SOMMAIRE
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
AVANT-PROPOS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION ET ORGANISATION DU RESEAU
DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
3
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU RCPB
4
I. HISTORIQUE
4
II. STATUT JURIDIQUE
4
III. DOMAINE D'ACTIVITE
5
IV. MISSIONS, VALEURS ET ENGAGEMENTS DU
RCPB
5
V. ORGANISATION DU RCPB
5
CHAPITRE II : PRESENTATION, FONCTIONNEMENT ET
ORGANISATION DE LA FAITIERE DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
10
I. PRESENTATION
10
II. FONCTIONNEMENT
10
III. ORGANISATION
11
DEUXIEME PARTIE : GESTION DES IMMOBILISATIONS DANS
UN SYSTEME FINANCIER DECENTRALISE : CAS DE FCPB
16
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LES IMMOBILISATIONS
17
I- DEFINITION
17
II- LES DIFFERENTS TYPES
D'IMMOBILISATIONS
17
III- LES ACQUISITIONS D'IMMOBILISATION
19
IV. SUIVI DES IMMOBILISATIONS
24
V. LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS
28
CHAPITRE IV: LA GESTION DES IMMOBILISATIONS A LA FCPB
29
I. LE REFERENTIEL COMPTABLE
29
II. LES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE LA
FCPB
29
III. LES PROCEDURES D'ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS A LA FCPB
30
IV. LES ENTREES D'IMMOBILISATIONS
31
V. LE SUIVI DES IMMOBILISATIONS
31
VI. LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS
34
VII. REMARQUES ET SUGGESTIONS
37
CONCLUSION GENERALE
39
BIBLIOGRAPHIE
A
LISTE DES ANNEXES :
B
DEDICACE
- A mes défunts parents pour nous avoir donné
naissance par la grâce d'Allah ;
- A mon frère ILBOUDO Ousmane pour la scolarisation et les
multiples conseils ;
- A ma belle-soeur, DIALLO Mariam pour les encouragements et les
conseils ;
- A mes frères et soeurs ainsi qu'à toute la
famille.
REMERCIEMENT
Tout travail intellectuel est le fruit certes, d'une recherche
personnelle mais en réalité, résulte d'une action
collective. Ainsi la rédaction de ce rapport a été
possible grâce à l'effort conjugué de certaines
personnes.
Qu'il nous soit permis de remercier :
v la Directrice de l'institut Supérieur Privé
Polytechnique (ISPP), madame Sabine YAMEOGO et l'ensemble du corps professoral
pour les enseignements et les conseils qu'ils nous ont prodigués tout au
long de notre formation ;
v notre professeur de suivi, Monsieur Idrissa SANOGO pour
ses observations instructives et son encadrement ;
v le Directeur Général de la
Faîtière des caisses Populaire de Burkina (FCPB), monsieur Daouda
SAWADOGO qui a bien voulu nous accueillir dans son institution ;
v madame BAMBARA Rébéca qui nous a
orienté dans notre travail ;
v notre maître de stage Madame CONGO Marguerite pour son
apport technique et ses conseils pratiques malgré un temps
chargé ;
v monsieur Amédée BORO pour les conseils et les
orientations ;
v madame SEDOGO Aminata pour son appui ;
v tout le personnel de la Faîtière des Caisses
Populaires du Burkina pour l'accueille cordial et la franche
collaboration ;
v tous mes amis ainsi que les étudiants de notre
promotion qui ont contribué directement ou indirectement pour la
réalisation de ce rapport ;
Trouvez ici le fruit de vos contributions et l'expression de
notre profonde gratitude.
AVANT-PROPOS
L'Institut Supérieur Privé Polytechnique (ISPP)
est un établissement privé d'enseignement supérieur qui a
été autorisé à ouvrir en octobre 1998 par le
ministère en charge de l'enseignement supérieur. Cette ouverture
a été entérinée courant 2004 par
l'arrêté ministériel 2004/019/MESSRS/SG/DGESRS/CNESSP/SP du
30 janvier 2004.
L'établissement se donne pour mission de former des
cadres moyens et supérieurs, compétents et polyvalents
répondant aux besoins des entreprises publiques et privées.
Depuis l'année académique 2012-2013, l'ISPP a fait son
entré dans le système LMD. Il propose désormais deux
cycles de formations :
ü Un premier cycle, ouvert aux titulaires du
baccalauréat ; qui propose des formations dans les filières
suivantes :
- Finance/Banque ;
- Banque finance et institution de micro finance ;
- Communication d'Entreprise ;
- Gestion Marketing ;
- Gestion de Ressources Humaines ;
- Secrétariat Bureautique ;
- Transport Logistique ;
- Economie et Gestion des entreprises et des Organisations.
Cette formation est sanctionnée par le diplôme en
licence professionnelle dans les filières respectives. Il est à
noter qu'en deuxième année, les étudiants conservent
toujours la possibilité de se présenter au :
- Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ;
- Diplôme de Technicien Supérieur(DTS).
ü Un second cycle, qui prépare les
étudiants aux diplômes de MASTER BAC+5 dans les filières
suivantes :
- Finance Comptabilité et Gestion
Financière ;
- Gestion des Ressources Humaines (GRH) ;
- Communication d'Entreprise ;
- Comptabilité Contrôle et Audit ;
- Marketing et Stratégie ;
- Management Stratégique des projets ;
- Banque et Institution de Micro finance.
Il convient de souligner que l'ISPP ne propose pas encore de
formations pour ce qui concerne le doctorat.
L'obtention du BTS (Brevet de Technicien Supérieur)
d'Etat est conditionnée d'une part par l'admissibilité aux
épreuves écrites et d'autre part par la production d'un rapport
de stage suivi d'une soutenance devant un jury.
C'est dans ce contexte que nous avons effectué un stage
pratique du 01 septembre au 28 novembre à la Faîtière des
Caisses Populaires du Burkina Faso avec pour thème « la
gestion des immobilisations dans un SFD: cas de la FCPB » dont les
résultats sont consignés dans le document ci-après.
SIGLES
ET ABREVIATIONS
C/SAF : Chef de Service Administratif
et Financier
CA : Coût d'achat
CFE : Centre Financier aux
Entrepreneurs
CP : Caisse Populaire
DD : Droits de Douane
DG : Directeur Général
DID : Développement
International Desjardins
DOSR : Direction des Opérations
et du Support Réseau
DPR : Dotation aux Provisions
DR : Délégation
Régionale
FAA : Frais Accessoires d'Achat
FCPB : Faîtière des
Caisses Populaires du Burkina
PCHT : Prix de Cession Hors Taxes
RCPB : Réseau des Caisses
Populaire du Burkina
RPR : Reprise de Provision
SAF : Service Administratif et
Financier
SFD : Système Financier
Décentralisé
SYSCOA : Système Comptable Ouest
Africain
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taxe Sur la Valeur Ajoutée
UEMOA : Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine
VCN : Valeur Comptable Nette
VOHT : Valeur d'Origine Hors Taxe
INTRODUCTION GENERALE
Dans un contexte économique dominé par la
mondialisation, seules les institutions compétitives ont la chance de
survivre. La concurrence est de plus en plus rude et chaque institution doit
mettre en place des outils de management adéquats pour ne pas être
surpris par l'environnement en perpétuel évolution.
C'est dans ce contexte qu'évoluent les institutions
financières burkinabé dont la plupart sont obligées de se
regrouper afin de pouvoir s'imposer sur le plan national. Les banques tout en
réduisant les asymétries d'information sur le marché
financier, exclues du même coup les petits promoteurs sans garanties.
Cette exclusion est beaucoup perceptible dans la plupart des pays en voie de
développement (cas du Burkina Faso) où la population est
majoritairement rurale et pauvre. C'est ainsi que s'est
développée la micro-finance, une alternative aux marchés
financiers et aux banques.
Le Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB) qui
est la plus grande structure de micro-finance au Burkina Faso, s'est
imprégné de cette situation de mondialisation. Cela est beaucoup
perceptible à travers son accessibilité à tous, le
regroupement de ses caisses, la qualité des services offerts à
ses membres etc. Le RCPB a également développé des
stratégies pour permettre une gestion saine de ses activités.
La Faîtière des Caisses Populaires du Burkina
née du regroupement des Caisses Populaires participe également au
développement des activités du RCPB. Pour mener à bien ses
activités, l'utilisation des immobilisations s'avère comme une
nécessité.
En effet la comptabilité étant la traduction
chiffrée de l'activité d'une structure, permet de mesurer la
performance de cette dernière.
A la FCPB, la comptabilité basée sur le
Référentiel Comptable Spécifique des
Systèmes Financiers Décentralisés de l'UEMOA est
un outil de gestion qui éclaire les dirigeants et permet de satisfaire
les obligations vis-à-vis des tiers.
De tout ceci, il ressort que la gestion des
immobilisations est d'une grande importance pour asseoir une
comptabilité efficace dans une structure financière. Partant de
cela, quelles sont les procédures d'acquisition d'immobilisations au
sein de la faîtière ? Comment se fait la gestion de
celles-ci ? Et l'objectif de ce rapport est donc de montrer la
manière dont les immobilisations sont gérées au sein de la
FCPB, relever les insuffisances et faire des propositions pour
l'améliorer. L'étude de ce thème sera possible grâce
notamment aux documents internes (manuel de procédure, le
Référentiel Comptable des SFD), aux cours de comptabilité,
aux rapports de stage et aux sites web (de la structure et autres).
Pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé,
notre étude s'articulera autour de deux parties. La première sera
consacrée à la présentation et à l'organisation du
Réseau des Caisses Populaires du Burkina et de la Faîtière
des Caisses Populaires du Burkina. Dans la deuxième partie, nous nous
intéresserons aux immobilisations de façon générale
ainsi qu'à la gestion des immobilisations au sein de la FCPB et nous
formulerons des suggestions afin d'apporter notre modeste contribution au bon
fonctionnement de l'institution.
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION ET ORGANISATION DU RESEAU DES
CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU RCPB
Le Réseau des Caisses Populaires du Burkina est une
institution de micro finance dont l'objectif est de collecter l'épargne
de ses membres (clients) et de la rétrocéder sous forme de
crédit.
I. HISTORIQUE
Les premières caisses populaires du RCPB ont
été mises en place à partir de 1972, dans la partie
sud-ouest de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), avec l'appui de
Développement International Desjardins (DID), une organisation
canadienne. A partir de cette époque, les caisses populaires, alors
placées sous l'autorité d'un projet du ministère de
l'agriculture, avaient une vocation centrée exclusivement sur le monde
paysan.
Mais, à partir de 1987, une nouvelle
méthodologie fut mise en application dans le but d'étendre les
activités des caisses populaires dans les zones urbaines de Ouahigouya
et de Ouagadougou.
Dès lors, elles n'ont cessé de s'étendre
et couvrent aujourd'hui les 45 provinces du Burkina Faso avec l'inauguration
de l'Agence de Toma dans le Nayala par la Caisse Populaire de Tougan le 16 mai
2014. Ayant acquis plus de 40 ans d'expérience au service du
développement des populations, elles constituent aujourd'hui un grand
maillon du secteur de la micro finance au Burkina Faso et ont le
privilège d'être le plus ancien et le mieux implanté sur le
territoire national.
Le RCPB a entamé depuis 2004 un processus de
reconfiguration des caisses avec l'appui de DID. Ce processus a abouti au
regroupement des 103 structures de base en 39 caisses depuis le 31
décembre 2014
avec 180 points de vente.
II. STATUT JURIDIQUE
Le RCPB mène ses activités sous la forme de
coopérative. C'est donc une structure mutualiste dont les membres sont
copropriétaires. Il constitue de ce fait un patrimoine collectif dont la
pérennité est tributaire de l'application des principes
directeurs que sont : la solidarité et la responsabilité
individuelle et collective des membres.
Le RCPB est régi par la loi N°023 - 2009/AN du
14 mai 2009, portant réglementation des Systèmes Financiers
Décentralisés du Burkina Faso et le décret 2009 -
839/PRES/PM/MEF du 18 Décembre 2009 portant application de
celle-ci.
III. DOMAINE D'ACTIVITE
Le RCPB exerce dans le domaine de la micro finance. Aussi son
activité principale est la collecte de l'épargne et sa
rétrocession sous forme de crédits octroyés pour le
financement des activités de ses membres en vue du développement
économique du pays.
IV. MISSIONS, VALEURS ET ENGAGEMENTS DU RCPB
1. Missions
Le Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB) a
pour mission la « contribution à l'amélioration des
conditions de vie des laborieuses populations du Burkina Faso et ce, par le
biais de :
- la mobilisation de l'épargne locale ;
- le développement d'entreprises coopératives
d'épargne et de crédit fiables et rentables ;
- la promotion de services financiers accessibles et
adaptés ;
- l'administration et la gestion démocratique selon les
règles et principes coopératifs dans le souci et le respect de la
personne humaine.»
2. Valeurs du RCPB
Le Réseau des Caisses Populaires du Burkina prône
les valeurs suivantes :
- le respect des personnes ;
- le respect du bien commun ;
- le respect des lois et règlements ;
- le respect de l'organisation.
3. Engagements du RCPB
Le Réseau des Caisses Populaires du Burkina a pris les
engagements suivants :
- l'attention et l'écoute de ses membres ;
- la disponibilité et l'équité envers ses
membres ;
- la lutte contre la pauvreté ;
- le soulagement de la misère ;
- la recherche de l'excellence et la disponibilité dans
le travail.
V. ORGANISATION DU
RCPB
Le RCPB est une coopérative d'épargne et de
crédit, constitué de deux niveaux:
- les caisses populaires (CP) ;
- la Faîtière des Caisses Populaires du Burkina
(FCPB).
Les Caisses Populaires (CP) sont des structures de base qui
offrent directement des produits et services à ses membres. Une
coordination nationale est assurée par la Faîtière des
Caisses Populaires du Burkina (FCPB) qui apporte des services de supervision,
d'inspection et vérification, de formations, de support en gestion,
etc.
1. Organisation des
caisses populaires
Une caisse populaire est une coopérative
d'épargne et de crédit, c'est-à-dire une association de
personnes ayant les mêmes besoins qui s'organisent pour
résoudre leurs problèmes par la mise en commun de leur
épargne et par la suite se donner les moyens de s'accorder du
crédit. Les
différents organes d'une Caisse Populaire sont :
1.1 L'Assemblée Générale
L'Assemblée Générale est l'instance
suprême de la caisse populaire. Elle comprend l'ensemble des membres
convoqués et réunis à cette fin.
Elle est compétente pour :
- s'assurer de la saine administration et le bon
fonctionnement de la Caisse Populaire ;
- modifier les statuts et les règlements de la Caisse
Populaire ;
- élire les membres des organes de la Caisse
Populaire ;
- approuver les comptes et statuer sur l'affectation des
résultats ;
- prendre connaissance du budget et du programme
annuel ;
- créer tout comité qu'elle juge utile ;
- traiter de toutes questions relatives à
l'organisation et au fonctionnement de la Caisse Populaire.
1.2
Le Conseil d'Administration
Il est composé de neuf (09) membres élus par
l'Assemblée Générale parmi les membres ordinaires de la
Caisse Populaire. Il comprend :
- un président ;
- un vice- président ;
- un secrétaire ;
- six administrateurs.
Il est compétent pour :
- assurer le respect des prescriptions légales,
réglementaires et statutaires ;
- veiller à ce que les taux d'intérêts
applicables se situent dans la limite des plafonds fixés par la loi sur
l'usure ;
- se prononcer en appel sur les décisions des
comités de crédit à l'endroit d'un membre ;
- mettre en application les décisions de
l'Assemblée Générale.
1.3
Le Comité de Crédit
Il se compose de trois (03) personnes élues par
l'Assemblée Générale parmi les membres du personnel de la
caisse populaire : un président, un secrétaire, et un
membre.
Le comité de crédit a la responsabilité
de gérer le crédit conformément aux politiques et
procédures définies en la matière.
1.4
Le Comité de surveillance
Le comité se compose de trois (03) membres dont un
président, un secrétaire et un membre. Il est chargé de
la surveillance, de la régularité des opérations de la
Caisse Populaire et du contrôle de la gestion. Il peut faire appel en
tout temps à la Direction de la Surveillance du réseau afin
d'élucider toute situation douteuse.
2. Les organes de gestion
2.1 Le Gestionnaire
La gestion quotidienne de la Caisse Populaire est
confiée à un(e) gestionnaire nommé(e) par le conseil
d'administration sur recommandation de la Faîtière. La politique
de gestion des ressources humaines donne aussi le pouvoir au Directeur
Général de le faire. Les pouvoirs et les fonctions de ce dernier
sont déterminés en application du règlement
intérieur de la Caisse Populaire.
2.2
Le Service Administratif
Il est chargé de la tenue de la comptabilité, de
l'approvisionnement de la Caisse Populaire en liquidité et de la
préparation des avis de débit ou de crédit, de la gestion
des virements et toutes les affaires administratives de la caisse.
2.3
Le Service Epargne
Géré par les caissiers (ères), ce service
effectue les opérations courantes de guichet (ouverture,
dépôt, retrait) au profit des membres.
2.4
Le Service Crédit
Ce service est chargé de la gestion des dossiers de
crédits dans les Caisses Populaires et de la promotion des produits. Il
assure :
- les instructions sur les dossiers de crédits ;
- la visite de garantie ;
- le service du crédit aux emprunteurs ;
- et enfin il effectue le recouvrement en cas de besoin.
Le service crédit est un service communautaire dont
l'objectif est d'octroyer du crédit à tous les membres dans le
besoin lorsqu'ils remplissent les conditions nécessaires pour en
bénéficier.
3. Les
Délégations régionales
Ce sont des représentations de la faîtière
au niveau régionale. Elles ne sont pas dotées de la
personnalité juridique. Elles répondent directement de la
Faîtière.
Elles ont pour mission d'offrir aux caisses relevant de la
région des services d'accompagnement et de supports-conseils en agissant
en partie comme centre administratif. Il existe cinq
délégations :
- la Délégation des Caisses Populaires du Centre
(DCPC) basée à Ouagadougou;
- la Délégation des Caisses Populaires du Nord
(DCPN) basée à Ouahigouya ;
- la Délégation des Caisses Populaires de
l'Ouest (DCPO) basée à Bobo-Dioulasso;
- la Délégation des Caisses Populaires du
Sud-ouest (DCPSO) basée à Diébougou;
- la Délégation des Caisses Populaires de l'Est
(DCPE) basée à Koupela.
4. Le Centre Financier
aux Entrepreneurs
Les Centres Financiers aux Entrepreneurs (CFE-Ouaga, CFe-AC,
CFE-Nord, CFE-Est) sont des centres de services qui sont nés de la
signature d'une convention entre les Caisses Populaires où se trouvent
les centres financiers (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Koupela).
Ils répondent aux besoins en crédit commercial et agricole de
plus de cinq millions (5 000 000) FCFA et allant jusqu'à
cinquante millions (50 000 000) FCFA. Le Centre Financier aux
Entrepreneurs offre d'autres services financiers d'accompagnement de la
clientèle dans l'exécution des marchés. Il s'agit
notamment de la délivrance de cautions bancaires.
Les CFE ne sont pas dotées de la personnalité
juridique. Ce sont des démembrements de la Faîtière.
CHAPITRE II : PRESENTATION, FONCTIONNEMENT ET
ORGANISATION DE LA FAITIERE DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
La Faîtière des Caisses Populaires du Burkina est
une structure du RCPB née de l'épilogue du processus de
reconfiguration et du regroupement des caisses populaires. Cette transformation
a abouti à la fusion des caisses ainsi qu'au regroupement des organes en
une seule instance (la Faîtière).
I. PRESENTATION
La Faîtière des Caisses Populaires du Burkina (ex
Fédération des Caisses Populaires du Burkina) a été
créée en août 1997. Elle est le deuxième et le
dernier niveau de la structure organisationnelle du RCPB. Elle regroupe
l'ensemble des Caisses Populaires et joue le rôle de coordination des
activités de celles-ci. La structure technique de la FCPB est
constituée d'une direction générale et sept directions
centrales. En tant que structure coopérative, elle dispose d'un conseil
d'administration, d'un conseil de surveillance et d'un comité de
crédit.
II. FONCTIONNEMENT
Au niveau de la FCPB sont discutées les grandes
orientations du réseau. La FCPB joue principalement un rôle de
coordination des activités des caisses populaires. Elle a donc des
activités particulières et différentes de celles des
structures de base notamment des caisses de base.
Présentement, la FCPB se structure comme suit :
- un Conseil d'Administration ;
- un Conseil de Surveillance et de Comité de
Crédit ;
- une Direction Générale;
- une Direction des ressources humaines et de la vie
coopérative ;
- une Direction de la Surveillance ;
- une Direction des Opérations et du Support
Réseau ;
- une Direction informatique et de
systématisation ;
- une Direction de Déploiement ;
- une Direction du Marketing et Communication ;
- une Direction du Crédit.
III. ORGANISATION
1. Les organes
d'administration
1.1 L'Assemblée Générale
L'Assemblée Générale est l'organe
suprême de la Faîtière. Elle a pour compétence
de :
- s'assurer de la saine administration et du bon
fonctionnement de la Faîtière ;
- prendre connaissance du budget de la Faîtière
;
- approuver les comptes et de statuer sur l'affectation des
résultats ;
- modifier les statuts et le règlement
intérieur ;
- élire les membres des différents organes de la
Faîtière.
1.2
Le Conseil d'Administration
Le conseil d'Administration comprend neuf (09) personnes
élues par l'Assemblée Générale pour une
durée de trois ans renouvelable une fois parmi les présidents du
Conseil d'Administration (CA) des trente-neuf caisses populaires de base. Il se
compose :
- d'un(1) Président ;
- d'un(1) Vice-président;
- d'un(e) secrétaire ;
- de six(6) administrateurs.
Il veille au fonctionnement et à la gestion de la
Faîtière.
Sa mission est :
- d'assurer le respect des prescriptions légales,
règlementaires, statutaires ;
- de définir et d'approuver la politique de
crédit du réseau ;
- de se prononcer en appel sur les décisions du
comité à l'endroit d'un membre ;
- et d'une manière Générale de mettre en
application les décisions de l'Assemblée
Générale.
1.3
Le Comité de Crédit
Il se compose de trois (03) personnes élues parmi les
employés à l'Assemblée Générale. Il s'agit
de :
- un Président ;
- un Secrétaire ;
- un Membre.
Ce comité a pour obligation de gérer les
crédits conformément aux politiques et procédures
définies en matière de crédit.
1.4
Le Comité de surveillance
Il est composé d'un Président, d'un
Secrétaire et d'un Membre. Il est chargé de veiller à la
régularité des opérations de la Fédération
et du contrôle de gestion. Il peut faire appel en tout temps à un
auditeur externe au réseau en vue d'effectuer une inspection de la
Faîtière.
2. Les organes de
gestion
2.1 La Direction Générale
Le Directeur général est nommé par le
conseil de surveillance et de comité de crédit. Il agit comme
responsable au nom du RCPB (planifie et contrôle le plan d'actions et les
budgets). Ses attributions sont les suivantes :
- planification et contrôle des finances du
Réseau afin de s'assurer d'une utilisation optimale des ressources
financières ;
- élaboration du plan d'affaires et de
développement du réseau afin de répondre aux missions et
aux objectifs du RCPB ;
- la représentation du RCPB sur le plan national et
international ;
- coordination des activités du Réseau et de ses
différents comités administratifs ;
- promotion du Réseau dans le but de le faire
connaître et s'assurer de la protection de son environnement.
2.2 Le Secrétariat de Direction
La Secrétaire de Direction relève du Directeur
Général. Elle a pour responsabilité de superviser le
travail du secrétariat de la Direction :
- assurer la logistique des réunions ;
-
organiser le travail de secrétariat.
2.3
La Direction de la Surveillance
La Direction de la surveillance à pour
mission l'inspection, la vérification et le contrôle des
Caisses Populaires, des Centres Financiers aux Entrepreneurs et de la
Faîtière des Caisses Populaires du Burkina. Cette mission peut
s'effectuer à travers le contrôle à distance :
qui consiste à collecter et à valider les informations des
Caisses, et par le contrôle sur place qui consiste en ce qu'un
inspecteur se rende sur place et vérifie si les procédés
applicables (loi, statut, textes réglementaires, politiques) sont
respectés.
Le Service Vérification valide les états
financiers périodiques des Caisses en fin d'année. Elle assure
aussi la formation au niveau des Caisses Populaires. Elle a pour rôle
d'appui au conseil du Réseau dans la réalisation de certains
documents (politiques générales du RCPB et procédés
manuels).
2.4
La Direction des Opérations et du support Réseau (DOSR)
Elle s'occupe de la gestion des ressources financières
et immobilières de la Faîtière des Caisses Populaires du
Burkina ainsi que du support réseau. Elle regroupe les services suivants :
2.4.1 Le service administration et finances
Le Chef de ce service est sous l'autorité de la
Directrice des Opérations et du Support Réseau. Le service a la
responsabilité des activités liées à la gestion des
ressources financières et matérielles de la
Faîtière. A ce titre, il assure la gestion des fonds
(liquidités et placements) confiés à la
Faîtière afin de s'assurer de leur optimisation et gère les
ressources matérielles en veillant à leur utilisation
efficiente.
2.4.2 Le service normes et
procédures
Il est chargé :
- d'assurer la gestion du régime de prévoyance
crédit;
- d'assurer le Système d'Information et de Gestion
(SIG).
2.4.3 Le service Trésorerie
Créée en mai 2012, il a pour mission
de :
- s'occuper de la gestion et de l'optimisation de la
liquidité de la FCPB, des Délégations des Caisses
Populaire ;
- faire le rapprochement des comptes tenus par la FCPB
passé par la comptabilité ;
- gérer la centralisation des salaires de la fonction
publique ;
- l'approvisionnement des entités de leur avoir au sein
de la FCPB ;
- élaborer des plans de trésorerie des Caisses.
2.5 La Direction de
l'Informatique et de la Systématisation
Créée en 2011, il est composé d'un seul
service, à savoir le Service Développement et Supports
Informatiques. Ce service a pour attributions :
- la gestion des programmes informatiques ;
- la formation des usagers ;
- la gestion du parc informatique du réseau.
2.6 La Direction des Ressources
Humaines et de la Vie Coopération
Créée en 2011, elle assure :
- la formation continue du personnel ;
- la gestion des ressources humaines ;
Elle regroupe :
2.6.1 Le Service Gestion des Ressources
Humaines
Créé en avril 2000, ce service a pour
attribution de planifier et de gérer toutes les ressources humaines du
Réseau. Il s'occupe du recrutement et de la mutation du personnel.
2.6.2 Le Service formation et vie
coopérative
Le service formation et vie coopération définit,
construit et pilote la politique de développement des compétences
des salariés en lien avec la stratégie globale du RCPB.
2.7 La Direction du
Marketing et Communication
La Direction du Marketing et Communication a été
mise en place en 2010 et a pour objectif, le rayonnement du RCPB. Elle compte
en son sein les services suivants :
2.7.1 Le service du marketing
Il est chargé de faire la promotion des produits du
RCPB et d'assurer les relations publiques de celui-ci.
2.7.2 Le service Communication
Ce service est chargé de :
- la gestion du partenariat et les relations
publiques ;
- l'élaboration de la stratégie de communication
dans le domaine commercial et marketing du RCPB et de la FCPB et leur mise en
oeuvre ;
- l'enquête la statistique auprès de la
clientèle et assure la mise en place des produits et services de
façon efficaces.
2.8 La Direction du
Crédit
Mise en place en 2011 avec l'appui des coordinateurs des CFE,
elle a pour objectif :
- d'apporter un suivi et un appui aux CFE ;
- de contrôler les activités des CFE ;
- de participer à la mise en place de nouvel
CFE ;
- d'élaborer et adopter les politiques de
crédit ;
- d'analyser le potentiel des caisses ;
Il est constitué d'un seul service : le
service crédit et contentieux. Ce service est
responsable :
- du programme de planification, du plan d'octroi national du
programme Crédit- Epargne- Education ;
- de l'encadrement des animatrices et du suivi du plan
d'action du Réseau ;
- de la production des documents informatifs et administratifs
relatifs au programme Crédit-Epargne-Education ;
- du suivi des crédits habitat aux personnels.
2.9 La Direction du
Déploiement (DD)
Créée en 2011, c'est une Direction
stratégique et transversale, chargée de piloter les nouveaux
projets de l'institution. Cette Direction a pour mission :
- la gestion de la transformation organisationnelle ;
- la Gestion du changement et l'évaluation des
impacts;
- la coordination et le support au déploiement de
projets.
L'organigramme de la FCPB est présenté en ANNEXE
N°1
Après la première partie qui a traité des
généralités sur le RCPB et de la FCPB, nous aborderons la
deuxième partie de notre rapport à savoir la gestion des
immobilisations au sein de la Faîtière des Caisses Populaire du
Burkina et enfin, formuler des remarques et suggestions afin d'apporter notre
modeste contribution au bon fonctionnement de l'institution.
DEUXIEME PARTIE : GESTION
DES IMMOBILISATIONS DANS UN SYSTEME FINANCIER DECENTRALISE : CAS DE FCPB
CHAPITRE III : GENERALITES
SUR LES IMMOBILISATIONS
Les immobilisations tiennent une place importante dans les
facteurs de production et une bonne partie des activités entrant dans la
gestion quotidienne des entreprises leur est consacrée. Ainsi avant
d'aborder le cas spécifique de la gestion des immobilisations à
la FCPB, nous allons faire un rappel de notions relatives aux
immobilisations.
I- DEFINITION
L'actif immobilisé est la masse du bilan
constituée de l'ensemble des éléments destinés
à servir de façon durable l'activité de l'entreprise, et
qui ne se consomme pas au premier usage. Leur durée d'utilisation est a
priori supérieure à un an.
II- LES DIFFERENTS TYPES D'IMMOBILISATIONS
1. Les charges immobilisées
Ce sont des charges engagées par l'entreprise lors de
sa création. Elles comprennent :
1.1 Les frais d'établissements
Ce sont des dépenses concernant la constitution de
l'entreprise (honoraires, droits d'enregistrement, frais de formalités
légales, frais de prospection, frais de publicité et de
lancement).
1.2 Les charges à repartir sur plusieurs exercices
Les charges à répartir sur plusieurs exercices
comprennent des charges engagées ou enregistrées pendant
l'exercice en cours ou les exercices antérieurs et qui se rattachent aux
exercices suivants.
1.3 Les primes de remboursement des obligations
Ces primes concernent les différentes catégories
d'obligations (obligations ordinaires, obligations convertibles et les autres
emprunts obligataires).
2. Les immobilisations incorporelles
Le SYSCOA définit les immobilisations incorporelles
comme étant des immobilisations immatérielles et tous les autres
éléments susceptibles de générés des
avantages futurs. Elles sont la nature des biens acquis ou créés
par l'entreprise, non pour être vendus ou transformés, mais pour
être utilisés de manière durable, directement ou
indirectement, pour la réalisation des opérations
professionnelles ou non.
2.1 Les frais de recherche et de
développement
Il s'agit des dépenses relatives à des projets
qui ont de sérieuses chances de réalisation technique et de
rentabilité commerciale en raison d'un marché potentiel. Aussi
les projets concernés doivent-ils être nettement
individualisés et leur coût distinctement établi pour
être répartis dans le temps.
2.2 Les brevets, les licences,
concessions et droits similaire
Ce sont des dépenses engagées pour obtenir la
protection accordée sous certaines conditions aux inventeurs, auteurs ou
bénéficiaires du droit d'exploitation des brevets,
modèles, dessins, procédés, propriétés
littéraire et artistique sous forme directe ou sous forme de licences ou
de concessions.
2.3 Autres immobilisations
incorporelles
On a entre autres les marques, le fonds commercial, le droit
au bail et les autres immobilisations incorporelles.
3. Les immobilisations corporelles
Pour le SYSCOA, les immobilisations corporelles sont les biens
matériels relevant de la catégorie des immobilisations. Elles
comprennent :
3.1 Les terrains
Ce sont des espaces de terre nue ou sur lesquels ont
été édifiés des ouvrages ou qui font l'objet
d'extraction de matières premières et dont l'entreprise est
propriétaire. Ainsi le SYSCOA distingue les terrains nus des terrains
bâtis et des terrains de gisement.
3.2 Les bâtiments
Ils constituent des constructions réalisées par
l'entreprise et sont destinés à abriter les services de cette
dernière et par moment affectés au logement de son personnel.
3.3 Autres immobilisations corporelles
On distingue également les installations et
agencements le matériel et enfin le matériel de transport.
4. Les immobilisations
financières
On distingue :
4.1 Titres de participations
Ce sont des titres acquis pour influencer la gestion d'une
entreprise. Ils doivent représenter au moins 10% du capital social de la
société qui les a émis.
4.2 Les autres immobilisations financières
Il s'agit entre autres :
- des titres immobilisés de l'activité de
portefeuille,
Ils correspondent à une volonté de l'entreprise
d'effectuer des placements à long terme dans des portefeuilles de titres
sans pour autant intervenir dans la gestion ou la stratégie des
entreprises émettrices de ces titres.
- des autres titres immobilisés,
Ce sont des titres que l'entreprise a l'intention de conserver
à long terme ou qu'elle n'a pas la possibilité de revendre dans
un bref délai (cela peut être le cas notamment de certains titres
peu liquides ou non cotés).
- les dépôts et cautionnement, les prêts,
les créances non commerciales,
- les intérêts courus, les titres participatifs
etc.
III- LES ACQUISITIONS
D'IMMOBILISATION
1. Le coût d'acquisition
Le coût réel d'acquisition d'une immobilisation
est formé du prix d'achat et les frais accessoires rattachés
à l'achat. Les frais accessoires d'achat font partis du coût
d'acquisition de l'immobilisation.
v Les éléments incorporables dans le
coût d'acquisition
Dans l'acquisition des immobilisations ainsi que dans l'achat
ou la production des bâtiments, les éléments suivants
feront partis du coût d'acquisition :
ü frais de transport ;
ü frais d'installation ;
ü droits de douane ;
ü frais de transit ;
ü frais de formation ;
ü assurances sur transport ;
ü frais de manutention ;
ü les commissions et courtages ;
ü les honoraires de l'architecte (cas des
bâtiments) ;
ü TVA non récupérable ;
ü Les intérêts courus des emprunts.
Remarque: En cas de l'existence d'un emprunt
financier ayant financé l'acquisition d'un bien, les charges
financières entrent dans le coût d'achat pour un cycle d'achat
supérieur ou égale à six (06) mois. C'est le principe de
l'importance significative.
v Les éléments non incorporables dans le
coût d'acquisition
Dans les acquisitions d'immobilisations, les
éléments ci-dessous ne feront jamais parti du coût
d'acquisition ou de production. Il s'agit :
ü droits d'enregistrement ;
ü droits de mutation ;
ü les frais d'actes ;
ü les droits de timbres ;
ü les honoraires autres que les honoraires de
l'architecte dans l'acquisition ou la construction des bâtiments.
ü la vignette etc.
ü l'intérêt couru de moins de 6 mois.
2. Les différents types
d'acquisitions et les principes de comptabilisation
Lors de son entrée dans le patrimoine, la valeur de
l'immobilisation est ainsi déterminée :
v le bien acquis à titre onéreux est
comptabilisé à son coût d'acquisition ;
v le bien produit par l'institution est comptabilisé
à son coût de production ;
v le bien acquis à titre gratuit est
comptabilisé à sa valeur vénale ;
v le bien reçu à titre d'apport en nature est
comptabilisé à sa valeur figurant dans l'acte d'apport ;
v le bien acquis sur crédit-bail est
comptabilisé à son coût d'achat sans TVA;
v l'acquisition par échange est comptabilisée
à son coût d'achat.
3. La comptabilisation d'une
entrée d'immobilisation
C'est l'écriture comptable qui constate l'entrée
du bien dans le patrimoine de l'entreprise. Elle peut se présenter de la
façon suivante :
Entrée d'immobilisation acquise à titre
onéreux
Date
Date
(Versement des avances et acomptes sur immobilisations)
X
VOHT
TVA
DD
X
X
X
TVA
X HT
|
X
Solde
X
X
X
DD
DD
TTC
X HT
|
|
|
|
Date
Date
|
Honoraires
Frais d'actes
Droits d'enregistrement
Etat, TVA récupérable sur service
extérieur
Compte de trésorerie
(Paiement des frais)
|
Frais d'établissement
Frais d'acquisition d'immobilisation
Transfert de charge d'exploitation
(immobilisation des frais)
|
Date
Cas d'une subvention
Date
Etat, subvention d'équipement à recevoir ou
Organismes internationaux, subvention à recevoir
Subvention d'investissement
Date
(Promesse de la subvention)
|
X
Avance
CA HT
TVA
Subv
|
X
Avance
Solde
Avance
F.A.A
Subv
|
|
|
Date
Date
|
Compte de trésorerie
Etat, subvention d'équipement à
recevoir
Organismes internationaux, subvention à
recevoir
(Encaissement de la subvention)
|
Date
Cas de l'acquisition par crédit-bail
Date
Avance
VO HT
Annuité
TVA
|
Avance
Avance
Solde
Annuité
TTC
|
|
|
|
Date
|
Redevance de CB mobilier et immobilier
Etat, TVA récupérable/services extérieurs
Banques
(Constatation de la redevance)
|
Date
Cas des productions immobilisées
2.
4451
|
72
4434
|
Comptes d'immobilisations
Etat, TVA récupérable sur immobilisations
Productions immobilisées
Etat, TVA facturée sur production livrée
à soi-même (réalisation totale de l'immobilisation)
|
VO HT
TVA
|
VO HT
TVA
|
Cas de l'acquisition par
échange
Lorsqu'une entreprise acquiert un matériel neuf, le
fournisseur consent parfois à reprendre l'ancien matériel
à sa valeur comptable nette ou à un prix fixé par les deux
parties. C'est une clause qui est généralement
insérée dans le contrat d'achat et proposée par le
fournisseur d'investissement à son client.
Cette opération d'échange nécessite la
passation d'écritures constatant :
ü l'achat du nouveau matériel ;
ü la cession de l'ancien matériel à la date
de cession ;
ü le règlement d'une soulte.
Soulte=PA TTC du nouveau matériel - Prix de reprise
TTC de l'ancien matériel
Date
481
|
485
5.
|
Fournisseurs d'investissement
Créances/cession d'immobilisation
Compte de trésorerie
(Versement de la soulte)
|
PA TTC
|
PC TTC
Soulte
|
Après l'écriture du paiement de la soulte, il y
a lieu de constater obligatoirement l'écriture de cession afin d'annuler
le compte 485 utilisé dans l'écriture antérieure.
Date
485
|
82
443
|
Créances/cession d'immobilisation
Produit de cession d'immobilisation
Etat, TVA facturée
(écriture de la cession)
|
PC ou VCN
|
PC HT
TVA
|
IV. SUIVI DES IMMOBILISATIONS
1. Le suivi quotidien
Il s'agit des dépenses d'entretien et de
réparation. Les dépenses postérieures relatives à
une immobilisation amortissable ne sont inscrites à l'actif que
lorsqu'elles améliorent l'état de l'immobilisation prolongeant sa
durée de vie ou améliorant ses performances dans le but
d'augmenter les avantages économiques.
Elles sont considérées comme des charges
lorsqu'elles sont faites dans le but de restaurer ou de maintenir les avantages
économiques futurs attendus. Elles n'ont donc pour effet ni de prolonger
de manière notable la durée normale d'utilisation de
l'immobilisation, ni d'améliorer ses performances.
2. Le suivi périodique
2.1 Les amortissements
Selon le SYSCOA, on peut définir l'amortissement comme
"amoindrissement de la valeur d'une immobilisation qui se
déprécie de façon certaine et irréversible avec le
temps, l'usage ou en raison du changement de technique, de l'évolution
des marchés ou de toute autre cause. Du fait des difficultés de
mesure de cet amoindrissement, l'amortissement consiste pour l'entreprise
à répartir le "coût d'acquisition" du bien sur sa
durée probable d'utilisation. Ainsi on distingue plusieurs types
d'amortissements qui sont :
v L'amortissement linéaire ou
constant
Il consiste à amortir un bien de manière
constante durant toute la durée probable de l'utilisation. La dotation
annuelle de l'amortissement s'obtient en divisant le coût d'achat ou la
valeur d'origine par la durée d'utilisation de l'élément
considéré. C'est ce mode d'amortissement qui a été
retenu par le référentiel comptable des Systèmes
Financiers Décentralisés. Le plan ou tableau d'amortissement se
présente comme suit :
Période ou année
|
VO
|
Taux d'amortissement
|
Amortissement
|
Cumul des amortissements
|
VCN
|
|
|
|
|
|
|
v L'amortissement dégressif
C'est la méthode d'amortissement selon laquelle les
annuités (montant versé périodiquement) décroissent
avec le temps. Le bien faisant l'objet d'amortissement dégressif doit
être acquis neuf et la durée d'utilisation supérieure ou
égale à trois (03) ans. Le montant de la dotation annuelle est
obtenu en appliquant le taux d'amortissement à la valeur d'origine de
l'immobilisation. Le Taux d'amortissement est obtenu en appliquant un
coefficient dégressif proportionnel à la durée de vie. En
mode dégressif le plan se présente de la façon
suivante :
Années
|
VCN début
|
Taux dégressif
|
Amortissement
|
Amortissement
|
VCN fin
|
|
|
|
|
|
|
Quant aux coefficients, ils se résument comme
suit :
durée
|
Coefficients
|
Entre 3 et 4 ans
Entre 5 et 6 ans
Supérieur à 6 ans
|
1.5
2
2.5
|
v L'amortissement
accéléré
C'est la méthode d'amortissement selon laquelle,
l'amortissement calculé sur les douze premiers mois d'utilisation est
doublé. Juridiquement le bien doit être acquis à
l'état neuf, avoir une durée de vie supérieure à 5
ans et doit être destiné à des opérations
industrielles, agricoles, de transport ou de manutention.
v L'amortissement dérogatoire
Dans l'amortissement dégressif on suppose que le bien
à amortir se déprécie d'une façon
décroissante, c'est à dire que plus on avance dans le temps plus
la proportion de dépréciation se rétrécit. Cela se
traduit par l'application d'un pourcentage d'amortissement maximum égal
au double de celui de l'amortissement linéaire appliqué sur la
valeur résiduelle du bien. On applique la
méthode de l'amortissement linéaire dès que les
amortissements engendrés par la méthode dégressive sont
inférieurs à ceux de la méthode linéaire.
L'amortissement dérogatoire est un amortissement
comptable ne correspondant pas à une dépréciation mais
à une option fiscale qui permet de comptabiliser en
charge
exceptionnelle un complément de déduction fiscale, les
premières années de l'amortissement du bien, afin de
réaliser une subvention déguisée remboursable.
Ce complément est repris les dernières
années de l'amortissement, ce qui donne en fin de vie :
Amortissement comptable = Amortissement fiscal (en supposant que la base
amortissable soit la même en comptabilité et en fiscalité).
En mode dérogatoire le plan d'amortissement est le suivant :
Années
|
VO
|
Taux de l'amortissement
|
Amortissement
fiscal
|
Amortissement linéaire
|
Amortissement Dérogatoire
|
DPR(+)
|
RPR(-)
|
|
|
|
|
|
|
|
2.2 Les provisions
La provision est la constatation comptable de la
dépréciation d'un élément d'actif ou du passif,
résultant des causes dont les effets sont juges réversibles. On a
ainsi les dotations pour dépréciations des immobilisations. La
notion de dotation est ainsi utilisée pour constater la perte de valeur
constatée sur les immobilisations non amortissables.
Les immobilisations non amortissables sont entre autres les
brevets, les terrains, les dépôts et cautionnements versés,
etc.
Il y a provision si le coût d'acquisition du bien est
supérieur à la valeur actuelle dans le cas contraire pas de
provisions.
ü pour les immobilisations corporelles, il y a provision
si la VCN est supérieure à la valeur actuelle ;
ü Pour les autres immobilisations financières,
à savoir les créances immobilisées, les prêts, les
dépôts et cautionnement, on comparera la VCN à la valeur de
recouvrement et il y a provision si la VCN est supérieure à la
valeur de recouvrement.
Lorsqu'une immobilisation a été
créé et qu'une provision avait été constatée
sur cette immobilisation, lors de l'inventaire suivant l'on doit
réexaminer la situation des comptes intéressés par le
calcul de la nouvelle provision. Ainsi :
· on compare la valeur d'entrée de
l'immobilisation avec la nouvelle valeur actuelle afin de déterminer la
nouvelle dépréciation probable communément appelée
provision nécessaire (PN) ;
· cette provision nécessaire est comparée
à la provision existante (PE) ou antérieure en
vue de procéder éventuellement à un ajustement.
L'ajustement se fait de la manière suivante :
ü si PN est supérieur à PE ou PN - PE
supérieur à 0, il y a lieu de procéder à un
ajustement à la hausse des provisions ;
ü si PN est inférieur à PE ou PN
inférieur à 0, il y a lieu de procéder à un
ajustement à la baisse, il y a une reprise de provisions ;
ü si PN = 0 (PN n'existe pas) cas ou le coût
d'acquisition est inférieur à la valeur actuelle du bien, il y a
lieu de solder la provision existante.
V. LA SORTIE DES
IMMOBILISATIONS
On entend par sortie de l'immobilisation, son retirement du
patrimoine de l'entreprise. Elle peut avoir plusieurs causes : la
destruction, l'accident, la disparition, le vol, la mise au rebut etc. Lors de
la sortie on constate généralement les écritures
suivantes :
ü la cession de l'immobilisation au prix de cession s'il
y a lieu ;
ü la sortie de l'immobilisation à sa VO ;
ü la dotation complémentaire des biens
amortissables si elle est cédée en cours d'année ;
ü l'annulation du total amortissement pour les biens
amortissables ;
ü l'annulation de la provision pour les biens qui se
déprécient;
ü l'annulation de la VCN de la subvention pour les biens
subventionnés.
REMARQUE :
Les immobilisations entièrement amorties demeurent
inscrites au bilan aussi longtemps qu'elles subsistent dans l'entreprise.
Les immobilisations cédées, disparues ou
détruites cessent de figurer au bilan.
Les immobilisations mises hors service ou au rebut sont à
amortir intégralement avant leur sortie du patrimoine.
CHAPITRE IV: LA GESTION DES
IMMOBILISATIONS A LA FCPB
Pour assurer une exécution efficace de son programme
d'activités, la FCPB a besoin de moyens matériels en bon
état et de bonne qualité. Ces moyens matériels constituent
les biens durables utilisés par la structure.
Compte tenu de la nature différente des biens
constitutifs, il est nécessaire d'asseoir des modalités de
gestion pour une plus grande efficacité. La gestion courante de ce
patrimoine à la FCPB est placée sous la responsabilité du
Service Administration et Finance.
I. LE REFERENTIEL
COMPTABLE
Le plan comptable est le recueil des comptes utilisables par
les Systèmes Financiers Décentralisés, quels que soient
leur secteur et leur taille. Il a été élaboré par
les autorités monétaires de l'Union Economique et
Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et vise essentiellement à
adapter le système comptable à l'évolution de
l'environnement économique et financier des Etats de l'UEMOA. Ce plan
est appliqué par l'ensemble des Systèmes Financiers
Décentralisés de l'UEMOA. Aussi il contient les mêmes
principes comptables que le plan SYSCOA.
II. LES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE LA FCPB
On rencontre différents types d'immobilisation au
niveau de la Faîtière parmi lesquelles on peut citer :
Immobilisation incorporelles
ü Brevets, licences et logiciels.
Immobilisations Corporelles
ü Immeubles ;
ü Matériel informatique ;
ü Matériel roulant (moto, véhicule
automobile) ;
ü Matériel et mobilier de bureau ;
ü Etc.
|
III. LES PROCEDURES D'ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS A LA FCPB
Les procédures d'acquisition d'immobilisation sont
celles relatives aux achats. Elles visent principalement à l'obtention
d'équipements, de matériels, de fournitures et divers services
requis pour le bon fonctionnement de la FCPB sous les conditions les plus
favorables possibles et ce, dans le meilleur intérêt de
l'institution.
Plus précisément, elles visent
à :
- assurer que les commandes sont passées par les
personnes habilitées auprès des fournisseurs offrant les
meilleures conditions (qualité/prix) ;
- assurer que les achats de biens et services sont
autorisés, et que des postes budgétaires ont été
prévus à cette fin ;
- assurer que les biens et services obtenus sont conformes aux
commandes passées, quant à leur nature, leur qualité et
leur prix.
Quatre (04) types de procédures sont à
distinguer. Celles-ci dépendent du montant de l'achat et
éventuellement de la nature du bien acquis. Ce sont :
v la procédure de bon de caisse pour les
dépenses d'un montant inférieur à 100 000 F
CFA ;
v la procédure de bon de commande pour les
dépenses comprises entre 100 000 et 1 000 000 F
CFA ;
v la procédure d'appel d'offre restreint pour les
achats compris entre 1 000 000 et 5 000 000 F
CFA ;
v la procédure de passation de marché (appel
d'offre) public pour les dépenses égales ou supérieur
à 5 000 000 F CFA.
Les montants retenus sont laissés à
l'appréciation des responsables. Quel que soit le type d'acquisition
considéré la procédure à suivre comporte les
principales étapes suivantes :
ü l'expression des besoins ;
ü l'engagement de la dépense ;
ü la réception du bien ou du service ;
ü le règlement de la dépense ;
ü la comptabilisation de l'opération
d'acquisition ;
ü le classement des pièces justificatives.
IV. LES ENTREES D'IMMOBILISATIONS
Les biens acquis entrent dans le patrimoine de la structure
à leur coût d'acquisition.
L'enregistrement de l'opération comptable dans le
journal auxiliaire lors d'une acquisition d'immobilisation peut se
présenter comme suit :
Date
43/44/45/46/47
|
1011/111121
|
Compte d'immobilisations
Caisse/caisse centrale
(Acquisition d'immobilisation)
|
X
|
X
|
V. LE SUIVI DES
IMMOBILISATIONS
1. La codification
Un code alphanumérique est retenu pour l'identification
de toutes les immobilisations de la FCPB. Ce code est visible grâce
à une étiquette collée, de manière à
permettre la distinction de chaque immobilisation.
Ce code est porté de manière sobre,
discrète et efficace sur le bien immobilier sauf pour le matériel
de transport ; il permet d'établir un lien entre la
comptabilité, le registre des immobilisations et le dossier des
immobilisations.
Le code d'identification des immobilisations excepté
le matériel roulant est structuré comme suit :
ü la nature de l'immobilisation désignée
par deux lettres de l'alphabet ;
ü le mois et l'année d'acquisition ;
ü le numéro de compte de
l'immobilisation ;
ü la destination c'est-à-dire le service
où elle est affectée ;
ü le numéro d'ordre d'entrée de
l'immobilisation.
Le tout est séparé par des barres ou de tirets
pour faciliter la lecture.
Exemple de code : AE/06/13/442/COMPTA/1055, avec
AE : ameublement et équipement.
2. Le registre des immobilisations
Il est ouvert un registre d'immobilisations au sein de la
Faîtière des Caisses Populaires du Burkina. Ce registre
informatique crée sous le logiciel Microsoft Excel 2007enregistre
chronologiquement toutes les entrées de biens durables. Le registre des
immobilisations est tenu à la FCPB au Service Administratif et
Financier. Il contient toutes les informations relatives aux immobilisations.
(Voir ANNEXE N°2)
3. La maintenance
Il s'agit des dépenses effectuées pour remettre
en état de fonctionnement ou pour entretenir les immobilisations. A la
FCPB, ces dépenses entrent généralement dans les
charges.
Les véhicules de la FCPB sont dotés de carnets
de bord (voir ANNEXE N°3) qui permettent le suivi régulier.
Quant aux immobilisations affectées au personnel, elles
font l'objet d'une convention signée entre le bénéficiaire
et le Directeur de la FCPB. L'entretien de ces immobilisations est alors
assuré par le service.
4. Les travaux de fin d'exercice
4.1 L'inventaire physique
Il est procédé à un inventaire physique
des immobilisations au moins une fois par an. L'inventaire est
réalisé de la manière suivante :
A partir du fichier complet des immobilisations. Le
responsable de l'inventaire est chargé d'aller vérifier
l'existence physique de ces immobilisations, avec au besoin, l'aide d'une
personne ayant une bonne connaissance de celles-ci. Il veille alors à
recoller des étiquettes sur les immobilisations dans le cas où
les précédentes auraient été endommagées ou
retirées. A la fin de cette vérification le chargé de
l'inventaire indique sur une liste les immobilisations vérifiées
et les manquantes. Il signale également les immobilisations en mauvais
état. La liste des immobilisations manquantes est dressée et
valorisée sous la supervision du chef de service administratif et
Financier (C/SAF) puis transmise pour signature du directeur. Cette liste
servira de pièces d'opérations diverses. Sur le
Procès-verbal d'inventaire, figure la date d'inventaire ainsi que le nom
de celui qui a effectué la vérification. Quant aux
immobilisations manquantes, leur disparition est signalée sur la liste
des immobilisations, elles sont amorties sur l'exercice en cours et les
écritures de sortie des biens et des annulations d'amortissements
correspondants sont passées. Les listes de
comptage sont ensuite classées séparément afin de garder
trace des inventaires.
4.2 Les amortissements
VO × t × n
Il convient de noter que la méthode d'amortissement
retenu par le référentiel comptable utilisé par les SFD
est le mode linéaire. L'annuité est obtenue en appliquant la
formule suivante :
12 × 100
a =
; t = 100/n
Avec :
a : l'annuité
VO : la valeur d'origine du bien ou
valeur d'acquisition de l'immobilisation
t: le taux d'amortissement
n : le nombre de mois d'amortissement
pour l'exercice
En mode linéaire, le point de départ du calcul
d'amortissement est la date de mise en service. Pour faciliter le travail en
fin d'exercice, il a été jugé bon que les amortissements
soient pratiqués par trimestre en cours d'année. En effet
à la fin d'un trimestre les amortissements pratiqués sont
annulés et au trimestre suivant on y constate les amortissements dudit
trimestre augmentés de ceux du trimestre précédent. En fin
d'exercice on a ainsi le cumule des amortissements trimestriels qui constituent
ceux de l'exercice. Les amortissements des immobilisations ne sont pas
comptabilisés individuellement et par bien acquis mais de façon
globale par type d'immobilisation. Ils sont constatés sur une fiche
d'imputation (ANNEXE N°4) avant d'être transmis à la
comptabilité pour saisie.
Enregistrement comptable des
amortissements : Amortissement des charges à repartir sur
plusieurs exercices :
Date
Dotations aux amortissements des charges à repartir
FCPB
Charges à repartir
(Constatation de la dotation des charges à
repartir)
Date
Amortissements des immobilisations corporelles :
66 XX
|
44 XX
|
Dotation aux amortissements
Comptes d'amortissement d'immobilisation
(Amortissement des immobilisations)
|
X
|
X
|
Date
Pour les biens subventionnés, en plus de la
constatation de la charge d'amortissement du bien, il y a lieu de constater les
amortissements des subventions (comme les autres amortissements ils sont
comptabilisés de façon global par type d'immobilisation).
50 XX
|
77XX
|
Subvention d'investissement viré au résultat
FCPB
Quote-part subvention viré au résultat FCPB
(Constatation des amortissements subventionnés)
|
X
|
X
|
VI. LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS
1. Procédures
Les immobilisations hors usage sont d'abord stockées
à un endroit donné et figureront toujours sur le registre des
immobilisations même si la valeur comptable nette est nulle.
Afin d'assainir, ce registre, un certain nombre d'étapes
est à suivre :
ACTIVITES
|
RESPONSABLE
|
- Faire la situation du matériel hors usage
- Procéder à leur sortie du registre des
immobilisations
- Transmettre la liste de ces immobilisations en faisant
ressortie la valeur d'acquisition, les références de la
codification, la valeur comptable nette et le lieu de l'emplacement à la
direction générale pour appréciation
- Une fois la liste approuvée, constater leur sortie
comptable (Valeur d'acquisition, amortissements cumulés et la valeur
comptable nette s'il y en a)
- Après la sortie comptable constatée,
numéroter le matériel hors usage par lot et faire une proposition
de prix planché pour chaque lot.
- Cette proposition de prix planché sera transmise
à la Direction Générale pour avis et autorisation à
vendre
- Une fois cette autorisation obtenue, un avis de vente aux
enchères sera porté à la connaissance des employés
et dirigeants. Cet avis précisera les conditions de participation
à la vente, les modalités de paiement et d'enlèvement
- Un comité sera mis en place pour le
dépouillement des demandes de participation reçues
- La liste des candidats retenus sera portée à
la connaissance des employés et des dirigeants
- Les concernés procéderont à
l'enlèvement immédiat du matériel et sans garantie
- Le paiement se fera soit au comptant ou par retenue sur
salaire.
|
Chef SAF
Chef SAF
Chef SAF
Chef SAF
Chef SAF
Directeur Général
Directeur Général
Directeur Général
Directeur Général
Chef SAF
Chef SAF
|
2. Enregistrement comptable
Date
Cas d'une cession avec plus-value :
4XX8
1011/111121
|
43/44/45
7091XX
|
Amortissements cumulés des immobilisations
Caisses/Caisse centrale
Immobilisations
Plus-value sur cession des éléments d'actif
(Sortie d'immobilisation)
|
X
X
|
X
X
|
Date
Cas de moins-value :
6091
4XX8
|
1011/111121
43/44/45
|
Moins-value sur cession d'éléments d'actifs
Amortissements cumulés des immobilisations
Caisse/caisse centrale
Immobilisations
(Sortie d'immobilisation)
|
X
X
|
X
X
|
Date
Mise au rebut de biens non totalement amortis :
6719
4XX8
|
43/44/45
|
Autres charges exceptionnelles
Amortissements cumulés des immobilisations
Immobilisations
(Sortie des immobilisations)
|
X
X
|
X
|
Date
Mise au rebut de biens totalement amortis :
4XX8
|
43/44/45
|
Amortissements cumulés des immobilisions
Immobilisations
(Sortie d'immobilisation)
|
X
|
X
|
VII. REMARQUES ET
SUGGESTIONS
Nous avons au cours de notre stage à la FCPB fait des
remarques et formulé des suggestions.
1. Remarques
Au titre des remarques nous avons observé des forces et
des faiblesses :
1.1 Forces
A ce niveau nous avons constaté entre autres :
- une bonne organisation de la gestion des
immobilisations ;
- le respect des procédures d'acquisition et
l'existence de règle de gestion des immobilisations ;
- une bonne répartition des taches dans la gestion
des immobilisations ;
- l'existence et la bonne tenue de la documentation comptable
sur la gestion des immobilisations ;
- une forte collaboration du personnel ;
- une culture de courtoisie au sein de la FCPB ;
- une bonne ambiance de travail.
1.2 Faiblesses
Il est aussi important de constater quelques failles au sein
de la FCPB. Il s'agit de :
- l'absence d'un logiciel adapté à la gestion
des immobilisations ;
- un retard accusé dans la cession des
éléments d'actif ;
- un manque de local de stockage des immobilisations mis hors
usage ;
- une perte de trace de codification pour certaines
immobilisations mis hors usage avant la constatation comptable de la
sortie ;
- une forte pression au travail ce qui rend l'encadrement des
stagiaires difficile.
2. Suggestions
Au titre des suggestions, nous proposons à
l'institution ce qui suit :
- vue le nombre élevé des immobilisations, le
service doit se doter de logiciel performant pour faciliter la
gestion ;
- les éléments d'actif mis hors usage doivent
être cédés dans un délai cours pour profiter de
certains avantages économiques ;
- un local doit être aménagé pour stocker
les immobilisations avant leur vente ;
- une attention doit être portée sur la
codification avant la sortie comptable de l'immobilisation afin de
facilité le travail comptable.
- nous souhaiterons enfin que la FCPB puisse prendre
d'avantage en compte l'encadrement des étudiants pendant leur stage en
ménageant l'emploi du temps de nos encadreurs pour qu'ils aient un peu
de temps pour suivre les stagiaires.
CONCLUSION GENERALE
Le stage effectué au sein de la FCPB nous a
été très bénéfique, car il nous a permis de
connaitre le RCPB et la FCPB dans leur ensemble, particulièrement de
vivre la comptabilité dans sa pratique. Il nous a également
permis d'apprécier le climat social qui y règne et le dynamisme
des agents dans l'accomplissement de leurs tâches.
Le RCPB à travers son action a toujours
contribué au développement de l'économie du Burkina ainsi
que le bien être de la population. S'il a pu accomplir une telle mission,
c'est grâce au personnel qualifié, son organisation, à
l'accessibilité de ses produits, au bon fonctionnement de ses structures
dont la FCPB, aux outils de travail modernes et performants sans lesquels il
serait difficile de fonctionner encore moins d'atteindre ses objectifs. C'est
en ce sens que nous avons appris à traiter les opérations
quotidiennes et périodiques de la comptabilité. La gestion des
immobilisations s'inscrit dans l'optique de la gestion saine du patrimoine de
la FCPB. Cette gestion consiste au suivi et au contrôle des
immobilisations. La section immobilisation mise en place est nécessaire
pour la structure du fait que les immobilisations s'usent avec le temps; il y a
donc lieu d'étudier leur vieillissement et prévoir leur
remplacement.
Cette étude sur les immobilisations nous a permis de
constater qu'elles sont biens traitées avec les moyens de bord.
Malgré cela, beaucoup d'effort restent à fournir par la FCPB
étant donné le nombre élevé des immobilisations.
C'est dans cette lancée que nous avons formulé
quelques suggestions dont nous pensons qu'elles seront utiles pour la FCPB,
tant en matière d'organisation qu'en matières de gestion des
immobilisations.
.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE :
SYSCOA : Guide d'application, UEMOA, Editions Foucher,
Paris, N° 12889, Octobre 1997, Nombre de page : 671
DOCUMENTS INTERNES :
- FCPB (2010), Manuel de Procédures Administratives,
Comptables et Financières ;
- UEMOA août 2009, Référentiel Comptable
des Systèmes Financiers Décentralisés.
1ère EDITION.
RAPPORT DE STAGE :
- TRAORE Abizéta (2013-2014), ORGANISATION ET
TRAITEMENT COMPTABLES DES OPERATIONS DES SYSTEMES FINANCIERS
DECENTRALISES : Cas de la FCPB, rapport de stage, Licence Professionnelle
en Finance Comptabilité, ISPP ; Nombre de page : 39
- ZONGO Honorine (2009-2010), GESTION DES
IMMOBILISATIONS : Cas de l'ASECNA/DAAN, rapport de stage, BTS en Finance
Comptabilité, ISPP, Nombre de page : 59
SITE WEB :
- http://www.rcpb.bf/, (historique et
organisation du RCPB), consulté le 30/09/2014 ;
- http://www.ohada.com/, (types et
comptabilisation des immobilisations), consulté le 15/09/2014.
LISTE DES ANNEXES :
ANNEXE 1 : Organigramme de la FCPB
ANNEXE 2 : Un registre des immobilisations à la
FCPB
ANNEXE 3 : Un carnet de bord d'un véhicule à
la FCPB
ANNEXE 4 : Une fiche d'imputation à la FCPB
ANNEXE 1 :
Organigramme de la FCPB depuis le 31 décembre 2011
ANNEXE 2 : exemplaire d'un registre des immobilisations
à la FCPB
FAITIERE DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
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DIRECTION DES OPERATIONS ET DU SUPPORT RESEAU
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SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER
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REGISTRE DES IMMOBILISATIONS
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Désignations
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Valeur
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Acquisition
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Taux
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Amortissement 2014
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Total amts
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VCN
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IMMEUBLE SIEGE
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TOTAL IMMEUBLE SIEGE
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Matériel informatique
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TOTAL INFORMATIQUE
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Mobiliers de bureau
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TOTAL MOBILIER DE BUREAU
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AMEUBLEMENT ET EQUIPEMENTS
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TOTAL AMEUBLEMENTS ET EQUIPEMENTS
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MOTOS ET VELOS
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TOTAL MOTOS ET VELOS
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AUTOS
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TOTAL AUTOS
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TOTAL GENERAL
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Date
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Kilométrage
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Heure
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Motif du déplacement
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Nom prénoms
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Signature
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Carburant
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Observations
réparations
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Départ
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Retour
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Départ
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Retour
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Quantité
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Valeur
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ANNEXE 3 : Exemplaire d'un carnet de bord d'un
véhicule à la FCPB
ANNEXE 4 : Exemplaire d'une fiche d'imputation comptable
à la FCPB
FICHE D'IMPUTATION COMPTABLE
|
N°Ecriture
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Date
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Comptes débités
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Intitulés
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Montant
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Comptes crédités
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Intitulés
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Montant
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Le comptable
Le chef /SAF
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
AVANT-PROPOS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION ET
ORGANISATION DU RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA
3
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU
RCPB
4
I. HISTORIQUE
4
II. STATUT
JURIDIQUE
4
III. DOMAINE
D'ACTIVITE
5
IV. MISSIONS,
VALEURS ET ENGAGEMENTS DU RCPB
5
1. Missions
5
2. Valeurs du RCPB
5
3. Engagements du RCPB
5
V. ORGANISATION DU
RCPB
5
1. Organisation des caisses populaires
6
1.1 L'Assemblée Générale
6
1.2 Le Conseil d'Administration
7
1.3 Le Comité de Crédit
7
1.4 Le Comité de surveillance
7
2. Les organes de gestion
7
2.1 Le Gestionnaire
7
2.2 Le Service Administratif
8
2.3 Le Service Epargne
8
2.4 Le Service Crédit
8
3. Les Délégations
régionales
8
4. Le Centre Financier aux Entrepreneurs
9
CHAPITRE II : PRESENTATION,
FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION DE LA FAITIERE DES CAISSES POPULAIRES DU
BURKINA
10
I. PRESENTATION
10
II.
FONCTIONNEMENT
10
III.
ORGANISATION
11
1. Les organes d'administration
11
1.1 L'Assemblée Générale
11
1.2 Le Conseil d'Administration
11
1.3 Le Comité de Crédit
11
1.4 Le Comité de surveillance
12
2. Les organes de gestion
12
2.1 La Direction Générale
12
2.2 Le Secrétariat de Direction
12
- organiser le travail de
secrétariat.
12
2.3 La Direction de la Surveillance
12
2.4 La Direction des Opérations et du
support Réseau (DOSR)
13
2.4.1 Le service administration et finances
13
2.4.2 Le service normes et
procédures
13
2.4.3 Le service Trésorerie
13
2.5 La Direction de l'Informatique et de la
Systématisation
13
2.6 La Direction des Ressources Humaines et de la
Vie Coopération
14
2.6.1 Le Service Gestion des Ressources
Humaines
14
2.6.2 Le Service formation et vie
coopérative
14
2.7 La Direction du Marketing et
Communication
14
2.7.1 Le service du marketing
14
2.7.2 Le service Communication
14
2.8 La Direction du Crédit
14
2.9 La Direction du Déploiement (DD)
15
DEUXIEME PARTIE : GESTION DES
IMMOBILISATIONS DANS UN SYSTEME FINANCIER DECENTRALISE : CAS DE FCPB
16
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LES
IMMOBILISATIONS
17
I- DEFINITION
17
II- LES DIFFERENTS
TYPES D'IMMOBILISATIONS
17
1. Les charges immobilisées
17
1.1 Les frais d'établissements
17
1.2 Les charges à repartir sur plusieurs
exercices
17
1.3 Les primes de remboursement des obligations
17
2. Les immobilisations incorporelles
17
2.1 Les frais de recherche et de
développement
18
2.2 Les brevets, les licences, concessions
et droits similaire
18
2.3 Autres immobilisations incorporelles
18
3. Les immobilisations corporelles
18
3.1 Les terrains
18
3.2 Les bâtiments
18
3.3 Autres immobilisations corporelles
18
4. Les immobilisations
financières
18
4.1 Titres de participations
18
4.2 Les autres immobilisations
financières
19
III- LES
ACQUISITIONS D'IMMOBILISATION
19
1. Le coût d'acquisition
19
2. Les différents types
d'acquisitions et les principes de comptabilisation
20
3. La comptabilisation d'une entrée
d'immobilisation
20
IV. SUIVI DES
IMMOBILISATIONS
24
1. Le suivi quotidien
24
2. Le suivi périodique
25
2.1 Les amortissements
25
2.2 Les provisions
27
V. LA SORTIE DES
IMMOBILISATIONS
28
CHAPITRE IV: LA GESTION DES IMMOBILISATIONS
A LA FCPB
29
I. LE REFERENTIEL
COMPTABLE
29
II. LES
IMMOBILISATIONS AU SEIN DE LA FCPB
29
III. LES PROCEDURES
D'ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS A LA FCPB
30
IV. LES ENTREES
D'IMMOBILISATIONS
31
V. LE SUIVI DES
IMMOBILISATIONS
31
1. La codification
31
2. Le registre des immobilisations
32
3. La maintenance
32
4. Les travaux de fin d'exercice
32
4.1 L'inventaire physique
32
4.2 Les amortissements
33
VI. LA SORTIE DES
IMMOBILISATIONS
34
1. Procédures
34
2. Enregistrement comptable
36
VII. REMARQUES ET
SUGGESTIONS
37
1. Remarques
37
1.1 Forces
37
1.2 Faiblesses
38
2. Suggestions
38
CONCLUSION GENERALE
39
BIBLIOGRAPHIE
A
LISTE
DES ANNEXES :
B
|