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Organisation Internationale des Bois
Tropicaux
CARACTERISATION DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES ET
CINETIQUES DES BOIS TROPICAUX : ETUDE DES INFLUENCES DE LA TEMPERATURE ET
DE LA TENEUR EN EAU AU VUE D'OPTIMISER LA QUALITE DU BOIS
RAPPORT DE STAGE POST DOCTORAL
Présenté par :
Dr SIMO TAGNE Merlin
Ph.D en
Physique-Energétique
Spécialité : Analyse des
Technologies de l'Energie et de l'Environnement
Sous le Tutorat de : Romain
REMOND, Maître de Conférences, Enseignant-Chercheur
à l'Université de Lorraine, France
Eric MOUGEL, Maître de
Conférences, Enseignant-Chercheur à l'Université de
Lorraine, France
Sous la Supervision de : Yann
ROGAUME, Professeur, Enseignant-Chercheur à l'Université
de Lorraine, Directeur-Adjoint du LERMAB, France
André ZOULALIAN,
Professeur-Émérite, Enseignant-Chercheur à
l'Université de Lorraine, France
Avec le concours financier de :
Organisation Internationale des Bois Tropicaux
(OIBT)
Mai-Août 2012
Ce Travail est dédié à mes deux
filles
Tracy-Samira et Stéphanie-Patricia
Jennifer,
et à mon épouse
Sylvie-Danielle.
Remerciements
Je remercie en premier DIEU tout puissant
dont la présence concourt à la bonne réalisation des
ambitions positives personnelles ou/et collectives.
Ma collaboration avec le LERMAB dure depuis 2009. Avant ce
stage, cette relation s'est effectuée à distance à travers
le Professeur-Emérite André ZOULALIAN. Je remercie très
profondément toute l'équipe `'Physique du bois'' du LERMAB en
général et surtout les Professeurs ZOULALIAN et ROGAUME, les
Docteurs REMOND et MOUGEL pour avoir accepté de suivre ce stage post
doctoral et m'avoir bien reçu.
J'adresse mes remerciements particuliers à M. Tristan
STEIN, Technicien du LERMAB pour avoir facilité toutes les manipulations
relatives aux propriétés de transfert qui sont exposées
dans le présent rapport. Sa joie de vivre et son sens humain de
très bonne qualité ont particulièrement rendu
agréable mon séjour. En plus, toutes les photos où
j'apparais dans ce rapport sont de lui. Les autres sont de moi. J'ai ainsi eu
l'honneur de partager le même bureau que lui.
Le Professeur Marie-Christine TRIBOULOT de l'ENSTIB nous a
permis d'identifier nos essences à travers une étude anatomique.
Je lui adresse toute ma reconnaissance.
Les interventions de Linda BOSSER et de Ginette BORA de
l'administration de l'Université de Lorraine ont été
très déterminantes dans le suivi du traitement de mon dossier
afin d'établir mon certificat d'accueil dans la ville d'Epinal. Je leur
témoigne ici toute ma reconnaissance.
En réalité, j'ai retrouvé au sein de
l'ENSTIB (du personnel d'appui aux enseignants-chercheurs sans oublier les
doctorants et post doctorants), une ambiance de famille où chacun de son
côté marquait ou faisait l'effort de marquer d'un acte positif son
appui à l'avancée vers le haut de l'institution. Sans doute,
c'est ce qui explique la renommée internationale de l'école. Une
continuité dans ce sens vous permettra de monter d'autres défis
afin que sortent toujours de vos murs des ingénieurs de
qualité.
J'adresse mes vifs remerciements à HAGUE Pierre,
Responsable des séchoirs de l'entreprise SEEF.SA située à
la zone industrielle de Douala Bassa. Celui-ci m'a permis sans hésiter
d'avoir les échantillons de bois qui sont utilisés dans le cadre
de ce stage.
Ce stage Post Doctoral de perfectionnement
expérimental qui va dans la continuité de mon travail de
thèse de Doctorat/Ph.D se traduit en présentiel grâce
à la bourse de l'Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT).
Je remercie à cet effet et du fond de mon coeur l'OIBT à travers
le Dr Chisato AOKI. Les actes de cette nature permettent de donner une chance
aux personnes démunies financièrement et braves, afin qu'elles
participent aussi à l'avancée de la science.
Je remercie chaleureusement le Professeur BEGUIDE BONOMA et
le Docteur MONKAM Louis pour la collaboration sans failles que nous entretenons
depuis mon entrée dans le monde de la recherche.
Je remercie mon épouse, mes enfants, mes parents, mes
frères, mes soeurs, mes beaux-parents, mes oncles, mes tantes, mes
cousins et cousines pour toute l'assistance durant ma préparation et le
déroulement de ce stage. Vous avez ainsi mis en moi tout le courage
nécessaire pour que je surmonte tous les problèmes que j'ai
dû rencontrer.
Mes remerciements sont aussi adressés à mes
parents spirituels qui m'ont bercés durant mon enfance : Papa
Gabriel, Papa Frédéric, Papa `'Délongueur'' et Maman
Collette.
Je remercie enfin mes amis et voisins du Cameroun pour leur
soutien moral que j'ai bénéficié durant la longue attente
de mon visa. Je veux citer Rodrigue, Nestor et Fabrice.
Résumé
Dans cette étude, nous caractérisons quatre
essences du Cameroun afin de ressortir leurs spécificités. Il
s'agit des bois d'ayous, de lotofa, de fraké et de sapelli. Nous
déterminons à cet effet leurs cinétiques de
séchage, leurs isothermes de sorption (adsorption et désorption),
leurs masses volumiques, leurs retraits, leurs coefficients de diffusion en
adsorption et en désorption et leurs perméabilités
gazeuses. Enfin, nous appliquons la méthode `'Flying wood'' sur le bois
de fraké afin de maîtriser la manipulation qui peut être
utilisée pour définir les tables de séchage des bois
camerounais peu connus.
Il ressort de cette étude que :
*l'origine des bois doit influencer les
propriétés de ceux-ci et il n'est pas judicieux d'utiliser des
corrélations pour définir des relations entre des grandeurs et
les appliquer à tous les bois ;
*une relation exponentielle peut lier les coefficients de
diffusion (en adsorption et en désorption) des bois camerounais et leurs
infra densités pour des teneurs en eau moyenne de 10% et une
température sèche de 33°C. Plus le bois est dense, plus se
rapprochent les coefficients de diffusion en adsorption et en
désorption;
*les perméabilités gazeuses des bois camerounais
sont très faibles que celles des résineux ;
*l'utilisation des fibres de bois ne semble pas être
indiquée pour déterminer les isothermes de sorption du bois.
Mots clés :
Caractérisation, expérience, bois camerounais,
propriétés thermophysiques, séchage.
Abstract
In this study, we characterize four woods species come from
Cameroon in order to belong theirs specificities. These woods are ayous,
lotofa, frake and sapelle. We determined in this effect theirs drying kinetic,
theirs isotherms of sorption (adsorption and desorption), theirs densities,
theirs shrinkages, theirs diffusion coefficients in adsorption and desorption
and theirs gases permeability. Finally, we applied `'flying wood'' method on
the frake wood, because, we want to control the manipulation and to use to
establish the drying tables of unknown Cameroonian woods. Finally, we obtain
the following results:
*origins of woods must influence the proprieties of these
woods and is not good to use relationships between the thermophysical
parameters on specific woods and to generalize relationship on all woods;
*a exponential relationship between diffusion coefficients in
absorption and desorption of woods coming from Cameroon and theirs densities,
water content are estimated at 10% and dry temperature at 33°C. Absorption
and desorption diffusion coefficients to drawn nearer when densities of woods
increase;
*gases permeability of woods coming from Cameroon are too weak
than these of temperate regions (resinous);
*it is possible that a method which uses wood fibers is not
indicated to determine sorption isotherms of wood.
Keywords: Characterization,
experiment, Cameroonian woods, thermophysical proprieties, drying.
Table de Matières
Dédicaces.....................................................................................................................................................................................2
Remerciements...........................................................................................................................................................................3
Résumé,
Abstract.......................................................................................................................................................................4
Table de
matières.......................................................................................................................................................................5
Liste des
figures..........................................................................................................................................................................6
Liste des
photos..........................................................................................................................................................................7
Liste des
tableaux.......................................................................................................................................................................7
Introduction
générale................................................................................................................................................................9
Chapitre 1 : Description de l'Ecole Nationale
Supérieure des Technologies et Industries Bois (ENSTIB) et
problématique du
stage..........................................................................................................................................................10
1.1/Description de
l'ENSTIB....................................................................................................................................................10
1.2/La problématique du
stage..............................................................................................................................................11
Chapitre 2 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Cas de la
cinétique de
séchage......................................................................................................................................................................................12
2.1/ Le
bois................................................................................................................................................................................12
2.2/Cinétique de
séchage........................................................................................................................................................12
a)Séchoir semi
industriel.........................................................................................................................................................12
a1)Préparation du
séchoir.......................................................................................................................................................12
a2) Préparation des
planches.................................................................................................................................................17
a3) Résultats et
discussions....................................................................................................................................................18
b) Cinétique de séchage. Bois placés dans
l'étuve avec des conditions d'air très
stables.........................................25
Chapitre 3 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Cas des isothermes
de
sorption......................................................................................................................................................................................30
3.1/Matériel
utilisé...................................................................................................................................................................30
3.2/Résultats et
discussion......................................................................................................................................................32
Chapitre 4 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Cas de la
Densité et des Retraits des
échantillons...............................................................................................................................................................................36
4.1/Matériel expérimental et
méthodes.............................................................................................................................36
4.2/Résultats.............................................................................................................................................................................38
Chapitre 5 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Cas des
Perméabilités gazeuses (air) de nos
essences........................................................................................................................................................................55
5.1/Matériel expérimental et
méthode...............................................................................................................................55
5.2/Resultats et
discussion......................................................................................................................................................57
Chapitre 6 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Cas des Coefficients
de diffusion de la vapeur en régime
permanent.............................................................................................................................................62
6.1/Matériel expérimental et
méthode....................................................................................
...........................................62
6.2/Résultats et
discussion......................................................................................................................................................65
Chapitre 7 : Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus : Méthode
ENGREF-FCAP `'Flying wood'' pour la mise en place d'une table de
séchage........................................................................................................70
7.1/Matériel expérimental et
méthode................................................................................................................................70
7.2/Résultats et
discussions....................................................................................................................................................72
7.2.1/ Calibration des capteurs de
masse.............................................................................................................................72
7.2.2/ Calibration des potentiomètres
(jauges)...................................................................................................................72
7.2.3/Conditions de l'air lors des
essais................................................................................................................................72
Chapitre 8 : Autres activités ayant suivi durant
le
stage.....................................................................................................77
8.1/ Activités relatives à
l'enseignement..............................................................................................................................77
8.2/ Activité relative au Projet
TRANSBATIBOIS..................................................................................................................77
8.3/ Activité relative à la soutenance de
thèse de la très désormais Dr RAFIDIARISON
Helisoa..................................78
8.4/Exposés relatifs à mes
travaux........................................................................................................................................78
Conclusion générale et
perspectives.....................................................................................................................................79
Références
bibliographiques.................................................................................................................................................81
Résumé
étendu.........................................................................................................................................................................82
Liste des Figures
Figure 1 : Organigramme du
LERMAB...................................................................................................................................11
Figure 2 : Séchoir à air chaud utilisé
[1]................................................................................................................................14
Figure 3 : Distributions des équipotentielles et des
lignes de courant crées par les
électrodes[2]...........................16
Figure 4 : Les différents débits du
séchoir............................................................................................................................18
Figure 5 : Evolutions des températures et de l'HR de
l'air durant le 1er essai, Sapelli, Lotofa et
Fraké......................19
Figure 6 : Evolutions des températures à coeur
et à surface durant le 1er essai, Sapelli, Lotofa et
Fraké..................20
Figure 7 : Evolutions des masses des échantillons,
1er
essai..............................................................................................20
Figure 8 : Evolutions des teneurs en eau de nos bois durant
le 1er
essai.........................................................................22
Figure 9 : Evolutions des températures et de l'HR de
l'air durant le 2eme essai, Ayous 1, Ayous 2 et Fraké
2...........22
Figure 10 : Evolutions des températures à
coeur et à surface durant le 2ème essai,
Ayous...........................................23
Figure 11 : Evolutions des masses des échantillons,
2ème
essai.........................................................................................23
Figure 12 : Evolutions des teneurs en eau de nos bois durant
le 2ème
essai....................................................................24
Figure 13 : Evolutions des teneurs en eau à coeur de
nos bois durant le 2ème
essai.......................................................24
Figure 14 : Evolutions des températures de
sèche et humide lors du séchage à atmosphère
constante.................26
Figure 15 : Evolutions des masses de nos
échantillons.......................................................................................................27
Figure 16 : Cinétiques de séchage dans les
conditions constantes (Th=25°C;
Ts=33,5°C)............................................29
Figure 17 : variations temporelles de la masse du
Fraké et de l'HR de l'air à
40°C........................................................31
Figure 18 : variations temporelles de la masse de l'ayous et
de l'HR de l'air à
20°C.....................................................31
Figure 19 : Isothermes de d'adsorption/désorption des
bois à
20°C...............................................................................32
Figure 20 : Isothermes de sorption/désorption du
Lotofa à 20°C et à
40°C....................................................................33
Figure 21 : Isothermes de sorption/désorption du
Fraké à 20°C et à
40°C.....................................................................33
Figure 22 : Isothermes de sorption/désorption du
Sapelli à 20°C et à
40°C....................................................................33
Figure 23 : Isothermes de sorption/désorption de
l'Ayous à 20°C et à
40°C..................................................................34
Figure 24 : Hystérésis de sorption du
fraké à 20°C et à
40°C.............................................................................................34
Figure 25 : Hystérésis de sorption
comparées de nos bois à 20°C et à
40°C...................................................................35
Figure 26 : Retraits en fonction de l'humidité,
sapelli.........................................................................................................48
Figure 27 : Détermination du psf du
sapelli..........................................................................................................................49
Figure 28 : masse volumique du sapelli en fonction de
l'humidité...................................................................................49
Figure 29 : Retraits en fonction de l'humidité,
fraké..........................................................................................................50
Figure 30 : masse volumique du fraké en fonction de
l'humidité.....................................................................................50
Figure 31 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-aubier............................................................................................51
Figure 32 : masse volumique de l'aubier du lotofa en
fonction de
l'humidité................................................................51
Figure 33 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-duramen........................................................................................52
Figure 34 : masse volumique du duramen du lotofa en fonction
de
l'humidité............................................................52
Figure 35 : Retraits en fonction de l'humidité,
ayous.........................................................................................................53
Figure 36 : masse volumique du duramen de l'ayous en
fonction de
l'humidité..........................................................53
Figure 37 : Corrélations entre Retraits totaux et
densités des bois tropicaux
utilisés..................................................54
Figure 38 : Circuit de mise en pression
[13].........................................................................................................................56
Figure 39 : Support annoté de l'échantillon
[13].................................................................................................................57
Figure 40 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Fraké, F2, 1er
essai.................................................59
Figure 41 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Lotofa, Si2, 1er
essai...............................................59
Figure 42 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Ayous, Ay 22, 1er
essai..........................................59
Figure 43 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Sapelli, Sa4, 1er
essai.............................................60
Figure 44 : Dessin annoté du vaporimètre
[12,15]..............................................................................................................63
Figure 45 : variation de masse en fonction du temps, bois
d'ayous,
désorption...........................................................67
Figure 46 : variation de masse en fonction du temps, bois de
fraké,
désorption..........................................................67
Figure 47 : variation de masse en fonction du temps, bois de
Lotofa,
désorption........................................................67
Figure 48 : variation de masse en fonction du temps, bois de
Sapelli,
désorption........................................................68
Figure 49 : variation de masse en fonction du temps de nos
bois lors de l'adsorption................................................68
Figure 50 : Evolution des coefficients de diffusion avec la
densité
basale......................................................................69
Figure 51: Principe du test «Flying Wood»[16]
....................................................................................................................71
Figure 52 : Equations de calibration des capteurs de
masse.............................................................................................72
Figure 53 : Equations de calibration des
jauges...................................................................................................................72
Figure 54 : Evolutions temporelles des températures
lors du 1er
essai............................................................................73
Figure 55 : Evolutions
temporelles........................................................................................................................................73
Figure 56 : Rayon de courbure et humidité lors des
deux essais pour
e=5mm..............................................................74
Figure 57 : Rayon de courbure et humidité lors du
2ème essai pour e=5mm et
e=7mm................................................74
Figure 58: Evolutions de la vitesse et de la déformation
de quelques bois tropicaux [16]...............................75
Figure 59 : Etat des bois tropicaux à la fin du
séchage dissymétrique de quelques bois tropicaux
[16]...............76
Liste des Photos
Photo 1 : planches de bois emballées avec du
plastique dès Douala afin d'être acheminées au LERMAB en
France (4 essences sont représentées : Ayous, Lotofa,
Sapelli et
Fraké)......................................................................................12
Photos 2 : Equipement du séchoir pour
test........................................................................................................................13
Photos 3 : Instruments de contrôle du
séchoir....................................................................................................................14
Photo 4 : Boîte de masses utilisées pour le
calibrage des capteurs de
masse...............................................................15
Photo 5 : Sondes d'acquisition des humidités et des
températures...............................................................................15
Photos 6 : Coloration, débit et isolation des faces
des planches pour un séchage
unidimensionnel........................17
Photo 7: Etuve à atmosphère très
contrôlée........................................................................................................................26
Photos 8 : Disposition des planches lors de l'étude
de la cinétique de séchage avec atmosphère
constante.........26
Photos 9 : DVS utilisé pour déterminer les
isothermes de
sorption.................................................................................30
Photos 10 : baguettes et échantillons des bois de
lotofa, sapelli et
Fraké......................................................................36
Photo 11 : Aubier (blanchâtre) et duramen
(rougeâtre) du bois de
lotofa....................................................................37
Photos 12 : Matériel utilisé pour
déterminer la masse volumique et les
retraits..........................................................37
Photos 13 : Materiel et appareil de mesure de la
perméabilité
gazeuse.........................................................................56
Photos 14 : Equipement de mesure du coefficient de
diffusion en régime
permanent............................................62
Photos 15 : Solutions salines utilisées lors de la
désorption et
l'adsorption..................................................................63
Photo 16 : Echantillon inséré et
coincé dans le
PVC-CHA...................................................................................................63
Photo 17: Dispositif expérimental
partiel[2]........................................................................................................................70
Photo 18 : Capteurs et
jauges.................................................................................................................................................70
Photo 19 : Echantillon
fixé......................................................................................................................................................71
Liste des Tableaux
Tableau I : Equations de calibration des
Thermocouples
établies....................................................................................16
Tableau II : Equations de calibration
des capteurs de masse
établies.............................................................................17
Tableau III : Caractéristiques
des planches utilisées lors des essais sur le séchoir semi
industriel............................19
Tableau IV : estimation des gradients
d'humidité en fin de
séchage..............................................................................25
Tableau V : Caractéristiques des
planches
utilisées............................................................................................................25
Tableau VI : Caractéristiques des
échantillons en fin de séchage et masses
anhydres................................... .............27
Tableau VII : Relevés des dates,
des masses et déduction des humidités des
échantillons.........................................28
Tableau VIII : Sapelli (Mesures prises
à la fin du
séchage).................................................................................................39
Tableau IX : Sapelli (Mesures prises
après immersion et saturation à de l'eau
déminéralisée)................................39
Tableau X : Sapelli (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée)..........................................................................................................................................39
Tableau XI : Sapelli (Mesures prises
dès le débitage de la baguette des planches non
séchées)............................40
Tableau XII : Sapelli (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non
séchées)............................................................................40
Tableau XIII : Lotofa (Mesures prises
à la fin du séchage,
duramen)..............................................................................41
Tableau XIV : Lotofa (Mesures prises
après immersion et saturation à de l'eau
déminéralisée, duramen)..........41
Tableau XV : Lotofa (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée,
duramen)........................................................................................................................41
Tableau XVI : Lotofa (Mesures prises
dès le débitage de la baguette des planches non
séchées, Duramen).......42
Tableau XVII : Lotofa (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches,
Duramen).................................................................................42
Tableau XVIII : Lotofa (Mesures prises
dès le débitage de la baguette des planches non
séchées, Aubier)..............43
Tableau XIX : Lotofa (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non séchées,
Aubier)..............................................................43
Tableau XX : Lotofa (Mesures prises
après saturation par de l'eau déminéralisée des
échantillons précédemment anhydres,
Aubier).....................................................................................................................................................................44
Tableau XXI : Fraké (Mesures
prises à la fin du
séchage)...................................................................................................44
Tableau XXII : Fraké (Mesures
prises après immersion et saturation à de l'eau
déminéralisée).................................44
Tableau XXIII : Fraké (Mesures
prises après déshydratation jusqu'à l'état anhydre
des échantillons précédemment saturés à de
l'eau
déminéralisée)..........................................................................................................................................45
Tableau XXIV : Fraké (Mesures
prises dès le débitage de la baguette des planches non
séchées).............................45
Tableau XXV : Fraké (Mesures
prises après déshydratation jusqu'à l'état anhydre
des échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non
séchées)..............................................................................46
Tableau XXVI : Ayous (Mesures prises
dès le débitage de la baguette des planches séchées
à l'air libre)................46
Tableau XXVII : Ayous (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches séchées à l'air
libre)...................................................................47
Tableau XXVIII : Ayous (Mesures prises
après le débitage de la baguette des planches
séchées à l'air libre)..........47
Tableau XXIX : Ayous (Mesures prises
après la saturation à de l'eau déminéralisée
des échantillons issus de la baguette des planches séchées
à l'air
libre).........................................................................................................................47
Tableau XXX : Ayous (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée)..........................................................................................................................................48
Tableau XXXI: Récapitulatif des
retraits totaux, des densités et de l'humidité au psf de nos
bois..............................53
Tableau XXXII : Retraits totaux moyens
de quelques bois tropicaux [9]
........................................................................54
Tableau XXXIII : Points
expérimentaux
obtenus.................................................................................................................58
Tableau XXXIV :
Perméabilités gazeuses des échantillons
obtenues...............................................................................60
Tableau XXXV : Reprise des mesures sur
quelques
échantillons......................................................................................61
Tableau XXXVI : deuxième reprise
sur l'échantillon
Ayous24...........................................................................................61
Tableau XXXVII : Masses et durées
lors des deux premiers essais de
désorption.........................................................65
Tableau XXXVIII : Masses et
durées lors du dernier essai de désorption et de l'essai
d'adsorption ..........................66
Tableau XXXIX: Coefficients de diffusion
massique (SS : Solution saturée de NaCl ; Sili :
Silicagel)....... ....................69
Tableau XL: Echantillonnage des
éprouvettes
utilisées......................................................................................................71
Tableau XLI : Masses initiales et
anhydres des
échantillons..............................................................................................73
Introduction générale
Le séchage du bois est une étape
incontournable dans l'industrie bois. Il permet de stabiliser spatialement le
bois et conserver les qualités des objets en bois. Ainsi, le
séchage favorise la pérennisation des oeuvres en bois et
contribue à la gestion optimale des forêts naturelles ou pas
(plantations de bois). D'autres avantages peuvent être signalés
dans le domaine industriel. Une entreprise qui traite bien son bois, en plus
d'être encouragée par les institutions qui militent pour le
management des forêts (certaines banques, ONG entre autres), est
sollicitée par les clients avisés, ceux-ci devenant de plus en
plus nombreux aujourd'hui. N'oublions pas les avantages liés au
transport du bois. En effet la facturation du transport du bois est fonction du
volume et de la masse. Après l'opération de séchage, la
masse importante d'eau qui est évacuée du bois et le
phénomène de retrait favorisent la diminution du prix du
transport.
Malheureusement, le séchage est un processus
très énergétivore et les étapes et conditions de
séchage de plusieurs bois tropicaux ne sont pas encore
maîtrisées. Pour estimer la durée de séchage des
piles de bois tout en assurant leur qualité après le
séchage, il faut bien estimer les propriétés
thermophysiques de chaque type de bois, car il est démontré que
les propriétés anatomiques du bois diffèrent d'une
espèce à l'autre et qu'elles influencent les
propriétés thermophysiques et mécaniques du bois. Il est
aussi démontré que les propriétés thermophysiques
et mécaniques du bois sont fonction de la teneur en eau et de la
température du bois, en plus, les conditions de croissance de l'arbre
ont une influence non négligeable sur les propriétés de
son bois. Force est de constater que dans plusieurs modélisations
numériques des processus de séchage, des grandeurs
thermophysiques et mécaniques du bois sont prises constantes (non
dépendantes de la teneur en eau, de la température, de la partie
du bois et de son origine géographique) entachant ainsi les estimations
numériques d'erreurs qui se manifestent par un écart entre
l'expérience et la théorie. La durée de séchage est
alors mal estimée et la qualité finale du bois recherchée
n'est pas assurée.
Ce stage d'une durée de quatre mois nous a permis
d'étudier les influences de la température et de la teneur en eau
sur les grandeurs thermophysiques (densité, retrait, cinétique de
séchage, coefficient de diffusion, perméabilité gazeuse,
isothermes de désorption) des bois tropicaux venus du Cameroun, donc
issus des forêts naturelles. Les espèces de bois choisies
sont : Ayous (Triplochiton Scleroxylon), Sapelli
(Entandrophragma Cylindricum), Lotofa (Sterculia
Rhinopetala) et Fraké(Terminalia Superba). Ces bois
sont fort demandés sur le marché et leur durée de
séchage sont importantes (Sapelli, Lotofa), surtout lorsqu'on veut
réduire les pertes induites par l'opération. Pour maîtriser
le comportement du bois afin d'améliorer la durée de
séchage sans toutefois avoir une influence négative sur sa
qualité, la connaissance des propriétés thermophysiques de
chaque type de bois est incontournable. Les échantillons utilisés
dans ce rapport sont issus des arbres arrivés à
maturité.
Nous commencerons ce rapport par présenter
brièvement l'ENSTIB, école qui abrite le laboratoire de recherche
où nous avons effectué toutes nos manipulations. Ensuite, nous
présenterons le matériel expérimental utilisé et
les résultats suivis de leurs discussions. Enfin, les activités
autres que celles qui sont à l'origine de mon déplacement et dont
j'ai assisté attireront notre attention.
Chapitre 1 :
Description de l'Ecole Nationale Supérieure des
Technologies et Industries Bois
(ENSTIB) et problématique du stage
1.1/Description de l'ENSTIB
L'ENSTIB est une grande école publique
Française affiliée à l'Université de Lorraine. Elle
est située dans la ville d'Epinal en France à l'adresse 27, rue
Philippe Séguin. Elle a pour ambition d'assurer la formation des
élèves afin que ceux-ci soient directement compétitifs
dans le monde de l'emploi. On y retrouve les formations professionnelles
suivantes :
*Ingénieurs : Pour accéder
à cette formation, les prés requis sont : Classes
préparatoires, BTS, DUT et Anglais. Les ingénieurs formés
sont à la fois spécialisés, généralistes et
adaptables.
*Licence professionnelle : deux options
sont offertes. On a : Bois et ameublement et construction bois. Cette
dernière option est subdivisée en deux :
-conception, structure ;
-réalisation, conduite des travaux ;
Les prés requis sont DUT, BTS Bois et Anglais.
*Master en Architecture bois
construction avec comme pré requis les diplômes
d'ingénieurs et architectes.
L'ENSTIB forme aussi en deux ans les Professeurs de
Lycées Techniques et Professionnels « Génie industriel
Bois » en exercice afin que ceux-ci aient le
Master MEF EEE,
Métiers de l'Éducation et de la Formation (MEF)
spécialité Enfance, Enseignement, Education (EEE).
*Mastère en Construction et hautes
études des structures bois. Le pré requis est le diplôme
d'ingénieur.
*Doctorat : Une formation doctorale par
la recherche avec comme pré requis un diplôme de Master
recherche.
Pour mieux assurer les enseignements et la formation
doctorale, on retrouve au sein de l'Université de Lorraine plusieurs
Laboratoires parmi lequel le LERMAB qui est situé à l'ENSTIB et
qui m'a accueilli. Son organigramme est celui de la figure 1 ci-dessous.
L'ENSTIB entretien aussi des relations à
l'international. Pour mieux présenter cette institution à ce
niveau, nous avons préféré paraphraser leur ligne prise
dans le site de l'école
(http://www.enstib.uhp-nancy.fr/fr/etudiants/formations). L'ENSTIB est la `'
seule Ecole publique d'ingénieurs en France à assurer la
formation des cadres, la recherche et le transfert de technologies pour les
industries du bois et des fibres naturelles. L'ENSTIB est le passage
obligé pour les institutions étrangères désirant
avoir des échanges avec la France dans ces domaines.''
Figure 1 : Organigramme du LERMAB
1.2/La problématique du stage
La modélisation des structures en bois
nécessite absolument la connaissance des propriétés
thermophysiques et mécaniques des types de bois utilisés. Il est
démontré que ces propriétés sont influencées
par l'histoire des planches, le type de planche, leur teneur en eau et leur
température. Ces influences jouent un rôle non négligeable
dans l'estimation du comportement du bois lorsqu'il est élément
d'une oeuvre. La durée de celle-ci n'est pas assurée lorsque lors
du traitement du bois, les influences ci-dessus citées n'ont pas
été prises en compte. En plus, le confort des bâtiments
faits en bois est incertain, les propriétés des transferts de la
chaleur et de la masse entre l'air extérieur et celui intérieur
au bâtiment n'étant pas maîtrisées. Plusieurs
estimations des grandeurs thermophysiques et mécaniques sur les bois
tropicaux présentes dans la littérature sont souvent obtenues
avec des appareils et méthodes non appropriées.
Ce manque de rigueur étant, on est souvent
tenté de détruire les oeuvres en bois qui avec le temps
deviennent inconfortables, par ricochet, on est amené à reprendre
ou à modifier les mêmes constructions et ne pas optimiser
l'utilisation du bois. La forêt tropicale se trouve ainsi détruite
ou très utilisée. Il est alors important de trouver un juste
milieu entre l'exploitation du bois et la conservation des espaces
boisés.
Ce stage post doctoral vise la caractérisation des
bois tropicaux du Cameroun. Les propriétés thermophysiques et
mécaniques sont recherchées afin de mieux les classer en fonction
de leurs aptitudes à transférer la chaleur, l'humidité ou
à se stabiliser une fois modifiées les propriétés
thermohydriques du milieu ambiant. Ensuite, la cinétique de
séchage des bois est étudiée afin de proposer des
solutions aux conducteurs de séchoirs par rapport à la
difficulté de séchage généralement
présentée par certaines essences tropicales.
Chapitre 2 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Cas de la cinétique de séchage
2.1/ Le bois
Les échantillons de planches proviennent du Cameroun
et sont issus des arbres arrivés en maturité. Quatre essences
sont représentées : l'Ayous, le Sapelli, le Lotofa et le
Fraké.
Photo 1 : planches de bois emballées avec du
plastique dès Douala afin d'être acheminées au LERMAB en
France (4 essences sont représentées : Ayous, Lotofa,
Sapelli et Fraké)
2.2/Cinétique de séchage
Nous avons utilisé un séchoir semi industriel
et une étuve régulée en ambiance constante.
a)Séchoir semi industriel
a1)Préparation du séchoir
Le séchoir semi industriel utilisé est celui de
l'ENSTIB utilisé par le Dr Romain REMOND dans le cadre de sa
thèse. Ce séchoir est présenté sur la photo 2a
ci-dessous. Il est utilisé par les étudiants lors de leurs
séances de TP afin de juger la qualité des bois
séchés. Pour notre étude, nous avons équipé
le séchoir des capteurs de masse (photos 2b, 2c et 2e), des dispositifs
d'acquisition en continu des masses et températures (photo 2c). Les
entrées et le suivi des grandeurs thermophysiques peuvent se faire
suivant deux voies. Une boîte de commande située près du
séchoir (photo 3a) et une cabine de commande constituée d'un PC
où est greffé un programme informatique doté d'une
interface qui facilite le pilotage du séchoir (photo 3b).
Photo 2a : Séchoir semi industriel
Photo 2b : Enceinte du séchoir
Photo 2c : Dispositif d'acquisition
Photo 2d : Bois de chêne pour test
Photo 2e : Disposition des planches pour test
Photo 2f : Fermeture de l'enceinte pour test
Photos 2 : Equipement du séchoir pour test
Photo 3a : Boîte de contrôle
Photo 3b : Cabine de Contrôle
Photos 3 : Instruments de contrôle du
séchoir
Figure 2 : Séchoir à air chaud
utilisé [1]
La figure 2 est celle du séchoir
annoté utilisé. Le volume de l'enceinte S est de
0,4m3. La résistance R permet de chauffer l'air, lequel est
humidifié par un générateur de vapeur G (Electro-vap EL5).
A souhait, l'air est déshumidifié grâce à une
batterie froide C se trouvant dans un circuit secondaire. La vanne Vp permet
d'ajuster le débit d'air généré par le ventilateur
V, un débit variant entre 600 et 2000m3/h et mesuré
par le débitmètre D.
Afin d'être sûr de la valeur des grandeurs
imposées et de la valeur des grandeurs enregistrées, nous avons
calibré nos capteurs de masse et nos sondes de température. Le
processus est le suivant :
Pour les capteurs de masse, nous avons
utilisé une combinaison des masses marquées (photo 4) et nous
avons fait une correspondance entre les valeurs des masses combinées et
les valeurs des tensions correspondantes enregistrées dans un fichier
contenu dans l'ordinateur de commande.
Photo 4 : Boîte de masses utilisées pour le
calibrage des capteurs de masse
Pour les sondes de température, nous avons
utilisé de l'eau à différentes températures. Trois
températures ont été utilisées : la
température ambiante, une température proche de 0°C
imposée par des morceaux de glace et une température proche de
100°C obtenue en chauffant de l'eau jusqu'à ébullition. Les
sondes de températures sont introduites dans les différents bains
et les valeurs des tensions respectives sont notées afin de faire une
correspondance avec les valeurs des températures supposées
réelles et données par une sonde en platine Pt100. Cet exercice
nous a permis d'obtenir les équations de calibration. La photo 5a
présente une sonde de température où nous avons recouvert
l'extrémité par un tissu imbibé d'eau
déminéralisée afin d'obtenir la température humide.
La photo 5b présente quelques sondes de masse utilisées pour
évaluer les humidités de surface et à coeur de nos bois.
Pour tester le fonctionnement des éléments ajoutés sur le
séchoir, nous avons utilisé le bois de chêne (Photos 2d et
2e) et le séchage a mis 5jours. Nous avons constaté que la
température affecte plus les acquisitions. Pour cette raison, nous
sommes passés à un séchage à température
constate.
Photo 5a : Sonde de température
Photo 5b : Sonde des humidités
Photo 5 : Sondes d'acquisition des humidités et
des températures
La figure 3 présente la distribution des
équipotentielles et des lignes de courant crées par les
électrodes servant de mesure de l'humidité de la planche. Dans
notre étude, les électrodes sont introduites jusqu'au coeur de la
planche afin de déterminer l'humidité à ce niveau.
Figure 3 : Distributions des équipotentielles et
des lignes de courant crées par les électrodes[2]
Le mégohmmètre symbolisé ici par la
lettre U permet d'imposer une tension constante et de mesurer
l'intensité du courant qui parcourt la distance d de la planche et de
déduire la resistance R. Le travail de Kouchadé[2] donne la
relation suivante :
(1)
Avec la résistivité électrique, re le rayon
de la sonde.
Stamm(1927) a montré que la résistivité
du bois varie avec sa teneur en eau X à température constante
suivant la relation :
(2)
a1 et b1 sont des constantes définies à des
températures connues. Ainsi, connaissant la résistivité
électrique, la teneur en eau du bois peut être déduite. Une
exploitation de la valeur de la résistivité peut être faite
pour déduire la température T du bois. Clark et al. (1933)
proposent la relation suivante valable à une teneur en eau
donnée :
(3)
c1 et d1 sont des constantes définies à une
teneur en eau donnée.
D'après ce qui précède, il faut alors
respecter une certaine distance d afin de ne pas troubler les distributions des
équipotentielles et des lignes de courant, ce qui provoque
généralement des bruits expérimentaux.
Afin de s'assurer du bon fonctionnement du séchoir, il
faut toujours calibrer les appareils de mesure [3,4]. Ce bon fonctionnement est
assuré lorsque les conditions de l'air inscrites dans le programme de
séchage sont effectivement celles qui sont appliquées.
Les tableaux I et II présentent les équations
de calibration respectivement des températures et des masses
obtenues.
Tableau I : Equations de calibration des
Thermocouples établies
Thermocouples
|
Equations
|
Th105
|
|
Th106
|
|
Th107
|
|
Th108
|
|
Th109
|
|
Th110
|
|
Ui est la tension en millivolt lue sur
l'écran de l'ordinateur donnée par le thermocouple i et
Ti est la valeur de la température correspondante en
°C.
Tableau II : Equations de calibration
des capteurs de masse établies
Capteurs de masse
|
Equations
|
T=21°C
|
T=62,5°C
|
C1O1
|
M101=305,36U101-0,5143
|
M101=305,45U101-0,5094
|
C102
|
M102=U102
|
M102=0,9935U102-0,5335
|
C103
|
M103=1,0374U103+0,0591
|
M103=1,1329U103+0,1165
|
Ui est la tension en millivolt lue sur
l'écran de l'ordinateur donnée par le capteur i et Mi
est la valeur de la masse correspondante en kg.
a2)Préparation des planches
Ayant trois capteurs de masse dans notre séchoir,
trois essences sont utilisées à chaque essai. Au premier essai
nous avons utilisé le bois de Lotofa (représenté ici par
les deux planches de gauche de la photo 6a et le morceau de gauche de la photo
6b), le bois de Fraké (représenté ici par les deux
planches au centre de la photo 6a et le morceau central de la photo 6b) et le
bois de Sapelli (représenté ici par les deux planches de droite
de la photo 6a et le morceau de droite de la photo 6b).
Photo 6a : planches découpées
Photo 6b : échantillons pour isothermes
Photo 6c : Sapelli, Lotofa et Fraké.
Photo 6d : Ayous et Fraké
Photos 6 : Coloration, débit et isolation des
faces des planches pour un séchage unidimensionnel
Nous avons souhaité avoir un séchage
unidimensionnel afin que cela soit utilisé pour valider plus tard la
modelisation que j'ai effectué durant une partie de mon travail de
Doctorat [5]. Pour cette raison, nous avons collé une feuille
d'aluminium sur les extrémités des planches comme illustré
sur la photo 6c (pour le 1er essai constitué des bois de
Sappeli, de Lotofa et de Fraké) et sur la photo 6d (pour le
2ème essai constitué de deux planches de bois d'Ayous
et d'une planche de bois de Fraké).
a3)Résultats et discussions
La figure 4a ci-dessous montre les évolutions des
débits volumiques principaux du séchoir. Rappelons que le
débit principal est le volume d'air traité par unité de
temps injecté dans l'enceinte du séchoir afin de maintenir ou
presque les conditions de température et d'humidité
imposées. On constate une variation des valeurs durant le
deuxième essai. Ceci montre la non stabilité des conditions
atmosphériques extérieures, le séchoir est alors
obligé de diminuer ou d'augmenter le volume d'air traité afin de
respecter les consignés que nous avons imposées en
entrées. Cet essai s'est effectué vers la fin de l'hiver, les
conditions climatiques de la ville d'Epinal n'étant pas stables. Le
premier essai s'est déroulé en mi mai, le climat était
presque stable.
Figure 4a : Débits principaux durant les deux
essais
Figure 4b : Débits secondaires durant les deux
essais
Figure 4 : Les différents débits du
séchoir
La figure 4b présente les débits secondaires des
deux essais, volume temporel d'air utilisé pour refroidir l'air en
circulation dans la boucle de séchage. On constate des valeurs
importantes au 2ème essai, les raisons sont données
ci-dessus.
La figure 5 ci-dessous présente les évolutions
des températures et de l'humidité de l'air du séchoir
durant le 1er essai. Nous constatons que la température de
l'air à l'entrée de l'enceinte du séchoir est
supérieure à celle à la sortie, car l'air a
communiqué de l'énergie aux éléments du
séchoir (bois, parois entre autres). La température à la
sortie du condenseur est plus faible, car l'air a été refroidi.
La température humide est proche de 45°C, valeur non faible qui
impose un séchage rapide. Notons que cette température est plus
importante que la température à la sortie du condenseur. Les
températures des cordons chauffants sont les plus importantes, car ces
cordons servent à élever les températures du fluide. La
température du cordon chauffant de la cellule est plus faible que celle
du condenseur. L'Humidité relative de l'air est proche de 60%.
Figure 5 : Evolutions des températures et de l'HR
de l'air durant le 1er essai, Sapelli, Lotofa et Fraké
Le tableau III ci-dessous donne les types de débit,
les dimensions des planches et les différentes masses et teneurs en eau
aux instants initial et final. Le fraké, le lotofa et le sapelli sont
utilisés lors du 1er essai alors que l'ayous 1, l'ayous 2 et
le fraké 2 sont utilisés lors du 2ème essai.
Tableau III : Caractéristiques
des planches utilisées lors des essais sur le séchoir semi
industriel
Essences
|
Débit
|
Lxlxep(dm)
|
Mi(g)
|
Mf(g)
|
mf(g)
|
m0(g)
|
Xf(%)
|
M0(g)
|
Xi(%)
|
Fraké 1
|
mixte
|
4,3x1,2x0,25
|
1098
|
549,8
|
14,1
|
13,096
|
7,67
|
510,651
|
115,02
|
Sapelli
|
Quartier
|
4,3x1,2x0,24
|
1061,5
|
737
|
14,8
|
13,795
|
7,285
|
687
|
54,52
|
Lotofa
|
Mixte+aubier
|
4,3x1,2x0,25
|
918,9
|
793,5
|
18,9
|
17,634
|
7,18
|
740,348
|
24
|
Ayous 1
|
quartier
|
4,5x1,2x0,25
|
801,1
|
664,5
|
23,25
|
22,002
|
5,67
|
628,85
|
27,4
|
Ayous 2
|
mixte
|
4,5x1,2x0,25
|
720,4
|
573,8
|
19,683
|
18,619
|
5,71
|
542,806
|
32,72
|
Fraké 2
|
Mixte+petites fentes et moisissures
|
4,5x1,185x0,25
|
950,4
|
531,8
|
17,203
|
16,288
|
5,78
|
502,741
|
89,044
|
Mi : Masse initiale (dès le
début du séchage) de la planche
Mf : Masse finale de la planche à la
fin de l'opération de séchage
mf : Masse du petit échantillon extrait
de la planche en fin de séchage afin de déterminer la teneur en
eau finale de la planche et remonter pour estimer la teneur en eau initiale.
m0 : Masse anhydre du petit
échantillon
xf : Teneur en eau de la planche (égale
à celle du petit échantillon) en fin de séchage
M0 : Masse anhydre de la planche
Xi : Teneur en eau initiale (dès le
début du séchage) de la planche
Figure 6 : Evolutions des températures à
coeur et à surface durant le 1er essai, Sapelli, Lotofa et
Fraké
La figure 6 ci-dessus montre les évolutions des
températures de surface et de coeur des bois lors du 1er
essai. Nous constatons une montée progressive des températures
dès le début du séchage. Ensuite une évolution
presque sinusoïdale est observée avec une période de 24h
avec un maximum à la 12ème heure. Ce constat est
observé jusqu'à la 150ème heure. Ceci est sans
doute dû aux variations de l'ambiance extérieure du
séchoir. Nous constatons ensuite que les températures de surface
et de coeur sont très proches, car les épaisseurs des planches ne
sont pas importantes. En général, la température de
surface est plus importante que celle à coeur en début de
séchage, une égalité est obtenue à la fin de la
2ème journée de séchage. C'est donc à
cette date que le gradient de température dans le bois devient faible.
Nous constatons aussi que les températures à coeur et à
surface des bois de sapelli et de lotofa sont presque confondues.
Figure 7 : Evolutions des masses des échantillons,
1er essai
La figure 7 présente les évolutions des masses
de nos échantillons durant le 1er essai. Il est clair que les
masses diminuent durant le séchage, mais le capteur qui supporte le
Fraké est plus sensible aux variations de la température. Le bois
de Fraké, plus humide, sèche rapidement car sa masse devient
rapidement constante. En début de séchage, la figure 6 montre une
forte augmentation de la température induisant ainsi des estimations
erronées de la masse. Cette variation de température est aussi
effective durant le reste du séchage, mais les variations sont un peu
plus faibles, figure 6. Durant le test de calibration des masses, nous avons
constaté que les variations de températures n'avaient pas un
effet significatif sur les taux de variation de masse entre deux instants
consécutifs de mesure. Ainsi, à partir de la masse finale des
planches mesurées par une balance fiable, nous avons retrouvé de
proche en proche les masses des échantillons à chaque instant.
Apres pesée de la dernière masse et après utilisation de
la formule de calibration, l'avant dernière masse est obtenue en
augmentant à la dernière masse obtenue par pesée, la
différence entre l'avant dernière masse et la dernière
obtenue par le capteur, qui représente la masse d'eau
évaporée entre les deux mesures. La répétition de
ce calcul permet de remonter jusqu'à la masse à l'instant t=1,5h.
De l'instant initial à 1,5h, nous avons annulé les
évolutions données par les enregistrements à cause de la
forte variation de la température des capteurs qui a fourni des
évolutions de masse non physiques.
La figure 8a ci-dessous présente les évolutions
des humidités de nos bois utilisés durant le 1er
essai. Nous constatons que tout le lotofa est dans le domaine hygroscopique, le
fraké est très humide et le sapelli atteint le domaine
hygroscopique après presque deux jours de séchage, tout comme le
bois de fraké. En plus, à l'équilibre, le fraké est
plus humide que le lotofa, le lotofa étant plus humide que le sapelli.
La figure 8b ci-dessous présente les évolutions des teneurs en
eau à coeur obtenues à partir des sondes de masse durant le
1er essai. Nous constatons qu'initialement, les bois de Fraké
et de sapelli ont plus d'eau dans le coeur, ce qui est conforme à la
littérature. Ce constat n'est pas observé dans le cas du bois de
lotofa. Ceci peut juste être une conséquence de l'évolution
de la température en début du séchage qui affecte le
capteur concerné. C'est avec satisfaction que nous constatons que la
teneur en eau moyenne est toujours inferieure à la teneur en eau
à coeur (figure 8), et les positions des courbes en fin de
séchage conservées.
On observe entre les 25 et 50h de séchage, un bruit
expérimental sur les courbes de fraké et de Sapelli que nous
n'arrivons pas à expliquer. Mais, il est dit dans la littérature
que les méthodes électriques de mesure de l'humidité du
bois ne sont fiables que dans le domaine hygroscopique [5].
La figure 9 ci-dessous montre qu'au 2ème
essai, les caractéristiques du séchoir sont presque les
mêmes que celles observées durant le 1er essai, sauf la
température humide qui rejoint la température sèche
montrant que l'eau déminéralisée qui imbibait le
thermomètre humide a séché après 100h de
séchage. Apres cet instant, il devient alors difficile d'estimer les
autres caractéristiques de l'air humide.
Figure 8a : Evolutions des teneurs en eau moyennes de nos
bois durant le 1er essai.
Figure 8b : Evolutions des teneurs en eau à coeur
de nos bois durant le 1er essai
Figure 8 : Evolutions des teneurs en eau de nos bois
durant le 1er essai.
Figure 9 : Evolutions des températures et de l'HR
de l'air durant le 2eme essai, Ayous 1, Ayous 2 et Fraké
2.
Figure 10 : Evolutions des températures à
coeur et à surface durant le 2ème essai, Ayous
La figure 10 montre l'évolution des
températures de coeur et de surface du bois d'ayous durant le
2ème essai. Nous constatons qu'en début de
séchage, une distinction nette est observée. Dans la suite, tout
devient confondu montrant que le gradient de température devient
faible.
Figure 11 : Evolutions des masses des
échantillons, 2ème essai
La figure 11 présente les évolutions des masses
des échantillons utilisés durant le second essai. Nous constatons
que le bois de fraké est toujours le plus humide et que les capteurs
sont toujours sensibles à la fluctuation de la température. En
plus, les masses deviennent rapidement constantes, montrant la facilité
de séchage des bois d'ayous et de fraké.
La figure 12 montre les évolutions des teneurs en eau
des bois d'ayous et de fraké durant le 2ème essai.
Nous constatons que les teneurs en eau des bois d'ayous se rejoignent
rapidement, malgré les teneurs en eau initiales différentes. Ceci
montre qu'il est aisé de suivre le séchage d'une pile de bois
d'ayous. La période de montée de température pourra alors
être suffisante pour rapprocher suffisamment les teneurs en eau des
différents éléments de la pile de bois. En plus, nous
constatons que les teneurs en eau des bois d'ayous et de fraké sont
très proches à la fin de séchage montrant qu'il est
possible de sécher ensemble les deux espèces de bois.
Figure 12 : Evolutions des teneurs en eau de nos bois
durant le 2ème essai.
Figure 13 : Evolutions des teneurs en eau à coeur
de nos bois durant le 2ème essai
La figure 13 montre les évolutions des teneurs en eau
à coeur des bois d'ayous durant le second essai. C'est avec satisfaction
que nous constatons une évolution similaire pourtant les
échantillons de planches d'ayous ne sont pas issus d'une même
planche. Ce qui montre la facilité de sécher les piles de bois
d'ayous de provenance diverse. En plus les teneurs en eau à coeur sont
proches de celles moyennes, montrant une répartition presque uniforme de
la teneur en eau dans l'épaisseur du bois.
Tableau IV : estimation des gradients
d'humidité en fin de séchage
essences
|
positions
|
mf(g)
|
mo(g)
|
xf(%)
|
Sapelli
|
Proche surface
|
4,2
|
4,079
|
2,97
|
coeur
|
4
|
3,822
|
4,66
|
Proche surface
|
4
|
3,846
|
4,004
|
Lotofa
|
Proche surface
|
3,9
|
3, 805
|
2,5
|
coeur
|
5,8
|
5,481
|
5,82
|
Proche surface
|
3,9
|
3, 738
|
4,33
|
Fraké 1
|
Proche surface
|
2,8
|
2,674
|
4,712
|
coeur
|
2,9
|
2,771
|
4,66
|
Proche surface
|
4,6
|
4,413
|
4,24
|
Fraké 2
|
Proche surface
|
3,123
|
2,971
|
5,12
|
coeur
|
3,176
|
3,017
|
5,27
|
Proche surface
|
1,830
|
1,744
|
4,93
|
Ayous 1
|
Proche surface
|
3,683
|
3,493
|
5,44
|
coeur
|
2,147
|
2,037
|
5,4
|
Proche surface
|
3,737
|
3,548
|
5,33
|
Ayous 2
|
Proche surface
|
3,133
|
2,977
|
5,24
|
coeur
|
1,842
|
1,748
|
5,38
|
Proche surface
|
3,006
|
2,860
|
5,105
|
Le tableau IV ci-dessus présente une estimation des
gradients de séchage dans l'épaisseur du bois. A la fin de
séchage, nous avons découpé des échantillons
d'environ 1cm dans le sens de l'épaisseur et nous avons estimé
leurs teneurs en eau. Il vient que la surface est en général
moins humide que le coeur. Mais les teneurs en eau proche de surface ne sont
pas les mêmes sur une même planche. Ceci peut s'expliquer par le
fait que l'effet de la pesanteur n'est pas négligeable, en plus, la
répartition de l'humidité de l'air dans l'enceinte du
séchage n'est pas uniforme. Lors de l'extraction des
échantillons, les échantillons n'ont pas toujours la même
épaisseur. Mais néanmoins, on observe une répartition
d'humidité relativement bonne dans les épaisseurs des bois
d'ayous et de fraké. Par contre, on observe une face tres sèche
sur les planches de bois de lotofa et de sapelli. Malheureusement, cette face
n'a pas été identifiée. Il est possible que ce soit la
face inferieure qui n'est pas exposée à la réception des
eaux de condensation venues des parois de l'enceinte de séchage. Ainsi,
toutes les teneurs en eau de surface très faibles seraient celles des
surfaces identifiées ci-dessus.
b) Cinétique de séchage. Bois placés
dans l'étuve avec des conditions d'air très stables
Afin d'avoir une idée nette sur la
cinétique de séchage de nos bois, nous avons utilisé une
enceinte bien contrôlée où nous avons introduit des
échantillons de planches dont les dimensions et les débits sont
donnés dans le tableau V ci-dessous. La vitesse de l'air au voisinage
de notre pile est en moyenne égale à 0,25m/s. Les
températures sont données par la figure 14 ci-dessous.
Tableau V : Caractéristiques des
planches utilisées.
Essences
|
Dimension (cm)
|
Type de débit
|
Direction anatomique
|
Ayous
|
36,5x11,7x2,5
|
Dosse
|
Radiale
|
Fraké
|
43x10,8x2,4
|
Quartier
|
Tangentielle
|
Sapelli
|
43x8,8x2,2
|
Quartier
|
Tangentielle
|
Lotofa
|
43x7x2,4
|
Quartier
|
Tangentielle
|
Photo 7: Etuve à atmosphère très
contrôlée
Photo 8a: Vue de profil des planches
Photo 8b: Vue de face des planches
Photos 8 : Disposition des planches lors de
l'étude de la cinétique de séchage avec atmosphère
constante
Figure 14 : Evolutions des températures de
sèche et humide lors du séchage à atmosphère
constante
Aussitôt à la fin du séchage, on a
extrait deux échantillons de 2cm d'épaisseur par essence dans le
sens de la longueur, chaque échantillon étant situé
à 10cm de chaque extrémité. Ensuite chaque
échantillon a été identifié, pesé et
introduit dans l'étuve à 103°C afin de déterminer,
après 24h de séchage, la masse anhydre de chaque
échantillon. Les moyennes de chaque teneur en eau (par essence)
permettent d'obtenir la teneur en eau finale par essence et de déduire
la masse anhydre de chaque planchette utilisée. Pour chaque
espèce, le calcul suivant est utilisé pour déterminer la
masse anhydre de la planche :
(4)
(5)
Avec Mf la dernière masse mesurée de
la planche aussitôt avant le retrait de l'étuve.
Le tableau VI ci-dessous donne les masses en fin de
séchage de chaque échantillon extrait par essence, leurs masses
anhydres correspondantes et leurs teneurs en eau en fin de séchage qui
permettent d'obtenir les masses anhydres Mo des planches de bois.
Tableau VI : Caractéristiques des
échantillons en fin de séchage et masses anhydres
Essences
|
Numéro
|
m (g)
|
mo (g)
|
Xfi (%)
|
Mo (g)
|
Ayous
|
1
|
27,382
|
24,860
|
10,145
|
475,386
|
2
|
29,062
|
26,416
|
10,017
|
Fraké
|
1
|
28,984
|
26,393
|
9,817
|
530,727
|
2
|
26,342
|
24,035
|
9,599
|
Lotofa
|
1
|
25,355
|
22,980
|
10,335
|
494,575
|
2
|
25,766
|
23,320
|
10,489
|
Sapelli
|
1
|
28,444
|
25,522
|
11,449
|
541,798
|
2
|
28,485
|
25,540
|
11,531
|
Le Tableau VII ci-dessous donne les différentes
pesées, les dates et les teneurs en eau correspondantes de chaque type
de bois. La figure 15 ci-dessous présente les évolutions des
différentes masses des échantillons dans le temps.
Figure 15 : Evolutions des masses de nos
échantillons
Tableau VII : Relevés des dates, des
masses et déduction des humidités des échantillons
Date
|
Heure France
|
Durée(h)
|
Masses des échantillons (g)
|
Humidités des échantillons (%)
|
Ayous
|
Fraké
|
Sapelli
|
Lotofa
|
Ayous
|
Fraké
|
Sapelli
|
Lotofa
|
25/06/2012
|
10:22
|
0,00
|
693,6
|
1048,25
|
849,14
|
622,73
|
45,90
|
97,51
|
56,73
|
25,91
|
25/06/2012
|
13:35
|
3,22
|
666,98
|
980,24
|
814,75
|
608,35
|
40,30
|
84,70
|
50,38
|
23,00
|
25/06/2012
|
16:50
|
6,47
|
647,69
|
924,81
|
795,78
|
606,61
|
36,25
|
74,25
|
46,88
|
22,65
|
26/06/2012
|
8:45
|
22,38
|
598,53
|
793,40
|
748,37
|
586,28
|
25,90
|
49,49
|
38,13
|
18,54
|
26/06/2012
|
12:35
|
26,22
|
588,23
|
776,71
|
742,87
|
582,50
|
23,74
|
46,35
|
37,11
|
17,78
|
26/06/2012
|
16:00
|
29,63
|
583,60
|
763,30
|
736,17
|
581,52
|
22,76
|
43,82
|
35,88
|
17,58
|
26/06/2012
|
17:50
|
31,47
|
574,27
|
755,32
|
733,08
|
580,56
|
20,80
|
42,32
|
35,31
|
17,39
|
27/06/2012
|
8:06
|
45,73
|
560,65
|
710,18
|
711,46
|
574,00
|
17,94
|
33,81
|
31,31
|
16,06
|
27/06/2012
|
12:10
|
49,80
|
555,78
|
702,06
|
705,74
|
572,56
|
16,91
|
32,28
|
30,26
|
15,77
|
27/06/2012
|
14:56
|
52,57
|
553,84
|
690,69
|
702,96
|
571,61
|
16,50
|
30,14
|
29,75
|
15,58
|
27/06/2012
|
17:00
|
54,63
|
553,42
|
690,48
|
700,63
|
571,00
|
16,41
|
30,10
|
29,32
|
15,45
|
28/06/2012
|
8:25
|
70,05
|
541,12
|
663,65
|
684,63
|
566,84
|
13,83
|
25,05
|
26,36
|
14,61
|
28/06/2012
|
12:07
|
73,75
|
540,86
|
658,00
|
681,26
|
565,98
|
13,77
|
23,98
|
25,74
|
14,44
|
28/06/2012
|
14:05
|
75,72
|
539,85
|
653,69
|
679,50
|
565,51
|
13,56
|
23,17
|
25,42
|
14,34
|
28/06/2012
|
16:40
|
78,30
|
538,95
|
651,63
|
677,34
|
562,02
|
13,37
|
22,78
|
25,02
|
13,64
|
29/06/2012
|
10:10
|
95,80
|
533,75
|
630,98
|
663,65
|
561,77
|
12,28
|
18,89
|
22,49
|
13,59
|
29/06/2012
|
13:20
|
98,97
|
533,07
|
627,94
|
661,47
|
561,26
|
12,13
|
18,32
|
22,09
|
13,48
|
29/06/2012
|
14:50
|
100,47
|
532,76
|
626,56
|
660,46
|
561,01
|
12,07
|
18,06
|
21,90
|
13,43
|
29/06/2012
|
17:50
|
103,47
|
532,22
|
623,82
|
658,44
|
560,58
|
11,96
|
17,54
|
21,53
|
13,35
|
30/06/2012
|
10:40
|
120,30
|
529,82
|
611,29
|
648,14
|
558,27
|
11,45
|
15,18
|
19,63
|
12,88
|
30/06/2012
|
16:40
|
126,30
|
529,27
|
607,97
|
644,97
|
557,59
|
11,33
|
14,55
|
19,04
|
12,74
|
01/07/2012
|
11:20
|
144,97
|
527,72
|
599,92
|
636,05
|
555,62
|
11,01
|
13,04
|
17,40
|
12,34
|
02/07/2012
|
9:14
|
166,87
|
526,29
|
593,59
|
627,47
|
553,58
|
10,71
|
11,84
|
15,81
|
11,93
|
02/07/2012
|
13:05
|
170,72
|
526,17
|
592,86
|
626,27
|
553,32
|
10,68
|
11,71
|
15,59
|
11,88
|
03/07/2012
|
8:10
|
189,80
|
525,43
|
589,77
|
621,21
|
551,98
|
10,53
|
11,12
|
14,66
|
11,61
|
03/07/2012
|
12:00
|
193,63
|
525,36
|
589,30
|
620,28
|
551,75
|
10,51
|
11,04
|
14,49
|
11,56
|
04/07/2012
|
11:07
|
216,75
|
524,91
|
587,13
|
616,03
|
550,58
|
10,42
|
10,63
|
13,70
|
11,32
|
05/07/2012
|
8:30
|
238,13
|
524,64
|
585,86
|
613,16
|
549,72
|
10,36
|
10,39
|
13,17
|
11,15
|
06/07/2012
|
9:25
|
263,05
|
524,26
|
584,68
|
610,48
|
548,81
|
10,28
|
10,17
|
12,68
|
10,97
|
06/07/2012
|
15:10
|
268,80
|
524,20
|
584,46
|
609,97
|
548,63
|
10,27
|
10,12
|
12,58
|
10,93
|
07/07/2012
|
8:55
|
286,55
|
523,92
|
583,85
|
608,50
|
548,04
|
10,21
|
10,01
|
12,31
|
10,81
|
08/07/2012
|
9 :07
|
310,75
|
523,73
|
583,26
|
606,97
|
547,42
|
10,17
|
9,90
|
12,03
|
10,68
|
08/07/2012
|
15 :50
|
317,47
|
523,63
|
583,09
|
606,56
|
547,24
|
10,15
|
9,87
|
11,95
|
10,65
|
09/07/2012
|
8 :50
|
334,47
|
523,44
|
582,72
|
605,69
|
546,81
|
10,11
|
9,80
|
11,79
|
10,56
|
09/07/2012
|
16 :00
|
341,63
|
523,59
|
582,79
|
605,50
|
546,80
|
10,14
|
9,81
|
11,76
|
10,56
|
10/07/2012
|
8 :45
|
358,38
|
523,40
|
582,61
|
604,89
|
546,53
|
10,10
|
9,78
|
11,64
|
10,50
|
11/07/2012
|
8 :40
|
382,30
|
523,31
|
582,25
|
604,05
|
546,07
|
10,08
|
9,71
|
11,49
|
10,41
|
La figure 16a ci-dessous présente les
évolutions de la teneur en eau de nos bois. Il vient que le bois de
fraké est toujours le plus humide. Au fil du temps, les teneurs en eau
se rapprochent et donnent l'impression que les bois tendent vers une même
teneur en eau d'équilibre. Le tracé du rapport entre la teneur en
eau instantanée sur la teneur en eau initiale dans le temps (figure 16b)
montre que les bois de sapelli et de lotofa continuent de sécher, alors
que les bois d'ayous et de fraké ont atteint l'équilibre.
Figure 16a : Evolutions des teneurs en eau dans le
temps
Figure 16b : Evolutions des teneurs en eau
réduites dans le temps
Figure 16 : Cinétiques de séchage dans les
conditions constantes (Th=25°C; Ts=33,5°C)
Chapitre 3 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Cas des isothermes de sorption
Les isothermes de sorption sont largement
abordées dans la littérature. Plusieurs études
s'intéressent sur les isothermes de sorption des produits agro
alimentaires, mais moins d'études sont faites sur le bois, encore moins
sur les bois tropicaux. Quelques chercheurs estiment que les isothermes de
sorption du bois sont identiques, alors que d'autres montrent que l'origine et
l'histoire des échantillons de bois influencent cette grandeur. Dans sa
thèse de Doctorat, Simo Tagne Merlin [5] montre que les isothermes de
désorption des bois d'ayous et d'ébène sont très
différentes. Une modélisation est faite en utilisant les
modèles de Chung Pfost et de Henderson respectivement sur les bois
d'ayous et les bois d'ébène. Plus tard, M.Simo Tagne et al. [6]
montrent que les modèles de Dent et de GAB sont adaptés pour
mieux décrire les isothermes de désorption sur toute la plage des
humidités relatives. Les valeurs expérimentales étaient
obtenues par la méthode dynamique, faisant intervenir les solutions
salines saturées. La détermination des isothermes de
désorption est très importante dans le cadre du séchage.
Mais, pour avoir une idée nette de la stabilité du bois lors de
son usage, il est très important de déterminer les isothermes
d'adsorption et de désorption, car lors de son usage, le bois est
souvent exposé aux variations des conditions de son environnement,
surtout lorsqu'il se trouve à l'extérieur. Ainsi, une essence de
bois qui présente une forte hystérésis de sorption
(différence entre les isothermes de sorption et de désorption)
sera plus conseillé d'être utilisé dans la menuiserie
intérieure, car à l'intérieur, les variations de saisons
sont souvent moins marquées, surtout lorsque le local est bien
isolé.
Dans ce chapitre, il est question d'obtenir les isothermes de
sorption (désorption et adsorption) et de déduire leurs
hystérésis en utilisant un matériel issu des nouvelles
technologies appelé DVS (dynamic vapor sorption), photos 9 ci-dessous.
Le fonctionnement de l'appareil est proche du dispositif de la balance à
suspension magnétique, appareil utilisé dans la thèse de
Bhouri Naoufel [7]. Les lecteurs y sont d'ailleurs invités pour mieux
comprendre.
3.1/Matériel utilisé
Photos 9 : DVS utilisé pour déterminer les
isothermes de sorption
Cet appareil utilise les fibres de bois qui sont
placées sur une micro balance. Les conditions expérimentales
sont imposées à partir d'un programme informatique dont
l'interface est facilement compréhensible. Nous n'avons pas
imposé une masse initiale de fibre de chaque type de bois. Pour le bois
de fraké, nous avons utilisé une masse initiale de 10mg, pour le
bois d'ayous 21,5mg a été utilisée. Les masses initiales
de 18,5mg et de 21,5mg ont été utilisées respectivement
pour le bois de lotofa et le bois de sapelli. Les températures de
20°C et de 40°C sont utilisées ici afin d'étudier les
influences de la température avec une incertitude absolue de
0,02°C. La capacité totale des microbalances est de 1g avec une
précision de 1 . L'incertitude absolue sur l'humidité relative est de 0,5%. Les
figures 17 et 18 ci-dessous présentent les évolutions temporelles
de la masse et de l'humidité relative respectivement du bois de
fraké à 40°C et du bois d'ayous à 20°C. Cet
appareil est utilisé dans la thèse de Bhouri Naoufel [7] pour
déterminer les isothermes de sorption des matériaux textiles.
Figure 17 : variations temporelles de la masse du
Fraké et de l'HR de l'air à 40°C
Figure 18 : variations temporelles de la masse de l'ayous
et de l'HR de l'air à 20°C
Les figures 17 et 18 montrent que le processus commence par
l'adsorption, la masse augmentant avec le temps, l'humidité relative
aussi jusqu'à la valeur de 90%, ensuite suit la désorption.
3.2/Résultats et discussion
La figure 19 présente les isothermes de
désorption des nos bois à 20°C, la figure 20 présente
les isothermes adsorptions des bois à la même température.
Nous constatons qu'à cette température, les isothermes des bois
d'ayous et de sapelli sont presque confondues. Le même constat est
observé entre les bois de lotofa et fraké.
Figure 19a : Isothermes de désorption des bois
à 20°C
Figure 19b : Isothermes d'adsorption des bois à
20°C
Figure 19 : Isothermes de d'adsorption/désorption
des bois à 20°C
Nous constatons aussi que les isothermes ont la forme des
sigmoïdes, allure aussi obtenue dans la littérature. La figure 21
montre que la température n'influence pas les isothermes de
désorption du bois de lotofa, ce qui est curieux. Les figures 20
à 23 présentent les isothermes de sorption de nos bois où
on observe une légère influence de la température sur les
isothermes de désorption. L'augmentation de la température
rapproche les isothermes de désorption et d'adsorption,
c'est-à-dire, l'hystérésis de sorption diminue lorsque la
température augmente comme on le voit sur la figure 24. Il est alors
clair que l'augmentation de la température entraîne l'augmentation
des isothermes de sorption.
Figure 20 : Isothermes de sorption/désorption du
Lotofa à 20°C et à 40°C
Figure 21 : Isothermes de sorption/désorption du
Fraké à 20°C et à 40°C
Figure 22 : Isothermes de sorption/désorption du
Sapelli à 20°C et à 40°C
Figure 23 : Isothermes de sorption/désorption de
l'Ayous à 20°C et à 40°C
Figure 24 : Hystérésis de sorption du
fraké à 20°C et à 40°C
La figure 25 ci-dessous montre que, quel que soit la
température :
*l'hystérésis de sorption du bois de
fraké est plus faible que celles du bois d'ayous, du bois de
lotofa et du bois de sapelli;
*l'hystérésis de sorption du bois de lotofa est
plus faible que celles du bois d'ayous et du bois de sapelli;
*l'hystérésis de sorption du bois d'ayous est
plus faible que celle du bois de sapelli.
Figure 25 : Hystérésis de sorption
comparées de nos bois à 20°C et à 40°C
Ainsi, lors du changement de saisons (pluvieuse et
sèche), le bois de sapelli gagne ou perd plus d'eau que tous les autres
bois d'étude pour passer d'un état d'équilibre lors d'une
saison à l'autre état d'équilibre relatif à l'autre
saison. Le bois de fraké est celui qui gagne ou perd moins d'eau lors
des mêmes changements. Le bois d'ayous gagne ou perd plus d'eau que le
bois de lotofa.
Chapitre 4 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Cas de la Densité et des Retraits des
échantillons
La connaissance des caractéristiques
mécaniques est importante pour situer la stabilité dimensionnelle
du bois. Les oeuvres en bois sont en général utilisées
après traitement. Durant ce traitement, le bois est séché
jusqu'à une teneur en eau qui est fonction de l'utilisation
ultérieure de l'oeuvre. Cette teneur en eau d'utilisation est toujours
inferieure à l'humidité au point de saturation des fibres :
une variation de l'humidité et/ou de la température du milieu
ambiant peut alors induire des variations dimensionnelles de l'oeuvre d'art
entrainant sa destruction lorsque cette variation est importante. Dans ce
chapitre, nous déterminons la densité et les retraits de nos
bois.
4.1/Matériel expérimental et
méthodes
La préparation des
échantillons est une étape importante pour que les
résultats soient vraiment caractéristiques du bois. Nous nous
sommes alors assuré que les échantillons utilisés pour
déterminer les retraits et la densité étaient tous
dépourvus des noeuds et des fentes. Deux séries
d'échantillons ont été utilisés. La première
est issue des planches obtenues après l'opération de
séchage. Les teneurs en eau de cette série d'échantillons
sont alors proches de 10%. La seconde série vient directement des
planches conservées. Les dimensions et les débits des
échantillons sont précisés dans les tableaux ci-dessous.
La photo 10a présente les baguettes de bois de sapelli, de lotofa et de
fraké extraites des planches séchées. La photo 10b
présente les échantillons des bois ci-dessus cités pour
déterminer les densités et les retraits. Le même
procédé expérimental est utilisé dans le cas du
bois d'ayous. Par essence, une quinzaine d'échantillons sont
utilisés. Dans le cas du bois de lotofa, nous avons
déterminé distinctement les caractéristiques du bois
d'aubier et du bois de duramen, les échantillons de ces parties sont
présentés à la photo 11, les échantillons
blanchâtres représentent l'aubier et ceux rougeâtres le
duramen.
photo 10a : baguettes de bois
photo 10b : échantillons utilisés
Photos 10 : baguettes et échantillons des bois de
lotofa, sapelli et Fraké.
Photo 11 : Aubier (blanchâtre) et duramen
(rougeâtre) du bois de lotofa
Photo 12a : Etuve à dessiccation
photo 12b : balance électronique
Photo 12c : pompe à vide
photo 12d : pied à coulisse électronique
Photos 12 : Matériel utilisé pour
déterminer la masse volumique et les retraits
Chaque échantillon est utilisé pour
déterminer une valeur de retrait et de densité. L'étuve
à dessiccation (photo 12a) permet de déterminer les masses
anhydres. La balance électronique de précision 0,001g (photo 12b)
permet de mesurer la masse de chaque échantillon. La pompe à vide
(photo 12c) permet de saturer en eau déminéralisée nos
échantillons afin de déterminer les volumes saturés,
volumes nécessaires pour estimer les retraits totaux. Nous avons
supposé que les échantillons sont saturés lorsqu'ils
coulent dans l'eau, ce qui est obtenu après environ 3 jours. Un pied
à coulisse (photo 12d) permet de mesurer les différentes
variations des dimensions des humidités à chaque teneur en eau.
Une erreur de mesure peut provenir de la position des butées du pied
à coulisse sur les échantillons. Pour la minimiser, nous avons
marqué les positions des premières mesures afin de repositionner
ces butées aux mêmes endroits lors des autres mesures.
L.Andalfato [8] a également déterminé le
retrait des bois. Les dimensions des échantillons sont mesurées
à l'aide d'un micromètre, tout comme nous. Mais, la
détermination du volume saturé est différente. L.Andalfato
[8] a obtenu le volume saturé en effectuant des cycles de 48h entre
40mbar et 1bar afin d'extraire toute l'eau qui se trouve dans le bois. Le
volume saturé est mesuré après une durée d'une
semaine environ le saturateur.
Les formules suivantes ont été utilisées
pour estimer toutes nos grandeurs :
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
Avec : m : masse ; l : longueur ;
v : volume ; R : retrait. i : direction i ; h :
humidité ; o : anhydre ; s : saturé.
4.2/Résultats
Nos mesures ont été
effectuées à trois niveaux de degré
d'humidité : dès le retrait de la planche conservée,
après le séchage, après saturation et après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre. Les tableaux
ci-dessous présentent les valeurs des mesures effectuées avec les
indices de chaque échantillon et leurs masses volumiques
déduites.
Tableau VIII : Sapelli (Mesures prises à la
fin du séchage)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sa1
|
19,89
|
19,94
|
18,72
|
7424,47555
|
6,426
|
865,51568
|
Sa2
|
19,84
|
19,98
|
18,57
|
7361,20742
|
6,004
|
815,62706
|
Sa3
|
19,86
|
19,99
|
18,32
|
7273,06565
|
6,007
|
825,92407
|
Sa4
|
19,87
|
19,92
|
18,44
|
7298,74378
|
6,217
|
851,79042
|
Sa5
|
19,80
|
19,96
|
18,41
|
7275,77928
|
5,936
|
815,85762
|
Sa6
|
19,81
|
19,97
|
18,22
|
7207,93585
|
5,935
|
823,398
|
Sa7
|
19,82
|
19,91
|
18,90
|
7458,24618
|
6,632
|
889,21709
|
Sa8
|
19,85
|
19,97
|
18,30
|
7254,20235
|
6,028
|
830,96662
|
Sa9
|
19,82
|
19,91
|
18,51
|
7304,34586
|
6,272
|
858,6669
|
Sa10
|
19,84
|
19,98
|
18,39
|
7289,85485
|
5,957
|
817,16305
|
Sa11
|
19,87
|
19,96
|
18,70
|
7416,51724
|
6,095
|
821,81431
|
Sa12
|
19,85
|
19,71
|
18,58
|
7269,30423
|
5,901
|
811,76957
|
Sa13
|
19,85
|
19,95
|
18,36
|
7270,6977
|
5,916
|
813,67707
|
Sa14
|
19,87
|
19,96
|
18,27
|
7245,977
|
6,185
|
853,57709
|
Sa15
|
19,88
|
19,89
|
18,66
|
7378,41031
|
5,961
|
807,8976
|
Tableau IX : Sapelli (Mesures prises après
immersion et saturation à de l'eau
déminéralisée)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sa1
|
19,94
|
21,80
|
20,01
|
8698,18692
|
8,877
|
1020,5575
|
Sa2
|
19,93
|
22,01
|
19,69
|
8637,20162
|
8,703
|
1007,618
|
Sa3
|
20,01
|
22,04
|
19,51
|
8604,308
|
8,656
|
1006,0077
|
Sa4
|
19,96
|
22,01
|
19,54
|
8584,30498
|
8,73
|
1016,9723
|
Sa5
|
19,98
|
21,95
|
19,49
|
8547,55389
|
8,55
|
1000,2862
|
Sa6
|
19,95
|
22,02
|
19,46
|
8548,75854
|
8,56
|
1001,315
|
Sa7
|
19,97
|
22,04
|
20,23
|
8904,00792
|
9,131
|
1025,4932
|
Sa8
|
19,95
|
22,03
|
19,69
|
8653,72547
|
8,92
|
1030,7699
|
Sa9
|
20,01
|
22,18
|
19,75
|
8765,48055
|
8,836
|
1008,0451
|
Sa10
|
19,97
|
22,05
|
19,69
|
8670,26507
|
8,699
|
1003,3142
|
Sa11
|
19,93
|
22,09
|
19,92
|
8769,8537
|
8,789
|
1002,1832
|
Sa12
|
19,92
|
21,69
|
19,48
|
8416,6223
|
8,536
|
1014,1836
|
Sa13
|
19,98
|
22,10
|
19,40
|
8566,2252
|
8,413
|
982,11287
|
Sa14
|
20
|
22,04
|
19,40
|
8551,52
|
8,800
|
1029,0568
|
Sa15
|
20,06
|
21,78
|
19,58
|
8554,63514
|
8,556
|
1000,1595
|
Tableau X : Sapelli (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sa1
|
19,95
|
20,37
|
18,82
|
7648,09983
|
5,928
|
775,09449
|
Sa2
|
20,03
|
20,73
|
18,88
|
7839,38947
|
5,544
|
707,19793
|
Sa3
|
19,95
|
20,46
|
18,29
|
7465,55733
|
5,555
|
744,08376
|
Sa4
|
19,93
|
20,37
|
18,45
|
7490,22215
|
5,742
|
766,59943
|
Sa5
|
19,88
|
20,38
|
18,33
|
7426,48015
|
5,492
|
739,51588
|
Sa6
|
19,90
|
20,41
|
18,14
|
7367,72426
|
5,483
|
783,56703
|
Sa7
|
19,87
|
20,29
|
18,79
|
7575,41962
|
6,121
|
808,00805
|
Sa8
|
19,91
|
20,34
|
18,41
|
7455,48665
|
5,575
|
747,77144
|
Sa9
|
19,94
|
20,44
|
18,45
|
7519,73292
|
5,795
|
770,63907
|
Sa10
|
19,88
|
20,36
|
18,38
|
7439,42998
|
5,507
|
740,24489
|
Sa11
|
19,90
|
20,53
|
18,75
|
7660,25625
|
5,653
|
737,96487
|
Sa12
|
19,93
|
20,05
|
18,35
|
7332,59578
|
5,453
|
743,6657
|
Sa13
|
19,90
|
20,41
|
18,30
|
7432,7097
|
5,497
|
739,56877
|
Sa14
|
19,93
|
20,37
|
18,31
|
7433,38577
|
5,707
|
767,75243
|
Sa15
|
19,90
|
20,32
|
18,54
|
7496,98275
|
5,505
|
734,29541
|
Tableau XI : Sapelli (Mesures prises dès le
débitage de la baguette des planches non
séchées)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sad1
|
14,88
|
22,81
|
14,34
|
4867,17955
|
3,626
|
744,9899806
|
Sad2
|
14,81
|
23,29
|
14,63
|
5046,25129
|
3,951
|
782,9574421
|
Sad3
|
14,84
|
23,38
|
14,63
|
5076,0131
|
4,192
|
825,8449931
|
Sad4
|
14,88
|
23,13
|
14,78
|
5086,89763
|
4,061
|
798,3254812
|
Sad5
|
14,97
|
23,43
|
14,76
|
5177,0272
|
4,369
|
843,9206198
|
Sad6
|
14,80
|
23,30
|
14,75
|
5086,39
|
4,104
|
806,8590887
|
Sad7
|
14,86
|
22,77
|
14,48
|
4899,48466
|
3,761
|
767,631754
|
Sad8
|
14,82
|
23,51
|
14,47
|
5041,61135
|
4,139
|
820,9676846
|
Sad9
|
14,77
|
22,82
|
14,30
|
4819,83502
|
3,538
|
734,0500215
|
Sad10
|
14,87
|
23,24
|
14,82
|
5121,47782
|
4,415
|
862,0558672
|
Sad11
|
14,89
|
22,95
|
14,66
|
5009,69583
|
3,867
|
771,9031517
|
Sad12
|
14,84
|
23,44
|
14,76
|
5134,2601
|
4,343
|
845,8862463
|
Sad13
|
14,81
|
23,40
|
14,44
|
5004,23976
|
3,708
|
740,9716916
|
Sad14
|
14,82
|
23,14
|
14,40
|
4938,26112
|
3,617
|
732,4440551
|
Sad15
|
14,88
|
23,09
|
14,60
|
5016,25632
|
3,822
|
761,9227879
|
Sad16
|
14,86
|
23,21
|
14,87
|
5128,67192
|
4,269
|
832,3792329
|
Sad17
|
14,86
|
23,25
|
14,83
|
5123,69085
|
4,233
|
826,1622576
|
Sad18
|
14,87
|
23,42
|
14,87
|
5178,5578
|
4,522
|
873,2160915
|
Sad19
|
14,84
|
23,47
|
14,53
|
5060,72344
|
4,098
|
809,7656482
|
Sad20
|
14,90
|
23,36
|
14,85
|
5168,7504
|
4,202
|
812,9624522
|
Tableau XII : Sapelli (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non séchées)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sad1
|
14,87
|
21,66
|
13,76
|
4431,87859
|
2,923
|
659,5397278
|
Sad2
|
14,79
|
22,10
|
14,12
|
4615,24908
|
3,297
|
714,3709782
|
Sad3
|
14,81
|
21,86
|
13,97
|
4522,74
|
3,208
|
709,3045363
|
Sad4
|
14,86
|
21,93
|
14,12
|
4601,42278
|
3,338
|
725,4277997
|
Sad5
|
14,89
|
21,93
|
14
|
4571,5278
|
3,267
|
714,6407378
|
Sad6
|
14,77
|
22,04
|
14,14
|
4603,00551
|
3,341
|
725,8301106
|
Sad7
|
14,82
|
22,01
|
14
|
4566,6348
|
3,248
|
711,2458391
|
Sad8
|
14,83
|
22,15
|
13,76
|
4519,94672
|
3,046
|
673,901749
|
Sad9
|
14,74
|
21,52
|
13,74
|
4358,39395
|
2,871
|
658,7288877
|
Sad10
|
14,83
|
21,81
|
14,22
|
4599,34951
|
3,476
|
755,7590471
|
Sad11
|
14,86
|
22,12
|
14,04
|
4614,99293
|
3,304
|
715,9274243
|
Sad12
|
14,79
|
21,90
|
14,02
|
4541,09202
|
3,299
|
726,4772406
|
Sad13
|
14,79
|
22,30
|
13,80
|
4551,4746
|
3
|
659,1270442
|
Sad14
|
14,79
|
22,06
|
13,84
|
4515,54082
|
3,073
|
680,5386387
|
Sad15
|
14,84
|
22,12
|
13,94
|
4575,95555
|
3,178
|
694,4997529
|
Sad16
|
14,82
|
21,86
|
13,94
|
4516,07489
|
3,288
|
728,0658717
|
Sad17
|
14,79
|
22,04
|
14,15
|
4612,49814
|
3,459
|
749,9190016
|
Sad18
|
14,85
|
21,99
|
14,27
|
4659,88991
|
3,443
|
738,8586576
|
Sad19
|
14,80
|
22,11
|
13,86
|
4535,38008
|
3,133
|
690,7910571
|
Sad20
|
14,86
|
21,98
|
13,97
|
4562,92052
|
3,248
|
711,8248036
|
Tableau XIII : Lotofa (Mesures prises à la
fin du séchage, duramen)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Si1
|
19,70
|
19,96
|
18,24
|
7172,18688
|
5,741
|
800,45321
|
Si2
|
19,83
|
19,96
|
18,22
|
7211,5999
|
5,728
|
794,2759
|
Si3
|
19,85
|
18,52
|
19,91
|
7319,35402
|
5,797
|
792,00978
|
Si4
|
19,88
|
19,90
|
18,53
|
7330,69036
|
5,817
|
793,51326
|
Si5
|
19,83
|
18,26
|
19,96
|
7227,43217
|
5,745
|
794,88812
|
Si6
|
19,84
|
18,66
|
19,90
|
7367,26656
|
5,806
|
788,08062
|
Si7
|
19,83
|
19,98
|
18,33
|
7262,40832
|
5,753
|
792,16146
|
Si8
|
19,85
|
18,57
|
19,87
|
7324,37012
|
5,805
|
792,55962
|
Si9
|
19,89
|
18,37
|
19,90
|
7271,04807
|
5,747
|
790,39499
|
Si10
|
19,80
|
18 ,29
|
19,89
|
7203,00438
|
5,756
|
799,111
|
Si11
|
19,85
|
18,36
|
19,98
|
7281,63108
|
5,750
|
789,65824
|
Si12
|
19,86
|
19,93
|
18,45
|
7302,69081
|
5,772
|
790,39359
|
Si13
|
19,92
|
18,41
|
19,88
|
7290,53674
|
5,751
|
788,83081
|
Si14
|
19,96
|
20,03
|
18,48
|
7388,28182
|
5,867
|
794,09532
|
Si15
|
19,86
|
18,28
|
19,93
|
7235,40314
|
5,744
|
793,87422
|
Tableau XIV : Lotofa (Mesures prises après
immersion et saturation à de l'eau déminéralisée,
duramen)
|
Numéro
|
L(mm)
|
R(mm)
|
T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Si1
|
19,78
|
21,93
|
19,32
|
8380,54073
|
8,456
|
1009,0041
|
Si2
|
20,01
|
22,01
|
19,13
|
8425,23651
|
8,566
|
1016,7074
|
Si3
|
19,98
|
19,50
|
21,91
|
8536,3551
|
8,699
|
1019,0532
|
Si4
|
19,95
|
21,95
|
19,35
|
8473,41338
|
8,742
|
1031,6976
|
Si5
|
20,03
|
19,23
|
22,10
|
8512,40949
|
8,653
|
1016,5159
|
Si6
|
19,95
|
19,49
|
22,01
|
8558,04926
|
8,733
|
1020,4428
|
Si7
|
19,91
|
22,06
|
19,25
|
8454,88105
|
8,630
|
1020,7122
|
Si8
|
19,98
|
19,48
|
21,90
|
8523,70776
|
8,739
|
1025,2581
|
Si9
|
19,97
|
19,31
|
21,91
|
8448,94954
|
8,636
|
1022,1389
|
Si10
|
19,95
|
19,24
|
21,87
|
8394,53706
|
8,582
|
1022,3315
|
Si11
|
20,06
|
19,24
|
21,92
|
8460,12045
|
8,626
|
1019,6072
|
Si12
|
20,03
|
21,93
|
19,41
|
8525,99584
|
8,691
|
1019,3531
|
Si13
|
19,95
|
19,28
|
21,93
|
8435,06748
|
8,495
|
1007,1052
|
Si14
|
20,05
|
21,92
|
19,49
|
8565,77704
|
8,827
|
1030,4961
|
Si15
|
19,93
|
19,19
|
22,09
|
8448,4685
|
8,561
|
1013,3198
|
Tableau XV : Lotofa (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée, duramen)
|
Numéro
|
L(mm)
|
R(mm)
|
T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Si1
|
19,76
|
20,18
|
18,15
|
7237,43592
|
5,386
|
744,18621
|
Si2
|
19,92
|
20,01
|
18,07
|
7202,68754
|
5,356
|
743,61132
|
Si3
|
19,96
|
18,38
|
20,01
|
7340,96465
|
5,423
|
738,73125
|
Si4
|
19,90
|
20,02
|
18,46
|
7354,42708
|
5,441
|
739,82649
|
Si5
|
19,95
|
18,11
|
20,25
|
7316,21363
|
5,383
|
735,7631
|
Si6
|
19,95
|
18,40
|
20,01
|
7345,2708
|
5,429
|
739,11502
|
Si7
|
19,91
|
20,17
|
18,21
|
7312,85739
|
5,382
|
735,96403
|
Si8
|
19,95
|
18,37
|
20,09
|
7362,61334
|
5,437
|
738,46062
|
Si9
|
20
|
18,27
|
20,01
|
7311,654
|
5,370
|
734,44394
|
Si10
|
19,89
|
18,14
|
19,99
|
7212,48395
|
5,380
|
745,92887
|
Si11
|
19,97
|
18,17
|
20
|
7257,098
|
5,377
|
740,92978
|
Si12
|
20,17
|
20,09
|
18,31
|
7419,49214
|
5,400
|
727,81262
|
Si13
|
19,99
|
18,30
|
20
|
7316,34
|
5,380
|
735,34035
|
Si14
|
20,12
|
19,99
|
18,39
|
7396,43593
|
5,493
|
742,65498
|
Si15
|
20,01
|
18,26
|
20,08
|
7336,88261
|
5,364
|
731,1007
|
Tableau XVI : Lotofa (Mesures prises dès le
débitage de la baguette des planches non séchées,
Duramen)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sid1
|
14,94
|
24,88
|
14,32
|
5322,8471
|
4,331
|
813,6623
|
Sid2
|
14,93
|
24,83
|
15,13
|
5608,87105
|
4,541
|
809,61034
|
Sid3
|
14,86
|
24,93
|
15,05
|
5575,41999
|
4,514
|
809,62511
|
Sid4
|
14,42
|
24,76
|
14,32
|
5112,80134
|
4,119
|
805,62489
|
Sid5
|
14,99
|
25,11
|
14,52
|
5465,31203
|
4,410
|
806,90727
|
Sid6
|
14,92
|
24,77
|
14,86
|
5491,78642
|
4,398
|
800,83231
|
Sid7
|
14,88
|
25,20
|
15
|
5624,64
|
4,568
|
812,14087
|
Sid8
|
14,91
|
24,57
|
14,41
|
5278,94067
|
4,282
|
811,14759
|
Sid9
|
14,93
|
25,12
|
14,72
|
5520,61235
|
4,476
|
810,77962
|
Sid10
|
14,87
|
25,09
|
14,86
|
5544,09214
|
4,518
|
814,92152
|
Sid11
|
14,84
|
24,75
|
15,09
|
5542,4061
|
4,518
|
815,16943
|
Sid12
|
14,88
|
24,99
|
14,75
|
5484,8052
|
4,499
|
820,26614
|
Sid13
|
14,93
|
25,07
|
14,67
|
5490,90912
|
4,523
|
823,72516
|
Sid14
|
14,91
|
25,05
|
14,85
|
5546,40818
|
4,491
|
809,71322
|
Sid15
|
14,91
|
25,08
|
14,69
|
5493,21973
|
4,409
|
802,62582
|
Sid16
|
14,89
|
25
|
14,84
|
5524,19
|
4,443
|
804,28081
|
Sid17
|
14,91
|
25,07
|
14,92
|
5577,002
|
4,554
|
816,56775
|
Sid18
|
14,81
|
24,99
|
14,38
|
5322,06532
|
4,376
|
822,23718
|
Sid19
|
14,93
|
24,97
|
14,98
|
5584,57546
|
4,497
|
805,25369
|
Sid20
|
14,89
|
25,05
|
15,32
|
5714,27574
|
4,608
|
806,40141
|
Tableau XVII : Lotofa (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches, Duramen)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sid1
|
14,93
|
23,23
|
13,80
|
4786,16982
|
3,698
|
772,64287
|
Sid2
|
14,85
|
23,30
|
14,54
|
5030,9127
|
3,879
|
771,03306
|
Sid3
|
14,84
|
23,33
|
14,46
|
5006,30071
|
3,819
|
762,83871
|
Sid4
|
14,35
|
23,25
|
13,81
|
4607,53388
|
3,555
|
771,56242
|
Sid5
|
14,90
|
23,34
|
13,96
|
4854,81336
|
3,716
|
765,42592
|
Sid6
|
14,84
|
23,26
|
14,34
|
4949,85826
|
3,767
|
761,03189
|
Sid7
|
14,82
|
23,37
|
14,31
|
4956,17405
|
3,806
|
767,93106
|
Sid8
|
14,89
|
23,19
|
13,94
|
4813,46945
|
3,731
|
775,11658
|
Sid9
|
14,88
|
23,33
|
14,01
|
4863,5771
|
3,742
|
769,39255
|
Sid10
|
14,85
|
23,33
|
14,19
|
4916,1326
|
3,762
|
765,23567
|
Sid11
|
14,83
|
23,24
|
14,59
|
5028,43183
|
3,907
|
776,9818
|
Sid12
|
14,85
|
23,30
|
14,09
|
4875,21045
|
3,779
|
775,14602
|
Sid13
|
14,85
|
23,33
|
14,02
|
4857,23601
|
3,769
|
775,95571
|
Sid14
|
14,86
|
23,35
|
14,13
|
4902,84153
|
3,750
|
764,86258
|
Sid15
|
14,87
|
23,26
|
14,05
|
4859,56061
|
3,749
|
771,46893
|
Sid16
|
14,86
|
23,25
|
14,21
|
4909,48395
|
3,755
|
764,84617
|
Sid17
|
14,87
|
23,39
|
14,26
|
4959,76062
|
3,792
|
764,55303
|
Sid18
|
14,75
|
23,29
|
13,80
|
4740,6795
|
3,676
|
775,41627
|
Sid19
|
14,85
|
23,33
|
14,37
|
4978,49369
|
3,804
|
764,08654
|
Sid20
|
14,82
|
23,33
|
14,58
|
5041,04375
|
3,853
|
764,32584
|
Tableau XVIII : Lotofa (Mesures prises dès
le débitage de la baguette des planches non séchées,
Aubier)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sia1
|
14,90
|
24,74
|
14,55
|
5363,5083
|
3,102
|
578,35279
|
Sia2
|
14,80
|
24,80
|
14,72
|
5402,8288
|
3,426
|
634,11226
|
Sia3
|
14,91
|
24,47
|
14,65
|
5345,0188
|
3,354
|
627,50013
|
Sia4
|
14,90
|
24,54
|
14,92
|
5455,43832
|
3,364
|
616,6324
|
Sia5
|
14,92
|
24,20
|
14,28
|
5155,99392
|
3,050
|
591,54453
|
Sia6
|
14,92
|
24,65
|
14,34
|
5273,93652
|
3,223
|
611,11847
|
Sia7
|
14,85
|
24,41
|
14,55
|
5274,20768
|
3,284
|
622,65277
|
Sia8
|
14,85
|
24,21
|
14,55
|
5230,99418
|
3,249
|
621,10564
|
Sia9
|
14,84
|
24,28
|
14,28
|
5145,30106
|
3,038
|
590,44164
|
Sia10
|
14,79
|
24,45
|
14,15
|
5116,85933
|
3,135
|
612,68051
|
Sia11
|
14,78
|
24,63
|
15,09
|
5493,23383
|
3,465
|
630,77599
|
Sia12
|
14,92
|
24,68
|
15,02
|
5530,74851
|
3,481
|
629,3904
|
Sia13
|
14,83
|
24,74
|
15,01
|
5507,08194
|
3,397
|
616,8421
|
Sia14
|
14,82
|
24,83
|
14,84
|
5460,8321
|
3,427
|
627,56004
|
Sia15
|
14,98
|
24,36
|
14,20
|
5181,76176
|
3,082
|
594,77841
|
Sia16
|
14,91
|
24,50
|
14,40
|
5260,248
|
3,007
|
571,64605
|
Sia17
|
14,90
|
24,59
|
14,14
|
5180,76874
|
3,130
|
604,15744
|
Sia18
|
14,89
|
24,75
|
14,72
|
5424,7248
|
3,433
|
632,84316
|
Sia19
|
14,83
|
24,47
|
14,57
|
5287,30876
|
3,121
|
590,2814
|
Sia20
|
15,06
|
24,30
|
14,39
|
5266,13562
|
2,946
|
559,4235
|
Tableau XIX : Lotofa (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non séchées, Aubier)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sia1
|
14,88
|
22,87
|
14,08
|
4791,50285
|
2,522
|
526,3484297
|
Sia2
|
14,79
|
23,07
|
14,23
|
4855,35142
|
2,848
|
586,5692829
|
Sia3
|
14,86
|
22,94
|
14,22
|
4847,43305
|
2,848
|
587,5274546
|
Sia4
|
14,85
|
23,07
|
14,46
|
4953,84417
|
2,846
|
574,5033357
|
Sia5
|
14,85
|
22,74
|
13,90
|
4693,8771
|
2,641
|
562,6478802
|
Sia6
|
14,91
|
22,96
|
13,83
|
4734,47369
|
2,662
|
562,2589068
|
Sia7
|
14,83
|
22,78
|
14,08
|
4756,60979
|
2,726
|
573,0972519
|
Sia8
|
14,81
|
22,76
|
14,17
|
4776,36125
|
2,805
|
587,2671375
|
Sia9
|
14,79
|
22,71
|
13,96
|
4688,89736
|
2,600
|
554,5013674
|
Sia10
|
14,76
|
22,88
|
13,72
|
4633,36474
|
2,653
|
572,5860473
|
Sia11
|
14,76
|
23,09
|
14,59
|
4972,39456
|
2,927
|
588,6499889
|
Sia12
|
14,89
|
23,07
|
14,50
|
4980,92835
|
2,915
|
585,232269
|
Sia13
|
14,83
|
23,10
|
14,45
|
4950,17985
|
2,844
|
574,5245802
|
Sia14
|
14,78
|
23,09
|
14,34
|
4893,81467
|
2,846
|
581,550425
|
Sia15
|
15
|
22,75
|
13,78
|
4702,425
|
2,660
|
565,6655874
|
Sia16
|
14,90
|
22,71
|
14,03
|
4747,45737
|
2,501
|
526,8083113
|
Sia17
|
14,75
|
22,93
|
13,74
|
4647,10845
|
2,631
|
566,1585109
|
Sia18
|
14,88
|
23,16
|
14,12
|
4866,0457
|
2,863
|
588,3627444
|
Sia19
|
14,84
|
22,73
|
14,11
|
4759,48925
|
2,595
|
545,22657
|
Sia20
|
14,86
|
22,67
|
14,11
|
4753,32318
|
2,529
|
532,0488221
|
Tableau XX : Lotofa (Mesures prises après
saturation par de l'eau déminéralisée des
échantillons précédemment anhydres, Aubier)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T(mm)
|
R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Sia1
|
14,95
|
25,03
|
14,52
|
5433,36222
|
6,165
|
1134,656544
|
Sia2
|
14,89
|
25,39
|
14,86
|
5617,92851
|
6,505
|
1157,900104
|
Sia3
|
14,95
|
25,31
|
14,78
|
5592,52291
|
6,452
|
1153,683249
|
Sia4
|
14,89
|
25,35
|
15,02
|
5669,47173
|
6,549
|
1155,134078
|
Sia5
|
14,92
|
25,06
|
14,40
|
5384,09088
|
6,216
|
1154,512459
|
Sia6
|
15
|
25,18
|
14,46
|
5461,542
|
6,212
|
1137,407714
|
Sia7
|
14,96
|
25,15
|
14,71
|
5534,54924
|
6,305
|
1139,207499
|
Sia8
|
14,93
|
25,24
|
14,73
|
5550,75304
|
6,360
|
1145,790483
|
Sia9
|
14,87
|
25,02
|
14,56
|
5417,01014
|
6,186
|
1141,958356
|
Sia10
|
14,85
|
25,20
|
14,31
|
5355,0882
|
6,127
|
1144,145488
|
Sia11
|
14,82
|
25,36
|
15,28
|
5742,76186
|
6,582
|
1146,13842
|
Sia12
|
14,97
|
25,38
|
15,12
|
5744,67163
|
6,657
|
1158,812971
|
Sia13
|
14,91
|
25,47
|
15,09
|
5730,54369
|
6,572
|
1146,837081
|
Sia14
|
14,88
|
25,41
|
15,02
|
5679,07402
|
6,523
|
1148,602744
|
Sia15
|
15,28
|
25,18
|
14,36
|
5525,01574
|
6,220
|
1125,788647
|
Sia16
|
14,99
|
25,01
|
14,50
|
5436,04855
|
6,189
|
1138,510803
|
Sia17
|
14,88
|
25,20
|
14,27
|
5350,90752
|
6,156
|
1150,459053
|
Sia18
|
14,95
|
25,37
|
14,79
|
5609,57339
|
6,502
|
1159,089926
|
Sia19
|
14,89
|
25,04
|
14,68
|
5473,37341
|
6,253
|
1142,439869
|
Sia20
|
14,96
|
25,03
|
14,53
|
5440,74106
|
6,185
|
1136,79367
|
Tableau XXI : Fraké (Mesures prises
à la fin du séchage)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
F1
|
19,80
|
19,85
|
19,75
|
7762,3425
|
4,147
|
534,24594
|
F2
|
19,81
|
19,85
|
19,62
|
7715,14317
|
3,736
|
484,24247
|
F3
|
19,85
|
19,78
|
19,81
|
7778,05973
|
4,093
|
526,22378
|
F4
|
19,83
|
19,89
|
19,68
|
7762,16002
|
3,802
|
489,81211
|
F5
|
19,84
|
19,86
|
19,63
|
7734,65971
|
3,634
|
469,83321
|
F6
|
19,71
|
19,88
|
18,01
|
7056,94475
|
3,680
|
521,47213
|
F7
|
19,85
|
19,80
|
19,77
|
7770,2031
|
3,857
|
496,38342
|
F8
|
19,81
|
19,65
|
19,88
|
7738,61802
|
4,107
|
530,71491
|
F9
|
19,88
|
19,76
|
19,87
|
7805,50826
|
4,139
|
530,26656
|
F10
|
19,88
|
19,70
|
19,87
|
7781,80732
|
4,043
|
519,54512
|
F11
|
19,82
|
19,90
|
19,73
|
7781,86714
|
3,980
|
511,44538
|
F12
|
19,83
|
19,67
|
19,91
|
7766,01695
|
4,089
|
526,52473
|
F13
|
19,88
|
19,78
|
19,99
|
7860,59574
|
3,815
|
485,33217
|
F14
|
19,82
|
19,93
|
19,03
|
7517,08978
|
3,573
|
475,31693
|
Tableau XXII : Fraké (Mesures prises
après immersion et saturation à de l'eau
déminéralisée)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
F1
|
20,21
|
20,55
|
20,79
|
8634,40925
|
9,405
|
1089,2465
|
F2
|
20,09
|
20,54
|
20,32
|
8385,01955
|
8,835
|
1053,6648
|
F3
|
19,97
|
20,34
|
20,53
|
8339,07659
|
9,054
|
1085,7317
|
F4
|
19,94
|
20,55
|
20,22
|
8285,48874
|
8,911
|
1075,4948
|
F5
|
20,06
|
20,64
|
19,99
|
8276,62762
|
8,885
|
1073,5049
|
F6
|
19,91
|
20,49
|
18,73
|
7641,01401
|
8,280
|
1083,6258
|
F7
|
20,05
|
20,50
|
20,53
|
8438,34325
|
8,841
|
1047,7175
|
F8
|
20,09
|
20,30
|
20,53
|
8372,68831
|
9,327
|
1113,9791
|
F9
|
20,02
|
20,34
|
20,59
|
8384,38801
|
9,439
|
1125,7828
|
F10
|
20,27
|
20,30
|
20,67
|
8505,31227
|
9,372
|
1101,8996
|
F11
|
20
|
20,59
|
20,29
|
8355,422
|
9,150
|
1095,0973
|
F12
|
20,03
|
20,65
|
20,39
|
8433,70161
|
9,337
|
1107,1058
|
F13
|
20,07
|
20,24
|
20,58
|
8359,94174
|
8,973
|
1073,3328
|
F14
|
20,05
|
20,64
|
19,71
|
8156,62872
|
8,637
|
1058,8934
|
Tableau XXIII : Fraké (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
F1
|
19,87
|
19,73
|
19,58
|
7676,04726
|
3,868
|
503,90518
|
F2
|
19,89
|
19,71
|
19,50
|
7644,62205
|
3,471
|
454,04468
|
F3
|
19,89
|
19,60
|
19,63
|
7652,63772
|
3,804
|
497,08351
|
F4
|
19,85
|
19,74
|
19,52
|
7648,69728
|
3,539
|
462,69317
|
F5
|
19,83
|
19,71
|
19,33
|
7555,11697
|
3,362
|
444,99642
|
F6
|
19,76
|
19,59
|
18,17
|
7033,57793
|
3,408
|
484,53291
|
F7
|
19,88
|
19,59
|
19,48
|
7586,47042
|
3,589
|
473,07902
|
F8
|
19,82
|
19,43
|
19,68
|
7578,81917
|
3,830
|
505,35577
|
F9
|
19,93
|
19,46
|
19,67
|
7628,76953
|
3,865
|
506,63478
|
F10
|
19,95
|
19,48
|
19,66
|
7640,38716
|
3,774
|
493,95403
|
F11
|
19,89
|
19,72
|
19,52
|
7656,34522
|
3,707
|
484,17357
|
F12
|
19,82
|
19,45
|
19,63
|
7567,34537
|
3,827
|
505,72556
|
F13
|
19,88
|
19,59
|
19,67
|
7660,46576
|
3,549
|
463,28776
|
F14
|
19,84
|
19,66
|
18,86
|
7356,42598
|
3,318
|
451,03424
|
Tableau XXIV : Fraké (Mesures prises
dès le débitage de la baguette des planches non
séchées)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Fd1
|
14,89
|
24,87
|
15,06
|
5576,93336
|
2,653
|
475,7094679
|
Fd2
|
14,92
|
24,94
|
14,91
|
5548,08257
|
2,667
|
480,7066166
|
Fd3
|
14,89
|
25,07
|
14,93
|
5573,25404
|
2,862
|
513,5240526
|
Fd4
|
14,90
|
24,94
|
14,85
|
5518,3491
|
2,718
|
492,5386109
|
Fd5
|
14,95
|
24,93
|
14,86
|
5538,37401
|
2,720
|
491,1188726
|
Fd6
|
14,93
|
24,85
|
14,67
|
5442,72404
|
2,625
|
482,2952593
|
Fd7
|
14,85
|
24,62
|
14,43
|
5275,70901
|
2,346
|
444,6795673
|
Fd8
|
14,90
|
25,02
|
15,17
|
5655,34566
|
2,862
|
506,0698624
|
Fd9
|
14,87
|
24,86
|
14,58
|
5389,76236
|
2,483
|
460,6882152
|
Fd10
|
14,90
|
25,28
|
14,78
|
5567,21216
|
2,944
|
528,8104558
|
Fd11
|
14,92
|
24,78
|
14,51
|
5364,60238
|
2,586
|
482,0487743
|
Fd12
|
14,91
|
24,96
|
14,58
|
5425,99949
|
2,475
|
456,1371606
|
Fd13
|
14,95
|
24,71
|
14,52
|
5363,89854
|
2,597
|
484,1627746
|
Fd14
|
14,92
|
24,75
|
14,54
|
5369,1858
|
2,529
|
471,0211369
|
Fd15
|
14,89
|
25,10
|
14,69
|
5490,22591
|
2,770
|
504,5329729
|
Fd16
|
14,89
|
24,97
|
14,59
|
5424,61015
|
2,416
|
445,377628
|
Fd17
|
14,87
|
25,16
|
14,87
|
5563,3012
|
2,714
|
487,8398455
|
Fd18
|
14,84
|
24,98
|
14,63
|
5423,38782
|
2,573
|
474,4267029
|
Fd19
|
14,91
|
24,80
|
14,70
|
5435,5896
|
2,644
|
486,4237727
|
Fd20
|
14,81
|
24,83
|
15
|
5515,9845
|
2,749
|
498,3697833
|
Tableau XXV : Fraké (Mesures prises
après déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches non séchées)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Fd1
|
14,85
|
23,97
|
14,65
|
5214,73343
|
2,256
|
432,6203885
|
Fd2
|
14,87
|
24,14
|
14,52
|
5212,12534
|
2,280
|
437,4415144
|
Fd3
|
14,85
|
24,08
|
14,51
|
5188,60188
|
2,236
|
430,9446074
|
Fd4
|
14,87
|
23,95
|
14,43
|
5139,0497
|
2,253
|
438,407903
|
Fd5
|
14,88
|
24,03
|
14,46
|
5170,41014
|
2,283
|
441,5510446
|
Fd6
|
14,82
|
24,02
|
14,35
|
5108,26134
|
2,272
|
444,7697267
|
Fd7
|
14,83
|
24,01
|
14,18
|
5049,04849
|
2,074
|
410,7704655
|
Fd8
|
14,87
|
24,07
|
14,76
|
5282,91248
|
2,282
|
431,9586983
|
Fd9
|
14,86
|
24,07
|
14,25
|
5096,94285
|
2,109
|
413,777447
|
Fd10
|
14,89
|
24,04
|
14,38
|
5147,40153
|
2,271
|
441,1934813
|
Fd11
|
14,89
|
24,01
|
14,24
|
5090,92674
|
2,257
|
443,3377491
|
Fd12
|
14,89
|
24,08
|
14,23
|
5102,18358
|
2,070
|
405,7086479
|
Fd13
|
14,92
|
24,03
|
14,28
|
5119,77413
|
2,267
|
442,7929716
|
Fd14
|
14,82
|
23,98
|
14,20
|
5046,44712
|
2,197
|
435,3557954
|
Fd15
|
14,87
|
24,18
|
14,26
|
5127,27712
|
2,246
|
438,0492704
|
Fd16
|
14,86
|
24,16
|
14,26
|
5119,59098
|
2,035
|
397,4926922
|
Fd17
|
14,85
|
24,02
|
14,51
|
5175,67347
|
2,257
|
436,0785148
|
Fd18
|
14,83
|
24,12
|
14,29
|
5111,52728
|
2,169
|
424,3350137
|
Fd19
|
14,86
|
24,02
|
14,32
|
5111,3407
|
2,271
|
444,3061286
|
Fd20
|
14,80
|
23,96
|
14,61
|
5180,82288
|
2,350
|
453,5958967
|
Tableau XXVI : Ayous (Mesures prises dès le
débitage de la baguette des planches séchées à
l'air libre)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Ayr1
|
14,90
|
24,35
|
14,14
|
5130,2041
|
2,467
|
480,8775542
|
Ayr2
|
14,82
|
24,61
|
14,29
|
5211,85166
|
2,436
|
467,3962653
|
Ayr3
|
14,86
|
24,31
|
14,18
|
5122,47679
|
2,463
|
480,8220909
|
AYr4
|
14,91
|
24,45
|
14,44
|
5264,09478
|
2,510
|
476,815123
|
AYr5
|
14,98
|
24,50
|
14,35
|
5266,5935
|
2,511
|
476,7787755
|
Ayr6
|
14,86
|
24,36
|
14,20
|
5140,25232
|
2,440
|
474,6848692
|
Ayr7
|
14,86
|
24,03
|
14,06
|
5020,62635
|
2,430
|
484,0033557
|
Ayr8
|
14,84
|
24,01
|
14,14
|
5038,20078
|
2,462
|
488,666512
|
Ayr9
|
14,98
|
24,40
|
14,34
|
5241,44208
|
2,482
|
473,5338027
|
Ayr10
|
14,87
|
24,45
|
14,35
|
5217,25103
|
2,518
|
482,6296431
|
Ayr11
|
14,93
|
24,36
|
14,43
|
5248,11596
|
2,443
|
465,5003847
|
Ayr12
|
14,84
|
24,37
|
14,20
|
5135,44136
|
2,455
|
478,0504397
|
Ayr13
|
14,94
|
24,51
|
14,24
|
5214,39466
|
2,459
|
471,5791884
|
Ayr14
|
14,93
|
24,48
|
14,50
|
5299,5528
|
2,456
|
463,4353299
|
Ayr15
|
14,93
|
24,41
|
14,31
|
5215,155
|
2,455
|
470,7434388
|
Ayr16
|
14,98
|
24,37
|
14,35
|
5238,64831
|
2,459
|
469,3958927
|
Ayr17
|
14,88
|
24,35
|
14,30
|
5181,2904
|
2,456
|
474,0131918
|
Ayr18
|
14,86
|
24,37
|
14,17
|
5131,49829
|
2,447
|
476,8587769
|
Ayr19
|
14,87
|
24,11
|
14,12
|
5062,24168
|
2,466
|
487,1359674
|
Ayr20
|
14,87
|
24,36
|
14,23
|
5154,57844
|
2,500
|
485,005715
|
Ayr21
|
14,92
|
24,22
|
14,32
|
5174,70957
|
2,449
|
473,2632755
|
Tableau XXVII : Ayous (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons issus directement du débitage de la baguette des
planches séchées à l'air libre)
|
Numéro
|
L(mm)
|
T+R(mm)
|
R+T(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Ayr1
|
14,88
|
23,73
|
13,78
|
4865,75107
|
2,206
|
453,372967
|
Ayr2
|
14,82
|
23,98
|
14,02
|
4982,47807
|
2,210
|
443,5543856
|
Ayr3
|
14,84
|
23,83
|
13,86
|
4901,41159
|
2,233
|
455,5830414
|
AYr4
|
14,88
|
23,95
|
13,99
|
4985,70024
|
2,252
|
451,6918169
|
AYr5
|
14,98
|
24,01
|
13,98
|
5028,1838
|
2,256
|
448,6709492
|
Ayr6
|
14,83
|
23,91
|
13,89
|
4925,18982
|
2,219
|
450,5410111
|
Ayr7
|
14,86
|
23,67
|
13,87
|
4878,58109
|
2,209
|
452,795589
|
Ayr8
|
14,83
|
23,52
|
13,86
|
4834,39018
|
2,197
|
454,4523549
|
Ayr9
|
14,92
|
23,93
|
14,03
|
5009,20947
|
2,237
|
446,5774518
|
Ayr10
|
14,85
|
23,98
|
13,88
|
4942,70964
|
2,239
|
452,9903966
|
Ayr11
|
14,92
|
23,98
|
14,06
|
5030,4093
|
2,218
|
440,9183964
|
Ayr12
|
14,80
|
23,90
|
13,85
|
4899,022
|
2,217
|
452,5393027
|
Ayr13
|
14,89
|
23,93
|
13,94
|
4967,06874
|
2,265
|
456,0033532
|
Ayr14
|
14,90
|
23,93
|
14,13
|
5038,15041
|
2,238
|
444,2106364
|
Ayr15
|
14,89
|
23,98
|
14,03
|
5009,58267
|
2,223
|
443,7495393
|
Ayr16
|
14,88
|
23,84
|
13,92
|
4937,96966
|
2,219
|
449,3749762
|
Ayr17
|
14,87
|
23,96
|
13,97
|
4977,30424
|
2,228
|
447,6318687
|
Ayr18
|
14,86
|
23,94
|
13,93
|
4955,57521
|
2,227
|
449,3928363
|
Ayr19
|
14,86
|
23,58
|
13,81
|
4839,00743
|
2,226
|
460,0116931
|
Ayr20
|
14,90
|
24,06
|
13,90
|
4983,0666
|
2,274
|
456,3454962
|
Ayr21
|
14,87
|
23,77
|
13,98
|
4941,3694
|
2,222
|
449,6729184
|
Tableau XXVIII : Ayous (Mesures prises
après le débitage de la baguette des planches
séchées à l'air libre)
|
Numéro
|
L(mm)
|
R+T(mm)
|
T+R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Ayg1
|
28,93
|
24,87
|
18,98
|
13655,9031
|
7,526
|
551,1169737
|
Ayg2
|
29,92
|
24,86
|
19,56
|
14548,9471
|
7,692
|
528,6980537
|
Ayg3
|
29,96
|
24,88
|
19,17
|
14289,41
|
7,672
|
536,9011031
|
AYg4
|
29,98
|
24,94
|
19,13
|
14303,524
|
7,678
|
536,7907953
|
AYg5
|
23,52
|
24,93
|
19,96
|
11703,6179
|
6,049
|
516,8487278
|
Ayg6
|
29,88
|
24,98
|
19,94
|
14883,2639
|
7,582
|
509,4312695
|
Ayg7
|
30,01
|
24,96
|
19,65
|
14718,8246
|
7,644
|
519,334946
|
Ayg8
|
30,01
|
24,90
|
19,67
|
14698,3878
|
7,639
|
519,716862
|
Ayg9
|
29,86
|
24,88
|
20,08
|
14917,7693
|
7,507
|
503,2253702
|
Ayg10
|
29,91
|
24,90
|
19,89
|
14813,2565
|
7,610
|
513,7290369
|
Ayg11
|
29,89
|
24,89
|
19,29
|
14351,0289
|
7,625
|
531,3207888
|
Ayg12
|
29,95
|
24,88
|
19,40
|
14456,0264
|
7,677
|
531,0587977
|
Ayg13
|
29,97
|
24,92
|
19,64
|
14668,1811
|
7,651
|
521,6052303
|
Tableau XXIX : Ayous (Mesures prises après
la saturation à de l'eau déminéralisée des
échantillons issus de la baguette des planches séchées
à l'air libre)
|
Numéro
|
L(mm)
|
R+T(mm)
|
T+R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Ayg1
|
29,04
|
24,93
|
19,05
|
13791,5752
|
14,273
|
1034,90717
|
Ayg2
|
29,96
|
24,89
|
19,54
|
14571,064
|
15,686
|
1076,51713
|
Ayg3
|
30,04
|
24,89
|
19,23
|
14378,1864
|
14,874
|
1034,48374
|
AYg4
|
30,04
|
25,12
|
19,14
|
14443,1359
|
14,853
|
1028,37778
|
AYg5
|
23,55
|
25,00
|
20,01
|
11780,8875
|
13,164
|
1117,40308
|
Ayg6
|
30,00
|
24,92
|
19,92
|
14892,192
|
16,524
|
1109,57474
|
Ayg7
|
30,03
|
24,92
|
19,64
|
14697,5469
|
16,057
|
1092,49524
|
Ayg8
|
30,00
|
24,92
|
19,75
|
14765,1
|
16,377
|
1109,1696
|
Ayg9
|
30,05
|
24,98
|
20,03
|
15035,4995
|
16,615
|
1105,05142
|
Ayg10
|
29,98
|
24,91
|
19,87
|
14838,9518
|
16,517
|
1113,08401
|
Ayg11
|
29,98
|
24,89
|
19,37
|
14453,9366
|
15,287
|
1057,63574
|
Ayg12
|
30,11
|
24,89
|
19,46
|
14584,0615
|
15,550
|
1066,23247
|
Ayg13
|
29,98
|
24,90
|
19,63
|
14653,8343
|
16,237
|
1108,03764
|
Tableau XXX : Ayous (Mesures prises après
déshydratation jusqu'à l'état anhydre des
échantillons précédemment saturés à de l'eau
déminéralisée)
|
Numéro
|
L(mm)
|
R+T(mm)
|
T+R(mm)
|
V(mm3)
|
m(g)
|
(kg/m3)
|
Ayg1
|
29,98
|
23,97
|
18,03
|
12956,7294
|
5,499
|
424,41266
|
Ayg2
|
29,93
|
24,04
|
18,57
|
13361,4344
|
5,774
|
432,139232
|
Ayg3
|
30,05
|
24,01
|
18,15
|
13095,2341
|
5,717
|
436,571043
|
AYg4
|
29,84
|
23,88
|
18,02
|
12840,6772
|
5,672
|
441,721252
|
AYg5
|
23,57
|
23,76
|
19,04
|
10662,8417
|
4,737
|
444,253054
|
Ayg6
|
29,75
|
23,89
|
18,96
|
13475,3934
|
5,844
|
433,679361
|
Ayg7
|
30,01
|
24,00
|
18,65
|
13432,476
|
5,829
|
433,948291
|
Ayg8
|
29,93
|
24,03
|
18,77
|
13499,72
|
5,896
|
436,7498
|
Ayg9
|
29,85
|
24,07
|
19,05
|
13687,225
|
5,821
|
425,287084
|
Ayg10
|
29,94
|
24,02
|
18,88
|
13577,7181
|
5,884
|
433,357059
|
Ayg11
|
29,88
|
24,00
|
18,39
|
13187,8368
|
5,739
|
435,17372
|
Ayg12
|
29,98
|
23,98
|
18,46
|
13271,2706
|
5,765
|
434,39699
|
Ayg13
|
29,93
|
24,07
|
18,68
|
13457,3541
|
5,865
|
435,821185
|
La figure 26 ci-dessous présente les différents
retraits obtenus sur le bois de sapelli. Nous constatons que le retrait
volumique est presque égal de la somme des autres retraits. Les
évolutions et les ordres de grandeurs obtenus sont bien ceux
annoncés dans la littérature et qui sont en rapports avec les
formules (7) à (10) ci-dessus.
Figure 26 : Retraits en fonction de l'humidité,
sapelli
La figure 27 ci-dessous montre que le retrait volumique peut
bien être utilisé pour estimer l'humidité au PSF. Il suffit
alors de déduire l'humidité qui correspond au point où le
retrait change d'évolution. Le psf obtenu est relatif à la
température expérimentale. Pour que cette méthode soit
précise, il faut que la température expérimentale soit
maîtrisée et qu'il y ait une bonne concentration de points
expérimentaux entre 15 et 35% d'humidité, car le psf de la
plupart des bois tropicaux se trouve dans cette zone. Les relations (11), (12)
et (13) donnent respectivement les droites des retraits volumiques dans le
domaine hygroscopique, dans le domaine non hygroscopique et le psf obtenu.
Figure 27 : Détermination du psf du sapelli
Partie hygroscopique
(11)
Partie non hygroscopique
(12)
Hpsf=25,92%
(13)
La figure 28 donne l'évolution de la masse volumique
du sapelli en fonction de l'humidité. Le carré de
corrélation montre qu'une relation linéaire est conforme. La
relation (14) donne l'écriture de la droite obtenue.
Figure 28 : masse volumique du sapelli en fonction de
l'humidité
(kg/m3)
(14)
La figure 29 ci-dessous donne les évolutions des
retraits du bois de Fraké. Le nombre insuffisant des points
expérimentaux au-delà de 20% d'humidité donne moins
précise la détermination du psf. Mais celui-ci ne se trouverait
pas loin de 20%. La figure 30 donne l'évolution de sa masse volumique,
l'équation étant traduite par la relation (15).
Figure 29 : Retraits en fonction de l'humidité,
fraké
Figure 30 : masse volumique du fraké en fonction
de l'humidité
(kg/m3)
(15)
Nous avons ensuite déterminé la densité
et les retraits du bois de lotofa. Les échantillons
récupérés nous ont permis de distinguer l'aubier du
duramen, comme présenter ci haut, photo 11. Seulement, le bois se trouve
dans le domaine hygroscopique. Les figures 31 et 32 présentent les
retraits et la densité de l'aubier de ce bois respectivement. Les
relations (16) à (19) représentent les modélisations des
différents retraits avec des carrés de corrélation
supérieurs à 0,8.
Figure 31 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-aubier
(16)
(17)
(18)
(19)
La relation (20) donne la masse volumique de l'aubier du bois
de lotofa.
Figure 32 : masse volumique de l'aubier du lotofa en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(20)
La figure 33 présente les retraits du duramen du
lotofa et la modélisation est faite aux équations 21 à 24.
Les carrés de corrélation sont supérieurs à 0,9,
excepté dans la direction longitudinale. La masse volumique de cette
partie du lotofa est donnée à la figure 34 et l'équation
25 donne la relation déduite.
Figure 33 : Retraits en fonction de l'humidité,
lotofa-duramen
(21)
(22)
(23)
(24)
Figure 34 : masse volumique du duramen du lotofa en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(25)
Il ressort que le duramen est plus dense que l'aubier, par
conséquent, les retraits du duramen sont plus importants, comme
annoncé dans la littérature.
Les figures 35 et 36 donnent respectivement les retraits et
la densité du bois d'ayous. La plage de variation de l'humidité
nous permet d'estimer le psf qui est de 30%. L'équation (26)
modélise l'influence de l'humidité sur la masse volumique de
l'ayous.
Figure 35 : Retraits en fonction de l'humidité,
ayous
Figure 36 : masse volumique du duramen de l'ayous en
fonction de l'humidité
(kg/m3)
(26)
Tableau XXXI: Récapitulatif des
retraits totaux, des densités et de l'humidité au psf de nos
bois
Essences
|
(kg/m3)
|
|
|
|
|
Hpsf (%)
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Valeurs
|
|
Sapelli
|
653
|
15,09
|
15,43
|
2,41
|
7,85
|
0,63
|
6,37
|
0,79
|
0,37
|
0,18
|
25,92
|
Ayous
|
396,31
|
3,50
|
9,65
|
0,51
|
5,38
|
0,34
|
4,00
|
0,56
|
0,36
|
0,26
|
30
|
Lotofa,Aub
|
491,53
|
15,70
|
15,36
|
0,81
|
10,11
|
0,34
|
4,10
|
0,51
|
0,59
|
0,16
|
>20
|
Lotofa,Dura
|
637,091
|
3,14
|
15,89
|
0,17
|
8,05
|
1,84
|
7,26
|
1,79
|
0,28
|
0,10
|
>20
|
Fraké
|
436,69
|
18,33
|
10,09
|
1,19
|
4,45
|
0,62
|
4,40
|
0,79
|
0,96
|
0,39
|
27
|
Les figures de ce chapitre montrent que les masses volumiques
augmentent linéairement en fonction de l'humidité. Les retraits
augmentent linéairement en fonction de l'humidité dans le domaine
hygroscopique et deviennent constants dans le domaine non hygroscopique. Cette
étude permet de donner des valeurs spécifiques aux bois
camerounais afin de prédire les étanchéités des
oeuvres en bois. Le tableau XXXI permet de faire un récapitulatif sur
les densités et les retraits totaux de nos bois. Compte tenu du fait que
la saturation n'est pas assurée lors de nos expériences, les
valeurs numériques de ce tableau sont moins précises que les
variations données dans les différentes figures. On constate en
général que plus le bois est dense, plus est important le
retrait. Le tableau XXXII ci-dessous présente les retraits totaux de
quelques bois tropicaux. Nous constatons un même ordre de grandeur, mais
des légères différences qui ne permettent pas de
prédire ces grandeurs en fonction de leur densité et de tenir
compte de l'origine du bois. On peut d'ailleurs comparer les valeurs obtenues
sur le bois de sapelli et celles données sur le tableau XXXII pour
validation.
Tableau XXXII : Retraits totaux moyens
de quelques bois tropicaux [9]
Figure 37 : Corrélations entre Retraits totaux et
densités des bois tropicaux utilisés
La figure 37 ci-dessus montre clairement que les retraits
augmentent en général avec la densité. Pour une
densité donnée, le retrait volumique est presque égal
à la somme des autres retraits. Les coefficients de corrélation
étant faibles, il n'est pas recommandé d'utiliser les
corrélations obtenues lorsqu'on peut passer à une
caractérisation expérimentale propre à l'espèce
tropicale d'étude. La littérature montre d'ailleurs que, pour des
densités proches de 500kg/m3, le retrait tangentiel total
peut varier de 4 à 13% [10]. Au regard de nos carrés de
corrélation, les relations qui estiment les retraits totaux sont bonnes.
Chapitre 5 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Cas des Perméabilités gazeuses (air) de
nos essences
La perméabilité gazeuse est une
propriété intéressante et permet de classer les
matériaux vis-à-vis de leur aptitude à se faire traverser
par un gaz. Cette perméabilité est influencée par la
porosité, la tortuosité et le degré de saturation. Elle
est aussi influencée par la composition du matériau. Ainsi, une
planche de bois constituée uniquement de duramen aura une
perméabilité gazeuse différente (plus faible) que celle
d'une planche de la même essence constituée en partie du duramen
et de l'aubier ou constituée uniquement de l'aubier. Cette grandeur est
permet de mieux dimensionner les bâtiments à ossature bois en
génie civil. En effet, plus une planche de bois est moins
perméable à l'air, plus les déperditions des particules du
gaz de climatisation à travers les parois en bois sont faibles. Dans ce
chapitre, nous nous intéressons à la détermination de la
perméabilité gazeuse de nos bois, mesures qui n'ont jamais
été effectuées.
5.1/Matériel expérimental et
méthode
On peut définir la
perméabilité gazeuse d'un matériau comme l'aptitude du
matériau à se laisser traverser par un fluide gazeux sous l'effet
d'un gradient de pression. La formule de Darcy est généralement
utilisée pour l'exprimer. Dans le cas d'un écoulement laminaire,
on a [11,12] :
(27)
K est la perméabilité gazeuse du
matériau (m2), Q est le débit volumique du gaz
(m3/s), A est la section de l'échantillon (m2),
est la viscosité dynamique (Pa.s) et est le gradient de pression (Pa/m).
On peut rapprocher le gradient de pression par la
relation :
(28)
P2 est la pression à l'entrée de
l'échantillon qui est supérieure à la pression de sortie
du gaz de l'échantillon P1. est la différence de pression de part et d'autre de
l'échantillon d'épaisseur L.
Les échantillons sont des cylindres
d'épaisseurs situées entre 12 et 14 mm et de diamètres
situés entre 68 et 70mm (Photos 13a et 13b). Le tableau XXXIII
ci-dessous permet de voir entre autres les dimensions des échantillons
utilisés. Pour annuler les fuites de gaz à travers les bords des
échantillons, nous avons recouvert les bords de l'adhésif Epoxy
de marque Koctite 3430 A et B Hysol (photo 13d). Quatre échantillons
sont extraits par planchette (Photo 13a) afin d'étudier l'effet de la
position sur la perméabilité gazeuse. Sur la figure 13a, nous
avons du bas vers le haut le lotofa, le fraké, la sapelli et l'ayous. La
photo 13b me présente lors de la préparation des
échantillons. La photo 13c présente l'appareil ayant servi de
mesurer la perméabilité gazeuse. Les différents circuits
de l'appareil sont présentés dans la figure 38.
Photo 13a : Extraction des échantillons
Photo 13b : Outillage des échantillons
Photo 13c : Appareil de mesure
Photo 13d : Colle adhésive utilisée
Photos 13 : Materiel et appareil de mesure de la
perméabilité gazeuse
Figure 38 : Circuit de mise en pression [13]
Figure 39 : Support annoté de l'échantillon
[13]
Une alimentation électrique permet de faire
fonctionner les appareils électriques du circuit (appareils de fixation
de et de lecture de la tension qui permettra de déduire le
débit volumique). La figure 39 présente le support de
l'échantillon lors des essais. Les annotations de la figure permettent
de mieux comprendre le processus.
5.2/Resultats et discussion
Le tableau XXXIII présente les
valeurs imposées (difference de pression, dimensions et masses des
échantillons) et obtenues (tensions) lors des manipulations. A partir
des masses et des volumes de chaque échantillon, on peut estimer la
teneur en eau de chaque échantillon en utilisant les relations
respectives entre la masse volumique et la teneur en eau modelisées au
chapitre précedent. A partir des valeurs des tensions, un programme
excel permet de déduire les débits volumiques (flux). Les figures
40 à 43 donnent les relations entre les différences de pression
de part et d'autre des échantillons et les débits volumiques
obtenues des échantillons identifiés. Nous constatons que la
relation théorique (27) est satisfaisante, les points
expérimentaux obtenus sur tous les échantillons étant
alignés. La pente permet alors de déduire les valeurs des
perméabilités gazeuses des échantillons.
Le tableau XXXIV montre que les perméabilités
par échantillons sont dispersées, montrant une influence de la
position des échantillons sur la planche. Cette dispersion est aussi
influencée par la non uniformité des humidités des
échantillons qui, bien qu'étant proche ne sont pas identiques. En
tenant compte du type de débit et de la direction anatomique
signalée à la première colonne du tableau XXXIV, nous
constatons que le fraké est plus perméable que le lotofa, le
lotofa plus perméable que le sapelli, le sapelli plus perméable
que l'ayous. Resultat qui ne permet pas de trouver une relation linéaire
entre la perméabilité gazeuse et la densité du bois. Il
est vrai qu'un nombre important d'échantillons nous aurait permis de
mieux éclaircir notre raisonnement. Signalons que la
perméabilité gazeuse du bois varit énormement, même
entre les échantillons d'une même espèce de bois. La
littérature montre une variation de la perméabilité
gazeuse du bois de chêne entre les valeurs de
2,5x10-19m2 (avec une frequence de 5%) et
2,5x10-16m2 (avec une presence de resultats de 43%) [14].
Cette même étude donne une valeur de 7,5x10-17
m2avec une frequence de 25% et 2,5x10-17m2
avec une fréquence de 15%.
Tableau XXXIII : Points
expérimentaux obtenus
Tableau XXXIIIa : cas de l'ayous, fraké et
lotofa
Ayous 21
|
Ayous 22
|
Ayous 23
|
Ayous 24
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
76,6
|
1,197
|
75,1
|
1,111
|
75,1
|
1,054
|
75,8
|
1,073
|
149,7
|
1,375
|
144,9
|
1,219
|
150,9
|
1,097
|
150,1
|
2,366
|
224,8
|
1,590
|
225,3
|
1,340
|
225,7
|
1,151
|
225,7
|
3,258
|
302,1
|
1,828
|
300,6
|
1,461
|
300,2
|
1,205
|
300,3
|
4,29
|
352,7
|
1,970
|
325,5
|
1,491
|
376,1
|
1,262
|
322,2
|
4,61
|
Fraké F1
|
Fraké F2
|
Fraké F3
|
Fraké F4
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
75,5
|
2,333
|
75,5
|
2,029
|
75,2
|
1,480
|
75,2
|
1,082
|
150,5
|
3,879
|
125,2
|
2,745
|
150,1
|
1,975
|
150,5
|
1,254
|
137,7
|
3,666
|
225,2
|
4,20
|
225,1
|
2,492
|
225,2
|
1,418
|
100,7
|
2,937
|
250,2
|
4,60
|
299,8
|
3,028
|
301,1
|
1,556
|
50,4
|
1,943
|
200,1
|
3,84
|
315,8
|
3,144
|
401,8
|
1,800
|
Lotofa Si1
|
Lotofa Si2
|
Lotofa Si3
|
Lotofa Si4
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
74,4
|
1,402
|
75,1
|
1,383
|
74,2
|
1,434
|
74,5
|
1,313
|
150
|
1,839
|
150,7
|
1,779
|
157,6
|
1,917
|
150,8
|
1,634
|
230,6
|
2,318
|
225,4
|
2,194
|
225,1
|
2,340
|
227,7
|
1,975
|
301,7
|
2,768
|
299,3
|
2,606
|
300,1
|
2,814
|
300,2
|
2,318
|
391
|
3,339
|
331,9
|
2,792
|
375,6
|
3,320
|
375,4
|
2,682
|
Tableau XXXIIIb : sapelli
Sapelli Sa2
|
Sapelli Sa3
|
Sapelli Sa4
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
75
|
2,256
|
80,4
|
1,047
|
75,6
|
1,337
|
154,1
|
3,113
|
157,8
|
1,173
|
151,2
|
1,674
|
226
|
3,765
|
231,7
|
1,311
|
223,1
|
1,986
|
301,8
|
4,360
|
300,8
|
1,445
|
307,2
|
2,369
|
351,7
|
4,73
|
399,1
|
1,635
|
358,1
|
2,601
|
Figure 40 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Fraké, F2, 1er essai
Figure 41 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Lotofa, Si2, 1er essai
Figure 42 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Ayous, Ay 22, 1er essai
Figure 43 : Relation différence de pression et
débits volumiques. Sapelli, Sa4, 1er essai
Tableau XXXIV :
Perméabilités gazeuses des échantillons obtenues
Essences
|
Numéros
|
Dimensions (disques)
(mm)xep (mm)
|
Masses
(g)
|
Valeurs par
échantillon (m2)
|
Moyennes
(m2)
|
Sapelli
Quartier
Duramen
(Tangentielle)
|
Sa2
|
69,16x13,10
|
36,9
|
6,705x10-17
|
3,800x10-17
|
Sa3
|
69,18x12,97
|
37,6
|
1,382x10-17
|
Sa4
|
69,17x12,93
|
37,9
|
3,312x10-17
|
Lotofa
Quartier (Tangentielle)
|
Si1
|
69,09x13,37
|
36,7
|
4,704x10-17
|
4,221x10-17
|
Si2
|
69,07x13,00
|
36,5
|
4,110x10-17
|
Si3
|
69,28x13,02
|
36,8
|
4,662x10-17
|
Si4
|
69,01x12,98
|
36,4
|
3,407x10-17
|
Ayous
Dosse
Duramen
(Radiale)
|
Ay21
|
69,10x12,86
|
23,7
|
2,098x10-17
|
3,610x10-17
|
Ay22
|
68,90x12,90
|
24,2
|
1,140x10-17
|
Ay23
|
68,97x12,92
|
23,2
|
5,207x10-18
|
Ay24
|
68,50x12,97
|
22,5
|
1,068x10-16
|
Fraké
Dosse
Duramen
(Radiale)
|
F1
|
69,12x13,00
|
23,2
|
1,488x10-16
|
7,976x10-17
|
F2
|
68,95x12,96
|
23,6
|
1,096x10-16
|
F3
|
69,23x12,92
|
25,1
|
4,484x10-17
|
F4
|
69,53x12,84
|
26,5
|
1,580x10-17
|
Afin de juger nos résultats et nos manipulations, nous
avons repris les mesures de perméabilité gazeuse sur les
échantillons dont les résultats s'écartent des autres
échantillons de même espèce. On a le tableau XXXV
suivant :
Tableau XXXV : Reprise des mesures sur
quelques échantillons
Fraké F2
|
Fraké F3
|
Ayous 23
|
Ayous 24
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
75,2
|
2,026
|
75,2
|
1,458
|
75,2
|
1,060
|
23,3
|
1,330
|
150,4
|
3,100
|
150,2
|
1,940
|
150,6
|
1,111
|
40,6
|
1,976
|
125,2
|
2,739
|
225,1
|
2,441
|
226
|
1,165
|
50,3
|
2,345
|
100,7
|
2,384
|
300,8
|
2,966
|
300,6
|
1,227
|
126
|
4,33
|
250,2
|
4,580
|
376
|
3,508
|
409,2
|
1,320
|
100,5
|
3,450
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
1,093x10-16
|
5,040x10-17
|
5,829x10-18
|
2,111x10-16
|
Sapelli Sa2
|
Fraké F4
|
(mbar)
|
U(volt)
|
(mbar)
|
U(volt)
|
75,2
|
1,674
|
74,9
|
1,140
|
149,9
|
2,266
|
150,5
|
1,284
|
225
|
2,784
|
225,2
|
1,419
|
300,8
|
3,255
|
300,1
|
1,572
|
375,1
|
3,683
|
375,4
|
1,742
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
Perméabilité obtenue
(m2)
|
5,030x10-17
|
1,450x10-17
|
Nous constatons avec satisfaction une répétition
(presque) des résultats, sauf la valeur de l'échantillon d'ayous
24 qui a presque doublé. Par curiosité, nous sommes passés
à un troisième essai sur cet échantillon, les
résultats obtenus sont les suivants :
Tableau XXXVI : deuxième reprise
sur l'échantillon Ayous24
Ayous 24
|
(mbar)
|
20,5
|
100,5
|
70,8
|
50,2
|
30,6
|
U(volt)
|
1,260
|
4,15
|
2,870
|
1,860
|
1,402
|
Perméabilité obtenue :
2,886x10-16 m2
|
Il est alors clair que la valeur de la
perméabilité à retenir pour cet échantillon est de
l'ordre de 2x10-16 m2.
En se référant des résultats ci-dessus,
à des teneurs en eau base sèche proches de 10%, la
perméabilité gazeuse à l'air des bois tropicaux du
Cameroun est en moyenne égale à 4,902x10-17
m2, celle du fraké étant presque égale au
double de celles des bois de sapelli, de lotofa et d'ayous.
Chapitre 6 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Cas des Coefficients de diffusion de la vapeur en
régime permanent
Le coefficient de diffusion massique encore appelé
diffusivité massique est une grandeur qui caractérise l'aptitude
du bois à laisser migrer l'eau liée ou la vapeur d'eau. C'est un
paramètre très intéressant pour mieux simuler le
séchage du bois, aussi pour mieux dimensionner les parois des
bâtiments à ossature bois tout intégrant les
critères de confort thermique et hydrique. Dans cette étude, nous
nous intéressons au régime permanent, c'est-à-dire
l'étude est faite dans des conditions thermiques et massiques de l'air
ambiant constantes.
6.1/Matériel expérimental et
méthode
Le matériel et protocole expérimental
utilisé dans la présente étude a déjà fait
l'objet de plusieurs thèses [12,15], mais les applications n'ont jamais
été faites sur les bois tropicaux du Cameroun. Cet
équipement permet de moins perturber les conditions thermohydriques de
l'enceinte expérimentale et est constitué d'un vaporimètre
`'PVC-CHA'', d'une balance électronique, d'un cryothermostat, d'un
thermohygromètre, d'un régulateur de tension, d'un système
d'acquisition et d'une résistance chauffante (Photos 14). Pour plus de
détails, le lecteur pourra se référer aux documents [].
Les mesures sont effectuées en régime permanent, l'enceinte
étant maintenue à des températures humide et sèche
(presque) constantes. Elles sont en moyennes de 25°C et 33,5°C
respectivement pour la température humide et pour la température
sèche. D'après le diagramme de Mollier, on obtient une
Humidité relative de l'air de 59% dans l'enceinte.
Photo 14a : Appareils de la manipulation
Photo 14b : Etuve avec les vaporimètres
Photos 14 : Equipement de mesure du coefficient de
diffusion en régime permanent
Dans les verres (vaporimètres), nous avons
placé de l'eau distillée saturée avec le NaCl (pour la
désorption, photo 15a) lors des premiers essais, ensuite le sel de
sillicagel (pour l'adsorption, photo 15b). Le verre est bouché avec les
échantillons de bois en forme de disque, mêmes échantillons
utilisés lors de l'étude de la perméabilité gazeuse
(Photo 16). Le verre et l'échantillon sont maintenus en contact
grâce au système PVC-CHA qui assure
l'étanchéité. La figure 44 décrit les
vaporimètres utilisés.
Photo 15a : Vaporimètres pour désorption.
Photo 15b : Vaporimètres pour adsorption
Photos 15 : Solutions salines utilisées lors de la
désorption et l'adsorption
Photo 16 : Echantillon inséré et
coincé dans le PVC-CHA
Figure 44 : Dessin annoté du vaporimètre
[12,15]
D'après la littérature [12], il règne
alors une HR de 75% dans le verre lorsque la solution saline utilisée
est le NaCl. L'ensemble est placé dans l'enceinte climatique et une
pesée régulière permet de mesurer les différentes
masses de l'ensemble constitué du verre, du NaCl, de
l'échantillon de bois et du PVC-CHA. L'humidité relative de l'air
dans le verre étant supérieure à celle de l'enceinte, nous
aurons une perte de masse de l'ensemble défini ci-dessus,
c'est-à-dire, l'eau va diffuser de l'intérieur du verre vers
l'enceinte climatique.
Lorsque la solution saline est le silicagel, l'HR dans les
verres est de 0%, celle de l'enceinte reste inchangée. La diffusion
massique ira alors de l'enceinte vers le verre (adsorption). Les variations de
masse donnent alors les gains (adsorption) ou les pertes (désorption)
d'humidité par diffusion à travers l'échantillon.
D'après la littérature [12,15], on a :
(29)
Avec : fexp la diffusivité
réduite qui traduit le rapport entre la diffusivité massique du
bois d'épaisseur E(m) sur la diffusivité de la vapeur d'eau dans
l'air Dv, A est la section du bois (m2), R est la
constante des gaz parfaits, Pvs est la pression de vapeur saturante
à la température T(K), Mv est la masse molaire de
l'eau (kg/mol), Q est le flux massique (kg/s) et HR1 et
HR2 sont respectivement l'humidité relative de l'air du
milieu moins humide et du milieu le plus humide en valeur décimale.
Entre le niveau supérieure de l'eau du verre et le
niveau inférieur de l'échantillon, une diffusivité fa
de l'air doit être considérée afin d'estimer la
diffusivité réelle du bois fr. Sylvain Zohoun [15]
dans sa thèse aboutit à la relation suivante :
(30)
Avec Ea(m) la distance entre le niveau
inférieur de l'échantillon de bois et le niveau supérieur
de l'eau ou du sel contenu dans le verre.
Pour retrouver le coefficient de diffusion du bois, on
procède de la manière suivante :
Le flux peut avoir deux écritures :
*en prenant comme force motrice le gradient de teneur en eau,
on a :
(31)
Avec H la masse volumique du bois à l'humidité
d'équilibre de l'expérience, D le coefficient de diffusion du
bois et X la teneur en eau d'équilibre du bois.
*en prenant comme force motrice la vapeur dans l'air, on
a :
(32)
Ainsi, en égalant les deux expressions ci-dessus, on
a :
(33)
Si on suppose que la vapeur est un gaz parfait, on aboutit
à l'équation :
(34)
Or on sait que :
(35a)
Ce qui nous permet d'avoir l'approximation suivante :
(35b)
Dans les conditions de l'expérience, on a :
HR2=75%=0,75 ; HR1=59%=0,59 ;
Pvsat(33,5°C)=4973,2835Pa.
La teneur en eau d'équilibre du bois est fonction de
l'essence [5,6]. Les bois d'étude pouvant être classé en
deux groupes (faibles densités et densités moyennes), nous avons,
pour les bois d'ayous et de fraké, pris égale à celle du bois d'ayous obtenue dans les travaux
[5,6] (soit la valeur de 0,046753071) et pour les bois de Sapelli et de Lotofa,
pris égale à celle du bois d'ébène obtenue dans
les mêmes travaux ci-dessus cités (soit une valeur de 0,0294),
avec X2=Xeq(33,5°C, 75%) et
X1=Xeq(33,5°C, 59%).
Les masses volumiques de chaque bois sont obtenues en
utilisant les corrélations obtenues précédemment à
l'humidité d'équilibre de nos bois qui est prise égale
à 0,09 (d'après l'isotherme de désorption de l'ayous
à HR=59%). Les tableaux XXXVII et XXXVIII présentent les
différentes masses du système {PVC-CHA, échantillon,
verre, solution saline} obtenues lors des essais.
6.2/Résultats et discussion
Tableau XXXVII : Masses et durées
lors des deux premiers essais de désorption
Date
|
Heure de France
|
Durée (h)
|
Numéro, essences, évolutions masses
(g)
|
Ayous 22
|
Fraké F1
|
Sapelli Sa4
|
Lotofa Si4
|
13/06/2012
|
17:00
|
0,00
|
534,66
|
556,93
|
572,2
|
557,91
|
14/06/2012
|
8 :00
|
15,00
|
534,18
|
556,74
|
572,18
|
557,91
|
11 :30
|
18,50
|
534,1
|
556,7
|
572,18
|
556,7
|
14 :49
|
21,82
|
534,01
|
556,66
|
572,18
|
557,92
|
15/06/2012
|
8 :25
|
39,42
|
533,62
|
556,43
|
572,19
|
557,92
|
11 :55
|
42,92
|
533,56
|
556,38
|
572,19
|
557,92
|
15 :32
|
46,53
|
533,48
|
556,32
|
572,19
|
557,93
|
18/06/2012
|
9:00
|
112,00
|
532,49
|
555,47
|
572,15
|
557,91
|
13:50
|
116,83
|
532,43
|
555,4
|
572,14
|
557,9
|
19:20
|
122,33
|
532,34
|
555,33
|
572,13
|
557,9
|
19/06/2012
|
8:35
|
135,58
|
532,13
|
555,16
|
572,12
|
557,87
|
13:02
|
140,03
|
532,06
|
555,09
|
572,11
|
557,87
|
16:20
|
143,33
|
532,02
|
555,04
|
572,11
|
557,87
|
20/06/2012
|
8:22
|
159,37
|
531,78
|
554,77
|
572,06
|
557,85
|
12:30
|
163,50
|
531,72
|
554,71
|
572,05
|
557,85
|
21/06/2012
|
8:59
|
183,98
|
531,42
|
554,37
|
572,02
|
557,81
|
14:30
|
189,50
|
531,37
|
554,30
|
572,02
|
557,81
|
17:20
|
192,33
|
531,31
|
554,27
|
572,01
|
557,81
|
22/06/2012
|
8:34
|
207,57
|
531,09
|
554,03
|
571,97
|
557,78
|
Arrêt des mesures de ces échantillons et
introduction d'autres
|
Date
|
Heure de France
|
Durée (h)
|
Ayous 24
|
Fraké F3
|
Sapelli Sa3
|
Lotofa Si1
|
24/06/2012
|
11:30
|
0,00
|
381,58
|
554,11
|
570,16
|
557,43
|
25/06/2012
|
9 :14
|
21,73
|
381,01
|
553,96
|
570,14
|
557,39
|
13 :35
|
26,08
|
380,85
|
553,94
|
570,14
|
557,38
|
16 :50
|
29,33
|
380,76
|
553,91
|
570,13
|
557,37
|
26/06/2012
|
8:45
|
45,25
|
380,34
|
553,79
|
570,12
|
557,34
|
12 :35
|
49,08
|
380,15
|
553,75
|
570,12
|
557,33
|
16 :00
|
52,50
|
380,07
|
553,73
|
570,12
|
557,33
|
27/06/2012
|
8:06
|
68,60
|
379,60
|
553,61
|
570,10
|
557,28
|
12 :10
|
72,67
|
379,51
|
553,58
|
570,09
|
557,27
|
17 :00
|
77,50
|
379,38
|
553,53
|
570,08
|
557,27
|
28/06/2012
|
8 :25
|
92,92
|
379,04
|
553,39
|
570,05
|
557,26
|
14 :05
|
98,58
|
378,92
|
553,37
|
570,04
|
557,25
|
16 :40
|
101,17
|
378,86
|
553,34
|
570,04
|
557,25
|
29/06/2012
|
10 :10
|
118,67
|
378,48
|
553,17
|
570,01
|
557,22
|
14 :50
|
123,33
|
378,38
|
553,14
|
570,01
|
557,21
|
Arrêt des mesures de ces échantillons et
introduction d'autres
|
Tableau XXXVIII : Masses et
durées lors du dernier essai de désorption et de l'essai
d'adsorption
Date
|
Heure de France
|
Durée (h)
|
Ayous 21
|
Fraké F2
|
Sapelli Sa2
|
Lotofa Si3
|
29/06/2012
|
15 :35
|
0,00
|
378,91
|
551,15
|
568,47
|
556,22
|
30/06/2012
|
10 :40
|
19,08
|
378,80
|
551,12
|
568,46
|
556,21
|
16 :40
|
25,08
|
378,75
|
551,10
|
568,45
|
556,21
|
01/07/2012
|
11 :20
|
43,75
|
378,55
|
550,92
|
568,44
|
556,20
|
02/07/2012
|
9 :14
|
65,65
|
378,34
|
550,81
|
568,43
|
556,19
|
03/07/2012
|
7 :50
|
88,25
|
378,10
|
550,66
|
568,42
|
556,17
|
04/07/2012
|
11 :07
|
115,53
|
377,85
|
550,50
|
568,39
|
556,15
|
05/07/2012
|
8 :35
|
137,00
|
377,63
|
550,37
|
568,36
|
556,12
|
06/07/2012
|
9 :25
|
161,83
|
377,36
|
550,21
|
568,32
|
556,09
|
07/07/2012
|
8 :55
|
185,33
|
377,12
|
550,06
|
568,28
|
556,05
|
08/07/2012
|
9 :10
|
209,58
|
376,86
|
549,91
|
568,24
|
556,01
|
09/07/2012
|
8 :50
|
233,25
|
376,62
|
549,75
|
568,20
|
555,97
|
Arrêt des mesures de ces échantillons et
introduction d'autres
et remplacement de l'eau saturée de NaCl par le
sel de Silicagel
|
Date
|
Heure de France
|
Durée (h)
|
Ayous 23
|
Fraké F4
|
Sapelli Sa4
|
Lotofa Si2
|
10/07/2012
|
8 :45
|
0,00
|
495,38
|
338,5
|
489,06
|
503,22
|
11/07/2012
|
8 :40
|
23,92
|
495,49
|
338,54
|
489,10
|
503,23
|
12/07/2012
|
8 :20
|
47,58
|
495,67
|
338,61
|
489,10
|
503,24
|
13/07/2012
|
8 :50
|
72,08
|
495,76
|
338,67
|
489,11
|
503,26
|
14/07/2012
|
10 :55
|
98,17
|
495,92
|
338,74
|
489,13
|
503,29
|
15/07/2012
|
9 :35
|
120,83
|
496,05
|
338,82
|
489,14
|
503,32
|
16/07/2012
|
8 :25
|
143,67
|
496,18
|
338,88
|
489,16
|
503,33
|
17/07/2012
|
8 :45
|
168,00
|
496,31
|
338,98
|
489,19
|
503,35
|
18/07/2012
|
8 :30
|
191,75
|
496,44
|
339,04
|
489,21
|
503,38
|
19/07/2012
|
10 :00
|
217,25
|
496,58
|
339,15
|
489,25
|
503,42
|
20/07/2012
|
8 :45
|
240,00
|
496,79
|
339,22
|
489,28
|
503,44
|
Arrêt des mesures
|
Les figures 45, 46, 47 et 48 donnent les graphes des pertes
de masse en fonction du temps. Nous nous sommes intéressés aux
parties où le régime permanent était assuré. Nous
constatons que ce régime s'installe rapidement dans le cas du
fraké. Notons que, lorsque le régime permanent n'est pas
assuré, les points ont la forme d'une courbure. Nous avons
éliminé ces zones. Le sapelli et le lotofa, bois les plus denses
ont des pentes qui se répètent à l'ordre 10-3.
Pour les bois de fraké et d'ayous, les pentes sont très
différentes entre les essais, ce qui aura un effet sur les valeurs des
coefficients de diffusion. Ces dernières seront dispersées. Les
différentes pentes donnent les flux massiques Q qui, augmentés
des autres grandeurs permettent de déduire fexp à
partir de la relation (29) ci-dessus. La figure 49 montre les graphes de gain
de masse en fonction du temps lors de nos essais. Nous constatons que lors de
l'adsorption, la mise en régime permanent est presque immédiate.
Un fort rapprochement entre les pentes relatives des bois de sapelli et de
lotofa tire l'attention, bien que la pente relative du bois de lotofa soit plus
forte que celle du bois de sapelli. La pente relative au bois d'ayous est plus
importante que celle relative au bois de fraké.
Que ce soit en adsorption qu'en désorption, le
protocole expérimental donne des résultats qui satisfont les
attentes de la théorie.
Figure 45 : variation de masse en fonction du temps, bois
d'ayous, désorption
Figure 46 : variation de masse en fonction du temps, bois
de fraké, désorption
Figure 47 : variation de masse en fonction du temps, bois
de Lotofa, désorption
Figure 48 : variation de masse en fonction du temps, bois
de Sapelli, désorption
Figure 49 : variation de masse en fonction du temps de
nos bois lors de l'adsorption
Le tableau XXXIX ci-dessous présente les
résultats obtenus. Nous constatons que plus le bois est dense, plus la
diffusivité massique est faible. Les valeurs obtenues sont de l'ordre de
10-11 m2/s. Mais notons que les conditions de l'air et la
direction anatomique du bois influencent le coefficient de diffusion [2]. De
fortes variations de cette grandeur peuvent être observées au
cours du séchage, surtout que ce dernier à l'échelle
industrielle ne s'opère pas en régime permanent. Les valeurs
obtenues permettent alors de faciliter le choix du bois lors de la conception
des bâtiments à ossature bois lorsque les parois internes de ces
bâtiments sont exposées à une ambiance
régulée en température et en humidité relative.
Ainsi, pour limiter la diffusion massique à travers les parois, il est
recommandé de choisir le bois dense.
Tableau XXXIX: Coefficients de diffusion
massique (SS : Solution saturée de NaCl ; Sili :
Silicagel).
(*Adsorption, +Désorption)
Essences
|
Numéros
|
Valeurs par
Echantillon (m2/s)
|
Moyennes (m2/s)
|
Sapelli
Quartier
Duramen
(Tangentielle)
|
Sa2 (SS)+
|
7,3982x10-11
|
7,87404x10-11
|
Sa3 (SS)+
|
7,8378x10-11
|
Sa4 (SS)+
|
8,38614x10-11
|
Sa4 (Sili)*
|
1,0211x10-11
|
1,0211x10-11
|
Lotofa
Quartier (Tangentielle)
|
Si1 (SS)+
|
7,1131x10-11
|
6,136x10-11
|
Si3 (SS)+
|
5,9395x10-11
|
Si4 (SS)+
|
5,3555x10-11
|
Si2 (Sili)*
|
1,0673x10-11
|
1,0673x10-11
|
Ayous
Dosse
Duramen
(Radiale)
|
Ay21 (SS)+
|
5,2433x10-10
|
9,62504x10-10
|
Ay22 (SS)+
|
8,56134x10-10
|
Ay24 (SS)+
|
1,5071x10-9
|
Ay23 (Sili)*
|
6,8728x10-11
|
6,8728x10-11
|
Fraké
Dosse
Duramen
(Radiale)
|
F1 (SS)+
|
7,0542x10-10
|
4,6925x10-10
|
F2 (SS)+
|
3,0426x10-10
|
F3 (SS)+
|
3,9808x10-10
|
F4 (Sili)*
|
3,6848x10-11
|
3,6848x10-11
|
Les coefficients de diffusion de la vapeur
lors de la désorption sont plus élevés que ceux obtenus
lors de l'adsorption. La figure 50 montre que les coefficients de diffusion
décroisent exponentiellement lorsque la masse volumique basale croit.
Plus le bois est dense, plus sont proches les coefficients de diffusion de
désorption et d'adsorption.
Figure 50 : Evolution des coefficients de diffusion avec
la densité basale
Nous avons déterminé
expérimentalement les coefficients de diffusion massiques (adsoption et
désorption) en régime permanent de nos bois secs. Nous avons
aussi corrélé cette grandeur et la densité basale. Une
décroissance exponentielle est obtenue avec un fort carré de
corrélation. Cette relation peut nous permettre de prédire les
coefficients de diffusion des autres bois tropicaux dans les mêmes
conditions de l'air.
Chapitre 7 :
Présentation du matériel
expérimental et des résultats obtenus :
Méthode ENGREF-FCAP `'Flying wood'' pour la mise
en place d'une table de séchage
La méthode `'Flying Wood'' est un outil
développé à l'Ecole Nationale de Génie Rural, des
Eaux et des Forêts (ENGREF) de Nancy qui permet une mesure en continu
rapide de la cinétique de séchage du bois tout en quantifiant les
fentes et les déformations induites par le processus de séchage.
Dans ce chapitre, il est question de m'approprier de la méthode au vue
d'être capable, aussitôt que le besoin et les conditions seront
réunis, de mettre sur pied le dispositif expérimental en Afrique
afin de définir des tables de séchage des essences pas encore
caractérisées et commercialisées. Faute de matière
végétale, les expériences ont porté seulement sur
le bois de Fraké.
7.1/Matériel expérimental et
méthode
En plus du matériel utilisé au chapitre
précédent et présenté à la photo 17, des
capteurs de masse et des jauges de déformation sont introduites dans
l'étuve afin de mesurer en continu les déformations et les pertes
de masse des échantillons. La photo 18 montre les capteurs (3 et 4)
utilisés avec au dessus les jauges de déformation.
Photo 17: Dispositif experimental partiel[2]
Photo 18 : Capteurs et jauges
La méthode utilise un séchage
dissymétrique et unidimensionnel, la migration de l'eau sur
l'échantillon s'effectue alors par la face de dessus uniquement, les
cinq autres faces étant isolées par une feuille d'aluminium
soigneusement découpée. Le choix de la dissymétrie est
dû à la volonté de limiter les fentes au cours de l'essai.
La figure 51 ci-dessous compare le séchage dissymétrique
utilisé dans cette méthode et du séchage classique dit
conventionnel.
Figure 51: Principe du test «Flying Wood»[16]
Le tableau XL ci-dessous présente le type de
débits, les dimensions et la direction anatomique des
échantillons utilisés, car ceux-ci influencent la
déformation et la cinétique de séchage.
Tableau XL: Echantillonnage des
éprouvettes utilisées
Essence
|
Dimension (cm)
|
Type de débit
|
Direction anatomique
|
Fraké, 1er essai
Capteur 3
|
15x10x0,5
|
dosse
|
radiale
|
Fraké,2emeessai
Capteur 3
|
12x9,4x0,5
|
dosse
|
radiale
|
Fraké,2emeessai
Capteur 4
|
12x9,4x0,7
|
dosse
|
radiale
|
La photo 19 ci-dessous présente le montage de
l'échantillon fixé sur le capteur 3 lors du premier essai. Les
masses des pinces ont été soustraites des masses
enregistrées los du calibrage et des différentes mesures.
Photo 19 : Echantillon fixé
Tout comme au premier chapitre, les capteurs et les jauges
(potentiomètres) permettent d'avoir en entrée les tensions en
millivolts qui, à la suite d'un calibrage permet de transformer ces
données d'entrées en masse pour les capteurs de masse et en
millimètre pour les jauges.
7.2/Résultats et discussions
7.2.1/ Calibration des capteurs de masse
La figure 52 présente les
résultats des évolutions des masses marquées en fonction
des tensions lues sur l'écran de sortie. Nous constatons une forte
linéarité des points expérimentaux.
Figure 52.a : Capteur 3
Figure 52.b : Capteur 4
Figure 52 : Equations de calibration des capteurs de
masse
7.2.2/ Calibration des potentiomètres (jauges)
La figure 53 présente les
résultats des évolutions des déplacements des jauges en
fonction des tensions lues sur l'écran de sortie. Nous constatons une
forte linéarité des points expérimentaux.
Figure 53.a : Jauge au dessus du capteur
4 Figure 53.b : Jauge au dessus du capteur 3
Figure 53 : Equations de calibration des
jauges
7.2.3/Conditions de l'air lors des essais et rayon de
courbure
Les figures 54 et 55 donnent les
différentes températures (sèche Ts, rosée Tr et
humide Th) lors des essais respectivement des essais 1 et 2. Au premier essai,
les conditions de séchage sont constantes (sauf Tr) alors qu'au second,
nous avons baissé la température humide après 20 heures de
séchage. Notre choix est fait pour se rapprocher des conditions du
séchage solaire.
Figure 54 : Evolutions temporelles des
températures lors du 1er essai
Figure 55 : Evolutions temporelles des
températures lors du 2ème essai
Le tableau XLI ci-dessous les masses initiales, finales et
anhydres des échantillons et les teneurs en eau finales
différents extraits afin de déduire les masses anhydres des
échantillons.
Tableau XLI : Masses initiales et
anhydres des échantillons
Essence
|
Mi(g)
|
Mf (g)
|
Numéro
|
m (g)
|
mo (g)
|
Xfi (%)
|
Xf(%)
|
Mo(g)
|
Fraké
1er essai, Capteur 3
|
68
|
33,3
|
1
|
4,188
|
3,854
|
8,667
|
8,429
|
30,859
|
2
|
4,108
|
3,797
|
8,429
|
Fraké
2eme essai
Capteur 3
|
54,3
|
29,4
|
1
|
3,123
|
2,858
|
9,272
|
9,286
|
26,902
|
2
|
3,326
|
3,043
|
9,30
|
Fraké
2eme essai
Capteur 4
|
59,5
|
36
|
1
|
5,494
|
4,978
|
10,366
|
10,472
|
32,590
|
2
|
5,676
|
5,133
|
10,579
|
Nous prenons comme paramètre de déformation, le
rayon de courbure central. Ce choix est imposé par le matériel
expérimental. Ce rayon de courbure permet de mieux la courbure maximale,
au regard de la figure 51. La figure 56 ci-dessous présente les
évolutions temporelles du rayon de courbure central et de
l'humidité de notre échantillon de 5mm d'épaisseur lors
des deux essais. Nous constatons que la baisse de la température humide
n'a pas une influence importante sur l'évolution de la teneur en eau des
éprouvettes. Mais seulement, cette influence peut être importante
lorsque la variation de la température humide est importante. Lors du
début du séchage de l'essai 2 (20 premières heures de
séchage), la température humide est plus importante.
L'intensité de retrait d'eau est donc plus faible qu'au premier essai
(vitesse de séchage faible au 2ème essai en
début de séchage). L'état mécanique du bois est
donc influencé, en début de séchage, le rayon de courbure
est faible au 2ème essai.
Figure 56 : Rayon de courbure et humidité lors des
deux essais pour e=5mm.
Figure 57 : Rayon de courbure et humidité lors du
2ème essai pour e=5mm et e=7mm
Lorsque la température humide baisse, le
séchage devient sévère et le rayon de courbure centrale
devient important et la déformation de la planche est de plus en plus
importante. Ainsi, la valeur de la température humide semble avoir une
influence importante sur la mécanique du bois que sur sa
cinétique de séchage. La figure 57 montre que plus le bois est
épais, plus il retient l'eau (distance de parcours moyenne étant
importante lorsque croît l'épaisseur du bois). Aussi, plus le bois
est épais, plus sa torsion est faible (son rayon de courbure devient
faible). En plus, plus le bois est épais, plus sa vitesse de torsion est
faible. Sur les figures 56 et 57, nous constatons que la torsion du bois a lieu
dès le début du séchage (la première phase du
séchage est donc inexistante [15]) et l'inversion du sens de torsion est
obtenu entre 25 et 30% d'humidité, donc proche de l'humidité au
point de saturation des fibres. C'est un constat qui est particulier au
présent bois car en général, la torsion du bois a lieu
dans le domaine (ou proche du domaine) hygroscopique.
Figure 58: Evolutions de la vitesse et de la
déformation de quelques bois tropicaux [16].
La figure 58 ci-dessus qui concerne les bois tropicaux du
Brésil montre effectivement que les déformations ont lieu
dès le domaine non hygroscopique. On constate que pour les bois
tropicaux du Brésil, les déformations peuvent atteindre 10cm. Le
bois de Fraké est très stable, les déformations
n'atteignant que le millimètre. Ceci serait dû au faible retrait
de ce bois [16].
Figure 59 : Etat des bois tropicaux à la fin du
séchage dissymétrique de quelques bois tropicaux [16]
La figure 59 ci-dessus montre l'état de quelques bois
tropicaux du Brésil à la fin du séchage
asymétrique. Cette figure montre que pour certains bois, la
stabilité est assurée (état presque plat des planches).
Pour établir les tables de séchage ou pour rendre plus
spécifique les tables de séchage à quelques types de bois,
il faut trouver un juste milieu entre vitesse de séchage et état
des contraintes des planches de bois à la fin de séchage.
Dans ce chapitre, nous nous sommes appropriés de la
méthode `'Flying wood'', méthode qui peut être
adaptée pour redéfinir quelques tables de séchage des bois
tropicaux spécifiques au Cameroun. Cette méthode peut même
être recommandée pour définir les tables de séchage
des bois camerounais pas encore étudiés et commercialisés.
Le bois de Fraké est très stable et les déformations
observées lors de nos essais sont presque nulles.
Chapitre 8 :
Autres activités ayant suivi durant le stage
Durant le déroulement de ce stage, j'ai suivi certaines
activités relatives à l'enseignement, à la recherche et
à la restitution des résultats de recherche d'une équipe
de recherche financée par le CRITT Bois. Nous présentons
brièvement ces activités dans la suite.
8.1/ Activités relatives à
l'enseignement
Suite à l'événement malheureux lié
au transport de mes bagages par la compagnie aérienne dont j'ai
emprunté que je ne citerai pas ici, j'ai utilisé les deux
premières semaines de mon stage dans la lecture et à suivre
quelques enseignements dispensés par les Professeurs Romain REMOND et
Eric MOUGEL, cotuteurs de mon stage. Durant les enseignements dispensés
par le premier, j'ai apprécié l'aisance et son plaisir à
exercer son métier. L'approche pédagogique qu'il utilise permet
aux élèves-ingénieurs de participer activement aux
enseignements. Ils apportent ainsi leurs contributions et assimilent
aussitôt les cours. Les séances de travaux pratiques portaient sur
les propriétés du bois et le séchage du bois. Ces
séances sont facilitées par la présence des appareils,
appareils que j'ai dans la grande majorité utilisés dans un volet
de mon stage post doctoral. Je cite ainsi entre autres, l'étuve à
dessiccation, le séchoir semi industriel et la balance numérique
de précision. Ces cours sont plaisants grâce aux fortes
connaissances du Professeur REMOND, de l'intéressement des apprenants,
de l'effectif des élèves à gérer durant les
enseignements et la présence des appareils fiables qui permettent de
confirmer les résultats théoriques.
Le cours dispensé par le Professeur Eric MOUGEL relatif
à la restitution du travail pratique des
élèves-ingénieurs intitulé `'Diagnostic des
performances énergétiques''. Ce cours de TP sous forme
d'exposés des élèves ingénieurs de l'ENSTIB
relatifs à l'état de consommation énergétique et du
bilan de déperdition énergétique à travers les
parois de quelques maisons de la ville d'Epinal au vue d'améliorer les
isolations thermiques a eu lieu le 12 juin 2012 à l'amphi
théâtre Philippe SEGUIN de l'ENSTIB. La présence de
quelques habitants de la ville (en général ceux dont les maisons
ont été diagnostiquées) a fait de ce cours une
particularité. En plus, cette attitude a pour bénéfice de
rapprocher les futurs ingénieurs du terrain et donnent la
nécessité à la population de mieux contrôler leurs
consommations d'énergie.
8.2/ Activité relative au Projet
TRANSBATIBOIS
Le 13 juillet 2012, j'ai assisté à la
réunion de clôture du projet TRANSBATIBOIS qui avait eu lieu au
CRITT Bois. L'ingénieur Alexis NICOLAS, modérateur de cette
réunion a passé la parole en premier au Pr REMOND, qui a
présenté les recherches liées à la
caractérisation thermophysique du bois et l'analyse des résultats
pour assurer un confort thermique des maisons à ossature bois. Le
deuxième exposé est une communication des chercheurs ISIAKA
TRAORE, David LACROIX et Gérard JEANDEL intitulée
Modélisation des parois à ossature bois des bâtiments. Le
troisième exposé a été animé par Helisoa
Mamy RAFIDIARISON et portait sur son travail de Thèse de Doctorat de
l'Université de Lorraine et financé par le CRITT Bois. Ma
présence à la soutenance de cette thèse de Doctorat est la
troisième activité que j'ai assistée et qui est
décrite ci-dessous.
8.3/ Activité relative à la soutenance de
thèse de la très désormais Dr RAFIDIARISON Helisoa
Le 17 juillet 2012, j'ai assisté
à la soutenance de la thèse de Doctorat de Hélisoa,
thèse intitulée `'Etudes expérimentales des transferts de
masse et de chaleur dans les parois des constructions en bois, en vue de leur
modélisation. Application aux économies d'énergie et au
confort dans l'habitat''. J'ai été ravi de suivre le grand
travail d'expérimentation de cette thèse et de l'échange
que j'ai eu, bien entendu après la cérémonie, avec le
Professeur Patrick PERRE, Directeur de laboratoire à l'Ecole Centrale de
Paris. C'est un enseignant-chercheur très connu dans le domaine du
séchage du bois.
8.4/Exposés relatifs à mes travaux
Durant mon stage post doctoral, deux exposés ont
été organisés par le LERMAB. Le premier exposé
effectué la troisième semaine de mon stage m'a permis de
présenter mon travail de thèse de Doctorat effectué au
Cameroun et de mieux expliquer les différentes manipulations que je
devais effectuer durant mon stage post doctoral. En plus de moi, étaient
présents le Professeur Yann ROGAUME et les Maîtres de
conférences Eric MOUGEL et Romain REMOND. Le deuxième
exposé a eu lieu dès l'entame de mon troisième mois de
stage et a permis de présenter les résultats déjà
obtenus et de les faire apprécier par les tuteurs et les superviseurs
académiques du stage. Etaient présents les Professeurs Yann
ROGAUME et André ZOULALIAN, le Maître de Conférence Romain
Rémond, le Doctorant Jérôme LEMONON et moi.
Ce stage post doctoral, en plus des activités de
recherche inscrites au programme et qui étaient l'objet de mon stage,
m'a permis de voir comment se déroule le travail d'enseignement et de
recherche en France.
Conclusion générale et perspectives
Dans ce stage post doctoral, l'objectif était de
caractériser les bois tropicaux du Cameroun afin de se situer par
rapport à leur spécificité. Nous nous sommes
intéressés aux bois d'ayous, de sapelli, de lotofa et de
fraké. Le choix des essences est effectué afin d'avoir une plage
acceptable des densités. Dans cette étude, nous avons
déterminé expérimentalement la cinétique de
séchage, la masse volumique, les retraits, les isothermes de sorption
et désorption, les coefficients de diffusion massiques en régime
permanent et la perméabilité gazeuse de nos bois qui sont tous
arrivés à maturité. Les appareils utilisés sont
tous de qualité, ayant servi dans plusieurs études
sérieuses.
Les bois sont obtenus d'une scierie du Cameroun et
transportés au LERMAB de l'ENSTIB, Université de Lorraine,
après être soigneusement emballés afin de limiter le
séchage lors du transport.
Nous avons utilisé une vingtaine d'échantillons
pour corréler la masse volumique en fonction de l'humidité de nos
bois. Nous avons obtenu une relation linéaire avec des forts
carrés de corrélation. Les mêmes échantillons ont
été utilisés pour obtenir les retraits. Les valeurs
obtenues sont différentes de celles annoncées dans la
littérature, preuve que l'origine du bois doit influencer sa
caractérisation. La détermination des retraits peut nous
permettre de déduire l'humidité au point de saturation des fibres
relative aux conditions expérimentales, il faut alors que la plage de
variation d'humidité soit importante afin de mieux distinguer les
domaines hygroscopiques et non hygroscopiques. La répétition de
la détermination de l'humidité au point de saturation des fibres
dans des conditions de température différentes permet de trouver
une relation entre l'Humidité au PSF et la température, relation
très importante pour mieux simuler numériquement le
séchage du bois spécifique à l'essence d'étude. Il
ressort néanmoins que plus le bois est dense, plus son retrait est
important et la masse volumique varie linéairement avec la teneur en
eau.
Les cinétiques de séchage sont établies
afin de mieux se situer sur la vitesse de retrait de l'eau du bois. La
sensibilité plus ou moins importante des capteurs de masse avec la
température ne nous a pas permis d'étudier le séchage avec
des conditions variantes. Les résultats donnés par le
séchoir semi industriel utilisé sont validés (dans la
forme et la durée du séchage) par ceux obtenus dans une
atmosphère très contrôlée. Il ressort que plus le
bois est moins dense, plus sa déformation est faible. Ceci s'explique
sans doute par le fait que le retrait augmente avec la densité.
Les isothermes de désorption et adsorption sont
obtenues en utilisant des appareils de nouvelles technologies. Il ressort une
faible variation entre les isothermes de sorption des bois d'étude et
surtout, une influence très faible de la température sur les
isothermes de désorption de tous nos bois. Ce qui est très
surprenant au regard de toute la littérature disponible. Plus la
température augmente, plus l'hystérésis de sorption
diminue. Donc les isothermes d'adsorption croient avec la température.
La méthode des fibres semble ne pas être appropriée pour
déterminer les isothermes de sorption du bois car celle-ci ne tient pas
compte des spécificités intrinsèques au bois
(porosité, hétérogénéité
spatiale,...). En nous référant aux résultats obtenus, il
vient que les hystérésis de sorption sont fonction du bois. Ce
qui est très important dans le choix du bois à utiliser dans la
confection des oeuvres d'art à utiliser dans les milieux dont les
caractéristiques de l'air varient énormément car le
retrait est fonction de la quantité d'eau absorbée ou
rejetée dans le domaine hygroscopique.
La détermination de la perméabilité
gazeuse ne nous permet pas de trouver un rapprochement entre cette grandeur et
la densité du bois. La perméabilité gazeuse serait
fonction de la disposition des fibres de bois dans une direction anatomique
donnée. Nous obtenons des perméabilité gazeuses de l'ordre
de 10-17m2 , donc plus faibles que celles des bois
résineux.
Les coefficients de diffusion massiques obtenus en
régime permanent permettent de constater que les bois tropicaux
diffusent moins de l'humidité que les bois résineux. Ceci serait
dû à leurs porosités qui sont très faibles que
celles des bois résineux.
La méthode de `'Flying Wood'' a été
utilisée afin de maîtriser la manipulation. Son application sur le
bois de fraké confirme la stabilité spatiale de ce bois. Cette
méthode est appropriée pour établir les tables de
séchage des bois camerounais pas encore valorisés.
Il est souhaitable de faire des essais de
caractérisation sur plusieurs arbres afin d'étudier l'effet de la
diversité des arbres intra espèce sur les
propriétés déterminées.
Au-delà des résultats scientifiques obtenus dans
ce travail, il est souhaitable d'équiper les laboratoires de nos
facultés dont les travaux sont orientés vers le bois, de
diversifier la recherche sur le matériau bois et surtout d'appliquer les
résultats de cette recherche dans nos industries appropriées.
Nous nous sommes rendu compte que le matériel de laboratoire
utilisé est à notre portée (en ce qui concerne leur prix).
Tout dépend alors d'une volonté politique et de la conscience des
personnes qui sont à la charge de la définition de cette
politique et qui gèrent l'argent public. Le Cameroun ayant plus de 17,5
millions d'hectares de forêt naturelle (44% de sa superficie et plus de
300 espèces de bois), il est nécessaire de préserver cet
espace à travers des actions comme le reboisement et l'optimisation de
son exploitation à travers une minimisation de la destruction de ses
produits ligneux ou non. Le développement de la technologie locale de
traitement du bois camerounais est alors une condition clé non seulement
pour réduire le chômage à travers des nombreux postes
directs et indirects qui seront crées, mais aussi de la valeur
ajoutée induite lors de l'exportation des bois traités.
Références Bibliographiques
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séchage des avivés de résineux de fortes épaisseurs
pour proposer des conduites industrielles adaptées'' Thèse de
Doctorat de l'ENGREF, 10 Décembre 2004
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partir de la mesure électrique en régime transitoire''
Thèse de Doctorat de l'ENGREF 23 Septembre 2004
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séchage du bois, ACP-UE, 25 pages
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contrôle et de commande des séchoirs à bois'' Centre de la
technologie de l'énergie de CANMET-Varennes, Avril 2003
[5]Simo Tagne M. ''Contribution à l'étude du
séchage des bois tropicaux au Cameroun : Aspects
caractérisation, modélisation multi-échelle et simulation.
Le cas des bois d'ayous (Triplochiton scleroxylon) et d'ébène
(Diospyros crassiflora)'' Thèse de Doctorat/Ph.D de l'Université
de Yaoundé I, 22 Juillet 2011
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`'Modelling of desorption isotherms and estimation of the thermophysic and
thermodynamic properties of tropical woods in Cameroon: the case of ayous and
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des matériaux textiles soumis à des variations des conditions
climatiques'' Thèse de Doctorat de l'ENI de Monastir et de
l'Université Henri Poincaré, 9 Novembre 2009
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caractéristiques mécaniques du matériau bois'' T.I.P.E.
2005-06, 8 pages
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tropicaux'', Revue Bois et Forêts des Tropiques, N°186,
Juillet-Août 1979, pp39-51
[10]Hock R. `'Vitesse de croissance et retrait du bois :
Relation entre largeur des cernes d'accroissement et le retrait au
séchage dans quelques arbres tropicaux'' Revue Bois et Forêts des
Tropiques, N° 203, 1er trimestre 1984, pp79-90
[11]Chap2.2, Cours de l'Université de Sherbrooke, GCI
714-Durabilité et Réparation du béton, pp60-96
[12]Mouchot N. `'Etude expérimentale et
modélisation des transports diffusionnels de l'eau dans le domaine
hygroscopique des bois de hêtre et d'épicéa'' Thèse
de Doctorat de l'Université Henri Poincaré, 20 Septembre 2002
[13]Adam Redman L., Baillères H., Turner I.,
Perré P. `'Mass transfer properties (permeability and mass diffusivity)
of four Australian hardwood species'' Bioresources 7(3)2012, pp3410-3424
[14]Nadeau J.P., Puiggali J.R. ''Séchage, des
processus physiques aux procédés industriels'' Paris, New York,
Londres, Tec and Doc, 1995, 307pages
[15]Zohoun S. `'Détermination de la diffusivité
massique dans le domaine hygroscopique du bois. Comparaison des mesures en
régime permanent et transitoire'' Thèse de Doctorat de l'Institut
National Polytechnique de Lorraine, 02 Juin 1998
[16]Brandao Alcir T.D.O. `'Classification des bois tropicaux
vis-à-vis du séchage : la méthode ENGREF-FCAP-Flying
Wood'' Thèse de Doctorat de l'ENGREF, 02 Octobre 1996
Résumé étendu
Pour une utilisation optimale, le bois doit être
séché en suivant des conditions bien définies afin de lui
conférer des propriétés mécaniques stables.
L'objectif de ce travail est de caractériser expérimentalement
les bois camerounais afin de ressortir leur spécificité. Quatre
essences venues du Cameroun et ayant des couleurs et des densités
différentes ont été utilisées (ayous, fraké,
lotofa et sapelli).
Un séchoir semi industriel avec des conditions d'air
légèrement fluctuantes et une étuve permettant d'avoir des
conditions aérodynamiques et thermophysiques de l'air très
stables ont été utilisés pour déterminer les
cinétiques de séchage de nos bois.
Les vaporimètres sont utilisés pour
déterminer les coefficients de diffusion de la vapeur d'eau en
régime permanent de nos bois (en absorption et en désorption)
portés à des teneurs en eau moyennes de 10% et des
températures sèches de 33°C. Les mêmes
échantillons sont utilisés pour estimer les
perméabilités gazeuses de nos bois.
Nous avons estimé les différents retraits de
nos bois en utilisant en moyenne 20 échantillons par essence. Les fibres
de bois sont utilisées pour estimer les isothermes de sorption
(adsorption et désorption) de nos bois à 20°C et à
40°C.
Enfin, la méthode `'Flying Wood'' a été
testée sur le bois de fraké seulement (à cause de la non
disponibilité du matériel végétal) afin de
maîtriser la manipulation qui peut être utilisée pour
établir les tables de séchage des essences camerounaises qui
n'ont pas encore fait l'objet d'une étude sérieuse.
Il ressort de cette étude que :
*L'origine des bois doit forcement influencer les
propriétés de ceux-ci, ces bois étant de la même
espèce ou non ;
*Plus le bois est dense, plus son coefficient de diffusion est
faible. Le coefficient de diffusion décroit exponentiellement en
fonction de la masse volumique basale du bois. Les bois très denses ont
des coefficients de diffusion en désorption très proches de ceux
en absorption ;
*L'utilisation des fibres de bois semblent n'être pas
appropriées pour estimer les isothermes de sorption du bois car, en plus
d'avoir obtenu une légère différence entre les isothermes
de nos bois, nous avons constaté que la température n'influence
pas ces isothermes ;
*Les perméabilités gazeuses des bois obtenues
sont plus faibles que celles des bois résineux. Une corrélation
n'a pas pu être dégagée entre cette grandeur, le
coefficient de diffusion et la densité de nos bois car, la
perméabilité gazeuse peut fortement varier entre deux
échantillons issus d'une même planche, surtout si cette
dernière est un débit qui n'appartient pas à une
même direction anatomique du bois (cas des directions mixtes sur un
même débit).
Ce stage m'a permis d'assister à plusieurs
activités pédagogiques intéressantes.
Bien que les résultats obtenus soient
intéressants pour simuler numériquement le séchage des
bois d'étude ou pour simuler les transferts à travers les parois
de maisons à ossature bois, ces résultats doivent être
confirmés en utilisant des échantillons issus de plusieurs arbres
de la même espèce. Il est également souhaitable que les
échantillons aient des teneurs en eau importantes au début de
l'étude afin d'avoir toutes les phases de séchage sur les
cinétiques.
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