Partie I : REVUE DE LA LITTERATURE
Mémoire de Master en Biologie Clinique
rédigé par: MIMBOE BILONGO CELINE SYLVIE
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Filtration glomérulaire chez des patients
diabétiques et/ou hypertendus suivis à l'Hôpital de
district de la Cité Verte: dosages de la créatinémie,
protéinurie et urémie
I. GENERALITES
I.1 Généralités sur le diabète
sucré et l'hypertension
I.1.1 Diabète sucré
Le diabète sucré est défini par un
désordre métabolique d'étiologies diverses,
caractérisé par la présence d'une hyperglycémie
chronique, accompagné d'une perturbation des métabolismes
glucidiques, lipidiques et protéiques, résultant d'un
défaut de la sécrétion d'insuline, de son activité
ou des deux associées (CHEVENNE et FONFREDE, 2001). Selon l'OMS, le
diabète sucré regroupe le diabète de type1 et le
diabète de type2.
I.1.1.1 Le diabète de type 1 (DT1)
Anciennement appelé diabète
insulinodépendant, ce dernier correspond à la destruction des
cellules f3 des ilots de Langerhans, que l'origine soit idiopathique ou
auto-immune (GOURDI, 2011). La conséquence est un
déficit en insuline. La destruction des cellules f3 est essentiellement
due à une infiltration des îlots par des lymphocytes T Helper et
des lymphocytes T Cytotoxiques. Ce processus se déroule en silence
pendant plusieurs années et à ce moment, des auto-anticorps
dirigés contre certains antigènes pancréatiques sont
produits (GRIMALDI, 2000 ; DUBOIS, 2010).
I.1.1.2 Le diabète de type 2 (DT2)
Anciennement appelé diabète non
insulinodépendant, il correspond à l'insulinorésistance
périphérique ou à la diminution de
l'insulinosécrétion. Ce type de diabète résulte de
la conjonction de plusieurs gènes de susceptibilité, dont
l'expression dépend des facteurs environnementaux. Il s'accompagne comme
le diabète de type1 d'un risque de complications micro- vasculaires et
rénales (BUSH et PIGNET, 2001).
I.1.2 Hypertension artérielle (HTA)
Selon l'OMS, l'HTA est définie comme une pression
artérielle au-dessus de 140 mmHg pour la pression artérielle
systolique et de 90 mm Hg pour la pression artérielle diastolique (OMS,
1999). Toutefois, le seuil réel de définition de l'hypertension
doit être considéré comme variable, plus ou moins
élevé en fonction du risque cardiovasculaire global de chaque
individu (ANONYME, 2012).
Mémoire de Master en Biologie Clinique
rédigé par: MIMBOE BILONGO CELINE SYLVIE
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