Conclusion partielle
Qu'il nous soit permis de rappeler ce qu'a été
notre parcours dans ce point qui se voulait plus qu'utile en raison de
différentes analyses effectuées. Ces analyses nous donnent la
latitude de nous prononcer sur la performance et la santé
financière de l'AMB.
En effet, après calcul des différents
indicateurs, nous osons affirmer que l'AMB est performant et présente
donc un résultat significatif. Après toutes ces analyses nous
pouvons donc hypothèse qui veut voir les comptes des gestions de l'AMB
donnent un résultat significatif qui lui permet d'améliorer sa
performance d'une année à une autre.
Par ailleurs, au regard de la situation financière de
cette ASBL, le constat est que les capitaux fixes représentent une part
importante de son actif. Avec cela, nous la signification comme telle l'AMB a
investit beaucoup dans les immobilisations. Les fonds propres de l'AMB
représentent aussi une part importante de son passif. Pendant 2008 et
2009 y compris 2012, les capitaux permanents n'ont pas été
à mesure de financer les capitaux fixes. C'est qui veut dire que le FR a
été négatif au cours des années 2008 ; 2009 et
2012. De même, la trésorerie, au court des années 2008,
2009, 2010 et 2011, a été négative. Une situation moins
bonne pour une entreprise qui se veut croissant. L'AMB, au cours des
années 2010 et 2011, a progressé du point de vue financier. Et sa
santé financière au regard de 2008, 2009 et 2012 a
été bonne.
Pour tout dire, la situation financière de l'AMB
pendant la période à laquelle nous nous sommes données
pour cible n'a pas suffisamment été bonne. D'où,
l'infirmation de notre hypothèse de départ. Pour améliorer
sa santé financière, nous proposons aux dirigeants de l'AMB de
contracter des dettes à long et moyen terme.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre parcours scientifique, l'effort nous est de
dégager, d'une manière succincte, les grandes lignes de nos
articulations sur la problématique de l'autofinancement des ASBL,
précisément le cas de l'archidiocèse de
Mbandaka-Bikoro.
Nous étions partis de l'alarme sonné par
l'épiscopat congolais, alors zaïrois, en 1995, demandant aux
fidèles congolais et aux hommes de bonne volonté de prendre
matériellement en charge leur Eglise. Cet appel se verra amplifier par
le Pape Jean Paul II, répondant comme en écho, demandant aux
diocèses et à toutes les oeuvres apostoliques de trouver sur
place le budget pour leur fonctionnement.
En effet, le diagnostic de la majorité des
églises locales a montré que certaines parmi elles respirent et
vivent encore sous masque à oxygène. Et AMB en étant
membre intégral, n'en faisait pas l'exception. D'où, nous avions
jugé opportun de réfléchir sur les mécanismes ou
méthodes à mettre en place pour que l'AMB vive
indépendamment de masque à oxygène. Autrement dit, savoir
se prendre en charge et comptant de moins en moins sur le secours
extérieur.
D'où, il fallait analyser la santé
financière de l'AMB pour savoir où il est, ce qu'il fait, ce
qu'il a, comment s'y prendre dans l'avenir. Se plongeant dans une forêt
dense et touffue qui est le monde de l'économie, nous avions bien voulu
nous munir de balises pour ne pas nous perdre. En claire, pour nous en sortir
sans y rester, il nous fallait des méthodes et mécanismes. Celle
que nous avions trouvée opportun pour ce genre de réflexion,
était celle dite analytique. Justement parce que connaître la
santé financière d'une organisation demande de la mettre sur
tapis. Autrement dit, analyser ses états financiers pour arriver
à lui proposer des pistes de solutions. Et puisque les données ne
devraient pas nous tomber du ciel, il fallait recourir aussi à la
technique documentaire. Celle-ci nous a aidé à entrer en contacte
avec non seulement les archives de l'AMB, mais aussi et surtout avec les grands
esprits dans le monde économique, s'acquérir de leurs
intelligences et expériences en la matière.
Sur ce, pour donner un corps à cette réflexion,
il nous a été utile de la structurer en trois points essentiels,
soit trois chapitres, renfermés dans un point : "La
problématique de l'autofinancement des ASBL, cas de
l'Archidiocèse de Mbandaka-Bikoro".
En effet, le premier chapitre -
Considération générale sur les ASBL -
s'est plus attardé sur les notions
générales des ASBL. Les ASBL en Europe, Amérique et en RDC
étaient là les points saillants de ce chapitre. La
réalité ASBL est partagée un peu partout. En Europe
notamment en Belgique, France et Suisse. Cependant, bien que partageant la
même réalité, la dénomination ou l'appellation et la
législation se diffèrent d'un pays à l'autre. Elle
procure un avantage sans pareille à la population. Car, connaissant
mieux la base, elle s'évertue pour résoudre les problèmes
qui se posent avec acquitté dans le milieu qui l'a vu naître.
Par ailleurs, le chapitre deuxième,
s'intitulant : Mbandaka-Bikoro : de la capacité
d'autofinancement à l'autofinancement, s'est appesanti,
premièrement, sur la présentation du cadre d'étude. Parti
de la préfecture apostolique, l'AMB est au jour d'aujourd'hui un
archidiocèse avec un nombre considérable de paroisse. En second
lieu, il a été question de scruter les différents moyens
pouvant aider à l'autofinancement. Et là, les moyens
traditionnels avaient l'honneur d'être cité. En dernière
position, se servant de données comptable de l'économat de l'AMB,
nous avions commencé l'analyser scientifique de la santé
financière de l'AMB tout évaluant ses forces et faiblesses, ses
opportunités et menaces.
Le troisième chapitre, enfin, s'est intitulé
Diagnostic de la structure économico financière de
l'archidiocèse de Mbandaka-Bikoro et perspectives d'avenir.
Tour à tour, il était question de comprendre les
notions des ratios, de les analyser pour enfin proposer à l'AMB une
piste de sortie ou de solution.
Le constat était pour nous, faut-il le rappeler, que
l'AMB, au cours de cinq années délimitant les bornes de notre
réflexion, avait réalisé ce qui suit :
§ Les indicateurs d'activité ont connu une
certaine croissance positive de l'ordre de 124 688.47$ en 2008 ; 198
894.78$ en 2009 ; 358 620.03$ en 2010 ; 619 931.65$ en 2011 ; une baisse
estimée à 7 949.00$. Cette baisse était due à
l'absence de vente suite à une forte concurrence.
§ La valeur ajoutée a, elle aussi, accru. 92
585.85$ en 2008 ; 144 610.14$ en 2009 ; 229 046.84$ en 2010 ; 266 553.98$ en
2011 et une baisse jusqu'à 11 8507.92$ en 2012.
§ Le chiffre d'affaire s'est distingué dans le
bon. Hormis la baisse de 2012 évaluée à 404 158.33$, les
années 2008, 2009, 2010 et 2011 ont connu une hausse
évaluée respectivement à 1 094 782.17$, 191 517.7$, 343
612$ et 427 172.17$.
§ Les indicateurs de résultat, quant à eux,
sont positivement évalués à 75 332.47$ pour 2008 ;
122 347.27$ pour 2009 ; 188 055.66 pour 2010 ; 209 134.31$ pour 2011 avant de
connaitre la baisse de 71 743.86$ en 2012. Le tout, prouvé par EBE.
§ Concernant le résultat d'exploitation et celui
avant impôt, l'évolution demeure positive.
Comme nous le voyons, l'AMB est, à notre yeux et plus
au regard des analyses effectué, performant. Cela se laisse aussi voir
à travers, le cash flow et la capacité d'autofinancement, qui ont
évolués, eux aussi, à la hausse.
Toute fois, pendant les deux premières et
dernière année de notre étude, les capitaux permanents
n'ont pas été à mesure de financer les capitaux fixes. Ce
qui veut dire autrement que le FR a été négatif au cours
des années 2008 ; 2009 et 2012. La trésorerie, elle aussi, a
été négative pendant les quatre premières
années de notre étude. Une situation qui n'enchante pas du tout.
D'où, une piste de solution a été donnée. Question
de contracter des dettes à court terme.
De tout ce qui précède, il est à
signaler qu'en mettant la dernière main sur ce travail, nous somme bien
convaincu de nombreuses lacunes que peut comporter tout travail humain. Ainsi,
toutes propositions en vue d'un amendement et un approfondissement
ultérieurs seront bien prises en comptes.
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