DIFFUCULTES RENCONTREES
Aucune tâche n'est sans peine. Ainsi, la
réalisation de ce travail nous a exposé devant plusieurs
obstacles auxquels nous devrions faire face. Il s'est agi en
réalité de :
- Difficultés financières qui se sont
présentées comme un défi à relever dans la
faisabilité de cette recherche.
- Difficultés d'ordre psychologique.
- Difficultés de déplacement liées aux
moyens de transport qui se sont relevés insuffisants et moins favorables
pour notre recherche qui nécessitait une présence physique et
mentale au lieu de la recherche pour la collecte des données utiles
à notre travail.
- Le refus de nous donner les grilles publicitaires des
chaînes de télévision sélectionnée.
- L'acquisition avec difficultés de grilles de
programmes de chaînes de télévision.
CHAP I. :
APPROCHE THEORIQUE ET DEFINITIONNELLE
CHAP I. : APPROCHE
THEORIQUE ET DEFINITIONNELLE
Avant d'aborder l'étude proprement dite, il nous a paru
logique de commencer d'abord par éclairer certains concepts de base
utiles pour la compréhension du texte ensuite à présenter
l'état de la question qui est une sorte de résumé de
travaux antérieurs en rapport avec le thème choisi.
I.1. DEFINITION DE
QUELQUES CONCEPTS DE BASE
La
définition préalable de quelques concepts de base de ce
mémoire est une démarche nécessaire, pour préciser
les termes dont nous avons fait usage, afin de faciliter la
compréhension du lecteur.
I.1.1.
Environnement
De l'environnement, il existe beaucoup de définitions
qui sont toutes valables, selon le point de vue envisagé.
Selon l'Organisation des Nations Unies (ONU,
2001), « l'environnement est tout ce qui concerne les aspects
de l'activité de l'homme, qui en altère les systèmes
écologiques dont il fait partie et en modifie sa propre
vie ».
L'Encyclopédie universalis, citée par Binzangi
(2007), définit l'environnement/milieu comme étant « la
partie du monde avec laquelle un organisme entre en contact ; c'est donc
elle qui en détermine les réactions, les adaptations
physiologiques et parfois même morphologiques, elle qui en est, en
retour, modifiée, transformée, façonnée par ce
contact avec le vivant ».
D'après certains experts, l'environnement
« c'est tout ce qui nous entoure ». C'est aussi l'ensemble
des conditions physiques, chimiques, biologiques, esthétiques ou
sociales et économiques. L'environnement englobe donc les êtres
vivants et les objets animés ou inanimés ainsi que leurs
interactions et les produits de ces interactions (Cibanga, 1999).
Dans le dictionnaire Universel Hachette (1996),
« l'environnement est défini comme étant l'ensemble
d'éléments constitutifs du milieu d'un être vivant. C'est
spécialement l'ensemble de facteurs naturels dus à l'action de
l'homme (physique, chimique, biologique, sociologique) et qui constituent le
milieu dans lequel, en un moment donné, vit l'homme ou une
espèce animale ou végétale ».
Pour Vaillancourt cité par Mbuyi Musongela
(2004), « l'environnement constitue un système
organisé, dynamique et évolutif des facteurs naturels (physique,
chimique, biologique) et humains, opérant et où les
activités humaines ont lieu, et qui ont, de façon directe ou
indirecte, immédiatement ou à long terme, un effet ou une
influence sur ces êtres vivants ou sur les activités humaines,
à un moment donné et dans une aire géographique
définie ».
De toutes ces définitions, nous avons retenu que
l'environnement est un ensemble d'éléments physiques, chimiques,
biologiques et des facteurs économiques, sociaux, culturels et
politiques relatifs à un groupe humain, qui agissent sur ce groupe et
que celui-ci peut modifier ou transformer.
I.1.2. Définition
du concept média
On emploie le mot média en sens multiples au point
souvent de désespérer de trouver une unité, en
deçà de ses différentes acceptions.
Le quotidien « Le Soft » est un
média au même titre que la chaîne de
télévision Tropicana. Ce que l'on désigne en pareil cas,
ce sont des institutions sociales, l'aboutissement d'initiatives
calculées, ayant chacune ses équipements techniques, ses
professionnels et règles particulières écrites ou non.
On dit également de l'affichage qu'il constitue un
média, comme on le dit du roman, du cinéma ou reportage sur
l'actualité.
Ce que l'on entend alors, c'est inséparablement une
technique permettant l'expression de la pensée et l'une des formes -
où l'un des genres - que cette expression peut revêtir, ou bien,
si l'on préfère, une technique qui est devenue à la faveur
de ses utilisations successives, un art à compléter au sens le
plus courant du terme.
La presse à imprimer faisant naître le
journalisme, le genre romanesque ou bien encore l'affichage, la
cinématographie, donnant naissance au « septième
art ». La télévision constituant le creuset où
sont nés les vidéos musiques, les feuilletons
télévisés.
Afin d'écarter toute équivoque, il convient de
ne pas confondre la technique avec les institutions qui ont recours à
elle. La presse de Gutenberg avec les journaux. Les ondes hertziennes avec RFI
ou France Télévision. Le « Tusel
photographique » avec l'oeuvre de fiction cinématographique.
On ne saurait oublier davantage que toutes les techniques ne donnent pas
nécessairement naissance à un art original et reconnu comme
tel.
Ainsi, en tout état de cause, un média constitue
une technique utilisée par un individu ou par un groupe d'individus pour
communiquer à un autre autrement qu'en face, à une distance plus
ou moins grande, l'expression de leur pensée, quelque que soient la
forme et la finalité de cette expression.
Un média permet donc la transmission, plus ou moins
loin et à un nombre plus ou moins grand de personnes, d'un ou plusieurs
messages aux contenus les plus variés ; la presse, la
télévision, le cinéma, l'affichage, mais aussi le
téléphone, la télématique et l'internet.
En tant que moyen de transmission ou de restitution pour
signaux, quels qu'ils soient, un média permet donc toujours de relier
les hommes entre eux.
I.1.3. Des mass
média aux médias
Techniques, institutions, domaines privilégiés
d'activités de l'information, les divertissements, la publicité,
l'éducation, la création artistique, forme d'expression
particulière (le journalisme, le cinéma, l'affichage public, les
feuilletons de télévision, les sites du web) ; l'inventaire des
médias décourage toute tentative de définition.
Francisé en 1973 avec un accent aigu et un « s
» au pluriel, le mot « média » s'est imposé au
tournant des années 1980. Jusque-là, on parlait seulement des
« mass média » forgé dans les années 1950 en
Amérique du Nord, l'expression désignait ensemble, toutes
techniques permettant d'atteindre simultanément une audience
étendue, diverse et dispersée, en l'occurrence le cinéma,
la télévision, la presse au même titre que la radio.
Vers la fin des années 1960 et au début des
années 1970, le succès des thèses d'un essayiste canadien,
Marshal Mc Luban (1911 - 1980), contribuera sans nul doute à populariser
le mot (média) précipitant du même coup l'abandon de
l'expression « mass média ». La consécration du mot,
par l'usage n'est guère indifférente : elle marque le
déplacement de l'attention ; de l'examen du pouvoir de la presse ou de
la télévision vers celui des institutions auxquelles elles ont
donné naissance, leur mode d'organisation et de
« fonctionnement » de leurs oeuvres et de leurs audiences
respectives.
En s'imposant, le mot rejoignant son étymologie :
Un média est d'abord un moyen, un outil, une technique
ou intermédiaire, permettant aux hommes d'exprimer et de communiquer
à autrui quelque soit l'objet ou la forme de cette expression.
Mais un média se définit également par
son usage, lequel désigne un rôle ou une fonction ayant fini par
s'imposer ainsi que la meilleure façon de remplir ce rôle ou cette
fonction.
L'utilisation qui est faite d'un média à un
moment et un lieu donnés dépend des usages ou des habitudes qui
ont fini par prévaloir, en raison notamment des attentes aux besoins de
l'individu, ainsi que des règles ou des contraintes déterminant
l'expression de ses besoins ou de ses attentes.
Retenons enfin que les mas médias sont des
véhicules impersonnels de transmission ; dans cette situation,
l'émetteur et le récepteur ou destinataire des messages ne sont
pas face à face.
Ce sont des techniques de diffusion susceptibles d'atteindre
un public étendu et varié (par opposition au public dans une
salle de spectacle). C'est aussi un ensemble des moyens de communication des
informations par lequel celle-ci atteint en même temps un très
grand nombre de gens dispersés dans des divers points (radio, disque,
presse, affiche, ...).
I.1.4. Les trois familles
des médias
Les médias diffèrent les uns des autres par
l'étendue de leur audience potentielle ou effective. Le temps est
aujourd'hui révolu où l'on ne parlait guère que des «
mass médias », les grands quotidiens nationaux, les chaînes
ou les réseaux de télévision.
Ils diffèrent par la nature des messages
acheminés ; on a coutume d'opposer, désormais, l'audiovisuel
à écrire au numérico-textuel.
Ils diffèrent enfin par les virtualités qu'ils
recèlent ou par leur inclinaison réelle supposée à
atteindre certains plutôt que d'autres : distraire plutôt
qu'informer, propager des savoirs ou former les jugements : influencer,
persuader ou créer des oeuvres originales.
Mais un seul critère permet, semble-t-il, de dresser un
inventaire des médias qui soit à la fois complet et pertinent. La
première famille est celle des médias autonomes. Elle comprend
tous ceux des supports sur lesquels sont inscrits les messages et qui ne
requièrent pas des raccordements à aucun réseau
particulier.
Ainsi, les livres, les journaux, les disques audio,
vidéos ou informatiques en émettant la « lecture ». En
outre, certains équipements sont aussi indispensables :
magnétophones, magnétoscopes, ordinateurs, consoles de jeux... La
totalité des magnétoscopes et les lecteurs enregistreurs
commercialisés depuis 1999 sont en passe de devenir, pour les images
animées et sonorisées, ce que représentent, depuis
longtemps, les livres et le journal pour la propagation des textes
imprimés.
La deuxième famille est celle des médias de
diffusion, que cette diffusion soit large ou étroite.
Depuis la TSF, dont le brevet fut déposé par
Marcani en 1896, des émetteurs et des relais terrestres permettent la
transmission par la voie des ondes hertziennes, des programmes de radio dans
une zone de « couverture » dont l'étendue varie
selon la puissance des équipements émetteurs et
équipements récepteurs utilisés.
Depuis les années 1930, des programmes de
télévision sont également acheminés par la
même voie.
A celle-ci, il convient d'ajouter désormais, pour la
radio comme pour la télévision, deux nouveau
« vecteurs » ainsi que leurs diverses combinaisons :
les satellites d'un côté, les câbles de l'autre, qu'il soit
coaxiaux ou en fibre optique. Les satellites constituent des vastes voies
intercontinentales - véritables chemins du ciel - permettant la
transmission de toute sorte de messages. Quant aux câbles
(multiconducteurs, à 5 ou 6 canaux de télévision ;
coaxiaux, entre 15 et 40 canaux à fibre optique, jusqu'à plus de
200 canaux), ils sont comme un chaînon entre les deux infinis, entre le
local et le planétaire.
Ces moyens de télédiffusion ont eu en commun de
fonctionner toujours à sens unique, de l'émetteur vers le
récepteur.
La troisième famille : les médias de
communication, qu'il s'agisse d'une télécommunication bipolaire
ou multipolaire. Elle comprend tous les moyens de
télécommunication permettant d'instaurer, à distance et
à double sens, soit une relation de dialogue entre deux personnes ou
entre deux groupes, soit une relation entre, d'un côté, une
personne ou un groupe et de l'autre, une machine comprenant une batterie de
programmes ou des services.
I.1.5. La radio comme
média
Il est utile de souligner que l'on passe d'un usage
professionnel de radio de type téléphone à un usage public
de celui que l'on connaît aujourd'hui ; celui d'un média de
masse.
D'une relation de communication reposant sur l'échange
(la communication des points et le dialogue entre émetteur et
récepteur), on passe à une relation à sens unique reposant
sur la diffusion continue des messages provenant d'un seul émetteur vers
un public large et indifférencié.
La première utilisation significative de la radio comme
support de diffusion massif revient à un américain Lee de Forest,
un ingénieur qui par ailleurs, améliora la technologie des diodes
et inventa la triode. Il eut le premier l'idée d'utiliser la radio, pour
diffuser à distance vers le plus grand nombre, de la musique.
En 1908, il vient à Paris et organise la
première diffusion d'un programme sonore à partir de la Tour
Eiffel. En 1910, il transmet un concert de métropolitain opéra de
New-York auquel participe le chanteur Caruso.
L'idée de la radio comme bien de consommation
domestique est donc née, mais elle ne va réellement se
développer dans cette perspective qu'à partir des années
1920, aux USA d'abord, où va être défini enfin l'ensemble
du dispositif : le financement, les programmes et productions
industrielles des récepteurs, puis en Europe.
C'est aussi durant cette période que la radio va
être utilisée largement comme support non seulement d'information,
mais de propagande politique tant par les soviétiques installés
au pouvoir en Russie depuis 1917, que par les nazis sous la direction de
Goebbels à partir de 1933, et enfin par les alliés durant toute
la période de la guerre (1939 - 1945).
Enfin, l'émergence de la radio comme média
structure partiellement le marché de la musique que la radio consomme en
grande quantité dans ses programmes.
Les industries musicales peuvent se développer dans
deux directions :
Les consommables disques pour les particuliers et la vente
d'un droit des radios qui diffusent les oeuvres.
A ce titre la radio participe à la mondialisation de la
culture musicale.
Durant la période 1950 - 1980, la radio poursuit son
expansion et résiste plutôt bien à la concurrence de la
télévision, grâce à son évolution vers le
média d'accompagnement (autoradio, baladeur...).
Enfin, l'abandon du principe du monopole d'Etat pour la radio,
l'ouverture de nouvelles fréquences en particulier sur la bande FM4
durant la décennie 1980, va favoriser une diversification rapide des
marchés et redonner à la radio une audience importante
grâce au développement des radios thématiques en
réseaux, des radios locales et régionales.
La décennie 1990 est celle de la diffusion de la radio
numérique sur le réseau hertzien (DABS en 1993) ou sur le web
d'internet. Ces deux derniers dispositifs, radio numérique et le web,
modifient les caractéristiques essentielles de la radio : un
système audio que l'on écoute ; puisqu'ils permettent
d'accéder à du texte, voire à des images : la radio
s'écoute toujours mais elle peut désormais se lire ou se
dégager.
I.1.6. De la
télévision analogique avec bouquets satellitaires
Avec l'invention du cinéma (1889 - 1896), l'issue de
l'invention de la photographie, va mettre les premières diffusions de
programmes d'informations sous la forme de fréquences d'images
animées et sonorisées. Elles vont être diffusées
dans les salles, généralement en première partie du
programme cinématographique.
Elles sont réalisées par des professionnels
spécialisés, des reporters cameramen qui vont fixer les
techniques du métier dont vont ensuite largement s'inspirer les
reporters de télévision. Le cinéma doit donc en fait
être considéré, malgré la spécificité
de la diffusion, comme le premier média audiovisuel de masse ;
avant que ne se répande la télévision à partir de
1950.
C'est par le cinéma que passera l'actualité en
images animées et sonorisées.
Les actualités cinématographiques vont
participer à la diffusion de l'information d'actualité nationale
et internationale.
I.2. LA
TELEVISION
I.2.1.
Définition
On ne peut prétendre répondre à la
finalité attribuée à cette section sans pour autant
aborder la définition du concept télévision telle
qu'évoqué par quelques auteurs.
Selon Robert Wangermée et Holde Lhoest, la
télévision est la première source, parfois exclusive, des
nouvelles du point de vue contenu média auxquels les gens consacrent
plus de temps ; la télévision est la source primordiale des
nouvelles d'information et d'actualité pour un très grand nombre
de familles car elle modèle leurs attitudes, leurs valeurs et
modèles du comportement.
Selon Harold Lasswell et Wright, la télévision
fournit à la famille des avertissements sur les dangers
immédiats, éventuels, des points de repère pour comprendre
son propre environnement ainsi que certains instruments de la quotidienne.
La télévision est une activité du secteur
audio-visuel, à côté du vidéo, diaporama
sonorisé, qui met à la disposition du public
téléspectateur, soit par voie hertzienne directe ou indirect,
soit par satellite, soit par câble (coaxial en cuivre) une grille des
programmes (film, fiction, variétés, sports, informations,
débats, reportages, jeux).
Autrement dit, la télévision est un moyen de
communication qui constitue l'un des phénomènes sociaux les plus
importants de cette fin du XXème siècle. Elle permet
à l'homme d'être en contact, de partager ses opinions, ses
idées considérées aussi comme un moyen d'éducation
et distraction pour l'avenir des enfants.
I.2.2. contexte de
l'émergence
La transmission à distance d'image fixe avait retenu
l'attention des ingénieurs depuis le milieu du XIXème
siècle, mais la télévision en tant que la transmission
à distance d'images animées et sonorisées est née
de la conjonction de trois séries de découvertes :
- La photo électricité qui permet la
transformation de l'énergie lumineuse en énergie
électrique ;
- l'analyse ligne à ligne et point de l'image ;
- l'analyse chrétienne qui favorise et facilite la
transmission des signaux électriques correspondant à chacun des
points analysés.
La télévision est apparue en 1900 lors d'une
conférence prononcée à l'exposition universelle de Paris
et dès 1927, furent présentés les premiers systèmes
complets.
En 1997, les premières émissions étaient
diffusées en 180 lignes dans les bandes VHF et c'était autour de
la Tour Eiffel. Mais avant ce ne fut qu'en 1911 que des démonstrations
concluantes furent réalisées sur un dispositif appelé tube
cathodique. Il y a eu au même moment la découverte du
procédé permettant la transmission de l'image d'un point à
un autre en 1929. Ce procédé a été inventé
par Barthelemy et Henry de France.
C'est en 1936 que l'invention de la télévision
devient une innovation.
Dès le début, la télévision est
devenue un phénomène social de première importance.
Grâce à elle, les spectacles culturels et sportifs par exemple
jusqu'alors réservés à ceux qui avaient la
possibilité d'y assister, est transportée directement dans les
pays et cela à l'échelle mondiale. C'est une révolution
comparable à la création du livre.
La télévision, avec un système de 455
lignes, vit le jour aux Etats-Unis d'Amérique en 1949.
En Europe, et en particulier en France, la période
d'expansion de la télévision ne commença qu'en 1950 avec
l'extension du réseau. Jusqu'en 1941, le système de
télévision ne réalise que des émissions
trichromées, c'est-à-dire, trois couleurs dont le rouge, vert, et
le blanc.
Mais la vraie télévision en couleur n'apparait
qu'en 1950 aux USA et met au point un système de couleur appelé
SECAM en 1949.
En 1950, les USA adoptent le système NTSC, Walter Bruch
met au point le système PAL en 1960.
En 1975, le Japon présente les premières images
TV HD (télévision haute dimension).
I.3.
EDUCATION
Selon Louis Arénillaet Al. (2000),
« l'éducation désigne l'ensemble des influences de
l'environnement, celles des hommes ou celles des choses, aboutissant à
transformer le comportement du sujet qui les subit ».
On l'applique au dressage des animaux, on parle de
« l'éducation de la vie ».
Dans un sens restrictif, l'éducation désigne
l'influence d'une génération sur des enfants, des jeunes ou des
adultes, pour en faire des êtres insérés dans une
société donnée. Elle a l'homme pour objet (en
général des adultes).
Elle est donc propre à l'espèce humaine, en
raison de la particularité de son développement. « Un
jeune animal, tant par l'incitation que par l'exemple, apprend en quelques
semaines d'âges à faire tout ce que ses pères et
mères font. Il faut des années à l'enfant, parce qu'en
naissant, il est sans comparaison beaucoup moins formé que ne le sont
les petits animaux » (Buffon).
Le terme éducation apparaît au début du
XVIe siècle. De sa véritable étymologie (educare :
nourrir, élever), les humanistes préfèrent celle de
educere (faire sortir, tirer hors), associant ainsi dans le même concept
les significations d'élevage et d'instruction.
Un tel contenu sémantique implique une couverture de
toute l'existence humaine dans son déroulement (éducation
préscolaire, scolaire, universitaire, permanente) et dans ses
préoccupations (éducation religieuse, politique, morale,
sportive ; etc.).
Dans l'institution scolaire, le terme éducation
(éducation morale, musicale, physique, etc.) est l'équivalent de
« discipline » tandis qu'en matière d'enseignement,
c'est une diversité d'intervenants (famille, école,
église, parti politique, association, etc.) et de formes.
I.4.
DECHETS
Le terme déchet a été défini par
plusieurs auteurs. Pour notre étude, nous avons retenu quelques
définitions. Le petit Larousse Illustré (1980) définit le
déchet comme étant une diminution en valeur ; c'est ce qui
est perdu dans l'emploi d'une matière. Le déchet, entendu comme
rebut, c'est une partie d'un corps impropre à l'usage, à la
consommation (E. Merenne, cité par Bakungu, 1995).
Pour cette étude, on entend par déchet tout
résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation,
ou tout bien meuble abandonné ou destiné à l'abandon.
On distingue plusieurs sortes de déchets : urbains
(ménagers, industriels, biomédicaux), ruraux, agricoles, etc.
I.4.1. Déchets
urbains
Les déchets urbains sont constitués de
rebuts liquides, solides, ou gazeux, provenant des maisons d'habitation
et de leurs dépendances, des immeubles administratifs ou commerciaux et
généralement de tous les établissements publics recevant
du public, tels que les marchés, les écoles, les casernes et les
prisons ainsi que les hôpitaux, mais uniquement pour les résidus
non toxiques et non dangereux.
Ils comportent notamment les ordures ménagères,
les produits de nettoiement des voies et des bâtiments publics ou
privés, les eaux usées domestiques et résidus de toutes
sortes.
I.4.2. Déchets
industriels
Les déchets industriels sont constitués de
résidus, sous forme liquide, solide ou gazeuse, de quelque nature que ce
soit, provenant du processus de fabrication industrielle ou artisanale, de
fabrication ou d'utilisation. Ils comprennent notamment les déchets des
industries, les huiles usagées, les émanations gazeuses et les
eaux industrielles. On assimile aux déchets industriels, les
déchets toxiques ou pathogènes des hôpitaux.
I.4.3. Déchets
ruraux
Les déchets ruraux sont constitués de rebuts
liquides, solides ou gazeux provenant des activités de la campagne. Ils
comportent notamment les restes des aliments, les rebuts de travaux de champs,
élevage, etc.
I.4.4. Déchets
agricoles
Les déchets agricoles sont constitués de rejets
de nature et d'origines très différentes. Ils peuvent provenir
des exploitations (agriculture et élevage) et des industries
agro-alimentaires.
La frontière avec les déchets industriels est
assez floue. Beaucoup de ces rejets sont liquides, et à ce titre, ils
peuvent être considérés comme des effluents. En
agriculture, nombre de ces déchets sont réutilisés
directement sur l'exploitation.
On entend par poubelle un récipient étanche
destiné à recevoir les déchets, en particulier les ordures
ménagères.
Étymologiquement, le mot poubelle, vient par antonomase
du nom de son inventeur en 1884, le préfet de la Seine Eugène
Poubelle. Mais ce nom de famille, poubelle, a pour origine l'expression pou-
bel.
I.4.4.1. Gestion et valorisation de
déchets
Le Petit Larousse illustré (1980) définit la
gestion comme une manière de gérer, d'administrer quelque chose,
une période pendant laquelle quelqu'un gère une affaire. Dans le
sens purement environnemental, gérer, c'est prendre des mesures
préventives et durables contre toute forme d'altération du milieu
qui résulterait de la production des déchets.
La gestion de déchets ou rudologie peut être
aussi définie comme étant la collecte, le transport, le
traitement (le traitement de rebut), la réutilisation ou
l'élimination des déchets.
La gestion de déchets a pour but de réduire les
effets nocifs des déchets sur la santé humaine, l'environnement,
l'esthétique ou l'agrément local. L'accent est mis, ces
dernières décennies, sur l'Environnement.
I.4.4.2. Récupération
P. Pitchat, cité par Weya (2002), définit la
récupération comme la restitution à un meilleur endroit ou
plus utile, c'est-à-dire la séparation de certains produits
à des fins de réemploi.
I.4.4.3. Réutilisation
Selon P. Pitchat, cité par Falanka (2000), la
réutilisation est l'introduction d'un matériau
récupéré dans un autre cycle de production que celui dont
il est issu. Nous avons à faire avec la loi des
« R » dans laquelle il faut transformer des utilités
négatives en utilités positives.
I.4.4.4. Recyclage
Le recyclage est un procédé par lequel les
matériaux qui composent un produit en fin de vie sont
réutilisés en tout ou en partie. Le recyclage regroupe le
réemploi et la récupération des divers déchets.
Dans son cours d'ÉCOLOGIE ET CONSEVATION DES RESSOURCES
NATURELLES , Binzangi K. dit que « le recyclage est le fait
d'introduire dans le système productif, à un certain niveau et
après certaines opérations de traitement, un bien qui ne peut
plus remplir les fonctions auxquelles il était initialement
destiné ».
Le recyclage a deux conséquences majeures :
- la réduction de volume de déchets, et donc la
pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des
décennies, voire des siècles, pour se dégrader) ;
- la préservation des ressources naturelles puisque la
matière recyclée est utilisée à la place de celle
qu'on aurait dû extraire.
De nos jours, le recyclage est l'une des activités
économiques de la société de consommation. Certains
procédés sont simples et bon marché. Mais à
l'inverse, d'autres sont complexes, coûteux et peu rentables. Dans ce
domaine, les objectifs de l'écologiste et ceux des consommateurs se
rejoignent, mais parfois divergent.
Dans le cadre du développement durable, le monde entier
parle de l'économie des déchets : « tout se
consomme ou tout se transforme ».
Aujourd'hui, dans la ville de Kinshasa, le recyclage est
possible pour le papier, le plastique, etc.
La caractérisation des déchets (s'ils sont
biodégradables ou non, toxiques ou non, ménagers ou industriels,
solides, liquides ou gazeux...), le mode de gestion
écologico-économique (collecte, ramassage, transport, stockage,
tri, traitement) et la récupération des gaz brûlés
lors de la production pétrolière peuvent avoir plusieurs
avantages dont notamment, l'élimination de la pollution de l'air par ces
gaz. D'où, nous devons procéder au recyclage des déchets,
en vue de leur valorisation.
I.4.4.5. Gestion écologico-économique de
déchets
Corrélativement aux opérations précises,
pour assurer la salubrité et la santé, il faut faire attention
aux déchets (industriels et ménagers) ; il faut les
gérer et les traiter écologiquement et économiquement.
Ecologiquement, c'est faire en sorte que les
éléments constitutifs de déchets puissent rentrer dans le
cycle biogéochimique économique, en valorisant les
déchets, pour gérer les nouvelles richesses (les déchets
étant devenus de la matière première).
Dans un anthropoécosystème, la gestion
écologico- économique de déchets doit être une
préoccupation permanente. Elle doit se manifester par : la
détermination de ce qu'on entend par déchets, car il y a
relativité du concept déchet.
Dans le vécu quotidien du Congolais, les restes des
légumes sont considérés comme déchets par une
ménagère, mais plutôt comme des matières
premières pour une maraichère. En effet, les restes de
légumes, ne sont pas de déchets, mais plutôt des ressources
qui peuvent être des supports de diverses activités
socio-économiques : compostage, bio méthanisation, etc.
Il faut savoir, au niveau de la cité, qui produit quel
déchet, et en quelle quantité ?
Il faut que les études puissent être
initiées par les écoles et les ONG pour une planification du
développement ;
Lorsqu'on connaît la nature et la quantité, on
peut envisager tous les aspects relatifs à la gestion de déchets
et porter les résultats des études à la connaissance du
public.
I.4.4.6. Valorisation de la biomasse
La valorisation de la biomasse, c'est essentiellement pour
trouver des solutions de substitution à l'énergie. C'est par
exemple :
- Les coques d'arachides,
après décorticage sont jetées dans la rue et
représentent une biomasse gaspillée. Les coques d'arachides
peuvent servir, soit de fertilisant, soit de très bon
combustible ;
- La paille de riz peut aussi
être utilisée comme source d'énergie ;
- Les épis de maïs ont
beaucoup de carbone ; ils peuvent également être
carbonisés, comme la paille de riz.
La valorisation de la biomasse, c'est essentiellement pour
trouver des solutions de substitution à l'énergie.
I.4.4.7. La bio méthanisation
La bio méthanisation est
définie comme la transformation, par la fermentation microbienne, de
substances organiques en un gaz combustible appelé biogaz (CH4+CO2+H2O)
et un résidu solide, plus ou moins appauvri en matières
organiques.
Goottschalk (1979) définit la fermentation comme un
processus bioénergétique qui n'implique pas une chaîne
respiratoire ayant l'oxygène, le dioxyde d'oxygène et le nitrate
comme accepteur final d'équivalents réducteurs (protons
+électrons). La fermentation avait été définie par
Louis Pasteur (1860) comme une vie sans air, une vie en anaérobiose.
La bio méthanisation peut avoir plusieurs impacts
positifs sur la consommation de l'énergie dans la ville de
Kinshasa : Impact sur la salubrité publique par la
récupération et valorisation de déchets ménagers
urbains fermentescibles pour la fabrication de terreaux ; il faut des
espaces aménagés pour cette fin. Une expertise est
nécessaire.
La production du gaz méthane : l'utilisation de ce
gaz dans les travaux de ménage comme source d'énergie peut
freiner ou ralentir la production de l'énergie-bois (bois de feu), mais
il faut des bio digesteurs en nombre suffisant.
I.4.4.8. Incinération
L'incinération est l'action d'incinérer, de
réduire en cendres. Malheureusement, nous ne cesserons de le
répéter, dans la ville de Kinshasa, l'incinération de
déchets ménagers est une des causes de problèmes
environnementaux majeurs du fait qu'elle libère des substances hautement
toxiques telles que les dioxines et substances apparentées.
I.4.4.9. Densification
La densification est une des techniques d'assainissement qui
consiste à densifier ou compacter les déchets afin d'en
réduire le volume. Par exemple, densifier les déchets sous forme
de briquettes qui pourront servir comme combustible en lieu et place de charbon
de bois.
I.4.4.10. Compostage
Le compostage est un procédé biologique naturel
qui s'effectue dans des conditions contrôlées qui transforme la
matière organique en un produit stable, ressemblant à de l'humus
et appelé compost.
En d'autres termes, le compostage est une activité ou
technique qui a été élaborée corrélativement
à l'autosuffisance alimentaire, mais aussi à l'encombrement de
l'environnement par les déchets qu'il faut recycler afin de les rendre
utiles. Le compostage vise deux objectifs fondamentaux : participer
à la salubrité de l'environnement et soutenir la production
alimentaire par la fertilisation du sol.
Au cours du compostage, plusieurs micro-organismes, dont des
bactéries et des champignons, décomposent la matière
organique en éléments simples. Le compostage est un
procédé aérobie, ce qui signifie que les micro-organismes
ont besoin d'oxygène pour faire leur travail.
Pour la ville de Kinshasa, nous préconisons toutes les
méthodes de compostage possible bien qu'il n'existe pas de
système de compostage meilleur qu'un autre. Il existe beaucoup de
techniques, chacune avec ses avantages particuliers.
I.5.
Généralités sur La santé
Dans le cadre de la mondialisation, du commerce et de
l'économie, les entreprises sont confrontées à une
concurrence farouche où les plus faibles sont éliminés au
profit des plus forts. La force de l'entreprise relève aujourd'hui du
savoir-faire des travailleurs et de la qualité des produits mis sur le
marché pour les consommateurs.
Et pour soutenir la production et satisfaire la demande d'une
clientèle de plus en plus exigeante, les entreprises ont besoin des
travailleurs qui ont le savoir, avons-nous dit, et qui sont en bonne
santé.
Ø Définition du concept santé
Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS en
sigle), la santé est un état de bien-être physique, mental
et social qui ne consiste pas seulement de l'absence de maladie.
Cette définition prend en considération toutes
les dimensions de l'homme (de la vie), à savoir : physique, morale
ou psychique et sociale.
LE PALUDISME
Au journal le Palmarès, n° 5532 du 25/04/2013
à la une " ALERTE DE L'OMS".
PALUDISME : « LA RDC est le deuxième
pays le plus touché au monde », page 15.
L'aide-mémoire n° 94 que l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS) vient de publier en marge de la journée du
paludisme, ce 24 avril 2013 signale que la RDC et le Nigeria battent le record
des deuils dus à cette maladie, soit plus 40 % des morts qu'elle cause
chaque année dans le monde.
Le Nigeria et la RDC totalisent, à eux seuls, chaque
année plus de 40 % du nombre estimatif total de décès dus
au paludisme (malaria) dans le monde, indique l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) dans son aide-mémoire n° 94 publié en
prévision de la journée mondiale de lutte contre le paludisme qui
sera commémorée le jeudi 25 avril 2013.
Selon les dernières estimations, on a
enregistré, en 2010 : 219 millions de cas de paludisme (avec une
marge d'incertitude comprise entre 154 millions et 289 millions) qui ont
causé 660.000 décès (avec une marge d'incertitude
comprise entre 490.000 et 836.000), soit une diminution de la mortalité
de 25 % au niveau mondial par rapport à 2000 et de 33 % dans la
région africaine de l'OMS.
La plupart des décès surviennent chez des
enfants vivant en Afrique, où chaque minute, un enfant meurt du
paludisme.
D'après les estimations de la charge de la maladie au
niveau des pays dont on dispose, 80 % des cas surviennent dans 17 pays avec en
tête le Nigeria suivi de la République Démocratique du
Congo, notre pays.
Selon l'OMS, vu l'urgence, il faut utiliser principalement
deux stratégies de lutte contre cette terrible maladie :
La première stratégie est celle de la
prévention de la maladie par la distribution de mass à grande
échelle des moustiquaires imprégnées.
Depuis 2008, le gouvernement de la RDC, à travers le
Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a avec l'appui de ses
partenaires dont la banque mondiale, l'USAID, l'UNICEF, l'OMS et le fonds
mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme,
distribué gratuitement plusieurs millions de moustiquaires
imprégnées dont l'utilisation a permis de réduire
sensiblement le fardeau de la malaria. La deuxième stratégie de
lutte, c'est le traitement de la maladie.
Mais pour nous, nous pensons qu'il faut conscientiser la
population pour se prendre en charge par l'implication directe de chaque
citoyen dans l'assainissement de son environnement. Car cet anophèle
infecté ne résiste pas dans un milieu propre.
Car dit-on, aide-toi et le ciel t'aidera, l'appui de la
communauté internationale n'est pas mauvais.
Mais pour un développement durable, impliquer la
ménagère et une formation par les mass media touchant toutes les
couches de la population par des animateurs qui ont un profil acceptable dans
le domaine environnemental.
I.6. HISTORIQUE, NOTIONS ET OBJECTIFS DE L'EDUCATION
RELATIVE A
L'ENVIRONNEMENT
I.5.1. Historique de l'éducation relative
à l'environnement
Il est nécessaire, avant de parler du PESE,
d'élucider l'éducation relative à l'environnement en
général.
C'est dans les années 1960 que l'on commença
à prendre conscience de la menace qui pesait sur l'environnement et de
la nécessité d'apprendre à le protéger .Depuis
lors, l'opinion publique et les Etats se sont penchés sur le
problème et ont commencé à chercher des solutions face
à un défi qui touche de nombreux domaines et secteurs
d'intérêts.
C'est ainsi qu'en 1972, la conférence de Stockholm
lança l'idée d'une pédagogie relative à
l'environnement.
Pour les experts réunis à Stockholm, le cours
d'EE doit faire prendre conscience de la responsabilité personnelle de
chaque individu en matière de protection de l'environnement. Cette
conférence est à l'origine d'une série d'actions
concrètes d'où devait sortir la pédagogie de
l'environnement.
En 1975, à Belgrade, un colloque international se
réunit pour faire le point sur les réalisations mondiales en
matière de pédagogie de l'environnement.
Finalement, en 1977, la conférence intergouvernementale
de Tbilissi énonça des recommandations précises en
matière d'éducation relative à l'environnement et mit un
accent sur le besoin d'une coopération internationale.
Dix ans après la conférence de Tbilissi,
l'UNESCO et le PNUE avaient organisé à Moscou, en 1987, un
congrès international sur l'éducation et la formation relative
à l'environnement. Outre l'analyse des progrès et tendances de
l'EE depuis Tbilissi, il fut défini un programme et une stratégie
au niveau international pour les années 1990 (Thome, 1991).
En 1992, la conférence des Nations Unies sur
l'Environnement et le Développement s'était tenue à Rio de
Janeiro, au Brésil.
Plus de cent chefs d'Etats et de gouvernements ainsi que des
délégués venus de plus de 170 pays y avaient
participé.
Trois conventions concernant le changement climatique, la
diversité biologique et la désertification, la déclaration
de Rio et des principes cadres sur la protection des forêts avaient
été signés.
Un plan d'actions concret fut mis au
point « action 21 », qui est plus connu sous le nom
d'Agenda 21, soulignant ainsi l'agencement d'un plan d'actions à
réaliser pour le 21ème
siècle. « L'application de ces principes et
recommandations devrait permettre la transition des modèles
socioéconomiques de développement, actuellement appliqués
vers de modèles de développement durable.
Les 40 chapitres de l'Agenda 21 recouvrent de larges secteurs
de l'activité humaine ainsi que de nombreux thèmes transversaux
tels (...) l'éducation et la formation, la participation
populaire » (DDA, 1993).
Les buts et objectifs de l'EE ont été à
plusieurs reprises formulés par différentes instances
internationales.
Toutefois, les bases, formulées en 1975 à
Belgrade et en 1977 à Tbilissi, restent des références
incontournables. Nous allons ainsi définir l'EE et en éclairer
les objectifs.
I.5.2. Définition de l'EE
Nous nous basons sur la définition des organisations
internationales qui définissent l'EE à partir de sa
finalité essentielle.
Selon l'UNESCO-PNUE, il faut viser « le
développement d'une prise de conscience concernant
l'environnement », et « l'éducation relative
à l'environnement doit favoriser et faciliter une prise de conscience de
l'interdépendance économique, politique et écologique du
monde moderne, de façon à stimuler le sens de la
responsabilité et de la solidarité entre les
nations. ».
Ceci constitue un préalable pour que les
problèmes environnementaux graves qui se posent sur le plan mondial
puissent être résolus». (Anonyme, 1977).
A la lecture de cette définition, on constate que l'EE
met en relation l'individu et la collectivité, de façon
dynamique.
Il s'agit d'abord d'une prise de conscience accompagnée
d'un processus d'acquisition de connaissances, valeurs, expériences et
compétences des acteurs sociaux, dans le but de résoudre un
problème commun. A. Giordan (2002) définit l'EE
ainsi : « L'EE est une forme d'éducation dans
laquelle les thèmes abordés sont relatifs aux problèmes
d'environnement. L'EE est aussi concernée par les problèmes
d'utilisation, de gestion des ressources ».
I.5.3. Buts et objectifs de l'EE
L'EE se caractérise par des buts et des objectifs
visant essentiellement « la formation de la population mondiale,
consciente et préoccupée de l'environnement et des
problèmes qui s'y attachent ; une population qui ait les
connaissances, les compétences, l'état d'esprit, les motivations
et son engagement qui lui permettent de travailler individuellement et
collectivement à résoudre les problèmes actuels, et
empêcher qu'il ne s'en pose de nouveaux » (Anonyme, 1975).
Les objectifs de l'EE envers les groupes sociaux et les
individus sont définis comme suit :
Ø La prise de conscience :
prendre conscience de l'environnement et des problèmes annexes,
notamment la gestion des ressources.
Ø Les connaissances :
comprendre l'environnement global, ses problèmes et le rôle
déterminant de l'humanité dans ces dynamiques.
Ø Les attitudes : aider
à l'acquisition des valeurs et d'une motivation en faveur de la
résolution des problèmes d'environnement ainsi qu'à une
gestion à long terme des ressources.
Ø Les compétences :
aider à l'acquisition des valeurs et d'une motivation en faveur de la
solution des problèmes d'environnement.
Ø La capacité
d'évaluation : aider à la mise au point de
procédés d'évaluation, des mesures et des programmes d'EE,
ceci, tant au niveau écologique qu'aux autres niveaux.
Ø La participation : aider
au développement du sens de responsabilité afin que soient prises
individuellement et/ou collectivement les mesures aptes à
résoudre les problèmes de l'environnement et de gestion des
ressources.
Selon Giordan (2002), « l'EE vise essentiellement
à obtenir des modifications d'attitudes et des comportements. C'est en
cela qu'elle constitue une véritable éducation civique ou encore
éducation à la citoyenneté.
Ce ne sera pas « apprendre et admettre »
mais comprendre pour agir ».
Depuis la conférence de Belgrade de 1975, la conception
de l'EE a évolué.
En 1992, « l'ordre du jour 21 » a
été élaboré lors du sommet de la Terre de Rio. L'EE
est perçue dans la dynamique plus large du développement durable.
Ainsi, l'instruction en matière d'environnement doit être
envisagée, dans une approche intégrée qui inclut l'analyse
du contexte local des principaux problèmes et des populations
cibles ».
Cette approche renforce l'éducation à la
citoyenneté. Par ses objets, sa démarche, elle tend à
créer une proximité entre futur citoyen, considéré
comme sujet responsable, et les choix qui régissent sa vie au quotidien.
Elle touche les niveaux individuels, communautaires, bien qu'elle vise à
changer d'abord l'individu.
C'est pour cette dernière raison que l'école est
dans une approche globale de l'éducation, un lieu essentiel à
l'EE.
En consultant la littérature traitant des
problèmes environnementaux, on relève tout d'abord que la
société a souvent fait appel à l'école. On constate
que la société donne bel et bien un rôle à jouer
à l'école face aux problèmes de l'environnement. Certains
parlent même de mission de l'école face à ces
problèmes. C'est la même idée qui apparaît dans la
première partie de la recommandation de la conférence de
TBILLISI : « confier à l'école un rôle
central dans l'ensemble de l'EE et organiser à cette fin, une action
systématique dans l'enseignement primaire et secondaire ».
I.5.4. Education formelle (intégration de l'EE
à l'école primaire)
« L'enseignement, pour l'environnement efficace,
c'est d'abord l'affaire de l'enseignement primaire ».
Le rôle essentiel de l'école primaire pour une EE
interdisciplinaire a été souligné (UNESCO-PNUE, 1985).
Ceci parce que l'école primaire connaît des
programmes suffisamment souples qui laissent une grande place à
l'éveil de l'enfant au monde, en plus de l'apprentissage habituel.
Le rôle de l'école est d'autant plus important
que l'EE à l'école primaire doit avoir lieu le plus tôt
possible.
Gay (2003) dit : « plus les enfants sont
jeunes et acquièrent une conscience environnementale jeune, plus ils
modifient facilement et durablement leur comportement. Ils acquièrent un
comportement responsable ». Il est toujours difficile de corriger une
habitude encrée et une EE qui débute tardivement rencontrera plus
de résistance. Pour comprendre le niveau d'intégration de l'EE
à l'école primaire, nous observons deux dimensions : l'EE
dans les plans d'études congolaises et ses caractéristiques. A
cela, il faut ajouter la décennie de l'éducation en vue du
développement durable (2005-2014), lancée par l'UNESCO.
En effet, l'UNESCO recommande d'enseigner les 5
matières principales suivantes : l'eau, l'énergie,
l'agriculture, la santé et la biodiversité.
I.7. LA NECESSITE D'ASSOCIER LA FEMME
I.6.1. Pourquoi la femme ?
Notre objectif est d'atteindre la grande couche de la
population humaine, comme dans les sciences sociales on dit :
« Eduquer une femme, c'est éduquer tout un peuple »
et aussi pour pérenniser notre éducation environnementale. La
femme, dans notre société africaine, ne fait aucun ombre de
doute, de la grande part de la charge familiale qu'elle assume.
La famille étant la cellule de base de la
société et la femme en joue un grand rôle qui n'est plus
à démontrer.
1.6.1.1. L'insalubrite
Vu la menace que présente nos déchets de la
Ville-Province de Kinshasa, il ya nécessité de revoir nos
priorités ainsi que la planification, bref, tout revoir. Il faut que la
vulgarisation commence dans chaque famille, surtout aux enfants en leur
inculquant les connaissances environnementales et adultes, une politique de
gestion des déchets domestiques qui, du reste, sont produits par eux.
La femme qui a le poids du ménage mettra ses
capacités physiques, mentales et autres en exergue.
1.6.1.2. Capacité de la femme
- La capacité de mettre au monde ;
- De plus, tout homme est une femme ratée. C'est d'une
partie d'un chromosome qui se brise. Un homme est une femme
dégénérée.
Ex. : Les femmes voient beaucoup mieux les couleurs que
les hommes, elles ont 4 ou 5 types de cônes dans les yeux.
1.6.1.3. Résultat
d'enquête
Pour la femme Kinoise, sa grande évasion, son
divertissement, c'est la Télévision, qu'elle soit intellectuelle,
non instruite, riche, moyenne ou pauvre.
Source : (RTG@ 2010).
Quel type d'émission ?:
- Politique ;
- Films ;
- Culturelle (théâtre)
- Magazine ;
- Information.
Considérant les pays occidentaux et voyant leur
évolution dans la gestion des déchets et les comportements de sa
population citadine, nous pouvons constater que son comportement au sujet de
l'environnement est tributaire d'un grand travail de fond de l'éducation
environnementale, partant de la cellule de base d'une société
qu'est la famille.
La société occidentale avait bien compris la
nécessité de travailler avec la femme dans la vulgarisation de
la société pour une large diffusion et un travail bien fait.
C'est ainsi, vous trouverez dans ce travail, l'histoire de la conquête,
de la reconnaissance, de la compétence des femmes afin de gagner
l'accès au pouvoir politique.
La Princesse de HANAVRE, ambassadrice de bonne
volonté de l'UNESCO : « Eduquer une femme, c'est
éduquer toute une nation »
La Princesse de Hanovre, qui a choisi d'oeuvrer aux
côtés de l'UNESCO dans le domaine de
l'éducation non formelle pour l'avenir des jeunes filles et des femmes
en milieu rural, a expliqué les raisons qui l'ont conduite à
accepter de « rejoindre les rangs prestigieux des
Ambassadeurs de bonne volonté de
l'UNESCO ». Commentant le projet
qu'elle a accepté d'accompagner, elle a déclaré :
« En tant que femme et mère
privilégiée, je me sens concernée et responsable quant
à la prise en charge et la réalisation de ce programme, car pour
être efficace, toute aide à l'enfance, dépend
impérativement d'une aide à la femme et à la
mère ». La princesse a également souligné que
« les objectifs du Millénaire pour le développement et
les objectifs de réduire de moitié l'extrême
pauvreté et la faim ainsi que de réaliser l'égalité
des sexes servent de lignes directrices à ce
projet ». « Eduquer une
femme, c'est éduquer toute une nation »
a-t-elle conclu.
Le Directeur général de l'UNESCO avait
auparavant rappelé le rôle des Ambassadeurs de bonne
volonté de l'UNESCO : « éminentes
personnalités qui ont accepté la mission de diffuser, à
travers leurs activités professionnelles et leur rayonnement personnel,
les idéaux et les massages de l'Organisation qui concernent
l'éducation, la science, la culture et la
communication ». Puis, s'adressant à la
princesse Caroline, M. Matsuura a déclaré :
« Toutes vos actions témoignent de votre compassion envers la
souffrance des enfants. Vos engagement sont fondés sur des valeurs que
nous partageons et à la défense desquelles nous travaillons
quotidiennement ».
Il s'est particulièrement réjoui que la
Princesse ait accepté « d'apporter son
soutien à des projets éducatifs, et tout particulièrement
d'être la marraine d'un projet d'éducation non formelle pour des
jeunes filles et des femmes de pays en développement. L'éducation
des jeunes filles et des femmes est l'un des six objectifs prioritaires que la
communauté internationale s'est fixée au Forum de Dakar, et je
suis par conséquent enchanté que vous ayez choisi de vous y
associer, participant ainsi, à votre manière, au succès
des objectifs majeurs ».
Avant cette cérémonie, le Directeur
Général et SAR la Princesse de Hanovre ont eu un entretien au
cours duquel la Princesse a fait part de l'expérience qu'elle a acquise
en tant que Présidente de l'AMADE et la Fondation Princesse Grace, qui
oeuvrent dans des domaines différents pour l'amélioration des
conditions d'existence des enfants sur le plan éducatif, culturel, moral
et sanitaire.
Expérience qui, a-t-elle déclaré, lui
« sera fort utile dans l'exercice de (ses) fonctions d'Ambassadrice
de bonne volonté de l'UNESCO ». Le Directeur
Général s'est félicité des liens qui unissent
l'UNESCO à la Principauté de Monaco, « liens
déjà étroits et encore resserrés » par la
visite officielle qu'il a effectuée à Monaco, en avril dernier,
ainsi que par la récente visite du Prince héritier Albert au
siège de l'organisation. « La Principauté est devenue,
au fil des ans, un important partenaire de l'organisation dans nombre
d'activités, notamment dans le domaine de la
bioéthique », a-t-il souligné, « votre
acceptation de devenir Ambassadrice de bonne volonté ne fera que
consolider ce lien de coopération entre la Principauté de Monaco
et l'UNESCO ».
1. LA GRANDE HISTOIRE DE LA LUTTE DES
FEMMES
Date
|
Pays
|
Qui
|
Evénements
|
1791
|
France
|
Théroigne de
Méricourt et
Marie-Olympe de gouges
|
1ères femmes féministes. Elles sont
à l'origine du mouvement féministe.
Marie-Olympe de Gouges, humaniste, à écrit en
1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Toutes deux finirent tragiquement : Marie-Olympe de
Gouges décapitée par Robespierre et Théroigne de
Méricoutde devient folle après avoir été
fouettée nue en public, on ne disait pas antiféministe"
|
1832
|
France
|
Jeanne
villepreux
|
Femme passionnée de sciences naturelles, elle
crée à 38 ans le premier aquarium et devient la mère de la
biologie marine (Distinction de l'Université de Harvard). Née en
1794 à Juillac en Corrèze puis mariée à l'anglais
James Power, elle donnera son nom "villepreux- Power" en 1997
à un des grands volcans de la planète Venus. (Distinction
donnée à Kyoto en 1997 par l'Union Astronomique Internationale).
|
1849
|
Etats-Unis
|
Elizabeth
Blacwell
|
1ère femme médecin (Médecine
moderne).
|
1851
|
France
|
Marie- Angélique
Duchemin
|
1ère femme Chevalière de la
Légion d'Honneur (combattante des armées de la
République)
|
1875
|
France
|
Madeleine Brès
|
1ère femme médecin.
|
1884
|
France
|
Clémence Royer
|
1ère femme qui obtient le droit d'enseigner
à la Sorbonne.
|
1893
|
Nouvelle-Zélande
|
Droit de vote
|
Les femmes obtiennent le droit de vote. Elles pourront
être élues à partir de 1919.
|
1/12/1900
|
|
Jeanne
Chauvin
|
1ère femme à obtenir le droit
d'exercer le métier d'Avocat, malgré que depuis 8 ans, elles
peuvent obtenir le diplôme.
|
1901
|
France
|
Clémence
Royer
|
1ère femme à recevoir la
légion d'honneur pour des travaux scientifiques.
|
|
Usa
|
Mother Jones
|
Couturière, elle se lance à la tête d'un
groupe de femme de mineur avec des balais à l'attaque des briseurs de
grève pour soutenir la grève de leurs maris mineurs.
|
1902
|
France
|
Lucie Luzeau
|
1ère femme docteur ès sciences.
|
|
France
|
Julia Morgan
|
1ère femme à obtenir le diplôme
d'architecture des beaux arts de Paris, c'est une américaine qui ira
exercer à San Francisco.
|
1903
|
France
|
Marie Curie
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel
(de physique).
|
|
France
|
Madeleine
Pelletier
|
1ère femme à obtenir le diplôme
Psychiatre et deviendra féministe radicale (cheveux courts).
|
|
France
|
Avril de Sainte-Croix
|
1ère femme membre d'une commission extra
Parlementaire.
|
1904
|
Canada
|
Marie Sirois
|
1ère femme à obtenir un grade d'une
université Francophone (Etude littéraire de l'université
de Laval).
|
1905
|
Autriche
|
Bertha Von Suttner
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel de
la Paix.
|
1906
|
France
|
Marie Curie
|
1ère femme à obtenir une chaire
à la Sorbonne.
|
|
France
|
Mademoiselle Robert
|
1ère femme à entrer à l'Ecole
Normale Supérieure (section sciences).
|
1907
|
France
|
Mme Duffaut et Mme Charnier
|
1ères femmes à obtenir le
diplôme de cochères (conductrices d'une voiture tirée par
un cheval) (Examen professionnel de conduite des fiacres).
|
|
France
|
Mlle Jousselin
|
1ère femme élue à un Conseil
des Prud'hommes.
|
|
Usa
|
Kate Barnard
|
1ère femme élue à un parlement
d'Etat (Evénements ayant eu lieu lors de la création de
l'état de l'Oklahoma)
|
3/5/1908
|
France
|
Les suffragettes
|
1ère action (qualifié de violente par
des femmes), des Suffragettes qui envahissent un bureau de vote pour s'emparer
des urnes. Mouvement démarré plus tardivement en Angleterre en
1906. Le chemin sera long.
|
1908
|
France
|
Maria Vérone
|
1ère femme à plaider en cours
d'assises.
|
|
France
|
Mme Decourcelle
|
1ère femme chauffeur de taxi. (Ancienne
cochère). Beaucoup d'hostilité des hommes suite à cette
nomination.
|
|
Angleterre
|
Suffragettes
|
Elles sont 250.000 à descendre dans la rue de Londres
à l'appel du WUSPU (Women Social's and Political Union)
|
|
Danemark
|
Droit de vote
|
Les femmes des plus de 25 ans qui payent des impôts
peuvent voter.
|
|
Suède
|
Selma Lagerlöf
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel de
Littérature.
|
|
France
|
Lily Laskine
|
1ère femme instrumentaliste à
l'orchestre de l'opéra de Paris. (Harpiste). Les hommes menacent de
faire grève suite à cette nomination.
|
|
France
|
Yvonne Lacroix
|
Première championne Françaises de Patinage.
|
|
France
|
|
Les femmes peuvent porter un pantalon (ce n'est plus un
délit, chose qui était permise aux femmes que quand il s'agissait
de monter à cheval ou sur une bicyclette).
|
|
France
|
Maternité
|
Les femmes ont droit à 8 semaines de congé si
elles sont salariées (hors maladie). Leur employeur ne peut plus les
licenciées durant cette période.
|
|
Suisse
|
Suffragette
|
Fondation du mouvement en Suisse (elles n'obtiendront le droit
de votre qu'en 1972).
|
1910
|
France
|
Judith Gautier
|
1ère femme élue à
l'Académie Goncourt ; la prochaine sera Colette en 1945.
|
|
Espagne
|
Universitaire
|
Les femmes peuvent s'inscrire à l'université.
|
|
France
|
Marguerite Audoux
|
Prix Femina pour Marie-Claire son premier livre.
|
|
France
|
Elise Deroche
|
1ère femme à obtenir un brevet de
pilote d'avio.n
|
|
France
|
Marie Curie
|
Obtient un 2ème prix Nobel, le prix Nobel de
Chimie (découverte du Radium).
|
1911
|
France
|
Lucienne Heuvelmans
|
1ère lauréate au Prix de Rome. Les
femmes peuvent participer à ce concours depuis 1903.
|
|
Grande- Bretagne
|
Elanor Davies- Colley
|
1ère femme chirurgienne (Une petite
pensée pour le premier homme qui a été opéré
par elle)
|
|
Portugal
|
Fonctionnaire
|
Les femmes peuvent devenir fonctionnaire.
|
1912
|
Chine
|
Suffragettes
|
Des suffragettes envahissent le Parlement pour revendiquer
l'égalité des droits et la liberté de leur mariage.
|
|
Etats-Unis
|
Annie loPizzo
|
Parmi 10.000 grévistes femmes de Lawrence aux
Massachusetts qui demandent du pain et des roses "bread and roses" en
manifestant, Annie loPizzo meurt. Cet événement aura un impact
considérable et sera à l'origine d'une nouvelle méthode de
lutte.
|
1913
|
France
|
Mlle Rouvière
|
1ère agrégée en sciences
physiques.
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France
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Hélène Dutrieu
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1ère aviatrice décorée de la
légion d'honneur.
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Grande Bretagne
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Suffragettes
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Très violente cette fois, elles font sauter une bombe
devant la maison du Chancelier de l'Echiquier et détruisent la liaison
téléphonique Glasgow-Londres.
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France
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Jeanne Duportal
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1ère Docteur ès Lettre.
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URSS
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8/03/1914
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Fondation de la revue Rabotnitsa (La travailleuse).
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Etats-Unis
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Elisabeth Aeden
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Fonde sa première boutique consacrée à la
beauté à Washington.
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1916
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Canada
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Emily Murphy
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1ère femme à devenir magistrat au
Canada (ville d'Edmonton dans l'Alberta) et donc de l'Empire britannique.
Egalement 1ère juge d'une Cour Municipale (juge à la
Cour des jeunes délinquants à la ville d'Edmonton).
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Etats-Unis
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Jeanette Rankin
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1ère élue à la Chambre des
Représentants. Pacifiste du Montana, Etat qui a donné des droits
civiques aux femmes depuis 1914.
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Canada
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Droit de vote
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La province du Manitoba est la première province du
Canada à accorder le droit de vote aux femmes, au Québec. Il
faudra attendre 1940.
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URSS
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Alexandra Kollontaï
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1ère femme Ministre. De plus,
1ère femme Ministre dans un pays d'Europe occidental.
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France
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Marie de Regnier
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Sous son pseudonyme, Gérard d'Houville reçoit le
1er prix de littérature de l'Académie Française
pour l'ensemble de son oeuvre.
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Hongrie
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RosikaSchwimmer
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1ère ambassadrice des temps modernes.
Militante active du suffragisme et pacifique
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Grande Bretagne
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Mary Stopes
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Sort le premier guide "éducation sexuelle" qui fait
scandale. Il sera traduit en 13 langues et vendu par millions d'exemplaires.
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Pologne
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Droit de vote
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Les femmes célibataires obtiennent le droit de vote et
l'éligibilité. Irena Kosmowska est nommée Ministre des
Droits Sociaux.
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Canada
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Droit de vote
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Le droit de vote est accordé au niveau
fédéral aux femmes.
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Allemagne
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Citoyenneté
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12 novembre 1918, les femmes obtiennent leur droit
politique.
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1919
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Grande- Bretagne et d'autres pays
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Lady Astor
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1ère femme élue à la chambre
des représentants et a accepté de prêter serment. (les
femmes de plus 30 ans ont le droit de vote, il faudra attendre 1938 pour le
droit de vote avec un âge en égalité avec les hommes).
Les autres pays accordant le droit de vote aux femmes en 1919
sont : La Tchécoslovaquie, la Suède, l'Autriche, les
Pays-Bas, le Luxembourg.
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France
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Mlle Schrameck
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1ère diplomée de l'Ecole des Mines de
Saint-Etienne.
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Etats-Unis
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Alice Hemilton
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1ère Professeur femme recrutée
à Harvard.
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Grande- Bretagne
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Mary-Harris Smith
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1ère Experte-Comptable.
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1920
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France
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Marguerite Long
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1ère Professeur d'enseignement
supérieur au conservatoire et obtiendra la légion d'honneur en
1912 et sera promue à l'Ordre des Commandeurs en 1938.
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France
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Marie Buffet
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1ère Ingénieur de l'Ecole Centrale
(puis quatre femmes les deviennent en 1921).
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USA
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Droit de vote
|
Il a été accordé en 1920 par le
Président Wilson, après la lutte d'Alice Paul et Lucy Burns,
National Women Party. Elles sont connues sous le nom de Iron Jawed Angels, car
elles ont fait la grève de la faim. Ont été forcées
à manger, ont subies des violences physiques mais n'ont jamais
abandonné.
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France
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Liberté
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Depuis 1920, une femme mariée peut adhérer
à un syndicat sans demander l'autorisation à son mari.
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1921
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Belgique
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Anna de Noailles
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1ère femme à être admise
à l'Académie Royale de Langue et Littérature
Françaises.
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Canada
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Agnes McPhail
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1ère Député. Institutrice et
suffragiste elle conservera son siège jusqu'en 1940.
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Irlande
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Frances Kyle
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1ère Avocate.
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Pologne
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Droit de vote
|
La constitution garantit définitivement aux femmes le
droit de vote, l'éligibilité et l'accès aux hautes
fonctions publiques. Les femmes mariées obtiennent les doits juridiques,
jusqu'ici réservés aux célibataires.
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1922
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France
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Marie Curie
|
1ère élue à l'Académie
de Médecine.
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Grande- Bretagne
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Ivy Williams
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1ère inscrite au Barreau mais n'exercera pas
en tant qu'avocate et continuera à enseigner le droit à
Oxford.
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1923
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France
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Mme Condat
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1ère agrégée de
médecine (Faculté de Toulouse).
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Grande -Bretagne
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Betty Tanner
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1ère Jockey.
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1924
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Etats-Unis
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NellieTavloe
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1ère femme Gouverneur d'un Etat. (Wyoming)
avec Miriam Fergusson (Texas).
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Danemark
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Nina Bang
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1ère femme Ministre (instruction publique).
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1925
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Etats- Unis
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Ethel Leginska
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1ère femme à diriger un orchestre
important. Pianiste, elle dirigera le New York Symphony Orchestra.
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France
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Droit de vote
|
Les députés votent le droit aux votes des
femmes. Cela sera repoussé par les sénateurs.
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1926
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Etats-Unis
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Bertha Landes
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1ère femme Maire d'une grande ville.
(Seattle).
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1927
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France
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Mme Odier
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1ère Chef de Clinique.
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1929
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Grande- Bretagne
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Magaret Bondfield
|
1ère femme Ministre au gouvernement
Travailliste.
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1930
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France
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Thérèse Bertrand- Fontaine
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1ère médecin des Hôpitaux de
Paris.
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France
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Jeanne Miquel
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1ère Femme reçue à l'Ecole
Vétérinaire (reçue en 1934).
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France
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Jacqueline Divid
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1ère Lauréat femme du concours
général (Elève au lycée Molière de
Paris).
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|
France
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Miss France
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La plus célèbre des Miss France qui devient la
Begum en épousant l'Agha Khan.
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Etat - Unis
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Ellen Church
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Devient la première hôtesse de l'air de
l'aviation commerciale. Infirmière de son état, l'objectif
était de désangoisser les passagers. A l'époque, il n'y
avait que des Stewards. En Europe, il faudra attendre 1934 Chez Swissair qui
embauche Nelly Diener. Chez Air France, les premiers recrutements commenceront
en 1943.
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France
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Germaine Beaumont
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1ère femme à recevoir le prix
Renaudot pour son roman « Piège ».
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|
France
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Greta Garbo
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Quand après 10 minutes d'un film muet (Anna Christie.
Le film de Clarence Brown), Greta Garbo se met véritablement à
parler ; c'est un événement considérable : le
cinéma parlant.
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1931
|
Mexique
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Maria des Refugio Garcia
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Emprisonnée pour avoir reproché au
Président élu de trahir sa promesse d'accorder le droit de vote
aux femmes. Elle est libérée grâce à une immense
protestation de femmes.
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Portugal
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Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes diplômées de
l'enseignement supérieur. Les hommes eux doivent uniquement savoir lire
et écrire.
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Chili
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Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes avec certaines restrictions
qui ne seront levées qu'en 1949.
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Feance
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Anna de Noailles
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1ère femme Commandeur de la Légion
d'Honneur.
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10/1931
|
Espagne
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Droit de vote
|
Il est accordé provisoirement aux femmes
(Jusqu'à la victoire du Général Franco en 1939 qui va
faire sombrer l'Espagne dans une très mauvaise histoire de
dictature).
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21/05/1932
|
France
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Amelia Earhart
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1ère femme aviatrice à traverser
l'atlantique en solitaire. Américaine, elle accomplie son exploit qui se
termine par un atterrissage en Irlande après 13 h30' de vol (un record
en plus). Cette acte très militant vient du fait qu'elle a
été la première femme à traverser l'atlantique en
avion en 1928, comme elle s'amusait à le dire. Il s'agit donc de le
refaire en tant que pilote.
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1932
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Etat- Unis
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Hattir Carawav
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1ère élue au sénat.
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Uruguay
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes.
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Brésil
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Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes ainsi que le droit
d'être élue. À l'élection suivante de 1934, pour
l'Assemblée qui doit rédiger une nouvelle constitution nationale,
la première députée fut élue : carlota Pereira
de Queiroz (1892 - 1982)
|
|
Monde
|
Paix
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Dépôt à Genève lors d'une
conférence de désarmement d'une pétition internationale de
8 millions de femmes réunies dans 15 organisations et qui demandent le
désarmement total et universel. Ah ! si les femmes étaient
au pouvoir 1939-1945 n'aurait pas existé.
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1933
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France
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Me le Quéméner
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1ère Commissaire-priseur femme (Lorient).
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Nouvelle- Zélande
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Elizabeth MeCombs
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1ère député.
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France
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Mère Brazier
|
Le guide Michelin décerne trois Étoile au
restaurant Lyonnais « la mère Brazier ». Le seul
restaurant trois Étoile à être dirigé par une
femme.
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Etats- Unis
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Frances- Perkins
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1ère femme Ministre du Travail, elle accepte
ce job dans une période très difficile.
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1934
|
France
|
Louise Weiss
|
Déçue par peu de résultat possible sur la
cause de la Paix, elle quitte la direction de sa revue l'Europe Nouvelle pour
se lancer dans le suffragiste, un combat tout aussi difficile en France.
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France
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Jeanne Lévy
|
1ère Agrégée de
Médecine.
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|
France
|
Micheline Morin
|
1ère femme alpiniste à faire
l'ascension de la face Nord de l'aiguille d'argentière dans les
Alpes.
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1935
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Philippines
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Droit de vote
|
Les Femmes sont consultées par Référendum
sur l'opportunité de leur accorder le droit de vote. Elles
répondent OUI à 95%.
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1938
|
France
|
Marie Ventura
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1ère Femme assurant la mise en scène
d'une pièce à la comédie Française.
(Iphigénie de Racine)
|
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Etats-Unis
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Elisabeth Lion
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1ère femme Aviatrice à battre le
record du monde de la distance ligne droite (4.063km).
|
1939-43
|
Monde
|
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Régression du droit des femmes (sauf à
l'USA).
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04/04/1944
|
Amsterdam
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Anne Franck
|
Elle écrit sa détresse dans son journal et sera
finalement arrêtée par les nazies le 04 Août 1944 pour
être envoyée à Auschwitz où elle mourra de
maltraitance au début de 1945. Son journal publié en 1947 sera un
véritable choc dans l'opinion public (jeune et moins jeune).
|
|
France
|
Elsa Troilet
|
1ère femme à obtenir le prix Goncourt
pour son recueil de nouvelles "Le premier accroc coûte deux cent francs"
|
21/04/1944
|
France
|
Droit de vote
|
L'ordonnance du 21 Avril 1944 accorde le droit de vote aux
femmes Françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le
20 avril 1945.
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20/04/1945
|
France
|
Droit de vote
|
Les femmes votent pour les élections municipales. Le
droit à être élu est symbolique.
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1945
|
France
|
Rolande Falcinelli
|
1ère titulaire des grandes Orgues dans une
église de Libanaise.
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Pays arabe
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Angela Jourdak
|
1ère diplomate d'un pays arabe. Angela
jourdak est Libanaise.
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Norvège
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Kirsten Hansteen
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1ère femme au gouvernement.
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France
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Congé maternité
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Obligatoire et indemnisé à 50% (2 semaines avant
l'accouchement et 6 semaines après).
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France
|
Simone Pérèle
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Elle fonde une entreprise de Lingerie à son nom.
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ONU
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Égalité des droits
|
L'ONU proclame par sa charte, l'égalité des
droits des hommes et des femmes.
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|
Divers Pays
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes en HONGRIE. INDONESIE,
ITALIE, JAPON, Portugal (plus de diplômes - enseignement supérieur
nécessaire) et JAPON. Aux USA, le Général McArthur prend
des dispositions en faveur des femmes : Droit de vote, droit au divorce,
droit sur la propriété. Droit sur l'héritage et divers
abolitions sur la prostitution et le droit de vendre des fillettes pour
qu'elles deviennent des GEISHAS.
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1947
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Suède
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Karin Hock
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Première femme à entrer au gouvernement.
|
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Nouvelle-Zélande
|
Mabel Howard
|
Première femme à entre au gouvernement.
|
|
Suède
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Égalité
|
Égalité de salaire pour les fonctionnaires des
deux sexes.
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|
Divers pays
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes au VENEZUELA, en ARGENTINE,
en YOUGOSLAVIE et en BULGARIE.
|
|
France
|
ME Germaine
|
1ère femme Ministre. Elle occupe le
Ministère de la Santé publique et de la population.
|
|
France
|
Egalité
|
Mademoiselle Archimède, députée de la
Guadeloupe, saisie l'assemblée nationale pour un projet de loi visant
à permettre aux femmes d'accéder à diverses professions
d'auxiliaires de justice et notamment celle de notaire. Le texte a
été adopté le 20 mars 1948.
|
1948
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Belgique
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Egalité
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La magistrature est ouverte aux femmes.
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Danemark
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BodilBegtrup
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1ère ambassadrice (en Islande).
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Israël
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Golda Meyerson (Meir)
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1ère ambassadrice (en URSS).
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|
Belgique
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes en Belgique (le droit
n'était accordé depuis 1920 que pour les élections
communales).
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Bolivie, Roumanie
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes.
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1949
|
France
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Simone de Beauvoir
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Écrit son essai "Le Deuxième sexe". Ce document
sur la condition féminine est un des ouvrages de référence
sur le féminisme contemporain.
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|
Chili
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes maintenant sans restriction
en 1931.
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France
|
Me Marconnet
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1ère femme Notaire le Puy de Dôme,
née de Maitre Eugène Gayet qui était Notaire. D'où,
dès 1914, elle a appris à remplacer les Clercs de son père
qui avaient été mobilisés. Il faudra attendre 1977 pour
Paris.
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|
France
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Elisabeth Schmidt
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1ère femme ordonnée femme Pasteur,
à titre exceptionnel et à condition qu'elle reste
célibataire.
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|
|
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Source : UNESCO, 2007.
2. LES FEMMES ET L'ENVIRONNEMENT
La participation des femmes à la formulation et
l'exécution des politiques environnementales continue d'être
faible, alors même que la communauté internationale a reconnu
qu'il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine
participation des femmes.
Les femmes ont un rôle important à jouer dans la
préservation de l'environnement et des ressources naturelles, et dans la
promotion du développement durable. Par exemple, la
responsabilité de subvenir aux besoins du foyer pèse sur les
femmes. Et celles-ci déterminent en grande partie les tendances de
consommation.
Ainsi, les femmes ont un rôle fondamental à
jouer dans l'adoption de modes de consommation, de gestion des ressources
naturelles, de production durable, écologiquement rationnels ainsi
qu'à la gestion durable des déchets ménagers.
Parmi les 12 domaines critiques qui demandent des actions des
gouvernements, de la communauté internationale et de la
société civile, le programme d'action adopté par la
quatrième conférence mondiale sur les femmes, qui s'est tenue
à BEIJING en chine en 1995, souligne la nécessité de
faire participer activement les femmes à tous les niveaux de prise des
décisions concernant l'environnement et d'intégrer une
perspective sexo-spécifique dans toutes les stratégies en faveur
du développement durable.
La Commission de la Condition de la Femme des Nations Unies a
examiné la question des femmes et de l'environnement au cours de sa
quarante et unième session qui s'est tenue en1997. La commission a
proposé de renforcer l'action en vue de promouvoir une active
participation des femmes à tous les niveaux de la gestion de
l'environnement, notamment en inscrivant les programmes et politiques relatifs
à l'environnement dans une perspective d'égalité entre les
sexes.
Conclusion partielle
A travers ce chapitre, nous avons épinglé un
ensemble de concepts psychologiques, pédagogiques, idéologiques
et ceux relatifs à l'organisation de l'enseignement en RDC.
Ces concepts ont été analysés pour
comprendre leur rapport ainsi que leur impact sur l'éducation relative
à l'environnement qui doit intervenir dans toutes les réflexions
et activités. Elle doit faire partie de la culture, au sens le plus
large du terme.
Sa démarche constitue la seule stratégie qui
puisse assurer la survie de l'homme et de toutes les autres formes de vie.
L'acquisition de cette culture passe forcement par une formation, qui peut
être formelle ou informelle. Dans le cas de cette étude,
l'attention est focalisée sur l'éducation formelle.
Tout au long de nos investigations, nous avons constaté
qu'il s'avère difficile d'apprendre des notions d'environnement de
façon satisfaisante dans ce milieu plein d'habitudes et traditions
incompatibles avec le développement durable et d'oeuvrer à
trouver des solutions aux problèmes existant pour éviter
l'apparition de nouveaux problèmes.
Devant ce dilemme, il faudrait la mise en oeuvre d'une
politique d'éducation relative à l'environnement dans les
écoles, allant de l'architecture, l'hygiène, le confort dans les
écoles et le programme de cours.
Dans le deuxième chapitre, nous nous efforçons
de faire, de manière succincte, la présentation de notre milieu
d'étude.
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