CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'Analyse des budgets d'une organisation non gouvernementale locale, cas de
l'ONG EFIM 2009 à 2011.
Sa problématique a tourné autour des questions
ci-dessous :
1. Quelles sont les ressources et la structure des recettes de
l'EFIM ?
2. De quelle manière ces recettes ont-elles
été affectées ?
3. Quelle a été le niveau d'exécution du
budget pendant la période en étude ?
De ce qui précède, pour répondre à
ces questions, nous avons formulé les hypothèses
ci-après :
1. Nous estimons que, les recettes de l'EFIM sont
constituées à 60% de recettes propres (internes) et 40% des dons
bailleurs des fonds ;
2. Nous pensons que, la partie importante des recettes de
l'EFIM sert à couvrir les dépenses d'exploitations, soit 60%
et une autre partie couvre les dépenses du personnel, soit 40%,
étant donné que l'EFIM privilégie les dépenses
liées à son objectif que le personnel.
3. Nous croyons enfin que, l'exécution des budgets
de l'EFIM se réalise à plus de 90%, étant donné
la volonté des dirigeants, à respecter les exigences des
bailleurs des fonds.
Pour vérifier ces hypothèses nous avons eu
à recourir aux méthodes statistique, analytique et
comparative.
Ces méthodes ont été soutenues par les
techniques documentaires et interview.
De cette méthodologie, nous sommes arrivés aux
résultats selon lesquels les revenus internes ou locaux ont
représenté 35,68% et les donations représentent 64,32% de
l'ensemble du financement total de la période.
Les dépenses sont telles que les dépenses
d'exploitation ont représenté une part importante soit 39,16% de
la mise en oeuvre, 12,26% dépenses courantes, 9,16% charges liées
à la formation en métier, 6,07% activités
réalisées, 8,11% autres frais et une autre petite partie couvre
la charge de personnel soit 25,24%.
Généralement, les budgets de recettes ont
été consommées à plus de 99% respectivement 102,54%
en 2009, 99,77% en 2010, 102,10% en 2011 et les dépenses ont
été réalisées respectivement à 103,83% en
2009, 88,87% en 2010 et 103,55% en 2011.
Partant de ce constat, 2 de nos hypothèses sont
confirmées soit la 2e et la 3e hypothèse et
la 1ère est infirmée.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous
les aspects sur la gestion budgétaire, mais notre objectif est atteint,
d'autres analyses plus approfondies pourront compléter cette
étude ; c'est pour cette raison que nous invitons les futures
chercheurs dans ce domaine de pouvoir nous compléter dans l'un ou
l'autre volet de cette recherche.
|