Conclusion générale :
Les banques et les PME constituent deux acteurs fondamentaux
de l'économie d'un pays, surtout celui qui est en voie de
développement dans la mesure où toute décision touchante
leurs secteurs affecte directement la santé de l'économie
nationale. D'où la nécessité d'une concertation accrue
entre ces deux acteurs pour leurs propres intérêts et pour le bon
fonctionnement des activités économiques.
A travers l'étude sur le terrain, on a pu remarquer que
c'est la relation banque-PME de type fournisseur (la banque)/client (PME) qui
est le plus dominant, et que le financement représente le pivot de cette
relation.
En effet, les difficultés de financement des PME, ne
sont plus dues à un manque de sources et moyens de financement, mais
plutôt aux choix à effectuer, et aux facteurs
macroéconomiques telles que la crise financière internationale et
l'instabilité générale, et qui peuvent entrainer des
conséquences sérieuses sur la croissance de cette
catégorie d'entreprise, voire même son existence. En fait, le
problème de financement reste l'obstacle principal qui entrave le
développement des PME dont un grand nombre échouant dans leurs
activités et se trouvant devant la nécessité de changer ou
de cesser leur exploitation. Aussi, le coût de crédit est un
obstacle principal à la croissance des PME, et leur difficulté
d'accès au financement étant également un obstacle
majeur.
Les banques aujourd'hui reconnaissent l'importance du secteur
des PME et se concurrent sur ce secteur, et aussi commencent à
comprendre les besoins particuliers et les aspirations des PME. Mais ces
banques confrontent également des obstacles à la prestation des
services à cette catégorie d'entreprise à savoir,
l'absence des informations fiables et crédibles sur cette
catégorie d'entreprise, et l'instabilité de l'économie
nationale/internationale. Par conséquent, les banques augmentent le
seuil des garanties exigées et les taux d'intérêts
appliqués pour assurer le remboursement des crédits d'une part et
réaliser des profits d'une autre part. Cependant, bien que les PME
représentent une part importante de la clientèle des banques, de
sa part elles souffrent de ces procédures qui limitent leurs
possibilités d'accéder au financement bancaire.
Les efforts entrepris par les pouvoirs publics, jusqu'à
présent, ont permis de consolider l'environnement financier et
général des PME. Ils ont aussi favorisé le renforcement
des ressources financières bancaires dédiées à la
PME grâce à la diversification des produits bancaires, au recours
aux lignes de crédits bilatéraux et à la mise en place de
fonds de garanties. La mise en place du capital-risque, du crédit bail,
du marché boursier et du micro crédit a visé la
satisfaction des besoins financiers des PME selon leur niveau de
développement.
La relation banque-PME doit, donc se faire sur une confiance
réciproque et une volonté de trouver ensemble la meilleure
solution pour garantir la réussite de cette relation. Il faudra par
ailleurs que l'entreprise accepte de jouer le jeu de la transparence donnant au
banquier toute information dont il a besoin. De sa part, la banque doit
s'intéresser de plus en plus au secteur des PME, en cherchant à
répondre le mieux possible à leurs besoins et à leurs
attentes.
FSJES d'AGADIR Relation Banque/PME
2011/2012
![](Relation-banque-PME-Cas-des-PME-de-la-region-de-Souss-Massa-Dra-au-Maroc90.png)
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