INTRODUCTION GENERALE
I.ETAT DE LA QUESTION
De la manière dont nous orientons nos investigations,
c'est une étape importante du fait qu'elle permet au chercheur dans
l'élaboration de son travail, de répertorier les travaux
scientifiques antérieurs faisant allusion avec le sujet de son
étude, dont le but est la recherche de l'originalité du travail
par le chercheur, d'appréhender leur démarche, leur conception et
les conclusions. C'est ainsi que nous avons parcouru plusieurs travaux
scientifiques, parmi les quels certains ont attiré notre attention, il
s'agit des travaux de:
v KAZADI TSHITENGA (2009-2010) dans son travail
intitulé : diagnostic financier d'une entreprise publique et son
impact sur la gestion de la trésorerie. Dans celui-ci l'accent a
été mis sur la façon dont l'entreprise propose des
solutions aux problèmes financiers. Et il a aboutit à la
conclusion telle que l'entreprise pour améliorer sa sante
financière, elle doit maitriser l'application de :
l'équilibre financier, degré de solvabilité, degré
de liquidité et la rentabilité. Qui sont les quatre axes de la
sante financière.
v KALUBI MPWEKELA Joëlle (2008-2009) dans son travail
intitulé : Etude de la gestion de trésorerie et son impact
sur l'équilibre financier d'une entreprise. Dans celui-ci l'accent a
été mis sur la façon dont la trésorerie permet de
couvrir les dettes à court terme. Et il a aboutit à la conclusion
qu'une entreprise doit avoir une bonne situation financière et une bonne
gestion de trésorerie car cette dernière constitue un bras
armé d'une entreprise.
Dans le cadre de notre sujet d'étude qui
est : « Analyse de la gestion de la trésorerie dans
une entreprise publique» dans celui-ci nous voudrions savoir la provenance
des problèmes de la gestion dans une entreprise publique et dans cette
optique nous allons mettre l'accent sur la façon dont on gère
la chose publique et voir la méthode de calcul de cette
trésorerie.
II. PROBLEMATIQUE
Partant du mot problématique, il est définit de
plusieurs manières et cela selon les différents auteurs :
Pour KANT, la problématique est prise comme
étant un champ d'extension à l'intérieur duquel une
série de problèmes doit être correctement posés dans
la perspective philosophique ou se place un penseur, un analyste, un
philosophe. (1(*))
ED.IPO ABELELA définit la problématique comme
étant un cerveau d'un travail de recherche. C'est elle qui permet
d'organiser le plan de travail, lequel permet de centrer utilement la recherche
en évitant à l'auteur de s'égarer sur des pistes
inutiles. (2(*))
Dans le cadre de notre travail se basant sur la façon
de gérer la trésorerie dans une entreprise publique,
précisément celle de l'O.C.C, il est à noter que la
manière dont le problème monétaire se pose dans une
entreprise entraine toute sorte de conséquence dans la gestion. Bon
nombre d'entreprises rencontrent des difficultés en matière de
gestion financière et plus précisément dans la gestion de
la trésorerie. Dans le cadre de notre étude, notre
préoccupation sera de répondre aux questions suivantes :
Ø Est-ce que la trésorerie à l'office
congolais de contrôle respecte-elle la règle de la sante
financière d'une entreprise?
Ø Quelle est la provenance des problèmes de la
gestion de l'entreprise ?
Ø Qu'elle est la méthode par laquelle leur
trésorerie est calculée ?
C'est autour de ces préoccupations fondamentales que va
tourner notre réflexion car il convient de noter que la gestion de
trésorerie est au coeur de la fonction financière de
l'entreprise.
Cela étant l'analyse que nous allons pouvoir faire, ce
présent travail aura pour objet d'apprécier les conditions
d'une bonne gestion et de mesurer la rentabilité des capitaux
investis.
III.HYPOTHESE
L'hypothèse est définit selon LAPIDE comme
étant « un procédé de raisonnement scientifique qui
consiste à supposer quelque chose qu'on vérifiera par
conséquent. »(3(*))
Selon RONGER, l'hypothèse est une proposition des
réponses aux questions que l'on pose à propos de l'objet de la
recherche, proposition formulée en terme que l'analyse puisse fournir
une réponse. Elle est destinée à guider les investigations
et à être abandonner ou maintenir d'après les
résultats de l'observation. (4(*))
A la question soulevée par la problématique,
nous pouvons relevée que la défaillance observée dans la
gestion des entreprises pendant la période d'étude, nous permet
d'émettre l'hypothèse selon laquelle l'entreprise a besoin d'une
analyse financière comme outil indispensable pour le bon pilotage de ses
activités d'une part et d'une part savoir comment se tient la gestion de
la trésorerie au sein d'une entreprise publique comme l'office congolais
de contrôle.
Les praticiens en poste de trésorerie à l'O.C.C
ignore encore l'existence de technique en vigueur qui consiste à
enregistre les bon d'engagement de dépenses autorisés ou des
espèces encaissés et à balancer les sommes inscrites au
journal de caisse recettes avec celles du journal de caisse dépenses
pour rechercher l'équilibre financier.
Au sens scientifique du mot, il n'y a pas de sante
financière, par ailleurs, la trésorerie aurait
évoluée d'une manière positive cela suite à
l'influence de l'équilibre financier de l'entreprise surtout en ce qui
concerne le résultat qu'elle dégage.
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
A. CHOIX DU SUJET
Notre préoccupation se justifie par deux raisons
majeurs qui ont motivé le choix de notre sujet à savoir :
1°) la manière dont l'O.C.C était
géré pendant la période de notre étude et
l'incidence de cette gestion au sein de l'entreprise ;
20) la recherche des solutions aux
problèmes de leur trésorerie pouvant aider ce cadre a
amélioré sa sante financière et la façon dont elle
cherchera à couvrir ses dettes à long et à court terme.
B. INTERET DU SUJET
La préoccupation pour tout gestionnaire est de chercher
les conditions optimales dans lesquelles il pourrait rendre rentable ses actifs
et modalités de rentabilités qui détermine le surplus
monétaire dégagé par le capital investi. Ce surplus
permettra à l'entreprise d'atteindre ses objectifs.
V. DELIMITATION DU SUJET
Pour arriver à bien mener les investigations, il est
d'usage dans un travail scientifique de déterminer au préalable
son champ d'action pour éviter de répondre à des questions
qui ne sont pas posées. Donc il s'agit de situer le sujet dans le temps
et dans l'espace et de déterminer son cadre opérationnel.
A. DELIMITATION
TEMPORELLE
Pour ce qui est du temps, nous aurons à analyser les
données de trois ans, c'est-à-dire notre étude se limite
à la période allant de 2008 à 2010.
B. DELIMITATION SPATIALE
Du point de vue spatial, nous avons choisi l'office congolais
de contrôle en sigle l'O.C.C, siège de département
provincial du Katanga situé à Lubumbashi au n0)70 de
l'avenue Moero, qui a constitué notre champ d'investigation.
VI. METHODE ET TECHNIQUE
A. METHODE
L'analyse de la trésorerie à l'O.C.C nous exige
à faire un appel à une démarche intellectuelle que nous
appelons méthode.
Le mot « méthode » est
définit comme un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une disciplines cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie. (5(*))
Au parcours de ce travail, nous avons fait appel
à :
10) la méthode statistique
Cette méthode consiste à quantifier les
données et de les présenter sous forme des tableaux et des
graphiques.
· Dans ce cadre de notre travail, elle nous permettra de
faire la restructuration des données se trouvant dans les tableaux, de
les quantifier et de faciliter la compréhension des résultats de
recherche en les présentant sous forme des tableaux et graphiques
20) la méthode analytique
Elle est celui qui décompose un objet en ses
éléments constitutifs, afin de mieux les étudier. Dans le
cadre de notre travail, elle nous permettra après les calculs de la
trésorerie, de faire la référence d'analyse financier de
l'O.C.C, de les interpréter ainsi que d'apprécier sa sante
financière.
B. TECHNIQUE
Pour bien comprendre le bien fondé de ce sujet
d'investigation et appréhender ce concept à travers nos
méthodes citées ci-haut deux techniques ont été
utiles pour nous, il s'agit de :
10) La technique documentaire
Cette technique nous permettra de consulter des ouvrages
généraux et spéciaux relatifs à l'objet de notre
étude et tout autre document pour l'établissement des
résultats fiables.
20) La technique d'interview libre
Cette technique nous permettra d'acquérir des
informations, ainsi que certains renseignements importants que la technique
documentaire ne pourrait pas fournir et elle nous permettra d'organiser un
rapport de communication verbale entre l'enquêteur et
l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de
recueillir des informations voulues.
VII. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail sera
subdivisé en trois chapitres :
v Le premier chapitre portera sur les
généralisations et la présentation du champ
d'investigation ;
v Le deuxième chapitre parlera des notions
théoriques sur la gestion de la trésorerie ;
v Le troisième chapitre développera l'analyse de
la gestion de la trésorerie de l'O.C.C
CHAPITRE I : GENERALITES ET CHAMP D'INVESTIGATION
Section 1: DEFINITION DES
CONCEPTS
1.1. L'ANALYSE
L'analyse est une opération intellectuelle consistant
à décomposer un tout en ses éléments ou une
décomposition d'une subsistance en ses principes constituants. (6(*))
1.2. LA GESTION
Pendant longtemps, la gestion fut considérée
comme une affaire de talent, Etymologiquement, le vocable gestion vient du mot
latin gestion qui signifie gérer, porter ou action de gérer,
administrer, organiser, coordonner, manager.
a) Définition
· La gestion est définit comme étant un
ensemble des procédures, des pratiques et des politiques mises en oeuvre
dans les entreprises et qui vise à assurer un fonctionnement
satisfaisant, ses points d'application principaux sont vente, le financement,
l'organisation, la ressource humaine, le marketing, la comptabilité et
le contrôle des résultats. (7(*))
· La gestion en tant qu'une science, elle permet de
déterminer la formation du prix de vente, la combinaison la plus
satisfaisante en termes de rendement et de productivité des moyens
matériels et de la ressource humaine dans les organisations.
· La gestion entant que technique d'administration des
organisations : elle repose notamment sur un système d'information
comptable si on assimile l'organisation à un ménage, la gestion
est un synonyme d'un vieux mot français
management « réimporté en anglais sous forme d'une
entité. »
Ainsi, la gestion est l'ensemble des techniques
d'organisations qui sont mises en oeuvre pour l'administration d'une
entité.
b) Objectif
L'objectif de la gestion revient à souligner que, la
gestion est un outil qui permet aux dirigeants d'entreprises à prendre
des meilleurs décisions sur l'ensemble des ses activités. Et
pour le cas de notre champ d'investigation qui est l'OCC, la gestion permettra
à cette dernière pour une meilleure décision dans la
réalisation de son intérêt général dans le
délai imparti.
c) Finalité
La gestion permet aux organisations de réaliser des
objectifs qu'elles se sont assignés lors de la création, tout en
s'assurant une insertion efficace dans leur environnement.
d) Type de gestion
Dans le sens strict du terme, nous avons plusieurs sortes de
gestion, mais en ce qui nous concerne, nous citerons que quelques une :
v Gestion de production
C'est une organisation et un contrôle de la fonction de
production d'une entreprise en considérant les résultats
économiques comme des objectifs et les données techniques comme
des contraintes, un ensemble des décisions à prendre pour assurer
la production des quantités vendues et qualités requises pour la
demande dans le délai voulu et au minimum de cout.
v Gestion financière
C'est un ensemble des décisions et des
activités qui assurent la régulation des flux financier de
l'entreprise. Elle se distingue de la politique financière selon le
choix qu'elle relève portant sur les structures financières.
v Gestion budgétaire
Elle est définit comme étant un
procédé administratif reposant sur la décentralisation
des attributions, des responsabilités et des pouvoirs qui organisent,
assurent et interprètent la comparaison entre les objectifs
assignés et les résultats obtenus en vue d'engager les
responsabilités, prendre des mesures correctives et des
sanctions.(8(*))
v Gestion des ressources humaines
C'est une fonction de l'entreprise, qui remplace depuis le
début des années quatre vingt, l'expression «
fonction personnelle » qui n'évoque pas le potentiel de la
nation des ressources dans sa dimension stratégique. Elle consiste
à aller au-delà de l'administration introduisant une
démarche plus active, plus rationnelle.
e) Technique de gestion
L'ensemble des techniques utilisées dans les
organisations en vue d'atteindre les objectifs que les organisations se sont
fixés sont classifiés dans l'ordre ci-dessous :
- La comptabilité générale et
analytique;
- L'analyse des Etats financiers;
- Le contrôle budgétaire;
- Le contrôle de gestion et
- L'information de gestion.
Ces techniques nous aiderons à bien analyser la gestion
de la trésorerie de l'OCC.
1.3. LA TRESORERIE
La trésorerie est définit comme un ensemble des
actifs liquides détenus par un agent économique à un
moment donné et disponible pour faire face à ses dépenses
de toute nature.(9(*))
Elle est aussi définit comme étant le
disponible appartenant à la société qu'on peut trouver
soit dans ses comptes en banque soit dans la caisse de la
société. (10(*))
1.4 L'ENTREPRISE
A. Définition de l'entreprise
Albert CORHAY et M. MBANGALA définissent
l'entreprise comme une unité économique organisée qui, par
combinaison des facteurs de production, produit des biens et/ou des services
pour un marché en poursuivant des objectifs multiples.(11(*)) Il ressort de cette
définition que l'entreprise est aussi un hôpital qu'un
ministère, une association sans but lucratif qu'une entreprise publique
ou privée, une grande entreprise qu'une toute petite entreprise.
Elle est aussi définit comme une
organisation qui a pour but de produire des biens et des services ou les
transformer en vue de satisfaire aux besoins et aux désirs des
consommateurs tout en cherchant à dégager un profit ou un
intérêt général qui, elle exerce ses
activités aussi bien dans le secteur marchand que non marchand.
Du point de vue économique, l'entreprise
est un ensemble organisé mécaniquement, destiné à
produire des biens et services au moindre coût et en utilisant dans les
meilleurs conditions les capitaux, les machines et les hommes.
B. Définition de l'entreprise publique
L'entreprise publique est celle dont la gestion
relève particulièrement de l'Etat ou d'une collectivité
publique car elles peuvent fournir à titre onéreux à sa
clientèle un travail, une facilité du personnel, une location des
biens à l'exclusion d'une production matérielle. (12(*))
Elle est aussi considérée comme une
organisation à caractère industriel et commercial placée
sous l'autorité ou la tutelle de l'Etat ou d'une collectivité
publique. (13(*))
On entend aussi par entreprise publique, les organismes
exerçant une activité commerciale et économique dans
lesquels les pouvoirs publics détiennent une participation
décisive (50% et plus) et/ou ceux qui sont contrôlés par le
secteur public. (14(*))
B.1 Caractéristique d'une entreprise
publique
A la différence de l'entreprise
privée, l'entreprise publique doit remplir les critères
ci-après:
Ø L'Etat est le principal actionnaire ou il dispose
d'autres moyens pour exercer son contrôle sur les politiques d'ensembles
de l'entreprise.
Ø L'ensemble se consacre à fournir des biens et
services qu'elle vend au public ou à d'autres sociétés
privées ou publiques.
Ø En application de sa stratégie, l'entreprise
doit dégager les recettes ayant un certain rapport avec ses
coûts.
Ø L'entreprise publique dispose aussi d'une certaine
autonomie de gestion.
B.2 Types d'exploitation du secteur public
L'entreprise dispose aussi d'une certaine autonomie de gestion
et qui est distinguée selon le degré de croissance de
l'autorité financière et de gestion. Il s'agit de :
· La société d'économie mixte
C'est une société commerciale dont
le capital est constitué en partie par des capitaux privés et en
partie par des capitaux publics. L'Etat détient
généralement la majorité.
C'est un compromis entre le libéralisme et
l'étatisme et une alliance entre l'esprit d'initiative nécessaire
à l'activité et le souci de l'intérêt
général.
· La concession
C'est une forme du secteur public qui fait de l'exploitant un
associé gérant commandité et de l'Etat un actionnaire
commanditaire.
· L'entreprise nationale et régie autonome
Une entreprise nationale est dotée de la
personnalité juridique et d'une autonomie financière et de
gestion très large. Elle s'intéresse aux secteurs
stratégiques ou particulièrement importants de l'économie
nationale ; tandis qu'une régie autonome dispose d'une autonomie
sur le plan financier, mais non dotée d'une personnalité
juridique propre. Entrent dans cette catégorie des services et ateliers
tels que les postes et télécommunications, l'imprimerie
nationale, etc.
· Etablissements publics à caractère
commercial et industriel
Qui bénéficient de la personnalité
juridique et qui, tout en étant soumis au contrôle financier de
l'Etat, ils disposent d'une autonomie financière. C'est le cas de
l'office congolais de contrôle et autres régies
financières.
B.3 Rôles des entreprises publiques dans
l'économie
Le rôle des entreprises publiques dans
l'économie d'un pays fait l'objet de beaucoup de controverses surtout
dans les pays en de développement.
Elles occupent une place importante dans l'économie
d'un pays à travers son rôle qu'elles jouent dans
l'économie de marché, les entreprises jouent un rôle
essentiel dans la croissance économique, dans les exportations, dans la
fabrication des produits importants de l'économie, dans la
stabilité des cadres macro-économiques en générant
des ressources considérables au budget de l'Etat, elles alimentent le
budget de l'Etat avec les recettes publiques.
Elles fournissent des biens et services dans la recherche de
l'intérêt général ou de l'utilité
générale et, ce qui n'est pas la même chose de l'optimum
économique. C'est ainsi, qu'il est aventuré de dire qu'une
entreprise publique doit vendre ses services ou ses produits au plus juste
prix, de manière à réaliser ni bénéfices ni
pertes. Nous dirons que les bénéfices ou pertes de l'exploitation
publique sont repartis sur la communauté toute entière, en
privilégiant l'intérêt général.
Dans la philosophie de leur création, les entreprises
publiques devraient de prolongement des bras du gouvernement, elles sont un
instrument de la politique économique et c'est grâce aux
entreprises publiques que l'Etat détient le monopole dans certains
secteurs jugés stratégiques.
Section 2 : PRESENTATION DU
CHAMP D'INVESTIGATION
Dans cette section, il est utile que nous présentions
l'histoire, l'objectif, le but du contrôle, le fonctionnement et la
structure organique de l'OCC.
2.1 HISTORIQUE
L'office congolais de contrôle en sigle OCC fut
crée par l'ordonnance loi n074/013 du 10 Janvier 1974, pour
reprendre les activités de la société
générale de surveillance (SGS) dont le siège est à
Genève.
A ce jour, l'OCC est formé en établissement
public à caractère scientifique et technique doté de la
personnalité juridique. Cette transformation a eu lieu par le
décret n009/42 du 24 Avril 2009 établissant la liste
des entreprises transformées en sociétés commerciales,
établissements publics et par le décret n009/44 du 03
Décembre 2009 fixant les statuts de l'office congolais de contrôle
comme étant propriété de l'Etat.
2.2 OBJECTIF
L'OCC a pour objectif de devenir un organisme leader
d'inspection, de la certification et de contrôle sur la conformité
du commerce national et international dans le pays (RDC), en soutenant les
efforts du développement économique, industriel et les
progrès sociaux de la population.
A cet effet, il effectue notamment :
· Le contrôle de tous les produits fabriqués
localement,
· Le contrôle de qualité de toutes
marchandises et produits à l'importation qu'à l'exportation au
niveau du guichet unique,
· Les essais à l'analyse des échantillons
des produits importés,
· La vérification et l'étalonnage des
instruments de mesure,
· La certification de la qualité des produits
autres que les matières précieuses, des systèmes et du
personnel,
· Les contrôles techniques.
En outre l'OCC assure la prévention et les constants de
sinistres et peut accomplir toutes les opérations quelconques se
rapportant directement ou indirectement à son objectif, sauf dans le cas
des opérations d'achat en vue de la revente.
2.3 BUT ET MISSION DE L'OCC
2.3.1 But des contrôles
Dans le cadre de la surveillance de mouvements commerciaux en
RDC, les contrôles de l'OCC sont à la base des statistiques que
publie le gouvernement sur le commerce extérieur et la production
industrielle locale. Et aussi de veiller aux contrôles de qualité
et de conformité protégèrent la population congolaise
contre la consommation des produits impropres.
Ainsi nous distinguons deux types de contrôle qui
sont :
A. Contrôle des exportations
Ce contrôle est requis afin d'assurer :
· La valorisation des produits exportés en
fonction des critères de qualité.
· La défense de la loi sur l'équilibre de
prix des produits congolais exportés,
· Les contributions à l'augmentation des recettes
de la DGDA en décelant tous les cas de sous-facturation,
· La promotion de commerce extérieur,
· La délivrance d'un certificat de
vérification à l'exportation qui déclare la marchandise
conforme au manifeste à l'exportation.
B. Contrôle des importations
Ce contrôle est requis afin de :
· Défendre l'équilibre de la balance de
paiement par les réalisations des économies en devise, par
la découverte des surfacturations et des indicateurs,
· Sauvegarder l'intérêt des
opérations économiques grâce au redressement qualitatif et
quantitatif des produits et marchandises importées,
· Sauvegarder la santé des consommateurs par la
surveillance de la qualité des produits alimentaires et
pharmaceutiques.
Il existe aussi deux principaux types de contrôles sur
toutes les marchandises ou produits importés en RDC.
B.1 Contrôle avant embarquement
Il s'effectue au niveau du pays d'origine de la marchandise
où l'OCC donne mandat à la BIVAC de contrôler la
qualité, la quantité et le prix de la marchandise ou produit
avant embarquement et importation vers la R.D.C. Ainsi, la BIVAC émet un
document appelé « attestation de
vérification » en sigle A.V
B.2 Contrôle à l'entrée de la
RDC
L'OCC effectue une deuxième vérification pour
s'assurer que la marchandise est dans les bonnes conditions qu'à
l'embarquement ou pour assurer de l'état de la marchandise jusqu'au pays
de destination.
L'OCC doit effectuer tous les contrôles à l'issue
des quels, il émet une attestation, il s'agit des contrôles
à l'arrivées, appelées souvent importation
irrégulière c'est-à-dire sans souscription de la
licence.
2.3.2 MISSION DE L'OCC
La mission assignée à l'OCC par le
législateur consiste à :
· Effectuer le contrôle technique de tous les
appareils et travaux,
· Effectuer les contrôles de qualité,
quantité, prix et de conformité de toutes les marchandises et
produits importés dans le cadre du commerce international,
· Gérer et expliquer les silos des magasins
généraux et entrepôt en douane,
· Procéder à la constatation des
états d'avaries ou des produits et des marchandises pour en
établir des certificats y afférent,
· Analyser les échantillons des produits et faire
aussi toutes les opérations de reventes des produits.
Hormis ces contrôles, l'OCC contrôle aussi la
production locale tel que soutenu par les prérogatives de
l'arrêté ministériel M/CA/BCE/0149/91 du 30 décembre
1991, dont ils sont repartis dans les différents points
ci-après :
Le contrôle de la
qualité
L'OCC procède par ce contrôle pour s'assurer par
l'examen organoleptique (inspection, visuelle, dégustation, etc.),
technique (analyse de laboratoire) que la qualité de la marchandise
livrée est conforme à celle qui a été
commandée. Dans ce contrôle l'OCC a comme document de
base :
Ø Le bon de commande
Ø La facture pro-format
Ø Le cahier de charge s'il existe
Ø Le model IB (Importation des Biens)
Ø Le bulletin d'analyse et le contrat de vente
Le contrôle de la
quantité
L'OCC veille à ce que la quantité livrée
correspond à celle commandée. Toutes fois une modification dans
le sens de la hausse ou de la baisse peut être faite et ce moyennant un
réajustement du prix.
Le contrôle de prix
Ce contrôle s'effectue en aval pour vérifier
l'exactitude de prix déclaré par les opérateurs
économiques pour lutter la hausse de prix de produits, aider à la
détermination de la valeur en douane en évitant la sous
facturation et en détectant les fraudes et aider les importateurs
à bénéficier d'un traitement équitable dans leur
opération de commerce international.
Le contrôle de
conformité
Dans ce contrôle, il est important de savoir sur le
point de :
Ø S'assurer qu'il s'agit de la marchandise ayant fait
l'objet d'un contrôle quantitatif et aux prix qui va être
réellement embarqué ou débarqué et pas autre
chose.
Ø S'assurer de la mise à bord ou de la descente
effective de la marchandise par la remise du connaissement qui est la preuve
matérielle.
Il est à noter que tous ces contrôles
s'effectuent à l'importation comme à l'exportation.
2.4
FONCTIONNEMENT DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
Nous parlerons que sur le fonctionnement de trois services qui
se présente de la manière suivante :
1. Le service budget
Ce service s'occupe de contrôle budgétaire, il
assure le contrôle permanent des activités de l'OCC et en valeur
exprimé sous forme des écarts par rapport à la
prévision approuvée, comparer périodiquement les
réalisations avec prévisions correspondantes, calculer leurs
écarts à l'unité technique, analyser, c'est-à-dire
en cherchant les causes et en déterminer les conséquences.
Les fiches, les annexes de bons selon leur crédit et ce
par rapport au planning de la trésorerie pour voir leur
conformité avec les montants sur le bon. Les bons d'engagement des
dépenses sont établit à partir de service même,
transmis à la comptabilité par un carnet de transmission,
delà ils sont transmis au chef de division administrative et
financière sous signature.
Lors de paiement, le service budget prélève le
montant payé dans le cahier d'enregistrement de dépense
journalière. Et à la fin du mois, les écarts
budgétaires, si possible les exprimer en pourcentage, dresser dans un
tableau au budget de trésorerie et d'investissement et aussi un planning
de trésorerie hebdomadaire qui doit être présenté au
chef de la division administrative et financière pour parer aux
écarts négatifs ou significatifs.
Ce service comprend les documents suivants:
Ø Le carnet d'enregistrement de bon définitif et
celui de bon provisoire
Ø Un plan comptable
Ø Les fiches budgétaires, mais ce service
utilise aujourd'hui un carnet de dépenses journalières
Le service de budget pour mener à bon port ses
attributions est subdivisé en trois bureaux correspondant aux trois
budgets établis par le service. Il s'agit de :
· Bureau budget d'exploitation qui s'occupe de la
production et des charges d'exploitations,
· Bureau budget d'investissement qui s'occupe de la
production des acquisitions au sein de l'office,
· Bureau budget de trésorerie qui s'occupe
à la fois d'encaissement et décaissement et le solde finale.
2. Le service comptabilité
Ce service s'occupe de la comptabilité de toutes les
opérations effectuées par l'Office au sein de son entreprise.
Il est composé de quatre bureaux :
Ø Bureau banque,
Ø Bureau caisse,
Ø Bureau tiers clients,
Ø Bureau tiers fournisseurs et tiers personnels.
a)Bureau banque
S'occupe de la journalisation de toutes les opérations
de l'office qui passent en banque selon la nature des prestations.
Les opérations peuvent être des plusieurs
sortes, soit le versement de l'office dans son compte, les versements des
clients dans le compte de l'office, le paiement de l'office à un
fournisseur par voie bancaire, etc.
b) Bureau caisse
Ce bureau comprend deux branches à savoir : caisse
recettes et caisse dépense.
La caisse recette : s'occupe de la
journalisation de toutes les opérations ayant trait à
l'entrée de fonds dans l'office.
La caisse dépense : s'occupe de
toutes les opérations ayant trait à la sortie de fonds dans
l'office.
Après journalisation des différentes
opérations au niveau des bureaux cités ci-haut, ces bureaux
tirent de document (journal, grand livre, balance)
NB : nous tenons à dire que les deux caisses qui
font partis de ce bureau, sont des caisses de service de trésorerie,
mais qui se trouvent à ce niveau.
c)Bureau tiers clients
Il journalise au niveau de fiche de toute créance de
l`office suivant les clients, ici est client, que tout celui qui paie à
terme.
d) Bureau tiers fournisseurs et tiers
personnel
Il journalise au niveau des fiches des dettes que l'office
doit à ses fournisseurs, d'une part et d'autre part les dettes
vis-à-vis ses agents et cela vice-versa.
3. Le service trésorerie
Il existe dans ce service deux bureaux :
Ø Bureau caisse recette
Ø Bureau caisse dépense
Il revient à noter que le fonctionnement de ces deux
bureau est explicité ci-haut.
2.5 STRUCTURE ORGANIQUE
2.5.1 ORGANISATION
La direction provinciale du Katanga en sigle DIRKAT est
dirigée par un chef de Direction provinciale et qui est assisté
par son Adjoint. Cette direction est subdivisée en division qui comporte
plusieurs services et bureaux.
Elle se subdivise en fait en sept grandes divisions, qui
sont:
v DAF : division administrative et financière
v DEX : division d'exploitation
v DIL : division de laboratoire
v DCA : division commissariat d'avaries
v DSM : division de société
minière
v DICOR : division coordination
v DIMCT : division de métrologie et contrôle
technique
D'une manière tout à fait singulière ces
divisions comportent différents services pour assurer leur
fonctionnement et nous pouvons bien comprendre le fonctionnement de la division
provinciale de l'Office par et à travers les divers bureaux de ces chefs
de division que cette division regorge à son sein:
a) La direction
Elle est chapeautée par le chef de division provinciale
et son Adjoint.
Dans cette direction, il y a trois services :
· Le service de secrétariat
· Le service informatique
· Le service statistique
b) la division administrative et
financière
Dans cette division, il y a sept services :
· Le service administratif
· Le service budget
· Le service comptabilité
· Le service trésorerie
· Le service de recouvrement
· Le service de facturation
· Le service S.B.M
c) la division commissariat d'avarie
Ce service est une structure administrative et technique, qui
se charge d'organiser les expertises et de régler les litiges intervenus
dans le contrat du commerce. Et il est divisé en cinq services :
· Le service administratif
· Le service constat d'avaries
· Le service de surveillance et prévention
· Le service de statistique et suivi
· Le service contentieux et recours
d) la division d'exploitation
Elle comprend trois services :
· Le service de contrôle des importations
· Le service de contrôle des exportations
· Le service de certification
e) la division de société
minière
Elle comprend aussi trois services :
· Le service EMIDOC
· Le service contrôle d'import-export d'autres
sociétés minières
· Le service import-export GECAMINE
f) la division laboratoire
Elle comprend six services :
· Le service réception et échantillon
· Le service analyses microbiologiques
· Le service pro-pharmaceutique
· Le service coordination technique
· Le service agro-alimentaire
· Le service analyse génie chimiques
g) la division métrologie et contrôle
technique
Elle comprend quatre services :
· Le service électricité
· Le service métrologie le service pression
· Le service levage
h) la division coordination des agences
Elle comprend à son tour deux services. Il
s'agit :
· Le service expertise
· Le service de recours
Secrétariat
CDP
2.5.2 ORGANIGRAMME DE L'OCC
LUBUMBASHI
Sce. An. Génie chi
Sce. Récept échantil
Sce.ImpExpAutres sociétés mi
Sce. Coord. Agences
Secrétariat
Secrétariat
Secrétariat
Secrétariat
Secrétariat
Secrétariat
Sce. Anal. Prod.Pharma
Sce Agro-aliment
Sce. Analyses Minérales
Sce. Analyse Micro bi
Sce. Métrologie
Sce.Levage &pression
Sce. Electricité
Sce . Administratif
Sce. Contentieux et rec
Sce.Suivi et statistique
Sce. Const d'avaries
Sce. Surveillance et prévention
Sce. SBM
Sce. Trésorerie
Sce. Budget
Sce. Administratif
Sce. Recouvrement
Sce. Comptabilité
Sce. Contr. Import
Sce. Contr ; Export
Sce. Certification
Sce. EMIDOC
Sce. EMIDOC
Sce. Contr. ImpExpor GCM
DIV. LABO/A
DIMCT/A
DCA/A
DAF/A
DSM/A
DEX/A
Sce. Statistique
Sce. Informatique
DIV. LABO
DIMCT
DCA
DAF
DSM
DEX
CDP/A
CHAPITRE II : NOTION THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA
TRESORERIE
I. LA GESTION DE LA TRESORERIE
La gestion de la trésorerie est au coeur de la fonction
financière de l'entreprise, elle est constituée comme un bras
armé de l'entreprise et elle consiste aussi à gérer
alternativement soit des encaisses disponibles soit de crédit à
court terme nécessaire pour combler un déficit au sein de
l'entreprise.
Trois motifs valables conduisent l'entreprise à
détenir les liquidités dont il s'agit de :
§ Le motif de transaction,
§ Le motif de précaution,
§ Le motif de spéculation
Le montant des encaisses des transactions et des
spéculations sont déterminés à partir du cash flow
escompté par l'entreprise des écarts possibles par rapport
à ces prévisions de la structure de l'échéance de
dettes de l'entreprise, de sa capacité d'emprunt et de
l'efficacité de la gestion de trésorerie.
Concernant la gestion de la trésorerie, l'entreprise
devra accélérer son encaissement et retarder les
décaissements de manière à disposer une encaisse maximale
en vue de faire face à toutes ses dettes qu'elle dispose.
II. NOTION SUR LA TRESORERIE
Comme nous l'avons définit ci-haut que, la
trésorerie nette est le disponible appartenant à la
société qu'on peut trouver soit dans les comptes en banque soit
dans la caisse de la société. La trésorerie nette est l'un
des agrégats qu'une entreprise peut obtenir dans son calcul de
l'équilibre financier. En parlant de l'équilibre financier nous
voyons le principe en vertu duquel les ressources acycliques ou les capitaux
permanents doivent être utilisés d'abord et avant tout pour
financer les emplois acycliques ou l'analyse de l'équilibre financier se
fonde sur le principe selon lequel les investissements de longue durée
doivent être financés par des ressources présentant
également un caractère permanent. (15(*))
Ainsi trois agrégats du bilan permettent de
vérifier le respect de ce principe, il s'agit de :
1. FONDS DE ROULEMENT NET(FRN)
Le Fonds de Roulement Net est le fondement même du
principe de l'équilibre financier. Sa détermination donne une
indication précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.
A priori, il est définit comme l'excédent des
capitaux permanents qui reste à la disposition de l'entreprise
après avoir financé les actifs acycliques. Et
mathématiquement, le fonds de roulement net est la différence
entre les capitaux permanents et les actifs fixes restructurés.
Il est déterminé de la manière
suivante :
A. Par le haut du bilan
FRN= Capitaux permanents-Actifs fixes
restructurés
B. Par le bas du bilan
FRN= Actifs circulants restructurés- dettes
à court terme
De la manière que démontrent nos deux formules,
un fonds de roulement net positif indique un excédent des ressources
permanentes mises à la disposition de l'entreprise après avoir
financé les actifs fixes et qui peut être utilisé pour
financer le cycle d'exploitation.(16(*))
En revanche, un fonds de roulement net négatif signifie
que les capitaux acycliques ne suffisent pas à financer les actifs
acycliques et que ceux-ci sont en partie financés par des ressources
à court terme c'est-à-dire dans ce sens l'entreprise doit tenir
compte à : l'augmentation de son capital social, la constitution
des réserves, de report à nouveau et d'emprunter à long
terme pour assainir sa mauvaise situation car dans le cas contraire, la
position de l'entreprise sur le plan de la liquidité risque de devenir
fort délicate.
Des études menées sur plusieurs entreprises ont
montré que certaines d'entre elles évoluent avec un FRN
négatif. Cela veut dire qu'elles font constamment recours à des
crédits à court terme pour financer une partie des ses
investissements durables. Du fait de leur régularité, ces
crédits peuvent être assimilés à des ressources
permanentes pourvu que l'entreprise soit rentable.
Bien qu'il ne soit pas toujours aisé de
déterminer son niveau exact, un fonds de roulement net
pléthorique peut indiquer une mauvaise gestion de la trésorerie
de l'entreprise.(17(*)) La
mesure du FRN met en évidence le principe de l'équilibre
financier ne garantit pas totalement l'absence de problèmes de
trésorerie.
2. BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT(BFR)
Le BFR est un agrégat caractéristique de la
gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise. Celui-ci désigne
l'ensemble des opérations liées à l'activité de la
firme, de l'acquisition de stocks jusqu'à la clé de la gestion
financière du cycle d'exploitation d'une entreprise car il exprime le
besoin net de financement des opérations liées au cycle
d'activité. Il est aussi considéré comme étant le
solde des comptes directement rattachés au cycle d'exploitation courante
qui, suivant l'analyse financière classique, sont
particulièrement liquides ou exigibles. (18(*))
Mathématiquement, le Besoin en Fonds de Roulement se
mesure par la différence entre les actifs circulants restructurés
(ACR) hormis les valeurs disponibles et les dettes à court terme
à l'exception de des dettes financières.
D'où : BFR= (ACR- Valeurs disponibles) -
(DCT- Dettes financières à court terme)
Le besoin en fonds de roulements de la majorité des
entreprises est positif en raison de leur cycle d'exploitation.
3. DETERMINATION DE LA
TRESORERIE
La trésorerie peut être calculée soit par
un bilan soit par un budget de trésorerie :
A. Par le bilan
Mathématiquement, la trésorerie nette (TN)
s'exprime par la différence entre le Fonds de roulement Net (FRN) et le
Besoin en Fonds de Roulement (BFR) ou la différence entre la
trésorerie actif (valeurs disponibles) et la trésorerie passif
(Dettes financières à court terme).
TN= FRN-BFR ou TN= Valeurs disponibles - Dettes
financière à court terme
A.1 TRESORERIE NETTE POSITIVE
Si la trésorerie est positive, cela signifie que le FRN
est supérieur au BFR ; en d'autre terme, cela montre que
l'entreprise dispose d'un excédent de liquidité.
Néanmoins, cet excédent de liquidité, s'il est trop
élevé, est le signe d'une mauvaise gestion ou d'un mauvais
placement. En effet, gérer sérieusement la trésorerie
nette revient à gérer efficacement le FRN et le BFR. Car le fait
de transformer une partie de cet excédent en un autre poste du bilan va
diminuer la trésorerie en augmentant le BFR en diminuant le FRN.
A.2 TRESORERIE NETTE NEGATIVE
En revanche de la première, une trésorerie
négative signifie que l'entreprise est obligée de recourir au
découvert bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si
ce n'est pas le cas en soi nécessaire trop grave, cette situation peut
le devenir si elle devient chroniquement structurelle.
Le FRN et BFR jouent un rôle important dans la
détermination de la trésorerie nette. Plusieurs scénarii
peuvent être envisagés. Lorsque les deux agrégats sont
positifs, la TN est positive si le FRN est supérieur au BFR.
L'entreprise peut aussi dégager une trésorerie nette positive
avec un FRN négatif pourvu que le BFR soit aussi négatif.
Le niveau de trésorerie peut être
dégagé aussi par le ratio : FRN/BFR et quand il est
supérieur à 1, ce ratio indique une trésorerie nette
positive et quand il est inférieur à 1, il indique une
trésorerie nette négative.
4.
NOTION SUR LES RATIOS
Le ratio est définit comme étant un rapport
entre deux grandeurs qui cherchent à faire l'analyse paramédicale
que possède une entreprise.
3.1
Ratios de liquidité
C'est l'aptitude d'une entreprise à faire face à
ses dettes à court terme. Pour ce faire on distingue :
3.1.1 Le ratio de liquidité au sens large
(Current ratio)
Ce ratio indique la couverture des fonds de tiers à
court terme par les actifs circulants restructurés ou encore c'est le
ratio qui indique la capacité qu'a l'entreprise avec les moyens qui lui
ont permis de payer ses dettes à cout terme. Il est égal
à :
Current ratio
Cela tient à dire que, plus ce ratio est
élevé, plus le fonds que l'entreprise va encaisser à la
suite des paiements de ses débiteurs et de vente de stocks permettra de
payer l'ensemble de ses dettes à court terme.
3.1.2 Le ratio de liquidité réduite (acid
test)
Ce ratio, contrairement au précédent, augmente
de quasi-liquide en éliminant l'élément le moins liquide.
Il est égal à :
Acid test
Il est à noter que plus ce ratio est
élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser à la
suite des paiements des ses débiteurs permettra de payer l'ensemble de
ses dettes à court terme. Si ce ratio est supérieur à 1,
cela signifie que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes
à court terme sans devoir vendre ses stocks qui, dans une certaine
mesure peuvent être réduits en deçà d'un minimum
appelé stock outil, qui est indispensable à son bon
fonctionnement.
3.1.3 Le ratio de liquidité immédiate
(Quick ratio)
Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de
l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes à court terme. Il
est égal à :
Quick ratio
Il est à noter que, ce ratio est également
inférieur à l'unité, si le ratio est trop
élevé décèle un excès de liquidités
par rapport à l'ensemble des dettes à court terme.
3.2
Ratio d'exploitation
Ce ratio est déterminé par trois points
différents. Il s'agit de :
Ø Crédit moyen clients en jours ;
Ø Crédit moyen fournisse en jours ;
Ø Délai d'écoulement des stocks en jours ;
Ø Le coefficient de proportionnalité
Ce ratio constitue un complément utile à
l'analyse du BFR et donne une indication sur la gestion du cycle
d'exploitation.
3.3
Ratios de rentabilité
Ce ratio consiste à analyser la performance de
l'entreprise qui est le degré de réalisation des ses objectifs
fixés. Et voir si l'entreprise est rentable c'est-à-dire du point
de vue efficace et efficience. Tel que démontre le dessin
ci-dessous :
Objet
Efficacité
Moyen
Résultat
Cela veut dire qu'une entreprise rentable est à la fois
efficace et efficience.
3.4
Ratio de couverture de fonds de roulement
C'est la capacité de la l'entreprise à
rembourser toutes ses dettes si elle utilise tout son cash flow.
Le cash flow brut ou la capacité d'autofinancement est
une mesure comptable de flux de liquidité d'une entreprise et qui a
comme formule :
Cash flow brut= Résultat de l'exercice
+ Dotations aux amortissements&provisions - Reprise sur
amortissement&provision - plus value sur cession - moins value sur
cession.
3.5
Ratio de solvabilité
C'est la capacité de l'entreprise à faire face
à l'ensemble de ses engagements financiers : remboursement de
dettes aux échéances prévues, paiement régulier des
intérêts, etc. En d'autres termes, les ratios de
solvabilité permettent de mesurer le degré d'endettement de
l'entreprise d'apprécier dans quelle mesure, ces engagements fixes
résultant des emprunts sont couverts par les ressources
financières de l'entreprise.19(*)
C'est pour quoi, il est pertinent de pousser
l'analyse au-delà de l'indépendance financière dont
bénéficie la firme en déterminant la capacité de
l'entreprise à couvrir ses dettes et ses charges financières avec
le revenu qu'elle génère.
3.5.1 L'autonomie financière
Sur ce point nous dirons que l'entreprise dispose
d'une autonomie financière que lorsque plus de sa moitié de
ressources dont elle dispose provient de ses capitaux propres car elle est une
variable la mieux indiquée au bilan pour porter un jugement sur le
niveau d'endettement de l'entreprise.20(*) Et elle a pour formule :
Autonomie financière
3.5.2 Ratios d'endettement
Ce ratio est différent de ce premier dans la
mesure où ce dernier est calculé par :
Protection des créanciers
Ce ratio considère généralement
que la protection des créanciers diminue lorsque le degré
d'endettement croît. En revanche, le degré d'endettement peut
être vu comme un indicateur du risque financier de l'entreprise dans le
sens qu'il s'agit du risque que court l'entreprise en se finançant en
parties par ses fonds de tiers dont la rémunération et le
remboursement sont considérés comme fixes alors que les
résultats ainsi sa liquidité sont variables.
Hormis les calculs effectuaient à partir du
bilan d'une entreprise, la trésorerie de l'entreprise peut être
trouvée aussi à partir d'un Budget de trésorerie.
B. Le
Budget de trésorerie
C'est un document de la trésorerie qui
consiste à prévenir l'évolution future de l'entreprise,
sur une période plus ou moins longue. (21(*))
Les prévisions regroupées sous le
titre de « budget de trésorerie » ne
constituent pas un budget autonome. Ce budget est en quelque sorte le reflet de
tous les autres budgets, car tous ses éléments en sont
directement déduits. Les matériaux nécessaires à
son élaboration proviennent de l'ensemble de budget d'exploitation, du
budget d'équipement, du budget des opérations
financières.(22(*))
Le processus d'élaboration du budget de
trésorerie implique alors la connaissance préalable du budget
d'exploitation, d'équipement et des opérations financières
résultant de différentes opérations.
v Les opérations d'exploitations : elles sont
liées au cycle d'exploitation et sont plus important en nombre
dont :
§ Encaissement : produit de ventes, accessoire,
propriété, location.
§ Décaissement : paiement des actifs des
fournisseurs, de dividende, émolument et d'autres charges.
v Les opérations d'équipement et hors
activité ordinaire : concernant les relatifs aux immobilisations,
capital, etc. dont :
§ Encaissement : -désinvestissement :
vente immeuble ;
-participation : vente
participation,
-produit exceptionnel :
subvention, indemnité,
§ Décaissement : investissement,
participation, indemnité, charge exceptionnelle, moins value
boursière.
v ENCAISSEMENT EN DEBUT PERIODE
ENCAISSEMENT EN DEBUT PERIODE
Les opérations financière : sont issus des
décisions de paiement, de transfert de comptes, d'achat ou de vente de
devise qui mouvemente des journaux financières sans effectuer la
position en trésorerie et doivent être intégrés dans
ses tableaux (23(*)) :
DECAISSEMENT FIN PERIODE
SOLDE D'EXPLOITATION
RECETTES HORS EXPLOITATION
SOLDE HORS EXPLOITATION
DEPENSES HORS EXPLOITATION
ENCAISSE OU DEFIT EN FIN PERIODE
NB : Nous tenons à dire que les hors exploitations
sont actuellement appelés les hors activités ordinaires.
B.1 LE
FLUX DE LA TRESORERIE
L'étude de flux de trésorerie permet
d'analyser les causes de la variation de l'encaissement liquide que dispose
l'entreprise ou c'est l'encaissement de l'entreprise qui permet à
celle-ci de faire face à ses exigibles immédiates.
Le flux de trésorerie sont
constitués par la somme de toutes les entrées des disponibles
diminuées de toutes les sorties des disponibles provenant de
l'exploitation des investissements ou des opérations
financières.22 La fonction de trésorerie occupe une
place dans l'entreprise vis-à-vis des ses : produits,
marchés, concurrents et contraintes extérieures.(24(*))
Ainsi, le financier de l'entreprise devra, quant
à lui, reclasser les flux par nature, afin d'aboutir à
l'élaboration d'un document de trésorerie permettant :
· Soit d'analyser l'évolution passée de la
trésorerie (tableau de flux)
· Soit de prévoir l'évolution future de
celle-ci, sur une période plus ou moins longue.
Car les activités dont la position
stratégique est jugée satisfaire génèrent à
la trésorerie la plus part de temps d'important flux de liquidité
et permettent à l'entreprise de se procurer facilement des capitaux
extérieurs sur le marché financier.
B.2
POSITION DE TRESORERIE
Par position de trésorerie, nous entendons
la situation de la trésorerie à un moment donné, cette
situation est caractérisée par le niveau de l'encaisse et le
niveau des crédits bancaires utilisés.
La position de trésorerie peut être
appréciée de différentes manières car les
différences parviennent de fait que la présence de plusieurs
agents économiques entre l'entreprise et ses intermédiaires d'une
part et la particularité des règles de calcul des
intérêts d'autre part.
B.2.1La position prévisionnelle
La position prévisionnelle est
définie comme étant un instrument de gestion
détaillé pour gérer la trésorerie de manière
efficace, il faut en suivre l'évolution au jour le jour et en anticiper
les fluctuations sur une période courte.25(*)
Elle est généralement établie
pour une période de deux à quatre jours au moins par
échéance. Car il n'existe pas de méthode approprié
pour la tenue d'une position prévisionnelle or une expérience du
fonctionnement de trésorerie au jour le jour et indispensable pour une
prévision efficace.
B.2.2 La position en date valeur
Le décompte des intérêts
dû par l'entreprise débitrice est effectué sur base du
solde de mouvement enregistré per la date valeur, ainsi un versement en
espèce le j est enregistré en valeur jour j+1 au contraire pour
le retrait en espèce est enregistré j-1 il en est de même
pour toutes les opérations par chèque, transfert, immobilisation
des crédits.
Seule la situation en date valeur
intéresse la trésorerie qui doit décider de l'utilisation
d'un crédit car ce n'est pas que si le solde de trésorerie en
valeur est négatif qu'il convient d'utiliser et de payer des
intérêts.
B.2.3 La position bancaire
La situation comptable est celle qui
résulte de règle d'enregistrement. Toutes les opérations
d'encaissement ou décaissement sont enregistrées à la date
de remise en banque des titres des paiements reçus ou à la date
d'envois de titres de paiement émis. En effet, le solde comptable du
compte suppose que toutes les opérations ont été
réalisées. Or les titres de paiements émis et
adressé aux créanciers ne parviennent à la banque de
l'entreprise qu'après un circuit long ou moins long.26(*)
Le budget de trésorerie joue pourtant un
rôle essentiel dans le dispositif de la gestion financière en sens
qu'il est l'aboutissement de toutes les prévisions de l'entreprise
à long et à court terme car toutes les opérations prises
par l'entreprise ont des effets qui convergent vers la trésorerie.
Il permet de prévoir le niveau de
l'encaisse ou les besoins de trésorerie c'est-à-dire le besoin de
financement externe qui va entrainer le recours à différentes
formes de crédit à court terme.27(*)
Ainsi, le résultat de budget de
trésorerie détermine le degré de liquidité et de
solvabilité de l'entreprise et constitue un rapport aux
négociants que celle-ci doit être éventuellement
mené avec ses banques ou ses partenaires sociaux.
CHAPITRE III : LA GESTION DE LA TRESORERIE DE L'OFFICE
CONGOLAIS DE CONTROLE
Dans ce travail il s'agira de présenter, de traiter
ainsi que d'interpréter les données collectives que nous avons
eu au cours de nos investigations.
III.1 LA FONCTION DE LA
TRESORERIE
Le trésorier est chargé d'assurer un certain
nombre de fonctions soit par lui-même soit à l'aide des
collaborateurs directs, celles-ci différent d'une entreprise à
une autre en raison de l'importance accordée ou non au rôle de la
trésorerie au sein de l'entreprise.
A l'OCC, le trésorier dépend du responsable
financier appelé le chef de division administrative et financière
en sigle « DAF » dont sa fonction se limite à la
gestion des liquidités par les deux caisses qui sont la caisse recette
et dépense.
III.1.1 LA CAISSE RECETTE
Sachant que le trésorier doit procéder aux
encaissements sous quelque forme, quelque soit (espèce, chèque,
etc.) cette forme est assurée par l'un de collaborateur direct, le
caissier recette. Ce dernier reçoit les clients et il doit être
prudent parce que c'est à son niveau que se termine la production de
l'entreprise étant donné qu'il traite le paiement de :
· Notes de débit au comptant ou de billet de
facturation des différents services générateurs des
recettes qui concernent aussi bien la production de la trésorerie.
· Notes de débit à terme qui ne concernent
que la trésorerie.
III.1.2 LA CAISSE DEPENSE
Cette caisse n'est recevra jamais directement les paiements
des clients mais plutôt exécutera tous les paiements de l'OCC.
Elle est alimentée par :
· La caisse recette
· Les banques
· Les transferts des entités de l'intérieur
et les caisses auxiliaires
A chaque réception de fonds, le caissier de la caisse
dépense émettra un reçu de caisse au profit de la caisse
ou à l'agence qui a transféré les fonds, il est à
noter que c'est le nom de la caisse ou de l'agence qui figure sur le
reçu en mettant entre parenthèse le nom de celui qui a
versé et il est de même pour les banques lors des
approvisionnements de caisse. Alors, cette caisse ne reçoit pas les
chèques.
III.2 LE BUDGET ET CONTROLE DE LA
TRESORERIE
Ce budget a pour fonctions principales :
· De présenter une estimation des résultats
probables de l'autorité future de l'entreprise des différentes
hypothèses par la direction et affectant les postes des charges et
revenus
· D'analyser dans les détailles par le centre de
frais par produit, par division, etc.
· De dégager les sources des pertes et des profits
dans l'entreprise
· De dresser le bilan prévisionnel de l'exercice
futur des options retenues dans le cadre du budget.
Cette approche est axée sur le futur possible des
résultats de l'entité et permet de mettre en lumière les
sources de la rentabilité ou non rentabilité des activités
de l'entité.
En effet, l'OCC étant fidèle à sa
vocation d'entreprise protectrice de la population, l'exercice
budgétaire tend à la réalisation des objectifs
ci-dessous :
A. OBJECTIFS INTERNES
· L'extension des activités à des secteurs
non encore exploité par l'entreprise pour accroitre la production
· L'amélioration de la qualité des services
rendus à la clientèle par une exécution rapide des
données notamment les résultats des analyses en labo
· L'élaboration des normes en vue
d'accroître la compétitivité des produits congolais
B. OBJECTIFS EXTERNES
· La participation de l'OCC à l'effort de guerre
pour donner au gouvernement les moyens nécessaires en vue de soutenir et
financer la guerre
· La protection de la santé de la population
congolaise
· Offrir des documents de travail aux opérateurs
économiques pour améliorer leur rendement
En effet, pour atteindre ces objectifs de nombreuses actions
sont menées notamment en rapport avec la mise en place des nouvelles
structures pour la qualité du travail et des produits.
Les prévisions budgétaires comportent les trois
budgets à savoir :
§ Le budget ou plan de trésorerie
§ Le budget d'investissement
§ Le budget d'exploitation
Mais de notre part, pour faire l'analyse de la gestion de
trésorerie de l'OCC, nous utiliserons que ce premier plan avec les
données accueillis.
Ce plan de trésorerie est la résultante du plan
d'investissement et d'exploitation. Car il en ressort des flux financiers
découlant du contrat de performance.
Ce plan comprend :
§ Les soldes des comptes financiers au début de
l'exercice
§ Les recouvrements des créances en début
d'exercice prévisionnel
§ Les paiements des dettes dues aux tiers en début
de l'exercice prévisionnel
§ Le différents flux financiers découlant
des opérations d'exploitation et d'investissement
§ Les encaissements des charges
§ Les encaissements des produits
§ Les emprunts
§ Les décaissements pour les investissements
§ Les remboursements des emprunts
§ Le solde à porter au compte financier de bilan
disponible de caisse et banque.
Après avoir longuement explicité les
généralités sur les éléments de base de la
gestion de la trésorerie et en plus donné une carte de visite
complète de l'office congolais de contrôle, nous abordons à
présent l'essentiel pratique de notre investigation à l'OCC.
Voici en illustration les budgets de trésorerie allant
de 2008 à 2010 de l'Office Congolais de Contrôle de
Lubumbashi :
III.3 PRESENTATION DES
DONNEES :
Tableau représentant les budgets de
trésorerie en $.
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
SOLDE INITIAL
|
2691,99
|
12978,26
|
183363,83
|
FACTURATION
|
4888980,07
|
3730979,8
|
2181449,19
|
I.C.A
|
740560,2
|
969771,74
|
328659,63
|
CREANCES ECHUES
|
462534,91
|
2303585,94
|
1814039,21
|
TRANSFERTS RECUS
|
3528
|
57576,96
|
205517
|
TOTAL ENCAISSE
|
6095603,18
|
7061914,44
|
4529665,03
|
IMMOBILISATIONS
|
949488,41
|
124615,46
|
24438,8
|
PRÊT A L.T
|
|
30000
|
46979,87
|
PRÊT A C.T
|
43544,41
|
32123,72
|
52277,72
|
PRÊT A M.T
|
459213,7
|
30000
|
2408,74
|
FOURNISSEUR
|
306142,47
|
125739,95
|
52277,72
|
PERSONNEL
|
750829,22
|
1073062,34
|
1124736,34
|
ETAT
|
1320361,71
|
1454521,08
|
495512,41
|
TRANSFERT
|
780176
|
0
|
0
|
LIKASI
|
0
|
280000
|
482031,81
|
KOLWEZI
|
229606,85
|
320000
|
344308,44
|
DIR.GENERALE
|
535749,32
|
240000
|
550893,44
|
MATIERE & FRN.CONS
|
255171,17
|
253148,6
|
137825,48
|
TRANSP. CONS
|
255310,16
|
480594,09
|
99033,7
|
AUTRE.SERV.CONS
|
635423,1
|
274943,71
|
302033,7
|
CHRG. ET PERTE DIVER
|
331450,96
|
1050550,59
|
153741,76
|
CHRG. DU PERSONNEL
|
790899,84
|
14467,07
|
666672,87
|
CONTR.ET TAXE
|
6885,9
|
145041,87
|
327,25
|
INTERETS PAYES
|
201
|
748,81
|
293,54
|
TOTAL DECAISSE
|
6090102,22
|
7059648,29
|
4535793,64
|
SOLDE DE TRESORERIE
|
8192,95
|
15244,41
|
177235,22
|
Source : Rapport annuel de l'OCC Lubumbashi service de
trésorerie 2008-2010
III.3.1 TRAITEMENT DES DONNEES
ENCAISSEMENT EN TRESOREIE
Les encaissements en trésorerie
représentés ci-haut comprennent les encaissements des budgets
d'activités ordinaires et hors activités ordinaires (H.A.O), qui
pour notre part nous les représentons dans ce tableau
ci-après :
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
FACTURATION
|
4888980,07
|
3730979,8
|
2181449
|
I.C.A
|
740560,2
|
969771,74
|
328659,6
|
CREANCES ECHUES
|
462534,91
|
2303585,94
|
1814039
|
TRANSFERTS RECUS
|
3528
|
57576,96
|
205517
|
TOTAL ENCAISSE
|
6095603,18
|
7061914,44
|
4529665
|
De ce fait, nous tenterons de séparer les encaissements
des activités ordinaires de celles des hors activités
ordinaires tout en appliquant aux données les retraitements possible,
d'où :
· ACTIVITES ORDINAIRES RECETTES
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
FACTURATION
|
4888980,07
|
3730979,8
|
2181449,19
|
I.C.A
|
740560,2
|
969771,74
|
328659,63
|
CREANCES ECHUES
|
462534,91
|
2303585,94
|
1814039,21
|
S/T
|
6092075,18
|
7004337,48
|
4324148,03
|
D'où nous associerons la Facturation et l'ICA en vue de
mettre jour au Chiffre d'Affaires de toute taxe comprise :
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
FACTURATION
|
4888980,07
|
3730979,8
|
2181449,19
|
I.C.A
|
740560,2
|
969771,74
|
328659,63
|
C.A.T.T.C
|
5629540,27
|
4700751,54
|
2510108,82
|
Source : de nous même à partir des
données ci-haut.
· HORS ACTIVITES ORDINAIRES RECETTES
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
TRANSFERTS RECUS
|
3528
|
57576,96
|
205517
|
TRANSFERT
|
780176
|
0
|
0
|
S/T
|
783704
|
57576,96
|
205517
|
DECAISSEMENT EN TRESORERIE
Les décaissements présentés ci-dessous
contiennent à leurs tours des éléments qui relèvent
des budgets des activités ordinaires et hors activités
ordinaires.
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
IMMOBILISATIONS
|
949488,41
|
1246715,46
|
24438,8
|
PRÊT A L.T
|
0
|
30000
|
46979,87
|
PRÊT A C.T
|
43544,41
|
32123,72
|
52277,72
|
PRÊT A M.T
|
459213,7
|
30000
|
2408,74
|
FOURNISSEUR
|
306142,47
|
125739,95
|
52277,72
|
PERSONNEL
|
750829,22
|
1073062,34
|
1124736,34
|
ETAT
|
1320361,71
|
1454521,08
|
495512,41
|
TRANSFERT
|
780176
|
0
|
0
|
LIKASI
|
0
|
280000
|
482031,81
|
KOLWEZI
|
229606,85
|
320000
|
344308,44
|
DIR.GENERALE
|
535749,32
|
240000
|
550893,44
|
MATIERE & FRN.CONS
|
255171,17
|
253148,6
|
137825,48
|
TRANSP. CONS
|
255310,16
|
480594,09
|
99033,7
|
AUTRE.SERV.CONS
|
635423,1
|
274943,71
|
302033,7
|
CHRG. ET PERTE DIVER
|
331450,96
|
1050550,59
|
153741,76
|
CHRG. DU PERSONNEL
|
790899,84
|
14467,07
|
666672,87
|
CONTR.ET TAXE
|
6885,9
|
145041,87
|
327,25
|
INTERETS PAYES
|
201
|
748,81
|
293,54
|
TOTAL DECAISSE
|
6090102,22
|
7059648,29
|
4535793,64
|
Source : élaborer par nous même à
partir des données recueillis
De ce fait, nous tenterons de séparer les
décaissements des activités ordinaires et de celles d'hors
activités ordinaires tout en y rapportant aussi quelque retraitement
possible :
· ACTIVITES ORDINAIRES DEPENSES
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
MATIERE & FRN.CONS
|
255171,17
|
253148,6
|
137825,48
|
TRANSP. CONS
|
255310,16
|
480594,09
|
99033,7
|
AUTRE.SERV.CONS
|
635423,1
|
274943,71
|
302033,7
|
CHRG. DU PERSONNEL
|
790899,84
|
14467,07
|
666672,87
|
CONTR.ET TAXE
|
6885,9
|
145041,87
|
327,25
|
FOURNISSEUR
|
306142,47
|
125739,95
|
52277,72
|
PERSONNEL
|
750829,22
|
1073062,34
|
1124736,34
|
ETAT
|
1320361,71
|
1454521,08
|
495512,41
|
S/T
|
4321023,57
|
3821518,71
|
2878419,47
|
Source : élaborer par nous même à
partir des données recueillis
· HORS ACTIVITES ORDINAIRES DEPENSES
ANNEE
|
2008
|
2009
|
2010
|
IMMOBILISATIONS
|
949488,41
|
1246715,46
|
24438,8
|
LIKASI
|
0
|
280000
|
482031,81
|
KOLWEZI
|
229606,85
|
320000
|
344308,44
|
DIR.GENERALE
|
535749,32
|
240000
|
550893,44
|
PRÊT A L.T
|
0
|
30000
|
46979,87
|
PRÊT A C.T
|
43544,41
|
32123,72
|
2408,74
|
PRÊT A M.T
|
459213,7
|
30000
|
52277,72
|
CHRG. ET PERTE DIVER
|
331450,96
|
1050550,59
|
153741,76
|
INTERETS PAYES
|
201
|
748,81
|
293,54
|
S/T
|
2549254,65
|
3230138,58
|
1657374,12
|
Source : élaborer par nous même à
partir des données recueillis
III.3.2 LA STRUCTURE DES TROIS
BUDGETS DE TRESORERIE
ANNEE FLUX
|
2008
|
2009
|
2010
|
RECETTES DES ACTIV. ORDIN
|
|
|
|
CHIFFR AFF TTC
|
5629540,27
|
4700751,54
|
2510108,82
|
DEPENSES DES ACTIV. ORDIN
|
|
|
|
MAT ET FOURN CONSO
|
255171,17
|
253148,6
|
137825,48
|
TRANSP. CONSOMME
|
255310,16
|
480594,09
|
99033,7
|
AUTRE SERVICE CONS
|
635423,1
|
274943,71
|
302033,7
|
CHARGE DU PERSONNEL
|
790899,84
|
14467,07
|
666672,87
|
CONTRIBUT ET TAXE
|
6885,9
|
145041,87
|
327,25
|
FOURNISSEUR
|
306142,47
|
125739,95
|
52277,72
|
PERSONNEL
|
750829,22
|
1073062,34
|
1124736,34
|
ETAT
|
1320361,71
|
1454521,08
|
495512,41
|
S/T
|
4321023,57
|
3821518,71
|
2878419,47
|
RECETTES H.A.O
|
|
|
|
TRANSFERTS RECUS
|
3528
|
57576,96
|
205517
|
CREANCES ECHUES
|
462534,91
|
2303585,94
|
1814039,21
|
TRANSFERTS
|
780176
|
0
|
0
|
S/T
|
1246238,91
|
2361162,9
|
2019556,21
|
DEPENSES H.A.O
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS
|
949488,41
|
1246715,46
|
24438,8
|
LIKASI
|
0
|
280000
|
482031,81
|
KOLWEZI
|
229606,85
|
320000
|
344308,44
|
DIR.GENERALE
|
535749,32
|
240000
|
550893,44
|
CHRG. ET PERTES DIVER
|
331450,96
|
1050550,59
|
2408,74
|
PRÊT A L.T
|
|
30000
|
46979,87
|
PRÊT A M.T
|
459213,7
|
30000
|
52277,72
|
PRÊT A COURT TERME
|
43544,41
|
32123,72
|
153741,76
|
INTERETS PAYES
|
201
|
748,81
|
293,54
|
S/T
|
2549254,65
|
3230138,58
|
1657374,12
|
FLUX ANN. NET
|
5500,96
|
10257,15
|
-6128,56
|
SITUATION INITIAL TRES
|
2691,99
|
8192,95
|
18450,1
|
SOLDE DE TRESORERIE
|
8192,95
|
18450,1
|
12321,54
|
Source : élaborer par nous même à
partir des données recueillis
De ce fait, les modifications apportées au tableau
ci-haut représentent les trois budgets de trésorerie en termes de
retraitement.
III.3.3 REPRESENTATION GRAPHIQUE
DE L'EVOLUTION DES SOLDES DE TRESORERIE
III.3.4 INTERPRETATION DU
GRAPHIQUE
Nous voyons que, toutes les trois années les soldes de
trésorerie sont positifs, dans ce cas, la situation financière de
l'entreprise est bonne, qu'elle est même en mesure de financer un
surcroît de dépenses sans recourir à un emprunt. Par
contre, le solde de la trésorerie de l'année 2010 est en baisse
comparativement à l'année 2009, ce qui signifie que l'entreprise
doit accroître rapidement ses ressources financières à long
terme ou elle doit limiter ses besoins d'exploitation à court terme.
III.3.5 L'ANALYSE SUR LES TROIS
BUDGETS DE TRESORERIE
L'analyse de ces budgets relève les points
suivants :
Ø En 2008, les encaissements s'élèvent
à 6875779,19 dollars, ce rapport est en baisse par rapport à
celui de l'année dernière. Quant aux décaissements
s'évaluent à 6870278,22 dollars soit un solde de 8192,95
dollars.
Ø En 2009 contrairement à l'année
dernière, les encaissements s'élèvent à 7061914,44
dollars par rapport aux décaissements qui sont de 705167,29 dollars soit
un solde de 18450,10 dollars. Pour cette année, nous voyons que
l'entreprise s'est améliorée davantage avec comme
conséquence la présence d'une trésorerie
pléthorique. D'où l'amélioration de la trésorerie
en 2009 est due à l'augmentation substantielle des encaissements et
à la diminution des décaissements.
Ø En 2010 contrairement à l'année 2009,
les encaissements s'élèvent à 4529665,03 dollars contre
les décaissements de 453793,59 dollars soit un solde de 12321,54
dollars.
Il est à noter qu'il n'existe pas d'autre source de
financement, les dépenses sont effectuées au vue de recettes
encaissées, d'où le solde de la trésorerie toujours
positif et que les décaissements sont tous couverts par les
encaissements pour les deux et de ce fait l'OCC doit tenir une gestion
régulière et permanente qui leur permettront d'avoir de
résultat véridique afin de prévoir la répartition
équitable de leur recette en ce qui concerne partie de l'Etat et ce qui
lui reste pour subvenir à ses besoins.
Parfois dans leur calcul, il s'y trouve trop
d'incohérence et sur le plan d'interprétation, rien n'est
satisfaisante, il s'en tient juste à des calculs de base sans aucune
évolution et de ce fait, il n'y a que des faux résultats, des
fausses pertes ou surplus de résultat etc. Ainsi, les paiements des
dettes internes notamment, salaires des agents, paiement de prime et avantage
divers en temps imparti deviennent hypothétique.
L'office congolais de contrôle règle ses charges
par l'autofinancement provenant de la réalisation des recettes de
contrôle.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Après une analyse minutieuse du problème, nous
constatons que l'OCC est une entreprise publique à caractère
technique et commerciale contribuant dans l'économie nationale par les
prestations des services vis-à-vis des opérateurs
économiques, de son apport à l'exécution de la politique
de l'Etat en ce qui concerne les économies des devises, la protection du
pouvoir d'achat et de la santé de la population.
Avec amertume, nous avons constaté que l'OCC passe par
une gestion traditionnelle de la trésorerie et que les gérants de
cette trésorerie ignorent les nouvelles méthodes ou techniques de
gestion de la trésorerie qui pouvant tant soit peu modifier à la
hausse leur trésorerie et rendre plus rentable l'entreprise en donnant
de résultat exacte pour ne pas rendre l'entreprise dépendant
d'autres entités.
Ainsi, nous suggérons donc à l'OCC/Katanga qui,
malgré sa trésorerie toujours positive ce qui suit:
v D'organiser des séminaires de formation des
gestionnaires en trésorerie en faisant appel à des personnes
internes ou externes habilitées à donner cet enseignement, qui
dans les prochains jours pourra faire constater au Divisionnaire de ce service
le manque à gagner que l'entreprise laisser défiler juste sous
ses yeux ou la surestimation ou sous estimation de leur résultat ou
solde de trésorerie;
v Les agents doivent prendre une mesure de cet encadrement,
et, mettre du sérieux dans leur travail, en vue d'éviter les
fraudes, les corruptions par l'opérateur en difficulté
financière;
v Mettre un système marketing compétent qui
devra faire connaitre à sa clientèle ses potentielles, le
pourquoi de l'existence de ce cadre pour les stimuler à payer ou de
s'acquitter de leur facture ;
v Mettre un système efficace pour le contrôle de
la qualité, quantité, de la conformité et du prix
conformément aux normes internationales pour améliorer ses
activités ;
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'analyse de la gestion de la trésorerie dans une entreprise publique
cas de l'office congolais de contrôle Katanga en particulier.
Dans ce travail, nous étions obligés de savoir
si la trésorerie de l'office congolais de contrôle respectait la
règle de la santé financière, la provenance des
problèmes de la gestion de cette entité et la méthode par
laquelle leur trésorerie était calculée.
Pour y arriver, nous avons appliqué la méthode
analytique et statistique qui était appuyées par la technique
documentaire et d'interview. Cependant, grâce à une analyse, la
réflexion approfondie sur le devenir de cette entité
confrontée avec les données présentaient dans un travail
divisé en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion, nous
avons relevé que l'OCC doit avoir besoin d'une analyse financière
pour évaluer ses activités en long et en large en vue
d'éviter la défaillance se trouvant au sein de l'entreprise, mais
elle n'a pas une bonne santé financière car la méthode de
calcul de la trésorerie reste ancienne et statique du fait que, l'on
établit seulement un rapport des encaissements et des
décaissements pour ressortir le solde de la trésorerie. C'est ici
que vient se confirmer nos hypothèses et c'est dans cette optique
réflexive que nous avons évolué tout au long de notre
travail.
Après avoir proposé des solutions et
suggestions, nous pouvons confirmer qu'il y aura une santé
financière et une bonne gestion de la trésorerie à
l'office congolais de contrôle.
Cependant, nous n'avons pas la prétention d'avoir tout
dit, d'autres chercheurs pourront se servir de nos résultats comme
pré support des travaux ultérieurs, leurs critiques et
suggestions seront le bienvenu pour l'ajout et la continuité de ce
travail.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA (2007) ; Fondements
de Gestion financière, Ulg, les éditions de l'université
de Liège, Belgique
2. SILEM et Albertine J.M (1991) ; Lexique
d'économie, 6em édition, Dalloz, Paris
3. G. LE LARGE (1998) : économie d'entreprise,
éd. Technique, 2em éd. Paris
4. Mapapa MBANGALA ; le transport ferroviaire en Afrique
noir, fonctionnement-performance, ULg, Belgique
5. PINTO et GRAWITZ M. (1971), Méthode des sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris
6. CHARREAUX Gérard (1997) ; Gestion
financière d'entreprise et étude de cas, 3em
éd.
7. PIERRE VERNIMMEN (2000) ; finance d'entreprise, par
Pascal QUIRY et Franck CEDDAHO 4em édition, Dalloz,
Paris
8. RONGER P. Méthode de science sociale, éd.
Dalloz, Paris
9. Alain CHARLES MARTIN et A.SILEM (2003) ; Lexique de
gestion, Dalloz, PARIS
10. PHILLIPE KNEIPE (1997) ; Trésorerie et finance
de l'entreprise, 3em éd.
11. Pierre CONSO et Farouk HEMECI (1999) ; Gestion
financière d'entreprise, 9em édition, Dunod, Paris
2. NOTES DES COURS
1. ED.IPO ABELELA : cours de l'initiation à la
recherche scientifique, G1 Economie, UNILU 2010-2011
2. CHEY MUKANDU : cours de comptabilité analytique
et budgétaire, G3 Economie, UNILU 2012-2013
3. Mapapa MBANGALA : cours d'Analyse des états
financiers, G3 Economie, UNILU 2012-2013
3. SITE WEB
1. www.google scholar.fr/ Gestion de trésorerie dans
les collectivités publiques
4. TRAVAUX SCIENTIFIQUES
1. KAZADI TSHITENGA (2010) : Diagnostic financier d'une
entreprise publique et son impact sur la gestion de la trésorerie,
UNILU
2. KALUBI MPWEKELA Joëlle (2009) : Etude de la
gestion de trésorerie et son impact sur l'équilibre financier
d'une entreprise, UNILU
5. AUTRES DOCUMENTS
1. Rapport de l'OCC 2008-2010, service trésorerie
2. Bureau de documentations et archives de l'OCC/Katanga
3. La rousse encyclopédie (1977), éd. Du club de
France loisir, Paris librairie la rousse
4. Dictionnaire la rousse pour la présente
édition (2008), Paris
5. Dictionnaire (2009) : d'économie et science
sociale 8em édition, revue et augmentée, Nathan
TABLE
DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
I.ETAT DE LA QUESTION
1
II. PROBLEMATIQUE
2
III.HYPOTHESE
3
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
V. DELIMITATION DU SUJET
4
VI. METHODE ET TECHNIQUE
5
A. METHODE
5
B. TECHNIQUE
5
VII. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I : GENERALITES ET CHAMP
D'INVESTIGATION
7
Section 1: DEFINITION DES CONCEPTS
7
1.1. L'ANALYSE
7
1.2. LA GESTION
7
1.3. LA TRESORERIE
9
1.4 L'ENTREPRISE
10
Section 2 : PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
13
2.1 HISTORIQUE
13
2.2 OBJECTIF
13
2.3 BUT ET MISSION DE L'OCC
14
2.3.1 But des contrôles
14
2.3.2 MISSION DE L'OCC
15
2.4 FONCTIONNEMENT DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE
17
2.5 STRUCTURE ORGANIQUE
19
2.5.1 ORGANISATION
19
2.5.2 ORGANIGRAMME DE L'OCC LUBUMBASHI
23
CHAPITRE II : NOTION THEORIQUE SUR LA
GESTION DE LA TRESORERIE
24
I. LA GESTION DE LA TRESORERIE
24
II. NOTION SUR LA TRESORERIE
24
1. FONDS DE ROULEMENT NET(FRN)
25
2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT(BFR)
26
3. DETERMINATION DE LA TRESORERIE
27
4. NOTION SUR LES RATIOS
28
3.1 Ratios de liquidité
28
3.2 Ratio d'exploitation
29
3.3 Ratios de rentabilité
29
3.4 Ratio de couverture de fonds de roulement
30
3.5 Ratio de solvabilité
30
B. Le Budget de trésorerie
31
B.1 LE FLUX DE LA TRESORERIE
33
B.2 POSITION DE TRESORERIE
33
CHAPITRE III : LA GESTION DE LA
TRESORERIE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
36
III.1 LA FONCTION DE LA TRESORERIE
36
III.1.1 LA CAISSE RECETTE
36
III.1.2 LA CAISSE DEPENSE
36
III.2 LE BUDGET ET CONTROLE DE LA
TRESORERIE
37
III.3 PRESENTATION DES DONNEES :
Tableau représentant les budgets de trésorerie en $.
40
III.3.1 TRAITEMENT DES DONNEES
41
III.3.2 LA STRUCTURE DES TROIS BUDGETS DE
TRESORERIE
44
III.3.3 REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'EVOLUTION DES
SOLDES DE TRESORERIE
45
III.3.4 INTERPRETATION DU GRAPHIQUE
45
III.3.5 L'ANALYSE SUR LES TROIS BUDGETS DE
TRESORERIE
45
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
47
CONCLUSION GENERALE
48
BIBLIOGRAPHIE
49
TABLE DES MATIERES
51
* 1 La rousse
encyclopédie du club France, Paris librairie la rousse 1997.p.7616
* 2 ED.IPO ABELELA, cours
d'initiation à la recherche scientifique, G1 Economie UNILU 2010-2011
* 3 La rousse
encyclopédie, op.cit. p 4698
* 4 RONGER.P. Méthode de
science sociale: éd. Dalloz, Paris. p20
* 5 PINTON R. et GRAWITZ M.
Méthode de science sociale, éd. Dalloz Paris 1971
* 6 Dictionnaire : La
Rousse, pour la présente édition, Paris, 2008, p16
* 7 Dictionnaire
d'économie et de science sociale 8ième édition
revue et augmentée, Nathan, 2009, p229
* 8 Alain CHARLES MARTIN et
A.SILEM : Lexique de gestion, Dalloz, Paris 2003, p.261
* 9 Dictionnaire
d'économie et science sociale, op.cit. p.499
* 10 Albert CORHAY et M,
MBANGALA : Fondements de gestion financière, ULg Belgique, 2007,
p.56
* 11 Idem
* 12 G. LE LARGE :
économie d'entreprise, éd. technique et 2ième
édition, Paris 1998, p.10
* 13 SILEM et ALBERTIN J.M,
Lexique d'économie, 6èm édition, Dalloz, Paris,
1991, p.265
* 14 Mapapa MBANGALA : le
transport ferroviaire en Afrique noire, fonctionnement-performance, éd.
ULg, Belgique, p.15
* 15 Albert CORHAY et Mapapa
MBANGALA, op.cit. p.49
* 16 Mapapa MBANGALA :
cours d'Analyse des états financiers, UNILU, G3 Economie, 2013
* 17 Albert CORHAY et M.
MBANGALA, op.cit, p.52
* 18 Encyclopédie :
PIERRE VERNIMMEN DE FINANCE D'ENTREPRISE, par Pascal QUIRY et Franck CEDDAHO,
4e édition 2000, Dalloz, Paris, P.235
* 19 Albert CORHAY et
M.MBANGALA, op.cit, p59
* 20 Mapapa MBANGALA, op.cit,
UNILU, 2013
* 21 Encyclopédie :
PIERRE VERNIMEN DE FINANCE D'ENTREPRISE, op.cit, p.19
* 22 PIERRE CONSO et FAROUK
HEMECI : Gestion financière de l'entreprise,
9eédition, Dunod, Paris 1999, p.369
* 23 PHILLIPE KNEIPE :
Trésorerie et Finance de l'entreprise, 3eéd. 1997,
p.146
* 24 CHAREAU
Gérard : Gestion financière d'entreprise et étude de
cas, 3e éd. Librairie de la cour de cassation, Paris 1997,
p.122
* 25 Prof. CHEY
MUKANDU : cours de la CAE et Budgétaire, UNILU, G3 Economie, 2013
* 26 PIERRE CONSO et FAROUK H.
op.cit p.355
* 27 Www .Google
scholar.fr/Gestion de trésorerie dans les collectivités
publiques
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