DEUXIEME PARTIE : GESTION DE LA RESERVE
CHAPITRE TROISIEME : ETAT DES LIEUX DU SITE
Le chapitre
référencié est focalisé sur les activités
qui se déroulent et font dégrader notre Site d'étude
tandis que notre préoc-cupation sera de focaliser les efforts sur les
causes de ces pressions anthropiques sur base desquelles nous viserons nos
recherches sur les conséquences qui peuvent en résulter. En
effet, au regard des multiples pressions et menace qui pèsent sur
l'intangibilité de sa surface conservatrice, notre préoccupation
consistera aussi à faire la description et la quantification des
différentes pressions qui s'y exercent lesquelles polluent
l'environnement du Site de BOMBO-LUMENE.
3.1. Activités exercées
par la population Autochtone
De part sa nature, la population
aborigène de la partie périphérique de la ville de
Kinshasa (plateau de Batéké) exerce plusieurs activités
dans le domaine et réserve entre autres l'agriculture, le braconnage, la
carbonisation etc. dans le but de pouvoir s'alimenter , se loger ainsi que de
pouvoir se développer bien qu'une grande partie de la population
s'adonne à l'agriculture à étendue restreinte (environ
1ha) .Il nous revient de souligner que la carbonisation occupe
actuellement une place de choix en raison du revenu qu'elle entraine, laquelle
permet aux exploitants de pouvoir se prendre en charge et amorcer leur
développement aussi bien dans le plateau des Batéké en
particulier et dans la ville de Kinshasa en général. A cause de
cela (revenu), nombreux d'hectares des forêts des aires
protégées sont convertis sauvagement et cela d'une manière
systématique de part les paysans en quête du charbon de bois et
en bois de chauffage ainsi que pour d'autres raisons.
3.1.1. Agriculture
L'agriculture à faible
étendue fait partie des activités de subsistance exercées
par la population locale des tributs Téké et HUMBU ainsi que les
immigrés du plateau des Batéké (provenant de la ville de
Kinshasa), pourtant reconnue (agriculture de subsistance) par le gouvernement
de la RDC via l'institut congolais pour la conservation de la nature.
Par ailleurs, en raison de l'augmentation grandissante
(géométriquement) de la population de la ville de Kinshasa par
rapport aux maigres moyens de subsidence ,des terres cultivables et de
ressources insuffisantes dont elle dispose, descend dans la partie rurale de la
ville pour exercer les activités pastorales et agropastorales tout en
influençant les autochtones à la spoliation et violation des
limites des terres à exploiter. Ainsi, l'agriculture, faisant partie
intégrante des activités phares pour le développement
d'une nation, et conscient de cela, la population locale recours à
l'exploitation systématique de la forêt dans le but de pouvoir
survivre.
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