REMERCIEMENT
Il nous est indispensable de remercier premièrement
l'Eternel Tout-puissant, la source intarissable de souffle de vie.
Nous remercions sincèrement le Professeur Mathieu
BOKOTA et l'assistant Jean-Pierre MBULA de pouvoir accepter de diriger et
d'encadrer ce travail et surtout pour leur temps qu'ils ont mis pour
répondre toujours à nos préoccupations et
difficultés rencontres tout au long de ce travail.
Nous disons merci à tous les enseignants de la
faculté des sciences qui ont contribué à notre formation
à l'occurrence : le chef du département le Professeur
BINANA, aux secrétaires du département les chefs de travaux
KOMANDA et ETUTU, le Professeur MPIANA, le Professeur BAMAWA, l'Assistant
Robert TIKA, l'Assistant KWEMBE, le CT UTSHUDI, le CT ANGONGOLO, Assistant
LITUMANYA et tous les autres enseignants dont les noms ne sont pas repris dans
cette liste.
Nous exprimons nos sentiments de reconnaissance et de
gratitude à chers frères et soeurs à l'occurrence
de : Type ARAMA, Junior ARAMA et Fabrice ARAMA, Daniel ARAMA, Sifa ARAMA,
Merveille ARAMA et Amina ARAMA pour leur soutien financier, spirituel et
moral.
Nous remercions Papa ARAMA NDIAMA Ismaël et Maman Chantal
SAMUA pour leur soutien tant moral que matériel et financier mis
à notre profit pour la réalisation de ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à mes
tantes Angel GIDUMU et Mami GIDUMU et à ma cousine Bienvenue.
Nous remercions nos cousins et cousines : Angris ARAMA,
Emmanuel ARAMA, Eflock MAYIDA, Ben LITONGO ET Rose ARAMA.
Notre remerciement à nos belles soeurs : maman
Esperance, maman Julie, maman Philomène.
Nous remercions les camarades étudiant avec qui nous
avons passé ce moment difficile ensemble : David MOLOLO,
Cédric LOBANGA, Aline KAHINDO, Sylvie MELEMEKIA et Victor KIBANGALA
accompagnement au cours ces 3 ans écoulées ensemble.
Nos remerciements vont à toute personne qui a
contribué de près ou de loin dans ce travail, d'une
manière ou autre.
ARAMA BAHATI Manasé
Contact : +243819757542 / +243994579055
E-mail :
aramabahati656@gmail.com
RESUME
Les écorces de Scordophloeus zenkeri et
Croton haumaniansus récoltées dans la réserve
forestière de Yoko nous ont servi à mener une étude sur la
détection de leurs principes actifs et l'extraction des huiles
essentielles.
Les méthodes utilisées pour réaliser ce
travail sont : le screening chimique, l'hydroditillation et la
méthode statistique.
Le screening nous a révélé la
présence d'un certain nombre de principes actifs en occurrence les
terpènes et stérols.
La variation des paramètres de l'hydrodistillation
influe sur le rendement en huile essentielle.
Parmi les deux plantes, le rendement en huile essentielle est
supérieur dans l'écorce de Scordophloeus zenkeri par
rapport à celui de Croton haumaniansus.
SUMMURY
The bark of scordophloeus zenkeri and croton
Haumaniansus harvested in the Yoko Forest Reseve have helped us to conduct
a study on the detection of their active ingredient and extraction of their
essential oils.
The methods used for this work are: chemical screening,
hydrodistillation and statistical method.
The screening revelealed the presence of certain number of
actives principals in case terpenes and sterols.
The change of the parametrs of hydrodistillation also affect
essential oil yield.
Of two plants, essential oil yield is higher in bark
Scordophloeus zenkeri than croton Haumaniansus.
CHPITRE PREMIER :
INTRODUCTION
I.1. PROBLEMATIQUE
Les huiles essentielles ont toujours occupé une place
de choix aussi bien dans l'industrie de parfums que dans les domaines
pharmaceutiques, culinaire, des conserves alimentaires,... (BALISA, 2002).
La popularité dont jouissent depuis longtemps les
huiles essentielles et les plantes aromatiques en général reste
liée à leurs propriétés médicinales en
l'occurrence les propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques,
antivirales, antifongiques, bactéricides, antitoxiques, insecticides et
insectifuges, tonifiantes, stimulantes, calmantes, etc. (Nicolas, 1991).
Actuellement, les plantes aromatiques possèdent un
atout considérable grâce à la découverte progressive
des applications de leurs huiles essentielles dans les soins de santé
ainsi que leurs utilisations dans d'autres domaines d'intérêt
économique. Leurs nombreux usages font qu'elles connaissent une demande
de plus en plus forte sur les marchés mondiaux (Tchamdja, 1995).
I.2. BUT
Le présent travail a pour but, la
détermination des principes actifs de nos plantes et l'étude de
la variabilité du rendement d'extraction des huiles essentielles en
vue de son optimisation.
I.3. HYPOTHESES DE LA
RECHERCHE
Etant donné que ces plantes sont aromatiques et
médicinales, nous supposons que :
- Ces plantes contiendraient les principes actifs en
occurrence les terpènes et les stérols.
- La variation des paramètres de distillation
influeraient le rendement d'extraction.
- Ces plantes auraient des rendements différents.
I.4. OBJECTIFS DE L'ETUDE
Afin d'atteindre le but de ce travail, les objectifs suivants
ont été assignés :
· Procéder au screening chimique de nos plantes
· Etudier l'influence des paramètres de
distillation sur le rendement d'extraction
· Comparer les rendements des plantes à
l'étude.
I.5.
INTERET DU TRAVAIL
Ce travail trouve son intérêt dans la
valorisation de nos plantes aromatiques; et sur le plan scientifique, il
servira de source d'information aux chercheurs qui voudront faire des
études dans cette filière ou domaine.
I.6.
TRAVAUX ANTERIEURS
A la faculté des sciences de l'université de
Kisangani, certains chercheurs s'intéressent à l'étude des
plantes aromatiques et de ses huiles essentielles, notamment :
- Jean-Pierre MBULA (2015): «Ethnobotanical Survey of
Aromatic Plants of Masako Forest Reserve (Kisangani, DR Congo)»
- LUKA (2000) : « Extraction et
détermination de quelques paramètres physico-chimique et groupe
physico-chimique de l'huile essentielle de Cananga Odorata
(Ylang-Ylang).
- SADIKI (2001) : « identification des groupes
physico-chimique de baies de « Piper guineense »
« KETSHU » et caractérisation de ses
composantes volatiles ».
- KIZA (2001) : « Extraction et
caractérisation des principes actifs de la racine de
« Pentadiplandrabrazzeana BAILL »
(Pentadiplandraceae) et essai de stabilisation de la boisson TANGAWISI
vendue dans la ville de Kisangani ».
- BENEDITO (2008) : « étude de la
structure diamétrique de Scordoplhoeusz. HARIMS
« Divida » dans la forêt de Yoko(RDC) »
I.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est divisé en quatre chapitres, à
savoir : Introduction, Généralité, Matériels
et méthodes et Résultats et discussions.
CHAPITRE DEUXIEME :
GENERALITES
II.1. CONSIDERATION
GENERALE SUR LES PLANTES AROMATIQUES
II.1.1. Qu'est-ce qu'une
plante aromatique?
Une plante aromatique se différencie des autres
plantes médicinales par la présence en certains de ses tissus de
principes volatils, odoriférants et parfumés appelés
"essences naturelles, oléorésines ou gommes" (
http://www.equi-nox.net/t1443-generalite-sur-les-plantes-aromatiques)
II.1.2. Classification des
plantes aromatiques
Les substances aromatiques naturelles peuvent être
classifiées en familles d'arômes de base, correspondant à
la molécule aromatique dominante. Cette liste non exhaustive donne une
idée de la difficulté d'exprimer par des mots les impressions
olfactives:* Alliacé - ail, oignon, ciboulette, échalote*
Anisé - anethole, estragole* Boisé - bois de rose, copaïba*
Camphré - camphrier, romarin à camphre* Citronné - citron,
cironnelle, mélisse, verveine citronnelle* Eucalypté -
eucalyptus, mélaleuque, ravensare* Floral - rose, néroli*
Herbacés - galbanum, flouve. (
http://www.equi-nox.net/t1443-generalite-sur-les-plantes-aromatiques).
II.1.3. Les
différentes sortes de conditionnement de plantes aromatiques.
· Plantes aromatiques fraîches: elles sont
utilisées pour la cuisine, à usage thérapeutique ou pour
les cosmétiques. Elles conservent toutes leur saveur et leur parfum, on
les trouve sur les marchés et les épiceries fines. Pour les fines
herbes au niveau culinaire la congélation ne pose pas de
problème.
· Plantes aromatiques séchées: Elles
perdent une partie de leurs huiles essentielles volatiles mais restent
utilisables environ un an si elles sont conservées à l'abri de
l'humidité, de la lumière et de la chaleur. On les trouve dans
les épiceries, les magasins de produits naturels et
diététiques, les pharmacies spécialisées.
· Plantes aromatiques en poudre: Idéal pour le
poivre, piment, gingembre (...) pour ce qui est culinaire. Quant à un
usage thérapeutique elles sont préférées en
gélules afin d'éviter l'évaporation des principes
aromatiques. (
http://www.equi-nox.net/t1443-generalite-sur-les-plantes-aromatiques).
II.2. CONSIDERATION
GENERALE SUR LES PRINCIPE ACTIFS
II.2.1. DEFINITION D'UN
PRINCIPE ACTIF
Les principes actifs d'une plante médicinale sont les
composants naturellement présents dans cette plante ; ils lui
confèrent son activité thérapeutique. De nombreux
médicaments renferment des principes actifs extraits des plantes.
II.2.2. TYPE DES PRINCIPES
ACTIFS
II.2.2.1. LES
ALCALOÏDES
Ce sont des composés organiques d'origine naturelle (le
plus souvent végétal, azotée plus au moins basique et
doué à faible dose, des propriétés
pharmacologiques).
Du point de vue chimique, les alcaloïdes sont des
composés soit tertiaire constituées de C, H et N qui sont
généralement liquides et volatile, soit quartenaire
constituées de C, H, O et N qui sont la plus part des solides, non
volatiles.
La basicité des alcaloïdes est très
variable. Cette propriété est fonction de la disponibilité
du doublet libre de l'agent. Les alcaloïdes forment des sels d'acides
minéraux ou organiques apolaires, solubles dans les alcools (BRUNETON,
1987).
Dans une plante à alcaloïde ayant une teneur
supérieur ou égale à 1%, les alcaloïdes ne se
trouvent pas à l'état libre, mais à l'état
combiné sous forme de sel de citrate d'alcaloïdes, de malte
d'alcaloïdes. (C, BABADY, 1986).
Exemple : Quinine
(C20H24O2N2), l'une des
alcaloïdes de quinquina.
Figure 1 : Structure chimique de la quinine
(http://fr.wikipedia.org/wiki/alcaloide)
II.2.2.2. LES
FLAVONOIDES
Ces sont des composés phénoliques dont beaucoup
sont des pigments responsable de la coloration de nombreuses fleurs et de
certains fruits. L'élément commun de ces composés est
rattaché au d'un moyen de base : le phényle - 2 chromons.
Ils sont aussi doués des vertus thérapeutiques
dans diverses pathologies. Les flavonoïdes ont comme noyau de base la
coumarine et sont soluble dans l'eau ou dans l'alcool tandis qu'à leur
état de géminé ils deviennent solubles dans les solvants
organiques tels que : l'éther, le benzène. (MAKAMBO, 2007).
Figure 2 : Structure de la Coumarine (
http://www.subst-natur.org/search.asp)
II.2.2.3. LES TANINS
Ces sont des composés phénoliques hydrosolubles
qui présente, à cause de réaction classiques des
phénols, la propriété de précipiter les
alcaloïdes, la gélatine et d'autres protéines (MAKAMBO,
2007). Le tanin est le nom générique des substances
végétales de nature colloïdale, d'odeur spéciale, de
saveur astringente, possèdent la propriété de
précipiter l'albumine de ses solutions, ainsi que divers
alcaloïdes, de membre imputrescibles les peaux (tonnage, transformation en
cuir). Ils sont parfois du glucose de formule brute
(C75H52O46).
Ils sont classiquement répartis en deux groupes :
Les tanins condensés au catéchiques. Ils sont
très résistants à l'hydrolyse.
Les tanins hydrolysables : sont des esters du glucose
(ou des composés apparentés) et d'acides phénoliques qui
peuvent être :
L'acide gallique : on parle ainsi des tanins
galliques. (MAKAMBO, 2007)
Figure 3: Structure de l'acide gallique (
http://www.chem.sbn.org/search.asp)
II.2.2.4. LES SAPONINES
Les saponines sont des substances naturelles dont la solution
aqueuse forme après agitation une mousse abondante et beaucoup plus
persistante que celle produite par tout autre produit naturel dans les
conditions similaires. Elles facilitent l'absorption d'autres substances par la
muqueuse de l'intestin mais elles ne sont pas absorbées, elles -
mêmes. Ce sont des acides insolubles dans l'eau mais soluble dans les
alcalis (GUINTER, 1983).
On les classes en :
Saponine stérique ayant les stéroïdes
comme aglycone ;
Saponine tri stéroïde avec un
stéroïde comme aglycone.
Les plantes à saponines sont parmi celle que l'homme a
apprise à utiliser en premier lieu depuis des millions d'années
comme poison de pêches. En plus de ces propriétés ichtyo -
toxiques et leur pouvoir moussant (propriété détergente,
KOMBE, 2007).
Figure 4: Structure chimique de la
solanine, une saponine
rencontrée chez toutes les
Solanacée. (
http://fr.wikipedia.org/wiki/saponine)
II.2.2.5. LES QUINONES
Ce sont des compositions oxygénées aromatiques
obtenus par oxydation des diphénols aromatique. Ici deux
hydrogènes du noyau sont substitués par deux atomes
d'oxygène. (
http://fr.wikipedia.org/wiki/quinone)
On distingue 2 types de quinones :
a) Quinone nono cyclique : qui se trouve à
l'état stable que sous forme de para ou ortho - benzol quinone.
Figure 5: Structure chimique de
1,2-Benzol quinone (
http://fr.wikipedia.org/wiki/quinone)
b) Bi - cycliques qui portent souvent de groupements
phénols et sont représentés par plusieurs types de
principes actifs.
Figure 6: Structure chimique de la 1,4-naphtol quinone (
http://fr.wikipedia.org/wiki/quinone)
II.2.2.6. LES TERPENES ET
STEROLS (FOLO, 2014)
Les terpènes sont des huiles essentiellement volatiles
faisant partie de la série des constituants des essences
végétales (essence de citronnelle, de pin, d'eucalyptus, de nase,
de menthe, ...).
Les terpènes renferment du carbone, hydrogène ainsi
que l'oxygène de structure non aromatique (C5H8)
n et ont comme unité de base l'isoprène.
CH2 = C - CH = CH2
CH3
Ils sont soit cylindriques soit simple.
Les terpènes cylindriques sont classés en :
1. Terpènes mono - cylindriques : répondant
à la formule C10H16. Ce sont des hydrocarbures des
essences végétales.
2. Terpènes bi cylindriques : sont des
dérivés du camphré et du pinène.
3. Di terpènes (C20).
Répondant à la formule générale
(C5H8)4, se retrouvant surtout dans les
résines.
II.3. CONSIDERATION
GENERALE SUR L'HUILE ESSENTIELLE
II.3.1. DEFINITION D'HE
selon ANSM (Association Nationale de Sécurité du
Médicament et des produits de santé)
L'huile essentielle est un « produit odorant,
généralement de composition complexe, obtenu à partir
d'une matière première végétale botaniquement
définie, soit par distillation ou par un procédé
mécanique approprié sans chauffage ».
II.3.2. COMPOSITION
CHIMIQUE D'HUILE ESSENTIELLE
L'HE est constituée d'un
mélange de
molécules
variées, comprenant en particulier des
terpènes (
hydrocarbures non
aromatiques),
c'est-à-dire dérivés de l'isoprène et non du
benzène, et des composés oxygénés (
alcools,
aldéhydes,
cétones, ester). (
http://fr.wikipédia.org/wiki/huile_essentielle#composition_chimique).
II.3.3. CLASSIFICATION DE
L'HUILE ESSENTIELLE
Les huiles essentielles sont classées usuellement selon
la nature chimique des principes actifs majeurs, plus rarement sur le mode
d'extraction ou les effets biologiques. On retient huit classes principales
(les carbures sesquiterpéniques et terpéniques, les alcools, les
esters et alcools, les aldéhydes, les cétones, les
phénols, les éthers et les peroxydes). (
http://fr.wikipédia.org/wiki/huile_essentielle#classification)
II.3.4. EXTRACTION DES
HUILES ESSENTIELLES
Il existe plusieurs méthodes pour extraire les huiles
essentielles. Les principales sont basées sur l'entraînement
à la vapeur, l'expression, la solubilité et la volatilité.
Le choix de la méthode la mieux adaptée se fait en fonction de la
nature de la matière végétale à traiter, des
caractéristiques physico-chimiques de l'essence à extraire, de
l'usage de l'extrait et l'arôme du départ au cours de l'extraction
(Samate, 2001)
II.3.4.1. Principales
méthodes d'extraction
Il existe plusieurs méthodes de distillation dont voici
les principales :
a. L'entraînement
à la vapeur d'eau
Les méthodes d'extraction par l'entraînement
à la vapeur d'eau sont basées sur le fait que la plupart des
composés volatils contenus dans les végétaux sont
entraînables par la vapeur d'eau, du fait de leur point
d'ébullition relativement bas et de leur caractère hydrophobe.
Sous l'action de la vapeur d'eau introduite ou formée dans l'extracteur,
l'essence se libère du tissu végétal et
entraînée par la vapeur d'eau. Le mélange de vapeurs est
condensé sur une surface froide et l'huile essentielle se sépare
par décantation (BRUNETON, 1993).
En fonction de sa densité, elle peut être recueillie
à deux niveaux:
- au niveau supérieur du distillat, si elle est plus
légère que l'eau, ce qui est fréquent ;
- au niveau inférieur, si elle est plus dense que
l'eau.
Les principales variantes de l'extraction par
l'entraînement à la vapeur d'eau sont l'hydrodistillation, la
distillation à vapeur saturée et l'hydrodiffusion.
b.
L'hydrodistillation
Le principe de l'hydrodistillation est celui de la
distillation des mélanges binaires non miscibles. Elle consiste à
immerger la biomasse végétale dans un alambic rempli d'eau, que
l'on porte ensuite à l'ébullition. La vapeur d'eau et l'essence
libérée par le matériel végétal forment un
mélange non miscible. Les composants d'un tel mélange se
comportent comme si chacun était tout seul à la
température du mélange, c'est à dire que la pression
partielle de la vapeur d'un composant est égale à la pression de
vapeur du corps pur.
Cette méthode est simple dans son principe et ne
nécessite pas un appareillage coûteux. Cependant, à cause
de l'eau, de l'acidité, de la température du milieu, il peut se
produire des réactions d'hydrolyse, de réarrangement, de
racémisation, d'oxydation, d'isomérisation, etc. qui peuvent
très sensiblement conduire à une dénaturation (KABERA, op
cit).
c. La distillation
à vapeur saturée
Dans cette variante, la matière végétale
n'est pas en contact avec l'eau. La vapeur d'eau est injectée au travers
de la masse végétale disposée sur des plaques
perforées. La distillation à vapeur saturée est la
méthode la plus utilisée à l'heure actuelle dans
l'industrie pour l'obtention des huiles essentielles à partir de plantes
aromatiques ou médicinales. En général, elle est
pratiquée à la pression atmosphérique ou à son
voisinage et à 100°C, température d'ébullition d'eau.
Son avantage est que les altérations de l'huile essentielle recueillie
sont minimisées (BRUNETON, 1993).
d.
L'hydrodiffusion
Elle consiste à distribuer par la pression de la vapeur
d'eau à travers la masse végétale, du haut vers le bas.
Ainsi le flux de vapeur traversant la biomasse végétale est
descendant contrairement aux techniques classiques de distillation dont le flux
de vapeur est ascendant. L'avantage de cette technique est traduit par
l'amélioration qualitative et quantitative de l'huile
récoltée, l'économie du temps, de vapeur et
d'énergie (KABERA, op cit).
e. L'expression à
froid
L'extraction par expression est souvent utilisée pour
extraire les huiles essentielles des agrumes comme le citron, l'orange, la
mandarine, etc. Son principe consiste à rompre mécaniquement les
poches à essences. L'huile essentielle est séparée par
décantation ou centrifugation. D'autres machines rompent les poches par
dépression et recueillent directement l'huile essentielle, ce qui
évite les dégradations liées à l'action de l'eau
(BRUNETON, 1993).
II.3.4.2. Autres
méthodes d'obtention des extraits volatils.
a. Extraction par
solvants
La méthode de cette extraction est basée sur le
fait que les essences aromatiques sont solubles dans la plupart des solvants
organiques. L'extraction se fait dans des extracteurs de construction
variée, en continu, semi-continu ou en discontinu. Le
procédé consiste à épuiser le matériel
végétal par un solvant à bas point d'ébullition qui
par la suite, sera éliminé par distillation sous pression
réduite. L'évaporation du solvant donne un mélange odorant
de consistance pâteuse dont l'huile est extraite par l'alcool.
L'extraction par les solvants est très coûteuse à cause du
prix de l'équipement et de la grande consommation des solvants. Un autre
désavantage de cette extraction par les solvants est leur manque de
sélectivité; de ce fait, de nombreuses substances lipophiles
(huiles fixes, phospholipides, caroténoïdes, cires, coumarines,
etc.) peuvent se retrouver dans le mélange pâteux et imposer une
purification ultérieure (Brian, 1995).
b. Extraction par le corps
gras
La méthode d'extraction par les corps gras est
utilisée en fleurage dans le traitement des parties fragiles de plantes
telles que les fleurs, qui sont très sensibles à l'action de la
température. Elle met à profit la liposolubilité des
composants odorants des végétaux dans les corps gras. Le principe
consiste à mettre les fleurs en contact d'un corps gras pour le saturer
en essence végétale.
Le produit obtenu est une pommade florale qui est ensuite
épuisée par un solvant qu'on élimine sous pression
réduite. Dans cette technique, on peut distinguer l'enfleurage où
la saturation se fait par diffusion à la température ambiante des
arômes vers le corps gras et la digestion qui se pratique à chaud,
par immersion des organes végétaux dans le corps gras (Brian,
1995).
c. Extraction par
micro-onde
Le procédé d'extraction par micro-ondes
appelée Vacuum Microwave Hydrodistillation (VMHD) consiste à
extraire l'huile essentielle à l'aide d'un rayonnement micro-ondes
d'énergie constante et d'une séquence de mise sous vide. Seule
l'eau de constitution de la matière végétale
traitée entre dans le processus d'extraction des essences. Sous l'effet
conjugué du chauffage sélectif des micro-ondes et de la pression
réduite de façon séquentielle dans l'enceinte de
l'extraction, l'eau de constitution de la matière végétale
fraîche entre brutalement en ébullition. Le contenu des cellules
est donc plus aisément transféré vers l'extérieur
du tissu biologique, et l'essence est alors mise en oeuvre par la condensation,
le refroidissement des vapeurs et puis la décantation des condensats.
Cette technique présente les avantages suivants: rapidité,
économie du temps d'énergie et d'eau, extrait dépourvu de
solvant résiduel (KABERA, op cit).
II.3.5. PROPRIETES
PHYSIQUES DES HE (BOKOTA, 1985)
Les huiles essentielles étant un mélange des
principes odoriférants, elles possèdent à cet effet
plusieurs propriétés et caractères communs parmi lesquels
on peut citer :
Ø La volatilité : les essences sont
très volatiles et entraînables par la vapeur d'eau.
Ø Inflammabilité : elles sont très
inflammables.
Ø Solubilité : les essences sont insolubles
dans l'eau à une température supérieure à
0,4°C mais solubles dans presque tous les solvants organiques (alcool,
éther « éther de pétrole »,
benzène, les huiles fixes, etc.).
Ø Point d'ébullition : elles
possèdent un point d'ébullition généralement entre
160-240°C
Ø Pouvoir rotatoire : elles ont un pouvoir
rotatoire tantôt lévogyre tantôt dextrogyre.
Ø Densité : les essences ont une
densité comprise entre 0,759 et 1,096.
Ø Conservation : les HE sont très
altérables en présence de lumière et de l'oxygène
par le phénomène d'auto oxydation qui pousse à la
formation d'acide et isomérisation.
Ø Saveur : les essences sont très odorante
et de goût âcre.
II.3.6. DIFFERENTES
UTILISATIONS DES HUILES ESSENTIELLES
Outre l'emploi strictement médical des huiles
essentielles, celles-ci sont utilisées dans de nombreux domaines tels
que la parfumerie, la cosmétologie, l'agro-alimentaire et l'industrie
chimique. Deux industries se partagent ce marché mondial
florissant ; il s'agit de l'industrie agroalimentaire et la parfumerie.
Les huiles essentielles interviennent dans la fabrication :
- des produits alimentaires: jus de fruits, crèmes
glacées, bonbons, etc.,
- de tabac pour cigarettes,
- des produits d'hygiène et de beauté,
- des parfums, la désinfection des locaux (elles sont
antiseptiques),
- des colles et vernis dans l'industrie chimique.
- Les huiles essentielles sont utilisées
également pour leurs différentes propriétés et
effets thérapeutiques divers (Franchomme, 1990).
Quelques grandes entreprises dominent les échanges
commerciaux dans le monde réalisent entre 60 et 80 % des volumes des
ventes mondiales, selon les dernières estimations. Les principaux pays
consommateurs d'huiles essentielles représentent à eux seuls
près de 75 % du marché mondial. Ces marchés commerciaux
exigent des approvisionnements réguliers, des produits fiables et de
haute qualité ainsi que des prix compétitifs.
La demande mondiale de parfums et d'arômes devrait
atteindre 18,4 milliards de dollars US en 2004 alors qu'elle était de
8,3 milliards de dollars US en 1999. Cette forte croissance anticipée
s'explique par l'augmentation rapide de la production industrielle alimentaire
(boissons gazeuses, croustilles, etc.) dans certains pays en voie de
développement comme la Chine, le Brésil, l'Inde et le Mexique,
selon une analyse récente du marché mondial
réalisée par Freedonia Group Inc. Le tableau 1 indique la
répartition de la demande mondiale en parfums et arômes par
grandes régions.
L'Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique)
constitue le marché le plus important au monde avec un volume de 4,4
milliards de dollars US, ce qui représente environ le tiers de la
demande mondiale. Aux États-Unis, on s'attend à ce que la demande
en huiles essentielles pour les industries de la parfumerie et de
l'alimentation croisse à raison de 10 % par an pour les cinq prochaines
années.
Tableau 1 : Demande mondiale pour les parfums et les
arômes (en millions de dollars US).
Marchés
|
1999
|
2004
(prévisions)
|
Croissance annuelle moyenne (%)
|
États-Unis
|
3 865
|
4 770
|
4,3
|
Canada, Mexique
|
560
|
790
|
7,1
|
Europe occidentale
|
4300
|
5215
|
3,9
|
Japon
|
1875
|
2720
|
10,1
|
Autres Asie/Pacifique
|
1680
|
2720
|
10,1
|
Reste du monde
|
1870
|
2805
|
8,4
|
Total
|
14150
|
18400
|
5,4
|
Le marché européen demeure pratiquement aussi
grand que celui de l'Amérique du Nord avec 4,3 milliards de dollars US
en 1999. Le Japon domine le dernier tiers du marché mondial avec 1,9
milliards de dollars US.
TROISIEME CHAPITRE :
MATERIEL ET METHODES
2.1. MATERIEL VEGETAL
Nos échantillons étaient constitués des
écorces de Scordophloeus zenkeri HARMS et de Croton
haumanianus J. LEONARD récoltées dans la réserve
forestière de YOKO.
2.1.1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE DE LA RESERVE FORESTIERE DE YOKO (RFY)
La réserve se trouve dans la collectivité de
Bakumu-Mangungu, au territoire d'Ubundu, district de la Tshopo, en Province
Orientale. Elle est limitée au nord par la ville de Kisangani, le fleuve
Congo et les forêts perturbées, au sud à l'est par la
rivière Biaro, à l'ouest par la voie ferrée (NTAHOBAVUKA,
2011).
La réserve s'étend sur la route Kisangani-Ubundu
aux points kilométrique 21 à 38, avec 025°17' longitude Est
avec une altitude oscillante autour de 400 m d'altitude. La topographie du
terrain est généralement plate (NTAHOBAVUKA, op cit).
Elle est traversée par la rivière Yoko qui la
divise en deux parties dont le bloc sud avec 3605 hectares, soit une superficie
totale de 6975 hectares (NTAHOBAVUKA, op.cit.).
2.1.1.1.
Climat
En tenant compte des irrégularités dans le
prélèvement des données climatiques de la réserve
et suivant sa situation à la périphérie de Kisangani la
réserve a un climat équatorial chaud et humide du type AF selon
la classification de Köppen. C'est un climat caractéristique des
ombrophiles où il pleut toute l'année. Les moyennes annuelles des
pluies sont de l'ordre de 1700 mm et la température journalière
est de 25°C (KAWABE, 2013).
2.1.1.2. Sol
La RFY présente des caractéristiques reconnues
à la cuvette centrale congolaise, un sol rouge et ocre forestière
(LITUKA, 2007). Ce sont des sols ferralitiques (classification
française) des forêts tropicales ou encore appelés
ferral-sol (classification de la FAO) (KUMBA, 2007).
Généralement le sol est du type sablo-argileux,
acide renfermant des combinaisons à base de sable, pauvre en humus et en
éléments assimilables par les plantes à cause de la
lixiviation due aux pluies abondantes. Ils ont une fertilité moyenne et
conviennent à la culture des plantes ligneuse et association
légumineuses-graminées (NYAKABWA, 1982).
2.1.2. DESCRIPTION
BOTANIQUE DE NOS PLANTES
2.1.2.1. Scordoploeus
zenkeri
Le Scordoploeus zenkeri appartient à la grande
catégorie de feuillus au grand groupe des Angiospermes
dicotylédones de l'ordre de fabales à la famille de
Fabaceae, Sous-famille de caesalpioidae, au genre de
Scordoploeus. Le nom vernaculaire est « BOFILI »
et le nom commercial est Divida (BENEDITO, 2008).
Le genre de Scordoploeus comprend deux
espèces :
- Scordoploeuszenkeri Harms, une
espèce du Cameroun et du Congo
- Scordoploeus fischeri, une autre de Tanzanie
(BEEDITO, op. cit).
Le Scordoploeus est une espèce vivant en
communauté avec beaucoup d'autre espèces. Parfois, elle est
grégaire. Elle est caractéristique des forêts
hétérogènes de terres fermes à Scordoploeus
Zenkeri. Au Cameroun l'espèce est commune dans certaines
régions : Edéa, Esaka, Dchane. Au Gabon, elle est rare
à l'ouest, mais devient commune dans le centre et l'Est (BENEDITO, op.
cit).
L'arbre de Scordoploeus z. atteint environ 40 m de
hauteur, ses écorces dégagent une odeur alliacée
très prononcée surtout après la pluie d'où son nom
« arbre à ail » ; fut d'environ 25m de hauteur
et 100cm de diamètre, parfois munie de très légers
empâtements à la base.
Feuilles pannées à 5-10 paires de foliole
alternes, sessiles, oblongues, arrondies ou obtuses au sommet, tronquées
et inégales à la base, la partie postérieure très
étroite, glabre de 20-25x8-9 cm. Rachis de 8-10 cm, canaculé et
très légèrement aile.
L'espèce a une inflorescence à fleurs blanches
en grappes denses terminales ou axillaires de 5-8 cm, pubescentes, gousse
plate, lisse, apiculée, au bord termine par une crête de chaque
côté. Scordoploeus Z. a un bois très dur et
très nerveux de couleur jaune.
· Utilisation de la plante
Elle est la plus répandue du Cameroun, Gabon, au
Mayombe et les jeunes feuilles et l'écorce sont employées
localement comme condiment (BENEDITO, op. cit.).
Au Gabon, l'écorce, le bois et les graines servent de
condiment alliacé aux indigènes ; l'infusion de
l'écorce se boit pour combattre la constipation ; contre le rhume
ou la toux (BALISA, op. cit.).
2.1.2.2. Croton Haumanianus J. Léonard
(PALUKU, 2007)
Le Croton HaumanianusJ. Léonard est un arbre
monoïque pouvant atteindre 35 m de haut, parfois myrmécophile,
rameaux feuillés, odoriférant à nombreux cicatrices
petiolaires : cime à couvert léger, à écorce
jaune orange et blanche sur tranche, excédant en gomme collante.
Feuilles alternes, entières, elliptiques,
ovale-elliptiques ou oblongues de 8,5 à17 cm de long sur 2,5 à 5
cm de large ; limbes à bases cordées, à bords
entiers, aux sommets aigus, parfois émarginés, glabres,
argentés à la face abaxiale, peniverves, pétioles de 1,4
à 6 cm à stipuler latérales filiformes, 2(4) glandes
à la base du limbe ; feuilles vieilles souvent
nécrosées, parfois garnies des poils écailles
mêlés avec les poils étoilés.
Inflorescence mâle en racèmes spiciforme et
inflorescences femelle en racème axillaires ou en épis
fasciculé.
Fleurs femelles pédiculées, accrescentes, calice
à 5 sépales identiques à ceux des fleurs mâles,
corolle à 5 pétales linéaires, disque glabre ovaire
supéretriloculaire, style multifides.
Fruit : drupacés suglobuleux, non lobés
brièvement trilobés au sommet, apparaissant roussâtres.
Graines ellipsoïdales, jaunâtres.
Cette plante est appelé vernaculairementmiteketsu et
est utilisée dans la médecine traditionnelle pour le traitement
des maux de ventre et le trouble de grossesse.
2.2. METHODES
Préparation de nos
échantillons
Nous avons apprêté les échantillons
à frais et à sec, l'échantillon à frais
était destiné pour l'extraction d'huile essentielle et une autre
partie a été séchée sur la paillasse à la
température ambiante du laboratoire de chimie de la faculté des
sciences pour le screening chimique et d'autres expériences.
Les méthodes que nous avons utilisées
sont : le screening chimique, l'hydrodistillation et la méthode
statistique (test student) pour comparer nos échantillons.
2.2.1. SCREENING
CHIMIQUE
Le screening chimique est une méthode d'analyse
chimique qui a pour but de mettre en évidence les groupes phytochimiques
contenus dans une plante donnée.
Nous avons effectué le screening chimique des
alcaloïdes, des tanins, des saponines, flavonoïdes, des
stérols et terpènes.
2.2.1.1. Détection des alcaloïdes
1g de l'organe végétal laissé en
macération dans 10 ml de solution de HCl 1% pendant 24 heures. Le
macéré est filtré et testé avec quelques gouttes de
réactif de MAYER et de DRAGENDORFF. Les alcaloïdes forment avec un
précipité blanc avec le réactif de MAYER, tandis qu'ils
forment un précipité rouge avec le réactif de DRAGENDORFF
(WOME, 1985).
2.2.1.2. Détection des flavonoïdes
a) Réactifs :
Eau distillée ;
Alcool chlorhydrique (Ethanol 95%, eau distillées HCl
concentré à parties égales en volume)
Coupeaux de Magnésium ;
Alcool iso amylique.
b) Matériel : Tube à essai, pipettes
graduées, seringue, bécher, entonnoir et papier filtre.
c) Mode opératoire :
5 g de matière végétales broyée
finement ou grossièrement sont infusée dans 50 ml
l'éthanol 95%, 2 ml de l'eau et 2 ml de l'acide chlorhydrique
concentré.
A 5ml de l'infusé, on ajoute 5ml d'alcool
chlorhydrique, environ 0,5 g de coupeau de magnésium et quelques gouttes
d'alcool iso amylique.
L'apparition d'une coloration rose, orange ou violacé
dans la couche surnageant d'alcool iso amylique indique la présence d'un
flavonoïde libre.
2.2.1.3. Détection des tanins
A 5 ml du décocté précédant, on
laisse tomber quelques gouttes de chlorure ferrique 1%. L'apparition d'une
coloration particulière ou d'un précipité indique la
présence de tanins dans la plante (DISASI, 1988 ; DELAUDE,
1969).
2.2.1.4. Détection des quinones
5 g de matière végétale
grossièrement broyée, imbibée de quelques gouttes de HCl
au 1/5, sont mis en macération dans 30 ml du mélange
chloroforme-éther (1/1) dans une fiole bouchée pendant 24 heures.
Après filtration 2 ml filtrat sont agités avec 2 ml de la
solution de soude au 1/10. La présence de quinone est traduite par le
virement de la coloration du rouge au violet de la phase aqueuse (FOURNET,
1979).
2.2.1.5. Détection des saponines
5 g de matière végétale
grossièrement broyée on fait une décoction dans 50 ml
d'eau pendant 15 minutes, on prélève dans un autre tube à
essai 10 ml de filtrat qu'on agite vigoureusement, on laisse reposer le tube
pendant 10 minutes, la persistance de mousse après 10 minutes indique,
la présence de saponines dans l'échantillon (FOURNET, 1979).
2.2.1.6. Détection des
stérols et terpènes
1g de poudre de matériel végétal est mis
en macération pendant 24 heures dans une fiole bouchée contenant
20 ml d'éther diéthylique. 5 gouttes de la solution sont
évaporées sur le verre de montre. Les résidus sont repris
par 2 gouttes d'anhydride acétique. L'addition de 1 goutte de l'acide
sulfurique concentré donne des composés stéroliques ou
terpéniques, une coloration mauve virant au vert. Un résultat
négatif à ces deux tests indique l'absence des produits
stéroliques et terpéniques (LUNANULA et al, 1984).
2.2.2.
HYDRODISTILLATION
Nous avons opté pour la méthode
d'hydrodistillation car elle est la seule méthode d'extraction faisable
avec notre moyen de bord.
a) Principe de
l'hydrodistillation de plante aromatique
Les espèces chimiques odorantes sont faites de
molécules peu ou pas solubles dans l'eau mais souvent volatiles.
Initialement mélangées à de l'eau, les cellules
végétales libèrent, sous l'effet de la chaleur, ces
molécules odorantes qui se vaporisent en même temps que l'eau et
sont entraînées par la vapeur d'eau vers un
réfrigérant où elles se condensent (ainsi que l'eau). A la
sortie du réfrigérant on recueille un liquide, le distillat : il
est en général formé de 2 phases liquides non miscibles :
· la phase aqueuse, la plus abondante, constituée
d'eau dans laquelle est dissoute une faible quantité de molécules
odorantes
· la phase organique, ou l'huile essentielle,
constituée des molécules odorantes
FIGURE 6 : L'appareillage type d'une
hydrodistillation
- Calcul de rendement.
Rendement % =
b) Quelques paramètres
d'hydrodistillation
Dans cette partie nous allons présenter les
différents paramètres que nous avons pu définir pour une
hydrodistillation d'huile essentielle.
Nous avons donc réalisé quelques
expériences pour pouvoir appuyer notre étude en tenant compte de
ces paramètres :
· La durée de distillation
· Le morcellement de la plante
· Le ratio plante/eau
· Le taux d'hydratation la plante ou l'humidité
· La température
1) La durée de
la distillation
La durée de la distillation est celle qui correspond
à la durée minimale permettant d'extraire toutes les fractions,
c'est-à-dire une durée qui se termine dès que la
rentabilité de l'extraction commence à diminuer.
Une huile essentielle est composée de plusieurs types
de molécules. Ainsi, pour qu'une hydrodistillation soit complète,
il faut récupérer toutes les catégories de constituants
aromatiques (" totum " des molécules). Ce qui implique souvent une
durée relativement longue et variable selon les organes
distillés. (
http://tpe-huile-essentielle.e-monsite.com/pages/ii-optimisation-du-rendement-de-l-hydrodistillation/le-temps-de-distillation.html)
Nous allons chercher à déterminer le temps
optimal pour maximiser le rendement en huile essentielle.
2) Le morcellement de la
plante
Lors d'une hydrodistillation, la vapeur d'eau traverse le
matériel végétal pour emporter avec lui dans le
réfrigérant toutes les substances aromatiques. Mais la vapeur
traverse une couche plus ou moins importante de végétaux.
Nous allons procéder à la recherche de forme du
matériel végétal qui pourra faciliter le contact entre
l'eau et les molécules d'huile essentielle.
3) Le ratio
plante/eau
Lors d'une hydrodistillation, la vapeur d'eau est un
véhicule permettant le transport des substances aromatiques contenues
dans la plante.
C'est pourquoi nous allons chercher la quantité
optimale d'eau pour la rentabilité du rendement en huile essentielle.
4) Le taux
d'humidité
Mode opératoire
- Peser l'échantillon avant le séchage
- Peser après le séchage
Calcul :
H en % = Ph = P1 P2
Avec:
- H : humidité en pourcentage;
- Ph : poids humide ;
- P1 : poids de l'échantillon avant
séchage
- P2 : poids de l'échantillon après
séchage
5) La
température de distillation
L'eau et les substances végétales,
mélangées dans des proportions définies, forment un
mélange azéotrope ou azéotropique, c'est-à-dire
dont la température d'ébullition commune est inférieure
à leurs températures d'ébullition respectives et reste
constante jusqu'à la disparition totale d'un de 2 composés.
Lorsque l'on chauffe le mélange et que celui-ci atteint
la température d'ébullition de l'azéotrope, qui est la
plus basse, l'eau et l'huile essentielle s'évaporent en même
temps.
Nous allons chercher à voir l'influence de la
température sur notre rendement en fixant une température
d'ébullition autre que celle de l'azéotrope.
2.2.3. MODELE
STATISTIQUE
Pour faire nos comparaisons, nous avons
préféré utiliser le test t parce que nous l'avons
trouvé plus fiable pour dégager la différence nette entre
les rendements de nos espèces avec un niveau de confiance de 0.95.
2.2.3.1. Le test student
a) Définition
Le test de Student, ou test t, est un
ensemble de
tests
d'hypothèse paramétriques où la statistique
calculée suit une
loi de
Student lorsque l'
hypothèse
nulle est vraie.
b) Principe
Le principe du test de Student est le suivant : on veut
déterminer si la valeur d'
espérance ì
d'une population de
distribution
normale et d'écart type ó non connu est égale
à une valeur déterminée ì0. Pour ce
faire, on tire de cette population un
échantillon de
taille n dont on calcule la
moyenne et l'écart-type empirique s. (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Student)
Pour notre cas nous avons utilisé le logiciel R commander
(C'est un logiciel conçu spécialement pour le test statistique et
nous avons utilisé la version : 2.10.0).
QUATRIEME CHAPITRE :
RESULTATS ET DISCUSSION
IV.1. SCREENING
CHIMIQUE
Tableau 2: Screening chimique de
N°
|
Principes actifs
|
Scordoploeus Z.
|
Croton H.
|
1
|
Alcaloïdes
|
+++
|
-
|
2
|
Saponines
|
+++
|
++
|
3
|
Quinones
|
+
|
+++
|
4
|
Flavonoïdes
|
-
|
-
|
5
|
Tanins
|
++
|
++
|
6
|
Terpènes et stérols
|
+++
|
++
|
Légende:
- : Absence totale
+ : Présence en trace
++ : Présence en quantité abondante
+++ : Présence en quantité très
abondante
Il ressort de ce tableau la présence en quantité
très abondantedes saponines, alcaloïdes et terpènes et
stérols dans le Scordophloeus, la présence en
quantité très abondante des quinones dans le Croton, la
présence en quantité abondante des saponines, tanins,
alcaloïdes et terpènes dans le Croton; la
présence en quantité abondantedes tanins dans le
Scordophloeus ; l'absence totale des alcaloïdes et des
flavonoïdes dans le Croton et enfin l'absence totale des
flavonoïdes dans le Scordophloeus.
IV.2. LES RESULTATS SUR LA
VARIABILITE DU RENDEMENT
IV.2.1. LA DUREE DE
DISTILLATTION
Pour déterminer le temps maximal d'une distillation
d'huile essentielle, nous avons procédé à une
hydrodistillation pour chacune de nos espèces dont les résultats
sont présentés dans la figure suivante pour une quantité
de 100 g de matière végétale.
Figure 7 : le rendement en HE selon au cours du temps
Nous avons pu constater que le volume d'huile essentielle
augmentait progressivement pour atteindre un sommet à des temps
différents 120 minutes pour le Scordoploeus et 90 minutes pour
le croton et après avoir atteint le plateau, nous avons
constaté que le volume maximal d'HE obtenu commençait à
diminuer : 15 minutes après pour le Scordoplhoeus et 30
minutes pour le croton. Cette diminution est faite par la
volatilisation de l'huile essentielle avec l'air.
IV.2.2. LE MORCELLEMENT DE
LA PLANTE
Figure 8 : Le rendement en HE selon la variation du
morcellement
Légende : La couleur bleu représente
le Scordophloeus
La couleur rouge représente le
Croton
Nous avons constaté que le rendement de notre
échantillon coupé grossièrement est toujours inferieur au
rendement de l'échantillon broyé finement. Ceci s'explique par la
grande surface de contact que présente l'échantillon finement
broyé.
IV.2.3. LE RATIO
PLANTE/EAU
Figure 9 : le rendement en HE selon la variation de la
quantité d'eau
Légende : La couleur bleu représente
le Scordophloeus
La couleur rouge représente le
Croton
A= ; B= ; C= ; D= et E= : ces fraction représentent la quantité de la plante
prise pour différents volumes d'eau pris, donc 100 g de la
matière végétale pour 100 ml, 200 ml, 300 ml, 400 ml et
500 ml d'eau.
Nous avons constaté pour ces deux espèces que,
quand la quantité d'eau est petite l'extraction ne se fait pas
complétement mais quand on augmente un peu plus l'eau l'extraction se
fait partiellement et l'extraction se fait complètement quand on a
beaucoup plus d'eau ; ceci facilite aussi la surface de contact entre les
totums et les molécules d'eau.
Il est aussi constaté que quand nous avons atteint 400
ml et 500 ml le rendement n'a plus changé cela nous a permis de
déterminer la quantité maximale qu'il faut prendre pour un
rendement optimum d'extraction.
3.2.4. LE TAUX D'HYDRATATION
DE LA PLANTE
Figure 10 : Le rendement en HE selon le taux
d'hydratation de nos plantes
La fig. 10 montre que le rendement est bon juste le premier
jour quand la plante est encore fraiche et quand celle-ci commence à se
dessécher, le rendement diminue aussi progressivement. Ce qui explique
l'entraînement de l'huile essentielle par l'eau qui s'est
évaporée de la plante.
Tableau 3 : le taux d'hydratation de nos espèces
en %
PLANTE
|
1ier jour
|
2ième jour
|
3ième Jour
|
4ième jour
|
Scordoploeus
|
100
|
98,3
|
96,5
|
94,4
|
Croton H.
|
100
|
98,5
|
97,1
|
94,8
|
3.2.5. LA TEMPERATURE DE
DISTILLATION
Tableau 4 : le rendement en HE selon la
température
|
Scordophloeus
|
Croton
|
T°
|
Rendement
|
T°
|
Rendement
|
T° normale
|
98,5 °C
|
0,21 ml
|
96 °C
|
0,14 ml
|
T° élevée
|
103 °C
|
0,21 ml
|
98 °C
|
0,14 ml
|
Nous avons constaté que le rendement était toujours
le même dans les deux conditions mais il y a la diminution du temps de la
distillation pour le mélange salin et durée prolongée pour
une distillation normale, ce qui s'explique par l'ionisation du mélange
par le NaCl.
3.3. COMPARAISON DE
RENDEMENT
Pour comparer les rendements de ces deux plantes, nous avons
considéré les rendements du paramètre morcellement.
Avec :
t : t de student calculé
df : degré de liberté ;
p-value : indice de seuil de comparaison
Après test avec le logiciel R, nous avons
trouvé que:
t = -8.4275
df = 10
p-value = 7.442e-06
Moyenne du rendement de Scordophloeus : 0.2033333 ml
Moyenne du rendement de croton : 0.1200000 ml
Figure 11 : comparaison deux moyennes du rendement de
paramètre morcellement de nos espèces
Décision : il y a une différence très
significative entre les deux moyennes ce qui prouve que le Scordophloeus a plus
d'huile essentielle que le croton.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de ce travail qui a porté sur le screening
chimique et extraction des huiles essentielles contenues dans le
Scordophloeus Zenkeri HARMS et Croton Haumanianus J.
Léonard.
Ø Le screening chimique a révélé
la présence de terpènes et stérols en quantité
très abondante dans le Scordophloeus Zenkeri et en
quantité abondante dans Croton Haumanianus.
Ces résultats confirment notre première
hypothèse.
Ø De l'étude expérimentale de
différents paramètres d'hydrodistillation, les conditions
suivantes peuvent être définies pour obtenir un meilleur
rendement.
Ø Les conditions optimales d'hydrodistillation des
huiles essentielles ci-dessous ont été
exploitées :
Paramètre
|
Condition à appliquer pour un rendement maximal
lors d'hydrodistillation
|
Durée :
|
1h30 à 2h15 maximum
|
Morcellement de la plante :
|
Broyé finement
|
Ratio eau/plante :
|
Assurer l'optimisation de la surface de contact
|
Taux d'hydratation :
|
Utiliser de préférence une plante fraiche
|
Température :
|
Température normale
|
Et, au vu des résultats obtenus, il ressort que la
modification des paramètres de l'hydrodistillation influe sur le
rendement. Ce qui confirme la deuxième hypothèse.
Ø Les tests statistiques ont montré une
différence très significative du rendement entre les
espèces, ce qui confirme la dernière hypothèse.
SUGGESTIONS :
Après avoir abordé ce travail, il reste aussi
ouvert aux autres chercheurs qui s'intéresseront de ce domaine d'huile
essentielle à :
- Etudier les paramètres physico-chimiques de ces
HE.
- Faire l'étude de l'activité biologique de ces
HE pour connaitre leur pouvoir thérapeutique.
- Approfondir l'étude de la variabilité du
rendement en fonction de la saison de récolte.
REFERENCES BIBLIOGRAHIQUES
1. BABADY ,1996 : Notion de chimie de substances
naturelles, p.117.
2. BALISA (2002) : « Caractérisation des
huiles essentielles de trois plantes aromatiques : Hyptis Spicigera, Pluchea
Ovalis et Laggera Aurita » DES 1-5, 9-10, 13p
3. BENEDITO (2008) : « étude de la
structure diamétrique de scordoplhoeus z. HARMS
« Divida » dans la forêt de Yoko(RDC) »
travail de fin de cycle, 12-14p
4. BRIAN M.L (1995), The isolation of aromatic materials from
plant products, R.J. Reynolds Tobacco Company, Winston- Salem( USA),
p.57-148
5. BRUNETON J. (1993), Pharmacognosie: phytochimie, plantes
médicinales. 2ième éd. Tec. Et Doc., Lavoisier,
Paris, France.
6. BRUNETON J., 2009: pharmacognosie-phytochimie, plantes
médicinales, 4e éd, revue et augmentée, paris,
Tec &Dac-Editions médicinales internationales, 1288p.
7. BRUNETON, J., 2009:pharmacognosie;phytochimie, plantes
médicinales, Lavoisier, 4e éd., paris, 1269p.
8. DELAUDE ,1969 : contribution à l'étude
de la structure d'une saponine extraite d'une securidaceae
Longipedunculata, thèse inédite, Université de
liège.
9. DISASI, A., 1988 : étude phytochimiques et
activité antibactérienne de quelques plantes médicinales
de Kisangani (haut-zaïre), mémoire inédit, Fac. Sc.,
pp14-16.
10. FOLO J. : « screening chimique et
extraction des principes actifs majeurs dans Carica papaya, Nicotiana
tabacum, Vermonia senegalensis et Rauwolfia vomitoria :
utilisées contre les infections cutané » mémoire
inédit, Fac. Sc., 12p.
11. FRANCHOMME P. et PENOEL D. (1990), Matière
médicale aromatique fondamentale (317-406), livre quatrième,
l'aromathérapie exactement, encyclopédie de l'utilisation
thérapeutique des huiles essentielles. R.Jollois Edit., Limoge, 446p.
12. KABERA J. « Caractérisation des huiles
essentielles de trois plantes aromatiques : Hyptis Spicigera, Pluchea Ovalis et
Laggera Aurita » DEA en Université LOME-TOGO publié sur
mémoire online 15p.
13. KAKULE C., 2007 : études in vitro de quelques
plantes médicinales soignant la Drépanocytose à Kisangani
(province orientale R.D. Congo), Mémoire inédit, Fac. Sc.,
UNIKIS, 48p.
14. KAWABE Y., 2013 « contribution à
l'étude floristique de deux peuplement à julbernadia Seretii
(De Wild.) troupin dans le bloc nord du dispositif permanent de
Yoko » TFC inédit, Fac. Sc, UNIKIS, 6-7p.
15. KIZA (2001) : « Extraction et
caractérisation des principes actifs de la racine de
« Pentadiplandrabrazzeana BAILL »
(Pentadiplandraceae) et essai de stabilisation de la boisson TANGAWISI
vendue dans la ville de Kisangani » travail de fin d'études,
11p.
16. KOMBE J. : « screeningchimique et
extraction des principes actifs les plus representatifs de TREMAGUINEENSIS
utilisés contre la carie dentaire en médecine
traditionnelle » TFC inédit, Fac. Sc, UNIKIS, 9p
17. KUMBA S., 2007 « analyse de la structure
spatiale des données ponctuelles par les méthodes des distance
appliquées en écologie du paysage cas de scordophloeus Z.
dans la réserve forestière de Yoko » DEA inédit
Fac. Sc, UNIKIS, 73p
18. LITUKA, B., 2007 « Etude écologique des
ptéridophytes de la ville de KISANGANI et ses environs »
mémoire inédit Fac. Sc, UNIKIS, 4p
19. LUKA (2000) : « Extraction et
détermination de quelques paramètres physico-chimique et groupe
physico-chimique de l'huile essentielle de Cananga Odorata
(Ylang-Ylang) » Travail de fin de cycle, 4-6p
20. LUNANULA, S.U. et MABIKA, K., 1984 : étude
chimique des menispermaceaedes sous-régions de Kisangani et
Tshopo Annales, Fac. Sc. Vol2 UNIKIS p7-14
21. MAKAMBO (2007), note cours de chimie des substances
naturelles
22. MABIKA K., 1983 : plantes médicinales et
médecine traditionnelle au Kasaï-Occidental, thèse
inédite, Fac. Sc, UNIKIS, 510p
23. MBULA Jean-Pierre (2015): «Ethnobotanical Survey of
Aromatic Plants of Masako Forest Reserve (Kisangani, DR CONGO)» article de
recherche publié le 27 février 2015 dans Science Q, 2-3p
24. NICOLAS V. (1991), Huiles essentielles: Production
mondiale, échanges internationaux et évaluation des prix.
10ième journée internationale des huiles essentielles.
Actes, RavistaitalianaEppos ; numéro spécial 02/1992 :
534-539.
25. NTAHOBAVUKA A., 2011 « contribution à
l'étude de la diversité de la forêt à
marantaceaede la réserve de forestière de Yoko (Ubundu
R.D. Congo) TFC inédit, Fac. Sc, UNIKIS, 6p.
26. NYAKABWA, M. 1982 » phytocenose de
l'écosystème urbain de Kisangani » thèse de
doctorat inédit Fac. Sc, UNIKIS, vol 1,2 et 3 998p
27. PALUKU G. (2007) « contribution à
l'étude floristique des EUPHORBIACEAE dans la réserve
forestière de MASAKO à kisangani (prvince orientale RDC) TFC
inédit, Fac. Sc, UNIKIS, 32p.
28. SADIKI (2001) : « identification des
groupes physico-chimique de baies de « piper
guineense » « KETSHU » et
caractérisation de ses composantes volatiles » travail de fin
de cycle, 5p
29. SAMATE ABDOUL D. (2001), Composition chimique d'huiles
essentielles extraites de plantes aromatiques de la zone soudanienne du Burkina
Faso : Valorisation, thèse de doctorat, Univ.de Ouagadougou,
Burkina Faso.
30. TCHAMDJA K.M. (1995), Etude de performance d'un extracteur
artisanal pour la production d'essence de citronnelle. Mémoire
d'ingénieur des travaux biologiques, ESTBA, UB, 95 p.
31. TIKA R., 2015 : note de cours d'analyse organique
32. WOME, 1985 : Recherche éthnopharmagnosique sur
les plantes médicinales utilisées en médecine
traditionnelle à Kisangani. Tom I, Thèse inédit,
Faculté des sciences, Université libre de Bruxelles. P 164.
306.
REFERENCES
WEBOGRAPHIQUES
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Student
-
http://tpe-huile-essentielle.e-monsite.com/pages/ii-optimisation-du-rendement-de-l-hydrodistillation/le-temps-de-distillation.html
-
http://fr.wikipédia.org/wiki/hydrodistillation.html
- http://
www.expansionstrategie.ca
-
http://fr.wikipédia.org/wiki/huile_essentielle#classification
-
http://fr.wikipédia.org/wiki/huile_essentielle#composition_chimique
-
http://www.equi-nox.net/t1443-generalite-sur-les-plantes-aromatiques
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/alcaloide
-
http://www.subst-natur.org/search.asp
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/saponine
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
1
REMERCIEMENT
2
RESUME
3
SUMMURY
4
CHPITRE PREMIER : INTRODUCTION
5
I.1. PROBLEMATIQUE
5
I.2. BUT
5
I.3. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
5
I.5. INTERET DU TRAVAIL
6
I.6. TRAVAUX ANTERIEURS
6
I.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITES
7
II.1. CONSIDERATION GENERALE SUR LES PLANTES AROMATIQUES
7
II.1.1. Qu'est-ce qu'une plante aromatique?
7
II.1.2. Classification des plantes aromatiques
7
II.1.3. Les différentes sortes de conditionnement de
plantes aromatiques.
7
II.2. CONSIDERATION GENERALE SUR LES PRINCIPE ACTIFS
8
II.2.1. DEFINITION D'UN PRINCIPE ACTIF
8
II.2.2. TYPE DES PRINCIPES ACTIFS
8
II.2.2.1. LES ALCALOÏDES
8
II.2.2.2. LES FLAVONOIDES
8
II.2.2.3. LES TANINS
9
II.2.2.4. LES SAPONINES
9
II.2.2.5. LES QUINONES
10
II.2.2.6. LES TERPENES ET STEROLS (FOLO, 2014)
11
II.3. CONSIDERATION GENERALE SUR L'HUILE ESSENTIELLE
11
II.3.1. DEFINITION D'HE selon ANSM (Association Nationale de
Sécurité du Médicament et des produits de santé)
11
II.3.2. COMPOSITION CHIMIQUE D'HUILE ESSENTIELLE
11
II.3.3. CLASSIFICATION DE L'HUILE ESSENTIELLE
11
II.3.4. EXTRACTION DES HUILES ESSENTIELLES
12
II.3.4.1. Principales méthodes d'extraction
12
a. L'entraînement à la vapeur d'eau
12
b. L'hydrodistillation
12
c. La distillation à vapeur saturée
13
d. L'hydrodiffusion
13
e. L'expression à froid
13
II.3.4.2. Autres méthodes d'obtention des extraits
volatils.
13
a. Extraction par solvants
13
b. Extraction par le corps gras
14
c. Extraction par micro-onde
14
II.3.5. PROPRIETES PHYSIQUES DES HE (BOKOTA, 1985)
15
II.3.6. DIFFERENTES UTILISATIONS DES HUILES ESSENTIELLES
15
II.3.7. MARCHE D'HUILE ESSENTIELLE
(htt://www.expansionstrategie.ca)
16
TROISIEME CHAPITRE : MATERIEL ET METHODES
18
2.1. MATERIEL VEGETAL
18
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA RESERVE FORESTIERE DE YOKO
(RFY)
18
2.1.1.1. Climat
18
2.1.1.2. Sol
18
2.1.2. DESCRIPTION BOTANIQUE DE NOS PLANTES
19
2.1.2.1. Scordoploeus zenkeri
19
2.2. METHODES
20
Préparation de nos échantillons
20
2.2.1. SCREENING CHIMIQUE
21
2.2.2. HYDRODISTILLATION
22
a) Principe de l'hydrodistillation de plante aromatique
22
1) La durée de la distillation
23
2) Le morcellement de la plante
24
3) Le ratio plante/eau
24
4) Le taux d'humidité
24
5) La température de distillation
25
2.2.3. MODELE STATISTIQUE
25
QUATRIEME CHAPITRE : RESULTATS ET
DISCUSSION
26
IV.1. SCREENING CHIMIQUE
26
IV.2. LES RESULTATS SUR LA VARIABILITE DU RENDEMENT
26
IV.2.1. LA DUREE DE DISTILLATTION
26
IV.2.2. LE MORCELLEMENT DE LA PLANTE
27
IV.2.3. LE RATIO PLANTE/EAU
28
3.2.4. LE TAUX D'HYDRATATION DE LA PLANTE
29
3.2.5. LA TEMPERATURE DE DISTILLATION
29
3.3. COMPARAISON DE RENDEMENT
30
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
31
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
35
TABLE DES MATIERES
36
|