3.3. Conséquences
3.3.1. Violation des limites
La violation de limites est
conçue comme une manoeuvre de l'occupation illégale de la
superficie de l'aire protégée qui, très souvent, est
occasionnée par la population locale suite à l'ignorance ou non
des limites ainsi qu'à la mauvaise fois, laquelle conduit à la
destruction de l'habitat faunique. A cet effet, de suite de l'augmentation
démographique, la population aborigène revendique son droit
foncier perdu lors de la création de cette aire protégée
tout en s'installant illicitement dans la réserve (voir KINTA
KISANKURU).Outre ce qui précède, la violation des limites est
l'une des causes dangereuses pour l'avenir de la biodiversité de ce site
entraine la dégradation de la flore, la carbonisation ainsi que le
braconnage accru.
3.3.2. Spoliation des terres
La spoliation des terres est
conçue comme une manoeuvre des opérations des ventes illicites de
l'étendue vouée à la protection et à la
préservation de la diversité biologique. Ainsi, les
opérations sont générale-ment amorcés par les
notables des villages lesquels octroient des superficies importantes des terres
dans l'aire protégée aux privés moyennant l'argent et
autre libéralité en nature. Bien qu'une grande partie de l'aire
protégée (domaine) est sous le management des autorités de
BOMBO LUMENE. Néanmoins des parties importante aussi bien du domaine que
de la réserve sont vendus au regard de tous (villageois) dont cela
entraine de fois de mécontentement des autochtones
(DWALE).D'après la population locale (conférence CADIM MBANKANA
2012), les chefs coutumiers vendent des terres sans le consentement des
gestionnaire de l'aire protégée de suite à la
légèreté des autorités du domaine et la non
surveillance régulière de l'aire protégée.
3.3.3. Dégradation de la flore
D'après la FAO, plus de
dix-sept millions d'hectares des forets tropicales et des terrains
boisés sont annuellement converties en plantations ou pour d'autres
utilisations. Le chiffre comprend 7,3 millions d'hectares de forêts
tropicales (6,1 millions d'hectare de forêt humide) et 3,8 millions
d'hectares de terrains boisés ou verts et de savane .Chaque
année, moins de dix pourcent des terrains déboisés sont
replantés. Bien que la surface du terrain forestier
protégée ou conservée soit en augmentation, l'avenir cause
des problèmes quand aux pressions croissantes en faveur du
développement et de l'exploitation.
Outre ce qui précède, des centaines
d'étendues forestières (des forêts primaires et
secondaires) sont défrichées pour des besoins divers entre autres
l'alimentation, le logement ...entrainant ainsi la convection de
l'afforestation à la savanisation. Il est cependant clair que, la
consommation varie proportionnellement à la quantité
démographique. La population locale se met à exploiter aussi bien
clandestine que sauvagement les forêts dans le but de compenser
l'écart existant avec la quantité de subsistance. Les
forêts influencent donc fortement les paramètres physiques des
masses d'air qui les environnent. Les transformations des superficies
forestières engendrent ainsi des modifications de l'équilibre
climatique aussi bien à l'échelle locale qu'aux échelles
régionales et planétaires du fait de leur rôle important
dans le cycle de l'eau.
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