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Sommaire Page
Résumé 2
Introduction 3
Chapitre1 : Méthodologie de la recherche 10
Chapitre2 : Définition de quelques concepts et la revue
de la littérature 13
Chapitre 3 : Milieu d'étude 31
Chapitre 4 : Analyse et interprétation des
données quantitatives et qualitatives 34
Chapitre 5 : suggestions et perspectives 49
Conclusion 50
2
Résumé
La présente étude intitulée «
L'animation des centres d'archives et de documentation en Commune III du
District de Bamako : contraintes et perspectives » fait une analyse de la
problématique des centres d'archives et de documentation en Commune III
du District de Bamako. Elle traite les conceptions de l'animation d'une
manière générale dans ces centres d'archives et de
documentation, et en particulier les activités menées. Elle
résume enfin les réponses à un questionnaire
diffusé dans quatre centres d'archives et de documentation situés
dans ladite commune afin d'évaluer les buts et les contenus culturels
que les personnels en charge de l'animation leur attribuent. La fonction
animation dans les centres ciblés est très peu connue, car les
agents chargés de sa mise en oeuvre, faute de formation, n'utilisent pas
convenablement les techniques d'animation. Recrutés dans la fonction
publique comme techniciens des arts ou conservateurs, et évoluant dans
le domaine des archives pour la promotion et la sauvegarde du patrimoine
national, culturel et historique, ces animateurs sont perçus comme des
gardiens de vieux papiers pourris.
L'étude a concerné quatre centres. Les outils de
recherches : le questionnaire et le guide d'entretien ont été
adressés à un échantillon de 40 personnes répartis
entre les professionnels et les usagers.
40% des professionnels du Transrail, 30% des Archives
nationales, 30% de la DNFPP, 20% des Marchés publics répondent
qu'ils sont confrontés à des problèmes qui empêchent
le bon déroulement des activités d'animation. Concernant
l'état des locaux, aux archives Nationales de Koulouba, 20% des
professionnels estiment que les locaux sont en bon état et 60% pensent
qu'ils sont dans un mauvais état. Quand aux besoins de formation, ils
sont plus accrus au niveau des compétences les plus sollicitées
en matière d'animation dans les centres d'archives. En effet, 75% des
professionnels ont un besoin de formation pour la CT4, et 50% pour les CT5, CA1
et CA2.La formation continue et la création d'une école
d'archivistique de haut niveau ainsi que le respect des normes et des standards
dans la réalisation des locaux pourraient permettre d'améliorer
la fonction animation dans les centres d'archives.
3
Introduction
« Faire une opération d'action culturelle aux
services d'archives, quelle que soit suppose l'emploi des compétences
particulières.
L'animation culturelle suppose une réflexion sur les
moyens à mettre en
oeuvre dans un centre de conservation d'archives et
de documentation.»1, que nous évoquerons plutard dans
le chapitre Animation culturelle dans les services d'archives.
« L'animation comme son nom l'indique, vient de donner de
l'âme à ce qui en manque, d'une façon ou d'une autre. Dans
un centre d'archives, on peut vouloir animer le document en lui assurant des
lecteurs, ce qui revient à l'ôter de sa mort.»2
On parle également d'animer un local, un centre de
documentation, un équipement. Cette conception permet à
l'animateur d'entretenir la salle de lecture en la décorant en
partenariat avec les artistes plasticiens.
L'animation de la salle est ainsi faite en renouvelant
régulièrement la décoration.
L'animation d'un équipement peut aussi
révéler un désir de construire une certaine ambiance
favorable à la fréquentation. En fait, l'animation est au coeur
d'une salle de lecture. L'accueil des usagers aux services d'archives est
déjà une forme d'animation. Celui ou celle que l'on reçoit
avec le sourire, se sentira à l'aise dans un centre d'archives comme
presque chez lui.
L'animation a un lien plus ou moins grand qui la rattache aux
missions traditionnelles des archives, c'est-à-dire la conservation, la
restauration, et la communication.
1 Direction des Archives de France, Pratique
archivistique Française, 2005, P.418-419.
2 BELVEZE Damien, Animation en Bibliothèque,
Mémoire d'études, 2005, p.p12-13.
4
Contexte et justification
La fonction animation est méconnue dans les centres de
conservation d'archives et de documentation en Commune III du district de
Bamako, par les usagers car les agents n'utilisent pas les techniques
d'animation faute de manque de formation.
Recrutés dans la fonction publique comme techniciens
des arts ou conservateurs, et évoluant dans le domaine des archives, les
animateurs sont méconnus dans leur fonction animation pour la promotion
et la sauvegarde du patrimoine culturel, historique national. Ils sont
perçus comme gardiens de vieux papiers pourris.
C'est partant de ma sensibilité face à ce drame
qu'est née le désir de choisir comme thème de
mémoire « L'animation des centres d'Archives et de documentation en
Commune III du District de Bamako : contraintes et perspectives. » Ce
choix traduit ma volonté, en tant que spécialiste de l'animation
de contribuer à l'amélioration de l'animation dans les centres de
conservation d'archives et de documentation. Il en découle aussi de mon
attachement aux archives et les problèmes auxquels l'animation est
confrontée dans ces centres.
L'objet d'étude
L'objet de la présente étude est basé sur
la politique de conservation dans les centres d'archives situés en
Commune III du District de Bamako, afin d'apporter une réponse au
dilemme des archivistes : Comment communiquer les documents sans les
dégrader ? Comment les conserver tout en les communiquant ?
Objectif général
L'objectif de l'étude vise à décrire
l'état de l'animation dans les centres d'archives et de documentation
situés dans la Commune III du district de Bamako.
5
Objectifs spécifiques
Pour atteindre l'objectif général,
l'étude a défini les objectifs spécifiques suivants :
analyser les conditions d'accès des usagers aux centres
d'archives et de documentation en commune III du District de Bamako.
analyser les capacités d'accueil de ces centres
d'archives.
énumérer les solutions possibles pour une bonne
conservation des archives dans les centres d'archives et de documentation.
Problème général
La plupart des centres d'archives et de documentation
situés en commune III du district de Bamako sont confrontés
à une insuffisance des bonnes pratiques de l'animation.
Problématique
L'animation rencontre beaucoup de problèmes dans les
centres d'archives et de documentation en Commune III du district de Bamako. En
effet, la plupart des agents n'ont pas la compétence requise pour
exercer le métier. Les archivistes qui sont soit des enseignants, soit
des comptables, soit des sortants de la F.S.J.P, ou de l'E.N.S.U.P ont du mal
à retrouver les documents chaque fois que des usagers se
présentent pour des besoins de consultation parce que leur formation
initiale n'avait pas pour référence le domaine des archives.
Dans beaucoup de centres d'archives situés en commune
III, les documents souffrent d'un manque de conservation et de restauration. En
plus des difficultés de compétences des animateurs, il importe de
signaler des contraintes ayant trait aux conditions de conservation des
documents liées cette fois à la question de la norme des locaux.
Beaucoup d'archives entreposés en vrac dans des pièces
inappropriées rencontrent des problèmes de traitement sans
préarchivage et deviennent alors difficiles à consulter. Les
archives finissent par être usées, déchirées,
détachées les unes sur les autres.
6
Il n'existe aucun centre de documentation dans la Commune III
du District de Bamako qui a à sa disposition un atelier de restauration
des archives. Les normes de conservation deviennent alors aléatoires.
Les registres n'étant pas très souvent mis
à jour, les usagers rencontrent d'énormes difficultés pour
y accéder. Quant aux fichiers, ils sont presque inexistants. Il n'existe
pratiquement pas de bordereau de versement, ni d'inventaires réguliers.
Rares sont les documents numérisés, à l'heure où
l'informatique devient de plus en plus incontournable dans le cadre d'une
meilleure gestion de presque tous les domaines de la vie. Pour l'information
des usagers et la publication des documents, les animateurs utilisent rarement
les affiches à l'entrée des centres. Quant aux conférences
et les expositions, elles sont presque inexistantes à cause du manque de
compétences de la plupart des animateurs. Il en résulte que les
éventuels usagers ne sont pas suffisamment informés sur
l'importance des archives ; ce qui joue sur la fréquentation des salles
de lectures.
Les Archives Nationales manquent de politique de collecte,
faute de moyens de transports et du personnel, beaucoup d'archives se perdent
dans les magasins de préarchivage des différents
départements ministériels ou dans des établissements
publics en attente d'être transférées aux Archives
nationales ou sont brûlées. Exemple, « La ville de Bougouni
détenait un fonds important d'archives coloniales qui ont disparus dans
un incendie lors des événements de mars
1991...»3
L'agent d'archives au Mali, dans la plupart des cas, apprend
son métier sur le tas et cela après intégration dans la
fonction publique auprès des anciens ou par des courts stages
internationaux comme S.T.I.A (stage technique international de France) et ceux-
ci dans des conditions difficiles.
Les centres d'archives constituent des lieux hantés
pour les étudiants maliens qui doivent au contraire s'intéresser
davantage à cette structure pour les recherches de leur mémoire.
Cela est dû au manque d'activités d'animation dans ces centres ;
c'est-à-dire les expositions, les visites
3
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bougouni
7
guidées, les journées portes ouvertes, les
conférences sur les archives, les publicités et j'en passe.
La question de départ
A ce jour quel est l'état de l'animation dans les centres
d'archives et de documentation en commune III du district de Bamako ?
Les questions de recherche
Comment les usagers ont- ils accès aux documents ?
Les infrastructures destinées à abriter les
archives répondent-ils aux normes standards de conservation?
Les archivistes ont-ils les compétences requises pour
assurer l'exécution des tâches qui leur sont confiées ?
Hypothèses de recherche
- L'insuffisance des techniques d'animation en cours dans les
centres d'archives et de documentation situés en Commune III du District
de Bamako ne facilite pas l'accès des usagers.
- La réalisation des infrastructures destinées
à abriter les archives n'offre pas de bonnes conditions de la
conservation des archives.
- Les centres utilisent des archivistes pour lesquels il
existe un écart important entre les compétences réelles et
les compétences requises.
Les variables des hypothèses :
Hypothèse n°1 : Les techniques
d'animation dans les centres d'archives et de documentation situés en
commune III du district de Bamako sont insuffisantes.
Variable dépendante : L'accès
des centres d'archives et de documentation situés en Commune III est
difficile.
8
(Indicateurs : typologie d'animation des centres de lecture
d'archives : exposition, journées de portes ouvertes, visites
guidées, projections, conférences...)
Variable indépendante : Cette
animation est insuffisante pour l'accès des usagers aux centres.
Hypothèse n°2 : La
réalisation des infrastructures destinées à abriter les
archives n'offre pas de bonnes conditions de la conservation des archives.
Variable dépendante : Des
infrastructures destinées à abriter les archives existent ;
(indicateurs : typologie des locaux)
Variable indépendante : Ces
infrastructures n'offrent pas de bonnes conditions de la conservation des
archives.
Hypothèse n°3 Les centres
utilisent des archivistes pour lesquels il existe un écart important
entre les compétences réelles et les compétences
requises.
Variable dépendante : les centres
utilisent des archivistes qui assurent l'animation.
Variable indépendante : beaucoup de
ces animateurs n'ont pas toutes les compétences requises pour satisfaire
les usagers.
L'étude sur « L'animation des centres d'archives
et de documentation en Commune III du District de Bamako : contraintes et
perspectives » comprend cinq chapitres :
Le chapitre I présente la méthodologie de la
recherche en faisant état des outils utilisés qui sont le
questionnaire, le guide d'entretien adressés à 40 personnes
répartis entre les professionnels et les usagers des centres.
Le chapitre II présente la définition de
quelques concepts relatifs aux domaines des archives et la revue de la
littérature.
Au chapitre III, l'étude présente le milieu
d'étude en l'occurrence la Commune III du District de Bamako en mettant
un accent particulier sur les centres d'archives et de documentation.
9
L'analyse et l'interprétation des données
obtenues est développée dans le chapitre IV
Et enfin le chapitre V parle des suggestions et les
perspectives.
10
Chapitre 1 : Méthodologie de la recherche
La méthodologie est l'étude des méthodes
propres à une science ; c'est-à-dire la manière de faire,
de procéder à une recherche.
Dans la recherche des informations sur le thème,
l'étude a adopté deux méthodes de recherche :
l'étude documentaire et la recherche sur terrain.
Les choix méthodologiques ont amené à
chercher les moyens techniques qui ont permis de rassembler des informations
nécessaires, voire indispensables à l'analyse du thème.
Parmi ces moyens, il y a l'analyse documentaire les questionnaires, et le guide
d'entretien.
1.1. La recherche documentaire
En ce qui concerne la recherche documentaire, le travail a
commencé par la recherche bibliographique qui a permis d'avoir des
documents pouvant fournir des informations sur l'animation en
général et sur l'animation des centres de lecture d'archives en
particulier, la méthode de conservation des documents, les journaux, les
mémoires afin d'avoir des données portant sur l'animation des
centres d'archives et de documentation.
1.2. La population de l'enquête
La population mère de la présente étude
est constituée de l'ensemble des professionnels, et usagers des centres
d'archives et de documentation de la commune III du district de Bamako.
Etant donné qu'il était impossible de les
interroger tous j'ai choisi un échantillon en deux groupes de quarante
(40) personnes chacun. Le premier groupe est composé des professionnels,
et le deuxième groupe est composé d'usagers de ces centres
d'archives et de documentation.
1.2.1. L'échantillonnage
La méthode d'échantillonnage en grappe en
groupes de quarante (40) personnes chacun a été utilisé
pour mener à bien cette enquête. Le premier groupe est
composé des professionnels, et le deuxième groupe est
composé des usagers des centres d'archives et de documentation.
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1.2.2. La taille de l'échantillon
Tableau 1: Caractéristique de
l'échantillon
Nombre
|
Groupe professionnels
|
Total
|
|
Archives Nationales
|
Direction des
Marchés Publics
|
DNFPP
|
TRansrail
|
|
|
10
|
10
|
10
|
10
|
40
|
|
Groupe usagers
|
|
|
Archives Nationales
|
Direction des
Marchés Publics
|
DNFPP
|
Transrail
|
|
|
10
|
10
|
10
|
10
|
40
|
1.3. Les instruments utilisés
Deux outils de recherche ont été retenus,
à savoir le questionnaire et le guide d'entretien. Le choix du
questionnaire s'explique par le fait qu'il est adapté à
l'étude de l'animation dans les centres de lecture d'archives. Le second
instrument permet d'enrichir l'étude qu'est l'animation des centres
d'archives et de documentation en commune III du District de Bamako.
1.3.1. Elaboration du questionnaire
Pour avoir des informations pouvant enrichir la conduite de
l'étude, une série de questionnaires a été
élaborée avec des questions susceptibles d'obtenir des
données sur les difficultés que rencontre l'animation dans les
centres d'archives et de documentation en commune III en vu de trouver des
solutions possibles pour la bonne conservation et la communication des
archives.
1.3.2. Elaboration du guide d'entretien
12
Le guide d'entretien a été choisi dans le but
d'avoir des informations pouvant contribuer à éclaircir davantage
les réponses relatives à l'animation des centres d'archives et de
documentation, les types d'animation dans les centres de lecture en provenance
des questionnaires. Il a permis d'avoir des entretiens avec des professionnels
des centres d'archives et de documentation des centres choisis en commune
III.
1.4. Difficultés rencontrées
Aucune oeuvre humaine ne peut se faire sans
difficultés. J'ai eu des difficultés surtout au plan
administratif. Le dépôt des questionnaires au niveau des
différents centres a connu un problème au niveau de la Direction
Nationale de la Fonction Publique et du Personnel. En effet, j'ai
été obligé de me contenter de l'entretien avec le
Directeur National de la Fonction Publique et Personnel qui, après avoir
pris connaissance du contenu des questionnaires, m'a autorisé
l'accès au centre d'archives du dit service. L'accès à
Koulouba pour la prise de contact avec le centre historique des archives
nationales a été difficile faute de moyens de déplacement.
A cause de l'abondance du travail chez le personnel de la Direction des
Marchés publics, le remplissage des questionnaires a duré 22
jours.
Lors de l'étude, j'ai été
confronté à un problème de répondants dans tous les
centres. Sur dix (10) professionnels enquêtés par centre
d'archives et de documentation, seulement quatre (04) du centre du Transrail,
trois (03) du Centre National Annexe de Koulouba et de la D.N.F.P.P et deux
(02) du centre de la Direction des Marchés publics, ont répondu
à certaines questions. Du côté des usagers les mêmes
difficultés de répondant se sont manifestées. Cela pose
à l'étude un problème de représentativité
qui n'a cependant pas empêché de découvrir le
phénomène, c'est-à-dire l'animation et ses
problèmes dans les centres d'archives et de documentation en Commune III
du district de Bamako.
13
Chapitre 2 : Définition de quelques concepts et
la revue de la littérature
2.1. Définition de quelques concepts
2.1.1 Les archives et la typologie d'archives
2.1.1.1Les archives
« Les archives sont l'ensemble des
documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support
matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou
morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans
l'exercice de leur activité. »4
I. BEKENY donne des archives la définition suivante
« Les archives d'un peuple, d'un pays, au sens le plus large du mot, sont
constituées par la totalité des documents produits par des
organismes chargés, au cours de l'histoire, d'assurer la
sécurité, les conditions économiques, sociales et
culturelles de la vie du peuple vivant sur le territoire du pays, même si
ces organismes n'ont pas toujours pu réaliser leur tâche.
»5
- Les archives sont l'ensemble des vieux
papiers déposés dans un magasin pour des intérêts
administratifs ou historiques.
2.1.1.2 La typologie d'archives
« La vie des documents se divise traditionnellement en
trois périodes successives : l'âge courant, l'âge
intermédiaire et l'âge définitif.
- Les archives courantes sont les dossiers
qui servent à la gestion quotidienne des affaires. Utilisés
fréquemment, ils sont conservés à proximité des
utilisateurs, dans les bureaux.
- Les archives intermédiaires sont les
dossiers qui ne sont plus d'usage courant mais néanmoins
conservés pour des impératifs juridiques. Ils sont
conservés à proximité des bureaux, souvent dans un local
dédié.
3 Association des archivistes Français,
abrégé d'archivistique, 2008, p.15.
5 I. BEKENY, Mali : Réorganisation des
archives, UNESCO, Paris décembre 1970, p 4
14
- Les archives définitives ou historiques
sont les dossiers dont l'utilité administrative ou de gestion
est éteinte mais qui présente un intérêt
historique.
L'identification du cycle de vie des documents a pour objectif
d'organiser la gestion des archives courantes et intermédiaires dans le
temps (délai de conservation) et dans l'espace (gestion
prévisionnelle des espaces d'archivage). » 6.
Dans une administration, au départ les papiers d'un
bureau constituent sa mémoire. Tant qu'ils sont sur la table de leur
rédacteur ou receveur, ce sont des archives courantes. Dès que
ces papiers passent dans les classeurs, ils accèdent à
l'âge des archives intermédiaires. Au stade suivant, celui des
entassements et des couloirs, c'est le naufrage dans l'inconscient, ils sont
oubliés, d'où les archives définitives.
2.1.2. L'animation et la typologie d'animation des centres
d'archives et de documentation
2.1.2.1. L'animation
L'animation culturelle suppose une réflexion sur les
moyens à mettre en oeuvre dans un centre de conservation d'archives et
de documentation.»7.
Selon Jean Paul Imnof, l'animation est toute action visant
à débloquer la communication dans un groupe, dans une
communauté, dans une collectivité, dans un milieu
donné.
« Mais où sont les documents d'archives ? Pendant
la séance de consultation, ils sont partout éparpillés sur
la table, ouverts remués ». Ils vivent.
C'est une preuve d'une animation efficace, le mouvement et le
désordre des documents dans une salle de lecture d'archives.
4 Association des archivistes Français,
Abrégé d'archivistique, 2008, P.72.
7 Direction des Archives de France, Pratique
archivistique Française, 2005, P.418-419.
15
Dans un centre d'archives, on peut vouloir animer le document
en lui assurant des lecteurs, ce qui revient à l'ôter de sa
mort.»8
On parle également d'animer un local, un centre de
documentation, un équipement. Cette conception permet à
l'animateur d'entretenir la salle de lecture en la décorant en
partenariat avec les artistes plasticiens.
L'animation de la salle est ainsi faite en
renouvelant régulièrement la décoration.
L'animation d'un équipement peut aussi
révéler un désir de construire une certaine ambiance
favorable à la fréquentation. En fait, l'animation est au coeur
d'une salle de lecture. L'accueil des usagers aux services d'archives est
déjà une forme d'animation. Celui ou celle que l'on reçoit
avec le sourire, se sentira à l'aise dans un centre d'archives comme
presque chez lui.
2.1.2.2La typologie d'animation des centres d'archives
et de documentation
Comme citée plus haut l'animation culturelle suppose
une réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire vivre
les collections des centres d'archives et de documentation, les valoriser, les
faire connaître à l'extérieur de façon à ce
que le public puisse s'y référer lorsqu'il en a besoin. Il s'agit
d'un ensemble d'activités visant à rendre plus visibles les
archives à travers des expositions, des visites guidées, des
publicités, des conférences, des colloques.
A/ Expositions et état de conservation des
documents
« Exposer 9un document implique de
décider si son état physique lui permet d'être sorti de son
ambiance de conservation et tout conservateur doit garder à l'esprit le
fait que l'exposition d'un original, même si l'on s'entoure de toutes les
précautions indispensables est une
8 BELVEZE Damien, Animation en Bibliothèque,
Mémoire d'études, 2005, p.p12-13.
9 Direction des Archives de France, pratique
archivistique Française, conception et montage d'une exposition, 2005,
p.p429-435.
16
occasion de risque physique, comme l'est la communication au
public. L'original peut donc être manipulé au montage et au
démontage, parfois être transporté, et reste exposé
aux effets de la chaleur et de la lumière (effet de foule et
éclairage) ».
Le temps d'exposition du document original doit être
étudié. On estime qu'une durée de trois mois ne devrait
pas être dépassée sans risque pour la plupart des types de
supports et d'écritures.
*Conditionnement et ambiance de conservation
Il est inconcevable de nos jours qu'un document soit
susceptible d'être touché par le visiteur ou d'être
directement soumis au rayonnement lumineux et aux variations de
température et d'humidité que cause une foule de visiteurs en
séjournant dans une salle.
Les documents sont présentés :
-sous vitrines fermées à clés ;
-ou sous cadres vissés ou accrochés par des
crochets.
La salle d'exposition doit conserver les conditions de
conservation requises :
-température comprise entre 16 et 20°c.
-toute pièce est présentée avec une
légende claire (numéro d'ordre de la pièce, analyse, date,
côte, présentation du document).
B/La publication
Il s'agit d'enraciner dans la mémoire de tout visiteur
le contact avec les documents. Un simple catalogue de visite distribué
sur place permet déjà cet enracinement dans la mémoire et
il ne devrait donc exister d'exposition sans mise à la disposition du
visiteur d'un écrit.
Le catalogue de visite est un résumé
précis de l'exposition. Ce petit cahier est généralement
offert au visiteur, et doit pouvoir répondre à la
curiosité du public.
17
C/Les visites guidées
Prévoir les visites guidées dès
l'organisation de l'exposition est généralement
nécessaire. Ce rôle est tout à fait dévolu aux
animateurs culturels chargés de l'essentiel du travail de
préparation et d'accompagnement.
L'audiovisuel peut aussi être l'un des produits
accompagnants l'exposition. La production audiovisuelle est une technique
professionnelle à l'opposé de l'image fixe.
La cassette vidéo est, cependant un moyen de diffusion
tout à fait intéressant, puisqu'elle peut remplacer le
déplacement de l'exposition.
D/ La Communication des archives
« La communication est une notion qui correspond à
la vision du service d'archives, qu'il fournisse cette prestation aux services
versants ou aux lecteurs. Si l'on se place du point de vue de ces utilisateurs
des archives, on dira plutôt consultation, ou accès aux archives
».10
La communication des archives est un processus qui consiste
à mettre les documents d'archives à la disposition du public.
C'est un processus qui comprend plusieurs éléments parmi lesquels
les plus importants sont : la législation des archives, les instruments
de recherche, les chercheurs et autres usagers, la salle de lecture, la
reproduction des archives, l'évaluation de la communication et la
valorisation.
* De la législation des archives
En matière d'archives, la communication est
régie par une législation adaptée selon les
réalités du pays. D'une manière générale les
archives sont communicables après la durée de 10 à 30 ans
de leur production. Cependant, il a été établi que dans
toute législation en matière d'archives, des restrictions
frappent les documents ci-après dont la communicabilité
10 Association des archivistes Français,
Abrégé d'archivistique, 2008, p.245.
18
se fera en application des dispositions de la loi en termes de
délai de communication. On citera des dossiers médicaux, des
dossiers de fiscalité, des dossiers de statistiques liées au
recensement, des dossiers de l'armée, des dossiers reprenant les
éléments des élections, des dossiers protégeant les
individualités, des dossiers protégeant la sécurité
de l'Etat.
Par contre, les archives privées sont soumises à
des contrats de gestion au moment de dépôt d'archives.
Ainsi, dans certains pays, en dehors des lois prises dans le
cadre général, les textes d'application tels que : des
décrets, des tableaux, etc., manquent et occasionnent ainsi la
diversité des normes exécutoires dans l'application de la loi
dans un même pas.
* Des instruments de recherche
Le traitement, la conservation des documents d'archives sont
effectués en vue de leur diffusion ou de communication. Leur utilisation
est une réponse à des besoins précis d'information. Afin
de permettre que cette communication se fasse, il faut bien l'existence des
instruments de recherche, outils de liaison entre les documents d'archives et
l'utilisateur. Ces instruments portent la valeur aux divers fonds existants
lorsqu'ils sont bien conçus et rédigés. Ainsi la
majorité des instituions archivistiques de la commune III du district
utilisent les instruments suivants :
- les bordereaux de versement des documents ;
- les inventaires ;
- les répertoires ;
- les guides des archives ;
- les bases de données.
Ce constat fait que pour la plupart de ces services
d'archives, les instruments de recherche sont encore sous forme de papiers. Il
a été établi que pour certaines archives non
traitées, la recherche ne peut être possible.
19
*Des chercheurs et autres usagers
Un service d'archives ne peut se valoir si et seulement si
cette institution n'est pas fréquentée.
Ainsi, la structure n'a de valeur que lorsqu'elle est
visitée et donne satisfaction aux chercheurs suivant le service rendu.
Ainsi, il y a la recherche pour des finalités administratives :
- la recherche scientifique et historique ;
- la recherche pour des besoins personnels.
Outre ce qui précède la majorité des
services d'archives en Commune III, la consultation se fait sur place sans
déplacement des dossiers. Cette consultation est gratuite pour la
plupart des centres d'archives. Cette réglementation prend en compte les
droits et les devoirs des chercheurs, parmi lesquels :
1/ Pour les chercheurs
- avoir droit à l'information ;
- avoir une pièce d'identification ou de recommandation ;
- remplir les formulaires ;
- interdire de manger ou de fumer ou de
téléphoner pendant la consultation des documents.
2/Pour les archivistes
- éviter de communiquer plus d'un dossier, d'une liasse
ou d'un carton d'archives ;
- apprécier si l'état de conservation
matérielle des documents permet leur communication au public sous forme
d'original. Le cas échéant, la communication se fait sous forme
de reproduction ;
- communiquer au public que des documents communicables ;
20
- demander aux lecteurs munis de serviettes (sacs ou chemises)
de bien vouloir les présenter aux responsables de la salle de lecture
avant toute communication des documents.
* De la salle de lecture
Toute institution archivistique doit être dotée
d'une salle de lecture attrayante, équipée et remplissant des
conditions convenables à la recherche.
La salle de lecture est ouverte au public en
général pendant les jours ouvrables et aux horaires variables
selon les pays.
La capacité d'accueil des salles de lecture des centres
d'archives souvent est de 15 à18 places. Les chercheurs sont
autorisés à utiliser leurs propres ordinateurs portables et
utilisent gratuitement la bibliothèque des archives.
Dans la plupart de services d'archives, il y a au moins deux
personnes responsables de la salle de lecture qui en assurent l'ordre, la
discipline et la sécurité des documents.
*De l'évaluation de communication
Le rendement en termes de communication des archives est
fonction de la réaction des usagers témoignant du service qui
leur est rendu. Aussi, on peut évaluer la communication des documents
d'archives sous les statistiques des diverses prestations tenues
régulièrement en se servant :
- du registre d'enregistrement des chercheurs ou autres
usagers et leurs sujets ;
- du nombre des documents satisfaits ou non satisfaits ; - du
type de fonds le plus sollicité ;
- des enquêtes de satisfaction auprès des chercheurs
; - de la provenance des usagers.
21
Ces statistiques sont évaluer annuellement et mises
à la disposition de la compétente.
L'évaluation des points forts et faibles de la
communication permet d'améliorer les prestations dans ces centres
d'archives. Elle est nécessaire pour préparer des plans de
traitement des fonds selon les demandes des usagers, facilitant la bonne
conservation des archives.
* De la valorisation des archives
La valorisation des archives doit être retenue comme
étant l'une des tâches les plus importantes de la profession
archiviste. A cet effet, elle embarrasse les actions suivantes :
- la promotion des archives par expositions temporaires ou
permanentes. - les visites guidées ;
- l'organisation des ateliers de formation pour le
renforcement des capacités ;
- la participation aux forums nationaux et internationaux
comme le stage technique International des archives de France permettant
d'échanges d'expériences sur les archives ;
- l'obtention des espaces médiatiques de vulgarisation
sur les archives sur les radios et les télévisions nationales
;
- l'obtention d'un cadre éducatif et de sensibilisation
avec le monde de l'éducation ;
- la publication d'ouvrages ;
- la coopération entre les autres institutions.
E/Le service éducatif
« Le service éducatif est un système
éducatif au sein d'un service d'archives. Le fonctionnement du service
éducatif d'un centre d'archives est conditionné par la situation
du monde enseignant. Il doit s'effectué dans le partenariat entre l'Etat
(ministère de l'éducation) et le service
22
d'archives. Cela sur renouvellement du contrat chaque
année »11C'est un groupe d'enseignants mis à la
disposition du centre d'archives assurant l'éducation des enfants et
adolescents en matière d'archives. Il s'agit là de prouver aux
élèves que les archives constituent une source vivante de
l'histoire surtout en matière d'enseignement, un témoignage
concret du fonctionnement des Instituions publiques.
Ainsi, il convient au chef de centre d'archives, de prendre
l'initiative de concevoir les thèmes d'action du service
éducatif. Les documents enseignés doivent être
adaptés aux programmes scolaires.
Le rôle de l'enseignant sera de mettre l'exposition du
document à la portée des enfants et des adolescents. Il
répond à leur goût par des questions réponses et des
jeux qui entretiennent l'éveil de la curiosité et facilitent
l'acquisition des connaissances. Son rôle est également si le
temps imparti le lui permet, d'assurer les visites des expositions par les
groupes scolaires ou d'encadrer des conférences (enseignants, agents
des Archives).
2.1.3. Les centres de documentation :
« Certains services d'archives régionales ou
départementales offrent au public (administratif ou non) un
équipement particulier : le centre de documentation administrative. Les
fonctionnaires des différents services ou le public qui
s'intéressent à des questions purement administratives y trouvent
les publications officielles du gouvernement, des collectivités, une
bibliothèque d'ouvrages juridiques, administratifs ou de documentation
générale ainsi que des dossiers de presse.
Un tel centre sera équipé comme une salle de
bibliothèque : table de consultation, meuble de rangement ou de
présentation de collections, fichiers pour catalogues. Toutefois, un
équipement séparé multiplie les postes de travail.
»12
11 Direction des Archives de France, pratique
archivistique Française, 2005, p.443.
12 Direction des Archives de France, Pratique
archivistique Française, 2005, p.23.
23
Les centres de documentation sont les services d'archives qui
disposent d'une bibliothèque historique qui vient compléter les
fonds proprement archivistiques.
Dans certains cas, l'usage des bibliothèques des
archives est strictement réservé au personnel.
2.1.4. Document et document d'archives :
« Pour qu'on puisse parler de documents d'archives, il
faut que ces documents aient été produits dans l'accomplissement
de ce que nous pouvons appeler, au sens large, une activité
administrative ou de gestion, soit publique, soit privée. »13
2.1.4.1 Document
« Le document est tout support d'information, y comprit
les données qu'il renferme. Ces données sont lisibles par l'homme
ou par machine. » 14
Le document constitue un support
d'informations lisibles par l'homme ou par machine.
2.1.4.2 Le document d'archives
Le document d'archives est un document créé,
reçu et préservé à titre de preuve et d'information
par une personne physique ou morale dans l'exercice de ses obligations
légales ou la conduite de son activité.
Il en ressort que, tant qu'il n'est pas
appréhendé dans sa dimension de trace d'une activité, de
preuve et de témoignage d'un acte ou d'un événement que
l'on peut localiser et dater, le document ne peut être qualifié
d'archives. Autrement dit un document d'archives regroupe non seulement un
contenu (message), mais aussi une provenance, une raison d'être, un
destinataire, un contexte.
13 Direction des Archives de France, Pratique
archivistique Française, 2005, P.23.
6 Association des archivistes du Québec, classification et
classement des archives, 1997, P.4.
24
2.1.5. La conservation et la Restauration
2.1.5.1 La Conservation
*La Conservation est selon le Petit Robert, l'action de
conserver, de maintenir intact ou dans le même état. Le concept
est synonyme d'entretien, garde, maintien, préservation, protection et
sauvegarde. Le mot désigne également la charge de conservateur et
l'état de ce qui est conservé.
*Yash Pal Kathpalia définit la conservation comme un
art « *...+ aussi ancien que la civilisation humaine. En un sens, il
dérive de l'instinct de conservation qui se manifeste dans tous les
êtres vivants. Quant aux documents, ils existent sous une forme ou sous
une autre, depuis l'époque où l'homme a inventé I
'écriture, et il est normal que l'humanité se soit
efforcée de les préserver en raison de leur valeur de preuves
juridiques. Les méthodes adoptées à cette fin ont
toutefois différé d'une époque à l'autre, selon les
matériaux utilisés pour leur création. »15
*La Conservation consiste à engranger des archives, les
classer, les inventorier, et les mettre à la disposition du public.
C'est l'ensemble des mesures prises par un service d'archives pour garder les
documents qui lui sont confiés en vue d'assurer leur sauvegarde. Elle
est préventive et curative
2.1.5.2La restauration
Elle consiste à intervenir directement sur les
documents pour leur restituer leur intégralité, leur rendre leur
lisibilité, arrêter et stabiliser la dégradation au
vieillissement par des techniques appropriées. C'est un ensemble des
techniques employées pour remettre en état, renforcer les
documents et ralentir leur dégradation
15 Y. P. KATHPALIA, Conservation et restauration des
documents d'archives, UNESCO, Paris, 1973.
25
2.1.5.3 Les facteurs de dégradation et les
interventions de conservation préventive et curative nécessaires
»16 : Tableau 2
Facteurs de
dégradations
|
Intervention préventive
|
Intervention curative
|
Lumière artificielle ou naturelle
|
-réduire le taux de
luminosité
(éloignement des sources).
-conditionner les
documents dans les boîtes d'archives
|
- faire appel à un
restaurateur.
|
humidité
|
-enregistrer les
variations d'humidité
grâce à un hygromètre.
-éviter de conserver
les documents dans les zones critiques (sous- sol)
|
-identifier la source
d'humidité ou de sécheresse.
-déshumidifier ou
humidifier le magasin
selon les mesures enregistrées.
|
température
|
-enregistrer
Les variations de
températures avec un thermomètre.
-éviter de conserver
les documents dans
des zones critiques
|
- réguler la
température en
fonction de
l'affectation de la salle
(lecture, magasin, exposition).
-faire isoler les tuyaux
|
16 Direction des Archives de France, pratique
archivistique Française, conception et montage d'une exposition, 2005,
p.p429-435.
26
|
(dans les pièces
surchauffées ou ensoleillées) près
des tuyaux de chauffage.
|
de chauffage.
|
Sinistres : incendies,
inondation,
|
-établir un plan de
prévention de risques
|
-appliquer le plan de
|
tremblement de terre, actes de guerre
|
et le tenir à jour
|
prévention en
évacuant les
documents selon les
priorités établies dans les lieux de stockage
provisoire.
|
|
|
-faire appel à un
restaurateur pour
toutes les
interventions sur les documents.
|
2.1.6. Plan de classement et Tableau de gestion d'archives
2.16.1. Plan de classement ou cadre de classement
« C'est un plan directeur établi pour le classement
de l'ensemble des documents conservés dans un service d'archives, par
fonds, séries et sous- séries. » 17
Un plan de classement et un cadre préétabli qui
fixe au sein d'un service d'archives la répartition des fonds entre de
grandes divisions méthodiques, appelées séries et
sous-séries.
17Direction des Archives de France, Pratique
archivistique Française, 2005, p.23.
27
2.1.6.2. Le tableau de gestion d'archives :
« Les données recueillies par l'archiviste au
cours de son recensement des documents issus des activités du service
(détermination de leur cycle de vie, évaluation de
l'intérêt historique des documents) sont formalisés dans un
document synthétique communément appelé Tableau de gestion
ou tableau d'archivage, ou encore tableau de tri ou de conservation. C'est un
outil de gestion prévisionnelle du cycle de vie des documents, et permet
d'évaluer les besoins en espaces d'archivage court, moyen et long terme.
Il précise et motive le traitement final à appliquer à
chaque document (élimination, tri, conservation).
Le tableau se présente généralement sous
la forme d'un tableau de cinq colonnes :
- Colonne Catégorie de documents :
Elle contient le recensement des documents produits ou reçus par le
producteur, classés selon le classement s'il en existe.
- Colonne Service : Il s'agit là de
déterminer la provenance des documents.
- Colonne de Durée d'utilité
administrative(Dua) :
La durée d'utilité administrative est
calculée à compter de la date du document, de l'ouverture et de
fermeture du dossier Par exemple au bout de combien de temps le dossier doit
être conservé au bureau.
- Colonne Sort final : c'est décider
le sort final du document en terme d'élimination, de tri, de
conservation ou encore de destruction parfois codifiés par des lettres
E, T, C, D. »18
Le tableau de gestion est l'état des documents produits
par un service ou un organisme, reflétant son organisation et servant
à gérer ses archives courantes et intermédiaires et
à procéder à l'archivage de ses archives historiques. Il
fixe pour chaque type de document le délai d'utilité
18 Direction des Archives de France, Instruction pour
le tri et la conservation aux archives communales des documents
postérieurs à 1982 produits par les services et
établissements publics, paris, 1993, p.22.
28
administrative, délai de versement au service
d'archives compétent pour les recevoir, traitement final et les
modalités de tri à lui appliquer.
Exemple de Tableau gestion d'archives :
Tableau n°3
Catégorie des documents
|
service
|
dua
|
Sort final
|
observation
|
Elections politiques : instructions générales
|
Ministère de l'intérieur
|
Jusqu'au scrutin
2012
|
C
(conservation)
|
|
aménagement
|
Ministère de l'urbanisme
|
15 ans
|
D (détruire)
|
|
Liste des
candidats
admis au Baccalauréat
|
Ministère de l'éducation
|
2 ans
|
T (tri)
|
Cela facilite
de trouver
les dossiers
individuels
|
2.2. La revue de la littérature
Je n'ai pas rencontré une documentation
spécifique à l'animation et sur la conservation en commune III du
district de Bamako.
Cependant, j'ai pu lire des documents qui traitent
l'animation, la conservation, la restauration et l'animation des centres
d'archives dans la généralité dont les principaux sont
:
- Belvèze, Damien, l'animation en
bibliothèque en France et au Québec, 2005, 116p,
Mémoire de fin d'études
Cette étude traite l'histoire des pratiques et des
conceptions de l'animation dans les centres de lecture français et
anglo-saxons.
Elle traite la problématique et les tendances actuelles
en matière d'animation en France et au Québec.
- Direction des Archives de France, Instruction pour
le tri et la conservation aux Archives communales des documents
postérieurs à
29
1982 produits par les services et
établissements publics, Paris, 1993, 167p.
Ce manuel traite la manière de tri et de tableau de
gestion des archives des communes en France.
- Association des Archivistes Français,
Abrégé d'archivistique, 2008, 313p.
Cet ouvrage aborde l'ensemble des notions archivistiques de
façon concrète en s'appuyant sur des exemples issus de la
pratique. Il a été entièrement élaboré par
des professionnels exerçant dans tous les secteurs du métier. Il
est plus spécialement destiné aux étudiants et aux
personnes qui débutent dans cette activité.
- Le Journal Officiel du Mali(J.O) n°22,
2002,40p, portant loi n°02-052
relative aux archives du Mali. Cette loi définit les
archives dans leur contexte, leurs modalités d'application sur toute
l'étendue du territoire, le rôle de la direction nationale des
Archives du Mali comme organisme de l'Etat compétent pour gérer
les questions d'archives au Mali, les pénalités en matière
de détournement d'archives.
- Lama, Anne, Evaluation de l'état physique
d'un fonds d'archives, 2008,7p.
Cette brochure montre comment évaluer l'état
physique et sanitaire d'un ensemble de documents afin de déterminer la
typologie des dégradations observés sur les documents ;
évaluer la proportion des documents dégradés ; calculer et
prévoir les besoins matériels, humains et financiers pour une
opération de grande envergure.
- Direction des Archives nationales de France, les
archives électroniques Manuel pratique, 2002,103p.
Si certains documents produits numérisés peuvent
encore être préservés sur le support traditionnel, nombreux
d'entre eux n'ont aucun intérêt sous cette forme qui ne servirait
qu'à encombrer les rayonnages.
30
Force est donc de constater que tout document produit par la
machine doit être de préférence conservé sous forme
électronique.
- Cauliez, Nelly, les facteurs de dégradation
et la conservation des supports papier, parchemin, cuir et cire,
2008,23p.
Les archives abritées à l'intérieur d'un
bâtiment neuf ou ancien, sont exposées à différents
facteurs de dégradation, d'origine naturelle, accidentelle ou humaine
qui constituent leur environnement. Ainsi, ce manuel traite les facteurs de
dégradation d'une part : les agents physico-chimiques de
détérioration (l'humidité, la température, la
lumière, la pollution atmosphérique, et les agents biologiques
qui sont les champignons, les insectes et les rongeurs), les catastrophes
naturelles, les méfaits de l'homme. Il traite également la
question de la conservation des supports papier, parchemin, cuir, et cire.
- Direction des Archives de France, la pratique
archivistique française, 2008, 630P.
Ce livre traite les normes et les règlements de
l'archivistique française, le système de classement et de
description, les archives contemporaines, les nouvelles archives (la collecte,
le statut, la conservation, le traitement), la communication des archives,
l'animation culturelle des services d'archives, la conservation des documents,
les méthodes de protection, et les bâtiments d'archives.
- Association des archivistes du Québec, guide
d'archivage, 2007, 45p.
Ce guide a été conçu comme instrument
permettant de classifier, d'indexer et de ranger les documents de façon
uniforme. C'est un cadre référentiel qui devra être
adapté selon les documents, les besoins, et le fonctionnement de
l'organisme qui s'en servira pour établir le sien.
- Direction des Archives de France, les bâtiments
d'archives, 2004, 125p.
Ce manuel traite le bâtiment comme outil de conservation
curative et préventive des archives. La lecture de cet ouvrage met en
lumière les évolutions du métier archiviste, une
réflexion sur les nouvelles modalités
31
de conception des salles de lecture, l'évolution des
connaissances et des techniques de conservation des documents.
Chapitre 3 : Le milieu d'étude
3.1. Création
A l'instar des autres communes du District de Bamako, la
Commune III a été créée par ordonnance n°
78/32/CMLN du 18 août 1978 fixant le statut du District de Bamako.
Cette ordonnance est complétée par les lois :
- N° 93-008 déterminant les conditions de la libre
administration des collectivités territoriales modifiée par la
loi n° 96-56 du 16 octobre 1996.
- N° 95-034 AN-RM du 12 avril 1995 du code des
collectivités territoriales
- N° 96-25 du 25 février 1996 portant statut
particulier du district de Bamako.
La Commune III possède quatre marchés dont les
deux plus grands du district (le grand marché appelé Dabanani
relevant du district de Bamako, le Dibida), le marché N'tomikorobougou,
et le marché FR3.
3.2. Situation économique
La commune III du district de Bamako est l'une des communes
les plus dotées en infrastructures et compte 12 centres d'états
civils. Le secteur tertiaire (administration, commerce, service) est
très développé et occupe un nombre important de personnes.
Les services administratifs de la commune III ont la particularité
d'accueillir près d'un million de personnes journalièrement. Le
secteur secondaire (artisanat, industrie) et le secteur primaire, s'exercent
essentiellement dans les quartiers périphériques qui sont :
Kouluniko, Sirakoro Dounfing, koulouba, et Sokonafing.
La commune III, du fait de sa position centrale, concentre la
grande partie des activités économiques. Le grand marché,
le trésor public, les banques, le PMU, la poste, les grands immeubles :
sahel vert, Sosso, Tombouctou,
32
et d'innombrables kiosques sont entre autres les
témoignages du poids économique de la commune III.
Les grands centres d'archives et de documentation de la
commune III sont les centres d'archives de Koulouba, le centre d'archives de la
DNFPP, le centre d'archives du Transrail, le centre d'archives et de
documentation de l'IOTA, le centre d'archives des impôts, le centre
d'archives du Contrôle Général des services publics. Ces
centres sont situés géographiquement dans la commune III, mais ne
sont pas gérés administrativement par la dite commune.
3.3 Ancrage institutionnel des centres concernés
par notre étude - Les Archives Nationales de Koulouba
Elles constituent l'annexe de la Direction Nationale des
Archives du Mali, un service central de la Primature, créé par
l'ordonnance n°02-041 du 28 mars 2002.
Les types d'archives sont surtout les archives historiques
dites anciennes ou fonds clos. Les usagers sont des chercheurs et des
étudiants.
- Le centre d'archives de la Direction de la Fonction
publique
Appelé la Division Fichier, Archives et informatique,
c'est une division de la Direction de la fonction publique et du personnel qui
est un service central du Ministère de la Fonction publique, de la
gouvernance et des réformes administratives et politiques, chargé
des relations avec les institutions. Les types d'archives sont les archives
courantes et intermédiaires relatives au personnel et de l'ensemble des
dossiers des fonctionnaires et conventionnaires de la fonction publique. Les
usagers sont les fonctionnaires en service et les retraités.
- Le Centre d'archives et de la Documentation de la
Direction générale des Marchés Publics
Ce centre est rattaché à la Cellule information
et statistiques, une sous direction de la Direction des Marchés
publics.
33
La Direction des Marchés publics est
créée par la loi n° 08-022 du 23 juillet 2008. C'est un
service central du Ministère des Finances. Les types d'archives sont les
archives courantes et intermédiaires et les usagers sont surtout le
personnel interne et quelques usagers du dit ministère.
- Le Centre d'archives du Transrail
Ce centre est une division de l'ex Chemin de Fer du Mali.
C'est une structure privée dont la nouvelle appellation est le fruit de
la collaboration des gouvernements du Sénégal et du Mali,
intervenue en septembre 2003. Les types d'archives sont du fonds clos au fonds
ouvert, c'est-à-dire les archives anciennes et intermédiaires.
Les usagers sont surtout le personnel de l'ex chemin de fer, les
retraités et ceux du Transrail.
34
Chapitre 4 : Analyse et interprétation des
données quantitatives et qualitatives
4.1 Discours et analyse des discours
Cette partie expose les propos recueillis à travers le
guide d'entretien adressé aux personnels des centres d'archives et de
documentation retenus dans le cadre de la présente étude dans les
centres d'archives et de documentation en Commune III du district de Bamako.
Sujet1 :
Age : 48 ans
Nom du centre : Archives Nationales Formation initiale :
I.N.A.
L'animation dans un centre d'archives est selon moi la
relation entre les usagers (public) et le service d'archives à travers
un certain nombre d'activités socio-éducatives et culturelles.
Ici les formes d'animation se font à travers les visites guidées,
les conférences ou des expositions. C'est un cadre d'enseignement
d'apprentissage, d'éducation et de connaissances, de journées de
portes ouvertes des archives.
Analyse du discours :
A travers ce discours, il apparaît que le sujet
connaît effectivement les différentes formes d'animation en cours
dans les centres d'archives.
Sujet2 :
Age : 39 ans
Nom du centre : Archives Nationales Profession :
Conservateur
35
Formation initiale : E.N.S.U.P
L'animation d'un centre d'archives est l'ensemble des
actions visant l'accueil, l'orientation des usagers et la satisfaction de leurs
besoins en rapport avec les services dispensés dans ce centre.
L'animation chez nous se fait sous forme
d'activités socio-culturelle, socio-éducative avec des
expositions, des missions d'appui à l'endroit des collectivités,
de la tutelle et des services déconcentrées de l'Etat.
Analyse du discours :
Ce conservateur parle de toutes les activités
menées par le centre surtout les supervisions et les collectes, les
inspections des centres d'archives à l'intérieur du pays, dans
les collectivités décentralisées de l'Etat. Il y a
effectivement de l'animation sous ses différentes formes.
Sujet 3 :
Age : 34 ans
Nom du centre : Centre d'archives du chemin de fer. Profession :
Administrateur des arts et de la culture Formation initiale : FLASH
L'animation d'un centre d'archives consiste à
recevoir et guider les gens et répondre à leurs questions et les
sensibiliser sur l'intérêt des archives et des documents.
L'animation du centre d'archives du Transrail existe sous
une forme de promotion et de sauvegarde :
- la promotion : il s'agit de la formation des
archivistes, du préarchivage dans les différents
dépôts, de l'organisation de la journée porte ouverte des
archives ou de la participation à la journée internationale des
archives.
- la sauvegarde qui consiste au
dépoussiérage permanent des dossiers et des documents, la
réintégration des documents mis en consultation, le recollement
des fonds répertoriés, l'ouverture et la fermeture des
36
magasins et salles de lecture aux heures indiquées
par le service, la reconstitution des documents abîmés.
Analyse du discours
L'administrateur des arts et de la culture nous expose ici en
plus de l'accueil, de la sensibilisation des usagers, des méthodes et
des techniques de conservation qui constituent également des
éléments importants de l'animation.
Sujet 4 :
Age : 36 ans
Nom du centre : Centre d'archives de la D.N.F.P.P. Profession :
Administrateur chargé des dossiers. Formation initiale : E.N.A.
L'animation dans un centre d'archives est l'ensemble des
activités menées par ce centre pour la bonne conservation de ses
archives
Les formes d'animation dans notre centre sont la
réception des dossiers, le tri, le classement selon les numéros
matriculaires, le retrait des dossiers et leur reclassement, la reconstitution
des documents abîmés.
Analyse du discours :
Dans ce discours, l'administrateur met l'accent sur les
méthodes de conservation et de restauration qui sont deux missions des
archives liées à l'animation pour la promotion et la sauvegarde
du patrimoine culturel national.
A la lecture de tous ces discours, de façon
générale, les premiers responsables en charge des centres
d'archives et de documentation concernés par cette étude ont une
connaissance approfondie des techniques d'animation spécifiques à
l'archivistique. Cependant la pratique au niveau des agents et des locaux pose
des problèmes tel que souligné par certains résultats des
questionnaires non seulement des professionnels mais aussi des usagers.
37
4.2 Analyse des données des questionnaires
Tableau 4 : Répartition des
professionnels selon leur opinion sur l'existence de difficultés
capables d'empêcher le bon déroulement des activités
d'animation dans leur centre.
Réponses centres
|
Oui
|
Non
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
Koulouba
|
3
|
30
|
1
|
10
|
6
|
60
|
10
|
100
|
Direction des Marchés
publics
|
2
|
20
|
1
|
0
|
7
|
70
|
10
|
100
|
D.N.F.P.P
|
3
|
30
|
1
|
10
|
6
|
60
|
10
|
100
|
Transrail
|
4
|
40
|
1
|
10
|
5
|
50
|
10
|
100
|
Dans ce tableau, 40% professionnels du Transrail, 30% des
Archives nationales, et de la DNFPP soit 30% chacun, et 20% de la Direction des
Marchés publics ont affirmé qu'ils rencontrent des
difficultés capables d'empêcher le bon déroulement des
activités d'animation dans leur centre.
Les problèmes que rencontrent les professionnels avec
leur fréquence d'apparition sont les suivants :
-le manque de matériel, le manque de
spécialisation qui sont cités trois (03) fois par les
enquêtés ;
-le manque de formation qui apparait deux (02) fois ;
-l'insuffisance de climatisation citée une (01) fois.
On est amené à se poser la question de savoir si
l'enquêté qui a donné cette réponse est vraiment
spécialiste du domaine dans la mesure où la climatisation ne fait
pas partie des conditions de conservation. Ce qui justifie en fait le manque
de
38
spécialisation et de formation que certains ont
signalé comme étant des problèmes vécus.
Concernant les propositions de solutions, les
enquêtés ont évoqué la formation des agents,
l'amélioration des conditions de conservation, la numérisation
des archives et le recrutement d'animateurs professionnels
spécialisés.
Tableau 5 : Répartition des
enquêtés professionnels selon l'existence d'organisation de
visites guidées dans leur centre d'archives.
Réponses
centres
|
Oui
|
Non
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
Koulouba
|
5
|
50
|
-
|
-
|
5
|
50
|
10
|
100
|
Direction des Marchés
publics
|
-
|
-
|
10
|
100
|
-
|
-
|
10
|
100
|
D.N.F.P.P
|
-
|
-
|
10
|
100
|
-
|
-
|
10
|
100
|
Transrail
|
3
|
30
|
1
|
10
|
6
|
60
|
10
|
100
|
Ici, il se dégage de l'avis des enquêtés
que seuls les centres des Archives Nationales et du Transrail organisent des
visites guidées. En effet, 50% des enquêtés des Archives
Nationales et 30% du Transrail ont répondu que leur centre organise des
visites guidées. Par contre 100% des professionnels à la DGMP, et
de la DNFPP reconnaissent que leur centre n'en organise pas.
Ces données prouvent à suffisance que même
si les centres concernés par l'étude organisent des visites
guidées, elles se réalisent très timidement. Cette
timidité n'est pas de nature à faire découvrir et faire
connaître les avantages des centres d'archives par le maximum de
personnes susceptibles de devenir d'éventuels usagers.
39
Tableau 6 : Répartition des
professionnels selon l'existence d'organisation d'exposition dans leur centre
d'archives.
Réponses centres
|
Oui
|
Non
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
Koulouba
|
5
|
50
|
0
|
0
|
5
|
50
|
10
|
100
|
Direction des Marchés
publics
|
-
|
-
|
10
|
100
|
-
|
-
|
10
|
100
|
D.N.F.P.P
|
-
|
-
|
10
|
100
|
-
|
-
|
10
|
100
|
Transrail
|
3
|
30
|
1
|
10
|
6
|
60
|
10
|
100
|
Le tableau démontre que seuls les centres des Archives
Nationales et du Transrail organisent des expositions. En effet, 50% des
enquêtés des Archives Nationales et 30% du Transrail ont
répondu que leur centre organise des expositions. Par contre 100% des
professionnels à la DGMP, et de la DNFPP reconnaissent que leur centre
n'en organise pas.
Les expositions étant des éléments
d'animation qui permettent au public de découvrir les
potentialités de centres, les résultats du tableau n°3 sont
une preuve que les centres ne mobilisent pas suffisamment de moyens pour se
faire connaître. C'est la une preuve de l'insuffisance de
stratégie de communication en faveur de l'animation.
40
Tableau 7: Répartition des
professionnels sur leur avis à propos de l'état de conservation
des archives dans leur centre.
Réponses
centres
|
Bon état
|
Mauvais état
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
Koulouba
|
2
|
20
|
6
|
60
|
2
|
20
|
10
|
100
|
Direction des Marchés
publics
|
1
|
10
|
1
|
10
|
8
|
80
|
10
|
100
|
D.N.F.P.P
|
3
|
30
|
-
|
-
|
7
|
70
|
10
|
100
|
Transrail
|
4
|
40
|
3
|
30
|
3
|
30
|
10
|
100
|
Dans ce tableau, 40%, 30%, et 20% des professionnels
d'archives du Transrail, de la D.N.F.P.P, des Archives Nationales, et 10% de la
Direction des Marchés publics répondent que les archives de leur
centre sont dans un bon état de conservation. Par contre 60% des
professionnels des Archives Nationales et 30% du Transrail ont répondu
que leurs archives se trouvent dans un mauvais état de conservation.
Il faut signaler que 70% et 80 % de la DNFPP, et du DGMP n'ont
pas répondu à la question.
Dans aucun des centres d'archives, l'opinion des
professionnels affirmant que les locaux sont dans un bon état de
conservation n'atteint les 50% et même au niveau des Archives Nationales
de Koulouba, les résultats montrent que 60% des enquêtés
pensent que les locaux sont plutôt dans un mauvais état qui ne
favorise pas de bonnes conditions de conservation.
41
Tableau 8 : Répartition des
enquêtés selon leur opinion sur l'état de la lumière
dans les locaux
Lumière
|
Suffisante
|
Insuffisante
|
Sans réponse
|
Total
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Naturelle
|
03
|
27,2
|
06
|
54,5
|
02
|
18,1
|
11
|
100
|
|
|
|
|
5
|
|
8
|
|
|
Artificielle
|
02
|
18,1
|
04
|
36,3
|
05
|
45,4
|
11
|
100
|
|
|
|
|
6
|
|
6
|
|
|
Selon ce tableau, 27,27% des professionnels trouvent que la
lumière naturelle est suffisante tandis que 54,55% trouvent qu'elle est
insuffisante. Les 18,18% des enquêtés pensent que la
lumière artificielle est suffisante, par contre, 36,36% pensent que
cette lumière est insuffisante. Quand on considère l'importance
de la lumière naturelle dans un local d'archives, on se rend compte ici
que les locaux ne sont pas dans les normes standards.
Tableau 9: Répartition des
enquêtés selon leur opinion sur l'humidité de conservation
dans les locaux
Humidité
|
Humide
|
Sec
|
Sans réponse
|
Total
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
-
|
-
|
08
|
72,73
|
03
|
27,27
|
11
|
100
|
Le tableau n° 6 montre que 72,73% des
enquêtés affirment que les locaux sont dans un état sec, ce
qui est favorable à une bonne conservation.
42
Tableau 10: Répartition des
enquêtés selon leur opinion sur la température des
locaux.
Température
|
Elevée
|
Normale
|
Sans
|
Total
|
|
|
|
réponse
|
|
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
|
02
|
18,18
|
05
|
45,46
|
04
|
36,36
|
11
|
100
|
D'après ce tableau, 18,18% des professionnels trouvent
que la température de conservation est très élevée,
ce qui n'est pas bon pour une bonne conservation des archives.
Cependant dans aucun de ces centres, les enquêtés
n'ont signalé la présence d'hygrométrie (un appareil
permettant de mesurer l'humidité dans un milieu donné) ni de
thermomètre pour la prise de température. Compte tenu du
rôle important de ces deux appareils pour une bonne conservation des
archives, on n'est amené à dire que leur absence au niveau des
centres est un obstacle à la conservation.
Tableau 11 : Grille d'analyse des niveaux de
compétences des professionnels des centres d'archives situés en
commune III du district de Bamako.
La grille d'analyse des compétences est un outil de
l'ingénierie de la formation qui permet d'identifier les besoins de
formation des agents d'un service ou d'une entreprise.
N 1 = Niveau 1 : L'agent n'a pas acquis les compétences
requises du poste.
N 2 = Niveau 2 : L'agent est débutant. Il a besoin de
l'appui d'une tiers personne pour jouer son rôle.
N 3 = Niveau 3 : L'agent est confirmé dans
l'exécution de ses tâches. Il n'a pas besoin de l'appui d'une
personne pour jouer son rôle.
N 4 = Niveau 4 : L'agent est expert dans la compétence
qu'il peut transférer à des tiers.
43
* Niveau de compétence requis pour occuper le poste.
|
|
Niveau de maîtrise de la compétence
|
N1
|
N2
|
N3
|
N4
|
1 Compétences techniques
|
C.T.1
|
Connaissance des techniques
documentaires ou archivistiques.
|
|
*1
|
3
|
3
|
C.T.2
|
Connaissance en histoire/histoire
de l'art moderne et contemporain.
|
1
|
*2
|
1
|
2
|
C.T.3
|
Connaissance élémentaire en
matière de conservation préventive des
documents.
|
1
|
|
*3
|
3
|
C.T.4
|
Connaissance des principes et de la mise en oeuvre des
systèmes d'information documentaires.
|
|
3
|
3
|
*1
|
C.T.5
|
Maîtrise des technologies et du
circuit, dans le respect des normes et des standards.
|
1
|
1
|
3
|
*2
|
C.T.6
|
Cataloguer et indexer un
document.
|
|
2
|
*3
|
2
|
C.T.7
|
Analyser le contenu d'un
document
|
|
2
|
*2
|
2
|
C.T.8
|
Utiliser les différents outils de
recherche et sources d'informations
|
1
|
*
|
3
|
3
|
2 Compétences relationnelles
|
44
C.R.1
|
Développer et entretenir des
réseaux professionnels.
|
|
2
|
1
|
*1
|
3 Compétences adaptationelles
|
C.A.1
|
Assurer une veille sur l'évolution des normes et des
technologies dans sa spécialité.
|
3
|
1
|
|
*2
|
C.A.2
|
Elaborer une stratégie de
recherche d'information.
|
1
|
|
3
|
*2
|
4 Compétences organisationnelles
|
C.O.1
|
Connaissance du cadre
organisationnel et des
procédures juridiques (marchés
publics, droit de la propriété
intellectuelle, archives publiques).
|
|
1
|
3
|
*2
|
C.O.2
|
Rendre l'information accessible,
utile et exploitable
|
|
1
|
2
|
*4
|
Selon la grille, seuls en C.T. 1 et en C.O. 2 la moitié
des agents ont la compétence requise pour exécuter les
tâches. Par contre au niveau des autres compétences, il existe un
écart entre les compétences réelles et les
compétences requises qui constitue des besoins de formation.
45
Tableau 12: Répartition des
enquêtés usagers selon leur degré de satisfaction des
prestations de service des centres d'archives et de documentation
Réponses centres
|
Satisfait
|
Pas du
tout
satisfait
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
Koulouba
|
2
|
20
|
-
|
-
|
8
|
80
|
10
|
100
|
Direction des Marchés
publics
|
1
|
10
|
-
|
-
|
9
|
90
|
10
|
100
|
D.N.F.P.P
|
1
|
10
|
-
|
-
|
9
|
90
|
10
|
100
|
Transrail
|
4
|
40
|
2
|
2
|
4
|
40
|
10
|
100
|
Ce tableau montre que 40% des usagers du Transrail, 20% des
Archives Nationales et 10% de la Direction des Marchés publics, disent
être satisfaits des prestations. Selon le tableau, 90% des usagers de la
DGMP, de la DNFPP, et 80% des Archives Nationales n'ont pas répondu
à la question. A la lumière de ces résultats on peut dire
que le faible taux de satisfaction des usagers s'explique par le fait que les
agents des centres d'archives d'une manière générale
n'offrent pas des services de qualité aux usagers dans la mesure
où ils n'ont pas dans la plupart des cas, les compétences
requises pour occuper les postes qu'ils ont en charge d'animer.
46
Tableau 13 : Répartition des
enquêtés usagers selon leurs opinions sur l'état des locaux
des centres de conservation d'archives.
Réponses centres
|
Oui
|
Non
|
Sans réponse
|
Total
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
eff
|
%
|
Archives Nationales de
|
2
|
20
|
2
|
20
|
6
|
60
|
10
|
10
|
Koulouba
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
Direction des Marchés
|
1
|
10
|
0
|
0
|
9
|
90
|
10
|
10
|
publics
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
D.N.F.P.P
|
1
|
10
|
1
|
10
|
8
|
80
|
10
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
Transrail
|
4
|
40
|
4
|
40
|
2
|
20
|
10
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
Dans ce tableau, 40% des usagers du centre du Transrail et 20%
des Archives Nationales répondent que les locaux sont dans un bon
état. Par contre 40% des usagers du Transrail, 20% des Archives
Nationales, et 10% de la DNFPP pensent qu'ils ne sont pas dans un bon
état pour une bonne conservation.
Le fait que la perception des usagers (40%, 20% en bon
état et 40% et 20% en mauvais état) sur l'état des locaux
ne soit pas très différente de celle des professionnels (40%,
30%, et 20%, 10% en bon état et 60% et 30% en mauvais état) est
une preuve suffisante pour dire que les locaux réservés à
la conservation des archives n'est pas favorable à leur sauvegarde.
Ces résultats laissent percevoir que les locaux de
manière générale ne se prêtent pas à de
bonnes conditions de conservation.
4.3. La vérification des hypothèses
Pour vérifier les hypothèses, il est important
de les rappeler. Les hypothèses de l'étude sont :
47
- L'insuffisance des techniques d'animation en cours dans les
centres d'archives et de documentation situés en Commune III du District
de Bamako ne facilite pas l'accès des usagers.
- La réalisation des infrastructures destinées
à abriter les archives n'offre pas de bonnes conditions de la
conservation des archives.
- Les centres utilisent des archivistes pour lesquels il
existe un écart important entre les compétences réelles et
les compétences requises.
A la lecture des discours, de façon
générale, les premiers responsables en charge des centres
d'archives et de documentation concernés par cette étude ont une
connaissance approfondie des techniques d'animation spécifiques à
l'archivistique. Cependant la pratique au niveau des agents et des locaux pose
des problèmes tel que souligné par certains résultats des
questionnaires non seulement des professionnels mais aussi des usagers.
Dans le tableau 4, 40% professionnels du
Transrail, 30% des Archives nationales, et de la DNFPP, et 20% de la Direction
des Marchés publics ont affirmé qu'ils rencontrent des
difficultés capables d'empêcher le bon déroulement des
activités d'animation dans leur centre. Au regard du résultat de
ce tableau, on peut dire que l'hypothèse 1 est confirmée.
Selon le tableau 8, 27,27% des professionnels
trouvent que la lumière naturelle est suffisante tandis que 54,55%
trouvent qu'elle est insuffisante. Les 18,18% des enquêtés pensent
que la lumière artificielle est suffisante, par contre, 36,36% pensent
que cette lumière est insuffisante. Quand on considère
l'importance de la lumière naturelle dans un local d'archives, on se
rend compte ici que les locaux ne sont pas dans les normes standards.
Dans le tableau 13, 40% des usagers du centre
du Transrail et 20% des Archives Nationales répondent que les locaux
sont dans un bon état. Par contre 40% des usagers du Transrail, 20% des
Archives Nationales, et 10% de la DNFPP pensent qu'ils ne sont pas dans un bon
état pour une bonne conservation.
48
Le fait que la perception des usagers (40%, 20% en bon
état et 40% et 20% en mauvais état) sur l'état des locaux
ne soit pas très différente de celle des professionnels (40%,
30%, et 20%, 10% en bon état et 60% et 30% en mauvais état) est
une preuve suffisante pour dire que les locaux réservés à
la conservation des archives n'est pas favorable à leur sauvegarde.
Ces résultats laissent percevoir que les locaux de
manière générale ne se prêtent pas à de
bonnes conditions de conservation.
Au regard de ces résultats, on peut dire que
l'hypothèse 2 est confirmée.
Dans le tableau 11, selon la grille, seuls en
C.T. 1 et en C.O. 2 la moitié des agents ont la compétence
requise pour exécuter les tâches. Par contre au niveau des autres
compétences, il existe un écart entre les compétences
réelles et les compétences requises qui constitue des besoins de
formation.
Le tableau 12 montre que 40% des usagers du
Transrail, 20% des Archives Nationales et 10% de la Direction des
Marchés publics, disent être satisfaits des prestations. Selon le
tableau, 90% des usagers de la DGMP, de la DNFPP, et 80% des Archives
Nationales n'ont pas répondu à la question. A la lumière
de ces résultats ont peut dire que le faible taux de satisfaction des
usagers s'explique par le fait que les agents des centres d'archives d'une
manière générale n'offrent pas des services de
qualité aux usagers dans la mesure où ils n'ont pas dans la
plupart des cas, les compétences requises pour occuper les postes qu'ils
ont en charge d'animer. Au regard des résultats des tableaux 8 et 9, on
peut dire que l'hypothèse 3 est confirmée.
49
Chapitre 5 : Suggestions et perspectives :
5.1. Suggestions :
A la lumière de l'analyse de la grille des
compétences, l'étude : « L'animation des centres d'archives
et de documentation en Commune III du District de Bamako : contraintes et
perspectives », le Gouvernement ainsi que toutes les structures
concernées doivent s'impliquer davantage pour une amélioration de
la politique archivistique non seulement en commune III mais aussi sur toute
l'étendue du territoire.
Les locaux destinés à abriter les archives
méritent également d'être améliorés afin de
répondre aux normes standards.
5.2 Perspectives :
La création récente de la filière
métier du livre, archives et documentation à la Faculté
des arts lettres et sciences humaines par Grenoble, et la formation de deux
meilleurs étudiants par an à l'université de Grenoble en
archivage et en documentation favorisera la formation des spécialistes
des métiers du papier au Mali. Le Commissariat au développement
institutionnel, à travers son programme de développement
institutionnel (P.D.I) qui vise à réformer l'administration
malienne, a mis en place des structures pilotes dans les services afin d'avoir
accès à l'information pour satisfaire les usagers. Cela ne peut
aboutir sans la bonne gestion des archives et la formation des archivistes.
Cette stratégie vise à faciliter l'accès à
l'administration, mais aussi des archives aux usagers. La délocalisation
prochaine du stage technique international des archives de France(S.T.I.A)
à Dakar serait l'occasion pour beaucoup d'archivistes maliens de prendre
part à cette formation archivistique de haut niveau.
50
Conclusion :
L'étude intitulée « L'animation des centres
d'archives et de documentation en Commune III du District de Bamako :
contraintes et perspectives » commence par l'objet d'étude qui
retrace ses différentes étapes, c'est-à-dire mieux
conserver pour communiquer sans dégrader les documents.
Le constat général dans la plupart de ces
centres est que les techniques d'animation sont insuffisantes et ne favorisent
pas l'accès des usagers aux documents ; sans compter que les
infrastructures destinées à abriter les archives n'offrent pas de
bonnes conditions de conservation. A tout cela il faut ajouter qu'il existe un
écart important entre les compétences réelles des
professionnels et les compétences requises pour occuper les postes.
Pour ce faire, il fallait analyser les conditions
d'accès des usagers aux centres d'archives et de documentation en
commune III du District de Bamako, connaître leurs capacités
d'accueil afin de pouvoir proposer des solutions possibles pour une bonne
conservation des archives et améliorer la fonction animation.
Le travail d'investigation a utilisé les outils de
recherche comme le questionnaire et le guide d'entretien.
Dans le but de permettre une meilleure compréhension,
certains concepts comme les archives, les centres de documentation, les
documents et documents d'archives et l'animation dans les contextes
général et spécifique ont été
définis. Il a fallu également faire une revue de la
littérature qui résume les documents ayant trait à
l'étude.
La présentation du milieu d'étude et son rapport
avec la thématique concernée a permis de faire une analyse de la
fonction animation dans les centres d'archives et de documentation
situés en Commune III du District de Bamako.
Ainsi, l'interprétation des données
quantitatives et qualitatives a débouché sur des suggestions et
des perspectives allant dans le sens d'une amélioration des centres
concernés.
51
Diffuser au sein d'un centre d'archives ne doit pas se limiter
seulement à un simple accès aux documents par les usagers ; mais
aussi à un moyen pour l'agent d'archives d'échanger avec le
public. Cela permet ainsi de mettre la mémoire collective en valeur
d'où la nécessité d'organiser des conférences sur
les archives, des journées de portes ouvertes dans le but d'amener le
public à connaître les avantages qu'il
y a à consulter des documents d'archives.
Les archives, c'est-à-dire l'ensemble des documents
produits ou reçus par tout organisme public ou privé dans le
cadre de son activité, sont conservées à des fins
administratives et historiques. Le monde souhaite accéder à
l'information. Ce contexte implique la mise des procédures pour la
sauvegarde et la conservation pérenne des archives, d'où la
nécessité de mettre en place des sessions de formation à
l'intention des professionnels.
52
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Association des archivistes du Québec, classification
et classement des archives, 1997, 4p.
- Direction des Archives de France, Instruction pour le tri et
la conservation aux Archives Communales des documents postérieurs
à 1982 produits par les services et établissements publics des
communes, 1993, 177p.
- Dominique Parchas(Marie), Comment faire face aux risques
biologiques ?, 2008, 31p.
- GEDD-SARL, Monographie Commune III, Rapport final, 2007, 97p. -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bougouni.
- Journal officiel n°23 de la République du Mali,
loi n°02-52 relative aux archives, 2002, p.898.
Ouvrages spécifiques
- Association des archivistes Français,
Abrégé d'archivistique, 2008, 309p.
- BELVEZE Damien, Animation, en bibliothèque,
Mémoire d'études, 2005, 115p.
- BEKENY, Mali : Réorganisation des archives, UNESCO,
Paris décembre 1970, 22p.
- Cauliez(Nelly), les facteurs de dégradation et de
conservation des supports papier, parchemin, cuir et cire, 2007,25p.
- Direction des Archives de France, la pratique archivistique
Française, 2008,630 p.
- Lama, Anne, Evaluation de l'état physique d'un fonds
d'archives, 2008,7p.
53
- Y. P. KATHPALIA, Conservation et restauration des documents
d'archives, UNESCO, Paris, 1973,45p.
2.1 Définition de quelques concepts
13
54
Table des matières
Résumé 2
Introduction 3
Objet 4
Objectif général 4
Objectifs spécifiques 4
Problème général 5
Problématique 5
Question de départ 7
Questions de recherche 7
Hypothèses de recherche 7
Chapitre1 : Méthodologie de recherche
10
1.1 la recherche documentaire 10
1.2 la population de l'enquête 10
1.2.1 l'échantillonnage 10
1.2.2 la taille de l'échantillon
11
1.3 les instruments de recherche 11
1.3.1 Elaboration du questionnaire 11
1.3.2 Elaboration du guide d'entretien 11
1.4 Difficultés rencontrées
12
Chapitre 2 : Définition de quelques concepts et la revue
de la littérature
|
13
|
55
2.1.1 les archives et la typologie des archives
13
2.1.1.1 les archives 13
2.1.1.2 la typologie des archives 13
14
2.1.2 l'animation et la typologie d'animation des centres
d'archives et de documentation
2.1.2.1 L'animation 14
15
2.1.2.2 la typologie d'animation des centres d'archives et de
documentation
A/ Exposition 15
B/ La publication 16
C/ Les visites guidées 17
D/ La Communication des archives 17
E/ Le service éducatif 21
2.1.3 Les centres de documentation 22
2.1.4 Document et document d'archives 23
2.1.4.1 Document 23
2.1.4.2 Document d'archives 23
2.1.5 La conservation et la restauration 24
2.1.5.1 La conservation 24
2.1.5.2 La restauration 24
2.1.5.3 Les facteurs de dégradation et les interventions
de
conservation préventive et curative
|
25
|
2.1.6 Plan de classement et tableau de gestion d'archives
25
2.1.6.1 Plan de classement 25
56
2.1.6.2 Tableau de gestion d'archives 26
2.2 La revue de la littérature 28
Chapitre 3 : Milieu d'étude 31
3.1 Création 31
3.2 Situation économique 31
3.3 Ancrage institutionnel des centres concernés par
notre étude 32
Chapitre4 : Analyse et interprétation des données
quantitatives et qualitatives
|
34
|
4.1 Discours et analyse du discours 34
4.2 Analyse des questionnaires 37
4.3 vérification des hypothèses
46
Chapitre 5 : Suggestions et perspectives
49
5.1 Suggestions 49
5.2 perspectives 49
Conclusion 50
Bibliographie 52
57
|