Partie non hygroscopique
(12)
Hpsf=25,92%
(13)
La figure 28 donne l'évolution de la masse volumique
du sapelli en fonction de l'humidité. Le carré de
corrélation montre qu'une relation linéaire est conforme. La
relation (14) donne l'écriture de la droite obtenue.
Figure 28 : masse volumique du sapelli en fonction de
l'humidité
(kg/m3)
(14)
La figure 29 ci-dessous donne les évolutions des
retraits du bois de Fraké. Le nombre insuffisant des points
expérimentaux au-delà de 20% d'humidité donne moins
précise la détermination du psf. Mais celui-ci ne se trouverait
pas loin de 20%. La figure 30 donne l'évolution de sa masse volumique,
l'équation étant traduite par la relation (15).
Figure 29 : Retraits en fonction de l'humidité,
fraké
Figure 30 : masse volumique du fraké en fonction
de l'humidité
(kg/m3)
(15)
Nous avons ensuite déterminé la densité
et les retraits du bois de lotofa. Les échantillons
récupérés nous ont permis de distinguer l'aubier du
duramen, comme présenter ci haut, photo 11. Seulement, le bois se trouve
dans le domaine hygroscopique. Les figures 31 et 32 présentent les
retraits et la densité de l'aubier de ce bois respectivement. Les
relations (16) à (19) représentent les modélisations des
différents retraits avec des carrés de corrélation
supérieurs à 0,8.
Figure 31 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-aubier
(16)
(17)
(18)
(19)
La relation (20) donne la masse volumique de l'aubier du bois
de lotofa.
Figure 32 : masse volumique de l'aubier du lotofa en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(20)
La figure 33 présente les retraits du duramen du
lotofa et la modélisation est faite aux équations 21 à 24.
Les carrés de corrélation sont supérieurs à 0,9,
excepté dans la direction longitudinale. La masse volumique de cette
partie du lotofa est donnée à la figure 34 et l'équation
25 donne la relation déduite.
Figure 33 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-duramen
(21)
(22)
(23)
(24)
Figure 34 : masse volumique du duramen du lotofa en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(25)
Il ressort que le duramen est plus dense que l'aubier, par
conséquent, les retraits du duramen sont plus importants, comme
annoncé dans la littérature.
Les figures 35 et 36 donnent respectivement les retraits et
la densité du bois d'ayous. La plage de variation de l'humidité
nous permet d'estimer le psf qui est de 30%. L'équation (26)
modélise l'influence de l'humidité sur la masse volumique de
l'ayous.
Figure 35 : Retraits en fonction de l'humidité,
ayous
Figure 36 : masse volumique du duramen de l'ayous en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(26)
Tableau XXXI: Récapitulatif des
retraits totaux, des densités et de l'humidité au psf de nos
bois
Essences
|
(kg/m3)
|
|
|
|
|
Hpsf (%)
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Sapelli
|
653
|
15,09
|
15,43
|
2,41
|
7,85
|
0,63
|
6,37
|
0,79
|
0,37
|
0,18
|
25,92
|
Ayous
|
396,31
|
3,50
|
9,65
|
0,51
|
5,38
|
0,34
|
4,00
|
0,56
|
0,36
|
0,26
|
30
|
Lotofa,Aub
|
491,53
|
15,70
|
15,36
|
0,81
|
10,11
|
0,34
|
4,10
|
0,51
|
0,59
|
0,16
|
>20
|
Lotofa,Dura
|
637,091
|
3,14
|
15,89
|
0,17
|
8,05
|
1,84
|
7,26
|
1,79
|
0,28
|
0,10
|
>20
|
Fraké
|
436,69
|
18,33
|
10,09
|
1,19
|
4,45
|
0,62
|
4,40
|
0,79
|
0,96
|
0,39
|
27
|
Les figures de ce chapitre montrent que les masses volumiques
augmentent linéairement en fonction de l'humidité. Les retraits
augmentent linéairement en fonction de l'humidité dans le domaine
hygroscopique et deviennent constants dans le domaine non hygroscopique. Cette
étude permet de donner des valeurs spécifiques aux bois
camerounais afin de prédire les étanchéités des
oeuvres en bois. Le tableau XXXI permet de faire un récapitulatif sur
les densités et les retraits totaux de nos bois. Compte tenu du fait que
la saturation n'est pas assurée lors de nos expériences, les
valeurs numériques de ce tableau sont moins précises que les
variations données dans les différentes figures. On constate en
général que plus le bois est dense, plus est important le
retrait. Le tableau XXXII ci-dessous présente les retraits totaux de
quelques bois tropicaux. Nous constatons un même ordre de grandeur, mais
des légères différences qui ne permettent pas de
prédire ces grandeurs en fonction de leur densité et de tenir
compte de l'origine du bois. On peut d'ailleurs comparer les valeurs obtenues
sur le bois de sapelli et celles données sur le tableau XXXII pour
validation.
Tableau XXXII : Retraits totaux moyens
de quelques bois tropicaux [9]
Figure 37 : Corrélations entre Retraits totaux et
densités des bois tropicaux utilisés
La figure 37 ci-dessus montre clairement que les retraits
augmentent en général avec la densité. Pour une
densité donnée, le retrait volumique est presque égal
à la somme des autres retraits. Les coefficients de corrélation
étant faibles, il n'est pas recommandé d'utiliser les
corrélations obtenues lorsqu'on peut passer à une
caractérisation expérimentale propre à l'espèce
tropicale d'étude. La littérature montre d'ailleurs que, pour des
densités proches de 500kg/m3, le retrait tangentiel total
peut varier de 4 à 13% [10]. Au regard de nos carrés de
corrélation, les relations qui estiment les retraits totaux sont bonnes.
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