes de ses contraintes en se basant sur les analyses et diagnostics
prévalant au début de l'actuelle décennie. Ces analyses et
diagnostics résultent à ce que la problématique de
financement constitue souvent un point de discorde entre la banque et la PME
:
-Griefs des banques : faiblesses au niveau de gouvernance, la
capitalisation, la transparence financière et la viabilité des
projets.
-Griefs des PME : les conditions d'accès aux
crédits (taux d'intérêts, garantie, etc.)
6) Les contraintes liées à l'accès
aux Marchés financières :
Le financement des PME marocaines via les marchés
financiers, capitaux et dette, est très marginal en raison de
l'étroitesse et des conditions exigées par ces marchés.
Malgré les incitations fiscales et financières adoptées,
les mécanismes mis en place ne sont pas particulièrement
adaptés aux besoins des PME. Le facteur institutionnel constitue aussi
une importante barrière d'accès pour ces entreprises au
marché boursier, en raison notamment de la complexité des
règles boursières comparé aux moyens des PME
marocaines.
A- Le marché de la dette :
Le tableau suivant montre les conditions d'accès au
marché des obligations qui demeurent toujours hors de portée des
PME marocaines.
Tableau3 : les conditions d'accès au marché
des obligations
Conditions d'accès aux marchés
obligatoires
|
Montant minimal émis
|
20 millions de dirhams
|
Maturité minimale de l'emprunt
obligatoire
|
20 ans
|
Nombre d'exercices certifiés
|
2 exercices
|
Valeur nominale minimale
|
10 Dhs pour les obligations cotées
50 Dhs pour les obligations non cotées
|
B- Le marché des actions :
La bourse des valeurs est composée de trois compartiments,
chacun avec des caractéristiques et des conditions d'admissions
différentes. Ce compartiment comporte les 47 valeurs et 95.5% de
la capitalisation globale.
· Société avec un capital entièrement
libéré
· Emission d'un montant minimal de 75 millions MAD
· Au moins 250 000 titres de capital
· Capitaux propres >= 50 millions MAD
La grande majorité des PME marocaines ne présentent
pas les critères requis pour pouvoir accéder au troisième
compartiment de la bourse. De plus, la proportion des petites et moyennes
entreprises qui peut faire appel public à l'épargne pour un
montant supérieur à 10 millions de dirhams demeure faible.
Hormis les seuils qui sont problématiques et très
élevés pour une grande population d'entreprises marocaines, les
PME ne sont pas en mesure de respecter les implications de l'introduction en
bourse en termes de communication financières et de bonne
gouvernance.
Paragraphe 2 : La promotion des PME
Les PME jouent un rôle très important dans le
développement économique et social. En plus de leur contribution
à la création de l'emploi et l'absorption du chômage, elles
soutiennent aussi le développement et la création de la valeur
ajoutée dans déférents secteurs d'activités, dont
Les PME représentent une part importante, avec plus de 95% des
entreprises. L'Etat, conscient de l'importance socio-économique de la
PME, a consenti des efforts importants ces dernières années.
Cependant un effort supplémentaire s'impose pour accompagner la PME tout
au long de son cycle de vie, et lui permettre d'atteindre une
compétitivité suffisante afin d'évoluer dans un
marché globalisé.
1) Les initiatives du MAEG et la
création de l'Agence National pour la Promotion de la PME (ANPME)
Le ministère des affaires économiques et
générales (MAEG) avait lancé un certain nombre
d'initiatives pour promouvoir le secteur de l'entreprise et de la PME en
particulier, notamment à travers la création de deux
comités de haut niveau :
1- la commission nationale de mise à niveau de
l'entreprise, chargée de superviser le programme de modernisation des
PME
2- le comité national d'appui à la création
d'entreprise, chargé de la création et de la promotion de la
PME.
En 2002, le gouvernement a crée l'Agence nationale pour la
promotion de la PME (ANPME) et édicté la Charte de la PME (loi
n°53-00 publiée le 23 juillet 2002).
La Charte de la PME donne à l'ANPME les missions suivantes
:
1- coordonner, piloter et mettre en oeuvre le programme national
de compétitivité et de modernisation
2- fournir un soutien d'ordre général aux PME
agissant en tant qu'organisation exécutif
L'Agence joue également un rôle important dans la
défense des intérêts des PME dans les débats sur la
politique gouvernementale.
D'après l'article 5 de la charte, l'ANPME est
chargée de :
-Participer à la mise en oeuvre, en coordination avec les
départements ministériels concernés, de la politique de
l'Etat en matière de promotion et de soutient de la PME ;
- Encourager par son assistance technique, les programmes de
promotion de création d'entreprise initiés par les
collectivités locales, les chambres et les organisations
professionnelles, les établissements d'éducation et de formation
publics et privés et les organisations privées à but non
lucratif.
-promouvoir au profit des PME la prestation de service
d'information, de conseil, d'assistance, technique, d'expertise et de formation
en matière de gestion et d'administration de l'entreprise, par les
organismes publics et privés spécialisés.
-Appliquer les orientations et les normes relatives aux
programmes d'action en matière de prestation de services et en
matière d'aménagements fonciers.
-Conclure pour le compte de l'Etat les conventions visées
aux articles 23 et 24 de la présente loi (loi n°53-00
publiée le 23 juillet 2002) et s'assurer de leur exécution.
-Assister les PME, en relation avec l'administration et les
organismes publics concernés, dans les domaines de l'accès aux
marchés extérieurs, de l'acquisition des nouvelles technologies
et du développement de l'innovation et de qualité.
-Entreprendre toute action de sensibilisation, d'information et
d'assistance auprès des administrations, des collectivités
locales et des organismes publics concernés, en vue de promouvoir et
faciliter l'accès des PME aux marchés publics, soutenir et
appuyer l'action des PME dans ce domaine.
-Apporter son assistance pour la constitution et le
fonctionnement des associations, groupements et réseaux de PME.
-Donner son avis sur les demandes de reconnaissance
d'utilité publique présentées par les associations
prévues à l'article 20 de la présente loi.
-Entreprendre toute action de sensibilisation, d'information et
d'assistance en matière de simplification et d'allègement des
règles juridiques et des procédures administratives applicables
aux PME.
-Diffuser par tous les moyens appropriés, la
législation et la réglementation applicables aux PME.
-Collecter et diffuser l'information relative au rôle de la
PME, à sa contribution à l'économie nationale et à
l'évolution de son activité.
-Suivre et évaluer les actions et programmes visant la
promotion de la PME. -Etablir un rapport annuel sur l'état de la PME.
Pour l'exécution de ses missions, l'Agence peut conclure
des accords de partenariat avec les administrations, les collectivités
locales, les établissements publics, les chambres et organisations.
Le Contrat-Programme du Pacte Emergence a fixé, dans
sa part, des objectifs quantitatifs et qualitatifs à l'ANPME en
matière de création et l'accompagnement des PME et a introduit un
système de notation pour évoluer les mesures et leur impact sur
les entreprises.
Récemment, les programmes Moussanada,
Imtiaz, Inmaa et Attahfiz ont
été renouvelés d'après la loi de finance 2012. Mis
en place en collaboration avec l'ANPME et divers établissements
financiers, ces différents programmes ont déjà permis
à plusieurs centaines d'entreprises marocains d'investir dans leurs
développement .
§ Idée sur les programmes d'accompagnement
:
*Moussanada : est un programme
d'accompagnement des PME dans leur démarche de modernisation et
d'amélioration de leur compétitivité, à travers la
mise en place de programmes d'appui fonctionnels accessibles à
l'ensemble des secteurs. Il vise à accompagner 500 entreprises par
ans.
*Imtiaz : est une
compétition nationale d'investissement destinée aux entreprises
porteuses d'un projet de développement et souhaitant
bénéficier des primes à l'investissement matériel
et immatériel correspondant à 20% de l'investissement total. La
prime Imtiaz peut atteindre 5 millions de DH.
*Inmaa : Transformation
opérationnelle de 800 entreprises cibles sur les cinq prochaines
années pour augmenter leur productivité de 25%, diminuer leurs
couts 20% et réduire leur délai de fabrication de 50%.
*Attahfiz : Financement
des projets d'investissement par le système bancaire à hauteur de
80%, avec une garantie de Dar Ad Damane, couvrant 50% des crédits
bancaires correspondants.
*Fonds Publics/Privés :
Dans le cadre du Pacte Emergence, l'Etat met actuellement en place trois Fonds
d'investissement Publics/Privés orientés Capital Risque, Capital
Développement et Capital Transmission.
§ Les objectifs visés par cette initiative
sont de :
- Lever les freins de la sous-capitalisation qui
pénalisent actuellement de nombreuses PME
- Améliorer le haut de bilan pour un meilleur accès
au financement bancaire
- Permettre à la PME de bénéficier d'une
expertise en termes de management (actionnaire conseil)
- Faciliter les opérations de transmission et de reprise
des PME
- Accélérer la création de nouvelles PME
Afin d'amorcer leurs activités, l'Etat contribue à
hauteur de 350 Millions de dirhams dans la création de ces instruments
de financement, qui présenteront une asymétrie de
rentabilité publique/privée, avantageuses pour les investisseurs
privés.
Développement de l'entreprenariat : Afin de soutenir le
développement de compétences entrepreneuriales, l'Etat
prévoit de mettre en place, au sein d'établissements
d'enseignement supérieur, des programmes de gestion des PME familiales
ainsi que des programmes d'exécutive (MBA) pour les actifs.
2) La fédération de la PME-PMI
La CGEM dans sa part instauré La fédération
de la PME-PMI. Elle est présente dans les différentes
régions du royaume avec les unions régionales de la CGEM ainsi
que dans plusieurs conseils et comités :
-Au Conseil National du Patronat
-Au Conseil d'Administration (ANPME)
-Au Comité de Financement de la Mise à Niveau de
l'Economie -Au Comité Régional pour la Création
d'Entreprises
-Au Centre Marocain des Technologies de l'Information et de la
Communication pour les Entreprises (CETIC)
Elle assurer entre autres :
-La formation des dirigeants des PME dans les différents
domaines d'activités. -Soutenir les partenariats entre les PME.
-Fournir les informations nécessaires aux dirigeants des
PME.
-Etablir des conventions de partenariat national et international
au profit des PME. -Défendre les PME dans les différentes
instances.
3) Les Centres Régionaux de
l'Investissement et les politiques sectorielles
Conformément à la Lettre Royale du 09 janvier 2002,
les Centres Régionaux de l'Investissement (CRI) sont chargés
d'étudier toutes les demandes d'autorisations administratives et de
préparer tous les actes administratifs nécessaires à la
réalisation des projets d'investissements dans les secteurs industriels,
agro-industriels, miniers, touristiques, artisanaux et d'habitats lorsqu'il
s'agit d'investissements dont le montant est inférieur à 200
millions de Dh.
Selon cette lettre ces centres doivent avoir deux fonctions
essentielles, l'aide à la création d'entreprises et l'aide aux
investisseurs.
D'abord, le Maroc dispose d'un réseau d'instances
destinées à faciliter et soutenir la création
d'entreprise. Les 16 Centres régionaux d'investissement (CRI) facilitent
les démarches et remplissant un rôle de guichet unique pour la
création. Quelques CRI offrent des prestations et services
supplémentaires de développement des PME.
Au cours des dernières années, le gouvernement a
accordé la priorité à des politiques sectorielles.
Plusieurs plans ont ainsi été lancés, parmi lesquels :
-Le Pacte national pour l'Emergence industrielle 2009-2015 -Le
Plan Rawaj vision 2020 pour le commerce
-Maroc numérique 2009-2013
-Plan Horizon 2025, qui entré dans le cadre d'une
politique d'innovation
-Plan d'action 2009 de la bource nationale de sous-traitance et
de partenariat (BNSTP) qui concerne l'interaction PME-investissements directs
étrangers (IDE).
Chapitre2 : Relation Banque/PME Un Déroulement
Autour De Financement
L'introduction du 2ème chapitre :
Le marché des PME connait un développement sans
précédent, pour cela le système bancaire s'intervient de
plus en plus dans ce marché, et offre une diversification des produits
et des services qui sont mis à la disposition des PME.
En fait, les PME ont d'autant plus besoin de services financiers
qu'elles ne disposent pas de la trésorerie nécessaire pour faire
de gros investissements, n'ont pas accès aux marchés financiers
ouverts aux grandes entreprises et n'ont souvent pas de personnel capable
d'assurer les fonctions financières. Cependant, lorsqu'une petite ou une
moyenne entreprise a accès aux filières modernes, son principal
prestataire de services financiers est généralement une
banque.
Les services bancaires aux PME ont une valeur économique
appréciable du fait de l'importance de ce secteur. Les banques peuvent
jouer un rôle clé lorsque la perspective du financement bancaire
incite les entreprises non structurées à se faire enregistrer
comme PME afin de pouvoir emprunter.
Ainsi les produits et services offerts par une banque ne sont pas
seulement liés au financement, les banques proposent des produits et des
services hors financement. La diversité des produits et services
proposés est importante, car cela permet aux banques d'attirer des
nouveaux clients et d'accroître leur part du marché des PME.
L'objet de ce chapitre se limite dans la présentation des
divers produits de financements bancaires offerts aux PME, et les autres
produits et services « hors prêt » offerts par les banques
à cette catégorie d'entreprise.
Section 1 : Les fondements théoriques de
financement des PME
Paragraphe 1 : L'apport de l'économie de
l'information
La relation « banque-entreprise » est une relation
complexe basée le plus souvent sur une information imparfaite et
incomplète (Sylvie Cieply et Bernard
Parañaque, 1997). Les banques ne possèdent pas toutes
les informations sur les projets présentés par les entreprises.
De même, les entreprises ne connaissent pas les stratégies suivies
par les banques par rapport a la décision d'accord des crédits,
et les méthodes d'évaluation du risque. Ce
phénomène qualifié « d'asymétrie d'information
» a fait l'objet d'études de plusieurs auteurs à travers
différentes théories permettant de comprendre le comportement des
banques dans le processus de financement. Dans la relation de crédit
entre les bailleurs de fonds et les PME, l'asymétrie d'information est
définie comme le fait pour les emprunteurs de posséder plus
d'informations que les bailleurs de fonds sur leur propre entreprise
(Fraser et Al, 2001). Il est évident
que les promoteurs d'entreprises connaissent mieux leur situation
financière et les opportunités d'affaires qui s'offrent a eux,
que les prêteurs.
Calomiris et Hubbard, (1990)
pensent que les entreprises disposent d'une information sur le degré de
risque de leurs projets. De plus, elles sont les seules à connaitre
l'usage qu'elles font des sommes empruntées. Ce contexte informationnel
accroît le risque moral et le risque d'anti-sélection pour les
banquiers. Il existe donc sur le marché du crédit une
imperfection de l'information qui génère des
phénomènes de sélection adverse, et d'aléa
moral.
De l'avis de H.Varian (1998) la sélection
adverse est due au fait qu'un coté du marché ne puisse observer
la qualité du produit que l'autre partie lui propose. En effet, sur le
marché du crédit, les emprunteurs donnent toujours une bonne
image de leurs projets aux prêteurs afin d'obtenir le crédit. Cela
conduit les banques à financer des projets risqués en lieu et
place des projets à faibles niveaux de risque.
Quand a l'aléa moral, c'est une situation dans laquelle un
coté du marché ne peut observer le comportement de l'autre
(comportement cachée). L'emprunteur peut donc affecter le crédit
à d'autres fins.
Bardhan et Udry (1999) pensent
pour leur part qu'il est artificiel de traiter séparément les
questions de sélection adverse et d'aléa moral parce que
plusieurs environnements économiques sont caractérisés par
un mixage des deux problèmes.
Pour Akerlof (1970), Diamand et
Dybvig (1975), le phénomène d'asymétrie
d'information conduit à des comportements opportunistes de la part de
l'emprunteur. C'est dans ce contexte que Jaffée et
Russel (1976) distinguent dans leurs modèles les
emprunteurs honnêtes et ceux malhonnêtes. Ils assimilent les
emprunteurs honnêtes aux entreprises qui, estimant les coûts d'une
éventuelle défaillance de leurs projets élevés,
décident de rembourser. Quant aux emprunteurs malhonnêtes, ils
préfèrent faire faillite en proposant des taux
d'intérêts plus élevés.
Le phénomène d'asymétrie d'information
auquel la banque fait face est donc dû au fait qu'il est difficile pour
elle de distinguer les bons et les mauvais emprunteurs.
Pour éviter une telle situation,
Stieglitz et Weiss (1978) proposent aux
banques de « rationner» le crédit en
limitant l'offre destinée aux entreprises. Dès lors, lorsque les
entreprises adoptent des comportements opportunistes pour
bénéficier d'un crédit, la banque peut
préférer limiter son offre de crédit aux emprunteurs. Ce
modèle de rationnement rejoint l'idée de Hodgman
(1980) qui, partant d'une logique Keynésienne (l'offre faisant
la demande), pense qu'il faut ajuster par la quantité (volume) du
crédit et non par le coût comme le préconise
Swazi (1978). Dans ces conditions, la demande excédant
la quantité offerte sur le marché du crédit, il subsistera
une demande excédentaire émanant des entreprises, qui ne sera pas
satisfaite.
Toute fois, ce modèle ne nous semble pas applicable dans
le contexte particulier du secteur bancaire burkinabè où 75% des
micros crédits est fait par les structures de micro finances dont les
caisses populaires contre seulement 25% par les banques (Rapport BCEAO, 2008).
En effet, La proportion du crédit octroyé par les banques
étant minime, celles-ci ne peuvent jouer significativement sur l'offre
de crédit.
Il est beaucoup plus question d'ajustement par les taux
d'intérêt pour faire face a la sélection adverse et
d'exigence de garantie pour éviter l'aléa moral. C'est pourquoi
la théorie dite de « l'agence » basée essentiellement
sur ces principes se justifie beaucoup plus dans le cadre de notre étude
permettant ainsi d'expliquer le comportement des banques dans le financement
des PME.
Paragraphe 2 : Approche de la théorie de
l'agence
Les théories générales de la firme
(Théories des contrats, des coûts de transactions entre autres),
qui considèrent l'entreprise comme le lieu où cohabitent des
parties contractantes a intérêts divergents, distinguent deux
grandes fonctions dans l'entreprise: Celle de la gestion confiée au
manager et celle de contrôle dévolue aux associés ou aux
propriétaires.
Etant donné que pour les micros entreprises (notamment les
PME), il existe très peu de cas de séparation entre la fonction
de gestion et celle de contrôle, (puisque dans presque la totalité
des cas, les chefs d'unités de production sont propriétaires du
capital qu'ils utilisent), la théorie des contrats (agence) se justifie
beaucoup plus en ce qui concerne les relations entre l'entreprise et la banque.
La valeur estimée de l'entreprise et au delà, sa capacité
d'endettement sera fonction du degré de l'asymétrie d'information
entre les deux partenaires.
Pour M. Jensen et W. Meckling
(1985), la relation d'agence est « un contrat dans lequel une ou plusieurs
personnes ont recours aux services d'une autre personne pour accomplir en leur
nom une tâche quelconque, ce qui implique une délégation de
nature décisionnelle ». Le principal (la banque) peut limiter les
conséquences négatives des divergences d'intérêts
avec l'agent (entreprise) par des incitations appropriées et des
dispositifs de contrôle.
Ainsi, d'après la théorie de l'agence, le
créancier est confronté a deux types d'incertitudes en
matière de prêt: «l 'aléa moral » dû au
fait que le débiteur peut changer de comportement une fois en possession
du prêt et la « sélection adverse » liée à
l'application par le créancier de conditions de prêts plus
onéreuses( taux d'intérêt et garantie ) obligeant les
emprunteurs a « risque moins élevé» a renoncer au
prêt, car les taux de rendement qu'ils anticipent sont relativement
faible.
Par ce procédé, la banque applique donc des
conditions de prêts pour « contrecarrer » le comportement
opportuniste des entreprises ; toute chose qui contraint leurs demandes de
financements.
Les Petites et Moyennes Entreprises de part donc leur importance,
revêtent plusieurs formes en fonction de leurs niveaux d'investissement,
de leurs chiffres d'affaires réalisés et du nombre
d'employés en leur sein. Elles éprouvent toutes au quotidien des
besoins qui font l'objet de demandes de financement auprès des
établissements financiers. Le choix de ces structures est le plus
souvent motivé par un comportement rationnel des entreprises, qui pour
autant doivent remplir certaines conditions pour l'obtention d'un financement.
L'approche théorique a permis essentiellement de se pencher sur les
différents concepts, à travers des réflexions
menées par quelques auteurs sur la relation banque/entreprise. Une
relation qui nécessite aussi le respect des conditions bancaires par les
entreprises. Toute fois, le financement des PME passe avant tout par une
analyse approfondie des dossiers, selon qu'il s'agisse d'un crédit
d'investissement, de fonctionnement ou d'un engagement par signature, et le
suivi d'une procédure établie à cet effet.
Paragraphe 2 : Approche de la théorie de
financement hiérarchique
La théorie du financement hiérarchisé
développée initialement par Myers (1984) et
Myers et Majluf (1984) ne s'appuie pas sur
une optimisation du ratio d'endettement. Les asymétries
informationnelles et les problèmes de signalisation qui affectent la
demande de financement externe entraînent une hiérarchisation du
financement celle-ci s'exprime par la préférence des entreprises
pour un financement interne (autofinancement) au détriment d'un
financement externe.
Cette hiérarchie s'exprime toutefois différemment
et ceci, en fonction de l'objectif poursuivi par le dirigeant de
l'entreprise. En effet, le dirigeant peut décider d'agir, en fonction de
son aversion pour le risque, soit pour maximiser la richesse des actionnaires,
soit pour agir dans son propre intérêt.
Dans ces deux cas, le dirigeant agit pour maximiser
l'intérêt de certains membres de l'entreprise
(Myers et Majluf [1984]) :
- Dans le cas où le dirigeant agirait dans
l'intérêt des actionnaires existants, celui-ci est amené
à établir une hiérarchie entre les différentes
sources de financement. En raison de la forte asymétrie d'information et
des problèmes de signalement associés à l'émission
de fonds propres, la préférence en matière de financement
va aux fonds internes de l'entreprise sur les fonds externes, et ensuite de la
dette sur les fonds propres, avec une préférence pour la dette la
moins risquée possible (Myers et
Majluf [1984]). La hiérarchie financière
décroissante définie est donc : autofinancement, dette peu
risquée, dette risquée et augmentation de capital en dernier
ressort.
- Dans le cas où l'objectif du dirigeant serait de
maximiser son utilité, Myers (1984) définit un
surplus organisationnel composé d'attributs divers (salaire
élevé, consommation de biens et services à titre
personnel, gratifications...). Etant donné le caractère assez
contraignant, vis à vis du surplus organisationnel, de l'activité
de monitoring liée à l'endettement, le dirigeant établira
la hiérarchie suivante : autofinancement, augmentation de capital puis
endettement. Myers souligne toutefois que ce genre de comportement peut
être limité par la vigilance plus ou moins stricte des
actionnaires.
1) Définition
Dans un contexte d'asymétrie d'information,
Myers et Majluf (1984) montrent que les
problèmes d'asymétrie d'information entre les actionnaires
actuels et les actionnaires potentiels peuvent provoquer une priorité au
niveau du schéma de financement et développent une théorie
connue sous l'acronyme de « Pecking Order Theory
».
Selon cette théorie, les entreprises ont des
priorités dans le choix des sources de financement. Ainsi elles
privilégieront :
En premier lieu, l'autofinancement. Elles
adaptent leurs objectifs de paiement de dividendes en fonction de leurs
opportunités d'investissement. Selon les années, les
résultats et les opportunités étant variables, les
entreprises devront tirer sur leur trésorerie.
Puis, si cela ne suffit pas et qu'il faut faire appel à un
financement externe elles choisiront d'émettre de
la dette peu risquée. Pour être
sûres de pouvoir le faire à tout moment, elles conservent des
lignes de crédits. Si les entreprises ne peuvent faire appel à
l'endettement classique, elles émettront des titres en partant du moins
risqué vers le plus risqué.
Enfin si tout ce qui précède s'est
révélé insuffisant,
des actions seront émises.
On voit donc que l'entrepreneur choisit, non pas au hasard, mais
sans grand enthousiasme, son financement. Cet ordre de priorité est
dicté par la ligne du moindre effort des dirigeants (il ne faut pas
aller chercher l'autofinancement) et par une volonté de limiter les
coûts d'intermédiation des opérations (l'opération
la plus onéreuse étant l'émission d'actions).
Dans cette approche, l'émission d'actions est
l'opération la plus complexe en ce qui concerne la réduction de
l'asymétrie d'information. Les coûts d'intermédiation et de
communication financière vers les actionnaires sont les plus
élevés.
ü Autofinancement Dettes Emissions des actions
Nouvelles
§ Le modèle de la
hiérarchie
Le modèle aboutit à la conclusion selon laquelle le
taux d'endettement cible n'est pas important car la dette est un résidu
sollicité en période d'expansion où l'investissement
nécessaire pour les projets rentables, c'est à dire à
valeur actuelle nette positive, est supérieur à l'autofinancement
; le besoin de financement externe (surplus de l'investissement
nécessaire sur l'autofinancement) étant la limite asymptotique de
l'endettement pour une entreprise qui peut aussi faire recours aux actions
nouvelles.
En effet, l'autofinancement évite d'affronter le
marché, de fournir l'information sur des projets stratégiques, de
se justifier devant les investisseurs, d'augmenter le surplus organisationnel
destiné aux salariés par suite d'une économie sur les
dividendes; l'endettement par rapport à l'émission des actions
nouvelles a un contenu informatif positif, avec, en outre, l'enrichissement de
ces actions par l'existence des primes d'émission.
Les entreprises les plus sensibles aux asymétries
informationnelles recourent prioritairement à l'endettement. Au
contraire, les entreprises les moins affectées par les
phénomènes de sélection adverse préfèrent
les émissions de capital.
En fait, le modèle de financement hiérarchique de
Myers et Majluf (1984) repose sur
l'hypothèse centrale d'asymétrie de l'information.
2) L'asymétrie de l'information
L'asymétrie d'information signifie que tous les agents
économiques ne disposent pas de toute l'information. Les dirigeants de
sociétés ont ainsi, du fait de leur position, une information
privilégiée sur la situation et les perspectives de
développement économique et financier de la firme. Cette
asymétrie explique que, dans certaines circonstances, le recours
à des contrats de dette sera privilégié. Entre
l'entreprise et ses bailleurs de fonds, trois catégories
d'asymétries d'information peuvent être
distinguées :
- Des asymétries d'information apparaissent avant la
signature du contrat de prêt dans la mesure où les prêteurs
peuvent difficilement discriminer de manière efficiente parmi les
différentes demandes de projets de financement. Ces asymétries
d'information, que l'on peut qualifier d'ex ante, sont à l'origine du
phénomène de sélection adverse sur le marché du
crédit (Stiglitz, Weiss, 1981). Pour cette raison, le
taux d'intérêt ne constitue pas un bon mécanisme de
régulation sur ce marché. Une hausse des taux peut induire la
sortie du marché des emprunteurs les moins risqués, seuls les
plus mauvais risques demeurent.
-Des asymétries d'information apparaissent pendant le
déroulement du contrat. L'emprunteur peut choisir, parmi ses projets
d'investissement, un projet plus risqué que le projet effectivement
présenté au prêteur et sur la base duquel il avait obtenu
son crédit. Si le prêteur observe uniquement le revenu
réalisé par l'emprunteur, il ne connaît pas avec exactitude
la nature du projet effectivement réalisé. Il doit
déterminer si, par exemple, une réduction
des revenus réalisés résulte de la mauvaise gestion de la
firme par le dirigeant ou d'une réaction normale de l'entreprise aux
variations conjoncturelles de son environnement. Ces problèmes d'agence
sont qualifiés d'aléa moral.
-Enfin, des asymétries d'information peuvent se
révéler ex-post. Le prêteur ne peut alors évaluer
avec exactitude le taux de rendement du projet réalisé par
l'emprunteur qui peut être incité, pour minimiser ses
remboursements, à déclarer un revenu inférieur au revenu
effectivement réalisé (Williamson, 1986), ce qui
a été qualifié d'opportunisme. Il peut en être
ainsi, par exemple, pour le financement des besoins transitoires. En effet,
« si l'on considère que les dirigeants protègent les
intérêts des seuls anciens actionnaires, une émission
d'actions sera mal accueillie. À la limite, pourrait-elle signifier aux
yeux d'éventuels investisseurs que le cours atteint par les actions est
jugé trop élevé par les dirigeants? Les nouveaux
actionnaires exigent donc une prime de risque importante, ce qui favorise les
autres formes de financement» (de Bandt, Jacquinot,
1991).
3) Les modèles de la théorie du
financement hiérarchique
La conception de l'ordre hiérarchique des sources de
financement n'est pas nouvelle. Elle apparaît clairement dans une
étude de Donaldson (1961). En effet, en
décrivant le comportement financier des firmes,
Donaldson (1961) conclut que les firmes s'abstiennent
habituellement d'émettre des actions et n'empruntent que si
l'investissement requiert des fonds supérieurs aux cash flows existants.
Pour Donald son 1961 les firmes se finances prioritairement par autofinancement
puis par emprunts et en dernier recours par augmentation de capital. Ce
comportement de financement hiérarchique a été
modélisé par Myers et Majluf
(1984).
Selon Myers et Majluf (1984)
les nouveaux actionnaires interprètent une augmentation de capital comme
un signal d'un état défavorable ce qui engendre la
réduction de la valeur de la firme. Cependant, les anciens actionnaires
préfèrent la situation d'investissement car elle augmente leur
richesse (malgré la baisse de la valeur de la firme). Pour éviter
la réduction des prix des actions, le dirigeant a intérêt
à utiliser un autre financement. Ainsi, la hiérarchie choisie est
la suivante : autofinancement, dette non risquée, dette risquée
et augmentation de capital.
L'information privilégiée des managers quant aux
perspectives de l'entreprise et la valeur de ses titres risqués pose le
problème de sous investissement car le recours à un financement
externe risqué a alors un coût important. Ce coût est tel
qu'il balaie les autres avantages et inconvénients du financement
externe et conduit les managers à adopter un mode de financement
hiérarchique (Myers 1984).
Toutefois, il faut noter qu'un comportement de financement
hiérarchique peut également résulter des conflits
d'intérêts entre actionnaires et managers. Les managers cherchent
à éviter le rôle disciplinaire de la dette, c'est pourquoi
ils préféreront se financer par autofinancement. Ils
évitent également de se financer par augmentation de capital car
ces opérations nécessitent l'accord des représentants des
actionnaires et attirent leur attention, en particulier lorsque l'entreprise
n'est pas performante.
Dans le modèle de Cornell et
Shapiro (1987) l'objectif du dirigeant est de maximiser la
valeur de la firme. Pour les autres partenaires (prêteurs, clients, ...)
l'objectif est de minimiser les risques liés à l'achat ou le
financement des investissements spécifiques. La réalisation de
ces deux objectifs suppose, selon Cornell et
Shapiro (1987), la minimisation des coûts des contrats
implicites. Pour minimiser les coûts de ces contrats, la firme a
intérêt à ne pas épuiser ses capacités
d'autofinancement et d'endettement avant la date à laquelle elle doit
honorer ses contrats implicites. En effet, à cette date,
l'émission d'actions peut être très coûteuse. La
hiérarchie soutenue est donc : autofinancement, augmentation du capital
et endettement, en dernier ressort.
La théorie du financement hiérarchique nous permet
de conclure aux non séparatistes entre les décisions
d'investissement et de financement. Cependant, il y a des problèmes de
testabilité des théories du financement hiérarchique
rendus encore plus difficiles à cause des conclusions parfois
contradictoires de chacun des modèles. Ces théories du
financement hiérarchique ont une caractéristique commune, il
s'agit d'établir toujours le même classement entre les
financements pour des circonstances déterminées. Dans ce sens,
les modèles de Myres et Williamson
sont les plus célèbres.
Dans son modèle ; Williamson (1988)
suppose qu'afin de rendre viable à long terme la relation contractuelle
entre les parties au contrat (actionnaires, dirigeants et créanciers),
il est nécessaire d'effectuer des perpétuels ajustements ex-post.
Dans ce cadre, la dette et l'augmentation de capital ne sont plus à
considérer seulement comme des sources de financement, mais aussi comme
moyens permettant de réaliser plus au moins ces ajustements.
Si l'actif est spécifique, l'augmentation de capital (avec
une diffusion de titres qui ne soit pas trop importante) est plus efficace que
l'endettement pour réaliser les ajustements des contrats liant la firme
aux apporteurs de capitaux, puisque si l'investissement spécifique est
par exemple un projet de recherche et de développement, les actionnaires
toléreront davantage que les prêteurs le fait qu'il ne
dégage pas la rentabilité escompte dans les délais
prévus. Par contre, si l'actif n'est pas spécifique,
l'endettement qui est une formule de financement plus simple, parait plus
approprie.
Donc selon Williamson, la
spécificité de l'actif reste la caractéristique clé
expliquant le choix d'un mode de financement et la structure financière.
Williamson (1988) avance en plus l'idée
séduisante que, contrairement à l'approche conventionnelle qui
considère au départ une firme entièrement financée
par fonds propres et recherche ensuite des justifications à l'usage de
la dette, il faudrait considérer la dette comme l'instrument «
naturel » de financement et les fonds propres comme la solution de dernier
ressort.
Dans le modèle de Myres (1990), celui-ci
conçoit la firme comme une coalition recherchant à augmenter le
volume des fonds propres et du surplus organisationnel (c'est à dire son
pourvoir de redistribuer au personnel des bonifications). Dans ce cas,
l'augmentation de capital sera préférée à
l'endettement s'il est nécessaire de recourir à un financement
externe.
Myres (1990) a montré que le surplus
augmente avec l'augmentation de capital et non avec l'endettement. Mais, il a
précisé en plus que cette augmentation ne peut être sans
limite. De ce fait, Myres (1990) considère que pour
financer des investissements, la firme préfère conserver des
bénéfices plutôt que de recourir à une augmentation
de capital qui obligerait implicitement à distribuer des dividendes
supplémentaires. Donc, dans ce cas, la firme privilégie
l'autofinancement à l'augmentation de capital. Ainsi
Myres (1990) conclut que chaque firme applique une
hiérarchie entre les financements de la manière suivante :
d'abord l'autofinancement, ensuite l'augmentation de capital et la dette en
dernier ressort [(ce qui est contradictoire avec le modèle de
Myres et Majluf (1984)].
Dans le même contexte d'autres modèles ont permis de
démontrer que le modèle de Myres et Majluf (1984) peut être
invalide. Lorsque les firmes ont plus de choix de financement, parmi lesquelles
: tout d'abord le modèle de Brennan & Kraus
(1987) qui enrichit les choix de financement auxquels une firme peut
être confrontée tout en précisant que les entreprises
peuvent émettre de la dette mais que réellement elles ne le font
pas.
Ensuite, le modèle de Constantinides
& Grundy (1989) qui modifie le modèle de Myres et
Majluf en permettant aux entreprises d'émettre des titres voulus et de
racheter les fonds propres existants.
Enfin, le modèle de Noe (1988) qui
prédit une réponse négative de la part du marché
lors de l'annonce d'une émission d'actions et une réponse
positive lors d'une émission de dette, mais qui permet aux firmes
d'émettre soit de la dette soit de l'équité.
Alors qu'au contraire, d'autres modèles obtiennent des
résultats similaires à Myres et Majluf
(1984) en utilisant une approche différente parmi lesquels :
les modèles Narayanan (1988) Heinkel et
Zechner (1990) qui montrent que lorsque l'asymétrie
d'information ne concerne que la valeur du nouveau projet, il peut y avoir un
surinvestissement, c'est à dire des projets ayant une VAN
négative peuvent être acceptées. Ces modèles
supportent en partie la théorie des préférences
ordonnées de Myres et Majluf
(1984).
4) Les implications de la théorie de
« Pecking Order »
L'analyse de la structure financière proposée par
Myres et Majluf (1984) suggère que les
modes de financement soient choisis prioritairement en fonction du
critère d'asymétrie d'information. Ils supposent que l'entreprise
préfère se financer en premier lieu par les
bénéfices qu'elle génère et ainsi, éviter
les coûts d'émission Si les fonds internes ne suffisent pas
à financer la croissance, elle fera recours au financement externe en
uti1isant en premier lieu les titres les moins risques c'est à dire les
emprunts de préférence au capitale action. Comme l'ont
suggère Titman et Wessels (1988) nous
estimons que la profitabilité peut être utilisée comme une
approximation de la disponibilité des fonds internes. Donc la
profitabilité ou la rentabilité devrait être positivement
corrélée avec les sources de financement interne et
négativement avec les sources de financement externes.
De plus, la théorie Pecking Order
prédit que l'annonce de l'émission d'actions nouvelles est
perçue par le marché comme un indicateur de cours très
élevé et comme une mauvaise nouvelle. II en résulte une
baisse du cours de l'action. En revanche, le cours de l'action ne sera pas
affecte lors d'une émission de dette sans risque.
Donc selon la POT, l'entreprise émet des actions lorsque
les dirigeants considèrent que l'entreprise est surévaluée
par les investisseurs. De plus la profitabilité qu'une action soit
surévaluée est d `autant plus forte que le ratio
cours-bénéfices est plus élevé. Ce dernier devrait
donc être négativement relié au ratio d'endettement. C'est
le résultat qu'a obtenu Titman (1982).
Dans leur modèle, Myres et
Majluf (1984) considèrent que l'entreprise dont les
besoins de fonds d'investissement sont limites peut accumuler des
réserves suffisantes en réduisant ses dividendes. Lorsque le taux
de croissance est élevé, on devra recourir au financement externe
qui, d'après la POT, se fait en premier lieu par emprunt. Delà on
peut donc prévoir une relation positive entre le taux de croissance et
l'endettement, d'autant plus que la réduction des dividendes est une
décision a laquelle les entreprises se résolvent
difficilement.
Donc la théorie Pecking Order
suggère par ailleurs que les firmes qui possèdent peu
opportunités d'investissement et de cash flow libres (free cash flows)
substantiels auront de faibles ratios d'endettement. En revanche, les firmes
qui possèdent d'importantes opportunités d'investissement et de
faible cash flow d'exploitation auront des ratios d'endettement
élevés.
Précisément, elles préfèrent les
fonds autogérés (rétention des bénéfices) au
financement externe. Si ce dernier devient nécessaire, elles
préfèrent alors la dette à l'émission d'actions
nouvelles. En effet, les coûts d'information associés à
l'émission de la dette sont plus faibles. Les firmes n'auront recours
à l'émission d'actions nouvelles qu'en tout dernier lieu lorsque
la capacité d'endettement de la firme sera épuisée.
Section 2 : les modalités de financement des
PME
Les PME sont des acteurs importants dans l'économie en
termes d'innovation et de création d'emplois, elles pourraient
l'être davantage encore si elles parvenaient à trouver les
conditions de leur développement dans de meilleures conditions. Et parmi
ces conditions on trouve le financement ou bien la facilité de procurer
des moyens de financement. Autrement dit, la possibilité
d'accédé aux financements.
A travers cette section, on traite toutes les modalités de
financement possibles pour les PME, qui peut les divisés en trois
catégories :
- Le financement par fonds propres qui
sont le plus souvent, insuffisants pour financer la totalité des
investissements. L'entreprise doit donc recourir à des :
-Sources de financement
externe.
- Les quasi-fonds
propres
- Le financement
externe.
Paragraphe 1 : Le financement par fonds propres
Le financement interne dépend de deux facteurs principaux
:
-L'annuité d'amortissement ;
- La mise en réserve de
bénéfices.
Selon la nature de son activité et le degré
d'amortissement de ses immobilisations industrielles, une entreprise est plus
ou moins apte à dégager rapidement des liquidités,
à condition bien sûr de pouvoir dégager un résultat
d'exploitation suffisant pour couvrir les amortissements. Les entreprises
à haute intensité capitalistique sont généralement
capables de secréter rapidement d'importantes liquidités.
Dans le financement interne on peut distingue entre :
1) L'autofinancement :
L'autofinancement principale source de financement interne est
l'ensemble des ressources générées par l'entreprise, de
façon autonome, il peut provenir de ressources exceptionnelles et
actionnelles lors de la cession d'actif (immobilisation, participation...).
A- Définition d'autofinancement :
L'autofinancement représente la richesse nette
créée par l'entreprise : c'est ce qui reste à l'entreprise
après avoir rémunéré les actionnaires (dividendes).
Ce reste est propre à l'entreprise et représente une ressource
interne qui sert à financer les investissements (renouvellement et
expansion), à couvrir l'accroissement du besoin en fonds de roulement et
à consolider les liquidités.
L'autofinancement est un mode de financement le plus simple pour
l'entreprise semble être d'utiliser ses propres ressources liées
aux profits antérieurs et à l'épargne qui s'en est
dégagée. Comme l'entreprise ne se tourne pas vers
l'extérieur pour financer son investissement, on dit qu'il s'agit d'un
financement interne et plus précisément d'autofinancement.
Rappelons la détermination comptable de la capacité
d'autofinancement (CAF):
Résultat Net+ Dotation d'exploitation + Dotation
financière + Dotation non courante - Reprise d'exploitation - Reprise
financière - Reprise non courante + VNA- Produits de cession
= CAF
Et l'Autofinancement (AF) = CAF - Dividendes
distribués.
B- L'influence de la politique d'amortissement sur la
constitution et l'utilisation de l'autofinancement :
§ Principe :
Les obligations juridiques et fiscales imposent l'enregistrement
d'amortissements, de dépréciations et de provisions en
articulation avec le principe de prudence. Ainsi, le résultat de
l'exercice est diminué de la perte de valeur subie par les
immobilisations du fais de leur utilisation, de la dépréciation
probable des éléments d'actif ainsi que des risques et charges
qui pèsent sur l'entreprise.
§ Analyse :
Dans le cadre d'une approche financière à condition
que la capacité d'autofinancement soit positive. L'enregistrement de ces
charges non décaissées permet de conserver des sommes non
distribuables (car déduites du résultat) pour des investissements
futurs. Par ailleurs, ces charges fiscalement déductibles permettent
également de diminuer le montant de l'imposition (sous réserve
d'un résultat fiscal positif).
Comme les dotations aux amortissements, les dotations aux
dépréciations et aux provisions représentent des charges
non décaissées et représentent des sommes non
distribuables jusqu'a ce que le risque se concrétise ou disparaisse.
C- L'influence de la politique de mise en réserves
sur l'autofinancement :
§ Méthode :
L'autofinancement net déterminé après
répartition des résultats. Est obtenu en soustrayant les
dividendes de la capacité d'autofinancement.
D'un point de vue juridique, les bénéfices
appartiennent aux propriétaires de l'entreprise. Hormis la part revenant
aux salariés au titre de la participation.
Lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO)
qui se tient tous les ans pour approuver les comptes et décider de
l'affectation du résultat, les associés ou actionnaires doivent
choisir de répartir les bénéfices selon deux types
d'affectation :
-Le versement de dividendes, qui
correspond à un désir de liquidités immédiates de
la part des associés ou des actionnaires.
- La mise en réserves, qui
correspond à l'espoir d'un développement futur de l'entreprise
engendrant des plus-values des parts sociales ou des actions qu'ils
possèdent.
Leur décision n'est toutefois, pas totalement libre.
Après imputation d'éventuelles pertes
antérieures le résultat de l'exercice fait l'objet de dotation de
réserves obligatoires :
*la réserve légale, à doter
pour 5%u résultat après report à nouveau débiteur.
Jusqu'à ce que le montant au bilan atteigne 10% du capital. Cette
obligation résulte d'un objectif de consolidation des capitaux propres
afin d'augmenter les garanties pour les tiers :
* les réserves statutaires ou,
le plus souvent, de nature contractuelle.
Les réserves légales et statutaires ne pourront
être redistribuées par la suite.
Le bénéfice distribuable est alors
déterminé en prenant en compte l'éventuel report à
nouveau créditeur.
L'alternative est alors :
De distribuer des dividendes constitués :
- D'un intérêt statutaire
qui rémunère à un taux annuel fixe par les statuts les
apports en capital effectivement réalisés sur une durée
prorata temporise ;
- Et éventuellement et un
superdividende, équivalent pour toutes les parts ou actions ;
- De constituer des réserves
facultatives qui pourront éventuellement être redistribuées
par la suite.
§ Analyse :
La politique distribution des dividendes sera foncièrement
différente :
- Selon les relations entre dirigeants
et actionnaires : la situation sera donc différente entre une Sarl
à gérance majoritaire et une société anonyme
faisant un appel public à l'épargne.
- Selon la structure de l'actionnariat
: les attentes d'un petit épargnant pouvant être
différentes de celles d'un actionnaire majoritaire.
D- Les enjeux de l'autofinancement
On retrouve ici les enjeux du partage de la valeur
ajoutée : quelle part dans la valeur ajoutée
destinée aux revenus du capital pour dégager des moyens
financiers propres à l'entreprise ? Donc un partage en faveur de
l'entreprise qui peut être aux dépens des salariés, une
priorité accordée aux investissements aux dépens de la
consommation.
L'autofinancement traduit le fondement de la logique
capitaliste, la manière de dégager un profit et de
l'utiliser. Le profit n'est pas un simple revenu des
propriétaires du capital, il est une arme
financière pour assurer la compétitivité de
l'entreprise à travers ses capacités à investir et en
particulier à introduire l'innovation dans le processus de
production.
Enfin, la fiscalité sur les
bénéfices est aussi un enjeu essentiel et
d'actualité dans la concurrence que se font les entreprises dans le
cadre de la mondialisation et en particulier dans le cadre de l'Union
européenne. L'impôt sur les sociétés est un
prélèvement sur les bénéfices et qui ainsi
réduit plus ou moins les ressources propres à l'entrepris.
E- Avantages et inconvénients de
l'autofinancement
§ Avantage:
- Ne crée pas d'obligation par
rapport à un créancier ce qui n'est pas le cas lorsque
l'entreprise a recours à un emprunt.
- Ne se traduit pas par l'apparition de
charges financières puisqu'il s'agit de ressources produites par
l'entreprise elle-même.
- La capacité d'endettement de
l'entreprise n'est pas diminuée.
§ Inconvénients :
- La priorité donnée
à l'autofinancement peut se traduire par une politique de distribution
de dividende peu importante ce qui risque déplaire aux actionnaires et
de ne pas favoriser la hausse du titre de l'action si celle-ci est cotée
en bourse.
- Les actionnaires attendent un retour
sur investissement important des fonds placés dans l'entreprise, y
compris lorsque ce financement est issu de l'entreprise elle-même.
2) Les cessions d'élément d'actif et les
cessions-bails :
A- Financement par Cessions de l'actif immobilisé
:
Les cessions de certains actifs apportent un appoint financier
appréciable quand elles s'opèrent soit dans un contexte de
modernisation ou de renouvellement de biens d'équipement, soit lors
d'une extension dans le cadre d'une nouvelle unité.
La vente d'une immobilisation génère une
rentrée de trésorerie qui est assimilée à une
ressource de financement.
B- Financement par cessions-bails :
La cessions-bails (lease
back) est une opération voisine du
crédit-bail. Elle est utilisée pour des opérations
d'envergure où une entreprise a de gros besoins de financement. Elle
décide de vendre un bien, en général immobilier, tout en
s'engageant à le louer pendant une certaine durée. Et,
malgré son coût, elle permet à l'entreprise d'obtenir des
liquidités immédiates.
La cession-bail est une opération qui consiste, pour une
entreprise, à céder des biens immobiliers (usines, siège
social) ou des biens d'équipement (matériel) à une
société de crédit-bail qui lui en laisse la jouissance
sous la base d'un contrat de crédit-bail prévoyant les conditions
du rachat. Cette opération permet à une entreprise de se procurer
des capitaux pour mettre à profit une opportunité
d'investissement qu'elle ne pourrait financer autrement.
La cession-bail est une opération par laquelle une
entreprise qui dispose déjà de biens immobiliers ou de biens
d'équipement, les cède à une société de
crédit-bail en vue d'obtenir, de cette dernière, un contrat de
crédit-bail lui permettant de garder l'usage des biens.
3) les prélèvements sur le fonds du
roulement :
Lorsque le fond de roulement d'une affaire est supérieur
à ses besoins d'exploitation (trésorerie excédentaire),
l'entreprise peut en prélever certaines sommes pour réaliser des
investissements supplémentaires.
Ces retraits de fonds doivent être opérés
sans préjudice de l'équilibre financier et n'entraînent
pas, notamment, un déficit de trésorerie au delà de ce qui
est raisonnable. Les prélèvements sur F.D.R qui ne sont pas
réalisés de manière raisonnable peuvent engendrer des
difficultés financières et commerciales et amener le banquier
à exiger des mesures de redressement.
4) Le recours aux associés :
L'intervention des associés dans le financement d'une
affaire peut prendre deux formes essentielles:
- L'augmentation du capital.
- Les apports en compte courant
associés.
A- l'augmentation du capital :
« Par définition, l'augmentation de capital est une
vente d'actions nouvellement émises et offertes aux investisseurs, en
contre partie de leur apports, en numéraire ou en nature, à la
société émettrice ».
En général l'augmentation du capital est
justifiée par le développement de l'activité de
l'entreprise ou, l'amélioration du fonds de roulement. Cette
opération entraine la modification d'un article des statuts, donc il est
nécessaire que cette décision soit prise par une assemblée
générale extraordinaire. Peuvent participer à
l'augmentation soit uniquement les anciens actionnaires, soit les anciens et de
nouveaux dans ce cas, les anciens actionnaires partagent leurs pouvoir et les
bénéfices par action avec les souscripteurs nouveaux.
L'augmentation de capital est généralement
fermée au niveau de la PME, dont les actionnaires majoritaires sont
souvent soucieux de la présentation de leur indépendance et de
leur contrôle. Elle est ouverte pour les sociétés
cotées en bourse où tout investisseur accède à la
possibilité de souscrire.
« Les augmentations des capitaux propres sont
constituées par les apports externes de fonds propres ».
a- Les modalités d'augmentation du capital sont
:
- Apports nouveaux en numéraires : seuls ces apports
mettent les ressources nouvelles à la disposition de l'entreprise et
peuvent donc servir au financement des investissements nouveaux ;
- Apport nouveaux en nature (apport d'immeubles, de fonds de
commerce, apports en industrie...) : ces apports peuvent être aussi
utilisés pour financer des investissements si les équipements
à acquérir constituent l'objet de l'apport en nature ;
-Apports nouveaux en numéraires et en nature ;
- Incorporation des réserves : cette opération
n'entraine aucun apport nouveau, les associés vont gratuitement recevoir
de nouveaux titres proportionnellement à leur part dans le capital.
- Apports nouveaux et incorporation des réserves (double
augmentation du capital) ;
- Transformation de créances : il s'agit de l'augmentation
du capital par transformation des créances sur la société
telle que : les dettes fournisseurs ou le compte courant d'associé.
b- les avantages et les inconvénients de
l'augmentation du capital
§ Les avantages :
ü ne se traduit pas par une hausse de l'endettement de
l'entreprise puisque les fonds sont amenés par les actionnaires.
ü la capacité d'endettement de l'entreprise n'est pas
compromise. Celle-ci garde donc une marge de manoeuvre pour financer ces futurs
ces futurs besoins de financement.
ü la rémunération des actions crées
dépend de la politique de dividende.
§ Les inconvénients :
ü l'augmentation de capital, si elle n'est pas suivie par
les actionnaires initiaux, peux se traduire par l'entrée au capital de
des nouveaux actionnaires pas forcément favorable à
l'équipe de direction et peux même dans le pire des cas se
traduire par une perte de contrôle de l'entreprise au profit d'un nouvel
actionnaire.
ü le retour sur investissement attendu par les actionnaires
peut être supérieur au taux d'intérêt d'un emprunt.
La politique de versement de dividende par l'entreprise peut donc se traduire
par un coût plus élevé que celui relatif au recours
à l'emprunt.
B- Les apports en compte courant associés
(CCA):
Les apports que réalisent les actionnaires en comptes
courants sociaux peuvent être assimilés à des prêts
qu'ils accordent à leur propre société.
Ce moyen de financement procure des avantages certains aux
associés. En effet contrairement aux augmentations de capital, il ne
nécessite ni paiement de droit d'enregistrement, ni formalités ;
les fonds apportés peuvent être retirés, par ailleurs,
à tout moment sauf stipulations contraires lors de la réalisation
de l'apport.
Les avances en CCA sont largement utilisées par les PME
à caractère familial pour des considérations patrimoniales
et fiscales.
Pour le banquier, les comptes courants créditeurs
présentent justement l'inconvénient de pouvoir être
librement retirés par les apporteurs. Cela explique l'exigence de
blocage du banquier lorsqu'un éventuel retrait peut être
dommageable pour l'équilibre financier de l'entreprise.
Paragraphe 2 : Les quasi-fonds propres
Les quasi-fonds propres ne représentent pas une
catégorie financière très homogène. Ils ont
été constitués peu à peu, selon des
modalités financières, fiscales, bancaires, comptables
très divers. On distingue essentiellement les avances en comptes
courants d'associés, les titres participatifs et les titres
subordonnés.
1) Les comptes courant
d'associés(CCA) :
C'est un mode de financement souvent utilisé par les PME,
car les formalités sont réduites ou inexistantes. Pour ouvrir un
compte courant à un associé, celui-ci doit détenir au
moins 5% du capital. Comme les rémunérations des avances en
compte courant sont libres, leur montant global n'est pas limité et leur
rémunérations non plus. Le plus grand frein est la
législation fiscale qui les frappe de plusieurs limitations. Pour tous
les associés, les intérêts déductibles par la
société sont plafonnés au moins d'un taux égal
à la moyenne annuelle des taux effectifs moyens pratiqués par les
établissements de crédit pour des prêts à taux
variables aux entreprises, d'une durée initiale supérieure
à deux ans. Mais cette règle, rigide pour les personnes
physiques, est plus souple lorsqu'il s'agit de société
mère et de filiales, et s'il existe une convention de blocage assurant
dans l'avenir l'incorporation de ces fonds au capital.
2) Les titres participatifs :
Les titres participatifs ont été crées pour
renforcer la structure financière des entreprises publiques. Ils ne
confèrent pas de droit de gestion. Ils ne sont remboursables qu'à
la date de liquidation de la société après
désintéressement de tous les autres créanciers ou à
l'expiration d'un délai minimum de sept ans.
La rémunération des titres participatifs comprend
une partie fixe et une partie variable. La partie variable est liée aux
résultats de la société.
3) Les prêts participatifs :
Ils constituent des valeurs mobilières
intermédiaires entre l'action et l'obligation. Les titres ne
confèrent aucun droit aux réserves. Le bon de souscription
d'actions est un titre financier permettant l'achat d'actions en
quantité et à un prix fixé à l'avance durant une
période déterminée. Ce bon est généralement
rattaché à une action, on parle alors d'action à bon de
souscription d'action (ABSA) ; ou à une obligation, on parle alors d'une
obligation à bon de souscription d'action (OBSA).
Ces ABSA ou OBSA sont nouvellement émises ou à
émettre. Après émission, le bon est séparable du
titre et est coté séparément. Le bon de souscription
correspond à une option d'achat ou Call.
4) Les titres subordonnés :
Créés en 1985 doivent leur nom au fait que leur
remboursement, en cas de liquidation, est subordonné à celui
préalable des autres créanciers, à l'exception des
actionnaires et porteurs de titres participatifs. La date de remboursement peut
être fixée ou non selon le cas, on distingue les titres
subordonnés remboursable (TSR) et les titres subordonnés à
durée indéterminée (TSDI). Tous sont assimilés
é des quasi-fonds propres et négociables, c'est-à-dire
cessibles sur un marché secondaire.
*les titres subordonnés à durée
indéterminée (TSDI):
Les TSDI sont des titres dont la date de remboursement n'est pas
prévue. Ce sont donc des titres perpétuels, jamais remboursables
au gré du porteur. En principe, la subordination ne porte que sur le
capital, mais elle peut porter à la fois sur le capital et sur les
intérêts. En pratique, le remboursement est souvent prévu
à une échéance lointaine (au minimum 15 ans).
*les titres subordonnés remboursables (TSR)
:
Ils ont beaucoup de caractéristiques communs avec les
TSDI, mais les TSR sont des titres remboursables, chronologiquement, ils sont
apparus après les TSDI. La clause de suspension du paiement des
intérêts que l'on rencontre fréquemment dans les contrats
de TSDI se retrouve aussi dans les TSR. Les TSR comportent également une
clause de subordination du remboursement.
*L'émission de titres subordonnés
présente plusieurs avantages :
- Pour les établissements de crédits, ces titres
permettent de respecter certaines normes d'endettement, sans obligation de
procéder à des augmentations de capital ;
- Pour les groups de sociétés, ils permettent
d'effectuer des opérations de refinancement et de restructuration de
l'endettement ;
- Pour les sociétés émettrices, ce sont des
emprunts faiblement rémunérés, d'un coût modeste et
donc particulièrement intéressants par rapport aux emprunts
classiques ;
- Pour les entreprises du secteur public, ils permettent de
collecter des fonds sans ouvrir le capital.
Paragraphe 3 : Le financement externe
Après l'insuffisance des touts les moyens de financement
indiqués dans les paragraphes précédents (paragraphe 1 et
2), a savoir le financement par des fonds propres et quasi-propres à
l'entreprise, la PME fait recours au financement externe pour faire face
à leur besoin en liquidité.
1) Le financement par le
crédit-bail :
A- Définition :
Le crédit-bail est une technique de crédit dans
laquelle l'emprunteur transfère au prêteur dès le
départ la propriété du bien que l'emprunteur
rachète progressivement suivant une formule de location assortie d'une
promesse unilatérale de vente.
On distingue en général:
*Crédit-bail mobilier :
Il porte sur des matériels (machines) ou sur des
véhicules (camions, voitures ...). Dans ce cas l'entreprise
définit très précisément le bien qu'elle souhaite
`marque, type...). Après, elle s'adresse à une
société de crédit-bail (il s'agit d'une
société financière, en général, filiale de
banque), laquelle achète le matériel au fournisseur et le loue
à l'entreprise.
*Crédit-bail immobilier :
Il porte sur des immeubles à usage professionnel
(magasins, entrepôts, usines). Dans ce cas, les sociétés de
crédit-bail qui interviennent dans ce domaine sont dans la plupart des
cas des sociétés immobilières qui construisent ou
achètent l'immeuble en concertant le locataire.
B- Les avantages de crédit-bail:
· Permet un financement à 100% des biens
considérés.
· Permet aux PME qui ont de faibles capacités
d'endettement, mais qui sont rentables, de financer leur
développement.
· Il est facilement et rapidement obtenu.
· Il n'affecte pas la capacité d'endettement de
l'entreprise.
· Il constitue une sorte d'assurance contre le risque.
C- Les inconvénients du
crédit-bail:
· C'est un moyen couteux dans le cas où l'entreprise
n'est pas en mesure de bénéficier des économies
d'impôt.
· Il peut entraine l'entreprise dans des opérations
peu rentables.
· C'est un financement qui présente l'avantage de la
flexibilité et dont le délai d'obtention est plus court qu'un
emprunt classique.
· Il est généralement plus onéreux.
2) Le capital-risque :
A- Définition et caractéristiques
:
Le capital risque consiste en un apport de fonds propres a long
et moyen termes réalise par des investisseurs dans des entreprises non
cotées a fort potentiel de croissance et présentant des
perspectives de retour sur investissement élevées. Capital risque
est l'ensemble des pratiques de financement par fons propres des
activités entrepreneuriales selon le cycle de vie de l'entreprise et de
son projet. La prise de participation est ponctuelle et pour une
durée déterminée (trois à sept ans) à
l'issue de laquelle les investisseurs espèrent réaliser une fort
plus-value. Celle-ci est seule susceptible de compenser les pertes pouvant
être faites sur d'autres projets.
Le recours au capital risque apport non seulement aux entreprises
un financement stable mais aussi un accompagnement expertise et conseil ainsi
que l'accès au réseau des investisseurs. Par son effet
structurant et du fait des évaluations et contrôles effectues par
les investisseurs, le capital risque apport un supplément de
crédibilité au projet d'entreprise et à ses promoteurs. Il
est ainsi de nature à rassurer les banques et facilite l'accès
des entreprises financées à l'emprunt bancaire. Leur ratio
d'endettement bénéficie de l'apport en fonds propres et
l'engagement des investisseurs leur donne une forme de caution.
B- Le capital risque : pour qui?
D'une façon générale, pour ceux qui veulent
créer un "business", une affaire, une entreprise, une
société, une structure de production ou de services,
destinée à créer de la richesse.
- Pour ceux qui veulent d'abord développer un concept
nouveau, expérimenter une idée, la tester en vraie grandeur ;
- Pour ceux qui ont un savoir technique particulier et pensent
qu'ils sont les seuls à pouvoir imposer leurs produits, en les
créant, les fabriquant, les écoulant ;
- Ceux qui sont vraiment au stade de la création de
l'entreprise, pour lesquels tout reste à faire et qui sont à la
recherche de financement et de partenariat :
- Ceux qui ont déjà crée depuis quelques
jours, quelques semaines, quelques mois, ou bien quelque années et dont
le développement nécessaire des financements
supplémentaires externes, même si la société n'est
pas encore entrée dans une phase bénéficiaire; c'est ce
qu'on appelle la post-création ;
- Ceux qui gèrent également une
société ou déjà un petit groupe dont la croissance
s'accélère, mais dont les résultats positifs actuels ne
permettront pas de suivre les besoins financiers qui s'annoncent
élevés ;
- Ceux qui veulent développer leur affaire par croissance
interne ou par croissance externe par rachat d'une autre entreprise, peux
être un concurrent ;
- Pour ceux qui visent une diversification produits ou une
diversification marchés pour s'implanter dans les pays étrangers
;
- Pour qui est des entrepreneurs seuls et qui pensent qu'un
partenaire financier minoritaire pourrait aider la société dans
ses choix stratégiques ;
- Pour ceux qui veulent s'introduire en bourse et qui estiment
qu'il faudrait au préalable restructurer le bilan, augmenter les fonds
propres, diminuer l'endettement ;
- Pour ceux qui veulent commencer à capitaliser leur
réussite, constituer une épargne de précaution pour faire
face a l'avenir, élever leurs enfants.
En résume, pour tous ceux qui veulent créer, pour
tous ceux qui veulent développer.
C- Les métiers de
capital-risque :
En intervenant aux différents stades de
développement des entreprise et le cycle de vie, le capital risque
apporte aux entrepreneurs une grande variété de financement mis
à disposition par différents acteurs spécialisées
qui peuvent qui présentés selon les quatre catégories
indicatives qui sont:
* Le capital de
pré-amorçage :
Il s'adresse aux entreprises dans le premier mois de leur
existence, souvent avant le démarrage effectif de leur activité
et leur permet de se structurer et de mettre au point leur produits ou
service.
* le capital
d'amorçage :
Parfois associé aux incubateurs d'entreprises qui
fournissent aux entrepreneurs les premières ressources
matérielles et l'accompagnement nécessaires au démarrage
de leur projet, le capital d'amorçage intervient après le
démarrage de l'activité pour participer au financement des
premiers investissements matériels et commerciaux, et couvrir les
besoins nés du cycle d'exploitation.
* Le
capital-création :
Dans cette phase, l'entreprise lève des ressources pour
financer le développement du produit et sa commercialisation.
* Le capital
développement :
Il est réservé à des entreprises qui ont
atteint leur seuil de rentabilité. Les fonds levés s'inscrivent
dans le financement de nouvelles capacités de production, ou
d'acquisition, de développement de nouveaux produits.
Alors que le banquier travaille avec l'argent des autres-on
l'entend souvent répéter-placé à court terme ou
à vue, les sociétés de capital risque (SCR) travaillent
avec les fonds propres qui leur sont confiés pour quelques années
par des investissements avertis.
Alors que le banquier travaille avec une optique de risque
statistique, les SCR travaillent avec sélectivité, choisissant
avec soin les entreprises dans lesquelles elles vont investir.
Quand le banquier a pour objectif de ne pas perdre plus de 1% des
encours qu'il a consenti à sa clientèle PME, la SCR a pour
ambition de gagner trente pour cent par an sur ces investissements.
Quand l'opérationnel banquier suit une centaine
d'entreprises, les opérationnels des SCR suivent dix ou douze
sociétés, chacun.
Il s'agit de deux métiers complètement
différents et on comprend que les capital risques n'aiment pas
être appelés des banquiers !
Cependant, dans l'exercice normal de leurs professions les
banquiers des prêts à risque et ils ont soutenu de nombreuses
entreprises qui sans eux auraient disparu, il ya donc une certaine
contradiction à parler de la frilosité des banquiers et de
constater en même temps le niveau d'endettement très
élève des PME.
Si l'on peut formuler des recommandations aux banquiers, ce
serait :
- Tout d'abord, d'appliquer une méthodologie
d'étude du type capital risque pour les entreprise très
innovantes, c'est-à-dire disposer d'une équipe spéciale
;
- Ensuite, d'inciter fortement leurs clients à ouvrir le
capital quand il est encore temps de manière à disposer d'une
structure financière solide.
3) Le crédit-fournisseur :
Le crédit-fournisseur ou le financement obtenu par les
fournisseurs de biens ou de services à l'entreprise, est l'une des plus
importantes sources à court terme des PME.
Bien que le financement offert par les fournisseurs constitue une
dette pour l'entreprise, ses caractéristiques sont très
différentes de celles des dettes bancaires (qui sont l'autre plus
importante source de financement à cout terme). Les relations d'affaires
entre les entreprises et leurs fournisseurs sont également plus
harmonieuses qu'entre les entreprises et les banques. Il est souvent plus
facile pour deux entrepreneurs de s'entendre (un client et un fournisseur),
Du fait de leurs caractéristiques personnelles et de leur
compréhension mutuelle. Pour cette raison, les fournisseurs sont
habituellement plus faciles à convaincre, lorsque l'entreprise doit
retarder certains paiements, que ne le sont les banquiers. La qualité
des relations qui sont maintenues avec les fournisseurs devient donc un atout
de premier ordre pour la plupart des entreprises.
Finalement, il a été démontré,
d'après la théorie de l'ordre hiérarchique, que les
entrepreneurs avaient des préférences dans l'ordre leur
financement. Ils ont révélé leur préférence
pour le financement par les fournisseurs, étant donné la
flexibilité que celle leur laisse et le peu de contraintes
exigées par leurs bailleurs de fonds contrairement au système
bancaires et au marché du crédit institutionnel.
4) l'Etat:
L'Etat intervient à différents niveaux du circuit
financier et selon des modalités diverses. Ses deux modes d'intervention
privilégiés sont la
fiscalité et l'action sur l'offre de
capitaux. Les deux formes d'intervention ne sont d'ailleurs pas
indépendantes. On assiste depuis quelques années à
une déréglementation importante, qui
se traduit par une diminution du rôle de l'État dans le circuit
financier et surtout par des modalités d'intervention plus souples et
plus conformes à la logique d'une économie de marché
développée.
5) le financement bancaire :
Ce mode de financement sera traité au niveau
du deuxième Chapitre (relation banque/PME :
un déroulement autour de financement).
Section 3 : Les modalités de financement
bancaire aux PME
Les PME marocaines privilégient les
voies de financement bancaires car elles ne peuvent pas-et dans autres cas ne
veulent pas- recourir aux marchés des capitaux aussi facilement que les
grandes entreprises. Les banques s'intéressent de plus en plus au
marché des PME et leurs services aux PME contribuent pour beaucoup
à améliorer l'accès de ces entreprises au financement.
Ainsi, le système bancaire marocain dispose d'une large
variété de produits financiers qui sont mis à la
disposition de cette catégorie d'entreprise.
Cette section a pour but d'exposé la diversification des
produits de financement bancaires offerts aux PME et les
caractéristiques de chaque produit. Ainsi on n'oublié pas,
malgré la domination de financement sur la relation entre les banques et
les PME, d'indiqué les autres produits offerts par les banques aux PME
tels que les produits de dépôt et d'épargne, les produits
de transactions et les services conseils.
Paragraphe 1 : Les crédits à court terme
1) Les
crédits de fonctionnement
A- Les crédits par caisse
a- La facilité de caisse
La Facilité de caisse est un
concours bancaire qui permet aux entreprises de faire face à des besoins
intermittents. Il s'agit d'avances de courte durée qui peuvent
être renouvelées.
Dans certaines conditions les banques permettent à leurs
clients de se trouver, durant un délai généralement
très court, dans une situation débitrice sur les livres.
Ces facilités de caisse présentent un
caractère exceptionnel et ont pour objet de combler un décalage
très temporaire entre les encaissements et les décaissements, en
raison soit de retard dans la transmission de paiements, soit d'une
concentration d'échéances à une même date (fin de
mois par exemple).
Elles doivent être remboursées par l'entreprise
dés que les causes du décalage ont disparu et dans les plus brefs
délais, soit par un versement, soit par une remise à
l'escompte.
Si ces facilités de caisse se répètent,
elles finissent par se transformer en un véritable découvert
bancaire.
b- Le découvert
Le Découvert est une ligne de
crédit qui permet aux entreprises de compléter le financement
normal du cycle d'exploitation et de compenser certains décalages entre
les recettes et les dépenses.
Le découvert bancaire est un
crédit à court terme accordé par la banque à
l'entreprise qui lui permet de dépasser les disponibilités de son
compte jusqu'à un montant déterminé et pendant une
durée définie.
Le grand avantage du découvert bancaire est d'être
un crédit souple, mis en place rapidement et dont
le coût est relativement peu
élevé dans la mesure où les
intérêts ne sont pris que pendant l'utilisation du
découvert. Il ne diffère pas de la facilité de caisse sauf
qu'il est accordé sur de plus longue périodes que celle ci. En
effet, il s'agit plus de soulager la trésorerie mais de suppléer
des décalages plus significatifs générés par les
besoins d'exploitation trop lourds ou trop longs pour être
financés par une FC (facilité de caisse). Ces nuances mises
à part, le découvert présente les mêmes
caractéristiques que la FC, qu'il s'agisse du risque, du coût, de
la durée, des garanties.
Le découvert bancaire est accordé par les banques
aux PME afin de couvrir le décalage qui existe entre les encaissements
et les décaissements. Très souvent, les PME paient leurs
fournisseurs ou leurs employés bien avant d'encaisser la vente de leurs
produits et de leurs services. Elles doivent disposer de l'argent sur leurs
comptes pour effectuer leurs dépenses.les banques leur accordent un
découvert en fonction de critères tels que le chiffre d'affaire
mensuel moyen ou les prévisions de trésorerie sur plusieurs mois.
Le découvert bancaire est un prêt à court terme,
généralement accordé pour une durée d'un an.
Lorsqu'une entreprise obtient un découvert, la banque en confirme le
montant par lettre officielle, en précisant également la
durée et le taux. Si le prêt est accordé pour un besoin
ponctuel et pour une période limitée, on parle de FC.
Le seul inconvénient est que le découvert est un
peu plus coûteux que les autres financements, mais il est devenu
indispensable pour résoudre les problèmes quotidiens
qu'affrontent les entreprises en matière de trésorerie.
*Limites du découvert bancaire
:
Un découvert bancaire est très rarement
accordé à une entreprise en création sauf
situations particulières comme par exemple, un capital social important,
une expérience très forte de l'équipe dirigeante ou si une
société mère ou soeur se porte caution. Le banquier va
généralement attendre d'avoir le premier bilan de l'entreprise
pour se positionner sur un découvert. Il faudra que ce premier bilan
présente des points positifs pour espérer obtenir une ligne de
découvert bancaire et une ligne suffisante pour financer le cycle
d'exploitation de l'entreprise.
Si un découvert bancaire est rapidement mis en
place il peut aussi être très rapidement
supprimé suite à l'appréciation du banquier
quant aux capacités de l'entreprise à honorer son
découvert.
B- Les crédits finançant les
créances professionnels
a- L'escompte commercial
A condition de se renseigner sur la qualité des
créances remises a l'escompte, le risque bancaire de cette
opération est limité. L'opération financière est
sous-tendue par une opération commerciale facilement identifiable. En
bénéfice des garanties que lui confère le droit cambiaire
: propriété de la provision, solidarité des
débiteurs qui ne peuvent opposer d'exceptions au paiement de
l'effet.
Les aspects techniques de l'escompte commercial sont les
suivants:
· Nécessité de mettre en place une
autorisation d'escompte calculable en fonction des délais moyens de
paiement des clients. Il est possible à l'intérieur de cette
ligne de crédit de fixer un encours maximal par client ;
· Nécessité d'être vigilant sur les
remises du client. Etudier la qualité des tirées (FIBEN-fichier
bancaire des entreprises). Etudier la qualité du papier remis. Refuser
les effets sur des clients particuliers : effets résultants d'une
absence de logique économique, de tirages croisés (cavalerie), de
tirage entre sociétés du même groupe (papier de famille),
effets en somme ronde
· Nécessite de surveiller les incidents de paiement ;
volume d'impayés par rapport au chiffre d'affaire, les propagations, la
réclamation des effets avant l'échéance.
En cas d'impayés, deux attitudes sont possibles :
- Soit la contre-passation sur le compte du client, si la
provision le permet ;
- Soit isoler l'effet sur un compte.
La contre-passation a pour conséquence de faire perdre
à l'effet de commerce impayé son caractère cambiaire qui
devient un simple article du compte courant.
L'isolement sur un comte support permet d'actionner tous les
signataires de l'effet.
b- La mobilisation sur cessions de créances
professionnelles (MCCP)
La mobilisation sur cessions de créances professionnelles
s'étend comme son nom l'indique, à toutes les créances
issues d'activités professionnelles et concerne toutes les personnes
physiques ou morales de droit privé ou de droit public, alors que les
effets de commerce ne sont guère tirées sur les entreprises
publiques (celles-ci étant astreintes à des modalités de
paiement particulières-voir, entre autres, les règlements des
marchés publics ci-après).
Ces créances peuvent, par ailleurs, trait à des
actes futurs dont le montant et l'exigibilité ne sont pas encore
déterminés.
L'affacturage est une technique de financement à court
terme qui est destinée aux entreprises qui facturent des prestations de
services et/ou des ventes de marchandises à d'autres entreprises quelles
soient privées ou publiques. L'affacturage implique l'existence d'un
factor qui se charge d'effectuer le recouvrement des créances et qui en
garantit la bonne fin, y compris en cas de défaillance momentanée
ou permanente du débiteur.
* La technique :
La technique de l'affacturage ou de factoring consiste en un
transfert de créances commerciales de leur titulaire à une
société d'affacturage (le factor) qui se charge d'en
opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en
cas défaillance du débiteur. Le factor peut régler par
anticipation tout ou partie du montant des créances
transférées.
* Principes :
Les grands principes de base de l'affacturage sont les suivants
:
· L'entreprise présente au factor l'ensemble de ses
clients.
· Le factor approuve ou non la qualité des clients en
fonction de leur solvabilité.
· Le factor achète les factures émises par
l'entreprise qui les lui vend.
· Le factor gère le compte client (relances et
recouvrements), et encaisse les paiements.
· Le factor supporte éventuellement les pertes
relatives aux clients devenus insolvables.
· L'entreprise paie pour l'ensemble des services du factor
des commissions.
* Prestations :
La technique de l'affacturage repose principalement sur les trois
services que sont:
· Le financement du poste client pour
lequel la société peut saisir en fonction de ses besoins, et dans
des délais très brefs (moins de 2 jours), tout ou partie du
montant total des factures quelle veut transférer à son
factor,
· -La prévention du risque
d'impayé pour lequel la société
d'affacturage propose à ses clients de les assurer contre tout risque de
défaillance de leurs clients, en remboursant en cas
d'insolvabilité partiellement ou totalement le montant de leurs
créances,
· La gestion du compte-client puisque
les entreprises ayant recours à un factor se trouvent
allégées d'une partie de leurs tâches administratives
(tenue des comptes, recouvrement amiable,...).
* Acteurs :
Trois acteurs animent l'opération de l'affacturage :
Le factor ou la société d'affacturage achète
les créances transférées et offre à ses clients un
éventail large de services. Dans le cas d'une subrogation, le client
subroge le factor dans tous ses droits ; le factor reçoit en
contrepartie une rémunération sous la forme d'une commission
calculée sur le Chiffre d'Affaires cédé.
Le client de la société d'affacturage, est une
entreprise ou un commerçant qui s'engage à transférer les
créances qu'elle détienne sur sa clientèle au Factor. Le
client est agréé par le factor après examen de diverses
informations relatives à son activité.
* Le Coût :
Le cout de l'opération tient compte des charges
liées aux différents services rendus :
· La commission d'affacturage est calculée sur le
montant total des factures acquises par le factor. Elle rémunère
le service de recouvrement et la garantie de bonne fin. Elle varie en fonction
du travail (volume cédé, montant des factures) et des risques (de
l'ordre de 0,80% à 0,50%) ;
· L'intérêt prorata temporise, ou commission de
financement, est prélevée en cas de financement direct par le
factor. Le taux est alors fonction de celui du marché monétaire
et de la qualité de l'entreprise ;
· La commission de confirmation prélevée en
cas de financement indirect par émission de billet à ordre (de
l'ordre de 0,20% à 1%).
De plus, un certain nombre de frais annexes peuvent aussi
être facturés.
* Le mécanisme :
L'affacturage nécessite un certain formalisme :
· Un contrat est conclu entre la société
d'affacturage et le créancier, dans lequel ce dernier s'engage notamment
à céder la totalité de ses créances, sauf
dérogation prévue par le factor ;
· La PME remet ses factures cédées sur un
bordereau appelé quittance subrogative. Chaque facture est
individualisée. Le cédant y appose sa signature et inscrit «
bon pour subrogation ».le factor devient alors propriétaire des
factures ;
· Les factures cédées sont portées au
crédit d'un compte courant ouvert chez le factor au nom du cédant
;
· Le factor et le cédant informent le débiteur
cédé qu'il devra régler sa dette entre les mains du
factor.
* Avantages de l'affacturage pour l'utilisateur
:
L'affacturage présente
trois avantages principaux:
1/ C'est un procédé de
recouvrement efficace puisque le factor décharge le vendeur du souci de
la gestion du poste clients et de l'encaissement des sommes dues,
2/ C'est une technique de mobilisation du poste
client et ce quel que soit le mode de règlement convenu avec
l'acheteur,
3/ C'est une garantie de bonne fin puisque le
factor s'engage à payer au vendeur les factures qu'il a émises.
Le risque d'insolvabilité de l'acheteur et le risque de non-paiement
à l'échéance sont pris en charge par le factor sauf faute
du fournisseur.
On peut noter aussi un certain nombre d'avantages accessoires:
· en offrant la sous-traitance totale du poste client, le
factor permet à l'entreprise de faire d'importantes économies
d'échelle : d'une part sur les charges de personnel, d'autre part sur
les frais d'assurance et les coûts des financements bancaires ;
· en remettant ses créances clients au factor
l'entreprise évite de devoir estimer jusqu'à quelle limite
d'encours elle peut traiter avec un client : il lui suffit alors d'interroger
son factor qui fixera l'encours garanti ;
· les fonds sont réglés par chèque,
virement ou billet à ordre aussitôt facture faite ; dans le cas
d'un règlement par billet à ordre le factor ne percevra pas
d'intérêts si l'échéance du billet est identique
à la date de règlement de la facture par le client du
cédant.
C- Les crédits de financement des
stocks
a- Les crédits de compagne
Le crédit de campagne est un
découvert qui permet aux entreprises qui ont une activité
saisonnière, de couvrir leurs besoins périodiques.
Le crédit de campagne couvre les besoins :
· Importants en début de campagne et qui
nécessitent des décaissements élevés en attendant
la réalisation progressive des ventes.
· Qui s'échelonnent sur une longue durée en
engendrant des décaissements moins élevés mais suivis dans
l'attente de l'écoulement massif des produits sur une période
relativement courte.
Le crédit de compagne est accordé aux entreprises
ayant une activité saisonnière, pour leur permettre de financer
les emplois qui ne seront compensés par des ressources qu'a certains
moments de l'année. Ce type de crédit est essentiellement
utilisé dans le domaine agricole ou l'activité y est toujours
saisonnière par définition. Il permet alors de financer les
achats de semences, des engrais et fongicides ainsi que du petit
matériel nécessaire à la compagne agricole.
Ces crédits peuvent également être
octroyés à des maraichers, des coopératives de
pécheurs et des éleveurs (crédit d'embouche).
Leur remboursement se fait généralement par la
vente de la production.
D'une manière générale. Ces crédits
de compagne intéressent également les commerçants et
industriels dont les besoins temporaires de fonds (achats de marchandises ou de
matières premières) peuvent être comblés par leurs
banquiers.
b- Les avances sur marchandises (ASM) :
L'avance sur marchandises est un crédit qui permet aux
entreprises de financer les stocks de ces entreprises selon leur cycle
d'exploitation.
C'est un crédit à court terme garanti par la mise
en gage des marchandises.
L'avance sur marchandises a pour objectif de procurer aux
entreprises industrielles ou commerciales les capitaux complémentaires
nécessaires au financement de leurs besoins importants en stockage :
· Approvisionnement en matières premières ou
en marchandises,
· Constitution de stocks de produits fabriqués,
· Maintien de stock de sécurité...
* Définition :
Les avances sur marchandises ou ASM peuvent être
définies comme les crédits bancaires qui ont pour objet de
procurer à certaines entreprises industrielles ou commerciales les
capitaux complémentaires nécessaires au financement de leurs
besoins en stockages : approvisionnement en matières, achat de
marchandises, constitution de stocks de produits fabriqués, maintien de
stockages de sécurité...
* Les critères d'autorisation
:
Les critères d'autorisation au niveau des ASM, ont trait
aussi bien au plafond pouvant être accordé par un
établissement bancaire, à la durée et au coût de ces
crédits, qu'aux garanties exigées généralement sur
ces concours.
Le plafond des ASM est déterminé en tenant compte
de la nature des marchandises et des besoins réels de l'entreprise.
* Durée :
La durée des ASM est identique à celle des autres
crédits par caisse. Dans la plupart des cas, elle est d'une année
renouvelable.
* Coût :
A l'instar du découvert auquel elle s'appliqués aux
ASM diffèrent en fonction de l'envergure de l'entreprise, de son
développement commercial et de son sérieux dans le respect de ces
échéances et de ses engagements et varient entre un minimum et
maximum :
- Le minimum =
TBB/CCT(*) (7.25% à 8% en fonction des
établissements bancaires ce taux privilégié est
concédé aux belles affaires des banques.)
- Le maximum observé =
TBB/CCT(*) +3.50% de marge (soit 10.75% à 11.50% selon
les banques.) [(*) : CCT : crédit à court terme]
* Garanties :
Parmi les garanties assortissant les ASM
- Le nantissement des marchandises sur
lesquelles portent les avances mêmes. Ce gage s'accompagne
généralement de la dépossession du client.
- La délégation des indemnités
d'assurances : elle porte sur les sinistres éventuels
pouvant affecter la valeur du gage comme par exemple l'incendie, le vol...
- La marge de garantie : celle-ci est
généralement de 20% sur la valeur des stocks susceptibles de
faire l'objet d'avances sur marchandises. Autrement dit la base d'avance ne
peut dépasser 80% du montant des marchandises en stocks ni le niveau du
plafond autorisé en ASM.
2) Les crédits par signature :
A- Les cautions fiscales et douanières
:
a- les cautions fiscales :
Les cautions délivrées auprès de
l'administration fiscale se présentent généralement sous
les deux formes principales suivantes:
* Les cautions auprès des services des
impôts indirects :
Elles ont pour objet de garantir le paiement des taxes
intérieures de consommation appliquées sur certains ouvrages et
marchandises importés de l'étranger ou produits sur le territoire
douanier, lesquels sont énumérés par l'article 182 du code
des douanes et impôts directs du 9 octobre 1977.
Les plus courantes sont celles accordées aux producteurs
et entrepositaires d'alcools et spiritueux pour leur permettre, à
l'issue d'une déclaration d'enlèvement, le transport de la
marchandise et éventuellement le paiement périodique des taxes
lorsque les opérations sont trop nombreuses pour être
liquidées une à une.
* Les cautions auprès des services des
contributions directes :
Ces cautions sont destinées généralement
à suspendre le paiement d'une imposition contestée par un client
jusqu'au dénouement favorable ou défavorable de la
révision opérée par l'administration fiscale et le cas
échéant du procès intenté par le contribuable.
b- Les cautions en douane :
Les régimes économiques en douane,
particulièrement les régimes suspensifs suivants :
· Les entrepôts de douane et les entrepôts de
stockage ;
· L'admission temporaire ;
· L'importation temporaire ;
· Le trafic de perfectionnement à l'exportation ;
· L'exportation temporaire ;
· Le transit ;
Font l'objet de cautions bancaires courantes auprès de la
douane
B- Les cautions administratives
Ce sont les différentes cautions exigées par les
administrations lorsqu'elles confient l'exécution de marchés
à des entreprises.
Ces cautions sont délivrées par les banques pour
permettre aux soumissionnaires et aux titulaires de marchés publics de
ne pas verser, en espèces, les cautionnements prévus par les
cahiers de charge.
Les cautions administratives sont au nombre de quatre:
· La caution provisoire ou pour adjudication ;
· La caution définitive ou de bonne exécution
;
· La caution pour retenue de garantie ;
· La caution pour restitution d'acomptes.
a- Caution provisoire :
Cette caution permet à un entrepreneur ou à un
fournisseur de soumissionner à un marché public en garantissant
l'engagement qu'il prend de ne pas revenir sur sa décision ou sur ses
proportions au cas où le marché lui serait attribué.
L'administration restitue les cautions provisoires aux
soumissionnaires dont les offres n'ont pas été retenues et
demande parallèlement aux titulaires du marché de remplacer le
cautionnement provisoire par un cautionnement définitif.
La caution provisoire représente
généralement 1.50% du montant du marché.
b- Caution définitive :
Appelée aussi caution « de bonne exécution
» ou « de bonne fin », elle est affectée à la
garantie des engagements contractuels de l'adjudicataire jusqu'à la
réception définitive des travaux par l'Administration.
Cette caution doit être constituée à
concurrence de 3% du montant initial du marché dans les 20 jours qui
suivent la notification de l'approbation.
c- Caution pour retenu de garantie :
Complémentaire à la caution définitive,
cette caution est destinée à remplacer les
prélèvements ou retenues qu'opère l'administration en vue
de se prémunir contre une mauvaise exécution des obligations du
titulaire du marché comme par exemple les défauts
éventuels que peuvent comporter les travaux réalisés.
Il convient de signaler que la retenue de garantie est
effectuée à hauteur de 10% sur les décomptes provisoires ;
elle cesse toutefois de croitre lorsqu'elle attient 7% du montant initial de
marché augmenté, le cas échéant, du montant des
avenants.
d- Caution pour restitution d'acompte :
Elle est délivrer pour garantir à un maitre
d'ouvrage le remboursement des avances ou des acomptes qu'il consent à
un titulaire de marché en vue de lui faciliter le financement des
travaux fournitures ou prestations de services objet du contrat passé
avec lui.
3) Autres crédits à court terme
:
A- Le crédit relais :
Cette technique de financement est extrêmement
utilisée en matière de reprise d'entreprise. L'acquéreur
peut lui-même avoir besoin d'un tel crédit dans l'attente de la
vente d'un bien personnel. Le crédit relais vient dans ce cas se
substituer momentanément à son apport personnel.
L'intérêt du crédit relais pour le banquier
repose sur la limitation du risque dans le temps et sur la qualité des
garanties qu'il peut appréhender (cession Daily de la TVA
récupérable, promesse d'hypothèque sur le bien personnel
en cours de réalisation, etc.).
L'intérêt du crédit relais pour le repreneur
réside :
· Dans la capacité immédiate de
réaliser son opération ;
· Dans la limitation des frais financiers compte tenu de la
durée courte du crédit ; Dans l'absence d'amortissement du
crédit relais jusqu'à son terme.
B- Les avances sur marchés nantis :
Les avances sur marchés nantis sont des crédits qui
permettent aux entreprises (exécutant les travaux ou prestations objet
d'un marché) de faire face à leurs besoins de trésorerie
engendré à la fois par l'importance des dépenses qu'elles
effectuent (travaux, fournitures...) et la lenteur des règlements
dû par l'administration.
C- Le crédit de mobilisation des créances
commerciales :
Le crédit de mobilisation des créances commerciales
(CMCC) est une technique bancaire qui se substitue à
l'escompte des effets de commerce. Une entreprise, possédant plusieurs
créances sur ses clients, souscrit un billet à ordre de sa banque
et qui est escompté par elle.
La cession de créances dans le cadre de la loi
Dailly permet à l'entreprise d'obtenir un découvert
garanti par une cession de créance commerciale.
Par rapport à l'escompte commercial, le taux du
« crédit Dailly » est à peu
près le même que celui de l'escompte, mais sont coût est
moins élevé car il permet d'ajuster l'encours de crédit
utilisé aux besoins de financement de l'entreprise. Cependant, ce type
de financement est généralement réservé aux
entreprises ayant une bonne situation financière.
La cession de créances s'effectue par la simple remise
d'un bordereau sur lequel sont portées les créances
cédées. Les créances cédées peuvent ne pas
être commerciales (indemnité d'assurance à recevoir), elles
peuvent être en euros ou en devises, il n'est pas nécessaire que
les créances soient représentées par un effet de
commerce.
Paragraphe 2 : Les crédits à moyen et
à long terme
1) Les crédits
d'équipement à court et moyen terme :
Les crédits d'équipements à court et moyen
terme sont accordés aussi bien par les banques que par les
sociétés de financement spécialisées dans ces
concours.
Ces crédits favorisent les financements
d'équipement et même de matériel roulants professionnels
susceptible d'être amortis sur une période n'excédant
généralement pas 5 ans.
- Bénéficiaires
: toute entreprise ou toute personne inscrite au
registre du commerce et les agriculteurs.
- Objet : acquisition
d'équipements professionnels ou agricoles (matériel et outillage,
matériels de transport et de levage, mobilier et matériels de
bureau...).
- Quantum de financement
: 70% à 90% du matériel à
acquérir.
- Durée : 2
à 5 ans (rarement 6 ans) avec un différé de 3 mois au
maximum.
- Coût
: diffère sensiblement en fonction de
l'établissement finançant l'opération, l'importance de
celle-ci et la situation financière et commerciale de l'entreprise.
Il peut varier actuellement entre 7% et 11%.
- Modalités de
réalisation : les remboursements étant
généralement mensuels dans ces cas, le bénéficiaire
souscrit à une chaine d'effets ou encore approuve un plan
d'amortissement en signant un document correspondant d'avis de
prélèvements.
-
Garanties : nantissement des
matériels concernés / autres sûretés
éventuelles jugées utiles.
2) Les crédits
d'investissement à moyen et long terme / PME (Pour la jeune
entreprise) :
-Objet : Projets
d'investissement de création ou de première installation
-Bénéficiaires
: Jeunes entrepreneurs à titre individuel ou
constitués en sociétés ou coopératives, remplissant
les conditions suivantes :
§ Etre de nationalité marocaine.
§ Etre âgé de 20 ans au moins de 45 ans au
plus, à la date de leur demande de prêt (Dérogation
à la limite d'âge de 45 ans en faveur d'une personne en cas de
société ou de coopérative).
-Plafond de financement bancaire :
* 90% Montant du
crédit :
§ 1000000 DH maximum pour un projet individuel
§ 3000000 DH maximum pour un projet en
société
-Taux : A négocier
(se situe, actuellement entre 7% et 10%, à titre indicatif)
- Durée du crédit bancaire
: 7 ans au minimum à 12 ans (en moyenne)
Différé : > = 2
ans
*Garantie du FONDS concerné
(géré par la Caisse Centrale de Garantie CCG) :
85% des crédits en principal, majorés des
intérêts normaux et, le cas échéant, des
intérêts de retard y afférents.
- Commission de garantie :
1.25% flat TVA comprise, sur le montant garanti en principal,
payable par la banque sur le prêt, à la CCG, au fur et à
mesure des déblocages.
- Autres garanties :
§ Sûretés habituellement demandées par
les banques
§ Délégation des indemnités d'assurance
relatives aux éléments du projet et d'assurance-vie.
- Instruction des demandes
: Par le biais d'une banque choisie par
l'investisseur.
-Traitement du dossier par la CCG
: En 10 jours ouvrables.
Paragraphe 3 : les produits et services « hors
crédit » offerts par les banques aux PME
La gamme de produits et services offerts par une banque comprend
notamment, mais non exclusivement, des services de prêt, de
dépôt et de transaction. La diversité des produits
proposés est importante, car cela permet aux banques d'attirer de
nouveaux clients ou d'élargir leurs services aux clients existants, et
donc d'accroître leur part du marché des PME. La formulation des
produits et services fournis a un impact sur la rentabilité de ce
marché. Le type de produit offert a également un impact sur la
taille du marché potentiel en permettant aux banques d'atteindre des
clients qui ne seraient autrement pas intéressés.
Enfin Pour répondre aux importants besoins
opérationnels des PME, les banques peuvent leur proposer des
« services hors prêt » tels que des
comptes de dépôt et d'épargne, des services de gestion de
transactions et des services-conseil. Certains de ces produits permettent
même aux PME de confier leurs tâches financières à la
banque.
1) Produits de dépôt et
d'épargne :
Les produits de dépôt et d'épargne offrent
aux entreprises des outils de gestion financière qui les aident à
organiser leurs recettes et leur épargne. En outre, les fonds communs de
placement et autres instruments de placement permettent aux entreprises de
faire fructifier leurs fonds excédentaires.
2) Produits transactionnels
Ces produits facilitent l'accès des PME aux
liquidités disponibles et leur utilisation. Le virement automatique des
salaires et le recouvrement automatique des paiements, les cartes de
débit et les services de change réduisent les coûts des
entreprises et simplifient des procédures parfois complexes. Les
innovations technologiques telles que les services bancaires en ligne, les
systèmes de compensation électronique et la gestion de documents
ont rehaussé l'intérêt des PME pour ce type de services
bancaires.
3) Services-conseil
Les banques peuvent aider les PME à produire des
états financiers fiables, à établir des plans
d'activité et à sélectionner des instruments de
financement appropriés. Ces services-conseil peuvent améliorer
l'accès des PME au financement en augmentant leur capacité de
demande de crédit.
Chapitre 3 : Etude empirique sur la relation Banque/PME
Dans La Région du SMD
L'introduction du 3ème chapitre
:
L'accès des PME au financement est un problème
majeur. Les petites entreprises comptent principalement sur les fonds
générés en interne et sur les prêteurs informels.
Les PME en cas de déficit financier, les banques restent leur dernier
refuge après l'épuisement d'autres alternatives citées
ci-dessus. Et ceci grâce à des conditions exagérées
qui sont posées par les banques lors de l'octroi d'un crédit.
En effet, l'amélioration de la relation entre ces deux
acteurs fondamentaux de l'économie d'un pays (la banque et la PME), et
la concertation accrue entre eux sont nécessaires pour leurs propres
intérêts ainsi que le bon fonctionnement des activités
économiques.
Dans ce chapitre on s'intéresse à répondre
à deux questions principales, quel est le pivot de la
relation banque/PME ? Et quel type de relation existe-t-il
? À travers une étude empirique,
réalisée dans le territoire de la région de Souss Massa
Drâa, sur les différents points de vue et les différentes
positions de plusieurs entreprises (PME) et banques, à propos de cette
relation.
Section1 : Idée générale sur la
région de Souss Massa Drâa
Cette section a non pas pour surcharger le mémoire, mais
pour donner quelques informations sur la région de SMD dans la quelle on
a réalisé notre étude empirique. Ces informations sont des
extraits de la « Fiche économique de Souss Massa Drâa
».
Paragraphe 1 : Les caractéristiques de la
région Souss Massa Drâa
La région est active et dynamique,
bien que le secteur du milieu rural soit très important. Le taux
d'urbanisation est de 41%. Elle se trouve entre les régions de
Marrakech-Tensift-Al Haouz au nord, Guelmim-Es-Smara au sud et Meknès
-Tafilalt à l'est, et il reste l'Océan Atlantique à
l'ouest. Sa surface s'étend sur 72.506 km2 (10% de la
surface totale du Royaume).
La région compte 7 provinces (Chtouka Ait Baha,
Taroudannt, Ouarzazate, Zagora, Sidi Ifni, et Tinghir) et deux
préfectures (Agadir Ida Ouatanane et Inezgane Ait Melloul). D'autre
part, elle est composée de 236 municipalités, 212 rurales et 24
urbaines.
Le climat de la région est changeant à cause de
divers facteurs : les vents alizés, la côte océanique et le
Sahara. Le paysage général est aride avec des zones semi-arides,
augmentant la désertification de l'ouest vers l'est.
Le Souss Massa se présente comme l'une des régions
les plus dynamiques au Maroc par:
§ L'importance et la diversité des secteurs
économiques qu'elle comporte.
§ Le dynamisme de ses ressources humaines animées par
un esprit d'initiative et d'entreprise.
§ L'économie en grande partie tournée vers
l'extérieur et vers les marches internationales.
En ce qui concerne le tissu entrepreneurial de la région,
il est constitué aujourd'hui de plus de 7.000 entreprises dont 97% sont
des PME-PMI. Et il emploie plus de 45% de la main-d'oeuvre régionale.
Paragraphe 2: Secteurs importants de l'économie de
la région SMD
1) L'agriculture :
Ce secteur représente un des moteurs de l'économie
de la région de Souss Massa Drâa, et représente 13% du PIB
régional.
Dans la région, l'activité agricole se centre sur
les bassins et les vallées, alors que dans les zones de plaine
situées à l'intérieur, le climat plus sec provoque une
désertification, et donc ces terres sont peu appropriées à
l'agriculture.
L'agriculture, qui joue un rôle fondamental dans la
région, est caractérisée par la diversité de ses
cultures (céréales, agrumes, fruits, etc.). Les principaux
produits obtenus, en surface comme en volume de production sont les suivants
:
§ Céréales : Blé tendre, blé
dur, maïs et orge.
§ Légumes
§ Cultures de fourrage - Légumineux
§ Cultures industrielle - Agrumes
§ Arboriculture : olives, amendes, palmiers, pommiers,
abricotiers.
2) L'industrie :
Dans la région (la deuxième plus importante du pays
dans ce secteur), ce secteur emploie 17.500 personnes et génère
un PIB de 2.000 millions de DH. Les sous-secteurs principaux sont la
transformation d'aliments (38%), les produits chimiques (34%), la
métallurgie (23%), et les textiles, les cuirs,
l'électricité et l'électronique.
Le sous-secteur alimentaire, surtout les produits agricoles et de
la pêche, représentent 70% de l'industrie régionale, et
63% de la population employée. Actuellement la région offre
des zones importantes pour accueillir des activités industrielles,
surtout dans les secteurs de
L'agro-industrie, de l'industrie chimique et para chimique, de
l'industrie métallurgique et métallique. Ces zones sont ouvertes
et leurs parcelles sont en vente :
§ Zone industrielle d'Ouled Teima: 116ha - 528 lots.
§ Zone industrielle de Sidi Bibi 1 phase: 23ha - 105
lots.
§ Zone industrielle de Sidi Bibi 2 phase: 116ha - 444 lots.
- Zone industrielle de Tiznit: 21ha - 459 lots.
§ Zone industrielle de Sidi Ifni: 48ha - 49 lots.
§ Zone d'enceinte portuaire de Sidi Ifni: 35ha - 97 lots. -
Zone industrielle d'Ouarzazate: 45ha - 410 lots.
Il faut souligner que 85% des centrales industrielles sont
localisées sur la préfecture d'Agadir Ida- Ouatanane et
d'Inezgane-Ait Melloul. Dans les autres provinces, l'industrie est
principalement basée sur la transformation des produits locaux, comme le
lait, l'huile d'argan, et d'olive et la distillation de roses.
3) La pêche :
Agadir est considéré comme étant le premier
port de pêche du pays avec 18% de la production nationale et grâce
à ses 320 km de côte et à une biodiversité marine
très riche, ce qui représente 120.000 tonnes de poissons et de
fruits de mer. La région produit 35% de la valeur ajoutée
nationale, elle est donc leader dans le secteur. Même en prenant cela en
considération, le secteur de la pêche est le troisième
pilier économique de la région. Le secteur emploi 15.000
personnes (2% de la population), et génère un PIB de 1,8 milliard
de dirhams (6% du PIB régional).
4) Le tourisme :
Son climat tempéré, la variété et la
beauté de ses paysages naturels et son héritage culturel,
comptent parmi les innombrables attraits qui font de Souss Massa Drâa une
des destinations les plus visitées du Royaume du Maroc. En chiffres, ces
données peuvent se résumer à :
§ 146 établissements hôteliers
§ 32.400 lits (30% de la capacité de logement du
pays)
§ 35 résidences touristiques
§ 5,7 millions de nuits passées par an pour 1,2
million de touristes.
A ceci nous pouvons ajouter que le port d'Agadir constitue une
des étapes de beaucoup de croisières. Ce secteur
génère un PIB de 7 milliards de DH (20% du PIB régional)
et emploi 150.000 personnes (16% dans la région).
5) Le commerce :
La région de Souss Massa Drâa représente une
des régions marocaines les plus dynamiques en ce qui concerne le
commerce, grâce à sa situation stratégique entre le nord et
le sud du pays, à la diversification de ses sous-secteurs industriels
(pêche, tourisme, agroalimentaire, et artisanat). Et à la
disponibilité des équipements et des infrastructures
(réseau de routes, port, aéroport).
Section2 : Cadre générale de
l'enquête
Chaque enquête nécessite un échantillon sur
lequel doit être réalisé et nécessite aussi une
détermination d'une méthode de collecte de données
(l'observation/l'entretien/le questionnaire). Dans cette section on a
défini l'échantillon choisisse et la méthode de collecte
des données utilisée ainsi que le choix des questions auxquelles
doivent répondre les PME et les banques.
Paragraphe 1 : Choix de l'échantillon
Le choix d'une méthode de collecte de données
implique de recourir à un échantillon construit, dans notre cas ;
aléatoirement sans prise en compte aucune représentation
statistique de la population étudiée, qui est dans notre cas les
PME et les banques (représentées par l'une de ses agences) dans
la région de SMD.
Il aurait été intéressant de savoir ce que
chaque petite/ou moyenne entreprise et chaque banque de la région pense
de la relation Banque/PME, mais il s'agit d'une action qui reste
irréalisable en vue de nos possibilités financières,
matérielles et aussi le temps qui reste le facteur principal. Est-ce, ce
qui constitue un contraint pour retenir un grand échantillon.
Nous avons pu de retenir un échantillon composé
de 30 PME représentent différents
secteurs d'activités, et qui ne réparties pas sur l'ensemble de
territoire de la région car, nous avons basé dans notre
étude empirique sur les PME de la préfecture
d'Agadir-Ida-Ouatanane et Dcheira-Tassila et Tiznite et Taroudante.
Les zones industrielles, commerciales et touristiques, et les
quartiers où s'installent les PME qui on a visitées sont :
§ La zone industrielle de TASSILA
§ La zone industrielle d'AGADIR
§ Cite DAKHLA
§ Tiznite et Taroudante
§ Quelques quartiers où s'installent les
entreprises
Ainsi nous avons pu retenir un échantillon composé
de 5 agences les plus actifs, chacune
représente un des banques Marocaines.
Les deux tableaux qui suivent indiquent quelques informations sur
les PME (Tableau1), et les agences (Tableau2) acceptant de répondre
à notre questionnaire.
Tableau 1 : les PME acceptent de répondre à
notre questionnaire
Dénomination sociale
|
Siège social
|
Forme juridique
|
Nature d'activité
|
Sté NEGAB TRANSPORT
|
Appt N : 1 Lot. Tourisimal, TIZNIT
|
SARL
|
Négociant, Travaux Divers et vente matériaux de
construction
|
LES GRANDS MOULINS DE TIZNIT (GMT)
|
Km 1, Route de Tafraout, TIZNIT
|
SA
|
Industrielle
|
Ste ELECSA
|
N :65 Bis BD du 11 Janvier Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Vente matériel électronique
|
CHATIR COMPUTER
|
Avenue 11 Janvier Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Vente matériel électronique
|
TIZNIT PLASTIC
|
N :30 Route Principale d'Agadir, TIZNIT
|
SARL
|
Transformation plastique
|
DOCTOR SERVER
|
N :9, Lot. El Faid El Youssoufia, TIZNIT
|
SARL
|
Gérer les sites web
|
PRALUM
|
Bd IDRISS EL HARTI, TIZNIT
|
SARL
|
Profiles en Aluminium et accessoires, mécanismes de volets
roulant manuels et motorisée infrarouge etc.., Fourniture et pose en
Aluminium
|
LIBERTY PNEUS
|
N:35 Lot. ASSAKA 3, Route d'Agadir, TIZNIT
|
SARL
|
Marchant de Pneumatique
|
Sté BELID de construction
|
Bloc H N:33, Hay Essaàda, TIZNIT
|
SARL
|
Travaux divers ou construction
|
C.E.C.T.A
|
N:1, 1er Etage N:24, Bd. Haj Derkaoui, TIZNIT
|
SARL
|
Etude, Contrôle technique, Travaux divers et
construction
|
AYOUR TOURS
|
N :345 Route Geulmim, TIZNIT
|
SARL
|
Transport Aérienne et Maritime
|
AMA-IMPRIMERIE
|
El Qods, prés de Soripha, AGADIR
|
SARL
|
Travaux de l'impression
|
ATLAS BERRY
|
Cité Les Amicales, AGADIR
|
SARL
|
Agriculture
|
ROMELEC
|
84 Av. Jamal Abdennasser, Cité Al Massira, AGADIR
|
SARL
|
Vente de matériel électrique
|
MEGA QUIP
|
58, Av. Jamal Abdennasser, El Massira, AGADIR
|
SARL
|
Droguerie, outillage
|
MO-DEM HARVIA
|
13, Rue Mansour Dahbi, Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Commerce Électro ménager
|
INNOVA CLIM
|
Av Farhat Hachad, Cité Al Qods, AGADIR
|
SARL
|
Commerce et service de climatisation
|
Librairie Papeterie ESSOUSSI
|
49, Rue Farhat Hachad, Cité El Qods, AGADIR
|
SARL
|
Librairie
|
DERHEM SEAFOOD
|
Zone industrielle Tassila, AGADIR
|
SARL
|
Traitement et Congélation de Poisson
|
CGMAT
|
N:24,Zone Industrielle Tassila 3, AGADIR
|
SARL
|
Vente matériaux de construction
|
Pneumatique ATTAWHID
|
N:12, Bis Av. Abderrahim Bouabid, Amsernat, AGADIR
|
SARL
|
Vente, Réparation et Montage des Pneus
|
Pneumatique EL HAMRA
|
115, Av. Abderrahim Bouabid, Erac Bouargane, AGADIR
|
SARL
|
Achat et Vente de Pneumatiques
|
SOTAREV
|
E 75, Zone Industrielle Tassila, Route principale Dcheira,
AGADIR
|
SARL
|
Marbrerie
|
CARREFOUR DU FROID
|
Route principale de Taroudant Ouled Teima, AGADIR
|
SARL
|
Froid
|
TAOBA KIT
|
N:118, Av. Hassan 1, Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Vente de meuble en Kit
|
COEUR DE CONNAISSANCE
|
11 Janvier, Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Ecole
|
HANDI-MEDIC
|
N:7, Rue Farabi, Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Import, Export, Distribution dispositifs médicaux
|
SUD LOGISTIQUE ET SERVICES
|
Zone Industrielle Essalam, Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Transport de marchandise nationale et internationale
|
C.E.I.S
|
N:45, Av. Mly. Hassan 1, Cité Dakhla, AGADIR
|
SARL
|
Industrielle
|
MAGIC COMPUTER
|
N :124, Bd Bir Anzarane, Dcheira Elgihadia, INZEGANE
|
SARL
|
Vente et réparation du matériel informatique
|
Tableau 2 : les Agences acceptent de répondre
à notre questionnaire
Dénomination
|
Adresse
|
CIH BANK
|
187 Avenus HASSAN 2, AGADIR
|
Banque Populaire
|
Imam Boukhari Bouargane, AGADIR
|
Attijari Wafa Banque
|
710 Avenue AL HAMRA bouargane, AGADIR
|
Barid Bank
|
420 avenue Bir Anzarane, Immeuble Essadeq, Route Guelmim,
TIZNIT
|
Société Général
MA
|
Bv A.Bouabid Rue AL HAMRA, AGADIR
|
Paragraphe 2 : Le questionnaire
Le questionnaire est l'un des outils de recueil des
données, c'est une suite de questions standardisées à
normaliser et à faciliter le recueil de témoignages. Ainsi c'est
un outil adapté pour recueillir des informations précises
auprès d'un nombre important de participants.
Le questionnaire permet :
§ De travailler à plus grand échelle.
§ De limiter les effets liés à la
personnalité des intervieweurs (par rapport à une enquête
par entretiens)
§ De s'adapter au rythme et à l'emploi du temps du
participant.
C'est pour ces raisons, nous choisissons d'utilisé cet
outil de recueil des données.
Notre questionnaire qu'on a choisi est combiné
par des questions ouverts qui laisse la
personne interrogée totalement libre du choix de sa réponse dans
sa forme et sa longueur, et des questions
fermés (des questions fermés dichotomiques
qu'elles ne posent qu'une alternative pour la réponse, et des questions
fermés à choix multiples qui fournissent une liste de
réponses déjà rédigées) qui précisent
une série de réponses possibles. Et parfois on mélange
entre ces deux types de questions pour demander de préciser une certaine
réponse.
Paragraphe 3 : Choix de questions
En ce qui concerne les questions auxquelles doivent
répondre les chefs d'entreprises interrogés, on a essayé
de les formuler soigneusement, afin qu'elles arrivent à entourer toutes
les activités qui lient ces entreprises là avec les banques.
En effet, on leur demande d'abord des informations bien
précises pour avoir une idée générale sur
l'entreprise en question, à savoir sa dénomination sociale, sa
forme juridique, son chiffre d'affaire, et le nombre d'employés qui y
travaillent. En fait, c'est à la base de ces informations, qu'on peut
confirmer s'il s'agit d'une entreprise qui fait partie des PME ou pas.
Ensuite, on s'est intéressé dans les autres
questions au financement qui représente la relation majeure qui relie
les banques et les PME ; et ce, est dans le but de vérifier si
l'entreprise en question fait face à une situation de déficit
financier, qui influence sa croissance. Par conséquent, s'elle a la
possibilité de se recourir au financement bancaire ; en l'occurrence les
besoins qui absorbent la grande partie du financement, la facilité
d'accéder au crédit bancaire...
Puis, on est passé à leur demander le type du
banque qu'ils ont choisi de travailler avec, et les critères sur
lesquels ils ont fait ce choix, ainsi que la forme de crédit qui les
intéresse le plus et les difficultés qu'ils trouvent lors de leur
coopération avec le système bancaire.
Enfin, on leur demande comment ils valorisent ce dernier et est
ce qu'il arrive vraiment à les servir comme il faut.
De même pour le questionnaire qu'on a accordé aux
agences bancaires, on a essayé de leur poser toutes les questions qu'on
trouve pertinentes ; et qui peuvent nous donner une idée sur la
manière dont ces banques là coopèrent avec les PME
notamment.
En fait, après leur avoir demandé de s'identifier,
on leur demande par la suite de nous donner une vision globale sur le
marché des PME marocain en termes de sa taille et son potentiel.
En outre, on leur demande de nous donner des clarifications
à propos de la relation, qui les entretient avec les PME et la
rentabilité qu'ils réalisent via cette relation. En plus, les
types de crédit sollicités souvent par les PME, et les
critères ainsi que les garanties qu'ils exigent avant de l'octroi de ces
crédits.
On leur demande aussi les difficultés auxquelles ils font
face lors de leur coopération avec les PME, ainsi que les obstacles qui
les empêchent de leur octroyer les emprunts demandés.
Et enfin, on leur demande de donner des propositions ainsi que
des suggestions qui peuvent contribuer à l'amélioration et la
consolidation de cette relation banques/PME.
Chapitre 4 : Analyse Des Résultats Et Les
Recommandations
Cette section est consacrée au dépouillement des
questionnaires et les analysés en vue de retirer les différents
points de vue des banques d'une part et des PME d'une autre part, sur la
relation entre eux et qui fait l'objet de notre étude. Ainsi que la
déduction des différentes interprétations afin de donner
quelques recommandations qui sert le développement et
l'amélioration de cette relation.
Paragraphe 1 : Le dépouillement et l'analyse des
questionnaires
1 : La relation banque-PME du point de vue des banques
:
1ére question : Comment évaluez-vous
la taille et le potentiel du marché des PME ?
Taille du marché
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Vaste marché
|
2
|
40%
|
Marché limité
|
1
|
20%
|
Grand potentiel
|
1
|
20%
|
Faible potentiel
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
De nombreuses banques indiquent qu'il y a des opportunités
à saisir dans le secteur des PME. Selon les données recueillies
dans notre enquête, 60% des banques considèrent le secteur des PME
comme un marché important et potentiellement rentable. Ce qui explique
l'orientation des banques vers le marché des PME au lieu de
l'ignorer.
2ème question : Est-ce que vous
considérez les PME comme un élément stratégique de
vous activités ?
Elément stratégique
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
5
|
100%
|
NON
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
Les PME jouent évidement un rôle stratégique
dans l'économie nationale, cette question a pour but de savoir si les
PME sont également considérées comme un
élément stratégique dans les activités des banques
interrogées, la totalité de ces banques les considèrent
ainsi.
3éme question : Quelle est la
relation que vous entretenez avec les PME ?
Relation
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Partenaire
|
0
|
0%
|
Client
|
5
|
100%
|
Autre
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
Comme illustré par les résultats obtenus des
banques, la relation banque-PME est toujours qualifiée de type
Client/Fournisseur. Le manque de partenariat entre ces deux agents
économique est dû à une méfiance entre eux et
à une fragilité du segment des PME.
4ème question : Avec quels types
d'entreprises réalisez-vous des fortes rentabilités ?
Type d'entreprise
|
Effectifs
|
Fréquence
|
PME
|
1
|
20%
|
Grandes Entreprises
|
4
|
80%
|
Total
|
5
|
100%
|
Environ 95% des entreprises marocaines sont des PME,
Malgré cela le pourcentage que représentent les grandes
entreprises (80%) et le recours de celles-ci aux services bancaires permet aux
banques de réaliser plus d'avantage en terme de rentabilité, le
résultat de l'enquête montre que les PME aussi contribuent
à la création de bénéfice pour les banques(20%).
5ème question : Assurez-vous des services
de conseils pour vos entreprises clients ?
Service Conseil
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
5
|
100%
|
NON
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
La sensibilité des PME aux conjonctures de type
économique, réglementaire ou social pousse les banques à
offrir des services de conseils à leurs entreprises clients pour les
aider à mieux maitriser les risques financières ou ceux
liées aux investissements.
6ème question : Y a t- il un
département ou une cellule au sein de votre banque
réservée uniquement aux PME ?
Département PME
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
3
|
60%
|
NON
|
2
|
40%
|
Total
|
5
|
100%
|
Il est préférable pour les banques de mettre en
place un département spécifique chargé des Affaires de
PME, mené par des cadres professionnels avec une bonne connaissance des
techniques bancaires et de la situation des PME dans la région, pour
mieux gérer les relations avec cette catégorie sensible
d'entreprises.
7ème question : Assurez-vous des
services d'assistance envers les PME ?
Service Assistance
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
3
|
60%
|
NON
|
2
|
40%
|
Total
|
5
|
100%
|
60% des banques interrogées assurent ce type de services
aux PME clients, tandis que 40% de ces banques ne l'offrant pas.
8ème question : Sur quels
critères se base votre banque pour octroyer les crédits aux PME
?
Critères de Base
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Confiance
|
0
|
0%
|
Garanties
|
5
|
100%
|
Etats de Synthèses
|
2
|
40%
|
Autre
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
-
|
La confiance ni qu'un élément complétif
à l'octroi de crédits, la plupart des banques dans notre
enquête se basent sur les garanties (100%) qui assurent le remboursement
des crédits octroies, les états financière (bilan, CPC,
...) des PME (40%) qui permet à la banque d'évaluer la
performance économique des entreprises qui demandent des crédits.
9ème question : Quels sont les types
de crédit fréquemment sociétés par les PME
?
Modalités des crédits
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Long Terme
|
0
|
0%
|
Moyen Terme
|
4
|
80%
|
Court Terme
|
4
|
80%
|
Total
|
5
|
-
|
Les PME sollicitent fréquemment des crédits
à court et à moyenne terme et cela dû aux
caractéristiques de ces deux type de crédits et aux besoins
particuliers de cette catégorie entreprises.
10ème question
: Quelles sont les garanties que vous exigez en contre
partie ?
Les réponses obtenues sont :
§ Garanties hypothécaires, réelles.
§ Nantissement du fonds de commerce.
§ Délégation d'assurance
On conclut que les banques se basent sur des garanties
corporelles lors de l'octroi des crédits.
11ème question
: Quels sont les taux appliqués par votre banque
?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Répondu
|
5
|
100%
|
Non répondu
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
Les taux d'intérêts appliqués par les banques
varient en fonction de type des crédits.
12ème question
: Est-ce que les taux et les garanties sont flexibles
?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
5
|
100%
|
NON
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
Pour les banques les taux appliquées et les garanties
exigées sont flexibles ce qui permet à encourager les PME
à se financer via les banques.
13ème question
: Est-ce que vous obligez les entreprises clientes à
constituer un dossier pour chaque nouvelle demande de crédit
?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
4
|
80%
|
NON
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
La majorité des banques obligent les PME clientes de
constituer un dossier pour chaque nouvelle demande de crédits pour mieux
gérer les opérations liés à l'octroi des
crédits.
14ème question
: Quel est le pourcentage occupé par les PME dans la
totalité des crédits accordés par votre banque
?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
De 0% à 25%
|
4
|
80%
|
De 25% à 50%
|
0
|
0%
|
De 50% à 75%
|
1
|
20%
|
De 75% à 100%
|
0
|
0%
|
Total
|
5
|
100%
|
Les crédits sont demandées soit par les entreprises
soit par les particuliers, et le pourcentage de chaque entres eux dans les
crédits octroies différent d'une banque à l'autre selon
les caractéristiques de l'offre et les stratégies de chaque
banque. Les PME pour 80% des banques occupent entre 0% et 25% des
crédits accordés, tandis que 20% des banques accordent entre 50%
et 75% des crédits au segment des PME.
15ème question : En
termes de risques à courir et de rentabilité, quel est le plus
avantageux pour vous ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Crédits à court terme
|
4
|
80%
|
Crédits à moyen terme
|
0
|
0%
|
Crédits à long terme
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
Vue la spécificité des crédits à
court et à moyenne terme en terme de durée de remboursement et de
profits à dégager, les banques considèrent ces
crédits comme étant les plus avantageux pour elles.
16ème question
: Qu'ils sont les obstacles à la prestation des
services aux PME ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Facteurs macroéconomiques Concurrence sur le marché
des PME
|
3
|
60%
|
Nature des techniques de prêt aux PME
|
1
|
20%
|
Insuffisance de la demande
|
0
|
0%
|
L'absence des informations fiables sur les PME
|
4
|
80%
|
Facteurs propres à la banque
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
-
|
Les banques citent généralement deux obstacles
majeurs à la prestation de services bancaires aux PME :
§ L'absence des informations fiables sur les PME ;
§ Facteurs macroéconomiques (à savoir
l'instabilité générale, le risque de change et La crise
financière actuelle).
Ces obstacles peuvent avoir un impact sur l'offre de services
aux PME, en réduisant l'efficacité des activités
bancaires.
17ème question
: Quelles sont vos propositions pour améliorer votre
relation avec les PME ?
Les différentes
propositions données par les banques sont :
§ Présenter des garanties réelles
§ Optimiser l'organisation et la structuration des PME ce
qui facilite de lui proposer des crédits adéquats et les produits
nécessaires;
§ Le respect des instructions proposées par la banque
;
§ L'existence d'une communication fiable ;
§ Sensibiliser les PME sur le rôle d'un vrai
financement (le financement bancaire).
2) La relation banque-PME du point de vue des
PME :
1ère question : Quel-est votre
chiffre d'affaire ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Répondu
|
21
|
70%
|
Non répondu
|
9
|
30%
|
Total
|
30
|
100%
|
30% seulement des PME dans notre enquête refusent de
déclarer le montant de leur chiffre d'affaire, tandis que 70% le
déclarer. Cette première question dévoile qu'il y a encore
quelques difficultés de retenir une information fiable et
crédible sur la situation financière des PME interrogées
en termes de chiffre d'affaires réalisé. Cette question a pour
objet de confirmer s'il s'agit d'une entreprise qui fait partie des PME ou
pas.
2ème question : Quel-est le nombre
d'employés qui travaillent au sein de votre entreprise?
Nombre d'employés
|
Effectifs
|
Fréquence
|
De 1 à 10
|
18
|
60%
|
De 10 à 50
|
10
|
33,3%
|
De 50 à 100
|
2
|
6,7%
|
Plus de 100
|
0
|
0%
|
Total
|
30
|
100%
|
La taille réduite qui caractérise les PME ainsi que
les moyens insuffisants poussent cette catégorie d'entreprise de choisir
un nombre réduit d'employés et notre enquête soutenir cette
hypothèse, le résultat obtenu indique que 60% des PME
interrogées emploient entre 1 et 10 employés, et 33% de ces
entreprises emploient de 10 à 50 employés. Cette question a aussi
le même objet de la première.
3ème question : Est-ce que vous
considérer les problèmes de financement comme un obstacle majeur
à la croissance de votre entreprise ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
22
|
73,3%
|
NON
|
8
|
26,7%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tout projet d'investissement ou d'innovation nécessite des
moyens financiers qui varient en fonction de l'ampleur de chaque projet. Les
problèmes de financement sont considérés souvent comme un
obstacle majeur à la croissance d'une telle entreprise, seulement 27%
des PME en question indiquent le contraire.
4ème question : A votre avis, quels
sont les besoins les plus important de la PME en matière de financement
?
Les besoins de financement
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Besoins de financement liés à l'investissement
|
19
|
63,3%
|
Besoins de financement liés à l'exploitation
|
11
|
36,7%
|
Besoins de financement liés à l'innovation
|
6
|
20%
|
Total
|
30
|
-
|
Les besoins de financement liées à l'investissement
ou à la expansion et ceux liées à l'exploitation
(liées aux stocks ou à la trésorerie), selon le
résultat obtenu ce sont les besoins les plus confrontés par les
PME. Seulement 20% qui espèrent réaliser un projet de recherche
et de développement ou tout simplement d'innovation.
5ème question : Par quels moyens de
financement avez-vous monté vos projets ?
Les moyens de financement
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Appuis financiers de la Banque
|
8
|
26,7%
|
Crédit bancaire
|
11
|
36,7%
|
Crédit jeune promoteur
|
0
|
0%
|
Apport personnel
|
24
|
80%
|
Autres
|
4
|
13,3%
|
Total
|
30
|
-
|
La majorité des PME indiquent que les apports personnels
sont des moyens sécurisés et efficaces pour monter un certain
projet, ainsi l'incertitude sur le futur du projet rendre les entrepreneurs
plus prudents de prendre des crédits bancaires.
6ème question : Accédez-vous
facilement au crédit bancaire ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
20
|
66,7%
|
NON
|
10
|
33,3%
|
Total
|
30
|
100%
|
Les banques facilitent les processus d'accès aux offres de
crédits pour mieux attirer les PME, 67% des PME en question ne
rétractent pas cette réalité, tandis que 33% des PME
confrontent des difficultés lorsqu'elles demandent d'obtenir des
crédits auprès de la banque.
7ème question : Quelle est la forme
de crédit la plus demandée par vous?
La forme de crédit
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Crédit à court terme
|
10
|
33,3%
|
Crédit à moyen terme
|
19
|
63,3%
|
Crédit à long terme
|
6
|
20%
|
Pas de réponse
|
1
|
3,3%
|
Total
|
30
|
-
|
D'après les résultats obtenus, les crédits
à moyens terme sont les formes des crédits les plus
demandés par la plupart des PME (63%), et cela due à la
spécificité de ces crédits en terme durée de
remboursement et de taux d'intérêt appliqué et aussi en
terme de types des besoins à couvrir. Alors que (20%) de ces entreprises
demandent des crédits à long terme et (33%) consomment les
crédits à court terme.
8ème question : Quelle(s) banque(s)
avez vous choisis ?
Les banques
|
Effectifs
|
Fréquence
|
BMCE
|
4
|
11%
|
BMCI
|
4
|
11%
|
ATTIJARI WAFA BANQUE
|
7
|
18%
|
BANQUE POPULAIRE
|
12
|
30%
|
SOCIETE GENERALE
|
8
|
20%
|
CREDIT AGRICOLE
|
3
|
8%
|
Pas de réponse
|
1
|
2%
|
Total
|
30
|
-
|
D'après le résultat obtenu, les banques les plus
actifs et compétitifs dans le secteur des PME sont : la Banque
Populaire, la Société Générale, Attijari Wafa
Banque. Tandis que les autres banques sont des banques qui choisissent de
diriger leurs activités principalement vers les professionnels et les
particuliers.
9ème question : Quels sont les
critères du choix de votre banque ?
Les critères
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Taux d'intérêt moins élevé
|
17
|
57%
|
Moins de garanties exigées
|
12
|
40%
|
Nombre de formules de crédit proposés
|
3
|
10%
|
Qualité des services
|
21
|
70%
|
Total
|
30
|
-
|
La plupart des PME interrogées, dans leur choix d'une
banque, se basent deux critères principaux :
§ Les qualités des services (70%) ;
§ Lee taux d'intérêt (57%) qu'offre chaque
banque ;
§ Moins de garanties (40%).
Le nombre de formules proposées par les banques ne pose
pas de problème, puisque l'ensemble des banques offrent des formules des
crédits identiques.
10ème question
: Travaillez-vous avec plusieurs banques ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
15
|
50%
|
NON
|
15
|
50%
|
Total
|
30
|
100%
|
D'après notre enquête, la moitié des PME
choisissent de travailler avec plusieurs banques. Cela est dû à
plusieurs raisons :
La recherche du taux d'intérêt le plus
convenable.
§ L'absence d'un tel service dans certaines banques.
§ Parfois l'entreprise est obligée de se tourner vers
les banques de ses clients pour la réalisation de certaines
opérations commerciales.
§ Avoir le meilleur offre de services proposés par
chaque banque.
11ème question
: Que pensez-vous de la banque comme source de financement
?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Efficace
|
16
|
53%
|
Inefficace
|
2
|
7%
|
Dernier recours
|
12
|
40%
|
Total
|
30
|
100%
|
La plupart des PME en question (53%) considère la banque
comme étant une source efficace de financement, alors que 7%
considèrent l'inverse. Au contraire 40% des PME laissent le financement
bancaire comme dernière recours après l'épuisement de
toutes solutions possibles.
12ème question
: Quelle relation entretenez-vous avec votre banque
?
Type de relation
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Partenaire
|
7
|
23%
|
Fournisseur/client
|
23
|
77%
|
Autre
|
2
|
7%
|
Total
|
30
|
-
|
Comme illustré par les résultats obtenus des PME,
la relation banque-PME est toujours Qualifiée de type
Fournisseur/Client. Le manque d'une véritable relation de partenariat
est dû à une méfiance entre ces deux agents
économiques.
13ème question
: Etes-vous satisfait de l'offre bancaire pour financer le
cycle d'exploitation ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
18
|
60%
|
NON
|
12
|
40%
|
Total
|
30
|
100%
|
La majorité des PME interrogées ont approuvé
leur satisfaction de l'offre bancaire au niveau du financement de leur cycle
d'exploitation autrement dit le besoin en fonds de roulement.
14ème question : Est ce
que la gestion de votre entreprise est fortement dépendante du
système bancaire ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
12
|
40%
|
NON
|
18
|
60%
|
Total
|
30
|
100%
|
La gestion des entreprises est indépendante du
système bancaire chez la plupart des PME interrogées (60%),
tandis que (40%) d'entre elle ont une gestion fortement dépendante
à ce système.
15ème question
: D'après vous quels sont les facteurs qui limitent la
possibilité de contracter un emprunt bancaire ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Répondu
|
12
|
40%
|
Non répondu
|
18
|
60%
|
Total
|
30
|
100%
|
40% des PME en question ont répondu que les facteurs qui
limitent la possibilité de contracter un emprunt bancaire sont :
§ Les garanties exagérées ;
§ Les Taux d'intérêt élevé ;
§ Trop de documents et pièces exigés ;
§ Les Procédures complexes.
16ème question
: Accédez-vous à d'autres services hors
prêt ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
6
|
20%
|
NON
|
24
|
80%
|
Total
|
30
|
100%
|
§ Si oui ; les quelles parmi ces services
?
Les services
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Produits de dépôt et d'épargne
|
0
|
0%
|
Gestion de transactions
|
2
|
29%
|
Services conseils
|
2
|
29%
|
Autre(s)
|
3
|
42%
|
Total
|
6
|
-
|
(80%) des PME interrogées approuvent qu'elles n'ont pas
besoin à des services hors prêt, alors que 20% seulement de ces
entreprises accèdent aux autres services, à savoir : la gestion
de transaction (29%) et les services de conseils (29%)...
19ème question
: Accédez-vous à d'autres moyens de financement autre
que la banque ?
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence
|
OUI
|
16
|
54%
|
NON
|
14
|
46%
|
Total
|
30
|
100%
|
§ Si oui, les quels ?
Les moyens de financement
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Ligne internationale de financement Micro crédits
|
1
|
7%
|
Crédit bail
|
6
|
43%
|
Capital risque
|
0
|
0%
|
Bourse
|
0
|
0%
|
Autre(s)
|
9
|
64%
|
Total
|
14
|
-
|
20ème question
: Quelles sont vos propositions pour améliorer votre
relation avec la banque ?
§ Minimiser les taux d'intérêts et les
garanties exigées ;
§ Disposer d'un département chargé des PME
pour répondre aux besoins particuliers de cette catégorie
d'entreprise ;
§ Facilite les processus de l'octroi des crédite ;
§ Faciliter les contres parties de paiement ;
§ Etre à l'écoute des clients ;
§ Respecter les engagements ;
§ L'existence de la transparence, la
crédibilité et la confiance ;
§ Répondre à tous les besoins des PME ;
§ Soutient les PME au moment de difficulté ;
§ Les banques doivent prendre les PME comme partenaire.
§ Proposition des banques Islamiques ;
§ L'existence de la transparence, la
crédibilité et la confiance ;
Paragraphe 2 : Les interprétations
Les relations Banque/PME jouent un rôle très
important dans le système productif d'un pays. La majorité des
entreprises Marocaines (PME/PMI) est considérée comme un agent
déficitaire, donc ils font recours d'une façon permanente aux
crédits bancaires de différents types pour qu'elles puissent
confronter leurs déficits. A cet effet, les banques proposent diverses
formes de crédits en vue de répondre à leurs besoins qui
ne cessent d'augmenter.
D'après notre enquête il s'avère opportun de
faire une analyse et interprétation de la part de la banque d'une part
et de PME de l'autre part :
1/ On va procéder à l'analyse et
l'interprétation en ce qui concerne la banque en mettant l'accent sur
les points suivants :
§ La place consacrée à la PME dans les
activités bancaires ;
§ Les différents services offerts aux PME ;
§ Les critères des crédits et contreparties
exigées ;
§ Les risques et les obstacles à la prestation des
services bancaires aux PME.
On remarque d'après les résultats obtenus que la
plupart des banques interrogées voient le marché de PME comme un
marché vaste et de grand potentiel, ainsi les banques considèrent
la PME comme un élément stratégique dans leurs
activités même si ces dernières sont traitées comme
des simples clients par la majorité des banques, ce qui peut s'expliquer
par la plus forte rentabilité que réalisent les banques avec
cette catégorie d'entreprises comparée avec l'autre
catégorie (les grandes entreprises), en plus les PME occupent environ la
moitié des crédits consentis par la plupart des banques.
Concernant les services offerts aux PME, la majorité des
banques assurent des services de conseils et d'assistance aux PME, en addition
à ces services les différents types de crédits (courts,
moyens et long terme) qui est le noyau de tous les services bancaires. Ainsi la
majorité des banques créent un département ou une cellule
réservée uniquement à ces entreprises pour répondre
à leurs besoins et leurs attentes.
En ce qui concerne les critères sur les quelles se base
les banques pour l'octroi de crédits aux PME, toutes les banques
comptent sur les garanties et les états de synthèses, qui peuvent
être qualifiés comme critères décisifs. Ces deux
critères sont les plus importants pour les banques (selon notre
enquête). Alors que la totalité des banques appliquent un taux
d'intérêt qui varie selon le type de crédit, et exigent des
garanties en contrepartie, en plus la majorité d'entre elles obligent
les PME clientes à constituer un dossier pour chaque nouvelle demande de
crédit pour mieux gérer les opérations des
crédits.
Les crédits à long terme constituent un risque pour
la totalité des banques enquêtées. Et l'absence des
informations fiables et crédibles sur les PME ainsi que les facteurs
macroéconomiques sont considérés comme des obstacles
majeurs à la prestation des services aux PME par la plupart des
banques.
2/ Concernant les PME, la procédure de l'analyse
et de l'interprétation va se positionner sur les points suivants
:
§ Préciser la catégorie des entreprises
enquêtées (déterminer à travers les critères
mis en oeuvre, à savoir le chiffre d'affaire et le nombre
d'employés) ;
§ Le rôle de financement dans la vie et le
développement de la PME ;
§ Les différents types de relation banque-PME ;
§ Limites et obstacles de cette relation.
La majorité des PME interrogées ont refusé
strictement de dévoiler leurs chiffres d'affaires selon des raisons de
secrété de travail ou autres, ce qui peut s'expliquer par la
fermeture et la conservation de ces PME en terme d'informations. Cependant, la
majorité des PME ont indiqué qu'ils disposent d'un nombre
d'employés inférieur à dix, qui dans plusieurs cas,
dû à leurs tailles réduites et aux faibles moyens de ces
PME.
Concernant le rôle de financement, la plupart des PME
interrogées considèrent le problème de financement comme
un obstacle majeur à la croissance de leurs entreprises. En
réalité, les besoins de financement liés à
l'investissement et à l'exploitation sont les plus importants chez la
plupart d'entre elles.
La majorité des PME indiquent aussi que les apports
personnels sont des moyens sécurisés et efficaces pour monter un
certain projet, ainsi l'incertitude sur le futur du projet rend les
entrepreneurs plus prudents de prendre des crédits bancaires.
On remarque d'après les résultats obtenus que la
relation banque-PME soit très active. La plupart des PME approuvent
qu'elles accèdent facilement au crédit bancaire en se basant dans
le choix de leurs banques surtout sur leurs qualités de services et les
taux d'intérêts appliqués. La banque est
considérée comme source de financement efficace par la plupart
des PME. Peu importe la relation entretenue la PME et la banque, la
majorité des PME sont satisfaites de financement de leurs cycle
d'exploitation par les banques. En plus, la majorité des PME
accèdent aussi à des services hors prêts surtout aux
produits de dépôts et d'épargne et à la gestion de
transaction, comme prévu, la majorité des PME déclarent
que la gestion de leurs entreprises est indépendante du système
bancaire.
Cependant, il existe des limites pour contracter un emprunt
bancaire, nous constatons d'après les résultats obtenus que ces
limites soient liées plutôt à l'entreprise après
tout autre agent. La plupart des PME enquêtées approuve que les
garanties exigées par la banque soient justifiées et que le
processus de l'octroi des crédits ne constitue pas un obstacle pour
elles. Un nombre assez considérable des PME nous déclarent que le
taux d'intérêt est élevé, les garanties
exagérées, et l'incertitude sur l'avenir de ses activités,
sont les facteurs qui limitent leurs possibilités d'obtenir des
crédits bancaires.
Paragraphe 3 : Les recommandations
L'amélioration et le développement de la relation
banque/PME est nécessaire pour leurs propres intérêts ainsi
que le bon fonctionnement des activités économiques. Dans le but
de la renforcer et consolider, on s'est basé sur les propositions que
nous avons reçues de la part de certaines PME ainsi que de la part des
banques, pour sortir avec les recommandations citées ci dessous, en
espérant qu'elles apporteraient du bien à cette relation :
1 ) Les recommandations adressées aux banques
:
Les banques qui cherchent à s'implanter ou à
développer leurs activités sur le marché des PME pourront
tirer des enseignements précieux de l'expérience acquise par
d'autres institutions avant elles. Ces enseignements s'appliquent à cinq
domaines stratégiques :
1- Stratégie, ciblage des PME et
capacités d'exécution ;
2- Segmentation du marché,
produits et services ;
3- Culture de vente et canaux de
distribution ;
4- Gestion du risque de crédit ;
5- Informatique et systèmes
intégrés de gestion (SIG).
Ø Il faut donc :
1- Faciliter l'accès des PME au
crédit ;
2- Créer ou améliorer
l'infrastructure nécessaire au crédit mis à la disposition
de cette catégorie d'entreprise , Pour encourager le secteur des PME, et
pour lui permettre à faire recours aux crédits et au financement
bancaire ;
3- Rendre flexible le système
des garanties ;
4- Proposer des produits
adéquats selon les besoins et activités de chaque structure ;
5- Garantir la transparence, la
crédibilité et la confiance.
2) Les recommandations adressées aux PME :
1- Relever le niveau de l'éducation
financière et entrepreneuriale ;
2- Garantir la transparence et la
crédibilité de l'information, et la confiance;
3- Optimiser l'organisation et la structuration
de l'entité, ce qui facilite de lui proposer des crédits
adéquats et les produits nécessaires.
3) Les recommandations adressées à l'Etat
:
Dû à l'importance du secteur des PME, l'Etat doit
pris différentes mesures pour faciliter l'accès de ces
entreprises au financement, notamment :
1- Elimination des obstacles
juridiques et réglementaires ;
2- Développement
général des services financiers aux PME ;
3- Intervention directe sur ce
marché pour faire démarrer ou encourager les
prêts ;aux PME ;
4- Libéraliser les taux
d'intérêts pour renforcer la compétitivité dans le
secteur bancaire, et pour encourager les PME à recourir au financement
bancaire ;
5- Offrir une formation aux PME en
matière d'établissement d'états financiers.
Conclusion Générale
Les banques et les PME constituent deux acteurs fondamentaux de
l'économie d'un pays, surtout celui qui est en voie de
développement dans la mesure où toute décision touchante
leurs secteurs affecte directement la santé de l'économie
nationale. D'où la nécessité d'une concertation accrue
entre ces deux acteurs pour leurs propres intérêts et pour le bon
fonctionnement des activités économiques.
A travers l'étude sur le terrain, on a pu remarquer que
c'est la relation banque-PME de type fournisseur (la banque)/client (PME) qui
est le plus dominant, et que le financement représente le pivot de cette
relation. En effet, les difficultés de financement des PME, ne sont plus
dues à un manque de sources et moyens de financement, mais plutôt
aux choix à effectuer, et aux facteurs macroéconomiques telles
que la crise financière internationale et l'instabilité
générale, et qui peuvent entrainer des conséquences
sérieuses sur la croissance de cette catégorie d'entreprise,
voire même son existence.
Le problème de financement reste l'obstacle principal qui
entrave le développement des PME dont un grand nombre échouant
dans leurs activités et se trouvant devant la nécessité de
changer ou de cesser leur exploitation. Aussi, le coût de crédit
est un obstacle principal à la croissance des PME, leur
difficulté d'accès au financement étant également
un obstacle majeur.
Les banques aujourd'hui reconnaissent l'importance du secteur des
PME et se concurrent sur ce secteur, et aussi commencent à comprendre
les besoins particuliers et les aspirations des PME. Mais ces banques
confrontent également des obstacles à la prestation des services
à cette catégorie d'entreprise à savoir, l'absence des
informations fiables et crédibles sur cette catégorie
d'entreprise, et l'instabilité de l'économie
nationale/internationale. Par conséquent, les banques augmentent le
seuil des garanties exigées et les taux d'intérêts
appliqués pour assurer le remboursement des crédits. Les PME de
sa part souffrent de ces procédures qui limitent leurs
possibilités d'accéder au financement bancaire.
Les efforts entrepris par les pouvoirs publics, jusqu'à
présent, ont permis de consolider l'environnement financier et
général des PME. Ils ont aussi favorisé le renforcement
des ressources financières bancaires dédiées à la
PME grâce à la diversification des produits bancaires, au recours
aux lignes de crédits bilatéraux et à la mise en place de
fonds de garanties. La mise en place du capital-risque, du crédit bail,
du marché boursier et du micro crédit a visé la
satisfaction des besoins financiers des PME selon leur niveau de
développement.
La relation banque-PME doit, donc se faire sur une confiance
réciproque et une volonté de trouver ensemble la meilleure
solution pour garantir la réussite de cette relation. Il faudra par
ailleurs que l'entreprise accepte de jouer le jeu de la franchise et de la
transparence donnant au banquier toute information dont il a besoin. Les PME
représentent en effet une part importante de la clientèle des
banques. De sa part, la banque doit s'intéresser de plus en plus au
secteur des PME, en cherchant à répondre le mieux possible
à leurs besoins et à leurs attentes.
Bibliographie
§ Ouvrage :
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stratégie de développement au Maroc », Rabat
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http://www.cri.ma , consulté
le 26/04/2012
Erreur ! Référence de lien hypertexte
non valide., consulté le 13avril 2012.
http://www.scribd.com/doc/57274674/82/Avantages-et-inconvenients-des-differentesmethodes-de-financement, consulté
le 07/05/2012.
http://www.actufinance.fr/guide-banque/affacturage.html, consulter
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le 23/04/2012.
§ Rapports :
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« Le Guide des « services bancaires aux
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2009.
La recommandation de la Commission du 6 mai
2003 concernant la définition des micros, petites et moyennes
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Rapport annuel 2011-Office Marocain de la
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PME marocaines face à la mondialisation : quelles
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mondialisé », 11es Journées scientifiques du Réseau
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Fouzi Mourji « évaluation du secteur des
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publiée le 23 juillet 2002)
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« LE FINANCEMENT AU
MAROC». Université du Québec à
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DE LA MAIN-D'OEUVRE RÉGIONALE ».
Édition cohorte.
Beatriz Cerezo Monje, Rosalva Espino Ramirez, Cristina Silvera
Roig, (Septembre2011). « Fiche économique Souss Massa
Drâa ».
§ Journaux :
Le quotidien les Echos, Par Anne-Sophie
MARTIN, Mercredi 28 Mars 2012
La quotidien L'économiste, «
SOUSS-MASSA-DRAÂ: PLUS DE 7.000 ENTREPRISES DANS LA RÉGION LE
PRIVÉ EMPLOIE PLUS DE 45% N° 3651 du 2011/11/03.
Maghress, article Publié
dans
Finances
news le 29 - 06 - 2006
Annexes
Questionnaire pour les PME :
Dans le cadre de notre mémoire de licence en
Sciences économiques et gestion, intitulée « Relation
banque/PME : cas des PME de la région SMD », nous vous prions
d'accepter de remplir le questionnaire suivant. Sachant que cette
étude revêt un caractère purement scientifique et le
secret professionnel est strictement pris en considération.
Merci d'avance pour votre collaboration.
Identification de l'Entreprise:
Dénomination sociale :
Siège
social :
Forme
juridique :
Nature
d'activité :
Identification de la personne interrogée
:
Nom et Prénom :
Poste occupé :
1- Quel-est Le montant de votre chiffre d'affaire
?
.................................................................................................
2- Quel-est le nombre d'employés qui travaillent
au sein de votre entreprise?
De 1 à 10
De 10 à 50
De 50 à 100
Plus De 100
3- Est-ce que vous considérer les problèmes
de financement comme un obstacle majeur à la croissance de votre
entreprise ?
Oui
Non
4- A votre avis, quels sont les besoins les plus
important de la PME en matière de financement ?
Besoins de financement liés à l'investissement
Besoins de financement liés à l'exploitation
Besoins de financement liés à l'innovation
5- Par quels moyens de financement avez-vous monté
vos projets ?
Appuis financiers de la Banque
Crédit bancaire
Crédit jeune promoteur
Apport personnel
Autres
6- Accédez-vous facilement au crédit
bancaire ?
Oui
Non
Si non pourquoi ?
.....................................................................................................................................................................................................
7- Quelle est la forme de crédit la plus
demandée par vous?
Crédit à court terme
Crédit à moyen terme
Crédit à long terme
8- Quelle(s) banque(s) avez vous choisis ?
......................................................................
9- Quels sont les critères de choix de votre
banque ?
Taux d'intérêt moins élevé
Moins de garanties exigées
Nombre de formules de crédit proposés
Qualité des services
10- Travaillez-vous avec plusieurs banques ?
Oui
Non
Si oui, pour quelle raison?
......................................................................................................................................................................................................
11-Que pensez-vous de la banque comme source de
financement ?
Efficace
Inefficace
Derniers recours
12-Quelle relation entretenez-vous avec votre banque
?
Partenaire
Fournisseur / client
Autre
13- Etes-vous satisfait de l'offre bancaire pour financer
le cycle d'exploitation ?
Oui
Non
Si non pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................
14- Est ce que la gestion de votre entreprise est
fortement dépendante du système bancaire ?
Oui
Non
15- D'après vous quels sont les facteurs qui
limitent la possibilité de contracter un emprunt
bancaire ?
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
16- Accédez-vous à d'autres services hors
prêt ?
Oui
Non
Si oui ; les quelles parmi ces services ?
Produits de dépôt et d'épargne
Gestion de transactions
Services conseils
Autre(s)
17- Accédez-vous à d'autres moyens de
financement autre que la banque ?
Oui
Non
Si oui, les quels ?
Ligne internationale de financement Micro crédits
Crédit bail
Capital risque
Bourse
Autre(s)
18- Quelles sont vos propositions pour améliorer
votre relation avec la banque ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Merci une deuxième fois pour votre collaboration.
Questionnaire pour les banques:
Dans le cadre de notre mémoire de licence en
sciences économiques et gestion, intitulée « Relation
banque / PME : cas des PME de la région de SMD », nous vous
prions
d'accepter de remplir le questionnaire suivant :
sachant que cette étude revêt un caractère purement
scientifique et de secret professionnel et strictement pris
en considération.
Merci d'avance pour votre collaboration.
Identification de l'agence bancaire :
- Dénomination :
- Forme juridique :
- Adresse :
- Téléphone :
1- Comment évaluez-vous la
taille et le potentiel du marché des PME
?
Vaste marché
Marché limité
Grand potentiel
Faible potentiel
2- Est-ce que vous considéré les PME comme
un élément stratégique de vous activités
?
Oui
Non
Si non pour quels raison ?
......................................................................................................................................................................................................
3- Quelle est la relation que vous entretenez avec les
PME ?
Partenaire
Client
Autre
Si autre(s) veuillez préciser :
...................................................................................................
4- Avec quels types d'entreprises réalisez-vous
des fortes rentabilités?
PME
Grandes entreprises
5- Assurez-vous des services de conseils pour vos
entreprises clients?
Oui
Non
6- Y a t- il un département ou une cellule au sein
de votre banque réservée uniquement aux PME ?
Oui
Non
7- Assurez-vous des services d'assistance envers les PME
?
Oui
Non
8- Sur quels critères se base votre banque pour
octroyer les crédits aux PME ?
Confiance
Garanties
Les états de synthèses
Autres
Si autres veuillez préciser :
........................................................................................................................................................................................................
9- Quels sont les types de crédit
fréquemment sollicités par les PME ?
Long terme
Moyen Terme
Court terme
10- Quelles sont les garanties que vous exigez en contre
partie ?
......................................................................................................................................................................................................
11- Quels sont les taux appliqués par votre banque
?
.......................................................................................................................................................................................................
12- Est-ce que les taux et les garanties sont flexibles
?
Oui
Non
13- Est-ce que vous obligez les entreprises clientes
à constituer un dossier pour chaque nouvelle demande de crédit
?
Oui
Non
14- Quel est le pourcentage occupé par les PME
dans la totalité des crédits accordés par votre banque
?
De 0% à 25%
De 25% à 50%
De 50% à 75%
De 75% à 100%
15- En termes de risques à
courir et de rentabilité, quel est le plus avantageux pour vous
?
Crédit à court terme
Crédit à moyen terme
Crédit à long terme
16- Quels sont les obstacles à la prestation des
services aux PME ?
Facteurs macroéconomiques Concurrence sur le marché
des PME
Nature des techniques de prêt aux PME
Insuffisance de la demande
L'absence des informations fiables sur les PME
Facteurs propres à la banque
17- Quelles sont vos propositions pour améliorer
votre relation avec les PME ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Merci une deuxième fois pour votre collaboration.
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