PERSPECTIVE D'AVENIR
Que les citoyens de demain (Adultes) aient les notions de
gestion au quotidien des déchets générés, est bonne
puisque c'est dès l'enfance que l'éducation commence
Cependant au niveau des perspectives d'avenir il conviendrait
de ce qui suit :
1°) Bien que ce soit les femmes qui regardent plus la
télévision, cela ne veut pas nécessairement dire
qu'elles :
- S'intéressent aux émissions des cultures
générales ; ce ne sont souvent que les films
nigériens et brésiliens qui attirent leurs attentions.
- Partant de là devrait saisir cette opportunité
pour insérer au cours des projections des films, des spots publicitaires
et éducatifs sur la gestion de l'environnement, gestion des
déchets, bonne tenue des parcelles, rues, etc...
2°) Les systèmes jadis instauré par les
belges doit revenir
2.1. Instaurer l'ancien système de la police sanitaire
patrouillant 2 fois par semaine chaque rue et chaque parcelle, avec une
panoplie de sanctions pour les inciviques.
2.2. Mises sur la restauration de l'équipe de
cantonniers chargée d'évacuer les immondices vers les
décharges publiques localisées dans des sites de
dépôts où les petites usines de recyclage de déchets
devraient être installées.
2.3. La Ville Province de Kinshasa devrait adopter le
même système de gestion de la ville que Johannesburg.
- La municipalité s'est chargée de remettre dans
chaque parcelle 4 petits containers
1. Pour les déchets organiques recyclables ;
2. Pour les déchets / papiers ;
3. Pour les canettes et bouteilles ;
4. Pour les déchets non recyclables
- Le paiement des loyers se fait par la banque chaque mois et
ce sont les banques qui retirent un % de cet argent qui est versé au
compte bancaire du gouverneur de la ville. Cet argent sert pour
l'évacuation des déchets et pour d'autres travaux
d'intérêt public.
2.4. Cette sensibilisation devrait s'entendre ; aux
écoles maternelles, primaires et secondaires et surtout aux confessions
religieuses opérant partout en République Démocratique du
Congo.
2.5. Les Chefs des rues, des quartiers devraient être
évalués en fonction de leur implication dans la gestion sanitaire
de l'environnement.
CONCLUSIONS
Notre travail a porté sur l'éducation relative
à l'environnement par les médias ainsi que l'apport de la femme
pour le changement des habitudes des Kinois, pour l'implication de tous
à la lutte contre l'insalubrité.
Dans notre étude, nous voulons savoir de quelle
manière la télévision qui se veut éducative,
a-t-elle accompagné l'éducation relative à l'environnement
pouvant amener le changement des mentalités des kinois et kinoises pour
ramener la ville propre où il fait beau vivre.
Notre hypothèse était la suivante : un
média spécialisé en matière éducative
consacre un volume horaire important à la médiatisation des
questions d'intérêt général, en particulier celles
concernant le changement de mentalité, à la gestion sans faille
de son environnement en prenant soin de la salubrité et en abandonnant
toute autre pratique qui s'approche de l'insalubrité. C'est ainsi qu'en
moyenne, avec l'échantillon des cinq chaines plus au moins : 27,9%
de ses émissions sont consacrées à l'éducation,
26,1% consacrées aux informations, 23,2% consacrées aux
émissions de divertissement ; 17,2% à la
publicité ; 4,5% aux émissions religieuses et enfin 1,9% aux
émissions environnementales.
Les données pondérées de volumes horaires
prouvent à suffisance le manque de considération de l'EE par les
responsables des chaines de télévision et de l'impact que cela
engendre sur la population.
En République Démocratique du Congo de
manière générale et à Kinshasa en particulier, il
est important que nous fassions nôtre, la pensée de L. Bailley
qui dit : « pour agir, il faut comprendre, pour comprendre
il faut apprendre, pour apprendre il faut aimer, pour aimer il faut être
sensibilisé ».
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