1.1.11. 1.2.2.3. Contexte climatique
Avec un climat subéquatorial, le milieu d'étude
connaît deux (02) saisons de pluie (mars à juillet et septembre
à novembre) et deux (2) saisons sèches (novembre à mars et
juillet à septembre). La pluviosité moyenne est de 1200 mm/an
(ASECNA, 2009). La figure 3 présente les moyennes mensuelles de la
pluviométrie dans le secteur d'étude.
![](Pratiques-endogenes-de-conservation-de-la-diversite-floristique-dans-les-communes-de-Dangbo-et-des3.png)
Figure 3: Moyennes mensuelles de la
pluviométrie du secteur d'étude (1971 à 2009)
Source : Station de Porto-Novo
Il ressort de l'analyse de la figure 3 que la
pluviométrie augmente progressivement à partir du mois de mars et
atteint son pic en juin. Elle chute en août avec une reprise en
septembre, et atteint un nouveau pic en octobre. Elle chute complètement
en janvier. Cette analyse a permis de constater que le milieu d'étude a
un régime bimodal. Les forêts sacrées du milieu
d'étude sont plus accessibles en saison sèche. C'est le cas dans
la Commune des Aguégués.Mais, dans la Commune de Dangbo ces
forêts sont accessibles en toute saison.
1.1.12. 1.2.3. Aspects humains
1.1.13. 1.2.3.1. Principaux groupes socio-culturels et
organisation sociale
Les principaux groupes socio-culturels originels
désignés sous le vocable `'Akota`' qui couvrent le secteur
d'étude sont les Dékanmènou, les Agahègonnou, les
Lokoévinou, les Anahovinou, les Yévinou, les Odjèhovinou,
les Ayolinou, les Houézounmènou, les Toffinou, les Adjahivinou,
les Ayinon-Agagnon, les Vèvinou, les Goun.
Tous ces groupes socio-culturels originels se distinguent
à travers :
ü la litanie des salutations consacrée au cordon
ancestral ;
ü les us et coutumes, les interdits ou totems ;
ü les pratiques, les danses et chansons au cours des
cultes traditionnels, des différentes cérémonies de
réjouissances et circonstances de décès.
Sur le plan de l'organisation sociale, on remarque que les
institutions traditionnelles cohabitent avec les institutions modernes mises en
place par l'administration centrale. Il y a de nombreux dignitaires de culte
exerçant un pouvoir sacré. Les coutumes varient d'une
collectivité à une autre et d'un milieu à un autre.
Par exemple les fétiches `' Hêviosso `' et `'
Toholou `' amènent la paix et favorisent la production agricole selon
les adeptes.
1.1.14. 1.2.3.2. Religion
Les religions importantes que l'on retrouve dans la Commune de
Dangbo sont : le culte vodun, le christianisme et l'islam. Les pratiques
périodiques des rites`'Yê`' de certains fétiches tels que
Sapata, Ogou, Dan, Doudoua, Oro permettent de chasser les mauvais esprits, les
maladies endémiques. Le Zangbétodans presque toutes les
localités assure la sécurité de la population et le
respect des normes sociales.
Dans la Commune des Aguéguéstrois grandes
religions dominent : le christianisme, l'islam et l'animisme. Environ 11% de la
population pratique le culte vodun ; 37,1% pratique le catholicisme et 12,1%
pratique l'islam. La cohabitation de ces religions se fait sans
problème.
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