REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE MWENE - DITU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE (OCC)
AGENCE DE MWENE-DITU
DU 29 NOVEMBRE AU 26 DECEMBRE 2012
Par Léonard KAYUMBI KAYUMBI
RAPPORT présenté en vue de
l'obtention du grade
de licencié en Sciences Economiques et de
Gestion
Option : Gestion
Financière
Première Session
ANNEE ACADEMIQUE 2012 - 2013
INTRODUCTION
Comme le veut la tradition, nous voilà en passe de
finir notre 2è cycle, l'obligation a été celle d'effectuer
un énième stage de professionnalisation, c'est ainsi que nous
nous sommes retrouvés en stage au sein d'un Etablissement Public
dénommé « Office Congolais de
Contrôle » en
sigle « OCC ».
L'objectif poursuivi est le constat de la pratique
professionnelle par rapport à toutes les théories acquises durant
le cursus universitaire surtout celles cadrant avec l'option entreprise celle
de la Gestion Financière. A cet effet, l'OCC réalise des recettes
du fait de la prestation des services rendus à la population marchande
et aux divers autres importateurs, producteurs locaux etc. Comment cet argent
entre-t-il et qu'en est-il de son utilisation ou de sa gestion ?
C'est dans cette optique que nous vous livrons le
condensé de notre stage de 30 jours passés à l'Agence de
Mwene-Ditu. Il est constitué outre d'une introduction et d'avant-propos
(remerciements) de deux chapitres, le premier s'occupant de la
présentation de l'OCC et le second du déroulement réel du
stage même.
REMERCIEMENTS
Avons tenu à remercier toutes les personnes qui ont
marquées notre parcours non seulement lors de ce stage mais aussi celles
qui l'ont été durant tout le temps qu'ont duré nos
études. Oui, l'ingratitude ne peut faire que des ennemis, des
déçus et des indécis, nous, nous avons opté pour de
la reconnaissance.
En premier, nous ne manquons pas de dire au Donateur du
souffle de vie, grand merci et gloire à son saint Nom,
Jéhovah ! Avec son souffle là, nous avons pu entreprendre ce
stage ! Ainsi, nous disons encore que tout le corps professoral de
l'Université de Mwene-Ditu, la nouvelle université officielle et
autonome de la Ville, en sigle « UMD » en
général et son Recteur en particulier, qu'ils reçoivent
à travers ces lignes l'expression de notre profonde gratitude.
A vous mes feux parents KAYUMBI Mushibar et
KAYEMBE Elisée que cette oeuvre de votre fils, non
loin d'être la dernière car il y a encore le mémoire
à rédiger, fasse votre immortalisation de facto ! A toi ma
chérie et mon épouse Rosalie KUBIBUA
KAYUMBI et tous les nôtres d'avec toi, nous citons, tous
nos enfants, recevez par ce travail toute ma reconnaissance et pour eux, ceci
c'est un modèle à suivre !
Une fois de plus, nos remerciements vont tout droit à
tous les agents OCC nous ayant porté secours pendant tout le temps de
notre stage. C'est-à-dire ceux qui sont à l'Agence de Mwene-Ditu
et singulièrement ceux des services ci-dessous : Service de
l'exploitation, Service Administratif & Financier et enfin, le Service
Emission Documents & Statistiques, voyons là l'ensemble des
animateurs au sein de ces services ayant fait l'essentiel de notre stage,
qu'ils reçoivent à travers ce paragraphe l'expression de notre
profonde reconnaissance et nos remerciements les plus chaleureux.
Il s'agit des messieurs et mesdames : Bruno MUKENDI
MUTAMBAYI (Chef d'Agence), Odon MANDJUANDJU (SEX), KAZADI YANDA (SAF),
Micheline MITSHIABU (SEXA), Raphael KONY NZEBA, Gires se KALOMBO, Alain
MUTOMBO, Jean KASANDA, Jean KANDA LUBILANJI, Freddy KALONDJI, Mme Monique,
KITENGE MATENDA, Salex SALEMBA, MUKUNA KASA, M. MPOYI, Jean Claude MUTSHIMUANA,
M. KABASELE MUTANDA, M. KAYIBABU, Honoré KWETE, Didier DIYOKA, Giselle
KABAMBI, Colbert MENDE, etc.
A vous tous compagnons (nes) de lutte, ami(e)s et
connaissances, recevez nos très chaleureux compliments.
Léonard KAYUMBI KAYUMBI
SIGLE DES ABREVIATIONS
ACP : Pays d'Afrique, Caraïbes et du
Pacifique
ADG : Administrateur Directeur
Général
ANR : Agence Nationale des
Renseignements
ARSO : Organisation Régionale
Africaine de Normalisation
AV : Attestation de Vérification
BA : Bureau Administratif
BACD : Billet d'Autorisation et
Contrôle au Déchargement
BCC : Banque Centrale Congolaise
BCDC : Banque Commerciale du Congo
BED : Bon d'Engagement des
Dépenses
BIL : Bill of Leading
BIVAC : Bureau of Inspection Valuation
affects man and Control
BMS : Bureau Médical et Social
BT : Bordereau de Transit
BUCO : Bureau Contrôle des
Importations
CA : Chef d'Agence
CAA : Chef d'Agence Adjoint
CEEAC : Communauté Economique des
Etats de l'Afrique Centrale
CEI : Programme des pays affiliés
à la Commission Electronique
Internationale
CEPGL : Communauté Economique des Pays
de Grands Lacs
CIF : Cost Insurance Freight / Cout
Assurance Fret
COMESA : Marché Commun de l'Afrique de
l'Est et Australe
D : Directeur
DA : Directeur Adjoint
DCA : Département du Commissariat
d'Avarie
DEBA : Délai Bulletin d'Analyse avant
levée de la consignation
DF : Directeur Financier
DG : Direction Générale
DGI : Direction Générale des
Impôts
DGRAD : Direction Générales des
Recettes Administratives et
Domaniales
DIPROKOR : Direction Provinciale du
Kasaï Oriental
DPR : Direction Provinciale des Recettes
EMIDOCS : Emission des Documents
FAL : Frais d'Analyse Laboratoire
FERI : Fiche Electronique de Renseignement
sur les Importations
FOB : Free On Board
FP : Fondé de Pouvoir
FPP : Fondé de Pouvoir Principal
HP : Hauteur produit
HV : Hauteur Vide
IRL : Impôt sur les Revenus
Locatifs
ISO : Organisation Internationale de
normalisation
LP : Libre Pratique
LT : Lettre de Transport
MIOC : Muanda International Oil Company
OCC : Office Congolais de Contrôle
OHADA : Organisation et Harmonisation de
Droit en Afrique
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
OTC : Obstacles Techniques Au Commerce
OZAC : Office Zaïrois de
Contrôle
PCGC : Plan Comptable Général
Congolais
PMA : Pays les Moins Avancés
PNC : Police Nationale Congolaise
PV : Procès Verbal
RDC : République Démocratique
du Congo
SADC : Communauté de
développement de l'Afrique Australe
SADCS : Agence de la SADC pour
l'accréditation
SAF : Chef du Service Administratif et
Financier
SAFA : Chef du Service Administratif et
Financier Adjoint
SCS : Société Congolaise de
Surveillance
SD : Sous-directeur
SEDOCS : Service Emission des Documents
SELABO : Service de Laboratoire
SEX : Chef de Service Exploitation
SEXA : Chef du Service d'Exploitation
Adjoint
SGS : Société
Générale de Surveillance, Genève ex. Mandataire.
SINFOTEL : Service Informatique et
Télématique
SQAM : « Standards, Quality Assurance,
Accreditation and Metrology »
SZS : Société Zaïroise de
Surveillance
TAE : Type Analyse Envisagé
TE : Taille Echantillon à
prélever (Kg, etc.)
THI : Wagon, Citerne
TL : Transaction Locale
TTC : Toute Taxe Comprise
TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée
CHAPITRE
PREMIER : PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
« OCC »
SECTION I :
HISTORIQUE
A l'époque coloniale existaient différentes
sociétés qui exploitaient du café, du thé, du
cacao, du caoutchouc, du coton, du quinquina, etc. mais, la plupart
étaient privées, alors pour des raisons de la statistique, il y
avait la société appelée « Société
Congolaise de Surveillance (SCS) » qui constitue d'ailleurs
l'ancêtre de l'Office Congolais de Contrôle.
Son rôle, en plus des contrôles à
l'exportation et à l'importation qui étaient régis par la
réglementation de change à partir de l'année 1963 suivant
notamment la note circulaire n° 172 du 02 mars 1964 de la Banque Nationale
du Congo et des contrôles techniques visant la sécurité
dans les milieux du travail ; la plupart des contrôles
initiés par la SCS procédaient d'un arrangement de gré
à gré et portaient sur les produits à l'exportation et de
consommation locale cités ci-haut.
La SCS était en fait une filiale de la SGS, une
multinationale de droit suisse créée depuis 1919 et
installée au Congo. C'est seulement en 1949, qu'elle avait entrepris une
quelconque activité de contrôle au Congo sous la
dénomination de la SCS. La SGS faisait partie des sociétés
de surveillance, d'inspection ou de contrôle qui avaient comme objectifs
de faire respecter objectivement les normes et les règles de jeu
économique, commercial et industriel.
Du nombre, il y avait1(*) :
· LE BUREAU VERITAS,
· KNITGHT
· KOTECHNA.
Se voulant des arbitres impartiaux des échanges
commerciaux, ces sociétés répondaient au besoin
légitime de chaque partenaire d'acheter et de consommer des produits
qui, non seulement réunissent des critères minima de
qualité, mais qui en plus, sont fournis à des prix justes et
équitables.
La SCS qui était par la suite dénommée
SZS poursuivra son travail jusqu'au 30 septembre 1973, date à laquelle
celle-ci deviendra OZAC à la suite de la zaïrianisation
décrétée par le pouvoir public. OZAC héritera de
tout le patrimoine de la SCS.
A la suite de la libération du pays de la dictature et
du changement du nom du pays par le feu M'Zée Laurent
Désiré KABILA, l'ex Président de la République,
OZAC passera pour l'OCC jusqu'à nos jours.
I.1. NATURE JURIDIQUE
Le statut juridique de l'OCC est
défini par l'ordonnance loi n°074/013 du 10 janvier 1974 qui
stipule que l'OCC est un établissement/organisme public à
caractère technique et commercial doté de la personnalité
juridique propre et placée sous la tutelle du Ministère du
Commerce Extérieur.
Le Décret n° 09/42 du 03 décembre 2009
qualifie l'OCC comme toujours un établissement public en ajoutant qu'il
l'est aussi à caractère scientifique et fixe les statuts d'un
établissement public.
I.2. SA
VISION
L'OCC se veut être un organisme Leader reconnu au niveau
international pour soutenir les efforts de développement
économique, industriel et le progrès social dans le pays2(*).
Aussi, l'OCC se veut un organisme tierce partie, impartial
dont la structure, le personnel, la compétence et
l'intégrité lui permettent d'accomplir ce rôle d'arbitre
selon des critères définis.
Encore un organisme d'évaluation de la
conformité : il est membre correspondant de l'ISO, membre de CEI et
de l'ARSO aussi de l'OMC depuis le 01er janvier 1997.
Il milite pour l'accréditation de sa compétence
technique selon la Revue OCC n° 008 Aout-Septembre 2012
intitulée : « Economie et Commerce, SADCAS - OCC,
Mobilisation Générale pour l'accréditation » en
vue de l'élimination tant soit peu de nouveaux obstacles techniques au
commerce.
I.3. SA MISSION LEGALE
Il a pour mission3(*) :
- effectuer des contrôles de qualité, de
quantité et de conformité de toutes les marchandises ;
- effectuer des contrôles prix des marchandises et
produits à l'importation et à l'exportation ;
- analyser tous les échantillons et produits ;
- effectuer des contrôles techniques tous appareils et
travaux ;
- prévenir des sinistres et procéder au constat
des dommages ou des avaries ;
- gérer et exploiter des silos, magasins
généraux et entrepôts de douane ;
- faire toute opération quelconque se rapportant
directement ou indirectement à son activité, sauf les
opérations d'achat en vue de la revente.
Tous ces contrôles4(*) (qualité,
quantité, prix aussi de la sécurité et de la
salubrité de travail, de la production locale, industrielle ou
artisanale) sont obligatoires du fait du monopole
accordé à l'OCC, suivant les différents textes :
exposé des motifs et article 20 de la loi n° 74/014 du 10 juillet
1974 modifiant et complétant la loi n° 73/009 du 05 janvier, loi
particulière sur le commerce ; arrêté n° 0033/74
du 19 février 1994 du Département ou Ministère du Travail
et de la Prévoyance Sociale et arrêté ministériel
n° 002/CAB/VPB/MEC/91 du 18 février 1991 et interministériel
n° 000027/CAB/VPB/MEI/01/91 du 09 septembre 1991.
I.4. SES OBJECTIFS
PRINCIPAUX
Il en a pour quatre bénéficiaires5(*) :
a) EN FAVEUR DE L'ETAT
- aider l'Etat à juguler la fraude fiscale et à
maitriser la balance de paiements extérieurs par le contrôle des
prix ;
- s'assurer du respect des textes légaux,
réglementaires et contractuels dans le commerce ;
- aider l'Etat à disposer des statistiques fiables dans
le commerce extérieur et à maitriser la valeur en douane de la
marchandise ;
- soutenir ce dernier, dans ses efforts de
développement intégral.
b) EN FAVEUR DE L'OPERATEUR
ECONOMIQUE
- rassurer les importateurs et les exportateurs ainsi que les
fournisseurs de la qualité, de la quantité, de la
conformité et du prix réel des marchandises et produits ;
- fournir contradictoirement les preuves de recours au point
de rupture de charges (transaction locale) ;
- aider les operateurs économiques et industriels
à s'assurer du respect des normes.
c) EN FAVEUR DU CONSOMMATEUR / DE
L'USAGER
- sécuriser et rassurer le consommateur et l'usager de
la qualité du produit identifié et retenu comme propre à
la consommation ou des ouvrages en chantier prêts à être
utilisés ;
- sécuriser l'usager sur le lieu de travail ;
- prévenir les attentes à l'environnement
humain.
d) EN FAVEUR DES ASSUREURS
- leur fournir, en cas de sinistre, les éléments
d'appréciation pour tout dédommagement aux assures car agissant
en Commissaire d'avaries.
I.5. SON IMPLANTATION
Il s'agira de son implantation tant au niveau national et
qu'international6(*) :
Au Niveau National
L'OCC se retrouve sur tout le territoire national avec des
directions provinciales (9)7(*) y compris Kinshasa et 23 agences reparties dans les
villes et provinces du pays.
Au Niveau International
L'OCC collabore avec un réseau mondial des mandataires
du BIVAC (jadis SGS) dans le secteur du commerce extérieur et des
assurances avec Atlantis International Services et le Cabinet d'Expertises
Maritimes Robert VISSIERE.
Il est partenaire des organisations telles que : OMS,
COMESA, SADC, CEEAC, CEPGL avec l'objectif de la suppression des
barrières tarifaires, amélioration de la
compétitivité des biens et services pour permettre le profit dans
les échanges commerciaux dans le cadre des marches
intégrés entre pays membres.
Dans les secteurs de la normalisation et de la
métrologie, l'OCC est en liaison avec les organismes
homologués : ISO, CEI, ARSO, etc.
I.6. SES ACTIVITES
Il s'occupe de l'inspection, de la certification, de l'analyse
aux laboratoires d'essais et d'échantillonnage, de silos et de la
normalisation8(*) :
1) DE L'INSPECTION
Pour être compétent dans ce domaine, l'OCC a mis
en place une organisation conforme à l'ISO/CEI/17020 et exerce cette
mission dans les domaines ci-dessous :
- Contrôle des importations :
Effectuer la vérification de la qualité et de la
quantité ainsi que la détermination du juste prix pratique sur le
marche du pays d'origine ou de provenance des marchandises
importées ;
Constituer l'appui technique au programme douanier visant la
sécurisation et la maximisation des recettes fiscales de l'Etat.
- Contrôle des exportations :
Dans ce domaine, l'OCC constitue la garantie d'une
qualité minimale permettant la compétitivité de nos
produits sur le marché international.
Il effectue la vérification de la qualité et de
la quantité et la détermination du juste prix des marchandises et
produits destinés à l'exportation.
- Métrologie :
Pour le contrôle de la métrologie, l'OCC
procède : à la vérification de l'exactitude des
instruments de mesure utilisés dans le commerce (métrologie
légale) et l'étalonnage des instruments de mesure utilisés
dans le processus industriel (métrologie industrielle).
- Contrôles techniques :
Dans ce secteur, l'OCC effectue :
· les techniques de sécurité sur les lieux
de travail et de protection de l'environnement ;
· l'évaluation de la conformité des
unités fluviales et lacustres et des ouvrages en construction ou en
exportation ;
· le contrôle technique automobile, le tout se fait
selon les normes ISO/CEI/17020.
- Préventions et constat des avaries :
A ce sujet, l'OCC apporte aux assureurs les
éléments d'appréciation relatifs aux dommages et/ou
avaries survenus aux marchandises par :
· la constatation des pertes, dommages et avaries, des
missions de surveillance pour compte de divers donneurs d'ordre ;
· des recours pour la préservation et la poursuite
des assureurs contre les tiers responsabilisés ;
· des enquêtes et contre expertises au profit des
assureurs étrangers pour leurs assurés installés dans
notre pays.
2) DE LA CERTIFICATION DES
PRODUITS
A cet effet, l'OCC a mis en place une organisation conforme au
guide ISO/CEI/65 :
- aider les industriels congolais à
l'amélioration de la qualité de leurs produits afin de les rendre
compétitifs sur les marches intérieur et
extérieur ;
- protéger la santé du consommateur face aux
risques que peuvent engendrer les produits issus de l'industrie locale du fait
de leur mauvaise qualité ou de la non-conformité.
3) LABORATOIRES D'ESSAI ET
D'ETALONNAGE
A ce propos, l'OCC effectue toute sorte d'essai en respectant
la norme ISO/CEI/17025. Ces essais se font dans les laboratoires
divers :
- Laboratoire National de métrologie, ayant
pour mission :
La conservation et la maintenance des étalons nationaux
de référence ;
L'étalonnage des étalons de travail et les
instruments de mesure par rapport aux étalons de référence
nationaux rattachés aux étalons internationaux
(traçabilité).
- Laboratoires d'essai ayant pour mission :
La détermination de la qualité par des analyses
physico-chimiques et/ou microbiologiques ;
La détermination de la qualité des
matériaux par des essais mécaniques et non destructifs.
4) DES SILOS
Il s'agit du traitement, du conditionnement et de la
conservation des grains, céréales et autres produits
agricoles.
5) DE LA NORMALISATION
Il s'agit de la participation à la formulation,
à la diffusion et l'application des normes. De la gestion de la
documentation et de l'information sur les normes. Encore de la
coopération avec les organismes nationaux, régionaux et
internationaux de normalisation et de métrologie.
I.7. LIEUX DE CONTROLE
Le contrôle s'effectue sur les lieux
ci-dessous :
ü de production, précisément en cours de
fabrication et/ou avant sortie de l'usine pour les marchandises et produits
locaux ;
ü d'embarquement et/ou de débarquement pour les
marchandises et produits importés et/ou exportés ;
ü d'implantation, pour les appareils et les travaux.
Toutefois, il convient de signaler qu'à l'embarquement
de toutes les importations (marchandises et produits) à travers le
monde à destination du pays, l'OCC contrôle cela par le biais de
BIVAC agissant à la fois en OEil de la RDC pour le compte et de l'OCC et
de la DGDA, percevant même les frais relatifs à ces
contrôles.
SECTION
II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE L'OCC
II.1.
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Nous irons du siège social, des
directions provinciales jusqu'aux agences, oui, notre stage, nous l'avons
passé à l'Agence de Mwene-Ditu.
II.1.1. Au niveau de la
Direction Générale
L'OCC a une structure centralisée c'est-à-dire
que les décisions importantes s'arrêtent à la Direction
Générale, donc, il est question de la centralisation du pouvoir
macro hiérarchique.
Le siège social de l'OCC est à Kinshasa au
n° 98, de l'avenue du Port, dans la Commune de la Gombe. L'Administration
Générale est ainsi structurée :
1. Le Conseil d'Administration ;
2. Le Comité de Gestion ;
3. Les Départements Centraux ;
4. Les Directions Provinciales ;
5. Les Agences.
I. Le Conseil d'Administration
Il s'occupe de la bonne gouvernance. Il est composé de
10 administrateurs provenant du Ministère de Tutelle, des acteurs
économiques et du personnel de l'Office.
II. Le Comité de Gestion
Il est l'instance exécutive qui supervise la gestion et
qui assiste le Conseil d'Administration par ses recommandations. Il se confond
à la Direction Générale, aujourd'hui composé de 3
membres : du Directeur Général, du
Directeur Général Adjoint et du
Directeur Financier.
III. Les Départements
Centraux
Chaque Département est spécialisé dans un
champ opérationnel. Les différents métiers de l'OCC
permettent aux départements de proposer un très large choix de
prestations de services pour les acteurs économiques et institutionnels.
À la tête de chaque département, il y a un
titulaire et son adjoint. Et voici, ces différents départements
répartis en 2 groupes:
A. DEPARTEMENTS DE GESTION9(*)
v Département Administratif ;
v Département Audit Interne ;
v Département Commercial ;
v Département Informatique ;
v Département Juridique.
v Département Planification et Développement
;
v Département Services Généraux ;
B. DEPARTEMENTS D'EXPLOITATION
v Département Certification des produits.
v Département Commissaire d'Avaries ;
v Département Contrôle des Exports ;
v Département Contrôle des Importations ;
v Département de Métrologie et Contrôle
Technique ;
v Département de Normalisation ;
v Département des Laboratoires ;
v Département des Produits Locaux.
Tous ces 17 départements dépendent (y compris
ceux formant la nature des départements AB) directement de la Direction
Générale et leurs pouvoirs s'étendent aux Directions
Provinciales à travers les Divisions aux mêmes
spécialisations ou compétences.
IV. Les Directions Provinciales
Il y en a 9 sur toute l'étendue du pays :
- Bas-Congo ;
- Equateur ;
- Kasaï-Occidental ;
- Kasaï-Oriental ;
- Katanga ;
- Kinshasa ;
- Nord-Kivu ;
- Province Orientale ;
- Sud-Kivu.
Au niveau de chaque Direction Provinciale trônent le
Chef de la Direction Provinciale et son Adjoint puis viennent les Chefs de
Divisions (et leurs adjoints) aux caractéristiques de différents
Départements Centraux.
V. Les Agences
Les agences sont issues des Directions Provinciales, il y en a
23 sur tout le territoire national, entre autres :
§ Aéro Luano ;
§ Aéro N'djili ;
§ Béni ;
§ Boma ;
§ Bunia ;
§ Butembo ;
§ Gbadolité ;
§ Goma ;
§ Ilebo ;
§ Isiro ;
§ Kalemie ;
§ Kasumbalesa ;
§ Kindu ;
§ Kingabwa ;
§ Kolwezi ;
§ Likasi ;
§ Lukala ;
§ Mbandaka ;
§ Moanda ;
§ Mwene-Ditu ;
§ Uvira ;
§ Zongo.
Dans chaque agence, il y a un Chef d'agence et son Adjoint.
Pour notre stage, nous, nous étions à l'Agence de Mwene-Ditu que
nous avons l'honneur de vous représenter à travers les lignes
suivantes.
II.2. OCC
AGENCE DE MWENE-DITU
Se trouvant au Kasaï-Oriental, cette
agence fait partie de la Direction Provinciale de la province. Où
est-elle située ? La sous section ci-dessous, nous en
parlera !
II.2.1. Situation
géographique
Située sur l'avenue Njanja, au numéro 8174, du
quartier Mandam, de la commune de Bondoyi ; l'Agence de l'OCC Mwene-Ditu
longe la voie ferrée qui passe vers Kananga. Là, sont
concentrés la plupart des services que vous verrez sur l'organigramme de
l'agence sauf les postes détachés de la Gare, SOCIPEC,
Plansem.
II.2.2.
Organisation structurelle de l'OCC Mwene-Ditu
Jadis, d'un simple poste et ensuite une section, elle est
devenue une agence à partir du 07 avril 1996.
Elle est dirigée par un staff composé du Chef
d'Agence, de son Adjoint, du Chef du Service Administratif & Financier et
d'un Chef du Service d'Exploitation. Le reste de la structure de l'Agence,
voir l'organigramme ci-contre :
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DU STAGE
Entamé le 29 novembre, le stage a pris fin le 26
décembre 2012 et voici quelle en a été la
chronologie :
Programme du stage:
SERVICE
|
Nbre de Jrs
|
ENCADREUR
|
Chef d'Agence
|
1
|
M. Bruno MUKENDI, CA
|
EXPLOITATION
|
M. Odon MANDJANDJU et Michou MITSHABU
|
|
Poste Gare SNCC
|
4
|
M. KAYIBABU, KABASELE et MUTSHIMUANA JC
|
|
Bureau Contrôle des Importations
|
2
|
M. Honoré KWETE
|
|
Bureau Suivi Wagons
|
3
|
M. Gires KALOMBO
|
|
Bureau Echantillonnage
|
1
|
M. Didier DIYOKA
|
|
Bureau Commissariat d'Avaries
|
1
|
M. Raphael KONY NZEBA
|
|
Poste SEP CONGO
|
2
|
M. Alain MUTOMBO
|
|
Poste de la Cotonnière
|
1
|
M. KASA
|
|
Bureau des Hydrocarbures
|
1
|
M. Alain MUTOMBO
|
|
Laboratoire
|
1
|
M. Jean KASANDA
|
ADMINISTRATIF & FINANCIER
|
M. KAZADI YANDA
|
|
Bureau Administratif + Médico-social
|
2
|
M. KITENGIE et Giselle KABAMBI
|
|
Bureau Finances
|
2
|
MM. Colbert MENDE et Monique
|
|
Bureau Budget et Fiscalité
|
1
|
M. KITENGIE
|
EMISSION DOCUMENTS ET STATISTIQUES
|
M. Freddy KALONDJI
|
|
Bureau Emidocs
|
1
|
M. Freddy KALONDJI
|
|
Pool Dactylo
|
1
|
M. MPOYI
|
|
Bureau Statistiques
|
1
|
M. Freddy KALONDJI
|
|
Bureau Archives
|
1
|
M. Jean KANDA LUBILANJI
|
TOTAL: 30 Jours
SECTION
I: LE SERVICE DE L'EXPLOITATION
I.1. DE
L'ENTREVUE AVEC LE CHEF D'AGENCE
L'accueil a été bon, et avec le CA, je me suis
vu remettre le dépliant OCC « Nos activités en
bref ». Il m'avait prodigué quelques conseils sur la
ponctualité car, disait-il, en tant que stagiaire j'étais
assimilable à tous les employés, donc, obligé de respecter
ce qui est attendu d'eux pour la bonne marche du travail en ce qui concerne le
Code du Travail et la Convention Collective.
Ainsi, l'horaire de travail m'avait été
signifié : 8h00' heure de début et 16h00' heure de
fermeture.
Un briefing de tout ce qui regarde l'OCC dans son ensemble et
l'Agence de M. Ditu en particulier, m'a été fait par ce
dernier.
I.2. DU
SERVICE DE L'EXPLOITATION
Ce service est administré par un
Chef de Service de l'Exploitation, qui m'a aussi accueilli ensemble avec son
Adjoint pour la planification de la ronde au sein de leur service. De tous les
services de l'OCC, ce service est l'unique à générer des
recettes.
En son sein se retrouvent tous les actes de production :
le contrôle à propos de la qualité, de la quantité,
du prix, des analyses au labo, du constat des avariés et de la
certification.
I.2.1. DU POSTE GARE
SNCC
Ce poste fait jonction avec les autres postes (MIBA,
Cotonnière, Mobile et Transactions nationales), car la gare est la
frontière par où tout passe soit vers Kananga, vers la
Cotonnière, vers MIBA, vers SEP.
Chaque jour, le Chef de la Section Gare est appelé
à transmettre le formulaire nommé « Situation physique
des WC du .........au ............ » qui renseigne ceci :
· WC déchargés (Importations ou
Transactions Locales) ;
· WC placés dans les différents postes
(Importations ou Transactions Locales) ;
· WC non placés en Gare (Importations ou
Transactions Locales) ;
· WC transférés à Kananga
(Importations ou Transactions Locales).
Au 03 décembre 2013, j'ai pu assister aux
déchargements de 2 containers de 20'' pieds chacun et appartenant au
commerçant MPAMBU, wagon à l'importation et un HG de transactions
locales pour la BELTEXCO.
Comme documents utilisés par l'OCC pour le
contrôle et la qualité à ces déchargements, il y a
eu :
1. Le carnet de
pointage :
- qui sert au dénombrement de tous les
articles/marchandises se trouvant dans le wagon ou HG, container ; en
fournit le contenu exact, spécifie le nombre déclaré au
nombre constaté, ce pointage se fait par baguette ou par bâtonnet
;
- établi en 2 exemplaires, une copie va avec le rapport
journalier au bureau Exploitation et la 2è reste pour la
vérification au niveau de la Gare ;
- à la fin du pointage, un récapitulatif est
fait de différents articles constatés, leur marque etc.
2. Le rapport
journalier : (ayant 2 parties)
1ère Partie : renseigne sur le
client les marchandises qu'il a importées, tous les détails selon
la LT (désignation de la marchandise, nombre de celle-ci, son poids et
leur marque soit homogène pour un seul article soit divers pour
plusieurs articles dans un même HG ou wagon) ;
2ème Partie : concerne l'OCC
qui précisera les détails ci-après : n° wagon,
la date du contrôle ou de déchargement, le nombre des articles
trouvés, leur poids, la nature de ses interventions et ses
observations.
Dans les observations de l'OCC, il y aura ceci :
I. LES CONSTATATIONS FAITES selon le pointage ;
II. ETAT DES EMBALLAGES constatés au
tally/contrôle lors du déchargement par l'agent OCC ;
III. REMARQUES sur l'état du WC et de la marchandise,
leur carton, sac etc. ;
Ce rapport est destiné : au SEX, copié
à la DIC et pour le classement.
3. Le rapport de contrôle transaction
locale :
Celui-ci est établi à partir du carnet de
pointage déjà mentionné plus haut.
4. Le carnet
d'échantillonnage :
Celui-ci renseigne le nombre des échantillons sur
chaque WC et chaque catégorie de produit échantillon nable.
En outre, il est bien de signaler qu'avant tout
déchargement, il faut que le client ou l'importateur ait ouvert son
dossier auprès de l'OCC via le SEX et qu'il ait obtenu le BACD.
À la fin de cette journée, j'avais eu du Chef de
Poste Mobile 2 travaux pratiques, faire le comptage par bâtonnet sur 2
rapports de déchargement, l'un sur des poissons congelés et
l'autre sur un HG divers. (Devoirs corrigés le jour suivant et en
annexe).
REMARQUE : Pour la maitrise de leur travail, les agents
OCC affectés en gare disposent d'une banque des données en poids
de toutes les marchandises importées et celle des matériaux en
construction indiquant la mesure soit en mm ou kg.
Ils disposent encore des codes de provenance des importations
ou transactions locales, repérés déjà sur les LT
SNCC, par exemple :
· 117 & 119 pour la libre pratique Cargo ;
· 180 pour l'exportation des minerais,
· 182 pour la libre pratique STVD ;
· 186 & 200 pour les importations de Lubumbashi
et Mukambo;
· 500 pour les importations par Sakania ;
· 400, 700 & 800 pour les autres importations.
Au 04 décembre 2012, j'ai été d'appoint
au déchargement d'un WC BELTEXCO contenant 2 container de 20'' ayant
chacun 2.250 cartons de biscuits glucosés soit 4.500 cartons de 300
paquet/chacun. Cette nature de l'opération était une transaction
locale car, WC chargé depuis Likasi, en RDC.
J'ai participé au rapport de pointage et à celui
de transaction locale, rapports transmis par la suite au SEX.
I.2.2. DU BUREAU CONTROLE
DES IMPORTATIONS
A ce bureau, j'ai détecté le circuit suivi par
les documents d'un dossier :
- Du dépôt par l'importateur de la demande
d'autorisation de déchargement ;
- Visa du CA et passage au SEX ;
- Visa du SEX ou SEXA et passage au BUCO pour contrôle
documentaire selon la réglementation liée aux importations (sur
présentation de la LT, des factures d'achat ou BIL, de la
déclaration d'importations des biens « Modèle IB »
ou licence délivrée par la BCC, détention ou non de l'AV
etc.), vérification de la légalité de tous ces documents
;
- Retour au SEX ou SEXA ;
- Et délivrance du BACD.
Au stade du BACD, l'importateur est autorisé à
décharger sa marchandise sous le regard d'un ou des agents de l'OCC pour
le contrôle quantité et qualité de la marchandise.
Reconnaissons les démarches liées à ce
bureau :
ü Contrôle des documents ou étude de ces
derniers, sur la quantité, la qualité et les prix ;
ü authentification de l'AV confrontée au
spécimen des signatures déposé auprès de l'OCC,
toute importation est censée être contrôlée à
l'embarquement (en amont) pour le compte de l'OCC par BIVAC/France à
partir du pays d'importation contre paiement des frais et en aval, l'OCC
s'arrêtera à vérifier la validité de l'AV ;
ü constitution des dossiers et ouverture par
enregistrement de ceux-ci dans le Registre d'ouverture des dossiers à
l'importation :
§ apposition de 2 sceaux sur du papier ministre, l'un de
l'Agence OCC et l'autre du n° Dossier et ensuite, les autres
détails relatifs à l'importateur (son nom, LT, WC ou HG, nature
marchandise, licence, AV et poids) ;
§ évaluation des marchandises en prix, s'il n'y
avait des factures d'achat, par le formulaire FICHE DES PRIX N°....
visé par la Cellule Contrôle Prix puis par BUCO suivis du SEX ou
SEXA, du CA ou CAA et le Service financier. Par exemple, le FOB est
calculé à partir du CIF sur 1,15.
(CIF) ;
1,15
§ existe aussi un registre des transactions locales,
très souvent c'est le cas de la BELTEXCO qui a d'ailleurs
sollicité OCC pour qu'il soit le témoin impartial à chaque
déchargement de ses produits. Il s'agit là, de la libre pratique
supposant de la marchandise déjà dédouanée dans une
autre province de la RDC mais envoyée ailleurs toujours au pays.
ü enfin, signature des dossiers par SEX ou SEXA et
établissement du BACD.
Tous les wagons des importations sont signalés selon
qu'ils sont destinés via ou à Mwene-Ditu par le Bordereau de
Transit (BT) depuis Sakania par l'OCC, poste d'expédition. Ici, on ne
fera que l'apurement de tous les WC renseignés et arrivés,
l'écart de non arrivés sera aussi fait.
Du contrôle des prix, l'OCC dispose d'une banque des
données sur les prix de toutes marchandises importées en RDC, ces
prix sont facilement repérables sur les AV à l'embarquement, car
déterminant les prix des marchandises embarquées suivant les pays
d'origine, une source fiable donc et difficile de tromper !
Le jour de mon passage au BUCO, il y a eu ouverture de 3
dossiers pour lesquels l'importateur détenait tous les documents
valables, ainsi, avait dit le responsable du BUCO, les documents ont
parlé. Ces dossiers ont été enregistrés et ont
porté le n° 272/12, 273/12 et 274/12 du 05 décembre 2012.
Et s'il n'y avait pas de documents valables, dira-t-il, on
ouvrirait des dossiers en suspens et sur base du BACD, on déchargerait
pour la prise en compte de la quantité, de la marchandise même et
faire le contrôle prix après voire taxer les frais de l'OCC.
J'ai travaillé sur des récapitulations des
importations en matière plastique pour la période allant de 2010
à 2012, cela au manuscrit et sur demande du responsable BUCO.
Ainsi, tous les dossiers ouverts après tout le
processus et paiement des frais OCC, ils finissent par atterrir au Bureau
Archives, dossiers transmis par le Registre de transmission Dossiers.
I.2.3. DU BUREAU SUIVI
WAGONS
Ce bureau a pour tâches :
§ suivi des WC, leur mouvement ; des importations
viennent souvent de Lubumbashi et rarement de Kinshasa, de Lubumbashi plusieurs
postes frontaliers faisant d'office des points d'expédition à
partir desquels les BT sont envoyés à l'Agence de Mwene-Ditu
existent (SAKANIA, MUKAMBO et KASUMBALESA) ;
§ enregistrement par axe de tous les WC annoncés
par BT, la SNCC coopère de fois en donnant le compostage des cargaisons,
composition des rames ;
§ apurement des wagons à leur arrivée sur
base du Registre d'enregistrement ouverture des dossiers du BUCO, du n°
reçu caisse venant du service financier ;
§ réponse aux axes expéditeurs sur le
mouvement des ces WC avec copie à la Province et à
Kinshasa ;
§ des wagons arrivés sans BT, ils sont
réceptionnés d'après le code d'expédition.
Comme documents détenus à ce bureau : 3
registres (registre des marchandises en transfert sous douane sur Mbuji Mayi,
un autre sur Kananga ; ils renseignent la date du transfert, le n°
WC, LT, n° E, nature marchandise, la quantité, le convoyeur et la
rubrique réception et enfin, vient le registre général des
transferts incluant à la fois Mwene-Ditu et Kananga de même qu'en
forme électronique). Il est à noter que les transferts de Kananga
ne connaissent pas de convoyeur.
De la session d'évaluation entre l'OCC Katanga et les 2
Kasaï, c'est sur base des éléments de ce bureau que l'on
statue sur les wagons annoncés, arrivés et non arrivés
à destination et en retracer la position ; le lieu de cette session
est décidée par la Direction Générale de l'OCC.
N.B : Pour des wagons initialement destinés
à Mwene-Ditu, si jamais l'importateur changeait de destination finale
soit MBM, par un message, OCC suivant la déclaration d'entrepôt
DGDA communiquera le transfert définitif des wagons. Lors de ce
transfert, l'OCC fait accompagner par un agent la marchandise jusqu'à la
destination muni d'un carnet de transmission dont un accusé de
réception sera fourni par l'OCC de destination, mais l'agent en mission
reste à la charge de l'importateur.
Une autre raison expliquant la présence des escorteurs
OCC et DGDA sur la route de Mwene-Ditu Mbuji Mayi est que les transporteurs de
ce tronçon ne sont pas agréés voilà pourquoi toutes
les marchandises en transfert sont accompagnées. La SNCC est le seul
transporteur agréé, on en connait pas sur les tronçons
Matadi-Kinshasa, Kasumbalesa-Lubumbashi.
A ce bureau, on nous a fait comprendre que de tous les
documents de transport sur la voie ferrée, seule la LT est importante,
car même en cas d'un accident la marchandise peut changer de WC mais pas
de LT.
I.2.4. DU BUREAU
ECHANTILLONNAGE
Il a comme activité : prélèvement
des échantillons.
Un échantillon est le fragment ou une petite
quantité permettant de se faire une idée de la qualité
d'un produit, c'est aussi la partie destinée à être
analysée10(*)
A l'OCC existe une liste de tous les produits analysables
datant de juillet 2005, ainsi tous les échantillons
prélevés sont étiquetés (renseignements du
produit : son état, sa date de péremption, son lot, pays
d'origine, HG, LT et avec observations de l'Office).
La marchandise sur laquelle un échantillon a
été pris, reste en consignation pendant dix à quinze jours
(10-15 jours), le temps d'attente des résultats de l'analyse et avis du
laboratoire. Les échantillons sont acheminés au labo de Mbuji
Mayi pour analyse sur base d'une lettre de transmission et après analyse
Mbuji Mayi par une autre lettre communique les avis et résultats de
cette analyse. S'ils sont satisfaisants, la consignation est levée dans
le cas contraire, une mainmise est faite. Ceci arrive souvent pour des produits
déclarés non conformes à la consommation, à ce
moment là une incinération est envisageable.
Lors de notre passage dans ce bureau, avons trouvé
quelques échantillons : un bidon d'huile moteur SAE40, marque
Falcon ; un sachet brillant et deux sacs vides, ceux-ci ont
été acheminés à Mbuji Mayi le 20 décembre
2012.
Les types d'analyse envisagés pour différents
produits (alimentaires, chimiques, cosmétiques, textiles et divers)
sont :
· microbiologiques
· physico microbiologiques,
· physicochimiques,
· physiques.
La liste des produits analysables citée plus haut
renseigne pour chaque produit la taille ou volume échantillon à
prélever (TE), le type d'analyse envisagé (TAE), le délai
du bulletin d'analyse avant levée de la consignation (DEBA) et la
facturation ou frais analyse labo (FAL) :
PRODUIT
|
TE
|
TAE
|
DEBA
|
FAL
|
Sucre (exemple)
|
4 kg / sac
|
Physicochimique
|
10-15 jours
|
$US
|
Voici les documents détenus au niveau de ce
service :
· le carnet d'échantillonnage,
· le registre d'enregistrement des
échantillons,
· le registre de transmission des rapports
d'échantillonnage au BUCO.
I.2.5. DU BUREAU
COMMISSARIAT D'AVARIES
Il se préoccupe de ceci : de la constatation des
avaries, de la destruction des avaries et de la rédaction du certificat
des avaries.
I. DE LA CONSTATATION DES AVARIES
Dans la mission légale de l'OCC figure aussi la
constatation des avaries survenues aux marchandises et produits en vue
d'établir le certificat d'avaries y afférant. L'avarie est selon
le Chef de ce service, quelque chose d'anormal, une pourriture ou rouille, du
dommage ou casse en même temps un manquant survenu sur la marchandise ou
le produit.
Étymologiquement, ce mot provient de l'
arabe
ÚæÇÑ `awâr, avarie; défaut;
imperfection. Mais, aujourd'hui, c'est un terme utilisé par les
marins pour désigner
un problème d'origine technique : casse d'une pièce,
déchirure d'une
voile.11(*)
Ces avaries sont de nature diverse : manquant à la
livraison, coulage, casse, souillure, rouille, mouillure, pourriture
dégageant une odeur nauséabonde etc.
L'OCC alors dans le souci de répondre à cette
mission légale précitée, il se fixe comme objectifs
à atteindre :
- veiller à ce que les marchandises importées
soient conformes à la commande de l'importateur ;
- garantir que ces marchandises soient propres à la
consommation humaine sinon, procéder à leur destruction.
Ainsi, peut-on se targuer, la RDC est épargnée
d'être la poubelle car tout est tamisé par l'OCC avant la mise en
consommation. Bel objectif n'est-ce pas et est-il atteint ! De cette
façon, le commissaire d'avarie détermine la nature, la hauteur et
la cause des avaries afin de permettre aux opérateurs économiques
de se faire indemniser par les assureurs ou par les tiers responsables, en
statuer sur les responsabilités : soit c'est le fournisseur ou le
transporteur, l'assureur peut le cas échéant poursuivre le
transporteur si les avaries viennent de lui.
Plusieurs documents sont indispensables pour la constatation
d'une avarie :
· Police d'assurance,
· Factures du fournisseur,
· La liste de colisage,
· la LT, le rapport du déchargement de l'OCC,
· L'AV BIVAC,
· Le PV du constat contradictoire de la SNCC,
· Copie de la lettre de réserve adressée au
dernier transporteur venant du propriétaire présentant ses
regrets, son indignation sur les dommages survenus,
· Constat de l'emballage, s'assurer que les
scellés ou plombs en place sont d'origine, aussi pendant
l'itinéraire s'il n'y avait pas de rupture de charge, transbordement qui
serait la cause de l'avarie.
L'exploitation de ces divers documents suffit pour
l'établissement du constat des avaries et par la suite du certificat de
celles-ci.
II. DU CERTIFICAT D'AVARIES
Ce certificat a pour importance de faire
bénéficier aux importateurs de l'indemnisation de leurs
marchandises, à condition que les importateurs aient souscrit à
l'assurance de leur cargaison (Police d'Assurance).
Il est le seul document engageant l'OCC à
l'étranger, donc, dans le monde des assureurs et des fournisseurs pour
réclamer la réparation des dommages survenus sur les
marchandises. Il est opposable, conciliant deux contractuels, l'assureur et
l'assuré.
Une marchandise avariée et qui avait été
couverte par l'assurance, c'est celle devant être remboursée ou
restituée. On assure celle-ci contre les éventuels risques sur le
trajet.
Le certificat est établi en série que
voici :
v SERIE 00 : certificat dont la
marchandise est impropre à la consommation humaine, constat fait
à l'oeil nu ou par l'odorat ; d'emblée suspecte à la
consommation du fait de l'odeur ou à la vue ;
v SERIE 100 : cas de la
marchandise non conforme soit parce qu'il n'y a pas d'indications
précises sur : nom de la marchandise, pays d'origine, date de
péremption, l'étiquetage, le numéro du lot, soit le nom,
l'adresse du fabricant et code de production manquent ;
v SERIE 200 : ici, sont
classés les certificats dont la police d'assurance
étrangère en copie, a été transmise à
l'OCC ;
v SERIE 300 : dans ce cas, c'est
l'original de cette police d'assurance qui a été remis à
l'OCC et l'Office réclamera le dédommagement à la place de
l'importateur. L'OCC agit comme commissaire pour ce type de
certificat ;
v SERIE 400 : ce type de
certificat est fait s'il n'y a pas de police d'assurance, mais sur demande de
l'importateur seulement ;
v SERIE 500 : ce certificat
concerne les produits à l'exportation, donc, qui quittent la RDC mais
assurés par la SONAS.
PROCEDURES POUR L'OBTENTION DU CERTIFICAT :
La requête est adressée au CA qui l'accepte et
transmet des ordres via le SEX au Bureau Commissariat d'Avarie. De cette
façon, le Commissaire d'avarie est obligé d'entrer en contact
avec le requérant ou le commerçant pour l'obtention des documents
relatifs au dossier, documents déjà cités dans le point
constatation des avaries.
Tous les certificats s'obtiennent contre paiement de
ceci :
v frais honoraires du Commissaire d'avarie : 265$US
v ouverture dossier : 15$US
v TVA : 16%
Lors de notre passage à ce bureau, nous avions
visualisé le Certificat d'Avarie n° A.MDT/2006/400.022 du
requérant MBUYI NGOYI, concernant la marchandise : bougie
britellite du fournisseur HEXACON INTL Commodity Traders Pty Ltd. Avarie
constatée : manquants à l'embarquement : 3080
supposés contre 1802 déchargés, donc, 1278 comme manquant.
Le certificat était de la série 400, car le requérant
n'avait de police d'assurance.
Le certificat d'avarie est signé en six exemplaires par
le Commissaire d'avarie en tant qu'expert de l'OCC et le CA dont copies
envoyées à la fois au DCA et à la DIPROKOR.
Document détenu au niveau de ce bureau : le
registre de production des certificats.
III. DE LA DESTRUCTION DES AVARIES
C'est l'action de jeter ou de priver la population de la
consommation des marchandises ou produits impropres. Jeter quoi et
où ?
Quoi ? : Toute marchandise déclarée
impropre à la consommation humaine par le laboratoire
agréé de l'OCC MBM. Constat d'aveu : l'OCC n'a pas
d'entrepôts qui pourraient contenir toute marchandise consignée
avant les analyses du laboratoire et c'est seulement après ceux-ci que
la marchandise devrait être livrée à l'importateur.
Les résultats des essais sont transmis aux
importateurs, s'ils sont satisfaisants, la mesure de consignation est
levée. Dans le cas où ils sont insatisfaisants, la consignation
demeure et la marchandise devrait être coute que coute
détruite.
Au moment de cette destruction, l'OCC invite les services de
l'Etat concernés comme : la quarantaine animale et
végétale, l'ANR, Environnement, la Police, le Parquet et
l'importateur ou son délégué. Après la destruction,
tous les services dressent le PV de destruction et le contresignent à
tour de rôle.
Où ? : Quand le site de destruction est
désigné par le Service d'Environnement, la marchandise y est
acheminée et la destruction se fait soit par :
- immersion c.à.d. rejet dans l'eau ;
- incinération par le feu ;
- enfouissement par un puits dans le sol ;
- écrasement ou destruction.
Après l'étape du contrôle de la
qualité par l'OCC, la marchandise déjà livrée
à l'importateur pour la consommation, il faudrait que d'autres services
comme l'Hygiène Publique fassent leur travail dans les
entrepôts.
Il sied de souligner également que la vente de la
marchandise consignée sans que celle-ci soit levée après
les analyses et les résultats du labo entraine des
pénalités.
I.2.6. DU BUREAU DES
HYDROCARBURES
Il est un bureau qui appartiendrait au service des
hydrocarbures mais à ce jour, il dépend du SEX. Et, il est
constitué de 3 postes (SEP CONGO DITU, Cotonnière et PLANSEM) et
s'occupe de ceci :
· tout ce qui est hydrocarbures (pétrole, gasoil,
essence et kérosène), de l'ouverture du dossier jusqu'à la
remise de l'échantillon au labo ;
· le client s'annonce au secrétariat, le CA
oriente le dossier via le SEX au service des hydrocarbures ;
· ouverture du dossier : contrôle des
documents (au local ou à l'étranger), fiche des prix - CIF,
quantité, poids, le nombre d'échantillons - facturation ;
· l'étape suivante : remise du dossier au SAF
puis à la Finance pour la facturation - EMIDOCS - pour l'émission
du BACD - et descente sur terrain de l'agent pour le contrôle quantitatif
et prélèvement des échantillons.
Généralement et spécialement pour les
hydrocarbures, la facturation des produits pétroliers ne doit se faire
qu'après transvasement et déchargement, car ces produits sont
volatiles afin d'avoir la quantité exacte à facturer.
Le bureau échantillonnage doit dépendre des
hydrocarbures, le responsable en personne s'occuperait du
prélèvement des échantillons. Ce prélèvement
répond à des techniques appropriées. Par exemple,
l'échantillon doit être pris à trois niveaux : au
dessus, au milieu et en dessous ; échantillons simple et
composé, quatre échantillons sur une citerne.
L'avantage des échantillons est d'attester la
qualité du produit et sa possible consommation.
N.B : - Par rapport à la qualité, le
service concerne l'ouverture du dossier jusqu'à
l'acheminement des échantillons au labo ;
- Par rapport à la quantité, ce service va de
l'ouverture du dossier jusqu'à la facturation
aussi après qu'une caution a été
déposée par le client (jaugeage-hauteur vide,
capacité citerne et finalement la quantité
déchargée).
Comme documents utilisés à ce bureau :
1) le rapport
d'échantillonnage : signé à la fois par
l'OCC et par l'importateur, il est un document juridique ;
2) le rapport journalier :
semblable à celui utilisé au Poste Gare SNCC ;
3) le carnet de pointage :
à ce niveau, il renseigne : le n° WC, LT, expéditeur,
destinataire, capacité, n° plombs ou scellés, HV,
densité, tanks réception - HP/avant et après et enfin de
compte, la quantité reçue ;
4) le registre des dossiers
ouverts : au niveau du bureau central ;
5) le rapport de déchargement
WC : retrace la situation de toutes les réceptions
(quantités reçues et d'autres détails relatifs aux
importateurs) ;
6) le rapport d'essais : qui
donne le n° et les analyses puis les résultats du
laboratoire ;
7) le formulaire de l'inspection
citerne : détaillant l'état de la citerne et
d'autres spécificités ;
8) le formulaire shore tank measurement
data : détails sur le tank de
réception ;
9) le rapport de transaction
locale : au niveau du Poste Cotonnière ;
10) les registres des WC libre pratique et des WC
étrangers : au niveau du Poste SEP CONGO, ils
renseignent (2) : le n° WC, LT, importateur, capacité, HV,
densité, la quantité reçue.
Lors de notre passage au Poste SEP CONGO DITU, il n'y avait
pas de WC à décharger, ça été le même
cas, du Poste Cotonnière ; il n'y avait même pas d'autres
produits divers. Du Poste Cotonnière, la plupart de divers appartiennent
à BELTEXCO et c'est de la transaction locale. Les indépendants y
déchargent aussi des produits pétroliers en citerne ou en
futs.
Il existe au coté de ce service, un
laboratoire des hydrocarbures érigé en
un service qui lui est d'apport non moins négligeable. Ce laboratoire
est le premier instrument dans la certification de la qualité et de la
conformité aux normes pour les produits analysables,
considéré comme l'instrument primordial dans l'objet social de
l'OCC.
Du fonctionnement de ce laboratoire, il a besoin des autres
services d'appui, car, la qualité commence son inspection au niveau des
quais de déchargement, avant même le déchargement.
L'emballage du contenant du contenu, l'étiquetage du
contenu, les conditions d'expédition à l'arrivée sont
appréhendés par des inspecteurs de conformité. Cas de
l'emballage du wagon citerne contenant du jet A1, si troué à
l'arrivée, le produit est déjà oxygéné, il
sera directement non conforme et à déclasser.
Pour travailler à ce laboratoire, certaines
connaissances sont requises, donc, il faut de la compétence. Ce
laboratoire assure l'inspection réelle de la qualité, une erreur
par inadvertance ou incompétence peut être fatale pour les
consommateurs, a dit l'analyste.
Les échantillons pris dans les quais de
déchargement (SEP CONGO, Cotonnière, PLANSEM, MIBA, etc.) sont
ainsi codifiés et transmis au laboratoire. Au labo, existe un registre
de réception des échantillons avec tous les détails sur
ces objets d'essai. Dans le traitement, on passe des essais de
conformité par :
· examen documentaire des données fournies
comparativement aux normes ;
· examen des objets d'essai par rapport aux normes de
prélèvement et conservation ;
· l'étape des essais organoleptiques, si les
premiers résultats sont satisfaisants ;
· la densimétrie et les essais physicochimiques si
la densimétrie s'avère aussi satisfaisante.
En cas de conformité ou non-conformité,
l'inspection du laboratoire est sanctionnée par un rapport
d'essai dans lequel, l'analyste met la mention de levée de
consignation ou de non levée de celle-ci, mention clairement et
lisiblement indiquée.
Jadis et avant qu'on installe le laboratoire à
Mwene-Ditu, toutes les analyses se faisaient à Mbuji Mayi.
L'attaché au laboratoire de la place, bien qu'élevé en un
service, il s'impatiente à attendre les notifications sur sa fonction et
l'étendue de son pouvoir, nous avait-il annoncé.
Comme instruments trouvés dans ce laboratoire lors de
notre passage, il y avait :
a. le gaz butane ;
b. le distillateur ;
c. le décanteur de soufre ;
d. l'appareil flash point ;
e. le kit de test d'eau ;
f. la pâte d'eau (détectant la présence
d'eau) ;
g. les différents réactifs de titrage ;
h. l'éprouvette ou pipette d'Harlem MEYER, un
aspirateur donc ;
i. le thermo densimètre de différentes
fourchettes de graduation et selon les différents produits.
Comme documentations trouvées : un syllabus des
normes ou spécifications des produits pétroliers en RDC,
différentes tables de jauge et de conversion des mesures, une valve
indiquant par exemple : les normes de densité des produits
(0,8 à 1,032° pour le
gasoil ; 0,76 à 0,815 pour le
pétrole ; 0,660 à 0,760
pour l'essence ; 0,760 à 0,800
pour le jet A1) et les normes des températures d'inflammabilité
de ces derniers (40 à 55°C -
pétrole ; 60 à 100 °C
- gasoil ; X à X°C -
essence). Encore, un tableau des risques et conseils de prudence (exigences du
métier dans la manipulation des différents échantillons
à analyser.
SECTION II : LE
SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER
C'est à ce niveau que s'effectuent la gestion du
personnel (salaires et autres avantages) et la facturation de tous les services
rendus par l'OCC. Il est dirigé par un Chef de service soutenu par un
adjoint.
Quatre bureaux dépendent de ce service : bureau
administratif, bureau médico-social, bureau finances et bureau suivi
budget. À travers les lignes ci-dessous, nous verrons les attributions
de chacun des bureaux.
II.1 DU BUREAU MEDICO
SOCIAL
Ce bureau a de la part du SAF comme
responsabilité :
- octroi de bons de consultations aux agents et aux leurs, car
l'OCC était en contrat avec la Clinique Espérance,
l'Hôpital CHRIST ROI, lesquels contrats sont aujourd'hui
résiliés à cause des difficultés
financières ; il se propose d'en renouveler et d'en avoir aussi
avec l'Hôpital de référence de Tshiamala le moment
venu ;
- visite des malades partout où ils sont
internés ;
- suivi des dossiers de transfert des malades vers de grands
centres ;
- réception des ordonnances médicales des
centres conventionnés quand il y avait des accords et
vérification de celles-ci encore des factures relatives à l'achat
des produits pharmaceutiques;
- distribution des produits pharmaceutiques, l'Office avait un
contrat avec une pharmacie ;
- organisation des activités sportives en faveur du
personnel, dans le passé existait une équipe de football par les
agents, nous avait laissé entendre la responsable de ce bureau ;
- la bonne tenue de tous les dossiers y relatifs.
Documents détenus à ce bureau :
- le planning de différents frais de transfert
médical ;
- bon de consultation (recommandation des malades aux
soins) ;
- différents dossiers liés aux agents.
Du planning de différents frais : le remplissage
de ce dernier se fait suivant la note de service de l'OCC Kinshasa relative aux
taux des frais de mission.
II.2 DU BUREAU
ADMINISTRATIF
Ce bureau doit de la part du SAF, en plus de la gestion de
l'économat, s'occuper du mouvement du personnel et par mouvement, on
entend :
- la présence de chacun des agents (liste de
présence) ;
- l'arrivée et la rentrée (liste de
présence) ;
- le suivi du départ en congé après un an
de service ;
- cas de maladie : les agents obligés d'aviser par
tous les moyens ;
- contrôle des tâches assignées à
chacun d'entre eux et de leur accomplissement par ces derniers ;
- contrôle des dotations comme véhicule, moto
mises à la disposition des agents, suivis de la présence
même de l'engin (ceux là bénéficient de
l'indemnité kilométrique) à partir du chef de
bureau ;
- de la tenue de la liste de présence
journalière : un report est fait sur la synthèse mensuelle
des présences mois X 201... récapitulant présence,
absence, retard et autres motifs affectant cette présence ;
- du départ en congé des agents couvert par
l'attestation de congé annuel selon chaque catégorie +
ancienneté (28 jours pour les échelonnés qui n'ont de
qualification, 30 jours pour les maitrises et les cadres ; à la
sortie en congé, l'agent touche son pécule de congé
même si ce sera en retard, les agents connaissent 5 à 6 mois de
retard de paiement) ;
- du paiement des salaires des agents : après
réception des listings de paie de Kinshasa, visa du CA via le SAF, le BA
émet le BED, après émission de celui-ci, le BED est
transmis au budget pour imputation et il envois à son tour aux SAF et CA
pour signature d'autorisation de sortie de fonds de la caisse ; une fois
le paiement intervenu, un rapport est exigé au BA sur l'état de
la paie ;
- émission du BED pour tout problème de sortie
d'argent après l'aval du SAF ;
- cas de nouvelles naissances ou de décès :
veiller à ce que des aides soient accordées sur
présentation des attestations de naissance ou dans le cas des
décès, sur présentation des certificats de
décès (ici, même le cercueil et l'enterrement sont à
la charge de l'Office) pour établissement du BED.
Avec l'économat, ce bureau coordonne :
- le suivi des stocks en fournitures de bureau, du carburant
etc. S'il y a un besoin, l'économat communique au BA et le BA à
son tour fait l'état des besoins à l'intention du SAF pour des
dispositions utiles (achat ou la commande) ;
- existent des fiches de stock de tout ce qui y est
gardé.
Nous y avons découvert les documents
ci-après :
- un registre du mouvement du personnel : congé
annuel, de circonstance, à valoir, les missions de service, de sanction
disciplinaire, de repos médical ;
- billet de sortie : demandé et sollicité
pour accomplir une mission hors service mais pendant les heures de travail,
aval du BA nécessaire ;
- autorisation d'absence : par formulaire de demande
d'autorisation d'absence, pour des absences justifiées ;
- classement des documents/lettres du genre : demande
d'explication, en disposer une copie classée dans le dossier de l'agent
concerné ;
- un registre des attestations de repos
médical ;
- planning de différents frais ;
- le rapport mensuel sur le personnel (en congé, en
mission, en retraite, en intérim ; sur les infrastructures -
bâtiment, leur état ; équipement - labo et
matériels informatiques, de transport) et sur la réalisation du
budget ;
- les fiches d'appréciation Modèle A et B
(cotation des agents selon différents critères
arrêtés : sauvegarde des intérêts de l'OCC,
aptitude au management, connaissance professionnelle, qualité +
quantité du travail, esprit d'initiative + de créativité,
assiduité + sens de responsabilité, tenue + présentation,
sens de discipline + ponctualité, éthique &
déontologie professionnelles);
- les inventaires du patrimoine etc. ;
- bordereau d'engagement des dépenses.
Le jour de notre passage au BA, nous avons participé
à l'établissement de 4 BED et leur imputation au Budget. Il
s'agissait des BED ci-après :
o BED n° 98207 160,50 Transfert de malade +
planning
o BED n° 98208 345,00 Transport inter urbain
o BED n° 98209 360,00 Frais de subsistance
o BED n° 98210 45,00 Transport inter urbain.
De l'imputation au budget de ces BED, il fallait affecter la
date, le compte suivant le PCGC et dans chaque fiche de dépenses avec sa
prévision. Du contrôle budgétaire, il a fallu apurer la
dépense dans la fiche y relative et déterminer à quel
point la prévision était déjà touchée (le
solde de la prévision) par rapport au montant initial de la
prévision budgétaire, à l'engagement antérieur et
à l'engagement sollicité/demandé.
Pour les frais de transport, sous le compte 6210
au Budget et 621001 d'après la
comptabilité - Trésorerie, en voici le
contrôle budgétaire effectué, il concernait le BED
n° 98209 :
· crédit alloué
6.016,00$
· engagement antérieur - 3.748,06$
· engagement demandé - 360,00$
· solde 1.907,94$
Exemple d'imputation : pour les frais de subsistance,
selon le Budget c'était au compte 6575, pour la
Comptabilité et la Trésorerie c'était au compte global
653601 d'après le cadre des comptes de l'OCC. Le compte
principal reste 65 titré « Charges du
Personnel » suivant le PCGC.
Au début de l'année 2012, l'OCC avait
tenté d'appliquer le plan OHADA mais qu'il a fini par abandonner au
cours de l'exercice.
II.3 DU BUREAU BUDGET ET
FISCALITE
Il sied de noter qu'un seul agent s'occupe de ce bureau, mais
nous en parlerons, en le séparant bien par la thématique.
II.3.1 DU BUDGET
De la définition du budget : il est un programme
financier à réaliser détaillant les besoins et les
ressources probables à venir12(*).
Les prévisions budgétaires de cet Office se
préparent à partir du mois d'octobre de chaque année. Le
CA se réunissant avec tous les chefs des services, chacun devra
préciser ou estimer les besoins de son service en même temps que
les productions.
Les recettes potentielles ainsi estimées sont mises en
opposition des besoins exprimés, le fruit de la réunion
après débat et consensus, est adopté et mis au propre. De
cette façon, une délégation de l'Agence locale
composée du CA, du SAF et du SEX plus un délégué
syndical va à la DIPROKOR débattre et si possible amender le
budget arrêté.
Le budget adopté est annexé à celui de la
province et remis entre les bons soins d'une nouvelle délégation
devant rejoindre Kinshasa, délégation composée du Chef de
Département et du Chef de Division Administratif & Financier, ils y
vont pour la défense des budgets. Après appréciation de
Kinshasa, le budget provincial rejoint ceux des autres provinces.
Ainsi, le budget global adopté de l'OCC est
acheminé au Ministère de Tutelle qui est celui du Commerce
Extérieur. Une copie de ce budget est renvoyée à tous les
coins représentatifs de l'OCC, chacun en ce qui le concerne, devra
suivre et appliquer l'état d'esprit du budget.
A ce bureau, qu'ils s'agissent des comptes de production tout
comme de ceux des charges d'exploitation, ils sont connus d'avance et
répertoriés dans un cadre des comptes global de l'OCC et bien en
nomenclatures.
Relevons le cas des comptes de production par
exemple :
- 71 Production vendue et
- 74 Produits et profits divers sont mis en
sous libellés suivants :
· Contrôle Importation,
· Contrôle Exportation,
· Production Locale,
· Trafic frontalier,
· Commissaire d'Avarie,
· Analyse labo,
· Rémunérations MIOC,
· Recettes statistiques,
· Contrôle Technique,
· Silos,
· Ferri,
· Autres produits etc.
Relevons aussi un cas des comptes des charges
d'exploitation :
- 61 Matières et fournitures
Consommées en sous comptes ci-dessous :
· 6110 Combustibles et lubrifiants,
Electricité bâtiments ;
· 6121 Eau bâtiments ;
· 6129 Fournitures
Informatiques ;
· 6130 Fournitures de Bureau ;
· 6132 Réactifs Labo ;
· 6141 Petits Matériels et
Outillages ;
· 6150 Produits d'entretien ;
· 6160 Autres Fournitures etc.
Au Budget, les comptes sont utilisés à 4
chiffres alors qu'à la Comptabilité et à la
trésorerie, ils le son à six chiffres.
De la facturation de tous les services rendus par l'OCC,
après paiement auprès de la caisse par les importateurs, celle-ci
renvoie les copies des factures comptant ou notes de débit
apurées au Budget pour suivi de la production et comparaison entre les
prévisions et réalisations. Et, éventuellement en
expliquer les écarts avec le budget.
II.3.2 DE LA FISCALITE
La fiscalité s'entend comme l'ensemble des
règles et des lois relatives aux impôts et régissant leur
perception aussi leur recouvrement, à la charge ou non à charge
des entreprises13(*),
devant être bien connues par les gestionnaires des entreprises.
L'OCC, est fait collecteur des impôts ou redevable
légal en même temps contribuable réel, de fait et
légal, pour le compte du Trésor Public, du moment qu'il facture
ses prestations de service, il y insère également la facturation
de la TVA (16%) puis encore qu'il a des impôts à payer pour
lui-même.
Ainsi, ce bureau se charge de suivre les TVA collectées
et faire le relevé à communiquer à leur Direction
Générale soit au Directeur Financier à Kinshasa.
Ce relevé est présenté de la
manière suivante :
N° facture
|
MONTANT HORS TAXE (facturation OCC)
|
TVA
16%
|
MONTANT TTC
|
N° RECU
|
|
|
|
|
|
Les opérations sur lesquelles la TVA a
été retenue sur l'OCC, l'OCC en remplit un état
détaillé des déductions de la TVA auprès de la DGI
renseignant le mois de réalisation de ces opérations sur le
formulaire fourni par la DGI.
Ce bureau s'occupe aussi des autres paiements en faveur du
Trésor Public : de l'IRL (pour la maison louée pour le CAA),
des cotisations à l'INSS (les retenues s'opèrent à
Kinshasa mais le paiement à l'INSS s'effectue à Mwene-Ditu, cela
à partir des déclarations de versement des cotisations remplies
par l'OCC Kinshasa et signées par le Chef du Département
Administratif - cas du reçu n° 8228381 couvrant la période
du solde 09/2011, mois de NOV., DEC. et 13ème mois 2011,
JANV. et FEVR. 2012), de la redevance foncière pour les bâtiments
administratifs de l'Agence et le gardiennage de ces bureaux plus les maisons
habitées par le CA et le CAA par les éléments de la PNC
auprès de la DGRAD (par les notes de perception et bordereau de la
BCC).
II.4 DU BUREAU FINANCES
Ce bureau doit de la part du SAF, s'occupe de :
- de la facturation,
- de la trésorerie,
- de la comptabilité.
I. DE LA FACTURATION
Il s'agit de la détermination de la valeur de tous les
services rendus aux importateurs et autres tiers. Le mode de calcul
diffère selon qu'il s'agisse de telle ou telle autre prestation (calcul
à l'exportation, calcul à l'importation, contrôle
technique, transactions locales, constat d'avaries etc.)
Tout part du SEX, après le contrôle fait sur la
marchandise (qualité, quantité, documentaire), les dossiers
finissent aux finances pour la facturation. C'est plus le contrôle
à l'importation qui fait le gros des recettes par rapport aux autres
productions (+ de 80%). souvent, on facture ce qui suit :
- les frais de contrôle ;
- les frais de labo ;
- les frais de tally, à ce jour, cette facturation est
suspendue ;
- les frais additionnels sur les importations
irrégulières.
a) Les frais de contrôle :
à partir du BUCO, sur la fiche prix, on renseigne : FOB, CIB et
échantillon pris. Sur la 2ème partie (FACTURATION), il
est précisé le lieu de déchargement, si à
Mwene-Ditu, la facturation s'imposera contrairement que si ce lieu serait Mbuji
Mayi, donc, marchandise en transfert ; en ce moment là, la
facturation sera faite à destination.
À partir des notes de services, la facturation est
uniformisée. Il existe par exemple, l'instruction de
référence n° DGA/AKM/DCOM/DCI/137/2012 :
· pour des importations régulières avec
AV : une facturation ad valorem 2% CIF dont FOB 10.000USD ;
· pour des importations régulières sans
AV : une facturation ad valorem 4% CIF dont FOB 10.000USD.
b) Les frais de laboratoire : des
tarifs d'analyse laboratoire existent dans un recueil intitulé
« Tarif d'analyses de laboratoire » de la même instruction
déjà citée.
Le BUCO détermine le n° de position tarifaire de
chaque marchandise, le sucre s'y retrouve à la page 37 : à
la position n° 17.01. 12.00 (betterave), donc, un échantillon sucre
à 210$US de frais de labo. Après facturation de l'un ou l'autre
des services OCC, on y ajoute la TVA (16%).
Pour des marchandises importées
régulièrement dont le FOB est inferieur à dix mille USD,
voilà comment se présente la tarification, et elle sera au double
(frais additionnels) pour les importations irrégulières :
FOB
|
FRAIS OCC
|
0 à 500$us
|
25USD
|
501 à 1.000$us
|
50USD
|
1.001 à 2.449$us
|
100USD
|
2.500 à 10.000$us
|
200USD
|
II. DE LA TRESORERIE
Les dossiers ainsi facturés sont envoyés
à la caisse ou à la trésorerie pour le paiement par les
bénéficiaires des services de l'OCC (les importateurs).
Après paiement, une note de débit ou facture comptant est
légalement établie dont l'original est au client et une copie
jointe dans le dossier du client.
De cette façon, la Trésorerie s'occupe des
opérations des recettes et des dépenses. Ces opérations
peuvent être entreprises soit par la caisse soit par la banque.
a) les opérations des
recettes :
Au niveau de la caisse : le paiement est constaté
par un RECU de caisse comme preuve de paiement, aussitôt envoyé
aux EMIDOCS, Pool dactylo pour l'établissement du BACD.
Au niveau de la banque : le constat du paiement se fait
par le bordereau de versement de la banque dans laquelle l'argent a
été déposé.
b) les opérations des
dépenses :
Du SAF, le BED est établi via le BA - rentre à
la Trésorerie - la Caisse établit un Bon de caisse de sortie des
fonds. Les décaissements au niveau de la banque se faisant
généralement par le chèque ou encore des ordres de
virement.
III. DE LA COMPTABILITE
Celle-ci est subdivisée en trois secteurs :
- la comptabilité caisse informatisée -
Access ;
- la comptabilité banques ;
- la comptabilité des tiers.
a) la comptabilité
caisse :
Elle s'occupe de la saisie et du suivi des opérations
financières traitées au niveau de la caisse même,
lesquelles opérations reposent sur les documents reçus de la
Trésorerie.
Pour ce faire, elle procède par l'enregistrement ou
journalisation des opérations et l'élaboration du grand livre.
Elle s'active encore dans le traitement des pièces comptables et leur
expédition à la Direction Générale. Les copies de
ces documents sont classées parmi les archives locales.
Du modèle informatisé de la gestion de la
caisse, en voici l'en-tête :
N° DOC
|
N° BED
|
IMPUTA-
TION
|
LIBELLE
|
BENEFI-
CIAIRE
|
RECETTES
|
DEPENSES
|
SOLDE
|
Report (+) ou (-)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce rapport est tiré du jour au jour.
b) la comptabilité
banques :
Elle s'attarde sur le suivi des opérations
financières et du traitement des pièces comptables du circuit
bancaire. Les clients peuvent régler leurs factures par la banque,
l'Agence peut déposer des fonds aussi, par des transferts reçus
d'ailleurs et de retraits de tous ordres (approvisionnement de la caisse, des
chèques en faveur des tiers voire des transferts), voilà, le
genre des opérations financières via le circuit bancaire.
Quelques documents interviennent dans le mouvement de la
banque : bordereau de versement, ordre de virement, chèque, les
extraits de compte, les avis de débit, les avis de crédit. Et,
sur la base de ces documents, la Comptabilité tient un journal de banque
de chaque compte faisant apparaitre le solde initial et les autres mouvements
intervenus pendant une certaine période.
Ces divers documents seront joints aux journaux de banque pour
transmission à Kinshasa.
Pendant notre passage à ce bureau, nous avions
visualisé le journal BCDC en franc congolais, du compte de
fonctionnement (n° 160-0202749-73) de la période d'avril 2012. Ces
rubriques y ont été repérées :
· transferts reçus (compte 590102) ;
· paiement chèques (compte 590001) ;
· TVA sur frais de gestion compte (compte 6630) ;
· frais de gestion compte (compte 634001) ;
· intérêts débiteurs (compte
672001).
L'Office disposant à la Banque Commerciale du Congo,
succursale de Mbuji Mayi de quatre comptes énumérés
comme suit :
1) Compte de Production en Franc
Congolais : on y verse seulement, le mouvement sur ce compte
concerne la DG ;
2) Compte de Production en Dollars
Américains : on y verse seulement et les autres
opérations sur ce compte concernent la DG ;
3) Compte de Fonctionnement en Franc
Congolais : on peut y verser et recevoir des virements ou
transferts d'ailleurs, des autres agences OCC ou de la DG même pour les
besoins du fonctionnement de l'entité. Pour ce type des comptes,
l'Agence dispose du spécimen des signatures autorisées pour le
décaissement des fonds (CA, CAA, SAF et SAFA) ;
4) Compte de Fonctionnement en Dollars
Américains : géré de la même
manière que le compte de fonctionnement en franc congolais.
c) la comptabilité des
tiers :
Elle considère les opérations financières
entre l'OCC et ses fournisseurs, ses clients, l'Etat (INSS, DGRAD, INPP etc.)
et les agents.
À ce stade, la Comptabilité tient des fiches
pour chaque tiers pour un suivi personnalisé (dettes, paiements
intervenus et solde).
Elle recouvre encore les créances non échues de
l'Office, passer auprès des débiteurs pour le recouvrement.
Elle gère les provisions déposées par les
importateurs avant toute facturation des prestations de l'OCC. Après la
facturation, soit il y a du moins perçu, le client complète la
différence à la caisse ou à la banque, soit il y a un trop
perçu sur les provisions, il faut le retourner au créditeur par
le processus du BED.
Du grand livre : le résumé de toutes les
opérations financières intervenues soit à la caisse soit
à la banque et généralement pendant un mois, cela, pour
une vue d'ensemble de chaque compte.
Vient ensuite, le tableau de réalisation de
trésorerie qui reprendra tous les éléments issus du grand
livre. Ce tableau est informatisé, il figure dans le rapport
d'activités mensuel. Il possède deux parties :
- LES ENCAISSEMENTS - COMPTES DE PRODUCTION :
récupérations sur charges - du fonds sorti pour être
dépensé mais non utilisé ou le reste après
utilisation, les récupérations sur salaires (retenues sur les
avances ou sur prêts accordés aux agents) et les recettes
régulières (facturation clients sur les prestations de service
OCC, TVA collectée etc.).
- LES DECAISSEMENTS - CHARGES D'EXPLOITATION : sur les
immobilisations ; sur les créditeurs divers (fournisseurs,
personnel, Etat, transferts effectués etc.) ; sur les charges
diverses (impôts sur véhicules, fonciers et autres taxes). Ces
opérations sont affectées ou imputées aux comptes suivant
le PCGC adapté par l'OCC (fascicule du 22 mars 2004 de sa Division
Comptabilité).
Les rapports de ce service sont tous destinés à
la division précitée pour une centralisation en vue de la
comptabilité générale. Il s'agit, essentiellement du
rapport financier mensuel.
Le SAFA évolue dans l'ombre du SAF, ils ont pour
mission d'ordonnancer toutes les opérations liées aux Finances,
à la Trésorerie, au BMS et BA.
SECTION III : LE
SERVICE EMISSION DES DOCUMENTS ET STATISTIQUES
Ce service est subdivisé en deux bureaux :
- le bureau EMIDOCS ;
- bureau STATISTIQUES.
Nous essayons dans les lignes qui suivent de vous de chacun
d'eux.
III.1 DU BUREAU EMIDOCS
Ce bureau a de la part du SEDOCS comme
responsabilité : émission de tous les documents relatifs au
contrôle des importations et des transactions locales.
Dépendant du SEDOCS, à sa tête, il y a un
Chef de bureau qui travaille en collaboration avec le Pool Dactylo aussi avec
le bureau classement des archives.
Ainsi, lorsqu'il y a des documents à dactylographier,
c'est le Pool dactylo qui s'en occupe. Pour les documents émis au BUCO,
ce Pool émet en première catégorie les documents
ci-dessous :
a. le BACD ;
b. le billet d'autorisation d'enlèvement marchandises
en transfert sous douane vers Mbuji Mayi sur base du modèle E de la
DGDA ;
c. le message adressé aux chefs de départements
surtout sur les marchandises de la MIBA.
En deuxième catégorie, il émet :
- la lettre de consignation, établie si la marchandise
est sensible et dans l'attente des résultats de l'analyse au
laboratoire. Durant le temps de cette consignation, la marchandise est purement
gardée ou stockée.
En troisième catégorie, il émet :
- la déclaration en faveur de l'importateur
après qu'il ait payé les prestations OCC, c'est la clôture
de son dossier. Il est le rapport après assistance au
déchargement à mettre à la disposition du client.
III.2 DU BUREAU
STATISTIQUES
Ce bureau a de la part du SEDOCS la production des
statistiques (données chiffrées).
Tout commence par la gare, de l'ouverture du dossier et
à son traitement final, cela, suivant le canevas exigé par la
Direction Générale de l'OCC. Nous pouvons classer le canevas en
question dans l'ordre ci-dessous :
1) création des banques des
données : renseignant le n° de chaque dossier,
n° HG/WC, LT, type de contrôle effectué à
l'arrivée, l'importateur, le code du tarif douanier, la marchandise, le
nombre de celle-ci, la nature de l'emballage, le volume ou la quantité
déclarée, la licence, l'AV, le CIF accepté, le pays
d'origine, de provenance.
Ces banques des données sont très
sollicitées par la BCC et la DGDA.
2) statistiques OCC: servant à
déterminer les produits sensibles donc consommables, y compris le
carburant (tableau n° I, là sont insérées aussi les
rubriques frais de labo, leur sommation et cela globalement).
3) autres tableaux : allant du
tableau n° II au numéro X. Détaillés de la
manière suivante :
- Tableau n° II : relevant toutes les importations
des produits pétroliers par les tiers frais OCC compris ;
- Tableau n° III : des importations des produits
pétroliers par les sociétés structurées, pas de
frais OCC indexés car la facturation de ces sociétés est
un sujet de préoccupation ;
- Tableau n° IV : des transferts des importations
sous douane ;
- Tableau n° V : des importations de la MIBA
seulement ;
- Tableau n° VI : des résultats des analyses sur
les produits pétroliers des tiers plus les frais de laboratoire y
relatifs ;
- Tableau n° VII : des analyses de laboratoires sur les
autres produits analysables y compris les frais payés à
l'occasion de celles-ci ;
- Tableau n° VIII: sur les activités du constat
d'avaries ;
- Tableau n° IX : des séries
précisées de certificat d'avaries, sur les activités de
constat d'avaries ;
- Tableau n° X : des statistiques par groupe des produits
importés (code tarif douanier par groupe, groupe produits, poids, CIF en
pourcentage et par graphique) ;
- Tableau synthétique des importations reprenant
diverses importations, produits pétroliers des tiers et des
sociétés structurées.
Ces divers tableaux sont fournis mensuellement,
trimestriellement, semestriellement et annuellement.
En plus de ces statistiques des importations, il en faut
également celles des transactions locales, mais à ce jour, il y
en a seulement pour la société BELTEXCO.
III.3 DU BUREAU ARCHIVES
C'est un bureau aussi stratégique pour l'ensemble de
l'Agence de Mwene-Ditu, et de la part du SEDOCS, il a comme
responsabilité la garde pendant plus ou moins dix ans de tous les
documents déjà traités, des dossiers complets des clients,
donc, dossiers ouverts et apurés.
Comme documents détenus à ce bureau :
- un rapport des dossiers entrés ;
- un registre de sortie des dossiers, s'ils sont
sollicités par un service ;
- un registre des transactions locales, essentiellement de
BELTEXCO ;
- un registre des importations.
Dès que la garde est jugée révolue, donc,
après le délai nécessaire, pour la destruction de ces
archives, on fait appel au Parquet pour le constat et la couverture
légale de cet événement.
Avant que tous ces dossiers atterrissent à ce bureau,
ils auront transité par le Service Informatique &
Télématique pour un encodage. C'est le seul bureau que n'avons pu
visiter pendant tout le temps de notre stage, car le chronogramme autorisant le
stage n'y avait pas prévu notre passage, cela nous a évité
de nous imprégner de ce qui y est fait.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous sommes au terme de la rédaction du présent
rapport de stage de professionnalisation. Qu'il nous soit permis de donner
notre point de vue sur le présent et l'avenir de l'OCC qui est un
organisme ou établissement public ayant le monopole de tous les
contrôles (qualité, quantité, prix, sécurité
et salubrité du travail, production locale, industrielle ou artisanale),
car ceux-ci, sont rendus obligatoires par l'Etat en sa faveur à travers
tout notre pays sur toutes les productions locales, importations et
exportations.
À l'ère de la mondialisation, harmoniser les
compétences liées à ces contrôles s'avèrent
un défi à relever. Avec la crise en Europe, sur la
traçabilité des conserves à nourriture supposées
contenir de la viande de boeuf, or, à la place, il y avait de la viande
à cheval. Cela, démontre les responsabilités pesant sur
les épaules de l'OCC et les autres services liés à la
vigilance alimentaire en interne de la RDC.
Dans le monde, devant le profit ou le bénéfice,
les gens deviennent maximalistes, utilisant tous les moyens illégaux
soient-ils, pour parvenir à leurs avantages. À leurs yeux, le
commerce est du passe partout et du fourre-tout, se soucier de la vie des gens
reviendrait au blocage de ses intérêts.
C'est dans ce sens, que nous encourageons les objectifs, les
missions et l'objet social de l'OCC afin de la sécurisation de ce qui
est consommable humainement même si votre champ d'action dépasse
le côté de ce qui n'est que comestible. Nous avons noté
avec intérêt vos efforts dans le sens d'obtenir
l'accréditation de votre compétence technique au niveau
mondial.
Encore, faudra-t-il, dans le chef de tous les animateurs
promus à ces contrôles qu'ils soient
désintéressés par l'amour du gain malhonnête,
maximaliste et qu'ils manifestent la probité nécessaire à
leur tâche.
De cette façon, vos objectifs, votre mission
légale, votre objet social demeurent vitaux à la RDC pour son
développement à cet ère de la globalisation, à la
survie et au bien être de sa population ; à la
quiétude et au climat serein des opérateurs industriels et
économiques.
Le seul point noir détecté a été
la situation déplorable des agents, lors de notre stage, ils
étaient presqu'à sept mois de retard de paiement, cet état
de choses démotive la conscience professionnelle et décourage
plus d'un ; une fois encore, le bon rendement ne suivra jamais.
L'OCC fait des rentrées en recettes en amont (à
partir de toutes les importations vers le pays via BIVAC) et en aval (de toutes
les prestations de service à l'intérieur du pays), si le
Ministère de tutelle pouvait donner la politique et la gestion de ses
moyens à cet établissement public, les choses pourront marcher
convenablement pour le bien de tous (les agents et le gouvernement). Et, cette
situation n'aura jamais existé.
P.S
: Ce rapport sera mis en ligne sur www.memoireoline.com.
BIBLIOGRAPHIE
BROCHURES
14 Selon la « NOTE DE
PRESENTATION » en 5 pages de l'OCC, Agence de Mwene-Ditu, page 1
2 Dépliant (Tract) OCC intitulé:
« NOS ACTIVITES en BREF «, édité par
Maison KELI-SERVICES.
WEBOGRAPHIE
3 http://
www.occ-rdc.cd/implantation
, consulté ce 19 01 2013
4
http://www.occ-rdc.cd/rubrique64.html,
consulté ce 21 01 2013
5 Microsoft Encarta 2009, Dictionnaire
Electronique
6
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avarie,
consulté le 12 02 2013
NOTES DE COURS
7 D. BUJITU, Notes de cours de Finances
Publiques, G3, 2010-2011, CUMD
8 CT LABY MPIANA, Notes de
cours : « la fiscalité et la gestion de
l'entreprise », L2 Gestion Financière, 2012-2013,
UMD
ANNEXES
Recommandation de Stage OCC - 1ère page,
répartition de la ronde des bureaux.
Recommandation de Stage OCC - 2ème page et
fin, répartition de la ronde des bureaux
Lors de notre passage au Poste Gare SNCC - Devoir et
correction par l'Encadreur
Suite devoir au Poste Gare SNCC
Suite au Poste Gare SNCC
Suite au Poste Gare SNCC
Suite au Poste Gare SNCC
Suite au Poste Gare SNCC
Suite au Poste Gare SNCC et le logo OCC
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLE DES ABREVIATIONS
III
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE L'OFFICE
CONGOLAIS DE CONTROLE « OCC »
1
SECTION I : HISTORIQUE
1
I.1. NATURE JURIDIQUE
1
I.2. SA VISION
2
I.3. SA MISSION LEGALE
2
I.4. SES OBJECTIFS PRINCIPAUX
2
I.5. SON IMPLANTATION
3
I.6. SES ACTIVITES
4
I.7. LIEUX DE CONTROLE
5
SECTION II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE
L'OCC
6
II.1. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
6
II.1.1. Au niveau de la Direction
Générale
6
II.2. OCC Agence de Mwene-Ditu
8
II.2.1. Situation géographique
8
II.2.2. Organisation structurelle de l'OCC
Mwene-Ditu
8
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DU STAGE
10
SECTION I: LE SERVICE DE L'EXPLOITATION
11
I.1. DE L'ENTREVUE AVEC LE CHEF D'AGENCE
11
I.2. DU SERVICE DE L'EXPLOITATION
11
I.2.1. DU POSTE GARE SNCC
11
I.2.2. DU BUREAU CONTROLE DES IMPORTATIONS
13
I.2.3. DU BUREAU SUIVI WAGONS
14
I.2.4. DU BUREAU ECHANTILLONNAGE
15
I.2.5. DU BUREAU COMMISSARIAT D'AVARIES
16
I.2.6. DU BUREAU DES HYDROCARBURES
19
SECTION II : LE SERVICE ADMINISTRATIF ET
FINANCIER
21
II.1 DU BUREAU MEDICO SOCIAL
21
II.2 DU BUREAU ADMINISTRATIF
22
II.3 DU BUREAU BUDGET ET FISCALITE
24
II.3.1 DU BUDGET
24
II.3.2 DE LA FISCALITE
25
II.4 DU BUREAU FINANCES
26
SECTION III : LE SERVICE EMISSION DES
DOCUMENTS ET STATISTIQUES
30
III.1 DU BUREAU EMIDOCS
30
III.2 DU BUREAU STATISTIQUES
30
III.3 DU BUREAU ARCHIVES
31
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
33
BIBLIOGRAPHIE
34
ANNEXES
35
TABLE DES MATIERES
44
* 1 Selon la « NOTE
DE PRESENTATION » en 5 pages de l'OCC, Agence de Mwene-Ditu, page
1
* 2 Dépliant (Tract)
OCC intitulé: « NOS ACTIVITES en BREF «,
édité par Maison KELI-SERVICES.
* 3 Idem
* 4 Selon la « NOTE
DE PRESENTATION » en 5 pages de l'OCC, Agence de Mwene-Ditu, page
3
* 5 Dépliant (Tract)
OCC intitulé: « NOS ACTIVITES en BREF «,
édité par Maison KELI-SERVICES.
* 6 Dépliant (Tract)
OCC intitulé: « NOS ACTIVITES en BREF «,
édité par Maison KELI-SERVICES.
* 7
www.occ-rdc.cd/implantation
, consulté ce 19 01 2013
* 8 Idem
* 9
http://www.occ-rdc.cd/rubrique64.html,
consulté ce 21 01 2013
* 10 Microsoft Encarta
2009
* 11
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avarie,
consulté le 12 02 2013
* 12 D. BUJITU,
Notes de cours de Finances Publiques, 2010-2011, G3, CUMD
* 13 CT LABY MPIANA,
Notes de cours : « la fiscalité et la
gestion de l'entreprise », L2 Gestion Financière,
2012-2013, UMD
|