3. Conséquences :
Il s'en va sans dire que la température moyenne augmente,
au même moment les océans absorbent le CO2 et deviennent plus
acides et moins accommodé pour accueillir de la vie maritime. Des
tempêtes extrêmes et aléatoires, les vagues de
températures sont plus fréquente, des températures record
jamais atteintes au pare-avant suivi de chute de températures et pluies
intances, le changement climatique risque également de modifier, voire
de dérégler, les écosystèmes, ce qui rendrait
encore plus difficile le contrôle des maladies infectieuses, car le
changement climatique permet aux maladies de se propager, et même
d'apparaître, dans les zones de faible prévalence ou non atteintes
auparavant.
3.1. La biodiversité :
Les écosystèmes sont la base de toute vie
minérale, végétale, animale et humaine, et ils sont
essentiels à la survie de l'homme. La santé humaine est donc
intimement liée aux écosystèmes. Sans eux,
l'humanité ne peut survivre.
Le vivant est affecté par le changement climatique puisque
des mouvements de milliers d'espèces sont enregistrés sur tous
les continents. Ainsi, 39 espèces de papillons européens et
nord-américains ont progressé jusqu'à 200 km vers le nord
en 23 ans .Modification des cycles de vie, accroissement du risque d'extinction
de certaines espèces vulnérables, déplacement des aires de
répartition et réorganisation des interactions entre les
espèces (fragmentation, compétition) en sont les principales
conséquences.
Selon les biologistes, un réchauffement de 1°C se
traduit par un déplacement vers le nord de 180 km (et de 150 m en
altitude), en moyenne, des aires de répartition des espèces.
Comme on peut remarquer la baisse du nombre de pollinisateurs
domestiques (abeilles) sauvage. Baisse de la quantité des massifs coraux
causant la disparition de plusieurs espèces et de déserts
marins.
3.2. Catastrophe :
Au cours des 10 dernières années, le nombre de
catastrophes naturelles a triplé par rapport aux années 1960.
Parallèlement, leur impact s'est aggravé en raison de
l'augmentation de la concentration de la population dans les zones urbaines et
du nombre de personnes vivant dans des zones à risque, de la topographie
des lieux (par exemple les plaines, les côtes),
3.3. Glacier et niveau des eaux :
Les glaciers de montagne continuent leur régression
généralisée et devraient avoir tous disparu d'ici 50
à 100 ans, ce qui entraînera des pénuries d'eau pour des
millions de personnes qui en sont tributaires. Ce sera sans doute le cas en
Asie dans la région Indu Kouch-Himalaya, où les glaciers fondent
à une vitesse alarmante.
La fonte de la banquise arctique affectera la circulation
thermohaline en introduisant de l'eau douce qui pourrait atténuer
l'enfoncement des eaux salées et denses qui participent ensuite au
réchauffement de l'hémisphère Nord.
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