A nos chers parents, Papa
GOUPA BYANIKIRO Dieudonné et Maman Marie - claire BULERE pour leur
éducation et soutien tant moral que matériel pour notre
instruction ;
A nos frères, soeurs, oncles et grands-parents pour leurs
conseils et encouragements ;
Nous dédions ce travail.
Jadot BANDU BYANIKIRO
REMERCIEMENT
Ce travail est le fruit des efforts combinés de
plusieurs personnes animées de bonne volonté envers que, nous
voulons nous acquitter de l'agréable devoir de les remercier.
De prime abord, nos sentiments de gratitude s'adressent
à Jéhovah, Dieu Tout Puissant pour le souffle de vie et la
santé qu'il ne cesse de nous offrir, nous lui rendons hommage.
Nos sincères remerciements s'adressent à
l'Assistant 2 KALUME BASHARA Donald pour avoir accepté d'assurer la
direction de ce travail malgré ses multiples occupations. Ses conseils,
remarques et suggestions nous ont été d'une importance capitale
dans l'élaboration de ce travail.
Nos remerciements s'adressent ensuite à toutes les
autorités académiques ainsi qu'à tout personnel
académique, scientifique et administratif de l'Institut Supérieur
de Commerce pour leurs encadrement tout au long de notre parcours à
l'ISC-Goma.
Que nos chers parents soient remerciés pour leurs
conseils et encouragement tout au long de notre formation depuis l'école
primaire jusqu'à nos jours. Il `agit de notre papa GOUPA BYANIKIRO
Dieudonné et notre mère Marie-Claire BULERE. C'est grâce
à eux que nous avons atteint ce niveau.
Indistinctement, nous restons reconnaissant à
l'égard des personnes suivantes : notre oncle François -
Xavier MBURANO, notre tante Jeanine MBURANO, à notre ami SHIMIRAY
AKILIMALI Jimmy, à notre grand-mère Béatrice BULERE
KASHEKE, à maman Béatrice FEBE, au couple MOBILE KILELEZI et
SAFI, pour leur soutien moral, matériel que financier.
Nos remerciements s'adressent également à nos
frères, oncles, tantes, cousins, neuves, nièces et à tous
nos camarades, amis et connaissances, chaque par son nom.
Que tous ceux dont les noms n'ont pas été
nommément cités sur cette page et qui ont d'une manière ou
d'une autre contribué à notre réussite trouve ici
l'expression de notre profonde gratitude. Jadot
BANDU BYANIKIRO
SIGLES ET ABBREVIATIONS
AG : Assemblée Générale
ASBL : Association sans but Lucratif
CA : Conseil d'Administration
CBCA : Communauté Batiste au centre du Congo
CPI : Cour Pénale Internationale
DEFAV : Défavorable
EFIM : Encadrement des Femmes Indigènes et
Ménages vulnérables.
FAV : Favorable
IST : Infection Sexuellement Transmissible
MSF : Médecins Sans Frontières
MST : Maladie sexuellement Transmissibles
N.K : Nord - Kivu
OGM : Organismes Génétiquement
Modifiées
OING : Organisation Internationale Non
gouvernementale
ONGD : Organisation Non Gouvernementale de
Développement
ONU : Organisation des Nations Unies
OSI : Organisation de Solidarité
Internationale
OSIM : Organisation de Solidarité des Migrants
PVV : Personnes vivant avec le VIH/SIDA
RDC : République Démocratique du
Congo
% : pourcentage
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne prétendons pas être le premier à
aborder ce thème ; d'autres chercheurs l'ont déjà
abordé d'une façon ou d'une autre. C'est pourquoi il nous a paru
nécessaire de nous démarquer d'eux.
A titre illustratif, nous avons parcouru le travail
de :
1. Remy CHENGA BWAKYANAKAZI, qui a parlé de l'analyse
de la gestion budgétaire dans une entreprise publique cas de la
SNEL/Goma, de 2005-2008.1(*)
En effet, ce chercheur est parti des questions
suivantes :
- Quel est le degré de mobilisation des recettes et de
minimisation des charges d'exploitation par la SNEL par rapport à ses
prévisions ?
- Quelle a été l'évolution des recettes
ainsi que des charges d'exploitation de la SNEL pour la période allant
de 2005 - 2008 ?
A l'issue de ses analyses, il a constaté :
o Qu'au cours de la période concerné par son
étude, les taux de mobilisation des recettes et d'écarts
défavorables ont été respectivement de 62,15% et 37,85%,
ce qui explique que la SNEL n'a pas été à mesure de
mobiliser la totalité des recettes lui assignées ;
o Que le taux de réalisation des charges
d'exploitations a été de 67,53% avec un taux d'écart
favorable de 32,47%, ce qui explique la réalisation des économies
sur ses dépenses ;
o Que les recettes ainsi que les charges d'exploitation ont
évolué à la hausse comme indique la droite
d'équations Y = 9333X + 991125.
2. Maombi KAHAMBU SABUNI, quant à lui, dans son travail
qui portait sur la problématique de la gestion budgétaire dans
une église locale, cas de la paroisse CBCA KYESHERO, de
2007-20102(*)
Plus concrètement, dans le cadre de son travail, il
cherchait à répondre aux questions ci-dessous :
- Quel est le taux d'exécution des budgets
d'exploitations par la paroisse CBCA KYESHERO ?
- Les recettes réalisées sont-elles à
mesure de couvrir les dépenses d'exploitations ?
- Quelle a été l'évolution des recettes
et dépenses réalisées pour la période allant de
2007 à 2011 ?
A la fin de ses recherches, elle est arrivée aux
résultats ci-après :
o Durant la période concernée par son
étude, les taux de mobilisation de recettes et d'écarts
défavorables ont été respectivement de 93,41% et 6,59%, ce
qui implique que la CBCA KYESHERO n'a pas été à mesure de
mobiliser la totalité des recettes prévues ;
o Quant au taux de réalisation des dépenses
d'exploitation, il a été de 92,97% avec un taux d'écarts
favorables de 7,03%, ce qui reflète la maîtrise des charges
d'exploitations ;
o Les recettes et les dépenses réalisées
ont évoluées à la hausse comme indiquent les droites
d'équations Y=3453,0228X + 7553,66 pour les recettes et Y= 3646,18X +
6793,14 pour les dépenses.
3. AKILI MUSEMAKWELI, qui traitait sur l'analyse de la gestion
budgétaire d'une association sans but lucratif, cas de la
CBCA/Goma.3(*) Sa
préoccupation était d'apprécier la qualité de
gestion budgétaire au sein de cette ASBL.
Au bout de ses investigations, il aboutit aux conclusions
selon lesquelles la CBCA/Goma ne mobilise pas la totalité des produits
prévus, ne maîtrise pas ses charges d'exploitation par rapport
aux prévisions.
Quant à nous, en abordant ce sujet, nous avons comme
préoccupation principale de procéder à l'
évaluation des budgets d'exploitation de l'EFIM, une ONG locale qui n'a
jusque là fait l'objet d'un travail scientifique.
0.2. PROBLEMATIQUE
Le budget est considéré comme l'instrument de
base de la gestion budgétaire, c'est la traduction chiffrée des
orientations stratégiques sur un exercice. C'est un outil de gestion qui
aide au pilotage. Il résulte d'arbitrage entre les objectifs parfois
divergents des différentes entités et reste
considéré comme un instrument de régulation des
comportements internes.
La gestion budgétaire reste une technique auquel tous
ceux qui ont des responsabilités dans une organisation ou entreprises
sont tenus à prendre en considération. Si une organisation
n'arrive pas à organiser et bien gérer son patrimoine, elle ne
peut pas progresser.
Pour fonctionner, toute organisation a besoin des ressources,
elles sont, soit matérielles, humaines et/ou financières. Les
ressources financières s'avèrent plus importantes car elles
conditionnent les autres ressources, bref, elles permettent la combinaison des
toutes les ressources.
D'une manière concrète, ces ressources peuvent
provenir de plusieurs origines pour une organisation quelconque. Et sont par la
suite affectées à divers postes de dépenses (paiement du
personnel, achat fournitures, investissements, ...).
L'EFIM étant une organisation non gouvernementale,
a attiré notre attention.
En effet, elle dispose plusieurs possibilités de
financement entre autres le recours aux cotisations des membres, les donations
et ces ressources sont destinées à financier la
réalisation de sa mission. Toutefois, il se pose un problème de
la mobilisation et affectation des ressources au sein de cette organisation
étant donné la difficulté liée à
l'irrégularité des recettes.
De ce qui précède, nous nous sommes posés
les questions suivantes :
1. Quelles sont les ressources et la structure des
recettes de l'EFIM ?
2. De quelle manière ces recettes ont-elles
été affectées ?
3. Quel a été le niveau d'exécution du
budget pendant la période en étude?
0.3. HYPOTHESES
Madeleine GRAWITZ définit l'hypothèse comme
« une proposition de réponse à la question
posée.»4(*)
Quant au professeur KISANGANI ENDANDA, affirme que
l'hypothèse est « une idée directrice ou initiative
d'exploitation des faits formulés au début de la recherche,
elle peut-être confirmée ou infirmée par les
résultats de la recherche.»5(*)
Pour ce qui est de notre travail, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
1. Nous estimons que, les recettes de l'EFIM sont
constituées à 60% de recettes propres (internes) et 40% des dons
bailleurs des fonds ;
2. Nous pensons que, la partie importante des recettes de
l'EFIM sert à couvrir les dépenses d'exploitations, soit 60%
et une autre partie couvre les dépenses du personnel, soit 40%,
étant donné que l'EFIM privilégie les dépenses
liées à son objectif que le personnel.
3. Nous croyons enfin que, l'exécution des budgets
de l'EFIM se réalise à plus de 90%, étant donné
la volonté des dirigeants, est à respecter les exigences des
bailleurs des fonds.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
En portant notre choix sur ce sujet , nous nous
sommes intéressés à l'étude de la structure des
budgets d'une ONG locale afin de nous rendre compte de la gestion des
finances au sein de cette ONG.
Du point de vue pratique, les dirigeants de l'organisation
en étude pourront se servir de nos conclusions en vue d'une
amélioration de la gestion car nous offrons à travers ce travail
un modèle de contrôle de gestion et d'analyse de budget.
Sur le plan scientifique, les autres chercheurs pourront se
servir de notre étude pour leurs études ultérieures.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
La réalisation de tout travail scientifique exige le
recours à certaines méthodes et techniques de recherche.
0.5.1. Méthodes :
Pour Madeleine GRAWITZ, la méthode est
constituées de l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie. Le même
auteur continue en définissant la méthode comme l'attitude
concrète d'envisager ou d'organiser la recherche.6(*)
Pour ce qui est de notre travail, nous avons utilisé
les méthodes statistiques, analytiques ainsi que la méthode
comparative.
La méthode statistique, grâce à elle nous
allons présenter les données recueillies sous forme des tableaux
et graphiques.
Grâce à la méthode analytique, nous
allons examiner les budgets de l'EFIM en les décomposant en grandes
rubriques en vue de mieux les étudier.
La méthode comparative quant à elle, nous a
aidée à comparer les prévisions aux
réalisation ; les méthodes seront soutenues par les
techniques.
0.5.2. Techniques :
PINTO et GRAWITZ définissent la technique comme :
« l'outil mis à la disposition de la recherche et
organisée par la méthode dans le but, étant donné
qu'elle représente des opérations, liées à des
éléments pratiques, concrets, adaptés à un but
défini ».7(*)
Quant à notre étude nous allons utiliser les
techniques documentaires et l'interview.
Grâce à la technique documentaire, nous allons
recueillir les données utiles à notre travail à partir des
archives de l'EFIM (les rapports des différents budgets).
La technique d'interview nous permettra de recueillir les
informations complémentaires aux données à l'issue de
l'entretien oral avec les dirigeants de l'EFIM.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hors mis l'introduction et la conclusion, notre travail
s'articule autour de trois chapitres ci-après :
Le premier porte sur le cadre théorique c'est - à - dire
à la définition des différents concepts clés
relatifs au budget ;
Le deuxième concerne le cadre d'étude;
En définitif le troisième chapitre qui est l'ossature de
ce travail, porte sur la présentation, Analyse des données et
l'interprétation des résultats.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Vu que la matière de la gestion budgétaire est
très vaste et pour bien mener notre étude, il nous parait
indispensable de donner les limites à notre étude dans le temps
et dans l'espace.
Dans le temps notre étude concerne 3 années,
allant de 2009 à 2011.
Dans l'espace notre étude a comme milieu de recherche
l'ONG EFIM asbl ayant son siège à Goma dans la province du Nord -
Kivu, République démocratique du Congo.
Chapitre premier :
CADRE THEORIQUE
I.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
Pour toute recherche, il est impérieux de
commencer pour définir quelques concepts clés ayant trait au
thème de la recherche, enfin d'éclaircir un certain nombre de
représentation non claire
appelé « concept ».
Par concept nous entendons « une
représentation intellectuelle d'un objet conçu par l'esprit
»8(*)
C'est dans cette optique que nous parlons des 5 concepts
ci-après : le budget, la gestion, les recettes, les
dépenses, le contrôle budgétaire et les ONG.
I.1.1. LE BUDGET
Le mot budget provient selon HUTIN J. cité par KABONGO
KANDA du vieux Français « bougette » qui signifie
petite bourse suspendue à la ceinture. Ce mot a traversé les
frontières de la France et est devenu Anglo-saxon en revêtant sa
forme actuelle « budget ». il désigne la pochette
dans laquelle le chancelier de l'échiquier, le ministre Britannique des
finances, conservait les documents financiers.
Le budget, qu'il soit public, privé ou familial, son
sens strict, le budget est une prévision annuelle
détaillée, en général mois par mois, des charges et
des produits ou des recettes et des dépenses.9(*)
Pour ce qui est de Léo CHARDONNET, faire budget, c'est
établir une prévision des faits, probables qui vont intervenir au
cours d'une période déterminée. C'est aussi un état
prévisionnel destiné à constater d'une part, une origine
de ressources, d'autre part, un emploi de ces ressources.
D'après MAZARAS R., le budget est un ensemble des
prévisions coordonnées permettant la connaissance
anticipée des conditions d'exploitation et de résultat.
Dans le lexique de l'économie de l'entreprise, le
budget est défini comme étant un tableau comparatif et
prévisionnel des recettes et dépenses.10(*)
YVES BERNAD et Jean Laue COLLI, le budget est un état
prévisionnel et limitatif, sanctionné par une décision,
le rendant exécutoire et l'assortissant de force contraignante des
dépenses et des recettes à réaliser au cour d'une
période donnée par un individu ou une
collectivité.11(*)
L'auteur Norbert GUEDJ ; dans son
ouvrage « les contrôle de gestion »,
définie le budget dans 3 sens :
Premier sens, les budgets sont des plans d'action. C'est une
dimension négligée, or, elle a un rôle ;
Deuxième sens, les budgets sont des analyses des
performances, c'est-à-dire que l'on se situe, à la
dernière « élaboration ses stratégies par la
mise en oeuvre opérationnelle ».
Et dans le troisième sens, ils sont une des
courroies de livraisons (la qualité) qui enrichissent la
réflexion stratégique de la connaissance du concert et qui
assurent que les décisions quotidiennes seront conformes aux projets
à terme, ils ont un impact sur les comptes de
synthèses.12(*)
Pour Pierre CONSO.FOROUK HEMCI, on entend par budgets,
l'ensemble des prévisions de gestions relatives à l'exploitation.
A ce niveau opérationnel, il ne s'agit pas ni de
prospective ni anticipation, mais les prévisions rapprochées sur
un horizon de l'ordre de 6 mois à 1 an, généralement
l'exercice qui coïncide avec l'année calendaire.13(*)
A. LA DEMARCHE BUDGETAIRE
1. La procédure budgétaire
Il existe, selon la nature de l'activité et
l'organisation de l'entreprise, des modalités particulières de
préparation des budgets, mais le schéma le pus souvent retenu
comporte un échange d'informations entre les différents niveaux
hiérarchiques.
Il appartient e premier lieu à la direction
générale, avec l'aide de son état-major et de ses services
d'études, de faire connaître ses hypothèses globales sur
l'évolution économique nationale et internationale et sur les
tendances de la profession. Les hypothèses retenues par la direction
générale constituaient un « cadrage » des
travaux budgétaires.
La seconde étape appartient aux différentes
fonctions en liaison avec le service budgétaire chargé de la
coordination de la procédure et de l'assistance aux différentes
directions.
2. La périodicité
La périodicité budgétaire est
généralement l'exercice ou éventuellement le semestre. La
mise en route de la procédure budgétaire est assez lourde ;
il faut donc éviter de multiplier les travaux administratifs qu'elle
entraine.
Il y a donc discontinuité entre les budgets
établis pour des périodes successives. L'exercice est la
période qui contient toutes les fluctuations saisonnières ;
celle-ci répond bien à ce titre à des impératifs de
gestion mais on peut choisir d'autres périodes mieux adoptées
à la spécificité de l'activité.
Il existe un décalage entre la préparation des
budgets et la période sur laquelle ils portent. La procédure
démarre en général le 1e septembre pour le
budget de l'année suivante comme la référence au
passé est un des aspects de la discussion budgétaire, cette
référence n'est pas disponible pour le dernier trimestre.
n+1
Préparation
du budget de l'année n+1
3. Investissement et financement
Les budgets de caractère financier sont en quelque
sorte la synthèse :
- Des budgets d'exploitations (produits et charges) ;
- Des budgets d'investissement (dépenses),
- Du plan de financement (ressources financières et
remboursement d'emprunt).
L'ensemble constitue le tableau de financement
prévisionnel. Le tableau de financement prévisionnel est un
instrument de synthèse pour la direction générale et le
responsable financier.14(*)
I.1.2. TYPES DE BUDGETS
Il est à noter que plusieurs auteurs ont
déjà écrit sur les types de budgets, suite à cette
diversification de la classification de budget nous retiendrons la
classification de Jean MAYER qui distingue :
a. Le budget de vente :
Il a pour objectif de déterminer le chiffre de vente
qu'une entreprise doit réaliser pendant l'exercice à venir, en
vue d'atteindre un bénéfice maximum.
b. Le budget de distribution :
Les frais de distributions sont prévus par nature ou
par fonction. Il s'agit ici des frais intervenant dans la vente ou distribution
de produit. Vu leur importance, il est bon de les prévoir et qu'il soit
compris dans le prix de revient.
c. Les budgets de production :
Là sont prévus l'organisation, l'administration
et la programmation de la production. Ces prévisions se font en fonction
de l'étude du marché par département, usine et des
périodes déterminées. Le plan de production ainsi
conçu et détaillé selon la rubrique de la
comptabilité analytique d'exploitation
d. Le budget d'approvisionnements :
Après avoir fait la prévision de la
production et sa rentabilité, le service d'approvisionnement doit
s'occuper de l'organisation de potentiel de stock nécessaire,
c'est-à-dire de ce que l'entreprise aura besoin selon le programme
déjà tracé.
Deux facteurs agissent sur le budget d'approvisionnement,
il s'agit de :
- La capacité du magasin ;
- La disponibilité de la trésorerie.
Quant à Raymond BARRE cité par KABONGO
KANDA, lui distingue :
a. Le budget d'investissement :
Ce budget n'est établi que si l'on envisage pour la
période prévisionnelle une modification de structure actuelle
de manière à répondre aux objectifs des budgets
déterminants comportent tout ce qui a trait aux installations nouvelles
aux dépenses de renouvellement de l'équipement et de machines.
b. Le budget de charges :
Il regroupe les coûts de différents centres
d'activités suivant les normes prévues. Ces charges sont
causées par :
- Les ventes ;
- Les frais de service commercial ;
- La production ;
- Les approvisionnements.
c. Le budget de trésorerie :
Il centralise l'ensemble de prévisions de recettes et
des dépenses des budgets précédents compte tenu des
échéances. Son rôle est de prévoir à temps
les volumes de fonds nécessaires à la démarche courante de
l'entreprise pour profiter de conjoncture favorable soit à la
libération, soit à l'acquisition des capitaux.
Ce budget est l'aboutissement des autres types des
budgets.15(*)
I.1.3. LES CARACTERES DU
BUDGET
Tout budget doit avoir les caractères
suivants :
Le budget est neutre
La neutralité du budget résulte du principe
d'abstention qui s'impose à l'Etat. La conception libérale refuse
toute action décisive au budget.
L'ordre naturel ne doit pas être troublé par des
initiatives étatiques. Tout ce qui peut être fait par un
particulier doit l'être.
Le budget est improductif :
L'Etat n'est pas un agent économique comme les
autres ; consomme mais ne produit pas il prélève mais ne
restitue guère.
Le budget est un « gouffre » qu'il
convient de n'alimenter qu'avec prudence et sagesse. C'est bien un
« acte d'administration », « un devis
d'administration ». Ceci implique qu'il soit
équilibré.
Le budget est équilibré :
C'est un principe sacro-saint, la règle d'or des
financiers classiques. Ils proscrivent tout déséquilibre positif
ou négatif.
L'excédent est condamnable : les recettes ne
doivent pas être supérieures aux dépenses.
Le budget est fermé :
Si aucun Etat n'a jamais atteint le degré d'autarcie
que préconisait FICHTE dans son Etat commercial fermé où
il interdisait à tout particulier d'entretenir des relations
commerciales avec les étrangers, on constate que les relations
financières interétatiques sont au XIXe siècle
et au début du XXe restreintes et souvent
contraintes.16(*)
I.2. APERÇU SUR LA
GESTION
La gestion est l'action de gérer ; gérer
vient du mot latin « gero » qui signifie au même
moment porter, administrer, exécuter.17(*) Mais la gestion ne constitue pas uniquement à
court terme ou à long terme.
D'une manière générale, la gestion est
définie comme étant une mise en oeuvre des ressources en vue
d'atteindre les objectifs qu'on s'est préalablement fixés.
Par sa fameuse « main de fer » Fayol
définit la gestion comme étant à la fois :
prévenir, organiser, coordonner, commander et contrôler.18(*)
Dans son sens large, la gestion est définie comme
étant une mise en oeuvre des ressources de l'entreprise en vue
d'atteindre les objectifs préalablement fixés dans le cadre d'une
politique déterminée.
Cette mise en oeuvre doit être déclarée
par un système d'informations suivies de décisions
matérialisées en activités de l'entreprise.
KABONGO KANDA, poursuit en disant que gérer
c'est :
- Constater une situation par l'analyse comptable ;
- Analyser le passé en terme de flux par l'analyse
financière ;
- Prévoir des événements et faire des
hypothèses par la gestion budgétaire, faire des choix, prendre
des décisions ;
- Maîtriser et contrôler les flux par le
contrôle de gestion.
Dans le cadre de la gestion budgétaire, la gestion ne
se limite pas au constat mais, elle a pour but essentiel les prévisions
et le contrôle des écarts entre les prévisions et les
réalisations.19(*)
I.2.1. Le contrôle de
gestion
Le contrôle de gestion est un processus par lequel les
dirigeants s'assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de
l'entreprise.
Le contrôle de gestion peut s'articuler autour de trois
outils principaux :
· La comptabilité analytique adaptée aux
différentes activités de l'entreprise ;
· Les tableaux de bord par activité et
unité de gestion ;
· La gestion prévisionnelle
1. La comptabilité analytique
La comptabilité analytique peut être
définie comme un mode de traitement des données dont les
objectifs essentiels peuvent être classés en deux principales
catégories : la recherche des coûts et coûts de
revient ; l'aide à la prise de décision.
2. Les tableaux de bord de gestion
Un tableau de bord, est un ensemble d'indicateurs de gestion
présenté de façon synthétique avec une
période rapprochée (mois, quinzaine, semaine), permettant aux
différents responsables d'unités de gestion, d'anticiper sur les
dérapages, les anomalies, et de mener des actions correctives.
La dynamique d'un tableau de bord tourne autour de deux
fonctions primordiales :
o Faciliter le dialogue entre les opérationnels des
différents niveaux,
o Inciter la prise de décisions.
3. La gestion prévisionnelle
La gestion prévisionnelle est un processus continu et
intégré de préparation des décisions comportant
trois phases.
§ Le plan stratégique :
à long terme, dans le cadre duquel sont étudiées les
grandes options de l'entreprises, à savoir la définition de la
vocation, le choix des ses stratégies de développement
(objectifs, méthodes).
§ Le plan opérationnel :
à moyen terme, étape correspondant à la programmation des
moyens nécessaires à la réalisation des objectifs.
§ Le budget : à court terme,
est la mise au point détaillée de l'année du plan
d'opération, et instrument de contrôle de son exécution.
Les outils de contrôle de gestion se sont donc
diversifiés et couvrent tout à la fois la prévision du
futur et l'analyse du passé. Nous emprunterons à ARDOIN une présentation de ces outils suivant leur
horizon.20(*)
I.3. LES RECETTES ET LES
DEPENSES
I.1.3.1. LES RECETTES
a. définition et origine des recettes
Selon LAROUSSE, une recette est une somme d'argent
perçue qui entre dans la caisse à un moment
donné.21(*)
Les recettes de l'Etat renvoient à l'ensemble des
recettes inscrites au budget général de l'Etat.
Les recettes de l'Etat sont constituées, en grande
partie par les produits des impôts, mais l'Etat ne
bénéficie pas à lui seul de l'ensemble de ces recettes.
Une partie profite en effet aux collectivités territoriales sous forme
de prélèvements sur les recettes, une autre partie profite aux
contribuables sous forme de remboursements et de dégrèvements
d'impôts.22(*)
Il faut donc distinguer :
ü Les recettes brutes de l'Etat : ensemble des
ressources fiscales et non fiscales de l'Etat ;
ü Les recettes nettes de l'Etat : ensemble de ces
ressources diminué des remboursements d'impôts ;
ü Les recettes de l'Etat diminuées de ces
prélèvements sur les recettes : ensemble de ressources
véritables dont l'Etat dispose.
Mais aussi il faut distinguer deux types de ressources :
- Les ressources fiscales ;
- Les ressources non fiscales.
b. la structure des recettes :
Elle montre qu'il existe une forte disproportion entre les
recettes fiscales et les recettes non fiscales.
c. différenciation des produits et
recettes :
Il s'avère important de connaitre la différence
entre une recette et un produit.
Le produit est une augmentation nette du patrimoine
imputé à un exercice et pouvant avoir plusieurs formes. Si
à tout produit correspond une recette, il existe des recettes sans
produits.
1. Recette sans produit
C'est une ressource reçue du passif et qu'il faudra
restituer ultérieurement (comme rémunération) soit aux
apporteurs pour le fonds propre soit aux prêteurs pour les dettes.
2. Recette avec produit
C'est une ressource créée et
définitivement acquise. C'est produit d'exploitation (vente d'un bien ou
un service, produit accessoire) produit financier (dividendes ou
intérêts), produit exceptionnel (vente
d'immobilisation).23(*)
I.1.3.2. LES DEPENSES
a. définition
La dépense peut être définie comme
étant l'emploi des ressources en argent ou encore étant comme une
somme payée ou à payer, mais aussi comme l'utilisation d'argent
(les dépenses publiques).24(*)
Les dépenses publiques sont l'ensemble des
dépenses réalisées par les administrations publiques. Leur
financement est assuré par les recettes publiques (impôts, taxes,
et cotisations sociales).
Elles sont des prélèvements de
liquidités de l'entreprise vers l'environnement, sont opposées
aux recettes encaissées qui sont des liquidités qui entrent dans
l'entreprise provenant de l'environnement extérieur.
Les dépenses sont caractérisées par les
montants, par leur forme, qui précise leur origine dans le patrimoine et
leur destination dans l'environnement.25(*)
b. les dépenses et les charges
1. charges
Une charge peut avoir plusieurs formes différentes.
· Forme monétaire : une
dépense faite au même instant ;
· Forme juridique : la naissance
d'une dette, le paiement. La porte d'une charge et l'arrivée au terme
par une dépense, le paiement. La portée d'une charge et toujours
la même ; c'est une administration du patrimoine, donc une
composante négative du résultat.
2. Dépenses
La forme d'une dépense est en définitive
toujours la même une sortie de liquidité, avec des variantes
mineures, mais la portée d'une dépense est diverse :
- Dépense sans charge : c'est une
dépense faite après la mesure (en aval) du résultat,
distribution d'une part du bénéfice aux associés,
prélèvement d'une part du bénéfice par le
dirigeant.
- Dépense avec charge : C'est une
dépense faite avant la mesure (en mont) du résultat ; elles
font l'objet d'un traitement qui les convertit en charges.
- Les dépenses courantes : Ce
sont des dépenses de fonctionnement et de transport. Elles ont un
caractère permanent et correspond à l'activité habituelle
et ordinaire de l'Etat. Elles reviennent chaque année. Tel est le cas
d'opérer une certaine distribution des revenus.
- Les dépenses en capital : Elles
sont constituées par les investissements publics et se distinguent par
leur caractère exceptionnel non renouvelable.
C'est le cas de construction d'un port, d'une école,
d'une entreprise publique, etc.26(*)
I.4. CONTROLE BUDGETAIRE
I.4.1. NOTION :
La connaissance de l'évolution des activités
d'une entreprise ou d'une organisation quelconque et la gestion des
écarts entre les résultats désirés et les
résultats obtenus s'avère d'importance inévitable pour la
survie de cette dernière, une bonne manière de suivre cette
évolution est de faire un contrôle régulier,
généralement les contrôles doivent être
distancé d'une courte durée enfin que le contrôle puisse
garder son utilité, son sens au sein d'une organisation ou
entreprise.
Le contrôle est un processus qui permet à un
gestionnaire d'évaluer sa performance, de comparer le résultat
obtenu à ses plans et à ses objectifs et de permettre de prendre
des mesures appropriées pour remédier aux situations
défavorables.
Les facteurs suivants rendent le contrôle
impérieux :
1. La taille des affaires : la
complexité conséquence requiert un système de
contrôle performant pour pouvoir coordonner ;
2. L'incertitude : le contrôle
constitue la base de l'action future dans un environnement où les
changements sont quelques fois imprévisibles et les futures très
incertaines. Le contrôle permet de faire un checking des progrès
des activités et des plans permettant ainsi d'envisager des ajustements
constructifs en vue d'intégrer tout changement environnemental ;
3. Les tendances à la
décentralisation : celle-ci a rapproché
l'autorité de prise de décision au niveau de management le plus
bas alors que la responsabilité des résultats est maintenue au
niveau managérial le plus élevé. Le contrôle joue
alors le rôle du monitoring ;
4. Le contrôle est vital pour le
moral : les travailleurs sont plus heureux lorsque les choses
sont sous contrôle. En effet, les gens commettent des erreurs
résultants de jugement surtout lorsque les variables impliquées
sont nombreuses. De telles fausses décisions peuvent conduire à
l'abattement du moral. Les techniques de contrôle réduisent les
probabilités d'erreurs de jugements.27(*)
I.4.2. CONTROLE PAR AUTORITE
SUPERIEURE ET AUTO-CONTROLE
a. Entreprise à structure centralisée
Dans les entreprises à structure centralisée,
le contrôle budgétaire vise essentiellement à permettre aux
« responsable » de vérifier que leurs instructions
ont bien été suivies par les exécutants. C'est donc un
contrôle-vérification.
b. Entreprise à structure
décentralisée
Dans les entreprises à structure
décentralisée, le contrôle budgétaire est à
double effet :
· D'une part, il permet à l'autorité
délégante de conserver le contrôle des activités
déléguées, dont elle garde la responsabilité vis -
à - vis de l'autorité dont elle a reçu, elle - même
délégation ;
· D'autre part, il donne à l'autorité
déléguée les moyens d'auto - contrôle lui permettant
de piloter l'unité dont la gestion lui a été
confiée en contrôlant la trajectoire qui conduit aux objectifs
impartis à son centre de responsabilité.
Dans ce type d'organisations, les responsables d'unité,
« font ce qu'ils doivent faire, non pas parce qu'ils obéissent
aux ordres qui leur sont donnés par leur supérieur, mais parce
que leur propre jugement les conduit à prendre les décisions
pertinentes.28(*)
I.4. 3. QUELQUES
CARACTERISTIQUES D'UN BON CONTROLE
Le contrôle doit fournir une information utile et
compréhensible. Il doit donc avoir un format simple, clair, non ambigu,
excluant ainsi l'information non pertinente ;
Le contrôle devrait indiquer rapidement les déviations
afin de minimiser les effets pathologiques de celle-ci. Un bon système
de contrôle sera capable d'identifier les espaces potentiels
d'émergence des problèmes avant que ceux-ci ne s'amplifient tel
que l'action de contrôle puisse permettre de les
maîtriser ;
Les contrôles doivent être conçus de telle
manière qu'ils expriment les performances et les niveaux de
maîtrise spécifiques des gens travailleurs ;
Le contrôle sera focalisé sur les points
stratégiques ;
Le contrôle sera centré sur les résultats ;
Le contrôle devrait être acceptable par les membres de
l'organisation. Un contrôle trop rigide peut causer du ressentiment et
conduire à un abaissement du moral et de la performance ;
Le principe d'exception : un bon contrôle fonctionnera sur
ce principe tel que ce sont seulement les déviations importantes qui
devraient préoccuper le gestionnaire.29(*)
I.4.4. LES DIFFERENTES ETAPES
DU CONTROLE BUDGETAIRE
1. le contrôle avant l'action :
Le contrôle anticipatif est assuré au cours de
la budgétisation. Nous avons déjà souligné que la
budgétisation par centre de responsabilité constituait une
simulation des actions envisagées d'autant plus concrète qu'elle
impliquait très directement les cadres opérationnels et leur
permettait de simuler les conséquences de leurs essentielles de la
budgétisation.
2. Le contrôle pendant l'action :
C'est un contrôle opérationnel consistant
à fournir les informations nécessaires de manière quasi
permanente pour conduire les actions jusqu'à leur terme.
3. le contrôle après l'action :
Le contrôle après l'action (contrôle
à posteriori) ne permet plus de corriger les actions. Sa fonction
consiste essentiellement en une mesure des résultats et donc en une
évaluation des performances, dans le cadre d'une entreprise
organisée en centres de responsabilité.
Le contrôle budgétaire est susceptible d'assumer
cette fonction dans la mesure où il s'appuie sur deux types
d'informations :
ü Des informations synthétiques permettant de
comparer la situation finale à celle qui était attendue ;
ü Des informations ponctuelles, notamment
conjoncturelles, faisant ressortir les événements imprévus
ainsi que les causes et leurs conséquences dans l'écart
constaté entre la situation (finale) réelle et la situation
désirée.30(*)
I.4.5. LES CONDITIONS
D'EFFICACITE DU CONTROLE BUDGETAIRE
Un certain nombre de conditions pour l'efficacité
budgétaire a été donné par plusieurs auteurs, nous
retenons les conditions essentielles.
Selon KABONGO KANDA, les conditions essentielles
d'efficacité du contrôle budgétaire sont au nombre de
quatre :
a. La continuité du contrôle
Alors que la fonction de programmation et de planification
est discontinue, la fonction de contrôle s'exerce de manière
continue. Il importe donc que le système de contrôle soit
constamment en alerte.
b. La rapidité d'obtention des résultats
Il n'est pas suffisant que les contrôles soient
effectués à grande fréquence, voire de manière
continue. Encore faut-il pour que la fonction de contrôle soit
assumée efficacement, que le délai qui s'écoule entre la
date de la mesure celle de sa lecture par le gestionnaire responsable, sur un
support en papier ou un écran, soit suffisamment court pour que soient
possibles :
- La recherche de la cause de l'écart ; d'une
part ;
- L'action corrective, d'autre part.
c. La saisie des informations au niveau des centres de
responsabilité
Une révolution en comptabilité analytique
Les consommations doivent être localisées et
valorisées non pas au niveau des produits mais à celui des
centres de responsabilité. Il faut donc mettre en place une
comptabilité par centre de responsabilité.
d. La cohérence du plan budgétaire et du plan
comptable analytique
Cette condition de cohérence est indispensable pour
permettre le rapprochement entre les valeurs budgétées et les
réalisations.31(*)
Notion sur les écarts :
Prévisions - Réalisations = #177;
écarts
-
En général, le contrôle budgétaire
peut être défini comme ma confrontation des réalisations
aux prévisions budgétaires. Cette confrontation conduit
impérativement à l'équation :
Pour effectuer un contrôle budgétaire, il
faut :
- Etablir les écarts
L'établissement de ces écarts n'est possible
que si les lignes budgétaires et comptables concordent c'est - à
- dire identité entre le plan comptable de l'entreprise et son canevas
budgétaire. Aussi, l'établissement des écarts doit
être effectué dans un délai compatible avec le besoin du
contrôle.
- Ventiler les écarts
Ces différents écarts doivent être
présentés dans le tableau qui permet de trier cette masse
d'informations. La technique budgétaire recommande le respect de deux
principes :
Seul d'intéressé (service) reçoit l'information
qui le concerne car le budget est une attribution d'objectifs et de moyens et
une attribution de responsabilité ;
Seule l'information significative est retenue ; il faut
déterminer les écarts importants et significatifs pour la
gestion.
On exprime ces écarts soit en valeur absolue, soit en
pourcentage par la formule :
- Exploitation des écarts
Cette exploitation des écarts consiste à les
comprendre d'abord et à les utiliser. La compréhension des
écarts conduit à sanctionner (contrôle répressif) ou
à récompenser (contrôle incitatif).32(*)
I.5. APERÇU SUR LES
ASSOCIATIONS ET LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
I.5.1. ASSOCIATION
Association (droit), groupement dont les membres poursuivent
en commun un but autre que celui de partager des bénéfices.
Il est toujours permis, en principe, à ceux qui ont en
commun un but de ce genre, de se grouper en association pour l'accomplir :
c'est le principe de la liberté d'association, mis en oeuvre par la loi
du 1er juillet 1901.
Mais, s'ils se groupent sans formalité, ni
publicité, leur groupement, quoique licite en lui-même, n'aura pas
de personnalité morale, pas de personnalité distincte de la leur,
et si des biens sont utilisés pour son fonctionnement, ceux-ci seront
réputés être la propriété de tous les
membres. L'association ne peut en effet acquérir la personnalité
que si elle fait l'objet d'une déclaration à la préfecture
ou à la sous-préfecture du lieu où elle doit avoir son
siège avec insertion ultérieure au Journal officiel d'un
extrait de cette déclaration. C'est une simple mesure de
publicité, qui n'implique aucun pouvoir d'autorisation de la part de
l'autorité administrative.
L'association déclarée a un patrimoine distinct
de ses membres, et peut saisir les tribunaux français pour obtenir
justice. Elle est cependant limitée dans sa capacité
d'acquérir des biens. Ainsi, elle ne peut acquérir des immeubles
en dehors de ceux qui sont strictement nécessaires à
l'accomplissement du but qu'elle poursuit, et elle ne peut rien acquérir
à titre gratuit, si ce n'est par don.
On dit que les associations simplement déclarées
n'ont que la petite personnalité morale. Elles obtiendront un statut
confirmant leur importance en obtenant une reconnaissance d'utilité
publique. Cette reconnaissance est accordée par un décret en
Conseil d'État, après une enquête administrative sur
l'utilité de l'association, son ancienneté, ses ressources.
L'association reconnue d'utilité publique a une capacité plus
étendue que l'association simplement déclarée :
notamment, elles peuvent recevoir des dons et des legs, même portant sur
des immeubles. Néanmoins, elle ne peut conserver la
propriété des immeubles qu'elle acquiert que dans la mesure
où ils sont nécessaires à son fonctionnement.
La liberté d'association, qui n'est autre que celle de
mettre en commun ses idées et ses opinions, peut se voir limiter par une
décision gouvernementale. Tout comme le pacte des Nations unies sur les
droits civils et politique de 1966, la Convention européenne des droits
de l'homme de 1950 admet une limite à cette liberté. En effet,
dans les deux textes figurent, dans des termes presque identiques, une clause
d'ordre public qui autorise l'État à apporter des restrictions
à l'exercice des droits, tels le droit au respect de la vie
privée et familiale et la liberté d'association, sous
réserve que ces restrictions soient bien prévues par la loi,
visent un but légitime et soient nécessaires dans le cadre d'une
société démocratique.33(*)
I.5.2. LES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES
I.5.2.1. HISTORIQUES ET DEFINITION
Les organisations internationales non gouvernementales ont une
histoire qui remonte au moins à 1839. L'
Institut
de droit international (
prix Nobel de la
paix en 1904) est créé en 1873, à Gand ; l'
Union
interparlementaire est créée en 1889 ; le
Bureau
international de la paix (
prix Nobel de la
paix en 1910) est créé à Berne en 1892. Rotary, futur
Rotary
International, est fondé en 1904. Il a été
estimé qu'en 1914 il y avait 1083 ONG. Les ONG internationales ont
été importantes dans le mouvement
antiesclavagiste et
le mouvement pour le
vote des femmes, et
ont atteint leur apogée au moment de la
Conférence
mondiale pour le désarmement.
Cependant, l'expression organisation non
gouvernementale n'est entrée dans le langage courant qu'avec la
création de l'
Organisation
des Nations unies en 1945 avec les dispositions de l'article 71 du chapitre
10 de la
Charte des
Nations unies
6
qui donne un rôle consultatif à des organisations qui ne sont ni
les gouvernements ni les États membres.
La définition de "l'ONG internationale" (OING) est
d'abord donnée dans la résolution 288 (X) de l'ECOSOC le 27
février 1950 : elle est définie comme « toute
organisation internationale qui n'est pas fondée par un traité
international ».
Le rôle vital des ONG et d'autres "grands groupes" dans
le
développement
durable a été reconnu dans le chapitre 27 d'
Action 21
7,
conduisant à l'intensification des relations consultatives entre l'
ONU
et les ONG.34(*)
I.5.2.2. LES DIFFERENTES ONG ET LEURS DOMAINES
D'INTERVENTION
Actuellement, 2 727 ONG ont le statut consultatif dit ECOSOC
et 400 sont accréditées auprès de la Commission du
développement durable
Ces associations concernent les Droits de l'Homme (
Amnesty
International,
ACAT,
ATD Quart Monde ou
Human Rights
Watch), la lutte contre la faim (
Action Contre la
Faim), la lutte contre les maladies (
AMREF Flying
Doctors), la protection des enfants (
Vision Mondiale), la
scolarité (
Aide et Action),
l'économie mondiale (
Mouvements
altermondialistes comme ATTAC), l'écologie (
Les Amis de la
Terre) ou alors la protection de la nature (
Greenpeace,
Sea
Shepherd Conservation Society ou
WWF). Ces organisations sont en
si grand nombre qu'elles couvrent tout le spectre politique, social et
philosophique et anthropologique, y compris parfois pour la défense
d'intérêts très restreints, voire parfois très peu
altruistes.
Les ONG ont différents modes d'actions, ce qui conduit
à les classer dans au moins deux types :
· certaines sont avant tout des groupes de
plaidoyer,
comme
RENAF ou
Human Rights
Watch. Parmi celles-ci, un groupe non négligeable d'ONG n'a pas de
but humanitaire mais des ambitions idéologiques ou commerciales. On y
trouve des lobbys de toute nature, en particulier des lobbys économiques
et patronaux. (se contredit avec la définition donnée de l'ONG en
début de texte qui dit que l'ONG est à intérêt
public et sans but lucratif)
· d'autres, souvent dénommées ONG
humanitaires, mettent en place des programmes d'aides, éducatives ou
caritatives par exemple. Les ONG de ce dernier type se regroupent parfois en
collectifs, en plateformes ou en réseaux suivant leur domaine
d'intervention ou particularités (
Coordination Sud,
ASAH,
CRID, etc.).
Il convient toutefois de distinguer les ONG caritatives (
Médecins
sans frontières, le
CICR),
souvent spécialisées dans l'aide d'urgence, des ONG de
développement (
GERES,
GRET, arc-en-ciel, Horizons
Partagés,
ACF...)
engagées sur des programmes à long terme. En
général ces dernières sont plus discrètes, les ONG
d'urgence étant souvent plus médiatisées. Certaines ONG
internationales ont une approche dite "globale", intervenant à la fois
sur des urgences humanitaires, des programmes de développement et des
activités de plaidoyer (
Oxfam
international,
CARE...). De même, la
distinction entre les Organisations de Solidarité Internationale (OSI)
et les Organisations de Solidarité Internationale des Migrants (OSIM) a
permis de rendre visible les actions initiées par les organisations
créées ou animées par des personnes vivant hors des pays
d'origine, mais qui agissent pour promouvoir des initiatives de
développement en lien avec leurs pays d'origine.35(*)
|
|
I.5.2.3.
|
ESSOR DES ONG ET RISQUES D'INSTRUMENTALISATION
|
À partir des années 1980, la
baisse de l'aide publique en faveur des pays pauvres (environ de
30 p. 100 entre 1992 et 2002) conduit les ONG à prendre une
place centrale dans l'aide humanitaire d'urgence et le développement.
Leur essor est en outre favorisé par un accès plus facile au
public et à leurs homologues du fait du développement des moyens
de communication. Alors que les ONG revendiquent leur indépendance,
l'ampleur des moyens et la couverture médiatique dont elles
bénéficient leur fait toutefois courir le risque de
l'instrumentalisation de leur action par les autres acteurs internationaux.
Au premier rang d'entre eux, les États
donateurs, qui délèguent aux ONG leur rôle en faveur du
développement et contribuent de plus en plus à leur financement
-- alors que celui-ci était à l'origine privé. Les
choix opérés par les ONG dans leurs interventions sont donc
influencés par les intérêts économiques ou
stratégiques des États donateurs, ce qui nuit à
l'indépendance qu'elles revendiquent.
D'autre part, du côté des
États bénéficiaires, les gouvernements tendent à
négliger leurs populations et à se reposer sur les ONG pour en
prendre soin, en recourant parfois à des manoeuvres malhonnêtes
afin d'attirer l'attention ou les subsides de l'opinion publique
internationale.
Enfin, même les organisations
internationales intergouvernementales, telles que la Banque mondiale, comptent
de plus en plus sur les ONG pour compenser les conséquences sociales de
la rigueur économique qu'elles imposent aux États.
Les ONG sont également en quelque sorte
« victimes » de leur succès, dans la mesure
où leur forte croissance numérique les met en concurrence pour
toutes les sources de financement. Aussi certaines ONG dépendant surtout
de la commande publique sont-elles amenées à accepter des projets
sans relation avec les besoins réels du terrain, au gré des
« modes humanitaires ».
Le choix d'un financement uniquement
privé porte cependant les mêmes risques de dérive, les ONG
étant liées par la destination choisie par le donateur : la
médiatisation favorise la collecte, mais elle génère
aussi, au gré de l'actualité, des dons au profit de certaines
crises, et au détriment de certaines autres, ce qui ne facilite pas la
cohérence de l'action des ONG.
I.5.2.4. DIFFICULTÉS DE L'ACTION HUMANITAIRE
Jusqu'à la fin de la guerre
froide, l'action des ONG a été favorisée par les
États occidentaux, dans la mesure où elle prenait la forme d'une
critique des pays du bloc communiste en matière de violation des droits
de l'homme. Par la suite, les ONG ont tenté de prendre leurs distances
avec les États, par souci de ne pas être assimilées aux
politiques gouvernementales, de préserver leur neutralité et de
protéger ainsi leurs volontaires des risques de vengeances ou de prises
d'otages.
Pour autant, la tendance à la
séparation n'exclut pas une certaine confusion ; nombre d'ONG
vivent en effet de subventions publiques, au moins indirectes, par le biais des
avantages fiscaux accordés aux donateurs privés. En outre, elles
n'ont pas toujours la possibilité de se passer des États. La
notion de droit d'ingérence humanitaire, revendiqué par des ONG
dans les années 1970, est à cet égard
éclairant. En effet, le droit d'ingérence tend à affirmer
un droit d'intervention supérieur à la souveraineté
nationale, mais il ne peut être mis en oeuvre qu'avec l'aide de
l'État maître du terrain.
L'action des ONG s'inscrit souvent d'ailleurs,
dans les pays en guerre, sous la protection des forces armées. Les
États aussi agissent dans ce contexte humanitaire militarisé
(c'est le cas, par exemple, de l'opération française Turquoise au
Rwanda, en 1994), et les ONG ne sont plus les seuls acteurs de l'aide
d'urgence.
Du côté gouvernemental, certaines
instances internationales comme l'Union européenne et l'ONU tentent
d'associer les ONG à leurs travaux dans le cadre d'une meilleure
gouvernance internationale et dans un souci de crédibilité
démocratique. Il faut toutefois nuancer cette affirmation ; les
représentants des États nient parfois la
représentativité des ONG qui n'affrontent ni le suffrage des
électeurs ni la responsabilité liée à l'exercice du
pouvoir. Cette tendance à la distinction peut être
illustrée par la procédure judiciaire initiée par le
gouvernement néerlandais en 2005 afin de demander le remboursement d'une
rançon versée pour la libération d'un otage
néerlandais volontaire de Médecins sans frontières (MSF)
en Tchétchénie.
I.5.2.5. DE L'HUMANITAIRE À LA VOLONTÉ
D'INCARNER LA SOCIÉTÉ CIVILE INTERNATIONALE
Les difficultés de l'humanitaire
conduisent les ONG à se tourner progressivement vers d'autres
activités, comme les échanges scientifiques, mais aussi et
surtout les droits de l'homme ou l'environnement ; elles y obtiennent des
succès indéniables, comme la création de la Cour
pénale internationale (CPI), la résistance aux organismes
génétiquement modifiés (OGM) ou les accords en vue de
limiter le recours aux mines antipersonnel (à l'initiative de
l'organisation Handicap International).
De nombreuses ONG sont également
engagées dans la dénonciation des excès de la
mondialisation. Leurs dénonciations, qui les poussent à nier
parfois la légitimité des représentations traditionnelles
du pouvoir (États, ONU, Banque mondiale, etc.), leur valent un important
courant de sympathie auprès de l'opinion publique et contribuent au
discrédit de l'action politique classique. Dans ce contexte, les ONG
prennent paradoxalement le risque de contribuer à la mondialisation
sauvage qu'elles dénoncent, en appelant à restreindre le
rôle de ceux qui produisent des normes, c'est-à-dire les
États.
I.5.2.6. L'ÉVALUATION DES ONG
Certaines affaires ont mis en lumière la
nécessité d'une meilleure transparence dans la gestion des fonds
collectés par les ONG. Le contrôle financier s'organise, dans un
contexte de professionnalisation générale de leur action (statut
des personnels, marketing, formation...).
Les ONG doivent aussi accepter une
évaluation de leur action, du point de vue de la cohérence, de
l'efficacité ou encore de la pérennité.
La même exigence de transparence est
nécessaire dans l'affectation des fonds, ne serait-ce que pour lutter
contre la captation des aides et la corruption des pays
bénéficiaires. La création de l'ONG Transparency
International, qui publie chaque année un rapport sur les pays les plus
exposés à la corruption, est révélatrice de cette
exigence nouvelle.36(*)
Les ONG peuvent être évaluées :
· en interne
· en externe par un bailleur de fonds
· en externe par un organisme habilité
(exemples :
Cour des comptes,
services des impôts, etc.)
· par des structures indépendantes.37(*)
I.5.3. LES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES AU CONGO
I.5.3.1. HISTORIQUE
Le Congo en tant que pays en développement a aussi
favorisé le développement des populations de l'intérieur.
Le peuple Congolais caractérisé par une crise économique,
ceci a poussé le gouvernement Congolais à encourager les
initiatives des bases. C'est ainsi que des nombreuses associations de
développement sont apparues un peu partout sur le territoire national.
Nous pouvons souligner ici le cas de la région du Nord - Kivu qui compte
plus de 200 ONGD et de la ville de Goma, plus de 50.
C'est dans ce même ordre d'idées que le concept
ONGD a été utilisé au Congo pour la première fois
en 1980, lorsque les initiatives d'intellectuels étaient entreprises en
dehors des organisations confessionnelles de développement.
Il existe deux catégories d'ONGD opérant au
Congo. Il s'agit des ONGD étrangères exemple, SOLIDARITE, Merlin,
... et des ONGD Nationales, exemples, ASP, CAJED, VCOO PANOKI, RFEDI,
SOPROP,...
La naissance croissante des ONGD au Congo constitue une
réponse aux problèmes causés par les difficultés
économiques résultants de la situation économique et de
l'ajustement structurel.
A présent les ONGD confessionnelles et non
confessionnelles ont compris le besoin d'échanger des expériences
et d'harmoniser leurs méthodes de travail.38(*)
I.5.3.2. CADRE JURIDIQUE DES ONGD AU CONGO
Les ONDGD constituées au Congo revêtent le plus
des formes ci - après :
· associations sans but lucratif (asbl), loi du
18/09/1965 ;
· coopératives, décret du 24 mars
1956 ;
· mutuelle ou mutualité, texte de 1958 ;
· syndicat d'initiative, groupement ;
· société civile, décret du 4 mai
1912 et articles 3 du décret du 2 août 1914.39(*)
Il s'avère important de noter que dans le cadre de
notre étude, EFIM revête la forme d'une association sans but
lucratif (asbl).
I.5.3.3. CONTRIBUTION DES ONG AU CONGO
Les nombreuses réalisations encourageantes, louables
des ONG sur le terrain prouvent en suffisance leur contribution sur la vie
sociale des communautés environnantes de leurs milieux
d'intervention ; notamment dans le domaine de l'éducation, lutte
contre l'analphabétisme, de la santé, de la construction,
réhabilitation des routes à déserter agricole, l'adduction
d'eau, du reboisement de la nutrition, promotion de la femme, pour ne citer que
cela.
La contribution des ONG est d'une importance capitale dans la
RD. Congo, à laquelle on ne peut pas s'en passer.
Chapitre
deuxième :
CADRE D'ETUDE
II.1. LOCALISATION
Signalons que le bureau et siège de l'EFIM est
situé dans la ville de Goma, Commune de Goma, Quartier KATINDO, 02
Avenue ISHASHA au bord de la route Goma - Sake, non loin de l'hôpital de
référence du Nord - Kivu, à la bifurcation qui quitte la
grand - route Goma - Sake vers le campus Universitaire du lac
« ex-KINYUMBA ».
II.2. HISTORIQUE
Les membres fondateurs de l'Encadrement des Femmes
Indigènes et des Ménages Vulnérables
« EFIM», association sans but lucratif «ASBL»
déterminés à créer un environnement socio -
économique pouvant permettre l'éclosion de l'initiative
privée dans un système économique libéral ;
soucieux de réaliser le bien - être social de la femme, l'enfant
et les paysans ; convaincus de la nécessité
impérieuse de promouvoir les initiatives de la base et l'engagement des
populations rurales pour leur auto - développement ;
persuadés que le salut de l'Afrique réside dans la
réhabilitation de sa paysannerie ; touchés par les guerres
qui ont causé la vulnérabilité dans notre pays en
général et au Nord - Kivu en particulier, la population
déplacée est devenues très pauvres, les filles et les
femmes violées, les filles deviennent des filles mères et
manquent des services.
Les enfants orphelins sont mal nourris, non
scolarisés, mal vêtu, dépourvus des soins médicaux,
meurent des maladies et d'autres deviennent des enfants de la rue ou non
accompagnés.
Voyant ce qui précède, ils ont
créé une organisation dénommée
« EFIM» en date 04/03/1996 à KITCHANGA qui fut son
1er siège.
Conformément à ses statuts, plus
précisément à son article 2 qui stipule que
« l'EFIM » est établi à KITCHANGA, dans la
province du Nord - Kivu en République Démocratique du Congo
(RDC). Son siège peut se transférer à tout autre endroit
sur proposition du conseil d'administration. Approuvée par
l'Assemblée Générale du 12/02/2002, il a été
décidé que le siège de l'EFIM soit transféré
de l'actuel siège de l'EFIM à Goma.
II.3. ORGANISATION DE L'EFIM
II.3.1. DES STRUCTURES DE
FONCTIONNEMENT
Les organes de fonctionnement de l'EFIM sont :
L'Assemblée Générale (AG),
Le conseil d'administration (CA),
La coordination,
Le collège des commissions aux comptes.
II.3.1.1. L'Assemblée Générale
(AG)
L'Assemblée Générale est l'organe
suprême de l'EFIM. Elle est composée de tout membre effectif c'est
- à - dire membre fondateur et membre adhérant.
L'Assemblée Générale a comme
attribution :
- définir la politique générale de
l'association ;
- élire et, le cas échéant, relever de
leurs fonctions les membres du conseil d'Administration ainsi que ceux du
collège des commissaires aux comptes ;
- adopter et le cas échéant, amender le
règlement d'ordre intérieur ainsi que d'autres textes
règlementaires de l'association,
- se prononcer sur l'adhésion, l'exclusion et la
révocation d'un membre effectif de l'association,
- approuver le programme d'action proposé par le
conseil d'administration,
- entendre les rapports d'activités du conseil
d'Administration ainsi que du collège des commissaires aux comptes,
- fixer ou modifier les montants de cotisation,
- siéger sur le transfert du siège de
l'association,
- faire de façon générale toutes les
recommandations qu'elle juge utiles à la réalisation des
objectifs de l'association,
- les délibérations de l'Assemblée
Générale sont consignés dans le procès - verbal
(PV) de la séance par le (la) président (e) du conseil
d'Administration et le secrétariat de l'assemblée avant
d'être approuvées après lecture par l'Assemblée
siégeant,
- l'Assemblée Générale se réunit
en session ordinaire une fois l'an à la date fixée par la
dernière Assemblée Générale,
- les sessions de l'Assemblée Générale se
tiennent au siège de l'association ou à tout autre endroit
indiqué le conseil d'administration dans le libellé de
l'invitation,
- l'assemblée Générale se réunit
en session extraordinaire convoqué par le président du conseil
d'administration, soit à son initiative, soit à la demande faite
par écrit d'un quart des membres effectifs dont le pouvoir n'a
été mis en cause.
II.3.1.2. Du conseil d'administration (CA)
- Le conseil d'Administration est l'organe chargé de
la gestion quotidienne de l'EFIM. A ce titre, il est investi des pouvoirs les
plus étendus pour agir au nom de l'Association,
- Le conseil d'Administration est composé de six
membres élus dont une présidente, une vice - présidente,
une secrétaire, une chargée des projets, une
trésorière et une conseillère juridique pour un mandant
de 5 ans 3 fois renouvelables et sur base des critères ci -
après :
· Etre membre effectif (fondateur ou adhérant)
· Etre disponible
· Etre domicile dans le rayon d'action de
l'Association,
· Faire preuve de compétence sur les questions
liées aux droits humains.
- Les fonctions des membres du conseil d'Administration sont
bénévoles
- Les fonctions des membres du Conseil d'Administration
prennent fin par : Expiration du mandant, révocation,
démission, décès et autre empêchement grave
- Le (la) président (e) du conseil d'Administration
assure la direction et engage l'Association auprès des tiers et rend
compte à l'assemblée générale
- Le Conseil d'Administration à travers sa
présidence convoque tous les membres de l'Association en
Assemblée Générale extraordinaire pour faire un rapport
urgent dont l'avis de l'Assemblée Générale est
indispensable.
- Le Conseil d'Administration fait le rapport
d'activité de l'Association à l'Assemblée
Générale. Toutes missions effectuées au nom et pour le
compte de l'association est d'attribution, un rapport en est
présenté à l'assemblée générale.
- Le (la) président (e) du Conseil d'Administration de
l'Association engage celle - ci à l'extérieur. Elle est
autorité morale de l'Association.
- Le (la) vice président (e) assiste le (la)
présidente (e) et le (la) remplace en cas d'empêchement ;
- Le (la) secrétaire du Conseil d'Administration
s'occupe de l'Administration et des archives de l'Association il (elle)
rédigé les rapports d'activités et dresse les
procès verbaux des réunions du conseil d'administration ;
- Le (la) chargée du programme prépare les
projets et les plans d'action de l'association, prépare le planning des
activités et le soumet à la présidence pour approbation,
veille à la mise en oeuvre des programmes de l'association et initie des
projets de formation pour les membres de l'association.
- Le (la) trésorier (e) s'occupe de la gestion
financière de l'Association, il (elle) supervise la tenue de la
comptabilité et contre signe la sortie des fonds avec la
coordonatrice.
II.3.1.3. De la coordination
Les membres du conseil d'administration et de la coordination
ont chacun un mandat de 5 ans trois fois renouvelables.
Attributions :
Sous l'autorité du conseil d'Administration, la
coordinatrice doit :
o Assurer la gestion journalière de
l'association ;
o Exécuter toutes les tâches que lui
délègue le Conseil d'Administration dans le cadre de son
mandat ;
o Préparer les programmes d'activités et les
prévisions budgétaires à soumettre au Conseil
d'Administration ;
o Etablir un rapport de gestion à l'intention du
Conseil d'Administration ;
o Dresser les inventaires et établir les états
financiers qu'elle présente au Conseil d'Administration ;
o Tenir la comptabilité de l'association ;
o Contrôler le chargé des programmes ;
o Poser tous les actes nécessaires inhérents
à la bonne marche de l'association ;
o Analyser et soumettre au Conseil d'Administration,
d'engagement ou la révocation des membres de la coordination.
II.3.1.4. Du collège des commissaires aux
comptes
Le collège des commissaires aux comptes est l'organe
de contrôler de la gestion des ressources humaines, matérielles
et financières de l'association. Il est composé de trois membres
élus par l'Assemblée Générale pour un mandant d'un
an renouvelable.
o Le Collège des Commissaires aux Comptes est
chargé de :
§ Contrôler et vérifier l'exactitude des
états financiers de l'association,
§ Contrôler la gestion et la comptabilité,
§ Certifier les comptes trimestriels et annuels.
o Les membres du Collège des Commissaires aux comptes
ne sont pas rémunérés, toutes fois, leur travail est fait
sur base d'un budget élaboré conjointement par l'assemblée
générale ;
o Le Collège des Commissaires aux Comptes est
indépendant de la présidence. Il révèle de
l'assemblée générale à laquelle il rend
compte ;
o L'Assemblée Générale peut, par une
décision, recourir à un audit externe à exécuter
sur base d'un contrat signé entre EFIM et l'auditeur.
II.3.2. ORGANIGRAMME DE L'EFIM ASBL
Assemblée générale
Commissaires aux comptes internes
Promotion genre
Trésorier
Monitoring des droits de l'homme
Paix et développement
Education
Conseil d'Administration
Appui aux initiatives locales
Secrétaire comptable
Coordination
Source : Archive de l'EFIM
II.4. DE LA VISION, MISSION, ACTIVITES ET OBJECTIF DE
L'EFIM
II.4.1. VISION :
Renforcer les mécanismes communautaires de protection
des enfants et des femmes et de la promotion des droits de l'homme, en se
focalisant sur la cohabitation pacifique entre communautés, la promotion
de la paix et le développement durable de la province du Nord - Kivu.
II.4.2. MISSION :
Encourager et appuyer les initiatives locales des
populations par diverses stratégies afin de pacifier leurs milieux et
promouvoir le bien - être de ces dernières par la mise en oeuvre
des principes du développement communautaire.
II.4.3 ACTIVITES :
L'EFIM réalise plusieurs activités parmi
lesquelles nous pouvons citer :
Sensibilisation, conscientisation, plaidoyer et protection
préventive aux groupes cibles ;
Prise en charge psycho-sociale, médicale et réinsertion
des survivantes et vulnérables ;
AGR et apprentissage des métiers aux vulnérables et AFGA
dans différents domaines ;
Scolarisation des enfants et filles vulnérables ;
Prévention et lutte contre les IST et MST ;
Sécurité alimentaire (agriculture, élevage,
conservation et transformation des produits,...) ;
Coopératives agricoles ;
Vulgarisation des lois visant la promotion et la protection de la femme
et des vulnérables ;
Promotion de l'environnement ;
Droits des vulnérables en général, des femmes, des
enfants et personnes vivant avec le VIH/SIDA en particulier.
II.4.4. DES OBJECTIFS
ü Mobiliser la population sur ses responsabilités
civiques en vue de sa participation optimale à la vie publique ;
ü Garantir la promotion du genre par une
intégration effective de la femme dans la vie communautaire et
spécifiquement dans la prise des décisions de la base au
sommet ;
ü Promouvoir l'esprit de collaboration de la population
en vue de pouvoir se former en groupe solide capable de réaliser des
actions au profit de la communauté ;
ü Renforcer les capacités de la population par des
initiatives créatrices des richesses en mettant en valeur les ressources
disponibles ;
ü Mettre en place des structures socio-éducatives
et sanitaires pour réduire le taux de l'analphabétisme et
améliorer l'état de la santé des populations.
I.4.5. LES CIBLES :
Les pygmées, les survivantes, personnes
vulnérables, les PVV (personnes vivant avec les VIH/SIDA), les personnes
déplacées et les malnutries restent la cible pour l'EFIM, les
survivants, les traumatisés, les enfants soldats,.....
I.4.6. LES DOMAINES :
L'EFIM a 5 domaines à savoir : Le genre,
l'éducation, la paix, le développement, la promotion des droits
de l'homme.
I.4.7. LES RESSOURCES :
Les ressources de l'EFIM proviennent des plusieurs notamment
de : cotisation des membres, revenus d'activités d'autofinancement,
des legs et donations, des biens acquis en exécutions des
différents projets
Chapitre
troisième :
PRESENTATION, ANALYSE DES
DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Le présent chapitre est consacré à
l'analyse de données chiffrées de la période
d'étude et une analyse critique d'ensemble afin de dégager les
écarts budgétaires de l'EFIM, ceci nous permettra de
vérifier nos hypothèses émises dans l'introduction.
Dans ce chapitre, il est question pour nous d'évaluer
l'exécution des budgets au sein de l'EFIM.
A cet égard, nous procèderons au contrôle
des budgets ensuite, leurs structures et nous terminerons par
l'appréciation des soldes de trésorerie dégagés.
C'est dans cette optique que nous analysons les 3 budgets
élaborés par EFIM.
III.1. PRESENTATION DES
DONNEES
Les données auxquelles nous faisons allusion ici, sont
les rapports financiers des 3 budgets concis et exécutés par
EFIM conformément à ses objectifs fixés.
Le premier budget couvrait l'année 2009, qui allait de
janvier à décembre, le budget de 2009 permettait de couvrir les
dépenses courantes, celles liées à la formation des
vulnérables et la prise en charge de ces derniers, ainsi que la charge
du personnel.
Le deuxième budget, qui couvrait la période
allant de janvier à décembre 2010, il était
consacré à la couverture des activités liées au bon
fonctionnement de l'organisation et celles des projets.
Le troisième budget, allant de janvier à
décembre 2011 ; c'était un budget qui était beaucoup
plus sur la réalisation des activités liées aux
différents projets mais à d'autres activités liées
au bon fonctionnement de l'EFIM.
Tous ces 3 budgets ont été
exécutés dans la province du Nord-Kivu et avaient les mêmes
lignes budgétaires en recettes comme en dépenses.
Les recettes de l'EFIM proviennent de deux sources, internes
et externes et les dépenses sont de 4 catégories dont
la mise en oeuvre des projets, les charges liées à la formation
en métier, les activités réalisées et les autres
frais de fonctionnement.
Tableau n°1 : Présentation des
données recettes de 2009 à 2011
RUBRIQUES
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
Prévision
|
Réalisation
|
Prévision
|
Réalisation
|
Prévision
|
Réalisation
|
|
|
|
|
|
|
|
I. Revenus locaux ou internes
|
|
|
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1200
|
1050
|
1200
|
1150
|
1200
|
950
|
location salle EFIM
|
400
|
160
|
500
|
480
|
460
|
440
|
ventes des gâteaux
|
3000
|
3600
|
3000
|
2850
|
2500
|
2440
|
locations des robes de mariage
|
4500
|
5200
|
3500
|
3340
|
3500
|
3700
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
2500
|
2250
|
2000
|
1980
|
3000
|
3220
|
atelier de couture
|
1500
|
1360
|
1500
|
1850
|
1000
|
1090
|
Sous total
|
13100
|
13620
|
11700
|
11650
|
11660
|
11840
|
II. Donations
|
|
|
|
|
|
|
women's Initiatives for gender Justice
|
6000
|
6000
|
10334
|
10334
|
41500
|
42547
|
MONUSCO
|
1354
|
1354
|
|
|
|
|
Droit et Démocratie
|
|
|
|
|
6660
|
6660
|
Sous total
|
7354
|
7354
|
10334
|
10334
|
48160
|
49207
|
TOTAL
|
20454
|
20974
|
22034
|
21984
|
59820
|
61047
|
Source : rapports financiers des
années 2009, 2010 et 2011
A la lecture de ce tableau, nous constatons qu'au cours des 3
années qui concernent notre étude, les prévisions et les
réalisations des recettes qui affichent les tableaux de 20454$, 22034$
et 59820$ de prévisions respectivement en 2009, 2010 et 2011, comme
prévision ; et 20974$, 21984$ et 61047$ des recettes respectivement
de 2009, 2010 et 2011, comme totaux réalisés.
Tableau n°2 : Présentation des
données dépenses de 2009 à 2011
RUBRIQUES
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
Prévision
|
Réalisation
|
Prévision
|
Réalisation
|
Prévision
|
Réalisation
|
|
|
|
|
|
|
|
Mise en oeuvre
|
890
|
890
|
3450
|
3450
|
35725
|
35725
|
charge des personnels
|
8940
|
8940
|
8840
|
8840
|
8040
|
8040
|
dépenses courantes
|
3000
|
3009
|
3000
|
3182
|
6400
|
6351
|
charges liées à la formation en métier
|
4400
|
4103
|
5400
|
2397
|
2750
|
2872
|
activités réalisées
|
1800
|
1773
|
2000
|
1257
|
3000
|
3175
|
autres frais
|
680
|
1750
|
1000
|
1928
|
2785
|
4620
|
Total
|
19710
|
20465
|
23690
|
21054
|
58700
|
60783
|
Source : rapports financiers des
années 2009, 2010 et 2011
Au cours des trois années qui concernent notre
étude, nous constatons que les prévisions et les
réalisations des dépenses augmentent d'une année à
l'autre, soit 19710$, 23690$ et 58700$ de prévision respectivement de
2009, 2010 et 2011 ; exécution 20465$, 21054$ 60783$ des recettes
réalisées respectivement en 2009, 2010 et 2011.
En comparant les budgets des recettes prévues à
celui des dépenses prévues ; nous remarquons que les budgets
de l'EFIM ne sont pas équilibrés en recettes et dépenses.
III.2. ANALYSE DES DONNEES
Sous ce point, nous allons procéder à l'analyse
de la structure des budgets de l'EFIM et nous terminerons par le contrôle
des différents budgets.
Tableau n°3 : Structure des recettes des
années 2009, 2010 et 2011
RUBRIQUES
|
2009
|
2010
|
2011
|
TOTAL
|
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
I. Revenus locaux ou internes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1050
|
5,01
|
1150
|
5,23
|
950
|
1,56
|
3150
|
3,0
|
location salle EFIM
|
160
|
0,76
|
480
|
2,18
|
440
|
0,72
|
1080
|
1,0
|
ventes des gâteaux
|
3600
|
17,16
|
2850
|
12,96
|
2440
|
3,1
|
8890
|
8,5
|
locations des robes de mariage
|
5200
|
24,79
|
3340
|
15,19
|
3700
|
6,06
|
12240
|
11,8
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
2250
|
10,71
|
1980
|
9,01
|
3220
|
5,27
|
7450
|
7,2
|
atelier de couture
|
1360
|
6,48
|
1850
|
8,42
|
1090
|
1,79
|
4300
|
4,1
|
Sous total
|
13620
|
64,94
|
11650
|
52,99
|
11840
|
19,39
|
37110
|
35,7
|
II. Donations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
women's Initiatives for gender Justice
|
6000
|
28,61
|
10334
|
47,01
|
42547
|
69,7
|
58881
|
56,6
|
MONUSCO
|
1354
|
6,46
|
|
|
|
|
1354
|
1,3
|
Droit et Démocratie
|
|
|
|
|
6660
|
10,91
|
6660
|
6,4
|
Sous total
|
7354
|
35,06
|
10334
|
47,01
|
49207
|
80,61
|
66895
|
64,3
|
TOTAL
|
20974
|
100
|
21984
|
100
|
61047
|
100
|
104005
|
100,0
|
Source : Rapports
financiers annuels de 2009, 2010 et 2011
Il ressort de ce tableau que les revenus locaux ou internes
représentent une part importante dans l'ensemble des revenus de 2009,
soit 64,95% contre 35,94% des donations 35,06%.
En 2010 les réalisations des recettes
représentées 52,99% et 47,01% respectivement des revenus internes
et des donations.
Quant à l'année 2011, les donations
représentaient une part importante dans l'ensemble des revenus soit
80,61% contre 19,39% seulement de revenus locaux réalisés cela
s'explique par le niveau du financement reçu cette année. Toute
fois les recettes locales ont augmenté par rapport aux années
écoulées.
Pour l'ensemble de notre période en étude nous
remarquons qu'en grande partie, les ressources de l'EFIM sont d'origine
externe. Mais toutefois, il est à remarquer un effort dans la
mobilisation des ressources propres (locales) ; qui sont en parfaite
évolution.
Pour toute la période de notre étude, les
réalisations des recettes sont telles que les donations
représentaient une part importante dans les recettes de l'EFIM soit
64,3% et les revenus locaux ou internes de l'EFIM sont de 37,7%.
Graphique n°1 : Structure globale des
recettes des années 2009 à 2011
Source : par nous à partir du tableau
n° 3
De ce graphique nous remarquons que les donations
représentaient une part très importante dans les recettes
globales de la période de notre étude soit 64,32% et une faible
portion provenant des revenus locaux ou internes, soit 35,68%.
Tableau n°4 : structure des
dépenses des années 2009, 2010 et 2011
RUBRIQUES
|
2009
|
2010
|
2011
|
TOTAL
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
Réalisation
|
%
|
Mise en oeuvre
|
890
|
14,6
|
3450
|
16,4
|
35725
|
58,8
|
40065
|
39,16
|
charge des personnels
|
8940
|
37,3
|
8840
|
42,0
|
8040
|
13,2
|
25820
|
25,24
|
dépenses courantes
|
3009
|
12,7
|
3182
|
15,1
|
6351
|
10,4
|
12542
|
12,26
|
charges liées à la formation en métier
|
4103
|
22,8
|
2397
|
11,4
|
2872
|
4,7
|
9372
|
9,16
|
activités réalisées
|
1773
|
8,4
|
1257
|
6,0
|
3175
|
5,2
|
6205
|
6,07
|
autres frais
|
1750
|
4,2
|
1928
|
9,2
|
4620
|
7,6
|
8298
|
8,11
|
Total
|
20465
|
100
|
21054
|
100
|
60783
|
100
|
102302
|
100
|
Source : Rapports financiers annuels de
2009, 2010 et 2011
En partant de ce tableau, nous constatons que la charge de
personnel représente une partie importante des dépenses
réalisées en 2009 soit 37,3%, charges liées à la
formation en métier 22,8%, mise en oeuvre 14,6%, dépenses
courantes 12,7%, activités réalisées 8,4%, autres frais
4,2%.
En 2010 les réalisations des dépenses se suivent
de la sorte la charge des personnels 42,0%, la mise en oeuvre 16,4%, les
dépenses courantes 15,1%, les charges liées à la formation
en métier 11,4%, autres frais 9,2% et en dernier lieu les
activités réalisées 6,0%.
Pour l'année 2011 les réalisations pour cette
année sont telle que la mise en oeuvre 58,8%, la charge des personnels
13,2%, les dépenses courantes 10,4%,les autres frais 7,6%, les
activités réalisées 5,2%, les charges liées
à la formation en métier 4,7%.
Pendant la période de notre étude, nous constant
que la charge de mise en oeuvre représente 39,16%, la charge du
personnel représente 25,24%, les dépenses courantes
représentent 12,26%, les charges liées à la formation en
métier représentent 9,16%, les autres charges représentent
8,11%, les activités réalisées représentent 6,07%
Nous remarquons en examinant ce tableau, que la part
administrative dans les budgets de l'EFIM est très importante. Elle se
chiffre à 54,20% en 2009 et 66,3% en 2010 et les dépenses
du terrain représentant des parts inférieures à 50%, soit
45,8% en 2009 et 33,7% en 2010. Mais en 2011 la tendance est renversée
les dépenses du terrain représentant une part de taille. Elle se
chiffre à 68,7% et la part administrative représentante 33,3%.
Graphique n°2: Structure globale des
dépenses budgétaire des dépenses d'exploitation des
années 2009 à 2011.
Source : par nous à partir du tableau
n° 4
En partant de ce graphique nous constatons que la charge de
mise en oeuvre représente 39,16%, la charge du personnel
représente 25,24%, les dépenses courantes représentent
12,26%, les charges liées à la formation en métier
représentent 9,16%, les autres charges représentent 8,11%, les
activités réalisées représentent 6,07%.
Globalement, l'administration absorbée 45,61% des
budgets ; contre 54,39% pour le terrain.
III.3. ANALYSE DE L'EXECUTION DES BUDGETS
Dans ce point, nous procéderons au contrôle
budgétaire des recettes réalisées au cours de notre
période d'étude allant de 2009 à 2011 en calculant les
écarts entre la prévision et la réalisation.
III.3.1.Analyse de
l'exécution des recettes
Tableau n°5 : contrôle des recettes
2009 en $
Rubriques
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
Fav.
|
Défav.
|
Taux d'écart
|
|
I. Revenus locaux ou internes
|
|
|
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1200
|
1050
|
|
150
|
12,5
|
87,5
|
location salle EFIM
|
400
|
160
|
|
240
|
60
|
40
|
ventes des gâteaux
|
3000
|
3600
|
600
|
|
20
|
120
|
locations des robes de mariage
|
4500
|
5200
|
700
|
|
15,56
|
115,56
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
2500
|
2250
|
|
250
|
10
|
90
|
atelier de couture
|
1500
|
1360
|
|
140
|
9,33
|
90,67
|
sous total
|
13100
|
13620
|
520
|
|
3,97
|
96,18
|
II. Donations
|
|
|
|
|
|
|
women's Initiatives for gender Justice
|
6000
|
6000
|
|
|
|
100
|
MONUSCO
|
1354
|
1354
|
|
|
|
100
|
sous total
|
7354
|
7354
|
|
|
|
100
|
TOTAL
|
20454
|
20974
|
520
|
|
2,542290017
|
102,54229
|
Source : élaboré par nous
même à partir des tableaux n° 1 et 3
Ce tableau montre le niveau de réalisation des recettes
de l'EFIM pour l'année 2009. La réalisation de recettes atteint
était supérieure que les prévisions soit un taux de
réalisation de 102,54%. Généralement les écarts
ont été favorables soit 520$ avec le taux de surplus de 3,97%.
EFIM a réussi à mobiliser les recettes prévues et
dégageait un surplus de 520$ pour l'exercice 2009.
Tableau n°6 : contrôle des recettes
2010 en $
Rubriques
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
Fav.
|
Défav.
|
Taux d'écart
|
|
I. Revenus locaux ou internes
|
|
|
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1200
|
1150
|
|
50
|
4,17
|
95,83
|
location salle EFIM
|
500
|
480
|
|
20
|
4
|
96
|
ventes des gâteaux
|
3000
|
2850
|
|
150
|
5
|
95
|
locations des robes de mariage
|
3500
|
3340
|
|
160
|
4,57
|
95,43
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
2000
|
1980
|
|
20
|
1
|
99
|
atelier de couture
|
1500
|
1850
|
350
|
|
23,33
|
123,33
|
Sous total
|
11700
|
11650
|
|
50
|
0,43
|
99,57
|
II. Donations
|
|
|
|
|
|
|
women's Initiatives for gender Justice
|
10334
|
10334
|
|
|
|
100
|
Sous total
|
10334
|
10334
|
|
|
|
100
|
TOTAL
|
22034
|
21984
|
|
50
|
2,05
|
99,77
|
Source : conçu par nous
même à partir du tableau n° 1 et 3
Ce tableau indique le niveau d'exécution des recettes
d'EFIM pour l'année 2010 ; pour cette année, le taux de
réalisation a été de 99,77%. Les écarts
étaient généralement défavorables de 50$ avec un
taux de manque à gagner de 2,05%. EFIM n'a pas réussi à
mobiliser le maximum des recettes, il a dégagé un déficit
de 50$ pour cette année 2010.
Tableau n° 7 : contrôle des recettes
2011 en $
Rubriques
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
Fav.
|
Défav.
|
Taux d'écart
|
|
I. Revenus locaux ou internes
|
|
|
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1200
|
950
|
|
250
|
20,8
|
79,2
|
location salle EFIM
|
460
|
440
|
|
20
|
4,3
|
95,7
|
ventes des gâteaux
|
2500
|
2440
|
|
60
|
2,4
|
97,6
|
locations des robes de mariage
|
3500
|
3700
|
200
|
|
5,7
|
105,7
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
3000
|
3220
|
220
|
|
7,3
|
107,3
|
atelier de couture
|
1000
|
1090
|
90
|
|
9
|
109
|
Sous total
|
11660
|
11840
|
180
|
|
1,5
|
101,5
|
II. Donations
|
|
|
|
|
|
|
women's Initiatives for gender Justice
|
41500
|
42547
|
|
|
|
102,5
|
Droit et Démocratie
|
6660
|
6660
|
|
|
|
100
|
Sous total
|
48160
|
49207
|
1047
|
|
2,2
|
102,2
|
TOTAL
|
59820
|
61047
|
1227
|
|
2,1
|
102,1
|
Source : fait par nous même
à partir des tableaux n° 1 et 3
Ce tableau fait ressortir les réalisations des recettes
de l'EFIM pour l'exercice 2011 avec un taux de réalisation de 102,05%.
Globalement, les écarts étaient favorables, soit 1227$ avec un
taux d'écart de 2,05% ; pour cette année l'EFIM a
réussi à collecter toutes les recettes prévues et
réalise un surplus de 1227$.
III.3.1. Analyse de
l'exécution des dépenses
Tableau n°8 : contrôle des
dépenses de l'année 2009 en $
Rubriques
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
Fav.
|
Défav.
|
Taux d'écart
|
|
Mise en oeuvre
|
890
|
890
|
|
|
|
100
|
charge des personnels
|
8940
|
8940
|
|
|
|
100
|
dépenses courantes
|
3000
|
3009
|
|
9
|
0,3
|
100,3
|
charges liées à la formation en métier
|
4400
|
4103
|
297
|
|
6,6
|
93,3
|
activités réalisées
|
1800
|
1773
|
27
|
|
1,5
|
98,5
|
autres frais
|
680
|
1750
|
|
1070
|
157,4
|
257,6
|
Total
|
19710
|
20465
|
|
755
|
3,83
|
103,83
|
Source : fait par nous même
à partir du tableau n° 2 et 4
Au vu de ce tableau nous constatons que le taux de
réalisation est de 103,83% ; généralement les
écarts ont été défavorables de 755$, soit un taux
d'écart de 3,83%. Pour cette année, EFIM a réalise un
dépassement budgétaire de 755$.
Tableau n°9 : Contrôle des
dépenses de l'année 2010 en $
Rubriques
|
Prévision
|
réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
|
|
|
Fav
|
Défav
|
Taux d'écart
|
|
Mise en oeuvre
|
3450
|
3450
|
|
|
|
100
|
charge des personnels
|
8840
|
8840
|
|
|
|
100
|
dépenses courantes
|
3000
|
3182
|
|
182
|
6,08
|
106,07
|
charges liées à la formation en métier
|
5400
|
2397
|
3003
|
|
55,61
|
44,39
|
activités réalisées
|
2000
|
1257
|
743
|
|
37,15
|
62,85
|
autres frais
|
1000
|
1928
|
|
928
|
192,8
|
192,8
|
Total
|
23690
|
21054
|
2636
|
|
11,13
|
88,87
|
Source : conçu par nous
même à partir des tableaux n° 2 et 4
En examinant ce tableau, nous remarquons que le taux de
réalisations a été de 88,87% soit un écart
favorable de 2636$ représentant 11,13%. Pour cet exercice, EFIM a
réalisé des économies budgétaires sur les rubriques
charges liées à la formation en métier et activités
réalisées.
Globalement, le budget des dépenses de l'année a
dégagé une économie budgétaire de 11,12% ;
représentant 2636$ pour cette année.
Tableau n°9 : Contrôle des
dépenses de l'année 2011 en $
Rubriques
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecarts
|
Taux de réalisation
|
Fav.
|
Défav.
|
Taux d'écart
|
|
Mise en oeuvre
|
35725
|
35725
|
|
|
|
100
|
charge des personnels
|
8040
|
8040
|
|
|
|
100
|
dépenses courantes
|
6400
|
6351
|
49
|
|
0,77
|
99,23
|
charges liées à la formation en métier
|
2750
|
2872
|
|
122
|
|
104,44
|
activités réalisées
|
3000
|
3175
|
|
175
|
5,83
|
105,83
|
autres frais
|
2785
|
4620
|
|
1835
|
65,89
|
165,89
|
Total
|
58700
|
60783
|
|
2083
|
3,55
|
103,55
|
Source : tableau fait par nous
même à partir des tableaux n° 2 et 4
Ce tableau fait ressortir le taux de réalisation a
été de 103,55%, soit un écart défavorable de 2083$
soit 3,55%. Pour cet exercice, EFIM a réalisé un
dépassement budgétaire de 2083$. Soit 122$ sur la ligne
budgétaire charges liées à la formation en métier,
175$ sur la ligne budgétaire activités réalisées et
1835$ sur la ligne budgétaire autres frais.
III.4. ANALYSE DE LA
TRESORERIE
Tableau n°10 : Analyse de la
trésorerie des années 2009, 2010 et 2011 en $
POSTES
|
2009
|
2010
|
2011
|
Encaissements
|
|
|
|
cotisation des membres
|
1050
|
1150
|
950
|
location salle EFIM
|
160
|
480
|
440
|
ventes des gâteaux
|
3600
|
2850
|
2440
|
locations des robes de mariage
|
5200
|
3340
|
3700
|
formation en art culinaire et coupe couture
|
2250
|
1980
|
3220
|
atelier de couture
|
1360
|
1850
|
1090
|
women's Initiatives for gender Justice
|
6000
|
10334
|
42547
|
MONUSCO
|
1354
|
|
|
Droit et Démocratie
|
|
|
6660
|
Total
|
20974
|
21984
|
61047
|
Décaissements
|
|
|
|
Mise en oeuvre
|
890
|
3450
|
35725
|
charge des personnels
|
8940
|
8840
|
8040
|
dépenses courantes
|
3009
|
3182
|
6351
|
charges liées à la formation en métier
|
4103
|
2397
|
2872
|
activités réalisées
|
1773
|
1257
|
3175
|
autres frais
|
1750
|
1928
|
4620
|
Total
|
20465
|
21054
|
60783
|
Soldes de trésorerie
|
509
|
930
|
264
|
Source : par nous même à
partir des tableaux n° 5, 6, 7, 8 et 9
Ce tableau affiche les soldes de trésorerie
dégagée pendant la période en étude. Nous
constatons que toutes les années, il se dégage des
trésoreries positives. Il sied de note que celles-ci, sont
restituées au bailleur de fonds.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'Analyse des budgets d'une organisation non gouvernementale locale, cas de
l'ONG EFIM 2009 à 2011.
Sa problématique a tourné autour des questions
ci-dessous :
1. Quelles sont les ressources et la structure des recettes de
l'EFIM ?
2. De quelle manière ces recettes ont-elles
été affectées ?
3. Quelle a été le niveau d'exécution du
budget pendant la période en étude ?
De ce qui précède, pour répondre à
ces questions, nous avons formulé les hypothèses
ci-après :
1. Nous estimons que, les recettes de l'EFIM sont
constituées à 60% de recettes propres (internes) et 40% des dons
bailleurs des fonds ;
2. Nous pensons que, la partie importante des recettes de
l'EFIM sert à couvrir les dépenses d'exploitations, soit 60%
et une autre partie couvre les dépenses du personnel, soit 40%,
étant donné que l'EFIM privilégie les dépenses
liées à son objectif que le personnel.
3. Nous croyons enfin que, l'exécution des budgets
de l'EFIM se réalise à plus de 90%, étant donné
la volonté des dirigeants, à respecter les exigences des
bailleurs des fonds.
Pour vérifier ces hypothèses nous avons eu
à recourir aux méthodes statistique, analytique et
comparative.
Ces méthodes ont été soutenues par les
techniques documentaires et interview.
De cette méthodologie, nous sommes arrivés aux
résultats selon lesquels les revenus internes ou locaux ont
représenté 35,68% et les donations représentent 64,32% de
l'ensemble du financement total de la période.
Les dépenses sont telles que les dépenses
d'exploitation ont représenté une part importante soit 39,16% de
la mise en oeuvre, 12,26% dépenses courantes, 9,16% charges liées
à la formation en métier, 6,07% activités
réalisées, 8,11% autres frais et une autre petite partie couvre
la charge de personnel soit 25,24%.
Généralement, les budgets de recettes ont
été consommées à plus de 99% respectivement 102,54%
en 2009, 99,77% en 2010, 102,10% en 2011 et les dépenses ont
été réalisées respectivement à 103,83% en
2009, 88,87% en 2010 et 103,55% en 2011.
Partant de ce constat, 2 de nos hypothèses sont
confirmées soit la 2e et la 3e hypothèse et
la 1ère est infirmée.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous
les aspects sur la gestion budgétaire, mais notre objectif est atteint,
d'autres analyses plus approfondies pourront compléter cette
étude ; c'est pour cette raison que nous invitons les futures
chercheurs dans ce domaine de pouvoir nous compléter dans l'un ou
l'autre volet de cette recherche.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BERNARD.Y et COLLI JC, Vocabulaire économique et
financier, Paris, le seuil 1996.
2. CONSO.FOROUK HEMICI P., L'entreprise en 20
leçons, 2e édition, Paris, 2001.
3. FINECO, Le dictionnaire économique de
l'entreprise, éd. Dunod, Paris, 1986.
4. GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales,
éd. Dalloz, Paris 2001.
5. GRAWTIZ M., Lexique des sciences sociales,
7ème éd. Dalloz, Paris 2005.
6. KISANGANI ENDANDA-S., L'ABC du management,
1ère éd, Editions prospectives Africaines, 2007.
7. LAROUSSSE de poche, Paris France, 2011.
8. LASSEGUE P., lexique de comptabilité,
6e éd. Dunod, Paris, 2010.
9. MUZELLEC R, Finances publiques, 14e
éd, Paris, 2006.
10. PILLOT G., Maîtrise du contrôle de gestion,
3e édition.
11. PINTO et GRAWITZ, Méthode des sciences sociales,
éd. Dalloz, Paris 1971.
12. RAMANOELLA M., Premier moteur dans sciences
économiques, éd ; présence Africaine,
Paris, 1964.
II. TFC ET MEMOIRES
1. AKILI MUSEMAKWELI, Analyse de la gestion budgétaire
d'une association sans but lucratif, cas de la CBCA/Goma, TFC inédit,
ISC-Goma, 2008-2009.
2. Béatrice MWAMINI KARIKUMUTIMA, Gestion
budgétaire d'une organisation non gouvernementale de
développement « cas de l'ONGD GRACE de
2008-2009. »
3. Maombi KAHUMBU SABUNI, Problématique de la gestion
budgétaire dans une église locale, cas de la paroisse CBCA
KYESHERO, TFC inédit ISC/Goma, 2008-2009.
4. Napoléon SHIRAKERA MUSHATSI, Gestion
budgétaire dans un établissement public « cas de
l'INSS/NK de 2005 à 2010 », TFC inédit, ISC/Goma,
2010-2011.
5. Remy CHENGA BWAKYANAKAZI, Analyse de la gestion
budgétaire dans une entreprise publique, cas de la SNEL/Goma,
Mémoire inédit, ISC/GOMA, 2008-2009.
III. COURS ET DOCUMENT
1. KABONGO KANDA, Gestion budgétaire, cours inédit,
ISC/Goma 2011-2012.
2. KISANGANI ENDANDA, Introduction à la recherche
scientifique, cours inédit, ISC/Goma, 2006-2007.
3. Maombi KAHUMBU SABUNI, Problématique de la gestion
budgétaire dans une église locale, cas de la paroisse CBCA
KYESHERO, TFC inédit ISC/Goma, 2008-2009.
4. Napoléon SHIRAKERA MUSHATSI, Gestion budgétaire
dans un établissement public « cas de l'INSS/NK de 2005
à 2010 », TFC inédit, ISC/Goma, 2010-2011.
5. CRONGD, rapport final du 28 au 31 août ; Goma.
IV. WEBOGRAPHIE
1. Mémoire online, « Mise en
place d'une gestion budgétaire dans une PME : cas de la
société ART 2000.»
2. Microsoft Encarta 2009, 1993-2008 Microsoft corporation.
3. www.wikipédia.fr , les
recettes de l'Etat.
4. www.wikipedia.fr, Non -
governmental organization.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENT
ii
SIGLES ET ABBREVIATIONS
iii
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESES
4
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
0.7. DELIMITATION DU SUJET
7
Chapitre premier :
8
CADRE THEORIQUE
8
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
8
I.1.1. LE BUDGET
8
A. LA DEMARCHE BUDGETAIRE
10
I.1.2. TYPES DE BUDGETS
12
I.1.3. LES CARACTERES DU BUDGET
14
I.2. APERÇU SUR LA GESTION
15
I.2.1. Le contrôle de gestion
16
I.3. LES RECETTES ET LES DEPENSES
18
I.1.3.1. LES RECETTES
18
I.1.3.2. LES DEPENSES
20
I.4. CONTROLE BUDGETAIRE
21
I.4.1. NOTION :
21
I.4.2. CONTROLE PAR AUTORITE SUPERIEURE ET
AUTO-CONTROLE
23
I.4. 3. QUELQUES CARACTERISTIQUES D'UN BON
CONTROLE
23
I.4.4. LES DIFFERENTES ETAPES DU CONTROLE
BUDGETAIRE
24
I.4.5. LES CONDITIONS D'EFFICACITE DU CONTROLE
BUDGETAIRE
25
I.5. APERÇU SUR LES ASSOCIATIONS ET LES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
27
I.5.1. ASSOCIATION
27
I.5.2. LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
29
I.5.3. LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES AU
CONGO
36
Chapitre deuxième :
38
CADRE D'ETUDE
38
II.1. LOCALISATION
38
II.2. HISTORIQUE
38
II.3. ORGANISATION DE L'EFIM
39
II.3.2. ORGANIGRAMME DE L'EFIM ASBL
44
II.4. DE LA VISION, MISSION, ACTIVITES ET OBJECTIF
DE L'EFIM
45
II.4.1. VISION :
45
II.4.2. MISSION :
45
II.4.3 ACTIVITES :
45
II.4.4. DES OBJECTIFS
46
I.4.5. LES CIBLES :
46
I.4.6. LES DOMAINES :
47
Chapitre troisième :
47
PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
47
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
48
III.2. ANALYSE DES DONNEES
51
III.3.1.Analyse de l'exécution des
recettes
57
III.3.1. Analyse de l'exécution des
dépenses
60
III.4. ANALYSE DE LA TRESORERIE
62
CONCLUSION
63
BIBLIOGRAPHIE
65
TABLE DES MATIERES
68
* 1 Remy CHENGA BWAKYANAKAZI,
Analyse de la gestion budgétaire dans une entreprise publique, cas de la
SNEL/Goma, Mémoire inédit, ISC/GOMA, 2008-2009.
* 2 Maombi KAHUMBU SABUNI,
Problématique de la gestion budgétaire dans une église
locale, cas de la paroisse CBCA KYESHERO, TFC inédit ISC/Goma,
2008-2009.
* 3 AKILI MUSEMAKWELI, Analyse
de la gestion budgétaire d'une association sans but lucratif, cas de la
CBCA/Goma, TFC inédit, ISC-Goma, 2008-2009.
* 4 Madeleine GRAWTIZ.,
Lexique des sciences sociales, 7ème
éd. Dalloz, Paris 2005, P 360.
* 5 KISANGANI ENDANDA,
Introduction à la recherche scientifique, cours inédit,
ISC/Goma, 2006-2007.
* 6 GRAWITZ. M.,
Méthode des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris 2001. P.352.
* 7 PINTO et GRAWITZ,
Méthode des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris 1971. P. 228.
* 8 LAROUSSSE de
poche, Paris France, 2011, P 167.
* 9 KABONGO KANDA, Gestion
budgétaire, cours inédit, ISC/Goma 2011-2012, P 7.
* 10 FINECO, Le
dictionnaire économique de l'entreprise, éd. Dunod,
Bodas, 1986, P 32.
* 11 BERNARD.Y et COLLI
JC, Vocabulaire économique et financier,
Paris, le seuil 1996, P 246.
* 12 BERNARD Y., Op.cit. P.
246
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28 au 31 août ; Goma.