DEUXIEME PARTIE PROCESSUS DE TRAVAIL DU D.M.I
ETUDE ET AMELIORATION DE LA GESTION DE LA MAINTENANCE DU
D.M.I
Ce secteur se subdivise en trois sections dans lesquelles nous
avons passé de brèves périodes dans le cadre de notre
stage. Les visites respectives de ses départements nous ont permis une
meilleure compréhension des multiples étapes intervenant dans
leurs processus de travail, d'évaluer la complémentarité
de ses différents départements, d'avoir une idée
générale des problèmes techniques de toute l'entreprise,
avant de choisir un thème d'étude particulier.
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I DEPARTEMENT TECHNIQUE
C'est le secteur prioritaire de l'entreprise, il coiffe les 3
sections qui sont :
? Section traitement de surface et Chaudronnerie
? Section mécanique naval ? Section électrique et
froid
1.1 SECTION TRAITEMENT DE SURFACE ET
CHAUDRONNERIE
L'opération de maintenance la plus fréquente, de
par son caractère obligatoire, est la mise en sèche du bateau
dans une forme de radoub (aire cimentée desservie par une grue et des
charpentes de bois sur lesquels les navires reposent) ou, dans les mers
soumises à l'action de la marée, à marée basse le
long d'un quai ou soutenu par des béquilles si le bateau en dispose ou
par une extraction du navire à l'aide d'un grue . Certains
contrôles et entretiens si nécessaire peuvent cependant être
faits par l'équipage durant un voyage ou au port, comme, par exemple, le
nettoyage des citernes, bouchains, puisards et autres crépines servant
à l'épuisement ou à l'assèchement de compartiments
où un risque d'accumulation de matières inflammables est
présent, ou encore la réfection de la peinture sur des parties
facilement accessibles.
Lors de l'arrêt technique, les travaux de maintenance
qui ne peuvent pas être faits en exploitation sont réalisés
par le chantier (appareil propulsif, ligne d'arbre, auxiliaires,
électricité, tuyauterie, etc.).
D'autres contrôles, par contre, doivent
impérativement se faire en cale sèche, tels que:
1.1.1 TRAITEMENT DE SURFACE
Un traitement de surface est une
opération qui peut être mécanique, chimique,
électrochimique ou physique qui a pour but de modifier l'aspect ou la
fonction de la surface des matériaux afin de l'adapter à des
conditions d'utilisation données.
Les opérations de traitements de surface sont
effectuées de nos jours par une multitude de petites entreprises
sous-traitantes pour le compte de grands groupes industriels dans les domaines
de l'automobile, du maritime, de l'aérospatiale.
L'exposition aux vapeurs de différents acides
utilisés (acides sulfurique, chlorhydrique, cyanhydrique, fluorhydrique)
présente de graves dangers pour la santé, et les mesures de
sécurité en oeuvre dans les petites entreprises du secteur sont
généralement insuffisantes.
1.1.1.1 CARENAGE ET POLISSAGE
Le carénage est une série d'opérations de
révision périodique de la coque d'un navire en vue de lui
redonner ses qualités nautiques (vitesse), ainsi que dans le cas d'une
coque métallique de limiter la corrosion.
Il peut être effectué après la mise
à sec du bateau par des cales ou soutenu par des béquilles si le
navire en dispose. Le carénage impose l'élimination des
organismes marins qui se sont installés sur la coque ainsi que de
l'antifouling apposé précédemment avant de passer une
nouvelle couche d'antifouling. Le carénage peut être l'occasion de
réparations mineures sous la ligne de flottaison c'est-à-dire la
ligne qui sépare la partie immergée de
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la coque d'un navire de celle qui est émergée.
Les anodes en zinc qui protègent les parties métalliques du
navire de la corrosion par effet électrochimique sont
remplacées.
Le polissage est l'action de polir, de rendre lisse et
éventuellement brillant par : c'est une composante du
parachèvement (ou finition) des pièces en tout matériau
(métalliques, plastiques, bois...) visant à obtenir un bel
aspect, un fini ou un état de surface de haute qualité. Cette
qualité de surface est caractérisée par la
rugosité, la brillance, l'éclat...Il peut être manuel ou
robotisé. Le polissage est l'étape principale de la
métallographie (la méthode d'observation de la structure du
métal). En effet, pour pouvoir observer les détails
microscopiques de la structure, il faut éliminer les rayures. Il est
également utilisé lorsque l'on veut faire un essai
mécanique :
En compression, pour réduire le frottement de
l'échantillon sur le tas de compression pour éviter la
déformation « en tonneau » et le flambage.
De manière générale (en traction,
compression et flexion) pour éviter les concentrations de
contraintes.
Il est également indispensable pour observer les traces
dans les essais de micro dureté. Enfin, le polissage peut être
utilisé pour enlever la couche superficielle et avoir accès au
coeur du matériau, qui n'a pas nécessairement les mêmes
propriétés. On vise en général le « poli
miroir », c'est-à-dire qu'aucun défaut, aucune rayure n'est
visible au microscope optique, les défauts résiduels ont donc une
taille inférieure au micromètre ; on se contente souvent d'une
impression à l'oeil nu ou à la loupe. On se limite parfois
à un polissage plus grossier, selon les applications.
Pour le polissage mécanique, on utilise des papiers
avec des particules abrasives, sorte de toile émeri, de papier de verre,
mais avec une taille de particules plus fine et maîtrisée, en
général en carbure de silicium (SiC) ou en alumine (Al2O3). Si la
surface n'est pas plane, on commence par un papier « à gros grain
», puis on passe successivement à des papiers à grain plus
fin. Entre deux papiers, il faut :
bien nettoyer l'échantillon, afin de le
débarrasser des particules du papier précédent qui
auraient pu s'incruster ; on utilise en général un bain à
ultrasons ou nettoyage à ultrasons (qui est une procédure
accélérée de nettoyage de pièces ou de dissolution
de produits par l'effet mécanique d'ondes ultrasonores).
croiser la direction de polissage : pour un papier
donné, on polit toujours dans le même sens, et on croise les sens
d'un papier à l'autre, ce qui permet de faire ressortir les rayures
résiduelles de l'étape précédente.
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Figure 2 : les différentes
opérations effectuer au carénage et polissage
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