Problématique de gestion d'une aire protégée face aux pressions permanentes de la population riveraine. Cas du domaine de chasse et réserve de Bombo Lumene en RDC( Télécharger le fichier original )par Don King Don King LUBUTA MPIA Intitut supérieur des techniques appliquées Kinshasa - Ingénieur technicien en météorologie 2012 |
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITERATURECHAPITRE PREMIER : ETUDE DES CONCEPTS DE BASECe chapitre parle des différents concepts de base et mots-clés utilisés dans ce travail. Il définit et étudie chaque concept. 1.1. ProblématiqueLa problématique est l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est une manière d'interroger les phénomènes étudiés. Elle constitue une étape charnière de la recherche, entre la rupture et la construction. La problématique met donc en avant les enjeux d'un sujet. Pour trouver une problématique, il faut analyser le sujet en détail. La Problématique est une tentative de définition. Elle pourra se définir aussi comme étant ce qui prête à discussion, dont l'existence, la vérité, la certitude, la réussite est douteuse... (Aléatoire, douteux, Hypothétique, Equivoque, Suspect, Incertain) La problématique est aussi l'art, la science de poser les problèmes (Questionnement) ; un ensemble des problèmes dont les éléments sont liés...3(*) 1.2. Gestion
1.4. Conservation de la NatureLa conservation de la nature consiste en la protection des populations d'espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l'intégrité écologique de leurs habitats naturels ou de substitution (comme les haies, carrières, terrils, marres ou autres habitats façonnés par l'homme). Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu'ils pourraient subir. Au sens strict, la restauration écologique a été définie par la Society for Ecological Restoration International (S.E.R., 2002) comme « le processus d'assister l'auto-régénération des écosystèmes qui ont été dégradés, endommagés ou détruits ». Il s'agit donc d'une activité intentionnelle qui initie ou accélère le rétablissement d'un écosystème antérieur (ancien ou récent) par rapport à sa composition spécifique, sa structure communautaire, son fonctionnement écologique, la capacité de l'environnement physique à supporter sa biotope (ensemble des organismes vivants) et sa connectivité avec le paysage ambiant. Cela suppose et nécessite une bonne connaissance de l'écologie fonctionnelle et évolutive des écosystèmes ciblés, de l'histoire de la dégradation anthropique (due à l'homme) et, enfin, du choix d'un écosystème de référence pour guider la planification, la réalisation, le suivi et l'évaluation du projet de restauration (White et Walker, 1997 ; Egan et Howells, 2001). La projection selon une trajectoire intentionnelle d'un écosystème vers le futur est nécessairement une probabilité plutôt qu'une certitude, mais elle améliore la chance qu'un écosystème restauré soit plus résistant et viable qu'un écosystème délaissé et abandonné ou un système « construit » qui aura été assemblé sans modèle de référence. La trajectoire sert de fondement à des objectifs de restauration ainsi qu'au développement d'un modèle de référence, suivant les réalités contemporaines. De ce point de vue, la restauration écologique est une tentative globale qui s'efforce d'embrasser les réalités et les tendances à la fois culturelles et environnementales, dans une perspective écologique plutôt que purement technique ou d'aménagement. La restauration tend donc vers le retour d'un
écosystème à sa trajectoire historique. Les conditions
historiques sont de ce fait un point de départ idéal pour un plan
de restauration. Néanmoins, restaurer à la lettre un
écosystème du passé reste utopique. En effet, les
écosystèmes restaurés ne peuvent jamais être des
répliques statiques du passé, comme s'ils étaient des
tableaux, des monuments ou des expositions de musée. Ils sont dynamiques
et sujets à des altérations, à la suite de changements
à long terme des conditions environnementales et en réponse
à des événements aléatoires affectant leurs propres
processus dynamiques. La Stratégie globale pour l'environnement physique et la biodiversité parle ainsi de la conservation comme étant « la gestion de l'utilisation par l'homme de la nature permettant aux générations présentes de profiter des bénéfices durables, tout en maintenant son potentiel de répondre aux besoins et aspirations des générations futures». Il est préférable d'employer plutôt l'expression "Protection de la nature". L'expression "Conservation de la nature" est le calque de l'expression anglaise « Nature conservation ». * 3 Le Grand Robert de la langue française. Deuxième édition. Dictionnaires Le Robert, 1992.Vol 7, p. 784] * 4 fr.wikipedia.org/wiki/Gestion |
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