« SUIVI DE LA FAUNE DU PARC NATIONAL
TSIMANAMPESOTSE, REGION ATSIMO-ANDREFANA »
(Rapport Field-School du 13 à 20 Octobre
2016)
Présenté par :
RAKOTONIRINA Andriamanohijaona
JOSELIN Razafindraledy
RASOAMIHANTA Clarisse Oliva
RAZANATIANA Anne Ema
Field School_2016
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
I. MILIEU D'ETUDE
3
II.MATERIELS ET METHODES
4
II.1.MATERIELS UTILISES
4
II.1.1.Le matériel de mensuration :
4
II.1.2. Autres matériels:
4
II.2. METHODES ADOPTEES
5
II.2.1. Documentations:
6
II.2.2.Méthode d'études sur terrain
6
II.2.2.1. Prospection du terrain
6
III.2.2.2. Installation des pièges
6
II.2.2.3. Méthode de collecte des données dans
le parc
8
III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
10
III.1. Description de la végétation
10
III.2. Inventaire floristique QCP
12
III.3. Structure végétale
13
III.4. Inventaire faunistique
14
III.4.1. Oiseaux
14
III.4.2. Reptiles et Amphibiens
19
III.4.3. Micromammifères
20
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
21
Liste des
tableaux
Tableau 1 : les différentes adaptations des
plantes en fonction du type du sol
10
Tableau 2 : Densité et espèces abondants
des quatre plots
12
Tableau 3 : Liste des oiseaux capturés dans la
forêt d'Andranovao (PN Tsimanampesotse)
14
Tableau 4: Liste des espèces des reptiles et des
amphibiens inventoriées dans la forêt Analasoa
19
Listes des figures
Figure 1: carte de la localisation de la zone d'étude
(Ratovomanana et al , 2010).
3
Figure 2 : ligne de
« Trou-pièges » (Pitfall line)
7
Figure 3 : pièges Sherman et national
7
Figure 4 : Donnée brute de structure verticale de
la végétation
13
Figure 5 : Résultat d'analyse de structure
verticale
13
Liste des abréviations
- N° : numéro
- Nb : nombre
- F : filet
- P : poche
- R1 : relâché 1er jour
- R2 : relâché 2e jour
- R3 : relâché 3e jour
- GPS: Global Positioning Systèm
- WWF: World Wildlife Fund
- SuLaMa: Sustainable Landmanagement in Southwestern
Madagascar
- MNP: Madagascar National Park
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Appelé « sanctuaire de la nature »,
Madagascar dispose une grande variété d'écosystèmes
et une diversité biologique riche et exceptionnelle.
Actuellement, presque 80% des espèces faunistiques et 90% des
espèces floristiques malgaches ne se rencontrent nul par ailleurs. Les
Aires Protégées sont potentiellement les lieux
convenables pour se familiariser avec ces espèces
endémiques. La conservation de cette biodiversité est très
importante pour préparer un avenir serein pour les futures
générations.
WWF et Madagascar National Park sont des partenaires de longue
date dans la préservation des aires protégées de
Madagascar. Le parc national Tsimanampesotse, géré par Madagascar
National Park, se trouve au coeur du paysage prioritaire du Plateau Mahafaly.
Entre 75 et 90 % de sa faune et flore sont endémiques
(ww.parcs-madagascar.com). Cette forte endémicité de la
biodiversité, la fragilité des habitats de cette zone et
l'implication des communautés locales à préserver ces
ressources associent les deux organisations à oeuvrer de concert pour
consolider le système des aires protégées de
Madagascar.
La disparition des espèces cibles représente une
menace pour la biodiversité. Les terrains de la délimitation du
parc sont pourvus des passages des boeufs biennaux et l'exportation des bois
menés par les habitants de cette zone (Ratovomanana et
al ,2010). De plus, la chasse illicite des animaux conservés
figurent à l'intérieur parc. Et enfin, les
phénomènes naturels restent les plus destructeurs dans cet
écosystème tels que le cyclone, les espèces envahissantes
et introduites et certains événements probablement en relation
avec les changements climatiques. Par conséquent, Ces facteurs
provoquent un changement de la diversité biologique du parc.
Face à cette problématique, l'organisation
internationale WWF à Toliara en partenariat avec AssociationVahatra et
SULaMA, relance un défi afin d'améliorer la mode vie des animaux
en intégrant le « field-school ». Ce
dernier est le résultat de la collaboration avec l'Université
d'Antananarivo, de Fianarantsoa et ainsi, le nôtre (Toliara) en faisant
d'échange des informations, les formations sur terrain et renforcement
de la capacité en même temps des collectes des données. De
ce fait, nous procédons à la phase de recherche pour
évaluer l'ensemble des problèmes et d'entreprendre aux solutions
convenables à l'aménagement du parc. Dans ce cas, il est
très important de faire l'étude sur « le
suivi de la faune du Parc Tsimananpetsotsa, Région Atsimo
Andrefana » afin d'améliorer et
augmenter la population cible dans l'enceinte du parc.
En fait, cette étude a comme objectif global
de diagnostiquer les contraintes majeures du parc. Pour atteindre cet
objectif, nous soulignons d'autres objectifs spécifiques qui sont
classés comme suit :
Ø Etudier l'état de la santé du
milieu;
Ø savoir la disponibilité alimentaire des
espèces cibles et
Ø évaluer la situation actuelle de ses
espèces cibles.
Ainsi, le contenu final de ce travail constitue, tout d'abord,
à présenter le milieu d'étude avant d'entamer sur les
méthodologies et après les résultats et les
interprétations pour aboutir à la conclusion et les
recommandations pour les futurs projets de recherche.
I.MILIEU D'ETUDE
Le parc Tsimanampestsotse se localise entre les
coordonnées 24°06'30'' Sud et 43°50'18'' Est. Situé
dans la partie Sud de Madagascar, un peu plus à 60 km d'ici d'Anakao, le
lac Tsimanampetsotse se trouve dans le parc national du même nom.
Administrativement, il se situe dans la Commune Rurale de Beheloka, district
Betioky, région Atsimo-Andrefana.Il s'agit de l'une des premières
aires protégées à Madagascar qui a été
classé « réserve naturelle intégrale »
en 1927. Elargie à deux reprises, sa superficie est passée de 17
520 ha à l'origine, à 43 200 ha en 1966 puis à 203
740 ha en 2006. Une telle extension a pour but une meilleure
représentation de la biodiversité. Ce lac mesure sur 20 km de
long, 2 km de large et 2m de profondeur, de forme longiligne. Il s'étend
sur une superficie totale de 1 900 avec un système hydrologique
incluant les eaux souterraines du plateau calcaire, y compris les sources et
petits cours d'eau, la plaine côtière et la mer. La
présence de plusieurs espèces faunistiques endémiques font
de ce site un noyau qui mérite toutes les attentions. Ce lac est le
premier site Ramsar de la Grande Ile et fait partie des zones humides faisant
l'objet d'un travail de conservation particulièrement
structuré.
Figure 1: carte de la
localisation de la zone d'étude (Ratovomanana et
al ,2010).
II.MATERIELS ET METHODES
II.1.MATERIELS UTILISES
II.1.1.Le matériel de
mensuration :
-pour les flores
Un double décamètre est nécessaire pour
la mesure des carreaux plot et mètre pliant pour la mesure de la
litière à chaque carreau. De plus, un dbh-mètre sert pour
la mesure de diamètre du tronc et une balance électronique
servant pour peser la teneur en litière sous-sol de 1m x 1m. Les
matériels comme une gaule de 8 m pour mesurer les hauteurs des plantes
et des piquets en bois pour marquer la délimitation de la surface du
plot sont utilisés.
-pour les faunes
Deux balances servent à peser dont l'un pour les
oiseaux capturés et l'autre pour les Galidictus grandidieri et
Microcebus griseorufus. Une règle graduée souple est
employé afin de mesurer les membres des Galictus grandidieri.
En plus, un thermomètre est utilisé pour savoir la
température du milieu.
II.1.2.Autres
matériels:
Ils diffèrent selon les paramètres
étudiés :
-au niveau des flores
-une boussole est utilisée pour indiquer la direction
du pôle nord et
-un GPS pour déterminer les coordonnées
géographiques le long de transect.
-au niveau des faunes :
-cas des oiseaux :
- des cordes ;
- des jumelles ;
-des poteaux en bambou ;
-des marqueurs ;
-dix filets japonais de 12m à 4 poches avec mailles de
30 mm ;
-des pochons
-du bêche pour la trouaison et
-des flags
-cas des reptiles :
- des Stamp rippers ;
- des sceaux en plastiques ;
- des piquets en bois coupés avec des
couteaux ;
-des agrafeuses ;
- des sachets plastiques ;
- des bèches pour la trouaison ;
- de la lampe frontale ;
-des pochons ;
-des flag;
-formol et
- de la petite sachée blanche
-cas des micromammifères :
-des sceaux en plastiques;
- des agrafeuses ;
- des bandes cellophanes ;
- des piquets en bois coupés avec des
couteaux ;
-des marqueurs ;
-bèche pour la trouaison ;
-des beurres de cacahuète ;
-des pièges Sherman ;
-des pièges nationals ;
- des bèches pour la trouaison ;
-des flags et
-des grands pochons
II.2.METHODES ADOPTEES
Les études ont été effectuées en
quatre étapes :
Ø Documentations ;
Ø Reconnaissance des lieux d'échantillonnage et
typologie caractérisation et marquage des lieux durant le 13 d'octobre
2016 ;
Ø mise en place des pièges et
échantillonnage du 14 à 19octobre ;
Ø ramassage des pièges le 20 octobre 2016 et
Ø exposition des données collectées sur
terrain le 20 octobre 2016.
II.2.1.Documentations:
Les travaux de documentation ont été
effectués auprès de Centre de Documentation d'Analasoa ainsi
qu'à l'internet. Cette recherche de documents est utilisée dans
le but de collecter les renseignements complémentaires d'ordre
qualitatifs et quantitatif concernant le thème traité.
II.2.2.Méthode
d'études sur terrain
II.2.2.1. Prospection du
terrain
L'observation est basée sur la structure de la
formation végétale et sur la présence des empreintes
laissées par le passage la chasse (RASELIMANANA et al .,
2012).L'aspect général du terrain et la végétation
ont été observés et inventoriés pour qu'on dispose
les pièges correspondent aux espèces caractéristiques
à chaque station.
III.2.2.2. Installation des
pièges
Il s'agit d'une installation de ligne de
« Trou-pièges » (Pit fall line) qui se
réalise ci-après :
- le nettoyage de la surface pour l'emplacement des
dispositifs relatifs à cette méthode ;
- l'installation de 3lignes de barrière en sachets
plastiques dont 100 m à chaque ligne le long de transect ;
- la trouaison correspond à la taille des sceaux de
15litres et
- l'enfoncement de 33sceaux en plastiques de 15 litres
à chaque trou
Figure 2 : ligne
de « Trou-pièges » (Pitfall line)
On les installe le long de chaque type de formation
végétale. De plus, on marque les terrains de délimitation
de ses milieux avec des flags numérotés.
La méthode standard 80 pièges Sherman et 20
pièges national sont disposé le long de 2transect de longueur 1km
dont l'un sur le sol halomorphes et l'autre sur le sol ferrugineux.
Figure 3 :
pièges Sherman et national
Notre activité consiste à attacher à
l'aide de piquet du bois les pièges Sherman sur les branches d'arbre.
Par contre il y a ceux qui sont déposés sur terre tout
près des pieds d'arbres. Les pièges national sont
déposés sur terre aussi doit couvrir des morceaux des branches
d'arbres sèches « brindille» pour qu'il ne senti pas
l'existence des pièges sur le dispositif installé. On laisse
ouvert pendant la longue journée.
II.2.2.3. Méthode de
collecte des données dans le parc
Six jours de collecte sur ce milieu, les données sur la
biodiversité du parc sont relevées à chaque jour.
-L'observation directe des lieux
d'échantillonnage a été effectuée pour connaitre
les différents types d'adaptations des plantes et formations
végétales pour chaque type du sol.
- Inventaire floristiques :
- Q C P (Quadrat Centré en un Point)
Du fait que le peuplement des végétaux dans le
site d'étude ne peut pas inventorier en toute totalité, il
faudra adopter une stratégie d'échantillonnage qui fournit
l'image le plus représentative possible du secteur étudié.
Pour cela, la stratégie choisie est la méthode d'inventaire par
quadrat centré en un point (Brower et al., 1999). Ce dernier
consiste à définir une surface de 10m x 10m soit au total de
100m2 (MNP, 2010). A chaque station, on dispose un quadrat au total
4station avec 4 quadrats afin d'obtenir une surface de 400m2.
L'emplacement du quadrat se fait au hasard. L'adoption de cette méthode
nous a permis d'effectuer des études comparatives entre les
différentes stations des zones d'études.
-Transect
Le transect est disposé sur une ligne de 50 m, on
dénomme un transect linéaire. Cette méthode a
été utilisée pour déterminer les description
structurales de la végétation le long transect (Gautier et
al., 1994).
-Inventaire faunistique
Lors de la réalisation de ce travail, des
méthodes standards ont été disposées et se
diffèrent selon les paramètres étudiés :
Oiseaux
L'utilisation des filets japonais est appliquée pour
collecter les informations sur l'abondance relative de chaque espèce et
la richesse spécifique. Elle exprime le nombre d'individus
capturé par jour. Cette méthode s'effectue comme suit :
· capture
· pesage
· marquage (aile droite)
· relâchement
Reptiles et Amphibiens
Lors de la réalisation de ce travail, 3
méthodes sont adoptées. La première consiste à
disposer le système de trou-piège avec barrière en sachets
plastiques dénommée « pitfall »
(figure 2), la deuxième fait appel à des observations directes le
long des itinéraires échantillons, et la troisième est le
fouillage des habitats et des lieux de refuge.
Ces méthodes sont résumés comme
ci-après :
· observation directe
· fouille systématique
· capture (Pitfall)
· spécimen
Micromammifères
Les rongeurs et les microgales, sont habituellement
recensés avec des pièges Sherman et national en
introduisant quelques morceaux du beurre de cacahuète, appât pour
attirer les rongeurs et les microgales à l'intérieur de ses
pièges.
Cette méthode peut englober comme suit :
· piégeage
· pesage
· mensuration
· marquage
· relâchement
III. RESULTATS ET
INTERPRETATIONS
III.1. Description de la
végétation
Tableau 1 : les
différentes adaptations des plantes en fonction du type du
sol
Type du sol
|
Formation végétale
|
Adaptations des plantes
|
1- sol halomorphe
|
Forêt sèche largement intact
- Salvadora anguistifolia ou
« sasavy » (+)
-Euphorbia laro ou « laro »
|
-Microphillie (feuille réduite)
- Aphillie (sans feuille)
|
2- sol sableux
|
Forêt sèche moyennement ouvert
- Diospioros manampetsae
- Didierea madagascariensis ou
« sono » (+)
- Gyrocarpus americanus ou
« kapaipoty » (+)
- Albizia tuleariensis ou
« mendoravy »
- Rhigozum sp
ou « hazontà »
|
- Microphillie
- Microphillie, spinescence (feuille transformé en
épine)
- Caducifolié (feuille caduque)
- Microphillie
-Microphillie, existence d'une formation en gale au niveau de
la tige
|
3- sol calcimorphe
|
Haut fourrée xérophile semi-ouvert
- Euphorbia stenoclada (+)
- Cedrelopsis greveyi
- Delonyx florymbunda (+)
|
- Aphillie
- Caducifolié
- Pachycaulie (tronc gorgé d'eau)
|
Bas fourrée xérophile
- Alluaudia comosa ou
« somodrakaky » (+)
- Opercularia decaryi ou
« jabihy »
- Uncarina stelluliferaou
« farehitsy » (+)
- Neopedia mahafaliensis ou
« andy »
|
- Microphillie, spinescence
- Microphillie
- Tige succulente
- changement du couleur des bordures des feuilles selon
l'âge
|
4- sol ferrugineux
|
Forêt dense sèche semi-ouvert
- Givotia madagascariensis ou
« farafatsy » (spécificité du sable roux)
- Didierea madagascariensisou
« sono » (+)
- Xerophyta tuléarensis (+)
- Euphorbia plangunta
-Acallifa decaryana
|
- Pachycaulie
- Microphillie, spinescence
-Reviviscente
- Aphillie
- apparition de rhytidomes (écorce de tronc
enlevé)
|
3 types des formations végétales ont
été observés à savoir Forêt sèche
sur le sol sablonneux, le fourré xérophile sur le sol calcaire
et forêt sèche sur sol ferrugineux. La forêt sèche
largement intact sur le sol halomorphe est dominé par le groupement
à Salvadora anguistifolia mais la forêt sèche
moyennement ouvert du sol sableux a une abondance en Didierea
madagascariensis ou « sono » et Gyrocarpus
americanusou « kapaipoty ». De plus, le sol sur le
plateau calcaire est composé desHaut fourrées xérophiles
semi-ouvert avec l'abondance en Euphorbia stenoclada et Delonyx
florymbunda ainsi que des Bas fourrées xérophiles qui sont
abondant en Alluaudia comosa ou « somodrakaky » et
Uncarina stelluliferaou « farehitsy ». Tandis que
la forêt dense sèche semi-ouvert a une forte abondance en
Didierea madagascariensisou « sono » et
Xerophyta tuléarensis. Les 10 différents types
d'adaptations des plantes sont relevés comme:
aphillie,microphillie, spinescence,Caducifolié, existence d'une
formation en gale au niveau de la tige, pachycaulie, Tige succulente,
changement du couleur des bordures des feuilles selon l'âge,
reviviscente et apparition de rhytidomes.
III.2. Inventaire
floristique QCP
Tableau 2 :
Densité et espèces abondants des quatre plots
N° du plot
|
Nb total des individus
|
densité
|
Espèces abondantes
|
Formation végétale
|
Type du sol
|
1er plot
|
32
|
0,32
|
- Croton diyaricata ou « pisopiso »
- Acacia minutifoliaou « roy »
- Gyrocarpus americanus ou
« kapaipoty »
|
Forêt sèche moyennement ouvert
|
Sol sableux
|
2e plot
|
12
|
0,12
|
- Commuphora arbicularis ou
« taraby »
- Didierea madagascariensisou
« sono »
|
Forêt sèche moyennement ouvert
|
Sol sableux
|
3e plot
|
27
|
0,27
|
- Gyrocarpus americanusou « kapaipoty
«
- Didierea madagascariensisou
« sono »
|
Forêt dense sèche
|
Sable roux
|
4e plot
|
27
|
0,27
|
- « sitsitsy »
- Didierea madagascariensisou
« sono »
|
Forêt dense sèche
|
Sable roux
|
Au total quatre plots ont été effectués,
dont deux sur le sable blanc et deux sur le sable roux. Entre le premier et le
deuxième plot, il n'y a pas des espèces communes sur leurs
espèces abondantes.
Mais pour le troisième et quatrième plot, le
« sono » ou Didierea madagascariensis sont des
espèces communes.
La densité de ses 4plots se trouve entre 0,12 à
0,32 avec 0,32 pour le 1er plot ; 0,12 en 2eme
plot ; 0,27 pour le 3 eme plot et 0,27 pour la 4emeplot.
Entre le premier et le deuxième plot sont
différent mais pour le troisième et quatrième sont
similaires.
III.3. Structure
végétale
Les schémas suivants montrent le profil structural de
la végétation le long de transect 50m sur le sable roux.
.
Figure 4 :
Donnée brute de structure verticale de la
végétation
Légende:
ST1: strate arbustive basse
ST2: strate arbustive haute
ST3: strate arborée
Entre intervalle] 4 - 5] : Emergent
Figure 5 :
Résultat d'analyse de structure verticale
La strate ST1 ou strate arbustive basse se trouve entre
l'intervalle] 0 - 2] alors que la strate ST2 ou strate arbustive haute se
concentre sur l'intervalle] 2 - 2,5].
De plus, la strate ST3 ou strate arborée se localise
entre intervalle] 2,5- 4] avec l'émergent s'étend entre
intervalle] 4 - 5].
III.4. Inventaire
faunistique
III.4.1. Oiseaux
Tableau 3 : Liste des
oiseaux capturés dans la forêt d'Andranovao (PN
Tsimanampesotse)
date
|
N°
|
Espèce
|
N° Filet et poche
|
Poids en g
|
Sexe
|
Caractéristique
|
Marquage
|
15 Octobre 2016
|
1
|
Dicrirus forficatus
|
F9 P3
|
42
|
Mâle
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
2
|
Copsychus albospicularis
|
F5 P1
|
12
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
3
|
Copsichus alhospiculacus
|
F10 P1
|
30
|
Mâle
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
4
|
Copsichus alhospiculacus
|
F 10 P2
|
29
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
5
|
Newtonia baunnea
|
F10 P12
|
9
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
6
|
Foudia madagascariensis
|
F10 P3
|
13
|
Mâle sub-adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
7
|
Newtonia archvolci
|
F10 P3
|
8
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
8
|
Newtonia brunneicauda
|
F8 P3
|
10
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
9
|
Newtonia brunneicauda
|
F2 P1
|
9
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
10
|
Newtonia brunneicauda
|
F2 P1
|
10
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
11
|
Hypoipetes madagascariensis
|
F8 P3
|
5
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
12
|
Oena campeois
|
F 2 P2
|
37
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
13
|
Vange sp
|
|
64
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
14
|
Dicrirus forficatus
|
F1 P2
|
58
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
15
|
Neomexus tenella
|
F1 P4
|
8
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
16
|
Neomexustenella
|
F7 P3
|
16
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
17
|
Newtonia brunneicauda
|
F3 P3
|
9
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
18
|
Neomexus tenella
|
F2 P4
|
7
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
19
|
Coua cursia
|
Capturé dans un piège national
|
99
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R1 D1 relâché
|
20
|
Ploceus sakalava
|
F3 P4
|
520
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R1 D1 relâché
|
16 Octobre 2016
|
21
|
Nesillas lantizii
|
F1 P1
|
431
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R2 D2 relâché
|
22
|
Terpsiphone mutata
|
F6 P3
|
117
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R2 D2 relâché
|
23
|
Netwonia archboldi
|
F6 P1
|
7
|
Mâle sub-adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R2 D2 relâché
|
24
|
Netwonia archboldi
|
F6 P1
|
7
|
Femelle sub-adulte
|
Sans plaque
|
R2 D2 relâché
|
25
|
Nesillas lantizii
|
F3 P1
|
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R2 D2 relâché
|
26
|
Terpsiphone mutata
|
F6 P1
|
10
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R2 D2 relâché
|
17 Octobre 2016
|
27
|
Dicrirus fotficatus
|
F8 P3
|
51
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
28
|
Nectarimia soimanga
|
F3 P3
|
7
|
Mâle sub-adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
29
|
Ploceus sakalava
|
F3 P1
|
24
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
30
|
Nesillas lantizii
|
F3 P4
|
14
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
31
|
Nesillas lantizii
|
F8 P1
|
13
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
|
32
|
Ploceus sakalava
|
F3 P3
|
24
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
33
|
Nesillas lantizii
|
F1 P1
|
16
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
34
|
Nesillas lantizii
|
F4 P1
|
15
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
35
|
Ploceus sakalava
|
F1 P1
|
19
|
F adulte
|
Sans plaque
|
R3 D3 relâché
|
36
|
Copsychus albospicularis
|
F3 P1
|
18
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
37
|
Copsychus albospicularis
|
F3 P1
|
22,5
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
38
|
Terpsiphone mutata
|
F4 P2
|
12
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R3 D3 relâché
|
39
|
Mirafiahova
|
F1 P
|
18
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R3 D3 relâché
|
40
|
Xenopirostris xenopirostris
|
F10 P2
|
56
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
41
|
Foudia madagascariensis
|
F4 P3
|
17,5
|
Mâle sub-adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R3 D3 relâché
|
18 Octobre 2016
|
42
|
Terpsiphone mutata
|
|
14
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
43
|
Neomexus tenella
|
F2 P3
|
8
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
44
|
Terpsiphone mutata
|
F3 P8
|
12
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
45
|
Newtonia brunneicauda
|
F4 P3
|
7,5
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
46
|
Foudia madagascariensis
|
F4 P3
|
16
|
Mâle juvénile
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
47
|
Terpsiphone mutata
|
F4 P1
|
10
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
48
|
Hypoipetes madagascariensis
|
F8 P4
|
36
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
49
|
Coua rificeps
|
Capturé dans le piège national
|
196
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
50
|
Foudia madagascariensis
|
F4 P3
|
16
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
51
|
Terpsiphone mutata
|
F5 P3
|
12
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
52
|
Foudia madagascariensis
|
F10 P3
|
16
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
53
|
Terpsiphone mutata
|
F5 P2
|
11
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
54
|
Foudia madagascariensis
|
F10 P3
|
11
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
55
|
Tarmorni schloropotoîdes
|
F8 P1
|
12
|
Femelle adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
56
|
Caprimulgius sp
|
F5 P1
|
38
|
Femelle sub-adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
57
|
Caprimulgius madagascariensis
|
F3 P1
|
38
|
Femelle sub-adulte
|
Sans plaque
|
R4 D4 relâché
|
58
|
Leptopterus chabert
|
F2 P4
|
17
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
59
|
Neomixis striatianela
|
F6 P3
|
10
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
60
|
Ploceus sakalava
|
F1 P2
|
24
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R4 D4 relâché
|
61
|
Foudia madagascariensis
|
F10 P3
|
10
|
Femelle sub-adulte
|
Sans plaque d'incubation
|
R4 D4 relâché
|
19 Octobre 2016
|
62
|
Neomixis striatigula
|
F5 P2
|
8
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R5 D5 relâché
|
63
|
Leptopterus chabert
|
F5 P2
|
24
|
Mâle adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R5 D5 relâché
|
64
|
Nesillas lantzi
|
F1 P2
|
16,5
|
Mâle sub-adulte
|
Présence protubérance cloaque
|
R5 D5 relâché
|
20 Octobre 2016
|
65
|
Phoenicopterus ruber (Flament rose)
|
Vive sur le lac salé
|
|
|
|
|
66
|
Fulica cristata (canard sauvage)
|
Vive sur le lac salé
|
|
|
|
|
Soixante et six (66) individus ont été
recensés durant notre inventaire sur terrain dont la richesse
spécifique contient à vingt-huit (28) espèces. Avec
Foudia madagascariensis ou « fody »,
Terpsiphone mutata, Nesillas lantizii et Netwonia sp sont des
individus plus abondants.
III.4.2. Reptiles et
Amphibiens
Tableau 4: Liste des
espèces des reptiles et des amphibiens inventoriées dans la
forêt Analasoa
date
|
N°
|
Espèce recensée
|
Nombre
|
13 octobre 2016
|
1
|
Trachylepiselegans
|
++
|
2
|
Trachyloptychus madagascariensis
|
++++
|
3
|
Chalarondon madagascariensis
|
+++++
|
4
|
Pyxis arachnoîdes
|
++
|
5
|
Astrochelys radiata
|
++
|
6
|
Phelsuma mutubites
|
++++
|
7
|
Phelsuma breviceps
|
+
|
8
|
Hemidactylus penatus
|
++
|
9
|
Pygomeles braconnieri
|
++
|
14 octobre 2016
|
10
|
Madasincus igneocaudatus
|
+++
|
11
|
Furcifer verrucusus
|
++
|
12
|
Trachylepsisaureopuctata
|
++
|
15 octobre 2016
|
13
|
Paroedure maingoka
|
++
|
14
|
Madatyphlopes aenarius
|
+
|
16 octobre 2016
|
15
|
Minophis mahafaliensis
|
+++
|
16
|
Grandidieri nalineata
|
++
|
17 octobre 2016
|
17
|
Hemidactylus morcaterius
|
+
|
18
|
Scephiophryne brevis
|
+
|
19
|
Paroedura bastardi
|
+
|
20
|
Paroedura androyensis
|
+
|
18 octobre 2016
|
21
|
Dromicodryas bernieri
|
+
|
22
|
Oplurus quadrimaculatus
|
+
|
23
|
Zonosaurus laticaudatus
|
+
|
Quarante-six individus ont été
inventoriés durant notre suivi et vingt-trois richesses
spécifiques. Les Chalarondon madagascariensis ou
« dangalia » sont des individus plus abondants dans cette
zone. Et les espèces citées suivantes sont
rares :Hemidactylus morcaterius, Scephiophryne brevis, Paroedura
bastardi, Paroedura androyensis, Oplurus quadrimaculatus, Zonosaurus
laticaudatus, Dromicodryas bernieri.
III.4.3.
Micromammifères
On a installé 80 pièges Sherman et 20
pièges national et 33 sceaux pour capturer des micromammifères
(Microgale et Rongeur) à Analasoa. Mais, aucune espèce des
micromammifères n'a été capturée car ces animaux
sont encore en période d'hibernation durant notre suivi. Remarque :
certains pièges, comme le piège national n°80, ont
capturé autres animaux tels que Galidictus grandidieri
(mammifères) et de coua sp (oiseaux).
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
En guise de conclusion, la formation Field School nous a
permis de savoir différentes méthodes d'inventaire que ce soit
flore ou faune et de connaitre la valeur esthétique du Parc (la grotte,
le lac salé qui est unique à Madagascar, le flamant rose, le
baobab qui est plus âgé). Au niveau social, cette formation nous a
permis aussi d'avoir une bonne relation et des échanges des
connaissances avec des chercheurs, des gestionnaires du
Parc et des étudiants.
Selon les résultats obtenus à partir des
méthodes d'observation directe et de QCP (Quadrat Centré en un
Point), des différentes adaptations des plantes et trois types de
formations végétales ont été trouvées sur le
milieu. Ces formations varient en fonction du type du sol. Ensuite, trois
strates différentes ont été vues d'après
l'utilisation de la méthode detranscet.
D'après les résultats obtenus, des
différentes méthodes de captures : quarante-cinq (45)
individus des reptiles et un (01) individu des amphibiens, soixante-dix (66)
individus des oiseaux et aucun individu des micromammifères ont
été inventoriés durant notre inventaire faunistiques.
Le Sud de Madagascar présente une
écorégion spécifique des forêts
épineuses et sèches. De ce fait, l'application de la suivie
faunistiques est une grande opportunité pour la communauté locale
et riverains pour satisfaire leur besoin en plantes forestières. La
faune constitue une source de revenus pour les propriétaires.
Cependant, les espèces cibles des faunes du parc sont
menacées qui méritent quelques recommandations suivantes:
-afin de parvenir à la stabilisation de mode vie des
animaux, il est nécessaire de procéder à la
sensibilisation des différents responsables de Fokontany et de Commune
sur l'importance des Ressources Naturelles, en particulier celles des
forêts, même sèches et épineuses.
- pour une gestion durable, il est nécessaire de
repérer les acteurs responsables de la dégradation de la
forêt.
- la sensibilisation doit être faite sur l'importance
des écosystèmes endommagés.
-on doit améliorer la formation
« Field-School » en suivant les mesures ci-après,
à savoir :
- augmenter le nombre du jour de formation pour obtenir des
résultats maximum.
- ajouter aussi les modules de formation, par exemple il faut
travailler aussi dans les domaines aquatiques car il y a des faunes et des
plantes qui vivent dans l'eau.
- à la fin de la formation, il faut distribuer des
attestations de formations pour tous les participants.
- varier le lieu de la formation Field -school.
- la période de suivi devra correspondre au moment
favorable des activités des animaux, par exemple il ne faut pas faire de
suivi durant la période d'hibernation des animaux.
- indemniser les étudiants participants.
|