INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Face à la montée en flèche de
l'insalubrité dans nos quartiers et l'inefficacité des toutes
les méthodes utilisées par le gouvernement provincial pour rendre
la Ville-Province de Kinshasa propre, ainsi que la présence des diverses
maladies liées à l'insalubrité provoquant un accroissement
du taux de mortalité.
Avec une population insensible à toute cette situation
mais qui, au contraire, est responsable des diverses méthodes de vie qui
encouragent l'insalubrité à travers divers déchets
produits par cette dernière.
A cela s'ajoute une démographie toujours galopante
causée, d'une part par l'exode rural sans précédent et
d'autre part, par un taux de natalité élevé.
L'insalubrité se présente de la manière
suivante :
Ø Les ordures ménagères dans les
caniveaux, sur les places publiques, dans tous les espaces verts, terrains,
écoles, marchés, bref ; partout....
Ø Pendant la pluie, ce sont les fosses septiques qui
sont ouvertes, dirigées vers soit les caniveaux pour les quartiers
urbanisés, soit vers la direction de ruissellement des eaux des pluies
pour les quartiers non urbanisés, qui constituent la majeure partie de
la Ville-Province de Kinshasa.
Ø Soit le vidange de fosses septiques dans une parcelle
habitée, vers un puits creusé à ciel ouvert.
Ø Les expositions des cadavres humains, souvent pendant
24 heures, lors des veillées mortuaires.
Ø Les eaux stagnantes.
Ø Les décharges publiques non
contrôlées.
Après ce tour d'horizon, il nous revient de nous poser
les questions suivantes :
- La population kinoise est elle consciente de la
nocivité des pratiques moins salubres qu'elle mène ?
- Quel rôle les médias jouent-ils dans
l'éducation des kinois en général et de la femme en
particulier ?
- La femme kinoise, éducatrice première de toute
famille, a-t-elle une culture écologique ?
- Que faire pour amener le kinois à poser des
éco-gestes ?
II. HYPOTHESE
En réponse à ces interrogations, nous formulons
les hypothèses suivantes :
- La solution aux problèmes de salubrité dans la
ville province de Kinshasa passerait par le changement des habitudes et
pratiques de la population dans la gestion quotidienne des déchets.
- Le kinois serait moins conscient de ses gestes et même
des conséquences que cela engendrerait ;
- L'éducation mésologique serait la meilleure
voie pour la formation des éco citoyens, capables de respecter
l'environnement, de bien consommer et mieux jeter les déchets ;
- La femme kinoise serait loin d'avoir une culture
écologique et cela a un impact sur l'éducation qu'elle est
appelée à transmettre à la jeunesse, espoir de demain et
par ricochet, à toute la société.
- La presse est l'un des moyens par lequel une population
pourrait être sensibilisée. A Kinshasa, l'impact de la presse dans
le domaine écologique serait moins efficace.
- Par rapport à notre étude les mass
médias et la femme peuvent changer le comportement et les habitudes de
kinois, si et seulement si, la formation peut toucher toutes les couches de la
population kinoise.
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