Les sorties contre avis médical ont déjà
été l'objet d'études par certains
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auteurs.
MUSHAGALUSA S. P. [3] dans une étude sur les
déterminants de
l'utilisation des services de santé en RD Congo en
2005 souligne que les
raisons de refus de soins sont :
- La non perception de la gravité de la maladie.
- Le manque d'argent.
- Le manque de confiance vis-à-vis du personnel.
- L'inaccessibilité du centre de santé.
- L'absentéisme du personnel soignant dans le
service.
- Le manque de médicaments dans le centre de
santé.
- Le manque de plateau technique.
- Le manque d'information sur l'existence et les
activités du centre de
santé.
AYITE A. et coll. [4] dans une étude sur les causes de
recours à la
médecine traditionnelle pour le traitement des
fractures au Niger sont
parvenus aux conclusions suivantes :
- Les considérations économiques sont un
obstacle.
- La peur d'être opéré.
- La vie en salle commune.
- L'inconfort du traitement.
- L'essai au traitement traditionnel.
Au Burkina Faso, une étude menée par TRAORE O.
et coll. en 1997 a
montré que les sorties contre avis médical
avaient pour motif la mauvaise
compréhension du traitement, le coût
élevé de l'hospitalisation, la douleur
et la peur du plâtre. [25]
ZON M. [26] continue en révélant que nos
populations sont fortement
attachées à nos cultures et le rebouteux
reconnu par celle-ci est respecté.
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Aussi le recours à ce dernier par une décision
prise par les personnes influentes de la famille est souvent
irrévocable.