Suivi faunistique et floristique dans le parc national Tsimanampetsotse( Télécharger le fichier original )par RAZAFINDRALEDY Joselin Université de Toliara - Rapport de stage 2016 |
« SUIVI DE LA FAUNE DU PARC NATIONAL TSIMANAMPESOTSE, REGION ATSIMO-ANDREFANA » (Rapport Field-School du 13 à 20 Octobre 2016) Présenté par : RAKOTONIRINA Andriamanohijaona JOSELIN Razafindraledy RASOAMIHANTA Clarisse Oliva RAZANATIANA Anne Ema
Field School_2016 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GÉNÉRALE 1 I. MILIEU D'ETUDE 3 II.MATERIELS ET METHODES 4 II.1.MATERIELS UTILISES 4 II.1.1.Le matériel de mensuration : 4 II.1.2. Autres matériels: 4 II.2. METHODES ADOPTEES 5 II.2.1. Documentations: 6 II.2.2.Méthode d'études sur terrain 6 II.2.2.1. Prospection du terrain 6 III.2.2.2. Installation des pièges 6 II.2.2.3. Méthode de collecte des données dans le parc 8 III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS 10 III.1. Description de la végétation 10 III.2. Inventaire floristique QCP 12 III.3. Structure végétale 13 III.4. Inventaire faunistique 14 III.4.1. Oiseaux 14 III.4.2. Reptiles et Amphibiens 19 III.4.3. Micromammifères 20 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 21 Tableau 1 : les différentes adaptations des plantes en fonction du type du sol 10 Tableau 2 : Densité et espèces abondants des quatre plots 12 Tableau 3 : Liste des oiseaux capturés dans la forêt d'Andranovao (PN Tsimanampesotse) 14 Tableau 4: Liste des espèces des reptiles et des amphibiens inventoriées dans la forêt Analasoa 19 Listes des figures Figure 1: carte de la localisation de la zone d'étude (Ratovomanana et al , 2010). 3 Figure 2 : ligne de « Trou-pièges » (Pitfall line) 7 Figure 3 : pièges Sherman et national 7 Figure 4 : Donnée brute de structure verticale de la végétation 13 Figure 5 : Résultat d'analyse de structure verticale 13 Liste des abréviations - N° : numéro - Nb : nombre - F : filet - P : poche - R1 : relâché 1er jour - R2 : relâché 2e jour - R3 : relâché 3e jour - GPS: Global Positioning Systèm - WWF: World Wildlife Fund - SuLaMa: Sustainable Landmanagement in Southwestern Madagascar - MNP: Madagascar National Park INTRODUCTION GÉNÉRALEAppelé « sanctuaire de la nature », Madagascar dispose une grande variété d'écosystèmes et une diversité biologique riche et exceptionnelle. Actuellement, presque 80% des espèces faunistiques et 90% des espèces floristiques malgaches ne se rencontrent nul par ailleurs. Les Aires Protégées sont potentiellement les lieux convenables pour se familiariser avec ces espèces endémiques. La conservation de cette biodiversité est très importante pour préparer un avenir serein pour les futures générations. WWF et Madagascar National Park sont des partenaires de longue date dans la préservation des aires protégées de Madagascar. Le parc national Tsimanampesotse, géré par Madagascar National Park, se trouve au coeur du paysage prioritaire du Plateau Mahafaly. Entre 75 et 90 % de sa faune et flore sont endémiques (ww.parcs-madagascar.com). Cette forte endémicité de la biodiversité, la fragilité des habitats de cette zone et l'implication des communautés locales à préserver ces ressources associent les deux organisations à oeuvrer de concert pour consolider le système des aires protégées de Madagascar. La disparition des espèces cibles représente une menace pour la biodiversité. Les terrains de la délimitation du parc sont pourvus des passages des boeufs biennaux et l'exportation des bois menés par les habitants de cette zone (Ratovomanana et al ,2010). De plus, la chasse illicite des animaux conservés figurent à l'intérieur parc. Et enfin, les phénomènes naturels restent les plus destructeurs dans cet écosystème tels que le cyclone, les espèces envahissantes et introduites et certains événements probablement en relation avec les changements climatiques. Par conséquent, Ces facteurs provoquent un changement de la diversité biologique du parc. Face à cette problématique, l'organisation internationale WWF à Toliara en partenariat avec AssociationVahatra et SULaMA, relance un défi afin d'améliorer la mode vie des animaux en intégrant le « field-school ». Ce dernier est le résultat de la collaboration avec l'Université d'Antananarivo, de Fianarantsoa et ainsi, le nôtre (Toliara) en faisant d'échange des informations, les formations sur terrain et renforcement de la capacité en même temps des collectes des données. De ce fait, nous procédons à la phase de recherche pour évaluer l'ensemble des problèmes et d'entreprendre aux solutions convenables à l'aménagement du parc. Dans ce cas, il est très important de faire l'étude sur « le suivi de la faune du Parc Tsimananpetsotsa, Région Atsimo Andrefana » afin d'améliorer et augmenter la population cible dans l'enceinte du parc. En fait, cette étude a comme objectif global de diagnostiquer les contraintes majeures du parc. Pour atteindre cet objectif, nous soulignons d'autres objectifs spécifiques qui sont classés comme suit : Ø Etudier l'état de la santé du milieu; Ø savoir la disponibilité alimentaire des espèces cibles et Ø évaluer la situation actuelle de ses espèces cibles. Ainsi, le contenu final de ce travail constitue, tout d'abord, à présenter le milieu d'étude avant d'entamer sur les méthodologies et après les résultats et les interprétations pour aboutir à la conclusion et les recommandations pour les futurs projets de recherche. I.MILIEU D'ETUDELe parc Tsimanampestsotse se localise entre les coordonnées 24°06'30'' Sud et 43°50'18'' Est. Situé dans la partie Sud de Madagascar, un peu plus à 60 km d'ici d'Anakao, le lac Tsimanampetsotse se trouve dans le parc national du même nom. Administrativement, il se situe dans la Commune Rurale de Beheloka, district Betioky, région Atsimo-Andrefana.Il s'agit de l'une des premières aires protégées à Madagascar qui a été classé « réserve naturelle intégrale » en 1927. Elargie à deux reprises, sa superficie est passée de 17 520 ha à l'origine, à 43 200 ha en 1966 puis à 203 740 ha en 2006. Une telle extension a pour but une meilleure représentation de la biodiversité. Ce lac mesure sur 20 km de long, 2 km de large et 2m de profondeur, de forme longiligne. Il s'étend sur une superficie totale de 1 900 avec un système hydrologique incluant les eaux souterraines du plateau calcaire, y compris les sources et petits cours d'eau, la plaine côtière et la mer. La présence de plusieurs espèces faunistiques endémiques font de ce site un noyau qui mérite toutes les attentions. Ce lac est le premier site Ramsar de la Grande Ile et fait partie des zones humides faisant l'objet d'un travail de conservation particulièrement structuré. Figure 1: carte de la localisation de la zone d'étude (Ratovomanana et al ,2010). |
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