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Etude comparee de la distribution des macroinvertebres de trois petits lacs de barrages dans la Sissili au Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par Eric Wenceslas Bationo
Universite De Bobo - Master 2 De Recherche 2014
  

Disponible en mode multipage

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    BURKINA FASO

    UNITE-PROGRES-JUSTICE

    MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET

    SUPERIEUR

    ---------------------------

    UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO-DIOULASSO

    ---------------------------

    INSTITUT DU DEVELOPPEMENT RURAL

    MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

    en vue de l'obtention du

    DIPLOME DE MASTER 2 DE RECHERCHE EN ANALYSE DES POPULATIONS DES ESPACES FAUNIQUES ET HALIEUTIQUES

    Spécialité : Analyse des populations des espaces halieutiques

    THEME : Etude comparée de la distribution des macroinvertébrés de trois (3) petits lacs de barrages dans la province de la Sissili au Burkina Faso

    Présenté par :

    Eric Wenceslas BATIONO

    Devant le jury composé de :

    Pr. Wendengoudi GUENDA, président

    Pr. Pierre Clovis NITIÈMA, membre

    Pr. Jean-André T. KABRÉ, directeur de mémoire

    14 Mai 2014/M2FH

    DÉDICACE

    Je dédie ce travail,

    Ø A ma famille et à mes parents ;

    Ø A mes amis et à mes collègues ;

    Ø A tous ceux qui reconnaitront avoir contribué à ce travail.

    REMERCIEMENTS

    Mes remerciements s'adressent à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce document. Que le tout-puissant les bénisse. Du fond du coeur, je remercie sincèrement :

    Ø Le Professeur André T. KABRE, responsable pédagogique du Master MFH2 pour m'avoir accepté dans son institut, encouragé et soutenu fortement pour que ce document puisse voir le jour ;

    Ø Souleymane SANOGO, pour m'avoir encadré pendant mon stage de laboratoire, encouragé et aidé à identifier les macroinvertébrés que j'ai récoltés ;

    Ø Fatogoma BARRO, pour m'avoir accompagné pendant mes sorties et aidé à récolter mes échantillons.

    Que tous les professeurs qui m'ont dispensé leurs cours théoriques lors de la formation de mon Master trouvent ici mes profonds remerciements, ainsi que tous les collègues de la même promotion pour les différents travaux collectifs que nous avons réalisé ensemble.

    RESUMÉ

    Notre étude apporte des informations sur la biodiversité des macroinvertébrés au niveau de trois (3) barrages soumis aux pressions anthropiques dans la province de la Sissili. La pollution liée aux pratiques culturales à proximité de ces barrages influence négativement sur la communauté des macroinvertébrés dont dépendent la survie et la croissance des poissons. La protection de ces habitats de la pollution et de la destruction est donc indispensable. Les résultats obtenus montrent que ces trois barrages sont dominés fortement par des macroinvertébrés à polluosensibilté moyenne surtout les Hémiptères (57,14% à ZORO, 65,17% à BENAVEROU et 59,32% à CÔCÔ). Ces résultats suggèrent donc que ces eaux de façon générale, ont une qualité mauvaise constatée au mois de septembre 2013.

    Mots clés : macroinvertébrés, polluosensibilité, pollution, biodiversité, qualité.

    ABSTRACT

    Our study provides information on the biodiversity of macroinvertebrates at three (3) dams subjected to anthropogenic pressures in the Sissili. Pollution from agricultural practices close to these dams impact negatively on the macroinvertebrate community which depend the survival and growth of fish. The protection of these habitats from pollution and destruction is essential. The results obtained show that these three dams are dominated strongly by macroinvertebrates to medium polluosensitivity especially Hemiptera (57,14% at ZORO, 65,17% at BENAVEROU and 59,32% at CÔCÔ). These results therefore suggest that these waters generally, have a poor quality recorded in the month of september 2013.

    Keywords: macroinvertebrates, polluosensitivity, pollution, biodiversity, quality.

    SOMMAIRE

    SIGLES ET ABRÉVIATIONS 3

    LISTE DES TABLEAUX 2

    INTRODUCTION 5

    I. METHODOLOGIE 7

    I.1. Présentation du milieu d'étude 8

    I.1.1. Localisation géographique 8

    I.1.2. Le climat, la pluviométrie et l'hydrographie 9

    I.1.3. La température et les vents 9

    I.1.4. Le relief, les sols et la végétation 10

    I.2. Les stations d'étude et la période de récolte 11

    I.3. Matériels et méthode d'étude 12

    I.3.1. Matériel de terrain 12

    I.3.2. Matériel de laboratoire 12

    I.3.3. Méthode d'étude 13

    I.3.3.1. Echantillonnage, tri et conservation 13

    I.3.3.1.1. Echantillonnage 13

    I.3.3.1.2. Tri et conservation des échantillons 14

    I.4. Analyses des données 14

    II. RESULTATS 16

    II.1. Richesse taxonomique 17

    II.2. Abondance relative 20

    II.3. Fréquence des groupes taxonomiques 23

    II.4. Diversité spécifique « H' » (indice de SHANNON-WEAVER) 23

    II.5. Indice d'équitabilité « J » (ou indice de PIÉLOU) 27

    II.6. ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES (AFC) 32

    III. DISCUSSION 40

    CONCLUSION 43

    BIBLIOGRAPHIE 44

    WEBOGRAPHIE 47

    ANNEXES 47

    SIGLES ET ABRÉVIATIONS

    AFC : Analyse Factorielle des Correspondances

    CAH: Classification Ascendante Hiérarchique

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1 : Echelle de tolérance des grands groupes taxonomiques.............................15

    Tableau 2 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de ZORO.............................17

    Tableau 3 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de BENAVEROU..................18

    Tableau 4 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de CÔCÔ............................19

    Tableau 5 : Valeurs de H' par transect et par site des trois (3) barrages...................23

    Tableau 6 : Valeurs de « J » par transect et par site des trois barrages.....................27

    Tableau 7 : Les coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 1).....33

    Tableau 8 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 1)...........34

    Tableau 9 : Les coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 2).....36

    Tableau 10 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 2)..........37

    Tableau 11 : Coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 3)........39

    Tableau 12 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 3)..........39

    LISTE DES FIGURES

    Figure 1 : Carte de la province de la Sissili et localisation au Burkina Faso.......................8

    Figure 2 : Schéma de la carte de Léo montrant la position des trois barrages...................11

    Figure 3 : schéma d'échantillonnage des trois barrages.............................................13

    Figure 4 : Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de ZORO......................................................................................20

    Figure 5:Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de BENAVEROU...........................................................................20

    Figure 6:Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de CÔCÔ......................................................................................21

    Figure 7 : Diagramme en bâtonnets montrant l'abondance relative des groupes taxonomiques sur les trois (3) barrages..................................................................................22

    Figure 8: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) barrages selon les indices de diversité...................................................................................................23

    Figure 9: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) sites d'échantillonnage des barrages selon l'indice de diversité....................................................................24

    Figure 10: Histogramme montrant la comparaison des indices de diversité des sites d'échantillonnage des trois (3) barrages..............................................................25

    Figure 11: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices de diversité des trois barrages et les écarts à la moyenne.............................................................26

    Figure 12: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices de diversité des sites d'échantillonnage des trois barrages...........................................................27

    Figure 13: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) barrages selon les indices d'équitabilité.............................................................................................28

    Figure 14: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) sites d'échantillonnage des barrages selon les indices d'équitabilité.............................................................29

    Figure 15: Histogramme montrant la comparaison des indices d'équitabilité des sites d'échantillonnage des trois barrages.................................................................29

    Figure 16: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices d'équitabilité des trois barrages et les écarts à la moyenne............................................................30

    Figure 17: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices d'équitabilité des sites d'échantillonnage des trois barrages et les écarts à la moyenne...........................31

    Figure 18 : Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 1).........................32

    Figure 19: Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 2).........................35

    Figure 20 : Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 3).........................38

    INTRODUCTION

    La province de la Sissili regorge beaucoup de barrages hydroagricoles qui ont une importance socio-économique. Ces barrages produisent des poissons dont la pêche qui est artisanale permet à la population de s'alimenter en protéines et d'avoir des revenus.

    Depuis le début du siècle dernier la qualité biologique des cours d'eau est de plus en plus étudiée. Dès les années 1920, les caractéristiques biologiques des organismes aquatiques ont été reliées à la variabilité spatiale des habitats, aux contraintes environnementales et aux perturbations anthropiques. Cependant, ce n'est vraiment dans les années 1970-1980 que les auteurs DEJOUX (1977) sur le lac Bam, HYNES (1975) sur la rivière Pawnpawn au Ghana, LÉVÈQUE et al., (1983) sur le fleuve Bandama en Côte d'Ivoire se sont intéressés à l'obtention d'une description écologique des conditions environnementales tenant compte des relations faune/habitat et en considérant que des relevés faunistiques pouvaient fournir des indications sur les caractéristiques d'organisation physiques et fonctionnelles de l'écosystème aquatique étudié.

    Au Burkina Faso, des études ont été faites sur l'inventaire, la distribution et des conditions écologiques des macroinvertébrés benthiques de différents cours d'eau qui sont : le fleuve Mouhoun (GUENDA, 1996) ; deux barrages de Bagré (KABRÉ et al. 2000) ; le lac de barrage de la Comoé (KABRÉ et al. 2002) ; deux cours d'eau permanents de la région Ouest (SANOGO, 2010). Ces études préalables ont guidé notre intérêt sur l'étude des macroinvertébrés.

    Visibles à l'oeil nu, les macroinvertébrés regroupent tous les animaux qui n'ont pas de squelette d'os ou de cartilage. Les macroinvertébrés benthiques ou benthos vivent au fond des ruisseaux, rivières, lacs ou marais. Ce sont principalement des vers, des crustacés, des mollusques et des insectes.

    Les insectes représentent une bonne partie des macroinvertébrés benthiques. Certains, habitent le cours d'eau pendant leur vie larvaire. D'autres, passent toute leur vie larvaire et adulte en milieu aquatique.

    Les macroinvertébrés benthiques forment une partie importante des écosystèmes d'eau douce et jouent un rôle important dans le développement de la faune ichtyologique. Ils servent de nourriture à nombre de poissons, d'amphibiens et d'oiseaux ; ils constituent un important maillon de la chaîne alimentaire des milieux aquatiques. C'est un groupe très diversifié, et les organismes le composant possèdent des sensibilités variables à différents stress telles la pollution ou la modification de l'habitat. Une échelle de tolérance des macroinvertébrés benthiques a été établie selon leur sensibilité à la pollution aquatique (voir tableau 1). Les macroinvertébrés sont les organismes les plus souvent utilisés pour évaluer l'état de santé des écosystèmes d'eau douce car ils sont reconnus pour être de bons indicateurs de la santé des écosystèmes aquatiques. Ils intègrent les effets cumulatifs et synergiques des perturbations physiques, biologiques et chimiques des cours d'eau, ce qui permet d'évaluer les répercussions réelles de la pollution et de l'altération des habitats aquatiques et riverains sur les écosystèmes. Plus précisément, le suivi des macroinvertébrés benthiques est utile pour :

    Ø évaluer l'état de santé des écosystèmes aquatiques,

    Ø suivre l'évolution de l'état de santé d'un cours d'eau au fil du temps,

    Ø évaluer et vérifier l'impact d'une source de pollution connue sur l'intégrité de l'écosystème,

    Ø évaluer les effets des efforts de restauration (des habitats et de la qualité de l'eau),

    Ø documenter la biodiversité du benthos dans les cours d'eau.

    Une connaissance de la variété des macroinvertébrés est donc primordiale pour mettre en place un plan de protection et de gestion rationnelle de l'eau. Notre étude qui porte sur la distribution des macroinvertébrés de trois barrages de la province de la Sissili permet donc d'apporter des informations à la connaissance de ces habitats, en poursuivant les objectifs suivants :

    Ø identifier les différents taxons de macroinvertébrés rencontrés dans chaque barrage ;

    Ø fournir l'inventaire de leur faune aquatique.

    Cette étude s'articulera sur trois grands titres qui sont : La méthodologie, les résultats et la discussion.

    I. METHODOLOGIE

    I.1. Présentation du milieu d'étude

    I.1.1. Localisation géographique

    La province de la Sissili est située dans la partie Sud du Burkina Faso. Elle a une superficie de 7 227 km2 et les coordonnées géographiques sont : 11°20'00''Nord 2°15'00''Ouest. (Voir figure 1 ci-dessous). Elle est limitée :

    Ø à l'Est et au Nord-Est par les provinces du Nahouri et du Ziro ;

    Ø à l'Ouest par les provinces de l'Ioba et des Balé ;

    Ø au Nord et au Nord-Ouest par les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié ;

    Ø au Sud par la république du Ghana.

    Figure 1 : Carte de la province de la Sissili et localisation au Burkina Faso (Source : www.wikipedia.fr consulté le 5 décembre 2013)

    I.1.2. Le climat, la pluviométrie et l'hydrographie

    La province de la Sissili est traversée par les isohyètes 700 mm au Nord et 1000 mm au Sud. Elle est située dans son ensemble dans un climat de type Sud-Soudanien et Soudano-Guinéen. Son climat est caractérisé par deux (2) saisons : une saison sèche de novembre à avril et une saison pluvieuse de mai à octobre.

    Dans la province de la Sissili, les précipitations annuelles sont comprises entre 900 et 1400 mm. Généralement, la saison des pluies commence en début mai et se termine en fin septembre ou octobre selon les années. Mais, ces dernières années (depuis 2000), elles sont devenues irrégulières et concentrées sur trois (3) mois : juillet, août et septembre. Dans sa zone Nord, la pluviométrie moyenne est de 750 à 900 mm par an et dans sa zone Sud, elle est de 900 à plus de 1000 mm.

    L'hydrographie de la province de la Sissili porte sur l'eau de surface et l'eau souterraine. Compte tenu de la grande pluviométrie de la région et du relief peu accidenté, l'eau de surface coule abondamment dans la province. Celle-ci est parcourue par un fleuve très important. Il s'agit du fleuve Sissili (affluent du Nazinon) qui donne son nom à la province et qui l'arrose dans sa partie meridio-orientale. Elle la traverse dans le sens Nord-Ouest / Sud-Est et arrose les départements de To, Léo et Bieha. Sa partie la plus importante où l'eau est permanente toute l'année, est située à l'extrême Sud-Est dans le département de Bieha. Il existe également quelques rivières intermittentes, un barrage à Boura et à Pissaï et des retenues d'eau à Zoro, à Bieha, à Danfina, à Boala, à Benaverou et à Côcô. Quant à l'eau souterraine, elle est fonction de la quantité d'eau tombée. Elle varie d'une année à l'autre.

    (Source : la monographie de la Sissili : www.matd.gov.bf consulté le 10 décembre 2013)

    I.1.3. La température et les vents

    La température annuelle moyenne dans la province est de 27,5°C pour la partie Sud et de 28,5°C pour la partie Nord. Mars et avril sont les mois les plus chauds 37,9°C et décembre est le mois le plus frais 17,6°C de l'année.

    Deux (2) principaux vents soufflent sur la province de la Sissili :

    Ø L'harmattan de direction Nord-Est, Sud-Ouest chaud et qui souffle d'octobre à avril. Il caractérise la saison sèche avec des suspensions poussiéreuses,

    Ø La mousson qui souffle de mai à septembre suivant la direction Sud-Ouest, Nord-Est. Ce vent chaud et humide est à l'origine des précipitations.

    (Source : la monographie de la Sissili : www.matd.gov.bf consulté le 10 décembre 2013)

    I.1.4. Le relief, les sols et la végétation

    La province de la Sissili est une vaste plaine peu accidentée où dominent les plaines et les plateaux. Elle est légèrement perturbée dans la partie ouest par des élévations collinaires variant de 300 à 400 mètres au dessus de la mer. La majeure partie du territoire provincial est couverte de sols ferrugineux tropicaux.

    La province de la Sissili dispose des sols suivants :

    Ø des sols sableux en majorité,

    Ø des sols de pente ferrugineux et gravillonnaires peu profonds et peu fertiles,

    Ø des sols peu évolués en buttes cuirassées et incultes,

    Ø des sols de bas de pente limoneux, sableux, moyennement fertiles et plus profonds que les sols ferrugineux et gravillonnaires,

    Ø des sols de bas-fonds argileux et lourds.

    Du point de vue de la texture, les sols de la province sont essentiellement composés d'argile, de limon et de sable.

    La province de la Sissili est couverte par une savane principalement arborée avec toutes ses variantes liées aux conditions édaphiques. Le long des cours d'eau, les conditions du milieu permettent la présence de galeries forestières et de forêts claires. La superficie forestière est estimée à 821924 ha.

    La composition floristique est assez variée et comprend les principales essences suivantes : Vitellaria paradoxa (karité), Parkia biglobosa (néré), Afkelia africana, Anogeissus leiocarpus, Pterocarpus erunaceus, Burkea africana, Asoberlinia doka, Tamarindus indica (tamarinier), Crosopterix febrifuga, Andansonia digitata (baobab), Combretum spp, etc.

    Le tapis herbacé est plus ou moins important et diversifié dans sa composition.

    (Source : la monographie de la Sissili : www.matd.gov.bf consulté le 10 décembre 2013)

    I.2. Les stations d'étude et la période de récolte

    Les stations d'étude concernent trois (3) petits barrages situés à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili qui sont : ZORO (à 5 km de Léo), BENAVEROU (à 8 km de Léo) et CÔCÔ (à Léo). (Voir la figure 2 ci-dessous). Les coordonnées géographiques de ces trois localités donnent respectivement pour :

    Ø ZORO ; 11°06'00'' Nord 2°03'00'' Ouest ;

    Ø BENAVEROU ; 11°04'00'' Nord 2°10'00'' Ouest ;

    Ø LEO; 11°06'00'' Nord 2°06'00'' Ouest.

    (Source : www.revafrique.com consulté le 2 janvier 2014)

    La période de récolte des échantillons a lieu du 11 au 15 du mois de septembre 2013 en pleine saison pluvieuse.

    ZZZ


     

    Figure 2 : Schéma de la carte de Léo montrant la position des trois barrages

    I.3. Matériels et méthode d'étude

    I.3.1. Matériel de terrain

    Ø Un filet troubleau (maille 1mm2)

    Ø Un tamis (maille 1mm2)

    Ø Un seau

    Ø Une paire de bottes

    Ø Une paire de gants

    Ø Un sac

    Ø Un crayon à papier

    Ø Un calepin

    Ø Une montre

    Ø Des flacons

    Ø Un mètre

    Ø Un appareil photo

    I.3.2. Matériel de laboratoire

    Ø Une loupe

    Ø Un microscope binoculaire

    Ø Une trousse à dissection

    Ø Des boites de pétri

    Ø L'alcool

    Ø Des documents d'identification des macroinvertébrés (Flore et faune aquatiques de l'Afrique sahélo-soudanienne, Introduction pratique à la systématique des organismes des eaux continentales françaises, voir bibliographie).

    I.3.3. Méthode d'étude

    I.3.3.1. Echantillonnage, tri et conservation

    I.3.3.1.1. Echantillonnage

    Nous nous sommes rendus sur chaque barrage pour les prélèvements des échantillons. En trois (3) sorties, tous les barrages ont été échantillonnés selon la technique des transects (KABRÉ et al. 2000). Nous avons réalisé trois (3) transects sur chaque barrage sur des intervalles de vingt (20) mètres. Chaque transect comprend trois (3) sites ou microhabitats différents alignés dans l'ordre suivant : le site 1 correspond à la bordure, le site 2 est situé à 1,5 m de la bordure et le site 3 est situé à 3 m de la bordure (Figure 3). La prospection sur chaque transect a duré une heure soit 20 minutes par site d'échantillonnage et le nombre de coups de filets sur les plantes, sur l'eau et dans la vase est variable entre 5 et 10. Sur le sol et les débris de bois, les échantillons ont été prélevés directement à la main. Ainsi pour chaque barrage, neuf (9) échantillons différents ont été récoltés ; au total 27 échantillons (9 3 échantillons) comme l'indique la figure 3 ci-dessous.

    Figure 3 : schéma d'échantillonnage des trois barrages

    I.3.3.1.2. Tri et conservation des échantillons

    Ø Sur le terrain

    Les échantillons prélevés sont transférés au tamis pour le tri manuel et lavés dans un seau pour éliminer les éléments grossiers (pierres, sables, boues, feuilles, bois), ils sont ensuite placés dans des flacons étiquetés et conservés dans l'alcool.

    Ø Au laboratoire

    Les échantillons placés dans des boîtes de pétri contenant de l'alcool, ont été observés à la loupe ou au microscope afin d'identifier les plus petits organismes qui ne sont pas bien visibles à l'oeil nu. Les échantillons ont été ensuite classés en fonction leurs groupes taxonomiques. La détermination des taxons s'est limitée à l'embranchement, la classe, l'ordre et surtout à la famille. Ce niveau d'identification est utilisé dans de nombreux programmes de surveillance biologique.

    I.4. Analyses des données

    Pour analyser les données, nous avons pris en compte la richesse taxonomique, l'abondance relative, la fréquence, la diversité, l'indice d'équitabilité, l'AFC et la CAH. Nous avons exploité également l'échelle de tolérance des groupes taxonomiques (voir tableau 1). Pour tracer les différents graphiques, nous avons utilisé le tableau Excel 2007 et le logiciel R version 2.11.1 (2010-05-31).

    Ø La richesse d'un peuplement ou d'un écosystème est le nombre d'espèces ou de taxons (niveau genre, famille etc.).

    Ø L'abondance relative d'un groupe, ou d'une espèce, est le nombre d'individus de ce groupe, ou de cette espèce, par rapport au nombre total d'individus. La valeur est donnée en pourcentage.

    Abr = Na/N x 100

    Na est le nombre d'individus du groupe ou de l'espèce a et N est le nombre total d'individus récoltés. Abr est l'abondance relative.

    Ø La fréquence est le rapport exprimé en pourcentage, du nombre de relevés où un taxon est présent sur le nombre total de relevés effectués.

    F = Pa/P x 100

    Pa est le nombre de prélèvements où se trouve le taxon a et P est le nombre total de prélèvements. F est la fréquence.

    Ø La diversité est mesurée par l'indice de SHANNON, donné par la formule suivante :

    H' = - Ó ((Ni / N) * log2 (Ni / N))

    Ni : nombre d'individus d'une espèce (ou taxon) donnée, i allant de 1 à S (nombre total d'espèces ou de taxons). N: nombre total d'individus.

    Ø L'indice d'équitabilité est le rapport de la diversité réelle sur la diversité maximale, donnée par la formule suivante :

    J = H' / H max

    J = équitabilité

    H' = indice de SHANNON réel

    H max = indice de SHANNON maximal

    Ø L'AFC est une analyse multivariée, qui résume la structure de corrélation des données décrites par plusieurs variables quantitatives.

    Ø La CAH est une organisation hiérarchique des données en groupes (ou clusters) de façon à ce que les données similaires soient dans le même groupe.

    Tableau 1 : Echelle de tolérance des grands groupes taxonomiques (source : www.wikipedia.fr, consulté le 2 octobre 2013)

    Echelle de tolerance

    Groupes taxonomiques

    SENSIBLE

    Plécoptères

    SENSIBLE

    Éphéméroptères

    SENSIBLE

    Trichoptères

    MOYEN

    Crustacés (amphipodes, isopodes)

    MOYEN

    Mollusques (gastéropodes, bivalves)

    MOYEN

    Odonates (anisoptères, zygoptères)

    MOYEN

    Coléoptères

    MOYEN

    Hémiptères

    MOYEN

    Lépidoptères

    MOYEN

    Mégaloptères

    MOYEN

    Diptères (sauf chironomides)

    TOLERANT

    Diptères (chironomides)

    TOLERANT

    Annélides (oligochètes, sangsues)

    II. RESULTATS

    II.1. Richesse taxonomique

    Ø Les macroinvertébrés récoltés sur le barrage de ZORO sont constitués de trois (3) ordres qui sont : Coléoptères avec deux (2) familles, Odonates avec trois (3) familles et Hémiptères avec quatre (4) familles puis la classe des Gastéropodes avec une (1) famille et un (1) embranchement des Vers avec une (1) classe comme l'atteste le tableau 2 ci-dessous. Nous avons un total de onze (11) taxons (9 familles d'Insectes, 1 famille de Gastéropodes et 1 classe de Vers) rencontrés dans ce barrage.

    Tableau 2 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de ZORO

    Taxons

    site 1

    site 2

    site 3

    total

     

    Coléoptères

     

     

     

     

     

    Elmidae

    3

    0

    0

    3

     

    Dytiscidae

    2

    1

    0

    3

     

    Odonates

     

     

     

     

     

    Libellulidae

    2

    2

    1

    5

     

    Aeshnidae

    0

    1

    0

    1

     

    Coenagrionidae

    0

    1

    0

    1

     

    Hemiptères

     

     

     

     

     

    Gerridae

    10

    4

    1

    15

     

    Notonectidae

      1

      4

    1

      6

     

    Nepidae

    0

    2

    0

    2

     

    Belostomidae

    0

    0

    1

    1

     

    Gastéropodes

     
     
     
     

     

    Ampullariidae

    3

    0

    0

    3

     

    Vers

     

     

     

     

     

    Oligochètes

    1

    1

    0

    2

     

    Total

    22

    16

    4

    42

     

    Ø Les macroinvertébrés récoltés sur le barrage de BENAVEROU sont constitués de quatre ordres qui sont : Coléoptères avec trois (3) familles, Odonates avec six (6) familles, Hémiptères avec cinq (5) familles et Diptères avec une (1) famille puis l'embranchement des Vers avec trois (3) classes comme l'atteste le tableau 3 ci-dessous. Nous avons un total de dix-huit (18) taxons (15 familles d'Insectes et 3 classes de Vers) rencontrés dans ce barrage.

    Tableau 3 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de BENAVEROU

    Taxons

    site 1

    site 2

    site 3

    total

     

    Coléoptères

     

     

     

     

     

    Noteridae

    0

    1

    0

    1

     

    Curculionidae

    0

    3

    0

    3

     

    Hydrophilidae

    0

    0

    3

    3

     

    Odonates

     

     

     

     
     

    Gomphidae

    1

    0

    0

    1

     

    Libellulidae

    1

    1

    5

    7

     

    Coenagrionidae

    0

    2

    0

    2

     

    Lestidae

    1

    0

    0

    1

     

    Protoneuridae

    0

    1

    0

    1

     

    Calopterygidae

    0

    1

    0

    1

     

    Hemiptères

     

     

     

     
     

    Gerridae

    0

    12

    11

    23

     

    Notonectidae

    0

    2

    4

    6

     

    Hydrometridae

    0

    2

    0

    2

     

    Belostomidae

    2

    18

    4

    24

     

    Nepidae

    3

    0

    0

    3

     

    Diptères

     

     

     

     
     

    Chironomidae

    2

    5

    0

    7

     

    Vers

     
     
     
     

     

    Oligochètes

    0

    0

    2

    2

     

    Nematodes

      0

      0

      1

    1

     

    Huridinae

    1

    0

    0

    1

     

    Total

    11

    48

    30

    89

     

    Ø Les macroinvertébrés récoltés sur le barrage de CÔCÔ sont constitués de quatre ordres qui sont : Coléoptères avec deux (2) familles, Odonates avec cinq (5) familles, Hémiptères avec quatre (4) familles et Diptères avec six (6) familles puis un embranchement des Vers avec une (1) classe et la classe des Gastéropodes avec une (1) famille comme l'atteste le tableau 4 ci-dessous. Nous avons un total de dix-neuf (19) taxons (17 familles d'Insectes, 1 famille de Gastéropodes et 1 classe de Vers) rencontrés dans ce barrage.

    Tableau 4 : Les macroinvertébrés récoltés au barrage de CÔCÔ

    Taxons

    site 1

    site 2

    site 3

    total

    Coléoptères

    Elmidae

    1

    0

    0

    1

     
     
     
     
     

    Gyrinidae

    1

    0

    0

    1

     

    Odonates

     

     

     

     

     

    Protoneuridae

    1

    0

    0

    1

     

    Coenagrionidae

    1

    0

    0

    1

     

    Calopterygidae

    0

    1

    0

    1

     

    Lestidae

    1

    0

    0

    1

     

    Libellulidae

    0

    1

    0

    1

     

    Hémiptères

     

     

     

     

     

    Veliidae

    1

    1

    0

    2

     

    Gerridae

      1

     7

      6

      14

     

    Nepidae

    2

    0

    0

    2

     

    Notonectidae

    0

    10

    7

    17

     

    Diptères

     
     
     
     

     

    Chaoboridae

    4

    0

    0

    4

     

    Dolichopodidae

     1

      0

      0

      1

     

    Culicidae

    2

    0

    0

    2

     

    Empididae

      1

      0

      0

      1

     

    Tabanidae

    1

    0

    0

    1

     

    Psychodidae

    3

    0

    0

    3

     

    Gastéropodes

     
     
     
     

     

    Hydrobiidae

    1

    0

    0

    1

     

    Vers

     
     
     
     

     

    Oligochètes

    4

    0

    0

    4

     

    Total

    26

    20

    13

    59

     

    II.2. Abondance relative

    Ø A partir des données du tableau 2, le calcul des pourcentages nous donne : Coléoptères 14,29%, Odonates 16,67%, Hémiptères 57,14%, Gastéropodes 07,14%, Vers 04,76%. Nous constatons une forte dominance des Hémiptères sur le barrage de ZORO comme l'illustre la figure 4 ci-dessous.

    Figure 4 : Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de ZORO

    A partir des données du tableau 3, le calcul des pourcentages nous donne : Coléoptères 07,87%, Odonates 14,60%, Hémiptères 65,17%, Diptères 07,87%, Vers 04,49%. Nous constatons aussi une forte dominance des Hémiptères sur le barrage de BENAVEROU comme l'illustre la figure 5 ci-dessous.

    Figure 5:Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de BENAVEROU

    Ø A partir des données du tableau 4, le calcul des pourcentages nous donne : Coléoptères 03,40%, Odonates 08,47%, Hémiptères 59,32%, Diptères 20,34%, Gastéropodes 01,69%, Vers 06,78%. Nous constatons également une forte dominance des Hémiptères sur le barrage de CÔCÔ comme l'illustre la figure 6 ci-dessous.

    Figure 6:Diagramme circulaire montrant l'abondance relative des macroinvertébrés récoltés au barrage de CÔCÔ

    Ø La figure 7 ci-dessous montre que les Hémiptères sont les taxons les plus dominants au niveau des trois (3) barrages. Cette dominance est très forte à BENAVEROU.

    Figure 7 : Diagramme en bâtonnets montrant l'abondance relative des groupes taxonomiques sur les trois (3) barrages

    II.3. Fréquence des groupes taxonomiques

    Ø Dans le barrage de ZORO, nous avons les fréquences suivantes : Coléoptères 44,44%, Odonates 66,67%, Hémiptères 66,67%, Gastéropodes 22,22%, Vers 22,22%. Nous constatons que les Odonates et les Hémiptères ont les fréquences les plus élevées.

    Ø Dans le barrage de BENAVEROU, nous avons les fréquences suivantes : Coléoptères 22,22%, Odonates 66,67%, Hémiptères 77,78%, Diptères 44,44%, Vers 33,33%. Nous constatons que les Hémiptères et les Odonates ont respectivement les fréquences les plus élevées.

    Ø Dans le barrage de CÔCÔ, nous avons les fréquences suivantes : Coléoptères 11,11%, Odonates 44,44%, Hémiptères 100%, Diptères 33,33%, Gastéropodes 11,11%, Vers 22,22%. Nous constatons que les Hémiptères ont la fréquence la plus élevée.

    II.4. Diversité spécifique « H' » (indice de SHANNON-WEAVER)

    Le tableau 5 ci-dessous donne les valeurs de H' par transect et par site des trois (3) barrages étudiés.

    Tableau 5 : Valeurs de H' par transect et par site des trois (3) barrages

    Barrages

    Transect1

    Transect2

    Transect3

    Site1

    Site2

    Site3

    ZORO (1)

    1,639

    1,705

    1,550

    1,727

    1,906

    1,386

    BENAVEROU (2)

    1,925

    1,862

    2,014

    1,846

    1,843

    1,728

    CÔCÔ (3)

    2,094

    1,513

    1,540

    2,598

    1,163

    0,690

    NB : Les valeurs de H' sont les plus élevées à BENAVEROU qu'au niveau des deux autres barrages.

    A partir du tableau 5, nous avons construit les graphiques des figures 8, 9, 10, 11 et 12 ci-dessous.

    (1= barrage de Zoro, 2= barrage de Benaverou, 3= barrage de Côcô)

    Figure 8: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) barrages selon les indices de diversité

    NB : Le dendrogramme montre une similitude entre les barrages 1 (ZORO) et 2 (BENAVEROU) ayant les indices de diversité les plus élevés contrairement au barrage 3 (CÔCÔ) ayant les indices de diversité les plus faibles.

    (1= site 1, 2= site 2, 3= site 3)

    Figure 9: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) sites d'échantillonnage des barrages selon l'indice de diversité

    NB : Le dendrogramme montre une similitude entre les sites 2 et les sites 3 ayant les indices de diversité les plus faibles contrairement aux sites 1 ayant les indices de diversité les plus élevés.

    Figure 10 : Histogramme montrant la comparaison des indices de diversité des sites

    d'échantillonnages des trois (3) barrages

    NB : Globalement les indices de diversité sont plus élevés au niveau des sites 1 et plus faibles au niveau des sites 3.

    Remarquablement le site 1 de CÔCÔ présente un indice H' très élevé mais aussi les sites 2 et 3 de ce barrage ont les indices H' les plus faibles.

    Figure 11: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices de diversité des trois barrages et les écarts à la moyenne

    NB : La moyenne des indices de diversité est plus élevée à BENAVEROU et plus faibles à ZORO et CÔCÔ. L'écart à la moyenne des indices de diversité est très élevé à CÔCÔ et faible à ZORO et à BENAVEROU.

    Figure 12: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices de diversité des sites d'échantillonnage des trois barrages

    NB : Nous constatons une décroissance de la moyenne des indices H' allant des sites 1, 2 et 3. L'écart à la moyenne est élevé niveau des trois sites.

    II.5. Indice d'équitabilité « J » (ou indice de PIÉLOU)

    Les valeurs de J par transect et par site des trois barrages sont résumées dans le tableau 6 ci-dessous.

    Tableau 6 : Valeurs de « J » par transect et par site des trois barrages

    Barrages

    Transect1

    Transect2

    Transect3

    Site1

    Site2

    Site3

    ZORO (1)

    0,7458

    0,9513

    0,9630

    0,8306

    0,9167

    1,0000

    BENAVEROU(2)

    0,8761

    0,8473

    0,8748

    0,9488

    0,7686

    0,8880

    CÔCÔ (3)

    0,8165

    0,8442

    0,8593

    0,9371

    0,7228

    0,9957

    NB : Les valeurs des indices d'équitabilité sont plus élevées à ZORO. De façon générale tous les trois barrages ont des valeurs de J élevées.

    A partir du tableau 6, nous avons construit les graphiques des figures 13, 14, 15, 16 et 17ci-dessous.

    (1= barrage 1, 2= barrage 2, 3= barrage 3)

    Figure 13: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) barrages selon les indices d'équitabilité 

    NB : Le dendrogramme montre une similitude des indices d'équitabilité entre les barrages 2 (BENAVEROU) et 3 (CÔCÔ) ayant les indices les plus faibles contrairement au barrage 1 (ZORO) ayant les indices les plus élevés.

    (1= site 1, 2= site 2, 3= site 3)

    Figure 14: Dendrogramme montrant le regroupement des trois (3) sites d'échantillonnage des barrages selon les indices d'équitabilité

    NB : Le dendrogramme montre une similitude des indices d'équitabilité entre le site 1 et le site 3 des trois (3) barrages contrairement au site 2. Les sites 1 et 3 ont les indices de J les plus élevés et le site 2 a les indices de J les plus faibles.

    Figure 15 : Histogramme montrant la comparaison des indices d'équitabilité des sites

    d'échantillonnage des trois barrages

    NB : Globalement les sites 1 et 3 ont des indices d'équitabilité plus élevés que les sites 2.

    Figure 16: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices d'équitabilité des trois barrages et les écarts à la moyenne.

    NB : La moyenne des indices J est légèrement plus élevée à ZORO et presque identique à BENAVEROU et à CÔCÔ. Il n'ya pas de grande différence entre les moyennes des trois barrages. L'écart à la moyenne est très élevé à ZORO, il est presque identique et faible à CÔCÔ et à BENAVEROU.

    Figure 17: Histogramme de Barchart comparant les moyennes des indices d'équitabilité des sites d'échantillonnage des trois barrages et les écarts à la moyenne

    NB : La moyenne des indices d'équitabilité est plus élevée pour les sites 1 et 3 mais faible pour le site 2. L'écart à la moyenne est faible et identique pour les sites 1 et 3 mais élevé pour le site 2.


    II.6. ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES (AFC)

    Ø Barrage de ZORO

    (Dim 1= axe des abscisses et Dim 2= axe des ordonnées 1= site1, 2= site2, 3= site3)

    Figure 24 : Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 1)

    NB : Le site 1 est associé aux taxons « Elmidae, Ampullariidae et Gerridae». Les deux premiers taxons ont des coordonnées identiques, bien représentés et contribuent fortement à la formation de l'axe 1. Le site 2 est associé aux taxons « Nepidae, Coenagrionidae, Aeshnidae et Notonectidae ». Les trois premiers taxons ont des coordonnées identiques, fortes et sont mal représentés. Le site 3 est associé au taxon « Belostomidae » qui contribuent fortement à la formation de l'axe 2.

    Tableau 7 : Les coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 1)

    Taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Elmidae (elmi)

    Dytiscidae (dyti)

    Libellulidae (libe)

    Aeshnidae (aesh)

    Coenagrionidae (coen)

    Ampullariidae (ampu)

    Gerridae (gerr)

    Notonectidae (noto)

    Nepidae (nepi)

    Belostomidae (belo)

    Oligochètes (olig)

    site_1

    site_2

    site_3

    -0.946905776

    -0.312347868

    0.280126864

    0.956767949

    0.956767949

    -0.946905776

    -0.284071733

    0.710179332

    0.956767949

    1.380909973

    0.004931086

    -0.5820635

    0.5881257

    0.8488461

    -0.11162599

    0.20637423

    -0.25881168

    0.84237467

    0.84237467

    -0.11162599

    -0.03348780

    0.08371949

    0.84237467

    -2.75555578

    0.36537434

    -0.05788683

    0.43683733

    -1.42897178

    NB : Sur chaque axe, on a deux groupes de taxons opposés : ceux à coordonnées négatives et ceux à coordonnées positives. Les taxons ont des contributions différentes à chaque axe.  

    De façon générale, ce sont les taxons dont la contribution est supérieure à la moyenne (1/12 = 8,3%) qui permettent de donner un sens à chacun des axes. (Voir tableau 8). Il en est de même pour les sites ayant une contribution supérieure à la moyenne (1/3= 33%).

    Tableau 8 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 1)

    Axe 1

    Axe 2

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Elmidae,Ampullariidae

    Notonectidae, Nepidae, Belostomidae

    Belostomidae

    Nepidae

    Site 1

    Site 2

    Site 3

    Site 2

    Conclusion 

    Le site 1 (la bordure) est surtout représenté par les taxons « Elmidae et Ampullariidae». Le site 2 (à 1,5 m de la bordure) est surtout représenté par les taxons « Notonectidae, Nepidae et Belostomidae». Le site 3 (à 3 m de la bordure) est surtout représenté par le taxon « Belostomidae ».

    Ø Barrage de BENAVEROU

    (Dim1= axe des abscisses, Dim2= axe des ordonnées, 1= site1, 2= site2, 3= site3)

    Figure 25 : Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 2)

    NB : Le site 1 est associé aux taxons « Gomphidae, Lestidae, Nepidae et Huridinae » qui ont des coordonnées identiques et contribuent fortement à la formation de l'axe 1. Le site 2 est associé aux taxons « Noteridae, Curculionidae, Coenagrionidae,  Protoneuridae, Calopterygidae, Hydrometridae et Belostomidae » qui ont (sauf Belostomidae) des coordonnées identiques et contribuent à la formation de l'axe 2. Le site 3 est associé aux taxons « Hydrophilidae, Oligochètes  et Nématodes » qui ont des coordonnées identiques et contribuent fortement à la formation de l'axe 2 mais aussi aux taxons « Libellulidae, Notonectidae et Gerridae ».

    Tableau 9 : Les coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 2)

    taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Noteridae(note)

    Curculionidae (curc)

    Hydrophilidae(hydp)

    Gomphidae(gomp)

    Libellulidae(libe)

    Coenagrionidae(coen)

    Lestidae(lest)

    Protoneuridae(prot)

    Calopterygidae(calo)

    Gerridae(gerr)

    Notonectidae (noto)

    Hydrometridae(hydm)

    Belostomidae (belo)

    Nepidae(nepi)

    Oligochètes (olig)

    Nématodes (nema)

    Huridinae(huri)

    Chironomidae(chir)

    site_1

    site_2

    site_3

    -0.21058507

    -0.21058507

    -0.62214551

    2.61567716

    -0.10080507

    -0.21058507

    2.61567716

    -0.21058507

    -0.21058507

    -0.40741833

    -0.48495870

    -0.21058507

    -0.04365662

    2.61567716

    -0.62214551

    -0.62214551

    2.61567716

    0.59691843

    1.9927422

    -0.1604333

    -0.4739788

    -0.8999003

    -0.8999003

    1.2568220

    0.4991413

    0.8404787

    -0.8999003

    0.4991413

    -0.8999003

    -0.8999003

    0.1315756

    0.5379146

    -0.8999003

    -0.4238598

    0.4991413

    1.2568220

    1.2568220

    0.4991413

    -0.5001741

    0.3002912

    -0.5413941

    0.7561238

    NB : Sur chaque axe, on a deux groupes de taxons opposés : ceux à coordonnées négatives et ceux à coordonnées positives. Les taxons ont des contributions différentes à chaque axe.  

    De façon générale, ce sont les taxons dont la contribution est supérieure à la moyenne (1/19 = 5,26%) qui permettent de donner un sens à chacun des axes, (Voir tableau 10). Il en est de même pour les sites ayant une contribution supérieure à la moyenne (1/3= 33%).

    Tableau 10 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 2)

    Axe 1

    Axe 2

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Gerridae,

    Gomphidae, Lestidae, Nepidae, Huridinae

    Curculionidae, Belostomidae,

    Hydrophilidae, Libellulidae, , Oligochètes

    Site 3

    Site 1

    Site 2

    Site 3

    Conclusion 

    Le site 1 est surtout représenté par les taxons «Gomphidae, Lestidae, Nepidae et Huridinae ». Le site 2 est surtout représenté par les taxons «Curculionidae, Belostomidae et Chironomidae ». Le site 3 est surtout représenté par les taxons « Hydrophilidae, Libellulidae, Notonectidae, Oligochètes et Gerridae».  

          

    Ø Barrage de CÔCÔ

    (Dim1= axe des abscisses, Dim2= axe des ordonnées, 1= site1, 2= site2, 3= site3)

    Figure 26 : Diagramme de dispersion des taxons et des sites (AFC 3)

    NB : Le site 1 est associé aux taxons « Elmidae,  Gyrinidae, Protoneuridae, Coenagrionidae, Lestidae, Hydrobiidae, Nepidae, Oligochètes, Chaoboridae, Dolichopodidae, Culicidae,  Empididae, Tabanidae et Psychodidae » qui ont une forte contribution à la formation de l'axe 1 et des coordonnées identiques. Le site 2 est associé aux taxons « Calopterygidae et Libellulidae » qui ont une forte contribution à la formation de l'axe 2. Le site 3 est associé aux taxons « Notonectidae et Gerridae » qui ont aussi une contribution à la formation de l'axe 1.

    Tableau 11 : Coordonnées des taxons et des sites sur les deux premiers axes (AFC 3)

    Taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Elmidae (elmi)

    Gyrinidae(gyri)

    Protoneuridae (prot)

    Coenagrionidae(coen)

    Calopterygidae(calo)

    Lestidae(lest)

    Libellulidae(libe)

    Hydrobiidae(hydb)

    Veliidae(veli)

    Gerridae(gerr)

    Nepidae (nepi)

    Notonectidae(note)

    Oligochètes(olig)

    Chaoboridae(chao)

    Dolichopodidae(doli)

    Culicidae(culi)

    Empididae(empi)

    Tabanidae(taba)

    Psychodidae(psyc)

    site_1

    site_2

    site_3

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    -0.8715353

    1.1264774

    -0.8715353

    1.1264774

    0.1274711

    -0.7462184

    1.1264774

    -0.8882513

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.1264774

    1.0698280

    -0.8277067

    -0.8662611

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    1.09106653

    -0.01671310

    1.09106653

    -0.01671310

    0.53717671

    -0.16071954

    -0.01671310

    -0.03560579

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.01671310

    -0.003981205

    0.259901425

    -0.391885937

    NB : Sur chaque axe, on a deux groupes de taxons opposés : ceux à coordonnées négatives et ceux à coordonnées positives. Les taxons ont des contributions différentes à chaque axe.  

    De façon générale, ce sont les taxons dont la contribution est supérieure à la moyenne (1/20 = 5%) qui permettent de donner un sens à chacun des axes. (Voir tableau 12). Il en est de même pour les sites dont la contribution est supérieure à la moyenne (1/3= 33%).

    Tableau 12 : Contributions des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 3)

    Axe 1

    Axe 2

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Contributions négatives

    Contributions positives

    Gerridae, Notonectidae

    Oligochètes, Chaoboridae, Psychodidae

    Gerridae

    Calopterygidae, Libellulidae, Velliidae

    Site 2

    Site 1

    Site 3

    Site 2

    Conclusion 

    Le site 1 est surtout représenté par les taxons « Oligochètes, Chaoboridae et Psychodidae ». Le site 2 est surtout représenté par les taxons « Gerridae, Notonectidae Calopterygidae, Libellulidae, Velliidae». Le site 3 est surtout représenté par le taxon « Gerridae ».   

    III. DISCUSSION

    La richesse taxonomique est plus faible à ZORO (11 taxons) qu'à BENAVEROU (18 taxons) et CÔCÔ (19 taxons). Les Insectes occupent une part importante avec 3 ordres et 9 familles pour le barrage de ZORO, 4 ordres et 15 familles pour le barrage de BENAVEROU et 4 ordres et 17 familles pour le barrage de CÔCÔ. Ces nombres sont très faibles comparés à ceux de KABRE et al. (2002) sur le lac de Comoé (11 ordres et 51 familles) et SANOGO (2010) sur les cours d'eau du Kou et du Wé (8 ordres et 36 familles).

    Cette richesse subit des variations dans le temps (fluctuations saisonnières, annuelles et accidentelles) et dans l'espace. Le milieu exerce une sélection vis-à-vis des taxons qu'il peut accueillir. Cette sélection s'exerce à deux niveaux : au niveau éco-physiologique de la tolérance ou de l'adaptation des organismes aux facteurs de l'environnement (température, salinité, ...) et au niveau de la productivité de l'écosystème c'est-à-dire qu'un milieu ayant une productivité plus élevée aurait également une plus grande richesse (MELHAOUI et BERRAHOU, 2009).

    Au niveau des trois barrages, les Hémiptères constituent les taxons les plus dominants (ZORO : 51,81%, BENAVEROU : 64,44%, CÔCÔ : 54,69%). Ce sont les taxons les plus accueillants (taxons tolérants) du milieu et qui s'adaptent au mieux. Ces barrages sont caractérisés par une absence totale des EPT (Ephéméroptères, Plécoptères, Trichoptères). Les espèces appartenant à ces ordres d'Insectes, très sensibles à la pollution témoignent de par leur abondance dans un cours d'eau, une bonne santé écologique (Moisan et Pelletier, 2008). Ces données indiquent de façon générale une qualité mauvaise des eaux de ces barrages.

    En fonction de la valeur des fréquences calculées, on distingue : des taxons constants présents dans plus de 50 % des relevés, des taxons accessoires présents dans 25 à 50 à % des relevés et des taxons accidentels présents dans moins de 25 % des relevés. Ainsi les Odonates et les Hémiptères représentent les taxons constants dans les barrages de ZORO et BENAVEROU mais dans le barrage de CÔCÔ, c'est seulement les Hémiptères. Cela confirme le fait que les Hémiptères sont les taxons les plus tolérants au stress du milieu notamment à la pollution.

    Un peuplement est diversifié lorsque l'indice de Shannon « H' » est élevé. L'indice est maximal quand tous les individus sont répartis d'une façon égale sur tous les taxons. Il étudie le degré d'organisation d'un peuplement traduit par la répartition des individus entre les espèces ou taxons (GUENDA , 1996). Une valeur élevée de cet indice signifie que tous les taxons sont aussi denses, ce qui correspond à un milieu favorable et non pollué. Alors qu'une valeur faible signifie qu'il règne des conditions de vie difficiles dans le milieu, ce qui permet à peu d'espèces de s'établir et en l'absence de compétition, ces espèces auront tendance à pulluler. Ce qui explique l'abondance et la dominance des Hémiptères (Gerridae, Notonectidae, Belostomidae) au niveau des trois barrages. Ainsi sur le barrage de BENAVEROU, le peuplement est plus diversifié sur les trois (3) transects tandis que sur le barrage de ZORO et celui de CÔCÔ, le peuplement est plus diversifié sur un seul (1) transect. Donc le barrage de BENAVEROU est plus biogène que les deux (2) autres.

    La diversité du barrage de BENAVEROU est forte à la bordure et diminue légèrement vers le fond. La diversité du barrage de CÔCÔ est très forte à la bordure et diminue fortement vers le fond. La diversité du barrage de ZORO est forte au milieu, légèrement faible à la bordure et très faible vers le fond. Donc les substrats (ou microhabitats) du barrage de BENAVEROU sont plus accueillants que ceux des barrages de ZORO et CÔCÔ. Aussi le barrage de CÔCÔ est le moins diversifié. Cette diversité est étroitement liée à la qualité de l'habitat et à la granulométrie des substrats.

    De façon générale il ya une similitude entre les barrages de ZORO et de BENAVEROU car ils ont les indices de diversité les plus élevés ; aussi il ya une similitude entre les sites 2 et 3 car ils ont les indices de diversité les plus faibles et que le site 1 a l'indice de diversité le plus élevé. Donc le site 1 des barrages est bien diversifié que les sites 2 et 3. Cette diversité est décroissante de la bordure vers le fond. Cette répartition des macroinvertébrés varie avec la profondeur, ce qui permet d'observer une zone littorale plus diversifiée, une zone sub-littorale où la diversité est réduite à cause des changements (température, oxygène,..) et une zone profonde peu diversifiée. D'où la notion de « Zonation » des communautés dans un lac. On regroupe ainsi les macroinvertébrés en trois compartiments : les macroinvertébrés épibenthiques qui vivent à l'interface entre l'eau et les sédiments (mollusques, larves d'insectes...), les macroinvertébrés suprabenthiques qui vivent au contact des sédiments mais qui peuvent devenir pélagiques en se déplaçant dans l'eau (larves de diptères...) et les macroinvertébrés endobenthiques qui sont des organismes fouisseurs telles que les Oligochètes, les Nématodes et les larves de Chironomidae.

    Plus la valeur de l'équitabilité « J » est élevée, plus la répartition des individus entre les taxons est équilibrée, plus le peuplement est bien structuré et stable. Cet indice appelé également indice d'équirépartition, peut varier de 0 à 1, il est maximal quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement et il est minimal quand une seule espèce domine tout le peuplement. La comparaison d'un peuplement à l'autre se fait au moyen de l'équitabilité qui correspond à la possibilité qu'ont les individus de se répartir selon les différences espèces ou taxons (GUENDA, 1996). Les transects des barrages de ZORO, BENAVEROU et CÔCÔ ont des valeurs de « J » élevées qui varient d'un transect à un autre. Ces valeurs sont très fortes sur le barrage de BENAVEROU. On peut donc dire que tous les transects des trois barrages ont des peuplements peu structurés.

    De façon générale il ya une similitude entre les barrages de BENAVEROU et de CÔCÔ car ils ont les indices d'équitabilité les plus faibles et que le barrage de ZORO a les indices d'équitabilité les plus élevés, aussi il ya une similitude entre les sites 1 et 3 car ils ont les indices d'équitabilité les plus élevés et que les sites 2 ont les indices d'équitabilité les plus faibles. Donc les sites 1 et 3 des trois barrages ont des peuplements plus structurés que les sites 2. Cela peut s'expliquer par le fait que le site 2 est une zone de transition des facteurs environnementaux. Aussi le barrage de ZORO a un peuplement plus structuré que les barrages de BENAVEROU et de CÔCÔ.

    En AFC, l'interprétation des axes consiste à donner une signification aux axes. Elle permet de voir quelles modalités se distinguent, et éventuellement s'opposent sur cet axe. Les taxons ayant les plus fortes contributions à l'inertie de l'axe permettent de donner un sens aux axes. Il est nécessaire de tenir compte du signe des coordonnées pour connaitre le sens de la contribution et pour mettre en valeur des oppositions. L'interprétation des points se fait en tenant compte de leur position relative par rapport aux axes. Deux points suffisamment proches représenteront deux modalités ayant des distributions similaires.

    La classification ascendante hiérarchique (CAH) est représentée par le dendrogramme. Les taxons à nombre d'individus similaires sont dans le même groupe. Les taxons intragroupes ont une grande similarité et les taxons intergroupes ont une similarité moindre. Le dendrogramme commence à agréger les taxons les plus semblables, ensuite les moins semblables et ainsi de suite jusqu'au regroupement trivial de l'ensemble de l'échantillon. Ces agrégations se font deux à deux. La technique part du particulier pour remonter au général.

    CONCLUSION

    Notre travail a permis d'apporter des données concernant les macroinvertébrés rencontrés sur ces barrages (11 taxons à ZORO, 18 taxons à BENAVEROU et 19 taxons à CÔCÔ). Le barrage de BENAVEROU a un peuplement plus diversifié que ceux de ZORO et de CÔCÔ tandis que le barrage de ZORO a un peuplement plus structuré que ceux de BENAVEROU et de CÔCÔ. Nous constatons une similitude entre les barrages de ZORO et de BENAVEROU contrairement à celui de CÔCÔ dont le peuplement est très mal structuré. En général la biodiversité est décroissante de la bordure vers le fond tandis que la répartition est meilleure entre le site 1 (bordure) et le site 3 (à 3 m de la bordure). Globalement, la biodiversité présente dans ces trois (3) barrages est dominée par des taxons à polluosensibilité moyenne surtout les Hémiptères (57,14% à ZORO, 65,17% à BENAVEROU et 59,32% à CÔCÔ) avec des familles très remarquables (Gerridae, Notonectidae, Belostomidae). Leur abondance et l'absence des EPT (Ephéméroptères, Plécoptères, Trichoptères) sont des signes d'une eau de qualité mauvaise ayant subi une pollution. Cette pollution plus accentuée au barrage de CÔCÔ qu'à ceux de BENAVEROU et ZORO d'où la nécessité de mettre en place un plan de protection et de gestion de ces eaux. Cependant vu la courte durée de notre travail, des études complémentaires approfondies pourraient être recommandées pour un meilleur contrôle de l'état de santé de ces écosystèmes et avoir des bases de données plus étoffées. Ces études pourraient porter sur les tests de bioessais sur la toxicité de l'eau, les analyses physicochimiques de la qualité de l'eau, les variations spatiotemporelles de la biodiversité. De ce fait des perspectives pourraient être envisagées pour compléter ce travail telles que :

    Ø L'étude de la physicochimie de l'eau ;

    Ø La qualité de l'eau ;

    Ø Le travail dans le temps avec plusieurs sorties ;

    Ø L'impact de la toxicité des pesticides sur la croissance du poisson.

    BIBLIOGRAPHIE

    BLAND R.G. & JAQUES H.E., 1947 : HOW TO KNOW THE INSECTS, Third Edition, Copyright (c) by H.E Jaques & Copyright (c) by Wm. C. Brown Company Publishers, Library of Congress Catalog Card Number : 77-88344, ISBN 0-697-04752-0 (Paper) & ISBN 0-697-04753-9 (Cloth), 409 pages.

    BLAND R.G. & JAQUES H.E., 1978 : HOW TO KNOW THE INSECTS, Third Edition, Copyright (c) by H.E Jaques & Copyright (c) by Wm. C. Brown Company Publishers, Library of Congress Catalog Card Number : 77-88344, ISBN 0-697-04752-0 (Paper) & ISBN 0-697-04753-9 (Cloth), 409 pages.

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    DETHIER M. & HAENNI J.P., 1985 : INTRODUCTION PRATIQUE A LA SYSTEMATIQUE DES ORGANISMES DES EAUX CONTINENTALES FRANCAISES /6 - 7/ INSECTES, 6 : Hétéroptères aquatiques et ripicoles (genres et principales espèces) (Institut d'Hygiène et Museum d'Histoire Naturelle de Genève), 7 : Planipennes, Mégaloptères et Lépidoptères à larves aquatiques / Extraits du Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 54e année, n°1 et n°6, Publié sous l'égide de l'Association Française de Limnologie (avec le concours du Ministère de l'Environnement) ISSN 0296-2225.

    DETHIER M. & HAENNI J.P., 1986 : INTRODUCTION PRATIQUE A LA SYSTEMATIQUE DES ORGANISMES DES EAUX CONTINENTALES FRANCAISES /6 - 7/ INSECTES, 6 : Hétéroptères aquatiques et ripicoles (genres et principales espèces) (Institut d'Hygiène et Museum d'Histoire Naturelle de Genève), 7 : Planipennes, Mégaloptères et Lépidoptères à larves aquatiques / Extraits du Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 54e année, n°1 et n°6, Publié sous l'égide de l'Association Française de Limnologie (avec le concours du Ministère de l'Environnement) ISSN 0296-2225.

    DURAND J.R. et LEVÊQUE C., 1981 : FLORE ET FAUNE AQUATIQUES DE L'AFRIQUE SAHELO-SOUDANIENNE, (éditeurs scientifiques hydrobiologistes O.R.S.T.O.M), TOME II, Editions de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre -Mer, Collection Initiations - Documentations Techniques n°45, PARIS.

    GUENDA W., 1996 : Etude faunistique, écologique et de la distribution des insectes d'un réseau hydrographique de l'Ouest africain : le Mouhoun (Burkina Faso) ; rapport avec Similium damnosum Théobald, vecteur de l'onchocercose, 260 pages.

    KABRÉ T.A., BOUDA S. et DIGUINGUÉ D., 2002 : Effet du rétrécissement de la superficie des plans d'eau sur la macrofaune benthique et l'alimentation de Lates niloticus et Hemichromis fasciatus du lac de barrage de la Comoé dans le sud-ouest du Burkina Faso. Science et Technique, série Sciences Naturelles et Agronomie, Vol.26 (1), 37-49. 

    KABRÉ T.A., ILLÉ A. et GUENDA W., 2000 : Inventaire et étude de la densité de distribution des insectes du benthos des deux lacs de barrage de Bagré. Science et Technique, Vol.24 (2).

    LAFONT M., 1983 : INTRODUCTION PRATIQUE A LA SYSTEMATIQUE DES ORGANISMES DES EAUX CONTINENTALES FRANCAISES /3/ ANNELIDES OLIGOCHETES (Laboratoire d'Hydrobiologie du C.E.M.A.G.R.E.F., Lyon) / Extrait du Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 52e année, n°4, Publié sous l'égide de l'Association Française de Limnologie (avec le concours du Ministère de l'Environnement) ISSN 0296-2225.

    MELHAOUI M. et BERRAHOU A., 2009 : DOCUMENT DU STAGE DE FORMATION A LA CONNAISSANCE ET LA GESTION DE LA BIODIVERSITE AQUATIQUE, 40 pages.

    MERITT R.W. and CUMMINS K.W., 1984: AN INTRODUCTION TO THE AQUATIC INSECTS OF NORTH AMERICA, Second Edition, Copyright (c) by Kendall / Hunt Publishing Company, Library of Congress Catalog Card Number : 83-83109 ISBN 0-8403-3180-0, 722 pages.

    MOISAN, J. et PELLETIER L., 2008 : GUIDE DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE BASEE SUR LES MACROINVERTEBRES D'EAU DOUCE DU QUEBEC - Cours d'eau peu profonds à substrat grossier. Direction du suivi de l'état de l'environnement, ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, ISBN : 978-2-550-53590-4 (version PDF), 86 pages.

    RICHOUX P., 1982 : INTRODUCTION PRATIQUE A LA SYSTEMATIQUE DES ORGANISMES DES EAUX CONTINENTALES FRANCAISES / 2 / COLEOPTERES AQUATIQUES (Genres : Adultes et Larves) / Extraits du Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 51e année, n°4, 8 et 9, Publié sous l'égide de l'Association Française de Limnologie (avec le concours du Ministère de l'Environnement) ISSN 0296-2225.

    SANOGO S., 2010 : Étude comparative des macroinvertébrés et leur impact sur le régime alimentaire de Clarias gariepinus (Burchell, 1822) de deux cours d'eau permanents (Kou, Wé) de la région Ouest du Burkina Faso. Mémoire de Master. Université polytechnique de Bobo Dioulasso. 67 pages.

    VERGON J.P. & BOURGEOIS C., 1993 : INTRODUCTION PRATIQUE A LA SYSTEMATIQUE DES ORGANISMES DES EAUX CONTINENTALES FRANCAISES /10/ DIPTERES CHIRONOMIDES (Larves aquatiques), Caractères généraux - Sous-familles et tribus / Extraits du Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon Tome 62, fascicule 4, Publié sous l'égide de l'Association Française de Limnologie (avec le concours du Ministère de l'Environnement) ISSN 0296-2225.

    WEBOGRAPHIE

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    Ø http://www.set-revue.fr/l-indice-biologique-global-normalise-ibgn-principes-et-evolution-dans-le-cadre-de-la-directive-cadre/texte

    Ø http://www.google.com/search?client=Monographie%20de%20la%20sissili&gl=us&hl=fr&channel=quicksearch

    Ø http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sissili_(province)

    Ø http://europa.eu/legislation_summaries/agriculture/environnement/I28002b_fr.htm

    Ø http://www.mddefp.gouv.qc.ca/eau/eco_aqua/macroinvertebre/index.htm

    ANNEXES

    Annexe 1: Barrage de ZORO

    Taxons

    transect 1

    transect 2

    transect 3

    Elmidae

    1

    2

    0

    Dytiscidae

    1

    0

    2

    Libellulidae

    1

    3

    1

    Coenagrionidae

    0

    1

    0

    Aeshnidae

    1

    0

    0

    Ampullariidae

    1

    0

    2

    Gerridae

    11

    3

    1

    Notonectidae

    5

    1

    0

    Belostomidae

    1

    0

    0

    Nepidae

    0

    2

    0

    Oligochètes

    1

    0

    1

    (Les macroinvertébrés récoltés au niveau de chaque transect)

    Annexe 2: Barrage de BENAVEROU

    Taxons

    transect 1

    transect 2

    transect 3

    Noteridae

    1

    0

    0

    Hydrophilidae

    0

    0

    3

    Curculionidae

    3

    0

    0

    Gomphidae

    1

    0

    0

    Libellulidae

    0

    3

    4

    Coenagrionidae

    0

    2

    0

    Lestidae

    0

    0

    1

    Protoneuridae

    0

    0

    1

    Calopterygidae

    0

    0

    1

    Gerridae

    7

    10

    6

    Notonectidae

    1

    3

    2

    Belostomidae

    3

    14

    7

    Hydrometridae

    1

    1

    0

    Nepidae

    0

    3

    0

    Oligochètes

    0

    2

    0

    Nematode

    1

    0

    0

    Huridinae

    0

    0

    1

    Chironomidae

    3

    3

    1

    (Les macroinvertébrés récoltés au niveau de chaque transect)

    Annexe 3: Barrage de CÔCÔ

    Taxons

    transect 1

    transect 2

    transect 3

    Elmidae

    1

    0

    0

    Gyrinidae

    1

    0

    0

    Protoneuridae

    1

    0

    0

    Calopterygidae

    0

    1

    0

    Libellulidae

    0

    0

    1

    Coenagrionidae

    1

    0

    0

    Lestidae

    0

    0

    1

    Hydrobiidae

    1

    0

    0

    Veliidae

    2

    0

    0

    Gerridae

    0

    9

    5

    Notonectidae

    11

    3

    3

    Nepidae

    0

    1

    1

    Oligochètes

    1

    3

    0

    Chaoboridae

    3

    0

    1

    Psychodidae

    0

    3

    0

    Culicidae

    2

    0

    0

    Empididae

    1

    0

    0

    Tabanidae

    1

    0

    0

    Dolichopodidae

    1

    0

    0

    (Les macroinvertébrés récoltés au niveau de chaque transect)

    Annexe 4 : Quelques matériels de terrain

    A) Tamis B) Filet troubleau

    C) Bottes et gants

    ANNEXE 5: Quelques matériels de Laboratoire

    A) Microscope ordinaire

    B) Trousse à dissection

    Annexe 6: Photos des trois (3) barrages

    A) Barrage de ZORO (BATIONO, 2013)

    B) Barrage de BENAVEROU (BATIONO, 2013)

    C) Barrage de CÔCÔ (BATIONO, 2013)

    ANNEXE 7 : Contributions des taxons et des sites à la formation des axes

    Tableau 1: Contributions (en %) des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 1)

    Taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Elmidae (Elmi)

    Dytiscidae (Dyti)

    Libellulidae (Libe)

    Aeshnidae (Aesh)

    Coenagrionidae (Coen)

    Ampullariidae (Ampu)

    Gerridae (Gerr)

    Notonectidae (Noto)

    Nepidae (Nepi)

    Belostomidae (Belo)

    Oligochètes (Olig)

    Site 1

    Site 2

    Site 3

    1,694956e+01

    1,844259e+00

    2,472311e+00

    5,768153e+00

    5.768153e+00

    1,694956e+01

    7,627301e+00

    1,906825e+01

    1,153631e+01

    1,201584e+01

    3,064353e-04

    46,96636

    34,87257

    18,16107

    0,3309586

    1,1312381

    2,9652380

    6,2824989

    6.2824989

    0,3309586

    0,1489314

    0,3723284

    12,5649977

    67,2264578

    2,3638935

    0,6526856

    27,0321940

    72,3151204

    Tableau 2: Contributions (en %) des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 2)

    Taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Noteridae (Note)

    Curculionidae (Curc)

    Hydrophilidae (Hydp)

    Gomphidae (Gomp)

    Libellulidae (Libe)

    Coenagrionidae (Coen)

    Lestidae (Lest)

    Protoneuridae (Prot)

    Calopterygidae (Calo)

    Gerridae (Gerr)

    Notonectidae (Noto)

    Hydrometridae (Hydm)

    Belostomidae (Belo)

    Nepidae (Nepi)

    Oligochètes (Olig)

    Nematodes (Nema)

    Huridinae (Huri)

    Chironomidae (Chir)

    Site 1

    Site 2

    Site 3

    0,0858482

    0,2575446

    2,2479220

    13,2447667

    0,1377015

    0,1716964

    13,2447667

    0,0858482

    0,0858482

    7,3906900

    2,7317238

    0,1716964

    0,0885498

    39,7343000

    1,4986147

    0,7493073

    13,2447667

    4,8284089

    84,561166

    2,391698

    13,047136

    2,5139729

    7,5419187

    14,7109459

    0,7734261

    15,3505265

    5,0279458

    0,7734261

    2,5139729

    2,5139729

    1,2360904

    5,3895147

    5,0279458

    13,3852800

    2,3202783

    9,8072973

    4,9036486

    0,7734261

    5,4364110

    3,079284

    43,675717

    53,244999

    Tableau 3: Contributions (en %) des taxons et des sites aux deux premiers axes (AFC 3)

    Taxons

    Axe 1

    Axe 2

    Elmidae (Elmi)

    Gyrinidae (Gyri)

    Protoneuridae (Prot)

    Coenagrionidae (Coen)

    Calopterygidae (Calo)

    Lestidae (Lest)

    Libellulidae (Libe)

    Hydrobiidae (Hydb)

    Veliidae (Veli)

    Gerridae (Gerr)

    Nepidae (Nepi)

    Notonectidae (Noto)

    Oligochètes (Olig)

    Chaoboridae (Chao)

    Dolichopodidae (Doli)

    Culicidae (Culi)

    Empididae (Empi)

    Tabanidae (Taba)

    Psychodidae (Psyc)

    Site 1

    Site 2

    Site 3

    2,38457008

    2,38457008

    2,38457008

    2,38457008

    1,42736512

    2,38457008

    1,42736512

    2,38457008

    0,06106864

    14,64957550

    4,76914015

    25,20494379

    9,53828030

    9,53828030

    2,38457008

    4,76914015

    2,38457008

    2,38457008

    7,15371023

    55,91989

    25,74827

    18,33184

    0,008343481

    0,008343481

    0,008343481

    0,008343481

    35,557858561

    0,008343481

    35,557858561

    0,008343481

    17,238421000

    10,801859174

    0,016686962

    0,643759155

    0,033373925

    0,033373925

    0,008343481

    0,016686962

    0,008343481

    0,008343481

    0,025030444

    0,01230936

    40,35342952

    59,63426112

    ANNEXE 8: Photos de quelques macroinvertébrés

    A) Quelques familles des Hémiptères

    Gerridae Notonectidae Belostomidae

    1) Nepidae 2) Nepidae 3) Nepidae Hydrometridae

    B) Quelques familles de Coléoptères

    Noteridae Dystiscidae Gyrinidae

    Curculionidae Hydrophilidae Elmidae

    C) Quelques familles des Diptères

    Chaoboridae Chironomidae

    D) Quelques familles d'Odonates

    Libellulidae Aeshnidae Lestidae Protoneuridae Coenagrionidae

    E) Quelques familles des Gastéropodes

    Ampullariidae Hydrobiidae

    F) Quelques Vers

    Oligochète Nématode Huridinae






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle