EPIGRAPHIE
« Va vers la fourmi, paresseux ;
considère ses voies, et deviens sage ».
Prov. : 6 : 6
« Celui qui connaît les autres est
intelligent, mais celui qui se connaît est sage ».
Proverbe chinois : Laotche 1782
DEDICACE
A toi ma mère JEANNETTE KADILE NSAPU, ton courage
inlassable à tout problème touchant à la vie de tes
enfants. Glorifie Dieu car Il a exaucé tes prières.
A toi ma chère épouse CHANTAL MUSAU LUBAMBA,
pour les efforts consentis.
A mes enfants : STEPHANE NSAPU LUBAMBA, SAMUEL
TSHIKUAKUA LUBAMBA, JOSEPHINE MBUWA LUBAMBA, DEBORAH KASAMBA LUBAMBA, JUNIOR
LUBAMBA, trouvez ici la joie pour ce travail.
AVANT- PROPOS
Le choix de ce sujet n'est pas le résultat du hasard,
il est plutôt l'expression de notre penchant de voir notre Ville-Province
de Kinshasa porter sa belle robe d'antan et être radiée sur la
liste des villes les plus sales du monde. Ceci nous incite à des
réflexions sur les solutions à apporter aux problèmes
complexes que pose l'insalubrité dans la Ville-Province de Kinshasa.
En effet, l'importance particulière que revêtent
les médias dans leur force mobilisatrice de masse et l'implication de la
femme comme cellule mère de la société, nous ont
poussés à analyser le rôle et l'importance que jouent ces
derniers dans l'éducation mésologique de la population
kinoise.
La réalisation de ce travail n'aurait pas
été possible sans l'assistance de quelques « Bonnes
volontés » à qui nous prions de trouver ici
l'expression de toute notre gratitude.
Nous pensons d'abord ici au Prof TSHONGA François qui
a bien voulu, des mains de maître, diriger ce travail.
Nous pensons aussi au Chef de Travaux Boniface LUMPUNGU qui,
malgré ses occupations, a pu apporter avec attention soutenue ses
remarques ;
Nos remerciements s'adressent également à
l'Honorable Pius MUABILU ainsi qu'à toute sa famille pour leurs
bienfaisances qu'ils nous ont accordées et pour son souci permanent de
former la relève de l'intelligencia congolaise.
Aux autorités des chaînes de
télévisions : RTG@, TELE 50, TELE 7 et
RTNC, pour nous avoir facilité l'obtention des données
nécessaires pour l'élaboration de cette étude.
Nous serons incomplets si nous ne pouvons remercier tous le
corps académique de la Section Météorologie de l'Institut
Supérieur de Techniques Appliquées l'ISTA" en sigle et nos
compagnons de lutte, nous citerons entre autre : le PASTEUR BIBI M'BAO,
DADOU KINZAMBA, et tous les fidèles des ASSAMBLEES DE CHRIST JESUS
(ACJ). Que tous s'assurent de nos sentiments de profonde gratitude.
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Face à la montée en flèche de
l'insalubrité dans nos quartiers et l'inefficacité des toutes
les méthodes utilisées par le gouvernement provincial pour rendre
la Ville-Province de Kinshasa propre, ainsi que la présence des diverses
maladies liées à l'insalubrité provoquant un accroissement
du taux de mortalité.
Avec une population insensible à toute cette situation
mais qui, au contraire, est responsable des diverses méthodes de vie qui
encouragent l'insalubrité à travers divers déchets
produits par cette dernière.
A cela s'ajoute une démographie toujours galopante
causée, d'une part par l'exode rural sans précédent et
d'autre part, par un taux de natalité élevé.
L'insalubrité se présente de la manière
suivante :
Ø Les ordures ménagères dans les
caniveaux, sur les places publiques, dans tous les espaces verts, terrains,
écoles, marchés, bref ; partout....
Ø Pendant la pluie, ce sont les fosses septiques qui
sont ouvertes, dirigées vers soit les caniveaux pour les quartiers
urbanisés, soit vers la direction de ruissellement des eaux des pluies
pour les quartiers non urbanisés, qui constituent la majeure partie de
la Ville-Province de Kinshasa.
Ø Soit le vidange de fosses septiques dans une parcelle
habitée, vers un puits creusé à ciel ouvert.
Ø Les expositions des cadavres humains, souvent pendant
24 heures, lors des veillées mortuaires.
Ø Les eaux stagnantes.
Ø Les décharges publiques non
contrôlées.
Après ce tour d'horizon, il nous revient de nous poser
les questions suivantes :
- La population kinoise est elle consciente de la
nocivité des pratiques moins salubres qu'elle mène ?
- Quel rôle les médias jouent-ils dans
l'éducation des kinois en général et de la femme en
particulier ?
- La femme kinoise, éducatrice première de toute
famille, a-t-elle une culture écologique ?
- Que faire pour amener le kinois à poser des
éco-gestes ?
II. HYPOTHESE
En réponse à ces interrogations, nous formulons
les hypothèses suivantes :
- La solution aux problèmes de salubrité dans la
ville province de Kinshasa passerait par le changement des habitudes et
pratiques de la population dans la gestion quotidienne des déchets.
- Le kinois serait moins conscient de ses gestes et même
des conséquences que cela engendrerait ;
- L'éducation mésologique serait la meilleure
voie pour la formation des éco citoyens, capables de respecter
l'environnement, de bien consommer et mieux jeter les déchets ;
- La femme kinoise serait loin d'avoir une culture
écologique et cela a un impact sur l'éducation qu'elle est
appelée à transmettre à la jeunesse, espoir de demain et
par ricochet, à toute la société.
- La presse est l'un des moyens par lequel une population
pourrait être sensibilisée. A Kinshasa, l'impact de la presse dans
le domaine écologique serait moins efficace.
- Par rapport à notre étude les mass
médias et la femme peuvent changer le comportement et les habitudes de
kinois, si et seulement si, la formation peut toucher toutes les couches de la
population kinoise.
III. OBJECTIF
III.1. Objectifs de
l'étude
La recherche réalisée ambitionne essentiellement
de déceler les causes réelles de l'insalubrité dans la
ville de Kinshasa et d'en proposer les remèdes. Ses objectifs ont
été scindés en objectifs général et
spécifiques.
III.2. Objectif
général
Ce travail a poursuivi comme objectif
général :
§ Redonner à Kinshasa sa belle robe d'autrefois
(Kin la belle) par le changement du comportement des Kinois vis-à-vis
des déchets et des poubelles, grâce à une EE capable de
transformer les habitudes de ces derniers.
III.3. Objectifs
spécifiques
En vue d'atteindre l'objectif général, nous
avons envisagé les objectifs spécifiques suivants :
a) dire si le kinois est à même de prendre soin
de son environnement ;
b) montrer si les programmes des chaines de
télévision tels que conçues, donnent au kinois les
connaissances nécessaires sur les notions d'hygiène ;
c) démontrer si la femme kinoise a une éducation
mésologique convenablement ficelée pour bien éduquer ses
enfants et la société ;
d) vérifier si les objectifs des émissions
télévisées à caractère environnemental
visent le changement de comportement et des habitudes des kinois
vis-à-vis de déchets ;
e) proposer ce qu'il faut faire pour qu'à l'avenir, les
programmes de télévisions aient un contenu conforme aux exigences
de l'éducation relative à l'environnement, un volume horaire
important et des heures de diffusion pendant lesquelles la femme est devant la
télévision.
IV. LA MOTIVATION
Animé par le souci d'habiter dans un milieu assaini
où l'environnement répond aux normes urbanistiques, où
l'insalubrité n'a plus sa place, car dit-on : « un esprit
saint dans un corps sain ».
Avec une population au centre de toute organisation pour la
gestion des ordures ménagères et bien informée sur les
notions écologiques.
Pour atteindre l'objectif qui n'est rien d'autre que
« Kinshasa propre ».
V. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix que nous avons porté sur notre sujet de
recherche se justifie par le fait que les décisions et mesures
politiques (opération coup de poings, Kin propre,..)
arrêtées dans la ville province de Kinshasa pour son
assainissement ne font pas grand cas du comportement humain. Elles se
focalisent toujours sur les infrastructures et d'autres aspects tout en
négligeant les aspects éducatifs de l'Etre humain, gestionnaire
et utilisateur de ces dernières. Les résultats
récoltés sont médiocres, raison pour laquelle nous nous
tournons aujourd'hui sur l'EE du kinois et de la femme qui joue un rôle
primordial dans ce processus.
Plusieurs voies s'offrent à nous pour parvenir à
cette fin, nous citerons entre autre : la famille, l'école,
l'église, les médias et autres. Les moyens ainsi cités ont
notamment le rôle de protéger, prévenir et promouvoir
l'environnement. Les médias se trouvent en bonne place. Les
médias, qui sont les plus utilisés comme supports, non seulement
d'information, de divertissement mais aussi d'éducation, de propagande
politique, de vulgarisation, de mobilisation, de sensibilisation, c'est la
télévision.
VI. METHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE.
Toute recherche qui se veut scientifique recourt toujours
à une ou plusieurs méthodes et techniques. En vue de
réaliser notre recherche et atteindre notre objectif, nous avons fait
recours aux méthodes et techniques de recherche suivantes :
VI.1. Méthodes.
a. Méthode
descriptive : elle nous a permis de décrire et
d'analyser certaines notions et théories se rapportant à l'objet
de notre étude, à savoir les médias, la femme ainsi que
l'éducation environnementale.
b. Méthode
comparative : elle nous a aidé à la
comparaison des différentes grilles des programmes des
Télévisions émettant à Kinshasa et ce, en rapport
avec la place qu'elles réservent aux questions relevant de
l'environnement (insalubrité).
VI.2. Techniques
a. Technique
documentaire : elle nous a permis de consulter des
ouvrages, des articles, des revues, des mémoires et d'autres
monographies afin de relever les aspects théoriques et pragmatiques de
l'étude. Aussi nous a-t-elle permis d'exploiter des grilles de
programmes et autres annales des directions, programmes de la
Télévision en vue d'avoir une idée nette sur la place
qu'elle réserve en matière de l'environnement.
b. Technique d'interview semi
directe : celle-ci nous a aidé à entrer en
contact avec des services de programmations et certains animateurs- producteurs
des émissions en rapport avec l'environnement.
VI.3. Délimitation
spatio-temporelle
Notre travail s'inscrit dans un cadre
spatio-temporel :
Ø Dans l'espace, nous avons opté pour quelques
chaines des télévisions émettant à Kinshasa, ainsi
que l'implication de la femme Kinoise.
Ø Dans le temps, nous avons choisi la fourchette du
temps allant de 2005 à 2013, soit un laps de temps de sept ans.
VI.4. Canevas
Hormis la présente partie introductive ainsi que la
conclusion, notre mémoire s'articule sur quatre chapitres dont le
premier est basé sur l'approche théorique et
définitionnelle; tandis que le deuxième a porté sur la
présentation de la ville de Kinshasa. Le troisième concerne
l'analyse des grilles des programmes et enfin le quatrième chapitre,
quant à lui, est axé sur la discussion des résultats.
DIFFUCULTES RENCONTREES
Aucune tâche n'est sans peine. Ainsi, la
réalisation de ce travail nous a exposé devant plusieurs
obstacles auxquels nous devrions faire face. Il s'est agi en
réalité de :
- Difficultés financières qui se sont
présentées comme un défi à relever dans la
faisabilité de cette recherche.
- Difficultés d'ordre psychologique.
- Difficultés de déplacement liées aux
moyens de transport qui se sont relevés insuffisants et moins favorables
pour notre recherche qui nécessitait une présence physique et
mentale au lieu de la recherche pour la collecte des données utiles
à notre travail.
- Le refus de nous donner les grilles publicitaires des
chaînes de télévision sélectionnée.
- L'acquisition avec difficultés de grilles de
programmes de chaînes de télévision.
CHAP I. :
APPROCHE THEORIQUE ET DEFINITIONNELLE
CHAP I. : APPROCHE
THEORIQUE ET DEFINITIONNELLE
Avant d'aborder l'étude proprement dite, il nous a paru
logique de commencer d'abord par éclairer certains concepts de base
utiles pour la compréhension du texte ensuite à présenter
l'état de la question qui est une sorte de résumé de
travaux antérieurs en rapport avec le thème choisi.
I.1. DEFINITION DE
QUELQUES CONCEPTS DE BASE
La
définition préalable de quelques concepts de base de ce
mémoire est une démarche nécessaire, pour préciser
les termes dont nous avons fait usage, afin de faciliter la
compréhension du lecteur.
I.1.1.
Environnement
De l'environnement, il existe beaucoup de définitions
qui sont toutes valables, selon le point de vue envisagé.
Selon l'Organisation des Nations Unies (ONU,
2001), « l'environnement est tout ce qui concerne les aspects
de l'activité de l'homme, qui en altère les systèmes
écologiques dont il fait partie et en modifie sa propre
vie ».
L'Encyclopédie universalis, citée par Binzangi
(2007), définit l'environnement/milieu comme étant « la
partie du monde avec laquelle un organisme entre en contact ; c'est donc
elle qui en détermine les réactions, les adaptations
physiologiques et parfois même morphologiques, elle qui en est, en
retour, modifiée, transformée, façonnée par ce
contact avec le vivant ».
D'après certains experts, l'environnement
« c'est tout ce qui nous entoure ». C'est aussi l'ensemble
des conditions physiques, chimiques, biologiques, esthétiques ou
sociales et économiques. L'environnement englobe donc les êtres
vivants et les objets animés ou inanimés ainsi que leurs
interactions et les produits de ces interactions (Cibanga, 1999).
Dans le dictionnaire Universel Hachette (1996),
« l'environnement est défini comme étant l'ensemble
d'éléments constitutifs du milieu d'un être vivant. C'est
spécialement l'ensemble de facteurs naturels dus à l'action de
l'homme (physique, chimique, biologique, sociologique) et qui constituent le
milieu dans lequel, en un moment donné, vit l'homme ou une
espèce animale ou végétale ».
Pour Vaillancourt cité par Mbuyi Musongela
(2004), « l'environnement constitue un système
organisé, dynamique et évolutif des facteurs naturels (physique,
chimique, biologique) et humains, opérant et où les
activités humaines ont lieu, et qui ont, de façon directe ou
indirecte, immédiatement ou à long terme, un effet ou une
influence sur ces êtres vivants ou sur les activités humaines,
à un moment donné et dans une aire géographique
définie ».
De toutes ces définitions, nous avons retenu que
l'environnement est un ensemble d'éléments physiques, chimiques,
biologiques et des facteurs économiques, sociaux, culturels et
politiques relatifs à un groupe humain, qui agissent sur ce groupe et
que celui-ci peut modifier ou transformer.
I.1.2. Définition
du concept média
On emploie le mot média en sens multiples au point
souvent de désespérer de trouver une unité, en
deçà de ses différentes acceptions.
Le quotidien « Le Soft » est un
média au même titre que la chaîne de
télévision Tropicana. Ce que l'on désigne en pareil cas,
ce sont des institutions sociales, l'aboutissement d'initiatives
calculées, ayant chacune ses équipements techniques, ses
professionnels et règles particulières écrites ou non.
On dit également de l'affichage qu'il constitue un
média, comme on le dit du roman, du cinéma ou reportage sur
l'actualité.
Ce que l'on entend alors, c'est inséparablement une
technique permettant l'expression de la pensée et l'une des formes -
où l'un des genres - que cette expression peut revêtir, ou bien,
si l'on préfère, une technique qui est devenue à la faveur
de ses utilisations successives, un art à compléter au sens le
plus courant du terme.
La presse à imprimer faisant naître le
journalisme, le genre romanesque ou bien encore l'affichage, la
cinématographie, donnant naissance au « septième
art ». La télévision constituant le creuset où
sont nés les vidéos musiques, les feuilletons
télévisés.
Afin d'écarter toute équivoque, il convient de
ne pas confondre la technique avec les institutions qui ont recours à
elle. La presse de Gutenberg avec les journaux. Les ondes hertziennes avec RFI
ou France Télévision. Le « Tusel
photographique » avec l'oeuvre de fiction cinématographique.
On ne saurait oublier davantage que toutes les techniques ne donnent pas
nécessairement naissance à un art original et reconnu comme
tel.
Ainsi, en tout état de cause, un média constitue
une technique utilisée par un individu ou par un groupe d'individus pour
communiquer à un autre autrement qu'en face, à une distance plus
ou moins grande, l'expression de leur pensée, quelque que soient la
forme et la finalité de cette expression.
Un média permet donc la transmission, plus ou moins
loin et à un nombre plus ou moins grand de personnes, d'un ou plusieurs
messages aux contenus les plus variés ; la presse, la
télévision, le cinéma, l'affichage, mais aussi le
téléphone, la télématique et l'internet.
En tant que moyen de transmission ou de restitution pour
signaux, quels qu'ils soient, un média permet donc toujours de relier
les hommes entre eux.
I.1.3. Des mass
média aux médias
Techniques, institutions, domaines privilégiés
d'activités de l'information, les divertissements, la publicité,
l'éducation, la création artistique, forme d'expression
particulière (le journalisme, le cinéma, l'affichage public, les
feuilletons de télévision, les sites du web) ; l'inventaire des
médias décourage toute tentative de définition.
Francisé en 1973 avec un accent aigu et un « s
» au pluriel, le mot « média » s'est imposé au
tournant des années 1980. Jusque-là, on parlait seulement des
« mass média » forgé dans les années 1950 en
Amérique du Nord, l'expression désignait ensemble, toutes
techniques permettant d'atteindre simultanément une audience
étendue, diverse et dispersée, en l'occurrence le cinéma,
la télévision, la presse au même titre que la radio.
Vers la fin des années 1960 et au début des
années 1970, le succès des thèses d'un essayiste canadien,
Marshal Mc Luban (1911 - 1980), contribuera sans nul doute à populariser
le mot (média) précipitant du même coup l'abandon de
l'expression « mass média ». La consécration du mot,
par l'usage n'est guère indifférente : elle marque le
déplacement de l'attention ; de l'examen du pouvoir de la presse ou de
la télévision vers celui des institutions auxquelles elles ont
donné naissance, leur mode d'organisation et de
« fonctionnement » de leurs oeuvres et de leurs audiences
respectives.
En s'imposant, le mot rejoignant son étymologie :
Un média est d'abord un moyen, un outil, une technique
ou intermédiaire, permettant aux hommes d'exprimer et de communiquer
à autrui quelque soit l'objet ou la forme de cette expression.
Mais un média se définit également par
son usage, lequel désigne un rôle ou une fonction ayant fini par
s'imposer ainsi que la meilleure façon de remplir ce rôle ou cette
fonction.
L'utilisation qui est faite d'un média à un
moment et un lieu donnés dépend des usages ou des habitudes qui
ont fini par prévaloir, en raison notamment des attentes aux besoins de
l'individu, ainsi que des règles ou des contraintes déterminant
l'expression de ses besoins ou de ses attentes.
Retenons enfin que les mas médias sont des
véhicules impersonnels de transmission ; dans cette situation,
l'émetteur et le récepteur ou destinataire des messages ne sont
pas face à face.
Ce sont des techniques de diffusion susceptibles d'atteindre
un public étendu et varié (par opposition au public dans une
salle de spectacle). C'est aussi un ensemble des moyens de communication des
informations par lequel celle-ci atteint en même temps un très
grand nombre de gens dispersés dans des divers points (radio, disque,
presse, affiche, ...).
I.1.4. Les trois familles
des médias
Les médias diffèrent les uns des autres par
l'étendue de leur audience potentielle ou effective. Le temps est
aujourd'hui révolu où l'on ne parlait guère que des «
mass médias », les grands quotidiens nationaux, les chaînes
ou les réseaux de télévision.
Ils diffèrent par la nature des messages
acheminés ; on a coutume d'opposer, désormais, l'audiovisuel
à écrire au numérico-textuel.
Ils diffèrent enfin par les virtualités qu'ils
recèlent ou par leur inclinaison réelle supposée à
atteindre certains plutôt que d'autres : distraire plutôt
qu'informer, propager des savoirs ou former les jugements : influencer,
persuader ou créer des oeuvres originales.
Mais un seul critère permet, semble-t-il, de dresser un
inventaire des médias qui soit à la fois complet et pertinent. La
première famille est celle des médias autonomes. Elle comprend
tous ceux des supports sur lesquels sont inscrits les messages et qui ne
requièrent pas des raccordements à aucun réseau
particulier.
Ainsi, les livres, les journaux, les disques audio,
vidéos ou informatiques en émettant la « lecture ». En
outre, certains équipements sont aussi indispensables :
magnétophones, magnétoscopes, ordinateurs, consoles de jeux... La
totalité des magnétoscopes et les lecteurs enregistreurs
commercialisés depuis 1999 sont en passe de devenir, pour les images
animées et sonorisées, ce que représentent, depuis
longtemps, les livres et le journal pour la propagation des textes
imprimés.
La deuxième famille est celle des médias de
diffusion, que cette diffusion soit large ou étroite.
Depuis la TSF, dont le brevet fut déposé par
Marcani en 1896, des émetteurs et des relais terrestres permettent la
transmission par la voie des ondes hertziennes, des programmes de radio dans
une zone de « couverture » dont l'étendue varie
selon la puissance des équipements émetteurs et
équipements récepteurs utilisés.
Depuis les années 1930, des programmes de
télévision sont également acheminés par la
même voie.
A celle-ci, il convient d'ajouter désormais, pour la
radio comme pour la télévision, deux nouveau
« vecteurs » ainsi que leurs diverses combinaisons :
les satellites d'un côté, les câbles de l'autre, qu'il soit
coaxiaux ou en fibre optique. Les satellites constituent des vastes voies
intercontinentales - véritables chemins du ciel - permettant la
transmission de toute sorte de messages. Quant aux câbles
(multiconducteurs, à 5 ou 6 canaux de télévision ;
coaxiaux, entre 15 et 40 canaux à fibre optique, jusqu'à plus de
200 canaux), ils sont comme un chaînon entre les deux infinis, entre le
local et le planétaire.
Ces moyens de télédiffusion ont eu en commun de
fonctionner toujours à sens unique, de l'émetteur vers le
récepteur.
La troisième famille : les médias de
communication, qu'il s'agisse d'une télécommunication bipolaire
ou multipolaire. Elle comprend tous les moyens de
télécommunication permettant d'instaurer, à distance et
à double sens, soit une relation de dialogue entre deux personnes ou
entre deux groupes, soit une relation entre, d'un côté, une
personne ou un groupe et de l'autre, une machine comprenant une batterie de
programmes ou des services.
I.1.5. La radio comme
média
Il est utile de souligner que l'on passe d'un usage
professionnel de radio de type téléphone à un usage public
de celui que l'on connaît aujourd'hui ; celui d'un média de
masse.
D'une relation de communication reposant sur l'échange
(la communication des points et le dialogue entre émetteur et
récepteur), on passe à une relation à sens unique reposant
sur la diffusion continue des messages provenant d'un seul émetteur vers
un public large et indifférencié.
La première utilisation significative de la radio comme
support de diffusion massif revient à un américain Lee de Forest,
un ingénieur qui par ailleurs, améliora la technologie des diodes
et inventa la triode. Il eut le premier l'idée d'utiliser la radio, pour
diffuser à distance vers le plus grand nombre, de la musique.
En 1908, il vient à Paris et organise la
première diffusion d'un programme sonore à partir de la Tour
Eiffel. En 1910, il transmet un concert de métropolitain opéra de
New-York auquel participe le chanteur Caruso.
L'idée de la radio comme bien de consommation
domestique est donc née, mais elle ne va réellement se
développer dans cette perspective qu'à partir des années
1920, aux USA d'abord, où va être défini enfin l'ensemble
du dispositif : le financement, les programmes et productions
industrielles des récepteurs, puis en Europe.
C'est aussi durant cette période que la radio va
être utilisée largement comme support non seulement d'information,
mais de propagande politique tant par les soviétiques installés
au pouvoir en Russie depuis 1917, que par les nazis sous la direction de
Goebbels à partir de 1933, et enfin par les alliés durant toute
la période de la guerre (1939 - 1945).
Enfin, l'émergence de la radio comme média
structure partiellement le marché de la musique que la radio consomme en
grande quantité dans ses programmes.
Les industries musicales peuvent se développer dans
deux directions :
Les consommables disques pour les particuliers et la vente
d'un droit des radios qui diffusent les oeuvres.
A ce titre la radio participe à la mondialisation de la
culture musicale.
Durant la période 1950 - 1980, la radio poursuit son
expansion et résiste plutôt bien à la concurrence de la
télévision, grâce à son évolution vers le
média d'accompagnement (autoradio, baladeur...).
Enfin, l'abandon du principe du monopole d'Etat pour la radio,
l'ouverture de nouvelles fréquences en particulier sur la bande FM4
durant la décennie 1980, va favoriser une diversification rapide des
marchés et redonner à la radio une audience importante
grâce au développement des radios thématiques en
réseaux, des radios locales et régionales.
La décennie 1990 est celle de la diffusion de la radio
numérique sur le réseau hertzien (DABS en 1993) ou sur le web
d'internet. Ces deux derniers dispositifs, radio numérique et le web,
modifient les caractéristiques essentielles de la radio : un
système audio que l'on écoute ; puisqu'ils permettent
d'accéder à du texte, voire à des images : la radio
s'écoute toujours mais elle peut désormais se lire ou se
dégager.
I.1.6. De la
télévision analogique avec bouquets satellitaires
Avec l'invention du cinéma (1889 - 1896), l'issue de
l'invention de la photographie, va mettre les premières diffusions de
programmes d'informations sous la forme de fréquences d'images
animées et sonorisées. Elles vont être diffusées
dans les salles, généralement en première partie du
programme cinématographique.
Elles sont réalisées par des professionnels
spécialisés, des reporters cameramen qui vont fixer les
techniques du métier dont vont ensuite largement s'inspirer les
reporters de télévision. Le cinéma doit donc en fait
être considéré, malgré la spécificité
de la diffusion, comme le premier média audiovisuel de masse ;
avant que ne se répande la télévision à partir de
1950.
C'est par le cinéma que passera l'actualité en
images animées et sonorisées.
Les actualités cinématographiques vont
participer à la diffusion de l'information d'actualité nationale
et internationale.
I.2. LA
TELEVISION
I.2.1.
Définition
On ne peut prétendre répondre à la
finalité attribuée à cette section sans pour autant
aborder la définition du concept télévision telle
qu'évoqué par quelques auteurs.
Selon Robert Wangermée et Holde Lhoest, la
télévision est la première source, parfois exclusive, des
nouvelles du point de vue contenu média auxquels les gens consacrent
plus de temps ; la télévision est la source primordiale des
nouvelles d'information et d'actualité pour un très grand nombre
de familles car elle modèle leurs attitudes, leurs valeurs et
modèles du comportement.
Selon Harold Lasswell et Wright, la télévision
fournit à la famille des avertissements sur les dangers
immédiats, éventuels, des points de repère pour comprendre
son propre environnement ainsi que certains instruments de la quotidienne.
La télévision est une activité du secteur
audio-visuel, à côté du vidéo, diaporama
sonorisé, qui met à la disposition du public
téléspectateur, soit par voie hertzienne directe ou indirect,
soit par satellite, soit par câble (coaxial en cuivre) une grille des
programmes (film, fiction, variétés, sports, informations,
débats, reportages, jeux).
Autrement dit, la télévision est un moyen de
communication qui constitue l'un des phénomènes sociaux les plus
importants de cette fin du XXème siècle. Elle permet
à l'homme d'être en contact, de partager ses opinions, ses
idées considérées aussi comme un moyen d'éducation
et distraction pour l'avenir des enfants.
I.2.2. contexte de
l'émergence
La transmission à distance d'image fixe avait retenu
l'attention des ingénieurs depuis le milieu du XIXème
siècle, mais la télévision en tant que la transmission
à distance d'images animées et sonorisées est née
de la conjonction de trois séries de découvertes :
- La photo électricité qui permet la
transformation de l'énergie lumineuse en énergie
électrique ;
- l'analyse ligne à ligne et point de l'image ;
- l'analyse chrétienne qui favorise et facilite la
transmission des signaux électriques correspondant à chacun des
points analysés.
La télévision est apparue en 1900 lors d'une
conférence prononcée à l'exposition universelle de Paris
et dès 1927, furent présentés les premiers systèmes
complets.
En 1997, les premières émissions étaient
diffusées en 180 lignes dans les bandes VHF et c'était autour de
la Tour Eiffel. Mais avant ce ne fut qu'en 1911 que des démonstrations
concluantes furent réalisées sur un dispositif appelé tube
cathodique. Il y a eu au même moment la découverte du
procédé permettant la transmission de l'image d'un point à
un autre en 1929. Ce procédé a été inventé
par Barthelemy et Henry de France.
C'est en 1936 que l'invention de la télévision
devient une innovation.
Dès le début, la télévision est
devenue un phénomène social de première importance.
Grâce à elle, les spectacles culturels et sportifs par exemple
jusqu'alors réservés à ceux qui avaient la
possibilité d'y assister, est transportée directement dans les
pays et cela à l'échelle mondiale. C'est une révolution
comparable à la création du livre.
La télévision, avec un système de 455
lignes, vit le jour aux Etats-Unis d'Amérique en 1949.
En Europe, et en particulier en France, la période
d'expansion de la télévision ne commença qu'en 1950 avec
l'extension du réseau. Jusqu'en 1941, le système de
télévision ne réalise que des émissions
trichromées, c'est-à-dire, trois couleurs dont le rouge, vert, et
le blanc.
Mais la vraie télévision en couleur n'apparait
qu'en 1950 aux USA et met au point un système de couleur appelé
SECAM en 1949.
En 1950, les USA adoptent le système NTSC, Walter Bruch
met au point le système PAL en 1960.
En 1975, le Japon présente les premières images
TV HD (télévision haute dimension).
I.3.
EDUCATION
Selon Louis Arénillaet Al. (2000),
« l'éducation désigne l'ensemble des influences de
l'environnement, celles des hommes ou celles des choses, aboutissant à
transformer le comportement du sujet qui les subit ».
On l'applique au dressage des animaux, on parle de
« l'éducation de la vie ».
Dans un sens restrictif, l'éducation désigne
l'influence d'une génération sur des enfants, des jeunes ou des
adultes, pour en faire des êtres insérés dans une
société donnée. Elle a l'homme pour objet (en
général des adultes).
Elle est donc propre à l'espèce humaine, en
raison de la particularité de son développement. « Un
jeune animal, tant par l'incitation que par l'exemple, apprend en quelques
semaines d'âges à faire tout ce que ses pères et
mères font. Il faut des années à l'enfant, parce qu'en
naissant, il est sans comparaison beaucoup moins formé que ne le sont
les petits animaux » (Buffon).
Le terme éducation apparaît au début du
XVIe siècle. De sa véritable étymologie (educare :
nourrir, élever), les humanistes préfèrent celle de
educere (faire sortir, tirer hors), associant ainsi dans le même concept
les significations d'élevage et d'instruction.
Un tel contenu sémantique implique une couverture de
toute l'existence humaine dans son déroulement (éducation
préscolaire, scolaire, universitaire, permanente) et dans ses
préoccupations (éducation religieuse, politique, morale,
sportive ; etc.).
Dans l'institution scolaire, le terme éducation
(éducation morale, musicale, physique, etc.) est l'équivalent de
« discipline » tandis qu'en matière d'enseignement,
c'est une diversité d'intervenants (famille, école,
église, parti politique, association, etc.) et de formes.
I.4.
DECHETS
Le terme déchet a été défini par
plusieurs auteurs. Pour notre étude, nous avons retenu quelques
définitions. Le petit Larousse Illustré (1980) définit le
déchet comme étant une diminution en valeur ; c'est ce qui
est perdu dans l'emploi d'une matière. Le déchet, entendu comme
rebut, c'est une partie d'un corps impropre à l'usage, à la
consommation (E. Merenne, cité par Bakungu, 1995).
Pour cette étude, on entend par déchet tout
résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation,
ou tout bien meuble abandonné ou destiné à l'abandon.
On distingue plusieurs sortes de déchets : urbains
(ménagers, industriels, biomédicaux), ruraux, agricoles, etc.
I.4.1. Déchets
urbains
Les déchets urbains sont constitués de
rebuts liquides, solides, ou gazeux, provenant des maisons d'habitation
et de leurs dépendances, des immeubles administratifs ou commerciaux et
généralement de tous les établissements publics recevant
du public, tels que les marchés, les écoles, les casernes et les
prisons ainsi que les hôpitaux, mais uniquement pour les résidus
non toxiques et non dangereux.
Ils comportent notamment les ordures ménagères,
les produits de nettoiement des voies et des bâtiments publics ou
privés, les eaux usées domestiques et résidus de toutes
sortes.
I.4.2. Déchets
industriels
Les déchets industriels sont constitués de
résidus, sous forme liquide, solide ou gazeuse, de quelque nature que ce
soit, provenant du processus de fabrication industrielle ou artisanale, de
fabrication ou d'utilisation. Ils comprennent notamment les déchets des
industries, les huiles usagées, les émanations gazeuses et les
eaux industrielles. On assimile aux déchets industriels, les
déchets toxiques ou pathogènes des hôpitaux.
I.4.3. Déchets
ruraux
Les déchets ruraux sont constitués de rebuts
liquides, solides ou gazeux provenant des activités de la campagne. Ils
comportent notamment les restes des aliments, les rebuts de travaux de champs,
élevage, etc.
I.4.4. Déchets
agricoles
Les déchets agricoles sont constitués de rejets
de nature et d'origines très différentes. Ils peuvent provenir
des exploitations (agriculture et élevage) et des industries
agro-alimentaires.
La frontière avec les déchets industriels est
assez floue. Beaucoup de ces rejets sont liquides, et à ce titre, ils
peuvent être considérés comme des effluents. En
agriculture, nombre de ces déchets sont réutilisés
directement sur l'exploitation.
On entend par poubelle un récipient étanche
destiné à recevoir les déchets, en particulier les ordures
ménagères.
Étymologiquement, le mot poubelle, vient par antonomase
du nom de son inventeur en 1884, le préfet de la Seine Eugène
Poubelle. Mais ce nom de famille, poubelle, a pour origine l'expression pou-
bel.
I.4.4.1. Gestion et valorisation de
déchets
Le Petit Larousse illustré (1980) définit la
gestion comme une manière de gérer, d'administrer quelque chose,
une période pendant laquelle quelqu'un gère une affaire. Dans le
sens purement environnemental, gérer, c'est prendre des mesures
préventives et durables contre toute forme d'altération du milieu
qui résulterait de la production des déchets.
La gestion de déchets ou rudologie peut être
aussi définie comme étant la collecte, le transport, le
traitement (le traitement de rebut), la réutilisation ou
l'élimination des déchets.
La gestion de déchets a pour but de réduire les
effets nocifs des déchets sur la santé humaine, l'environnement,
l'esthétique ou l'agrément local. L'accent est mis, ces
dernières décennies, sur l'Environnement.
I.4.4.2. Récupération
P. Pitchat, cité par Weya (2002), définit la
récupération comme la restitution à un meilleur endroit ou
plus utile, c'est-à-dire la séparation de certains produits
à des fins de réemploi.
I.4.4.3. Réutilisation
Selon P. Pitchat, cité par Falanka (2000), la
réutilisation est l'introduction d'un matériau
récupéré dans un autre cycle de production que celui dont
il est issu. Nous avons à faire avec la loi des
« R » dans laquelle il faut transformer des utilités
négatives en utilités positives.
I.4.4.4. Recyclage
Le recyclage est un procédé par lequel les
matériaux qui composent un produit en fin de vie sont
réutilisés en tout ou en partie. Le recyclage regroupe le
réemploi et la récupération des divers déchets.
Dans son cours d'ÉCOLOGIE ET CONSEVATION DES RESSOURCES
NATURELLES , Binzangi K. dit que « le recyclage est le fait
d'introduire dans le système productif, à un certain niveau et
après certaines opérations de traitement, un bien qui ne peut
plus remplir les fonctions auxquelles il était initialement
destiné ».
Le recyclage a deux conséquences majeures :
- la réduction de volume de déchets, et donc la
pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des
décennies, voire des siècles, pour se dégrader) ;
- la préservation des ressources naturelles puisque la
matière recyclée est utilisée à la place de celle
qu'on aurait dû extraire.
De nos jours, le recyclage est l'une des activités
économiques de la société de consommation. Certains
procédés sont simples et bon marché. Mais à
l'inverse, d'autres sont complexes, coûteux et peu rentables. Dans ce
domaine, les objectifs de l'écologiste et ceux des consommateurs se
rejoignent, mais parfois divergent.
Dans le cadre du développement durable, le monde entier
parle de l'économie des déchets : « tout se
consomme ou tout se transforme ».
Aujourd'hui, dans la ville de Kinshasa, le recyclage est
possible pour le papier, le plastique, etc.
La caractérisation des déchets (s'ils sont
biodégradables ou non, toxiques ou non, ménagers ou industriels,
solides, liquides ou gazeux...), le mode de gestion
écologico-économique (collecte, ramassage, transport, stockage,
tri, traitement) et la récupération des gaz brûlés
lors de la production pétrolière peuvent avoir plusieurs
avantages dont notamment, l'élimination de la pollution de l'air par ces
gaz. D'où, nous devons procéder au recyclage des déchets,
en vue de leur valorisation.
I.4.4.5. Gestion écologico-économique de
déchets
Corrélativement aux opérations précises,
pour assurer la salubrité et la santé, il faut faire attention
aux déchets (industriels et ménagers) ; il faut les
gérer et les traiter écologiquement et économiquement.
Ecologiquement, c'est faire en sorte que les
éléments constitutifs de déchets puissent rentrer dans le
cycle biogéochimique économique, en valorisant les
déchets, pour gérer les nouvelles richesses (les déchets
étant devenus de la matière première).
Dans un anthropoécosystème, la gestion
écologico- économique de déchets doit être une
préoccupation permanente. Elle doit se manifester par : la
détermination de ce qu'on entend par déchets, car il y a
relativité du concept déchet.
Dans le vécu quotidien du Congolais, les restes des
légumes sont considérés comme déchets par une
ménagère, mais plutôt comme des matières
premières pour une maraichère. En effet, les restes de
légumes, ne sont pas de déchets, mais plutôt des ressources
qui peuvent être des supports de diverses activités
socio-économiques : compostage, bio méthanisation, etc.
Il faut savoir, au niveau de la cité, qui produit quel
déchet, et en quelle quantité ?
Il faut que les études puissent être
initiées par les écoles et les ONG pour une planification du
développement ;
Lorsqu'on connaît la nature et la quantité, on
peut envisager tous les aspects relatifs à la gestion de déchets
et porter les résultats des études à la connaissance du
public.
I.4.4.6. Valorisation de la biomasse
La valorisation de la biomasse, c'est essentiellement pour
trouver des solutions de substitution à l'énergie. C'est par
exemple :
- Les coques d'arachides,
après décorticage sont jetées dans la rue et
représentent une biomasse gaspillée. Les coques d'arachides
peuvent servir, soit de fertilisant, soit de très bon
combustible ;
- La paille de riz peut aussi
être utilisée comme source d'énergie ;
- Les épis de maïs ont
beaucoup de carbone ; ils peuvent également être
carbonisés, comme la paille de riz.
La valorisation de la biomasse, c'est essentiellement pour
trouver des solutions de substitution à l'énergie.
I.4.4.7. La bio méthanisation
La bio méthanisation est
définie comme la transformation, par la fermentation microbienne, de
substances organiques en un gaz combustible appelé biogaz (CH4+CO2+H2O)
et un résidu solide, plus ou moins appauvri en matières
organiques.
Goottschalk (1979) définit la fermentation comme un
processus bioénergétique qui n'implique pas une chaîne
respiratoire ayant l'oxygène, le dioxyde d'oxygène et le nitrate
comme accepteur final d'équivalents réducteurs (protons
+électrons). La fermentation avait été définie par
Louis Pasteur (1860) comme une vie sans air, une vie en anaérobiose.
La bio méthanisation peut avoir plusieurs impacts
positifs sur la consommation de l'énergie dans la ville de
Kinshasa : Impact sur la salubrité publique par la
récupération et valorisation de déchets ménagers
urbains fermentescibles pour la fabrication de terreaux ; il faut des
espaces aménagés pour cette fin. Une expertise est
nécessaire.
La production du gaz méthane : l'utilisation de ce
gaz dans les travaux de ménage comme source d'énergie peut
freiner ou ralentir la production de l'énergie-bois (bois de feu), mais
il faut des bio digesteurs en nombre suffisant.
I.4.4.8. Incinération
L'incinération est l'action d'incinérer, de
réduire en cendres. Malheureusement, nous ne cesserons de le
répéter, dans la ville de Kinshasa, l'incinération de
déchets ménagers est une des causes de problèmes
environnementaux majeurs du fait qu'elle libère des substances hautement
toxiques telles que les dioxines et substances apparentées.
I.4.4.9. Densification
La densification est une des techniques d'assainissement qui
consiste à densifier ou compacter les déchets afin d'en
réduire le volume. Par exemple, densifier les déchets sous forme
de briquettes qui pourront servir comme combustible en lieu et place de charbon
de bois.
I.4.4.10. Compostage
Le compostage est un procédé biologique naturel
qui s'effectue dans des conditions contrôlées qui transforme la
matière organique en un produit stable, ressemblant à de l'humus
et appelé compost.
En d'autres termes, le compostage est une activité ou
technique qui a été élaborée corrélativement
à l'autosuffisance alimentaire, mais aussi à l'encombrement de
l'environnement par les déchets qu'il faut recycler afin de les rendre
utiles. Le compostage vise deux objectifs fondamentaux : participer
à la salubrité de l'environnement et soutenir la production
alimentaire par la fertilisation du sol.
Au cours du compostage, plusieurs micro-organismes, dont des
bactéries et des champignons, décomposent la matière
organique en éléments simples. Le compostage est un
procédé aérobie, ce qui signifie que les micro-organismes
ont besoin d'oxygène pour faire leur travail.
Pour la ville de Kinshasa, nous préconisons toutes les
méthodes de compostage possible bien qu'il n'existe pas de
système de compostage meilleur qu'un autre. Il existe beaucoup de
techniques, chacune avec ses avantages particuliers.
I.5.
Généralités sur La santé
Dans le cadre de la mondialisation, du commerce et de
l'économie, les entreprises sont confrontées à une
concurrence farouche où les plus faibles sont éliminés au
profit des plus forts. La force de l'entreprise relève aujourd'hui du
savoir-faire des travailleurs et de la qualité des produits mis sur le
marché pour les consommateurs.
Et pour soutenir la production et satisfaire la demande d'une
clientèle de plus en plus exigeante, les entreprises ont besoin des
travailleurs qui ont le savoir, avons-nous dit, et qui sont en bonne
santé.
Ø Définition du concept santé
Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS en
sigle), la santé est un état de bien-être physique, mental
et social qui ne consiste pas seulement de l'absence de maladie.
Cette définition prend en considération toutes
les dimensions de l'homme (de la vie), à savoir : physique, morale
ou psychique et sociale.
LE PALUDISME
Au journal le Palmarès, n° 5532 du 25/04/2013
à la une " ALERTE DE L'OMS".
PALUDISME : « LA RDC est le deuxième
pays le plus touché au monde », page 15.
L'aide-mémoire n° 94 que l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS) vient de publier en marge de la journée du
paludisme, ce 24 avril 2013 signale que la RDC et le Nigeria battent le record
des deuils dus à cette maladie, soit plus 40 % des morts qu'elle cause
chaque année dans le monde.
Le Nigeria et la RDC totalisent, à eux seuls, chaque
année plus de 40 % du nombre estimatif total de décès dus
au paludisme (malaria) dans le monde, indique l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) dans son aide-mémoire n° 94 publié en
prévision de la journée mondiale de lutte contre le paludisme qui
sera commémorée le jeudi 25 avril 2013.
Selon les dernières estimations, on a
enregistré, en 2010 : 219 millions de cas de paludisme (avec une
marge d'incertitude comprise entre 154 millions et 289 millions) qui ont
causé 660.000 décès (avec une marge d'incertitude
comprise entre 490.000 et 836.000), soit une diminution de la mortalité
de 25 % au niveau mondial par rapport à 2000 et de 33 % dans la
région africaine de l'OMS.
La plupart des décès surviennent chez des
enfants vivant en Afrique, où chaque minute, un enfant meurt du
paludisme.
D'après les estimations de la charge de la maladie au
niveau des pays dont on dispose, 80 % des cas surviennent dans 17 pays avec en
tête le Nigeria suivi de la République Démocratique du
Congo, notre pays.
Selon l'OMS, vu l'urgence, il faut utiliser principalement
deux stratégies de lutte contre cette terrible maladie :
La première stratégie est celle de la
prévention de la maladie par la distribution de mass à grande
échelle des moustiquaires imprégnées.
Depuis 2008, le gouvernement de la RDC, à travers le
Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a avec l'appui de ses
partenaires dont la banque mondiale, l'USAID, l'UNICEF, l'OMS et le fonds
mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme,
distribué gratuitement plusieurs millions de moustiquaires
imprégnées dont l'utilisation a permis de réduire
sensiblement le fardeau de la malaria. La deuxième stratégie de
lutte, c'est le traitement de la maladie.
Mais pour nous, nous pensons qu'il faut conscientiser la
population pour se prendre en charge par l'implication directe de chaque
citoyen dans l'assainissement de son environnement. Car cet anophèle
infecté ne résiste pas dans un milieu propre.
Car dit-on, aide-toi et le ciel t'aidera, l'appui de la
communauté internationale n'est pas mauvais.
Mais pour un développement durable, impliquer la
ménagère et une formation par les mass media touchant toutes les
couches de la population par des animateurs qui ont un profil acceptable dans
le domaine environnemental.
I.6. HISTORIQUE, NOTIONS ET OBJECTIFS DE L'EDUCATION
RELATIVE A
L'ENVIRONNEMENT
I.5.1. Historique de l'éducation relative
à l'environnement
Il est nécessaire, avant de parler du PESE,
d'élucider l'éducation relative à l'environnement en
général.
C'est dans les années 1960 que l'on commença
à prendre conscience de la menace qui pesait sur l'environnement et de
la nécessité d'apprendre à le protéger .Depuis
lors, l'opinion publique et les Etats se sont penchés sur le
problème et ont commencé à chercher des solutions face
à un défi qui touche de nombreux domaines et secteurs
d'intérêts.
C'est ainsi qu'en 1972, la conférence de Stockholm
lança l'idée d'une pédagogie relative à
l'environnement.
Pour les experts réunis à Stockholm, le cours
d'EE doit faire prendre conscience de la responsabilité personnelle de
chaque individu en matière de protection de l'environnement. Cette
conférence est à l'origine d'une série d'actions
concrètes d'où devait sortir la pédagogie de
l'environnement.
En 1975, à Belgrade, un colloque international se
réunit pour faire le point sur les réalisations mondiales en
matière de pédagogie de l'environnement.
Finalement, en 1977, la conférence intergouvernementale
de Tbilissi énonça des recommandations précises en
matière d'éducation relative à l'environnement et mit un
accent sur le besoin d'une coopération internationale.
Dix ans après la conférence de Tbilissi,
l'UNESCO et le PNUE avaient organisé à Moscou, en 1987, un
congrès international sur l'éducation et la formation relative
à l'environnement. Outre l'analyse des progrès et tendances de
l'EE depuis Tbilissi, il fut défini un programme et une stratégie
au niveau international pour les années 1990 (Thome, 1991).
En 1992, la conférence des Nations Unies sur
l'Environnement et le Développement s'était tenue à Rio de
Janeiro, au Brésil.
Plus de cent chefs d'Etats et de gouvernements ainsi que des
délégués venus de plus de 170 pays y avaient
participé.
Trois conventions concernant le changement climatique, la
diversité biologique et la désertification, la déclaration
de Rio et des principes cadres sur la protection des forêts avaient
été signés.
Un plan d'actions concret fut mis au
point « action 21 », qui est plus connu sous le nom
d'Agenda 21, soulignant ainsi l'agencement d'un plan d'actions à
réaliser pour le 21ème
siècle. « L'application de ces principes et
recommandations devrait permettre la transition des modèles
socioéconomiques de développement, actuellement appliqués
vers de modèles de développement durable.
Les 40 chapitres de l'Agenda 21 recouvrent de larges secteurs
de l'activité humaine ainsi que de nombreux thèmes transversaux
tels (...) l'éducation et la formation, la participation
populaire » (DDA, 1993).
Les buts et objectifs de l'EE ont été à
plusieurs reprises formulés par différentes instances
internationales.
Toutefois, les bases, formulées en 1975 à
Belgrade et en 1977 à Tbilissi, restent des références
incontournables. Nous allons ainsi définir l'EE et en éclairer
les objectifs.
I.5.2. Définition de l'EE
Nous nous basons sur la définition des organisations
internationales qui définissent l'EE à partir de sa
finalité essentielle.
Selon l'UNESCO-PNUE, il faut viser « le
développement d'une prise de conscience concernant
l'environnement », et « l'éducation relative
à l'environnement doit favoriser et faciliter une prise de conscience de
l'interdépendance économique, politique et écologique du
monde moderne, de façon à stimuler le sens de la
responsabilité et de la solidarité entre les
nations. ».
Ceci constitue un préalable pour que les
problèmes environnementaux graves qui se posent sur le plan mondial
puissent être résolus». (Anonyme, 1977).
A la lecture de cette définition, on constate que l'EE
met en relation l'individu et la collectivité, de façon
dynamique.
Il s'agit d'abord d'une prise de conscience accompagnée
d'un processus d'acquisition de connaissances, valeurs, expériences et
compétences des acteurs sociaux, dans le but de résoudre un
problème commun. A. Giordan (2002) définit l'EE
ainsi : « L'EE est une forme d'éducation dans
laquelle les thèmes abordés sont relatifs aux problèmes
d'environnement. L'EE est aussi concernée par les problèmes
d'utilisation, de gestion des ressources ».
I.5.3. Buts et objectifs de l'EE
L'EE se caractérise par des buts et des objectifs
visant essentiellement « la formation de la population mondiale,
consciente et préoccupée de l'environnement et des
problèmes qui s'y attachent ; une population qui ait les
connaissances, les compétences, l'état d'esprit, les motivations
et son engagement qui lui permettent de travailler individuellement et
collectivement à résoudre les problèmes actuels, et
empêcher qu'il ne s'en pose de nouveaux » (Anonyme, 1975).
Les objectifs de l'EE envers les groupes sociaux et les
individus sont définis comme suit :
Ø La prise de conscience :
prendre conscience de l'environnement et des problèmes annexes,
notamment la gestion des ressources.
Ø Les connaissances :
comprendre l'environnement global, ses problèmes et le rôle
déterminant de l'humanité dans ces dynamiques.
Ø Les attitudes : aider
à l'acquisition des valeurs et d'une motivation en faveur de la
résolution des problèmes d'environnement ainsi qu'à une
gestion à long terme des ressources.
Ø Les compétences :
aider à l'acquisition des valeurs et d'une motivation en faveur de la
solution des problèmes d'environnement.
Ø La capacité
d'évaluation : aider à la mise au point de
procédés d'évaluation, des mesures et des programmes d'EE,
ceci, tant au niveau écologique qu'aux autres niveaux.
Ø La participation : aider
au développement du sens de responsabilité afin que soient prises
individuellement et/ou collectivement les mesures aptes à
résoudre les problèmes de l'environnement et de gestion des
ressources.
Selon Giordan (2002), « l'EE vise essentiellement
à obtenir des modifications d'attitudes et des comportements. C'est en
cela qu'elle constitue une véritable éducation civique ou encore
éducation à la citoyenneté.
Ce ne sera pas « apprendre et admettre »
mais comprendre pour agir ».
Depuis la conférence de Belgrade de 1975, la conception
de l'EE a évolué.
En 1992, « l'ordre du jour 21 » a
été élaboré lors du sommet de la Terre de Rio. L'EE
est perçue dans la dynamique plus large du développement durable.
Ainsi, l'instruction en matière d'environnement doit être
envisagée, dans une approche intégrée qui inclut l'analyse
du contexte local des principaux problèmes et des populations
cibles ».
Cette approche renforce l'éducation à la
citoyenneté. Par ses objets, sa démarche, elle tend à
créer une proximité entre futur citoyen, considéré
comme sujet responsable, et les choix qui régissent sa vie au quotidien.
Elle touche les niveaux individuels, communautaires, bien qu'elle vise à
changer d'abord l'individu.
C'est pour cette dernière raison que l'école est
dans une approche globale de l'éducation, un lieu essentiel à
l'EE.
En consultant la littérature traitant des
problèmes environnementaux, on relève tout d'abord que la
société a souvent fait appel à l'école. On constate
que la société donne bel et bien un rôle à jouer
à l'école face aux problèmes de l'environnement. Certains
parlent même de mission de l'école face à ces
problèmes. C'est la même idée qui apparaît dans la
première partie de la recommandation de la conférence de
TBILLISI : « confier à l'école un rôle
central dans l'ensemble de l'EE et organiser à cette fin, une action
systématique dans l'enseignement primaire et secondaire ».
I.5.4. Education formelle (intégration de l'EE
à l'école primaire)
« L'enseignement, pour l'environnement efficace,
c'est d'abord l'affaire de l'enseignement primaire ».
Le rôle essentiel de l'école primaire pour une EE
interdisciplinaire a été souligné (UNESCO-PNUE, 1985).
Ceci parce que l'école primaire connaît des
programmes suffisamment souples qui laissent une grande place à
l'éveil de l'enfant au monde, en plus de l'apprentissage habituel.
Le rôle de l'école est d'autant plus important
que l'EE à l'école primaire doit avoir lieu le plus tôt
possible.
Gay (2003) dit : « plus les enfants sont
jeunes et acquièrent une conscience environnementale jeune, plus ils
modifient facilement et durablement leur comportement. Ils acquièrent un
comportement responsable ». Il est toujours difficile de corriger une
habitude encrée et une EE qui débute tardivement rencontrera plus
de résistance. Pour comprendre le niveau d'intégration de l'EE
à l'école primaire, nous observons deux dimensions : l'EE
dans les plans d'études congolaises et ses caractéristiques. A
cela, il faut ajouter la décennie de l'éducation en vue du
développement durable (2005-2014), lancée par l'UNESCO.
En effet, l'UNESCO recommande d'enseigner les 5
matières principales suivantes : l'eau, l'énergie,
l'agriculture, la santé et la biodiversité.
I.7. LA NECESSITE D'ASSOCIER LA FEMME
I.6.1. Pourquoi la femme ?
Notre objectif est d'atteindre la grande couche de la
population humaine, comme dans les sciences sociales on dit :
« Eduquer une femme, c'est éduquer tout un peuple »
et aussi pour pérenniser notre éducation environnementale. La
femme, dans notre société africaine, ne fait aucun ombre de
doute, de la grande part de la charge familiale qu'elle assume.
La famille étant la cellule de base de la
société et la femme en joue un grand rôle qui n'est plus
à démontrer.
1.6.1.1. L'insalubrite
Vu la menace que présente nos déchets de la
Ville-Province de Kinshasa, il ya nécessité de revoir nos
priorités ainsi que la planification, bref, tout revoir. Il faut que la
vulgarisation commence dans chaque famille, surtout aux enfants en leur
inculquant les connaissances environnementales et adultes, une politique de
gestion des déchets domestiques qui, du reste, sont produits par eux.
La femme qui a le poids du ménage mettra ses
capacités physiques, mentales et autres en exergue.
1.6.1.2. Capacité de la femme
- La capacité de mettre au monde ;
- De plus, tout homme est une femme ratée. C'est d'une
partie d'un chromosome qui se brise. Un homme est une femme
dégénérée.
Ex. : Les femmes voient beaucoup mieux les couleurs que
les hommes, elles ont 4 ou 5 types de cônes dans les yeux.
1.6.1.3. Résultat
d'enquête
Pour la femme Kinoise, sa grande évasion, son
divertissement, c'est la Télévision, qu'elle soit intellectuelle,
non instruite, riche, moyenne ou pauvre.
Source : (RTG@ 2010).
Quel type d'émission ?:
- Politique ;
- Films ;
- Culturelle (théâtre)
- Magazine ;
- Information.
Considérant les pays occidentaux et voyant leur
évolution dans la gestion des déchets et les comportements de sa
population citadine, nous pouvons constater que son comportement au sujet de
l'environnement est tributaire d'un grand travail de fond de l'éducation
environnementale, partant de la cellule de base d'une société
qu'est la famille.
La société occidentale avait bien compris la
nécessité de travailler avec la femme dans la vulgarisation de
la société pour une large diffusion et un travail bien fait.
C'est ainsi, vous trouverez dans ce travail, l'histoire de la conquête,
de la reconnaissance, de la compétence des femmes afin de gagner
l'accès au pouvoir politique.
La Princesse de HANAVRE, ambassadrice de bonne
volonté de l'UNESCO : « Eduquer une femme, c'est
éduquer toute une nation »
La Princesse de Hanovre, qui a choisi d'oeuvrer aux
côtés de l'UNESCO dans le domaine de
l'éducation non formelle pour l'avenir des jeunes filles et des femmes
en milieu rural, a expliqué les raisons qui l'ont conduite à
accepter de « rejoindre les rangs prestigieux des
Ambassadeurs de bonne volonté de
l'UNESCO ». Commentant le projet
qu'elle a accepté d'accompagner, elle a déclaré :
« En tant que femme et mère
privilégiée, je me sens concernée et responsable quant
à la prise en charge et la réalisation de ce programme, car pour
être efficace, toute aide à l'enfance, dépend
impérativement d'une aide à la femme et à la
mère ». La princesse a également souligné que
« les objectifs du Millénaire pour le développement et
les objectifs de réduire de moitié l'extrême
pauvreté et la faim ainsi que de réaliser l'égalité
des sexes servent de lignes directrices à ce
projet ». « Eduquer une
femme, c'est éduquer toute une nation »
a-t-elle conclu.
Le Directeur général de l'UNESCO avait
auparavant rappelé le rôle des Ambassadeurs de bonne
volonté de l'UNESCO : « éminentes
personnalités qui ont accepté la mission de diffuser, à
travers leurs activités professionnelles et leur rayonnement personnel,
les idéaux et les massages de l'Organisation qui concernent
l'éducation, la science, la culture et la
communication ». Puis, s'adressant à la
princesse Caroline, M. Matsuura a déclaré :
« Toutes vos actions témoignent de votre compassion envers la
souffrance des enfants. Vos engagement sont fondés sur des valeurs que
nous partageons et à la défense desquelles nous travaillons
quotidiennement ».
Il s'est particulièrement réjoui que la
Princesse ait accepté « d'apporter son
soutien à des projets éducatifs, et tout particulièrement
d'être la marraine d'un projet d'éducation non formelle pour des
jeunes filles et des femmes de pays en développement. L'éducation
des jeunes filles et des femmes est l'un des six objectifs prioritaires que la
communauté internationale s'est fixée au Forum de Dakar, et je
suis par conséquent enchanté que vous ayez choisi de vous y
associer, participant ainsi, à votre manière, au succès
des objectifs majeurs ».
Avant cette cérémonie, le Directeur
Général et SAR la Princesse de Hanovre ont eu un entretien au
cours duquel la Princesse a fait part de l'expérience qu'elle a acquise
en tant que Présidente de l'AMADE et la Fondation Princesse Grace, qui
oeuvrent dans des domaines différents pour l'amélioration des
conditions d'existence des enfants sur le plan éducatif, culturel, moral
et sanitaire.
Expérience qui, a-t-elle déclaré, lui
« sera fort utile dans l'exercice de (ses) fonctions d'Ambassadrice
de bonne volonté de l'UNESCO ». Le Directeur
Général s'est félicité des liens qui unissent
l'UNESCO à la Principauté de Monaco, « liens
déjà étroits et encore resserrés » par la
visite officielle qu'il a effectuée à Monaco, en avril dernier,
ainsi que par la récente visite du Prince héritier Albert au
siège de l'organisation. « La Principauté est devenue,
au fil des ans, un important partenaire de l'organisation dans nombre
d'activités, notamment dans le domaine de la
bioéthique », a-t-il souligné, « votre
acceptation de devenir Ambassadrice de bonne volonté ne fera que
consolider ce lien de coopération entre la Principauté de Monaco
et l'UNESCO ».
1. LA GRANDE HISTOIRE DE LA LUTTE DES
FEMMES
Date
|
Pays
|
Qui
|
Evénements
|
1791
|
France
|
Théroigne de
Méricourt et
Marie-Olympe de gouges
|
1ères femmes féministes. Elles sont
à l'origine du mouvement féministe.
Marie-Olympe de Gouges, humaniste, à écrit en
1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Toutes deux finirent tragiquement : Marie-Olympe de
Gouges décapitée par Robespierre et Théroigne de
Méricoutde devient folle après avoir été
fouettée nue en public, on ne disait pas antiféministe"
|
1832
|
France
|
Jeanne
villepreux
|
Femme passionnée de sciences naturelles, elle
crée à 38 ans le premier aquarium et devient la mère de la
biologie marine (Distinction de l'Université de Harvard). Née en
1794 à Juillac en Corrèze puis mariée à l'anglais
James Power, elle donnera son nom "villepreux- Power" en 1997
à un des grands volcans de la planète Venus. (Distinction
donnée à Kyoto en 1997 par l'Union Astronomique Internationale).
|
1849
|
Etats-Unis
|
Elizabeth
Blacwell
|
1ère femme médecin (Médecine
moderne).
|
1851
|
France
|
Marie- Angélique
Duchemin
|
1ère femme Chevalière de la
Légion d'Honneur (combattante des armées de la
République)
|
1875
|
France
|
Madeleine Brès
|
1ère femme médecin.
|
1884
|
France
|
Clémence Royer
|
1ère femme qui obtient le droit d'enseigner
à la Sorbonne.
|
1893
|
Nouvelle-Zélande
|
Droit de vote
|
Les femmes obtiennent le droit de vote. Elles pourront
être élues à partir de 1919.
|
1/12/1900
|
|
Jeanne
Chauvin
|
1ère femme à obtenir le droit
d'exercer le métier d'Avocat, malgré que depuis 8 ans, elles
peuvent obtenir le diplôme.
|
1901
|
France
|
Clémence
Royer
|
1ère femme à recevoir la
légion d'honneur pour des travaux scientifiques.
|
|
Usa
|
Mother Jones
|
Couturière, elle se lance à la tête d'un
groupe de femme de mineur avec des balais à l'attaque des briseurs de
grève pour soutenir la grève de leurs maris mineurs.
|
1902
|
France
|
Lucie Luzeau
|
1ère femme docteur ès sciences.
|
|
France
|
Julia Morgan
|
1ère femme à obtenir le diplôme
d'architecture des beaux arts de Paris, c'est une américaine qui ira
exercer à San Francisco.
|
1903
|
France
|
Marie Curie
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel
(de physique).
|
|
France
|
Madeleine
Pelletier
|
1ère femme à obtenir le diplôme
Psychiatre et deviendra féministe radicale (cheveux courts).
|
|
France
|
Avril de Sainte-Croix
|
1ère femme membre d'une commission extra
Parlementaire.
|
1904
|
Canada
|
Marie Sirois
|
1ère femme à obtenir un grade d'une
université Francophone (Etude littéraire de l'université
de Laval).
|
1905
|
Autriche
|
Bertha Von Suttner
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel de
la Paix.
|
1906
|
France
|
Marie Curie
|
1ère femme à obtenir une chaire
à la Sorbonne.
|
|
France
|
Mademoiselle Robert
|
1ère femme à entrer à l'Ecole
Normale Supérieure (section sciences).
|
1907
|
France
|
Mme Duffaut et Mme Charnier
|
1ères femmes à obtenir le
diplôme de cochères (conductrices d'une voiture tirée par
un cheval) (Examen professionnel de conduite des fiacres).
|
|
France
|
Mlle Jousselin
|
1ère femme élue à un Conseil
des Prud'hommes.
|
|
Usa
|
Kate Barnard
|
1ère femme élue à un parlement
d'Etat (Evénements ayant eu lieu lors de la création de
l'état de l'Oklahoma)
|
3/5/1908
|
France
|
Les suffragettes
|
1ère action (qualifié de violente par
des femmes), des Suffragettes qui envahissent un bureau de vote pour s'emparer
des urnes. Mouvement démarré plus tardivement en Angleterre en
1906. Le chemin sera long.
|
1908
|
France
|
Maria Vérone
|
1ère femme à plaider en cours
d'assises.
|
|
France
|
Mme Decourcelle
|
1ère femme chauffeur de taxi. (Ancienne
cochère). Beaucoup d'hostilité des hommes suite à cette
nomination.
|
|
Angleterre
|
Suffragettes
|
Elles sont 250.000 à descendre dans la rue de Londres
à l'appel du WUSPU (Women Social's and Political Union)
|
|
Danemark
|
Droit de vote
|
Les femmes des plus de 25 ans qui payent des impôts
peuvent voter.
|
|
Suède
|
Selma Lagerlöf
|
1ère femme à obtenir le prix Nobel de
Littérature.
|
|
France
|
Lily Laskine
|
1ère femme instrumentaliste à
l'orchestre de l'opéra de Paris. (Harpiste). Les hommes menacent de
faire grève suite à cette nomination.
|
|
France
|
Yvonne Lacroix
|
Première championne Françaises de Patinage.
|
|
France
|
|
Les femmes peuvent porter un pantalon (ce n'est plus un
délit, chose qui était permise aux femmes que quand il s'agissait
de monter à cheval ou sur une bicyclette).
|
|
France
|
Maternité
|
Les femmes ont droit à 8 semaines de congé si
elles sont salariées (hors maladie). Leur employeur ne peut plus les
licenciées durant cette période.
|
|
Suisse
|
Suffragette
|
Fondation du mouvement en Suisse (elles n'obtiendront le droit
de votre qu'en 1972).
|
1910
|
France
|
Judith Gautier
|
1ère femme élue à
l'Académie Goncourt ; la prochaine sera Colette en 1945.
|
|
Espagne
|
Universitaire
|
Les femmes peuvent s'inscrire à l'université.
|
|
France
|
Marguerite Audoux
|
Prix Femina pour Marie-Claire son premier livre.
|
|
France
|
Elise Deroche
|
1ère femme à obtenir un brevet de
pilote d'avio.n
|
|
France
|
Marie Curie
|
Obtient un 2ème prix Nobel, le prix Nobel de
Chimie (découverte du Radium).
|
1911
|
France
|
Lucienne Heuvelmans
|
1ère lauréate au Prix de Rome. Les
femmes peuvent participer à ce concours depuis 1903.
|
|
Grande- Bretagne
|
Elanor Davies- Colley
|
1ère femme chirurgienne (Une petite
pensée pour le premier homme qui a été opéré
par elle)
|
|
Portugal
|
Fonctionnaire
|
Les femmes peuvent devenir fonctionnaire.
|
1912
|
Chine
|
Suffragettes
|
Des suffragettes envahissent le Parlement pour revendiquer
l'égalité des droits et la liberté de leur mariage.
|
|
Etats-Unis
|
Annie loPizzo
|
Parmi 10.000 grévistes femmes de Lawrence aux
Massachusetts qui demandent du pain et des roses "bread and roses" en
manifestant, Annie loPizzo meurt. Cet événement aura un impact
considérable et sera à l'origine d'une nouvelle méthode de
lutte.
|
1913
|
France
|
Mlle Rouvière
|
1ère agrégée en sciences
physiques.
|
|
France
|
Hélène Dutrieu
|
1ère aviatrice décorée de la
légion d'honneur.
|
|
Grande Bretagne
|
Suffragettes
|
Très violente cette fois, elles font sauter une bombe
devant la maison du Chancelier de l'Echiquier et détruisent la liaison
téléphonique Glasgow-Londres.
|
|
France
|
Jeanne Duportal
|
1ère Docteur ès Lettre.
|
|
URSS
|
8/03/1914
|
Fondation de la revue Rabotnitsa (La travailleuse).
|
|
Etats-Unis
|
Elisabeth Aeden
|
Fonde sa première boutique consacrée à la
beauté à Washington.
|
1916
|
Canada
|
Emily Murphy
|
1ère femme à devenir magistrat au
Canada (ville d'Edmonton dans l'Alberta) et donc de l'Empire britannique.
Egalement 1ère juge d'une Cour Municipale (juge à la
Cour des jeunes délinquants à la ville d'Edmonton).
|
|
Etats-Unis
|
Jeanette Rankin
|
1ère élue à la Chambre des
Représentants. Pacifiste du Montana, Etat qui a donné des droits
civiques aux femmes depuis 1914.
|
|
Canada
|
Droit de vote
|
La province du Manitoba est la première province du
Canada à accorder le droit de vote aux femmes, au Québec. Il
faudra attendre 1940.
|
|
URSS
|
Alexandra Kollontaï
|
1ère femme Ministre. De plus,
1ère femme Ministre dans un pays d'Europe occidental.
|
|
France
|
Marie de Regnier
|
Sous son pseudonyme, Gérard d'Houville reçoit le
1er prix de littérature de l'Académie Française
pour l'ensemble de son oeuvre.
|
|
Hongrie
|
RosikaSchwimmer
|
1ère ambassadrice des temps modernes.
Militante active du suffragisme et pacifique
|
|
|
|
|
|
Grande Bretagne
|
Mary Stopes
|
Sort le premier guide "éducation sexuelle" qui fait
scandale. Il sera traduit en 13 langues et vendu par millions d'exemplaires.
|
|
Pologne
|
Droit de vote
|
Les femmes célibataires obtiennent le droit de vote et
l'éligibilité. Irena Kosmowska est nommée Ministre des
Droits Sociaux.
|
|
Canada
|
Droit de vote
|
Le droit de vote est accordé au niveau
fédéral aux femmes.
|
|
Allemagne
|
Citoyenneté
|
12 novembre 1918, les femmes obtiennent leur droit
politique.
|
1919
|
Grande- Bretagne et d'autres pays
|
Lady Astor
|
1ère femme élue à la chambre
des représentants et a accepté de prêter serment. (les
femmes de plus 30 ans ont le droit de vote, il faudra attendre 1938 pour le
droit de vote avec un âge en égalité avec les hommes).
Les autres pays accordant le droit de vote aux femmes en 1919
sont : La Tchécoslovaquie, la Suède, l'Autriche, les
Pays-Bas, le Luxembourg.
|
|
France
|
Mlle Schrameck
|
1ère diplomée de l'Ecole des Mines de
Saint-Etienne.
|
|
Etats-Unis
|
Alice Hemilton
|
1ère Professeur femme recrutée
à Harvard.
|
|
Grande- Bretagne
|
Mary-Harris Smith
|
1ère Experte-Comptable.
|
1920
|
France
|
Marguerite Long
|
1ère Professeur d'enseignement
supérieur au conservatoire et obtiendra la légion d'honneur en
1912 et sera promue à l'Ordre des Commandeurs en 1938.
|
|
France
|
Marie Buffet
|
1ère Ingénieur de l'Ecole Centrale
(puis quatre femmes les deviennent en 1921).
|
|
USA
|
Droit de vote
|
Il a été accordé en 1920 par le
Président Wilson, après la lutte d'Alice Paul et Lucy Burns,
National Women Party. Elles sont connues sous le nom de Iron Jawed Angels, car
elles ont fait la grève de la faim. Ont été forcées
à manger, ont subies des violences physiques mais n'ont jamais
abandonné.
|
|
France
|
Liberté
|
Depuis 1920, une femme mariée peut adhérer
à un syndicat sans demander l'autorisation à son mari.
|
1921
|
Belgique
|
Anna de Noailles
|
1ère femme à être admise
à l'Académie Royale de Langue et Littérature
Françaises.
|
|
Canada
|
Agnes McPhail
|
1ère Député. Institutrice et
suffragiste elle conservera son siège jusqu'en 1940.
|
|
Irlande
|
Frances Kyle
|
1ère Avocate.
|
|
Pologne
|
Droit de vote
|
La constitution garantit définitivement aux femmes le
droit de vote, l'éligibilité et l'accès aux hautes
fonctions publiques. Les femmes mariées obtiennent les doits juridiques,
jusqu'ici réservés aux célibataires.
|
1922
|
France
|
Marie Curie
|
1ère élue à l'Académie
de Médecine.
|
|
Grande- Bretagne
|
Ivy Williams
|
1ère inscrite au Barreau mais n'exercera pas
en tant qu'avocate et continuera à enseigner le droit à
Oxford.
|
1923
|
France
|
Mme Condat
|
1ère agrégée de
médecine (Faculté de Toulouse).
|
|
Grande -Bretagne
|
Betty Tanner
|
1ère Jockey.
|
1924
|
Etats-Unis
|
NellieTavloe
|
1ère femme Gouverneur d'un Etat. (Wyoming)
avec Miriam Fergusson (Texas).
|
|
Danemark
|
Nina Bang
|
1ère femme Ministre (instruction publique).
|
1925
|
Etats- Unis
|
Ethel Leginska
|
1ère femme à diriger un orchestre
important. Pianiste, elle dirigera le New York Symphony Orchestra.
|
|
France
|
Droit de vote
|
Les députés votent le droit aux votes des
femmes. Cela sera repoussé par les sénateurs.
|
1926
|
Etats-Unis
|
Bertha Landes
|
1ère femme Maire d'une grande ville.
(Seattle).
|
1927
|
France
|
Mme Odier
|
1ère Chef de Clinique.
|
1929
|
Grande- Bretagne
|
Magaret Bondfield
|
1ère femme Ministre au gouvernement
Travailliste.
|
1930
|
France
|
Thérèse Bertrand- Fontaine
|
1ère médecin des Hôpitaux de
Paris.
|
|
France
|
Jeanne Miquel
|
1ère Femme reçue à l'Ecole
Vétérinaire (reçue en 1934).
|
|
France
|
Jacqueline Divid
|
1ère Lauréat femme du concours
général (Elève au lycée Molière de
Paris).
|
|
France
|
Miss France
|
La plus célèbre des Miss France qui devient la
Begum en épousant l'Agha Khan.
|
|
Etat - Unis
|
Ellen Church
|
Devient la première hôtesse de l'air de
l'aviation commerciale. Infirmière de son état, l'objectif
était de désangoisser les passagers. A l'époque, il n'y
avait que des Stewards. En Europe, il faudra attendre 1934 Chez Swissair qui
embauche Nelly Diener. Chez Air France, les premiers recrutements commenceront
en 1943.
|
|
France
|
Germaine Beaumont
|
1ère femme à recevoir le prix
Renaudot pour son roman « Piège ».
|
|
France
|
Greta Garbo
|
Quand après 10 minutes d'un film muet (Anna Christie.
Le film de Clarence Brown), Greta Garbo se met véritablement à
parler ; c'est un événement considérable : le
cinéma parlant.
|
1931
|
Mexique
|
Maria des Refugio Garcia
|
Emprisonnée pour avoir reproché au
Président élu de trahir sa promesse d'accorder le droit de vote
aux femmes. Elle est libérée grâce à une immense
protestation de femmes.
|
|
Portugal
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes diplômées de
l'enseignement supérieur. Les hommes eux doivent uniquement savoir lire
et écrire.
|
|
Chili
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes avec certaines restrictions
qui ne seront levées qu'en 1949.
|
|
Feance
|
Anna de Noailles
|
1ère femme Commandeur de la Légion
d'Honneur.
|
10/1931
|
Espagne
|
Droit de vote
|
Il est accordé provisoirement aux femmes
(Jusqu'à la victoire du Général Franco en 1939 qui va
faire sombrer l'Espagne dans une très mauvaise histoire de
dictature).
|
21/05/1932
|
France
|
Amelia Earhart
|
1ère femme aviatrice à traverser
l'atlantique en solitaire. Américaine, elle accomplie son exploit qui se
termine par un atterrissage en Irlande après 13 h30' de vol (un record
en plus). Cette acte très militant vient du fait qu'elle a
été la première femme à traverser l'atlantique en
avion en 1928, comme elle s'amusait à le dire. Il s'agit donc de le
refaire en tant que pilote.
|
1932
|
Etat- Unis
|
Hattir Carawav
|
1ère élue au sénat.
|
|
Uruguay
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes.
|
|
Brésil
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes ainsi que le droit
d'être élue. À l'élection suivante de 1934, pour
l'Assemblée qui doit rédiger une nouvelle constitution nationale,
la première députée fut élue : carlota Pereira
de Queiroz (1892 - 1982)
|
|
Monde
|
Paix
|
Dépôt à Genève lors d'une
conférence de désarmement d'une pétition internationale de
8 millions de femmes réunies dans 15 organisations et qui demandent le
désarmement total et universel. Ah ! si les femmes étaient
au pouvoir 1939-1945 n'aurait pas existé.
|
1933
|
France
|
Me le Quéméner
|
1ère Commissaire-priseur femme (Lorient).
|
|
Nouvelle- Zélande
|
Elizabeth MeCombs
|
1ère député.
|
|
France
|
Mère Brazier
|
Le guide Michelin décerne trois Étoile au
restaurant Lyonnais « la mère Brazier ». Le seul
restaurant trois Étoile à être dirigé par une
femme.
|
|
Etats- Unis
|
Frances- Perkins
|
1ère femme Ministre du Travail, elle accepte
ce job dans une période très difficile.
|
1934
|
France
|
Louise Weiss
|
Déçue par peu de résultat possible sur la
cause de la Paix, elle quitte la direction de sa revue l'Europe Nouvelle pour
se lancer dans le suffragiste, un combat tout aussi difficile en France.
|
|
France
|
Jeanne Lévy
|
1ère Agrégée de
Médecine.
|
|
France
|
Micheline Morin
|
1ère femme alpiniste à faire
l'ascension de la face Nord de l'aiguille d'argentière dans les
Alpes.
|
1935
|
Philippines
|
Droit de vote
|
Les Femmes sont consultées par Référendum
sur l'opportunité de leur accorder le droit de vote. Elles
répondent OUI à 95%.
|
1938
|
France
|
Marie Ventura
|
1ère Femme assurant la mise en scène
d'une pièce à la comédie Française.
(Iphigénie de Racine)
|
|
Etats-Unis
|
Elisabeth Lion
|
1ère femme Aviatrice à battre le
record du monde de la distance ligne droite (4.063km).
|
1939-43
|
Monde
|
|
Régression du droit des femmes (sauf à
l'USA).
|
04/04/1944
|
Amsterdam
|
Anne Franck
|
Elle écrit sa détresse dans son journal et sera
finalement arrêtée par les nazies le 04 Août 1944 pour
être envoyée à Auschwitz où elle mourra de
maltraitance au début de 1945. Son journal publié en 1947 sera un
véritable choc dans l'opinion public (jeune et moins jeune).
|
|
France
|
Elsa Troilet
|
1ère femme à obtenir le prix Goncourt
pour son recueil de nouvelles "Le premier accroc coûte deux cent francs"
|
21/04/1944
|
France
|
Droit de vote
|
L'ordonnance du 21 Avril 1944 accorde le droit de vote aux
femmes Françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le
20 avril 1945.
|
20/04/1945
|
France
|
Droit de vote
|
Les femmes votent pour les élections municipales. Le
droit à être élu est symbolique.
|
1945
|
France
|
Rolande Falcinelli
|
1ère titulaire des grandes Orgues dans une
église de Libanaise.
|
|
Pays arabe
|
Angela Jourdak
|
1ère diplomate d'un pays arabe. Angela
jourdak est Libanaise.
|
|
Norvège
|
Kirsten Hansteen
|
1ère femme au gouvernement.
|
|
France
|
Congé maternité
|
Obligatoire et indemnisé à 50% (2 semaines avant
l'accouchement et 6 semaines après).
|
|
France
|
Simone Pérèle
|
Elle fonde une entreprise de Lingerie à son nom.
|
|
ONU
|
Égalité des droits
|
L'ONU proclame par sa charte, l'égalité des
droits des hommes et des femmes.
|
|
Divers Pays
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes en HONGRIE. INDONESIE,
ITALIE, JAPON, Portugal (plus de diplômes - enseignement supérieur
nécessaire) et JAPON. Aux USA, le Général McArthur prend
des dispositions en faveur des femmes : Droit de vote, droit au divorce,
droit sur la propriété. Droit sur l'héritage et divers
abolitions sur la prostitution et le droit de vendre des fillettes pour
qu'elles deviennent des GEISHAS.
|
1947
|
Suède
|
Karin Hock
|
Première femme à entrer au gouvernement.
|
|
Nouvelle-Zélande
|
Mabel Howard
|
Première femme à entre au gouvernement.
|
|
Suède
|
Égalité
|
Égalité de salaire pour les fonctionnaires des
deux sexes.
|
|
Divers pays
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes au VENEZUELA, en ARGENTINE,
en YOUGOSLAVIE et en BULGARIE.
|
|
France
|
ME Germaine
|
1ère femme Ministre. Elle occupe le
Ministère de la Santé publique et de la population.
|
|
France
|
Egalité
|
Mademoiselle Archimède, députée de la
Guadeloupe, saisie l'assemblée nationale pour un projet de loi visant
à permettre aux femmes d'accéder à diverses professions
d'auxiliaires de justice et notamment celle de notaire. Le texte a
été adopté le 20 mars 1948.
|
1948
|
Belgique
|
Egalité
|
La magistrature est ouverte aux femmes.
|
|
Danemark
|
BodilBegtrup
|
1ère ambassadrice (en Islande).
|
|
Israël
|
Golda Meyerson (Meir)
|
1ère ambassadrice (en URSS).
|
|
Belgique
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes en Belgique (le droit
n'était accordé depuis 1920 que pour les élections
communales).
|
|
Bolivie, Roumanie
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes.
|
1949
|
France
|
Simone de Beauvoir
|
Écrit son essai "Le Deuxième sexe". Ce document
sur la condition féminine est un des ouvrages de référence
sur le féminisme contemporain.
|
|
Chili
|
Droit de vote
|
Il est accordé aux femmes maintenant sans restriction
en 1931.
|
|
France
|
Me Marconnet
|
1ère femme Notaire le Puy de Dôme,
née de Maitre Eugène Gayet qui était Notaire. D'où,
dès 1914, elle a appris à remplacer les Clercs de son père
qui avaient été mobilisés. Il faudra attendre 1977 pour
Paris.
|
|
France
|
Elisabeth Schmidt
|
1ère femme ordonnée femme Pasteur,
à titre exceptionnel et à condition qu'elle reste
célibataire.
|
|
|
|
|
Source : UNESCO, 2007.
2. LES FEMMES ET L'ENVIRONNEMENT
La participation des femmes à la formulation et
l'exécution des politiques environnementales continue d'être
faible, alors même que la communauté internationale a reconnu
qu'il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine
participation des femmes.
Les femmes ont un rôle important à jouer dans la
préservation de l'environnement et des ressources naturelles, et dans la
promotion du développement durable. Par exemple, la
responsabilité de subvenir aux besoins du foyer pèse sur les
femmes. Et celles-ci déterminent en grande partie les tendances de
consommation.
Ainsi, les femmes ont un rôle fondamental à
jouer dans l'adoption de modes de consommation, de gestion des ressources
naturelles, de production durable, écologiquement rationnels ainsi
qu'à la gestion durable des déchets ménagers.
Parmi les 12 domaines critiques qui demandent des actions des
gouvernements, de la communauté internationale et de la
société civile, le programme d'action adopté par la
quatrième conférence mondiale sur les femmes, qui s'est tenue
à BEIJING en chine en 1995, souligne la nécessité de
faire participer activement les femmes à tous les niveaux de prise des
décisions concernant l'environnement et d'intégrer une
perspective sexo-spécifique dans toutes les stratégies en faveur
du développement durable.
La Commission de la Condition de la Femme des Nations Unies a
examiné la question des femmes et de l'environnement au cours de sa
quarante et unième session qui s'est tenue en1997. La commission a
proposé de renforcer l'action en vue de promouvoir une active
participation des femmes à tous les niveaux de la gestion de
l'environnement, notamment en inscrivant les programmes et politiques relatifs
à l'environnement dans une perspective d'égalité entre les
sexes.
Conclusion partielle
A travers ce chapitre, nous avons épinglé un
ensemble de concepts psychologiques, pédagogiques, idéologiques
et ceux relatifs à l'organisation de l'enseignement en RDC.
Ces concepts ont été analysés pour
comprendre leur rapport ainsi que leur impact sur l'éducation relative
à l'environnement qui doit intervenir dans toutes les réflexions
et activités. Elle doit faire partie de la culture, au sens le plus
large du terme.
Sa démarche constitue la seule stratégie qui
puisse assurer la survie de l'homme et de toutes les autres formes de vie.
L'acquisition de cette culture passe forcement par une formation, qui peut
être formelle ou informelle. Dans le cas de cette étude,
l'attention est focalisée sur l'éducation formelle.
Tout au long de nos investigations, nous avons constaté
qu'il s'avère difficile d'apprendre des notions d'environnement de
façon satisfaisante dans ce milieu plein d'habitudes et traditions
incompatibles avec le développement durable et d'oeuvrer à
trouver des solutions aux problèmes existant pour éviter
l'apparition de nouveaux problèmes.
Devant ce dilemme, il faudrait la mise en oeuvre d'une
politique d'éducation relative à l'environnement dans les
écoles, allant de l'architecture, l'hygiène, le confort dans les
écoles et le programme de cours.
Dans le deuxième chapitre, nous nous efforçons
de faire, de manière succincte, la présentation de notre milieu
d'étude.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Ce chapitre présente les
aspects géographiques, historiques, environnementaux et sanitaires de la
ville de Kinshasa. Il met un accent particulier sur la gestion de
déchets dans cette province.
II.1. Présentation de la ville de Kinshasa
(carte II.1)
Etant donné que nos investigations concernent la ville
de Kinshasa, il est important d'évoquer les caractéristiques
géographiques de cette ville. Car, une étude qui se propose
d'analyser la façon dont les jeunes Kinois considèrent les
déchets, a besoin des données géographiques du milieu, qui
sont d'une importance scientifique particulière.
II.I.1. Situation géographique de la ville de
Kinshasa
Kinshasa, la plus grande ville d'Afrique noire et
métropole de la République Démocratique du Congo, fut
fondée par H.M Stanley en 1881. Ville centenaire et capitale d'Etat
depuis 1923, Kinshasa est une agglomération multifonctionnelle qui se
situe à 15° 16' de longitude Est et à 4° 19' de
latitude Sud.
La Ville de Kinshasa est située sur la rive gauche du
fleuve Congo, en aval d'une vaste plaine dont l'altitude varie entre 175 et 315
m, au bord du fleuve. Elle est limitée (carte II.1) :
- Au Nord-Ouest et à l'Ouest, par le fleuve Congo qui
constitue sa frontière naturelle avec la République du
Congo ;
- A l'Est et au Nord-Est, par la province de
Bandundu ;
- Au Sud et à l'Est, par la province de
Bandundu ;
- Au Sud et à l'Ouest, par la province du Bas-Congo.
Elle s'étend actuellement sur plus ou moins 10.000
Km2 dont plus de la moitié est constituée de plaines
et de basses terrasses.
Carte II.1 : Plan de la ville de
Kinshasa
Source :www.kinshasa-congo.com/.../Kinshasa_city_map
Les différents aspects physiques, l'organisation
administrative et la démographie du milieu de référence et
enfin, la gestion de déchets de la ville de Kinshasa sont
étudiés dans les paragraphes qui suivent.
II.I.2. Aspects biophysiques de
Kinshasa
Les aspects biophysiques abordés dans cette partie de
l'étude concernent les éléments suivants :
- le morphotope de la ville ;
- le climatope ;
- l'hydrotope ;
- le pédotope ;
- la végétation et la faune.
II.I.3. Morphotope
Comme l'affirme Lelo Nzuzi (2008) « L'espace urbain
de Kinshasa est construit sur un site topographique contrasté, à
la fois confortable (la plaine : la ville basse) et contraignant : la
ville haute, c`est celle bâtie sur les collines. Ce site ressemble
à un amphithéâtre au bord du fleuve. La ville est donc
construite dans une vaste dépression qui s'étale sur un fond
émergé d'une ancienne cuvette, à l'époque où
le pool s'étendait jusqu'au pied des collines du Sud (Kimwenza), de
l'Ouest (Ngaliema) et du plateau de l'Est (Bateke) ».
Les travaux antérieurs publiés sur la
région de Kinshasa reconnaissent quatre grandes unités
orographiques et morphologiques décrites ci-dessous :
a) la plaine : elle se trouve dans la
partie Nord et dont l'altitude varie entre 275 et 315 mètres. C'est
cette plaine sablonneuse qui entoure le pool Malebo ;
b) la région du pool : c'est un
vaste espace lacustre inondable qui correspond géographiquement à
l'élargissement du lit fluvial entre Kinshasa et Brazzaville.
Le pool s'étend du goulot à l'entonnoir de
Maluku jusqu'aux rapides de Kinshasa. Il possède de nombreux îlots
sillonnés de bras du fleuve dans un espace marécageux.
c) Les collines et plateaux : sont
situés dans la partie Sud-ouest. Ils sont reconnaissables à
travers quelques unités importantes, au regard de leur profil
sommital : Mont Ngaliema (358), colline de Binza-UPN (550m), de
Mont-Ngafula (633 m) et Mont Amba (525 m) ; à l'Est, le plateau de
Bateke ceinture la ville et se prolonge avec le plateau du Kwango.
d) Entre la plaine et les collines, il existe un secteur de
terrasses qui ressemble aux premières marches de gradins et escalades de
secteurs collinaires du Sud et de l'Ouest.
A défaut de mesures préventives, l'homme qui
jouit des avantages incalculables de l'eau, de l'air et de sol, nuit à
sa santé, pollue son milieu ambiant, alors qu'il n'a qu'une et une seule
terre pour sa vie. Il doit donc sauvegarder son héritage unique et
commun, et l'exploiter d'une manière durable et ce, en tenant compte des
facteurs du milieu biophysique de la ville de Kinshasa.
II.I.4. Climatope
Du point de vue climatique, CRABBE (1990) avait
déjà souligné que la région de Kinshasa est
caractérisée par un climat tropical humide, marqué par
l'alternance de deux saisons :
- la saison pluvieuse, d'une durée de huit mois (de
septembre à mai), alterne avec la saison sèche, qui dure quatre
mois. Kinshasa connaît aussi une petite saison sèche, souvent
insaisissable, qui va de décembre à février. Mais elle
fluctue chaque année, tantôt longue, tantôt courte ;
soit pluvieuse soit sèche. Par contre, la grande saison sèche,
intervient de juin au mois d'août.
Tableau II.1 : Evolution de la pluviométrie de
Kinshasa, de 1997 à 2006
ANNEES
|
JAN
|
FEV
|
MAR
|
AVR
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOU
|
SEP
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
MOY. ANN.
|
1997
|
229.5
|
105.1
|
312.6
|
255.7
|
37.3
|
4.0
|
0.0
|
8.6
|
1.6
|
291.8
|
352.5
|
365.4
|
1964.1
|
1998
|
292.6
|
141.0
|
198.2
|
411.8
|
45.0
|
40.0
|
0.0
|
2.4
|
47.2
|
114.6
|
182.8
|
107.6
|
1583.2
|
1999
|
245.5
|
95.4
|
120.2
|
168.4
|
238.2
|
44.0
|
5.6
|
4.4
|
58.0
|
55.0
|
350.6
|
292.2
|
1677.8
|
2000
|
152.3
|
118.4
|
75.8
|
256.2
|
207.2
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
29.9
|
107.8
|
169.6
|
170.6
|
1287.8
|
2001
|
91.0
|
255.6
|
302.4
|
199.8
|
313.4
|
4.6
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
194.2
|
143.6
|
124.1
|
1628.7
|
2002
|
174.0
|
208.4
|
88.8
|
138.9
|
142.0
|
30.0
|
0.2
|
0.0
|
105.2
|
139.3
|
198.1
|
433.0
|
1657.9
|
2003
|
174.0
|
242.2
|
130.2
|
258.0
|
121.9
|
12.0
|
4.6
|
0.0
|
24.0
|
112.0
|
285.6
|
125.7
|
1490.2
|
2004
|
120.0
|
139.4
|
337.5
|
131.2
|
2.4
|
3.6
|
3.0
|
5.5
|
20.2
|
208.5
|
199.5
|
208.6
|
1379.2
|
2005
|
111.3
|
50.0
|
216.1
|
74.5
|
68.5
|
16.8
|
0.3
|
0.0
|
16.6
|
190.4
|
233.0
|
336.0
|
1313.5
|
2006
|
226.6
|
86.8
|
278.3
|
284.4
|
119.2
|
2.0
|
0.0
|
2.8
|
15.2
|
169.0
|
523.4
|
202.5
|
1910.2
|
Normale
|
181.7
|
144.2
|
206.0
|
217.9
|
129.5
|
15.7
|
1.4
|
2.4
|
31.8
|
158.2
|
263.9
|
236.6
|
1589.2
|
Ecart type
|
65.5
|
69.1
|
98.4
|
96.4
|
98.6
|
16.5
|
2.2
|
3.0
|
31.5
|
67.0
|
116.7
|
113.5
|
230.6
|
Source : Mettelsat, 2008
Le tableau II.1 indique une forte pluviométrie en
novembre. C'est le mois le plus pluvieux de l'année, avec une moyenne de
263,9 mm et ce sont des pluies torrentielles et des trombes d'eau qui coulent.
Février cependant, est le mois de la petite saison sèche ;
il enregistre une faible pluviométrie, avec environ 144,2 mm. Il pleut
sur Kinshasa en moyenne 1589,2 mm d'eau par an, pendant 100 jours.
Tableau II.2 : Evolution des températures
moyennes journalières à Kinshasa, de 1997 à
2006.
ANNEES
|
JAN
|
FEV
|
MAR
|
AVR
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOU
|
SEP
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
MOY. ANN
|
1997
|
25.2
|
25.3
|
25.5
|
24.8
|
24.8
|
23.4
|
22.4
|
24.2
|
26.0
|
26.0
|
25.2
|
25.5
|
24.9
|
1998
|
26.0
|
27.0
|
26.8
|
26.3
|
26.0
|
24.3
|
23.7
|
24.5
|
25.3
|
25.9
|
25.9
|
25.4
|
25.6
|
1999
|
25.4
|
25.8
|
26.4
|
26.0
|
25.2
|
23.8
|
23.2
|
24.1
|
24.7
|
25.3
|
25.2
|
25.1
|
25.0
|
2000
|
25.4
|
25.8
|
26.3
|
25.8
|
25.4
|
23.6
|
22.6
|
23.2
|
24.8
|
25.3
|
25.3
|
25.3
|
24.9
|
2001
|
25.6
|
25.7
|
26.2
|
25.9
|
25.6
|
24.1
|
22.9
|
23.1
|
25.2
|
26.7
|
26.2
|
26.1
|
25.3
|
2002
|
25.3
|
26.1
|
27.4
|
26.9
|
27.3
|
24.5
|
23.6
|
24.7
|
26.3
|
|
26.6
|
28.0
|
26.1
|
2003
|
26.4
|
27.3
|
27.4
|
27.7
|
27.2
|
24.9
|
24.2
|
24.4
|
25.3
|
26.3
|
26.5
|
26.7
|
26.2
|
2004
|
27.3
|
28.4
|
27.7
|
27.5
|
27.0
|
24.2
|
23.8
|
24.9
|
26.7
|
27.1
|
25.8
|
25.8
|
26.4
|
2005
|
26.6
|
27.2
|
27.3
|
27.3
|
25.8
|
23.2
|
23.2
|
24.3
|
25.9
|
25.9
|
25.9
|
25.5
|
25.7
|
2006
|
25.8
|
26.4
|
26.7
|
26.4
|
25.4
|
25.6
|
24.0
|
24.0
|
25.5
|
26.0
|
25.5
|
25.4
|
25.6
|
Normale
|
25..9
|
26.5
|
26.8
|
26.6
|
26.0
|
24.2
|
23.4
|
24.1
|
25.6
|
26.1
|
25.8
|
25.9
|
25.6
|
Ecart type
|
0.54
|
0.81
|
0.54
|
0.67
|
0.72
|
0.54
|
0.50
|
0.43
|
0.52
|
0.43
|
0.41
|
0.63
|
0.6
|
Source : Mettelsat, 2008
De l'examen du tableau II.2, on constate que la
température journalière est assez élevée, à
cause de la position de Kinshasa par rapport à l'équateur. La
normale journalière est de 25,6 °C. L'écart-type est
très faible ; il est de l'ordre de 0,6. Kinshasa ne subit pas de
grande variation de température. Les températures oscillent
généralement autour de 25,2°C et 26,6°c, pendant la
saison de pluies. Les mois de mars et d'avril sont les plus chauds de
l'année, avec des températures variant entre 26,5 et 27,7
°c. Par contre, les mois de juin et de juillet sont les moins chauds de
l'année, avec des températures oscillant entre 23,8 et
23,5°C.
II.I.5.
Hydrotope
Comme l'a aussi souligné Lelo Nzunzi (2008), Kinshasa
est traversée par une vingtaine de rivières de différents
gabarits, mais de direction généralement Sud-Nord, plus ou moins
parallèles, telles les veines et les artères dans le corps d'un
humain. Ces rivières coulent dans des vallées soit
envasées, soit encore encaissées. Cet important bassin
hydrographique ne comporte pas que des avantages, car ces rivières
occasionnent des inondations avec des dégâts énormes sur
les biens, les personnes et sur l'environnement. En effet, tous les cours d'eau
prennent naissance dans les collines du Sud, hormis les rivières N'djili
et Nsele, qui viennent du Bas Congo, pour se jeter dans le fleuve.
Kinshasa est victime de plusieurs types d'inondations parmi
lesquelles, on peut citer : les inondations dues aux crues des cours d'eau
et du fleuve, aux ruissellements urbains et aux torrents boueux, et d'autres
dues à la rupture de bassins de rétention d'eau collinaire.
II.I.6. Pédotope
Sur des sites en pentes fortes, le sol kinois,
constitué de sable argileux, fin, jaunâtre ou rougeâtre,
avec des grains arrondis incohérents et imperméables, offre une
faible résistance au ruissellement des trombes d'eaux pluviales. Ces
sables fins et argileux, inférieur à 1 mm, avec une
épaisseur qui peut atteindre 2 mm, sont facilement
détachés et transportés par les eaux de ruissellement lors
de pluies torrentielles. Il en résulte que les sédiments sableux
s'arrachent du versant vers l'aval. Ce phénomène lent et
progressif provoque le déplacement continu de masses de terre,
crée des sillons et entraîne le ravinement. C'est l'érosion
sur les pentes.
II.2. Aspects humains
Cette section développe successivement des aspects qui
commandent, d'une manière ou d'une autre, l'insalubrité dans la
ville de Kinshasa, à savoir :
- l'effectif de la population ;
- l'évolution démographique ;
- la structure démographique par âge et sexe.
L'étude de la population résulte des projections
démographiques faites en 1993 par l'INS et relativement à toute
la population de la RDC. La population est une composante non
négligeable de l'écosystème urbain car elle influence et
détermine immédiatement son fonctionnement. Le rôle
exercé par l'homme dans la transformation des paysages urbains et
même la quantité de déchets jetés chaque jour par
toute la population nous ont conduits à consacrer une partie de nos
analyses sur les aspects démographiques.
Selon le rapport de la Division Urbaine du Ministère de
l'Intérieur (exercice 2007), la ville de Kinshasa a une population
hétéroclite, constituée de 80 % de nationaux et d'une
minorité d'étrangers. Les communes périphériques
comme Ngaliema, Mont-Ngafula, Kisenso, Kimbanseke, Masina, Limete et Gombe sont
plus peuplées que les anciennes citées. Cette
particularité s'explique par le mouvement assez récent
d'occupation spatiale, favorisé par une certaine facilité
d'acquisition de parcelles à la périphérie. Ceci
crée le dépeuplement des anciennes communes. Il apparaît
aussi, selon le même rapport, que la population kinoise est jeune. La
moitié de cette population est âgée de moins de 20
ans ; tandis que les adultes représentent 44 %. Une telle structure
montre les lourdes responsabilités de la société envers la
jeunesse en matière de l'éducation relative à
l'environnement. Les jeunes concernés par la présente
étude représentent 12,1% (10 - 12 ans), d'où l'importance
de cette étude.
Le même rapport fait mention d'un accroissement de la
population dans la ville de Kinshasa. Elle est passée de 4.982.675 en
2006 à 5.170.761 en 2007, soit une croissance de 3,6%. Le taux de
mortalité infantile est élevé sur toute l'étendue
de la ville. Le taux de natalité est très élevé
dans les communes périphériques comme Kimbaseke, Ngaliema,
N'djili et Masina.
Cependant, une décroissance du mouvement migratoire des
étrangers est signalée. L'exercice 2006 fait état de
174.018 étrangers contre 169.434 en 2007. Ceci peut s'expliquer par le
fait que beaucoup d'Angolais qui vivaient à Kinshasa ont souhaité
rejoindre leur pays.
II.3. Production de déchets et leur gestion
dans la ville
deKinshasa
Il est connu que Kinshasa est une ville qui déborde
d'activités de différentes sortes et diverses :
activités quotidiennes des ménages et celles liées
à l'urbanisation ainsi qu'à l'industrialisation. Les
activités des domaines tant formels qu'informels produisent beaucoup de
déchets. Le secteur informel se caractérise par une certaine
précarité des conditions d'activités. Plus de 50 %
d'unités de production informelles ne disposent pas de locaux
spécifiques et 36,2 % exercent leur activité à domicile.
Le secteur informel est massivement constitué de micros-unités,
sans politique de gestion de déchets (Ministère du Plan,
2005).
II.3.1. Déchets
ménagers
Les déchets ménagers sont les débris de
végétaux, les tessons de bouteilles, les restes de cuisine, les
cendres, les feuilles mortes, les chiffons, les plastiques, les cartons et
autres emballages, que les ménages produisent quotidiennement.
C'est dans les quartiers densément peuplés que
les déchets s'entassent en monticules et restent dans cet état
pendant plusieurs mois, voire même plusieurs années. Les
décharges ainsi créées constituent des lieux de
prédilection pour la fréquentation d'animaux domestiques (chats,
chiens, chèvres, etc.).
D'après Mwamba (2007), les déchets
ménagers kinois sont composés en général de
matières organiques (62,2 %), de matières plastiques (22,2 %, de
textiles (7,11 %), de boîtes de conserve (5,8 %), de verre (1,42 %), de
chaussures (0,77 %), d'autres déchets (0,48 %), etc.
Certes, Kinshasa produit de grosses quantités de
déchets ménagers, mais cette production n'est pas répartie
de la même manière dans tous les quartiers. Les études
d'IGIP (2005) montrent d'ailleurs que la quantité de déchets
ménagers est proportionnelle au rang social du quartier.
Tableau II.3 : Quantité de déchets
produits par type de quartier
Type du quartier
|
Production spécifique de déchets
solides
|
Non Tassés L/hab. /j
|
Tassés L/hab. /j
|
Kg/hab./j
|
Quartiers résidentiels
|
3,5
|
2,0
|
0,7
|
Quartiers anciens populaires
|
2,5
|
1,43
|
0,5
|
Quartiers nouveaux populaires
|
1,5
|
0,86
|
0,3
|
Valeur moyenne
|
2,0
|
1,1
|
|
Source : IGIP, (2005)
Les données du tableau II.3 montrent que la production
de déchets varie selon le type de quartier. Les quartiers les plus
aisés, c'est-à-dire résidentiels, produisent beaucoup plus
de déchets que les quartiers anciens et les quartiers populaires
nouveaux, parce que le revenu de la population de ces quartiers est
élevé.
Quel que soit le type de quartier ou de site, les
déchets ménagers sont d'habitude stockés dans des
poubelles domestiques constituées de petits seaux ou demi-fûts
usagés, sans couvercles et souvent placés dans
l'arrière-cour, au coin de la parcelle, à l'air libre.
Tel que le dit aussi Lelo Nzuzi (2005), dans ces
récipients ouverts en contact avec l'humidité, les déchets
entrent rapidement en putréfaction. C'est pourquoi, les citadins s'en
débarrassent rapidement, à cause des odeurs nauséabondes
qui s'y dégagent pendant la putréfaction. Les immondices sont
jetés, pour la plupart de cas, dans les coins de parcelles, la rue, la
rivière et dans les décharges non contrôlées.
Certaines de ces décharges sont situées le long des avenues, dont
certaines sont marécageuses et moins fréquentées par les
véhicules. L'arrière de certaines écoles et même de
certains marchés sont aussi transformés en dépotoirs.
PHOTO II.1:L'arrière d'une école
transformé en décharge non contrôlée
La photo II.1 montre l'arrière d'une école
transformée en décharge non contrôlée et en urinoir.
Les gens qui vivent dans le voisinage de l'école et les
élèves se soulagent et jettent leurs déchets
derrière les salles de classe. Dans ces salles de classe, les cours sont
parfois dérangés par les odeurs fétides produites par ces
déchets.
II.3.2. Déchets des
marchés
Le « Zando » (marché central) et le
« Wenze » (marché communal) en
général sont de hauts lieux de production de déchets
urbains. Le « Zando » de Kinshasa, prévu pour 2.000
vendeurs, en abrite aujourd'hui près 10.000. Ce marché central de
Kinshasa produirait à présent près 45 m3 par
jour (PNA, 2005) composés de matières organiques (60,0%),
plastiques (15%), de papiers et de cotons (10%), de cendres et de terre (4%),
de verre et de poteries (4%), de bois et de branchages (3%), de chiffons et de
tissus (2%), de métaux (2%). Il faut ajouter à cela 15
m3 de déchets que les ménages environnants jettent
chaque soir dans une décharge sauvage, créée
anarchiquement dans les environs de ce « Zando ». Ceci
fait au total 60 m3 de déchets qu'il faut évacuer
à tout prix quotidiennement.
En dehors du « Zando », il existe
plusieurs « Wenze », éparpillés dans les
communes et qui ont une aire d'influence parfois extra-communale. Une commune
en compte au minimum quatre. Mais, il se fait que la présence d'un
marché entraîne d'office la naissance d'une décharge non
contrôlée. A Kinshasa, à coté d'un marché, il
y a toujours des décharges sauvages (fulu).
PHOTO II.2 : Une décharge sauvage à
coté d'un marché
La photo II.2 montre une façade d'un marché
transformée en décharge sauvage.
II.3.3. Déchets
industriels
Les déchets industriels sont difficiles à
percevoir et à quantifier parce que souvent, ils se trouvent dans des
concessions industrielles, inaccessibles à toute personne
étrangère. En effet, Kinshasa a vu beaucoup de ses fabriques
fermer après les pillages du début des années 90. Les
brasseries et les fabriques de produits agroalimentaires, cosmétiques,
textiles, de matériaux de construction, de déchets
recyclés (plastiques, papiers, verres), etc., sont les seules
restées en activité, malgré la baisse de leur production,
liée à la crise économique et à la concurrence
mondiale.
Elles produisent aussi régulièrement des
déchets qui proviennent de matières premières et des
produits finis ou semi-finis. Ces déchets sont, soit ordinaires et
inertes, soit dangereux ou toxiques. La plupart de ces déchets sont
déversés dans des décharges non
contrôlées.
Les déchets industriels restent un danger permanent
à Kinshasa. Malgré leur toxicité, les populations restent
indifférentes. Les services étatiques, de leur coté, ne
parviennent pas à évaluer le degré de pollution de ces
fabriques qui, afin d'échapper au contrôle, ont la fâcheuse
habitude de maquiller leurs statistiques. L'une de rares estimations
récentes vient du PNA (2006), qui évalue la production de
déchets solides dans les unités industrielles et commerciales
à environ 62.697 tonnes par an, mais ne précise ni leur nature,
ni leur origine.
II.3.4. Déchets
biomédicaux
Les déchets biomédicaux sont des déchets
produits par les centres de santé. Ils augmentent proportionnellement
aux effectifs de centres de santé. Les établissements
médico-sanitaires, petits et grands, produisent des déchets
dangereux, contaminés, dont l'élimination pose de sérieux
problèmes. Biey (2007) évalue la production de déchets
hospitaliers à 300 m3 par jour
Tableau II.4 : Production de déchets
biomédicaux dans quelques hôpitaux de Kinshasa.
Catégorie des hôpitaux
|
Quantité
(m3/ semaine)
|
Quantité totale
(m3/ semaine)
|
Cliniques Universitaires de Kinshasa
|
0,3
|
15,6
|
Clinique Bondeko
|
5
|
260
|
Hôpital général de référence
de N'djili
|
0,2
|
10,4
|
|
0,1
|
5,2
|
Source : Kiyombo,
(2003)
Le tableau II.4 montre que l'échantillon de quatre
hôpitaux génère des déchets biomédicaux
constitués essentiellement d'éléments utilisés au
cours de soins curatifs et préventifs. Très souvent, les
évacuations s'effectuent sans précaution. Ces déchets
deviennent la cause de toutes sortes de pollution de l'environnement
biophysique et humain.
II.3.5. Gestion de
déchets
La ville de Kinshasa ne dispose pas de politique proprement
dite de gestion de déchets. La gestion ne suit pas formellement la
logique TRIVAC, c'est-à-dire trier, recycler, incinérer,
valoriser, communiquer, comme cela se fait sous d'autres cieux. A Kinshasa, le
cycle de gestion de déchets solides municipaux se présente comme
repris sur la figure II.1.
Photo II.3 : Des enfants récupérant
de déchets dans une décharge non
contrôlée
La photo II.3 met en relief des enfants qui cherchent des
jouets et autres rebuts dans une décharge non contrôlée.
Ces cas sont légion dans la ville de Kinshasa et même aux
alentours de certaines écoles.
Figure II.1 : Le cycle de gestion de
déchets solides municipaux à Kinshasa
Recyclage
Déchets ménagers
Recyclage
Valorisation biologique (artisanale des déchets
biologiques)
Valorisation physico chinique (industrielle) des
déchet
s bio et non biodégradables
Pas de recyclage
Papier, carton et autre
Compost
(Fumier)
Consommateur
Décharge non contrôlée (Vallées,
espace publics, ravins cours d'eau, terrain vagues...)
Décharge contrôlée
Maraîchers
Source : F. LELO
NZUZI, 2008
Grace à la figure II.2, on constate que le Kinois vide
rapidement sa poubelle familiale dans une décharge non
contrôlée, à cause entre autres de la putréfaction
rapide des déchets biodégradables. C'est par manque d'un
système organisé de gestion de déchets qu'il ne choisit
pas où évacuer les ordures. Si ces déchets sont
récupérés par les chiffonniers, ils suivent la
filière du recyclage, soit biologique pour fabriquer du compost, soit
encore physico-chimique pour fabriquer industriellement des bouteilles, des
papiers recyclé, des objets en plastique, etc.
Le rapport annuel de du PNA (2007) faisait mention de la
faible capacité de la ville de monter de vraies stratégies de
gestion de déchets. C'est bien cette faiblesse qui est à la base
de la multiplication, à travers la ville, de décharges non
contrôlées qui affectent dangereusement la santé publique.
Depuis des années, disait MWAMBA cité par Lelo Nzuzi (2005), les
modes d'évacuation des déchets n'évoluent pas. Le Kinois,
en général, jette ses ordures à l'air libre, le long des
rues (49%), dans les cours d'eau (13%), les incinère (9%), les enfouit
(28 %), etc.
II.3.6. Collecte,
ramassage et transport de déchets
A Kinshasa, les pouvoirs publics ne parviennent pas,
jusqu'à présent, à organiser un système
planifié de ramassage parcellaire des ordures. Il existe au niveau de la
ville de Kinshasa une structure dénommée POUBELKIN,
spécialisée dans le ramassage de déchets. Elle n'a pas
suffisamment de moyens pour couvrir, ne fut ce que 20% de la population
kinoise. La ville de Kinshasa s'appuie aussi sur les éventuelles
prestations du PNA, qui est un service technique du Ministère de
l'Environnement et qui a pour mission, notamment de mener la lutte
anti-vectorielle, d'évacuer les ordures et les eaux usées,
etc.
Le PNA réalise parfois des prestations, sans subsides
étatiques, mais bénéficie parfois de dons de quelques
bailleurs de fonds, dont le plus important est un équipement complet
d'assainissement (en 1988) avec des engins lourds d'une valeur de 708.000.000
de Yen, don du Japon, mais pillé malheureusement en 1991 et 1993.Depuis
lors, les activités du PNA tournent au ralenti par manque de subsides et
de matériel. Ses capacités d'évacuation journalière
s'amenuisent au fil des années.
Il existe dans la ville, des services privés de
collecte et de transport de déchets. Ils jouent un rôle important
dans la collecte et le transport de déchets domestiques.
Malheureusement, beaucoup d'entre ces entreprises déposent les
déchets soit dans les dépotoirs temporaires, soit dans les
collecteurs et cours d'eau. En d'autres termes, à Kinshasa, il n'existe
pas beaucoup d'associations communautaires spécialisées dans la
gestion de déchets, parce que l'activité semble peu rentable.
II.3.7. Modes de recyclage
de déchets
A Kinshasa, le recyclage se fait de deux manières, soit
artisanalement pour fabriquer le compost, soit industriellement pour recycler
les métaux, papiers, objets plastiques, etc. La matière
première, c'est-à-dire les déchets, est fournie par des
chiffonniers.
Tableau II.5 : Consommation industrielle de
quelques produits de récupération, en 1989
Déchet
|
Entreprise
|
Quantité consommée en % du
total
|
Verres
|
Boukin
|
35
|
Plastiques
|
Sizaplast
|
18
|
Plastiques
|
Plastica
|
15
|
Papiers
|
Carto-Zaïre
|
68
|
Papiers
|
Zapac
|
12
|
Aluminium
|
Alukin
|
5
|
Source : Lubumi cité par Lelo Nzuzi,
(2005)
La consommation industrielle de produits de
récupération est encore très faible. Il faudra
pratiquement la renforcer en mettant au point des systèmes de
récupération, de transport, de stockage, de tri des
déchets, afin de les disponibiliser pour le traitement
(valorisation).
II.3.8. Déchets
liquides
Les eaux usées ménagères et
assimilées, les excrétas, les eaux usées
hospitalières et les eaux usées industrielles représentent
les différents types de déchets liquides. De tous ces
déchets liquides, les eaux usées ménagères et les
excrétas sont les plus présentes dans la ville de Kinshasa.
Il a été reconnu par LeloNzuzi (2008) que
Kinshasa déborde d'activités de différents types qui
produisent quotidiennement des eaux usées en grande quantité.
De manière générale, les Kinois
consomment et gaspillent énormément l'eau. Ils produisent tous
les jours des rejets liquides des cuisines qui contiennent des matières
organiques et grasses ; celles de buanderies et de douches qui ont des
éléments minéraux en suspension et du savon ; celles
des WC et urinoirs qui comprennent des matières organiques, azote,
phosphore et bactéries, etc. Ceci illustre bien que les eaux
usées ménagères contiennent aussi des matières
nocives inertes et toxiques pour les milieux récepteurs.
La production d'excrétas, quant à elle, est
énorme et sa gestion pose problème dans la ville de Kinshasa.
Malheureusement, il n'existe pas de statistiques sur le volume
d'excrétas produits quotidiennement et qui polluent l'environnement.
L'évacuation des eaux usées ménagères pose
problème. Pour les quartiers riverains, ces eaux sont
évacuées vers les rivières telles que : Basoko,
Makelele, Matete, N'djili, Kalamu et Yolo qui traversent des cités
où existaient jadis un réseau superficiel de drainage et un autre
réseau enterré pour les eaux usées qui, malheureusement,
sont bouchés.
PHOTO II.4 : Une rivière, poubelle
publique et égout à ciel ouvert
Les riverains jettent souvent les déchets dans la
rivière et y déversent aussi le contenu des fosses septiques,
comme le témoigne aussi la photo II.4.
II.3.9. Environnement de
Kinshasa
Sans contestation aucune, l'environnement urbain de Kinshasa
est malsain. Il ressort des données récoltées dans
certaines études et publications que la gestion des déchets n'est
pas conforme aux normes d'hygiène.
La méthode de gestion de déchets la plus
utilisée est la mise en décharge non contrôlée. Ces
pratiques causent les conséquences graves suivantes :
- Les déchets remplissent les ravins, les rues, les
parcelles ; ils s'étalent même le long des côtes de
rivières qui deviennent de véritables niches écologiques
où se développent des insectes et autres
bactéries ;
- La pollution qui découle des décharges brutes
se manifeste directement ;
- L'écologie moderne de Kinshasa est sans cesse
modifiée par l'homme ; or celui-ci l'a construite de façon
à amener une vie agréable. L'entassement de déchets dans
les rues, le déboisement et la dispersion de déchets à
travers la capitale, diminuent sa beauté, son esthétique et
dégrade l'environnement
- La population jette tout, partout, sans
inquiétude.
Le paludisme et la fièvre typhoïde sont les cas
les plus fréquemment enregistrés à cause de
l'insalubrité.
A Kinshasa, le déboisement et la modification de la
couverture végétale de l'écosystème, et
corrélativement à l'acte initial de l'agriculture, perdent la
mise en état de l'espace où l'on veut procéder par
l'amendement et les labours. Cela est matérialisé par une
destruction naturelle couvrant une terre qui devient facile à
interrompre le cycle de croissance de la végétation. Il en
résulte une modification des formations végétales qui
amplifie l'érosion du sol.
A défaut de mesures préventives, l'homme qui
jouit des avantages incalculables, de l'eau, de l'air et du sol nuit à
sa santé, pollue son milieu ambiant, alors qu'il n'a qu'une et une seule
Terre pour sa vie. Il doit donc sauvegarder son héritage unique et
commun et l'exploiter de manière durable, en tenant compte des facteurs
du milieu biophysique de la ville de Kinshasa.
II.3.10. Impact de la
mégestion des déchets sur l'environnement
Les modes de gestion de déchets dans la ville province
Kinshasa laissent à désirer. La mauvaise gestion a un impact
considérable sur l'espace, le microclimat, le sol, la flore, la faune,
bref, sur le biotope, la biocénose et l'anthropocénose. La
qualité de l'environnement est atteinte ; tout se
dégrade ; le cadre de vie est pollué et partant, il y a
nuisance, enlaidissement de l'espace. Kinshasa, jadis surnommée la
belle, est devenue aujourd'hui la poubelle. Les décharges non
contrôlées sont dans tous les coins des rues, constituant ainsi
des foyers de prolifération de vecteurs de maladies. Et la population en
général ne tient pas compte du danger que représentent les
déchets.
L'on doit savoir que l'environnement est en
réalité, un patrimoine commun qu'il faut gérer
rationnellement. Malheureusement, cet environnement est aujourd'hui le bien le
plus menacé, dégradé, détruit. Ainsi, on remarque
la recrudescence de diverses maladies (choléra, typhoïde,
paludisme,...).
Dès lors, la situation sanitaire de la ville de
Kinshasa est caractérisée par une incidence de maladies à
fort potentiel épidémique, lesquelles sont la cause d'un
excès de morbidité et de mortalité, suite à la
faible fréquentation de centres de santé publics (28%). En effet,
seuls 17 des 35 zones de santé, soit la moitié, ont une
couverture supérieure à 50%. La ville ne dispose pas de
laboratoire provincial de santé publique opérationnel. La
situation sanitaire se dégrade progressivement d'année en
année : le nombre de victimes de la fièvre typhoïde a
augmenté de 98% de 2006 à 2008 (voir tableau II.8), alors que la
morbidité pour le paludisme a progressé de 19% depuis 2006.
PHOTO II.5 : Une rue transformée en
décharge brute
L'épandage de déchets, rend difficile la
circulation en voiture, dans les rues de certains quartiers de la ville de
Kinshasa. La photo II.5 montre une rue qui n'est plus fréquentée
par les véhicules, car transformée en décharge non
contrôlée.
Tableau II.6 : Statistiques de maladies à
potentiel épidémiologique élevé.
Année
Maladie
|
2006
|
2007
|
2008
|
cas
|
Décès
|
Cas
|
Décès
|
Cas
|
Décès
|
Paludisme
|
814.440
|
1.900
|
840.558
|
1.912
|
613.855
|
1.359
|
Fièvre typhoïde
|
148.400
|
38
|
142.939
|
39
|
114.356
|
1.563
|
Méningite
|
1.339
|
166
|
1.230
|
131
|
673
|
100
|
Source : Anonyme, 2009
Selon les dernières études, la malnutrition est
un problème réel à Kinshasa. Les résultats des
enquêtes du PRONANUT et de l'UNICEF montrent un taux de malnutrition
aigue globale de 11%, alors qu'il n'était que de 8% en 2004. La
malnutrition se situe autour de 12% dans le district sanitaire de la N'sele et
autour de 17% dans celui de N'djili.
Selon le DSCRP (2007), 47% de la population vivent dans une
situation d'insécurité alimentaire dans la ville de Kinshasa. En
2008, la FAO a constaté un déficit calorifique de 67% et de
protéines de 74%. Seuls 3 ménages sur 10 ont la capacité
de se constituer une réserve alimentaire de 3 jours ; 74% des
besoins alimentaires réels ne sont pas satisfaits. La production
agricole de Kinshasa est 11 fois inférieure aux besoins de la
population. La flambée des prix des denrées alimentaires, la
réduction des espaces cultivés due aux érosions et
inondations ainsi que l'abandon des activités agricoles par un grand
nombre de ménages aggravent la situation nutritionnelle des habitants de
Kinshasa. Une famille de 7 personnes dépense 4 US$ par jour, pour ses
dépenses alimentaires.
La forte pluviométrie des mois d'octobre à
décembre et de mars à avril cause chaque année des
inondations, des glissements de terrain (Exemple : Quartier Kindele dans
la Commune de Mont-Ngafula), la stagnation des eaux, la destruction
d'habitations et de parcelles de cultures. Ces dégâts ont comme
conséquences des milliers de ménages sinistrés sans-abri,
des déplacements de personnes et même des pertes en vies humaines
(plus de 100 décès en 2007). La cité de l'Espoir (environ
10.000 habitants), située dans la zone de santé de la Nsele,
à environ 30 km du centre ville, concentre l'ensemble des
problèmes de Kinshasa, évoqués plus haut.
Le profil humanitaire de la ville présente les
indicateurs ci-dessous :
a. Nombre d'habitants : env. 8.000.000
b. Nombre de personnes
déplacées/relocalisées : 10.514 à la
Cité de l'Espoir
c. Taux de mortalité maternelle : 1.359 %o
d. Taux de mortalité infantile : 13,7 %
e. Taux de malnutrition aigue modérée :
11 %
f. Taux de malnutrition aigue sévère :
3,2 %
g. Taux de prévalence de VIH/SIDA: 3,8 %
h. Taux de couverture sanitaire : 30 - 40 % (PMA complet
dans 40 % des ZS)
i. Taux de scolarisation à l'école primaire: 58
%
j. Taux de malnutrition aigue modérée :
11 %
k. Taux de couverture en eau potable : 30 %
l. Taux de ménages en latrines
hygiéniques : 40 %
m. Taux de ménages en insécurité
alimentaire sévère ; 5 %
n. Accessibilité routière/ferroviaire :
assez bonne en général, exceptées certaines routes de
desserte agricole.
Pour identifier les zones prioritaires pour l'assistance, on
se base sur les critères suivants :
- Accès difficile aux soins, à la nourriture,
à l'eau, au logement ;
- Hausse exagérée de prix de denrées de
base, difficulté d'accès à la terre, risque de fortes
tensions sociales ;
- Présence d'enfants vulnérables : non
scolarisés, non vaccinés, malnutris, etc. ;
- Absence d'assistance ;
- Risque d'aggravation de violences sexuelles ;
- Difficultés de communication et transport.
Figure II.2 : Effet de la pollution des
sachets en
plastique
Sachets en plastique
Pollution du sol
Pollution des cultures
Problèmes de santé
Epidémie/Maladie
Sachets en plastique
Sachets en plastique
Source : ONU (1998)
La figure II.3 met en relief la mauvaise gestion de
déchets en plastique qui polluent le sol, les cours d'eau, partant, les
cultures. Les cultures ainsi contaminées seront consommées, avec
comme conséquence, des problèmes de santé (maladie /
épidémie).
Conclusion partielle
La ville de Kinshasa grandit au jour le jour. De ce fait, elle
est aussi aujourd'hui victime de différentes formes de pollutions
à cause de ses dimensions et du manque de l'éducation relative
à l'environnement, dont fait montre le Kinois. Petite bourgade aux
premières années de sa fondation, elle a connu, en peu de temps,
une extension peu ordinaire et une augmentation exponentielle de sa population.
Avec des infrastructures vétustes ou quasi inexistantes, Kinshasa se
retrouve, de nos jours, confrontée à plusieurs problèmes
environnementaux et sanitaires. Il n'existe pas politique de gestion de
déchets, comme c'est le cas dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne.
L'homme héberge la saleté dans tous les compartiments de la
ville. Les problèmes de déchets se posent avec acuité,
d'où la nécessité d'éduquer la population à
cet effet.
CHAPITRE III. :
ANALYSE DES GRILLES DE PROGRAMMES
CHAPITRE III. : ANALYSE DES GRILLES DE PROGRAMMES
Nous focaliserons, dans ce chapitre, notre attention sur
quelques chaines de télévisions, sur leurs grilles de programmes
ainsi que sur les animateurs de ses émissions.
Notre attention a été retenue sur les chaines ci
- après : DIGITALCONGO,
TELE 50, TELE 7, RTG@,RTNC.
III.1. LA CHAINE DIGITAL CONGO
Tableau III.1 : Grille des programmes Digital
Congo
LE TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSIONS
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Journal .télévise
|
920
|
3.680
|
Publicité
|
415
|
1.660
|
digital sport
|
235
|
940
|
digital café A
|
480
|
1.920
|
Bonzenga
|
130
|
520
|
à livre ouvert
|
135
|
540
|
Documentaire
|
157
|
628
|
Habari za leo
|
60
|
240
|
Sango ya lelo
|
60
|
240
|
Ngumu ya lelu
|
60
|
240
|
plateau sport
|
104
|
416
|
Bana leo
|
120
|
480
|
Détente
|
217
|
868
|
heure du basket
|
90
|
360
|
les amis du savoir
|
30
|
120
|
Justice
|
90
|
360
|
cite des stars
|
120
|
480
|
univers santé
|
60
|
280
|
G H K
|
45
|
180
|
sans tabou
|
30
|
120
|
Digi hip hop
|
60
|
280
|
Digital nostalgie
|
105
|
460
|
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSIONS
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Entretien
|
90
|
360
|
ballon rond
|
60
|
280
|
jusqu'au bout
|
45
|
170
|
Toyeba
|
30
|
120
|
Série Samy mokili
|
45
|
180
|
Pub
|
67
|
268
|
Pub promo
|
275
|
960
|
Clip Religieux
|
210
|
840
|
Série Masumu
|
120
|
480
|
Versions croisée
|
45
|
160
|
Yambi weekend
|
60
|
280
|
Image extérieure
|
60
|
280
|
Plateau sport
|
104
|
456
|
Série V12
|
45
|
160
|
Dessins animes
|
30
|
120
|
Emission catholique
|
60
|
280
|
Chemin de la vérité
|
90
|
360
|
Nos spécialités
|
50
|
200
|
Trucs et astuces
|
10
|
40
|
Ecole et société
|
90
|
360
|
Sektion musik
|
180
|
720
|
Grandes affiches
|
120
|
480
|
Diagnostic
|
60
|
280
|
Ponde de femmes
|
135
|
540
|
Série Muyombe gauche
|
50
|
200
|
Digital café B
|
130
|
520
|
TOTAL
|
6.020
|
24.106
|
Source : Digital Congo, 2013.
Analyse du timing de Digital Congo
De l'analyse de la grille des programmes de la chaine
DIGITAL CONGO, il ressort ce qui suit :
- Les tranches de diversion viennent en prière
position, avec une large diffusion, soit 29%.
- Vient en deuxième position la tranche des
émissions à caractère éducative, soit 27,2%.
- Vient en troisième position les tranches
d'information avec une couverture médiatique, soit 18,6%.
Il sied de signaler que dans les tranches éducatives,
les émissions à caractère environnemental ont un
très faible pourcentage, soit :
v 3,7% dans les émissions éducatives
v soit 0,99% par rapport à l'ensemble de la couverture
hebdomadaire de
La chaine. Soit la moyenne de 0,1% par jour.
La musique, les théâtres, les séries, les
films ainsi que les émissions sportives ont une couverture
supérieure aux émissions à caractère
environnemental. Cela prouve à suffisance la place qu'occupe
l'intérêt environnemental dans le chef de décideur dans le
monde de media.
III.2. LA CHAINE TELE 50
Tableau III.2 : Grille des programmes
Télé 50
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSION
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
La matinal
|
600
|
2 400
|
Flash d'info
|
180
|
720
|
Journaux
|
600
|
2 400
|
Grand journal
|
600
|
2 400
|
JMK Today
|
300
|
2 400
|
Ca fait débat
|
300
|
1 200
|
Le culte
|
300
|
1 200
|
Les congolais d'hier et d'au jour d'hui
|
300
|
1 200
|
Kin by Night
|
225
|
900
|
Spécialiste
|
300
|
1 200
|
Eco bisness
|
225
|
900
|
J.T ECO
|
150
|
600
|
Grande Témoins
|
60
|
240
|
Météo
|
35
|
140
|
Action Femme
|
60
|
240
|
Télé 50 et vous
|
30
|
210
|
Sport
|
60
|
180
|
TOTAL
|
4 375
|
18 530
|
Source : Télé 50, 2013
Analyse du timing de Télé
50
Sur l'ensemble de la couverture, les émissions
environnementale sont à : 0,8% (Hebdo).
Mais par rapport aux émissions éducatives, la
couverture est de 1,4%. Ici toutes les autres tranches sont plus importantes
que l'environnement.
Nous comprenons dorénavant que la place
réservée aux émissions environnementales est presque
négligeable. Cela démontre à suffisance que les tranches
environnementales ne sont pas considérées.
III.3. LA CHAINE TELE 7
Tableau III.3 : Grille des programmes de
Télé 7
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSION
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Ouverture
|
35
|
140
|
Musique Chrétienne
|
385
|
1 540
|
Dossier de Télé 7
|
135
|
540
|
Merci professeur
|
21
|
84
|
Actualité 7
|
1 170
|
3 780
|
Journal de la Rédaction
|
105
|
420
|
Martin 7
|
150
|
900
|
Sensation 7
|
100
|
100
|
Pub Annonce, Inter
|
25
|
100
|
Matin 7 suite et fin
|
200
|
800
|
Série
|
680
|
2 720
|
Star à la une
|
60
|
240
|
Publicité
|
420
|
480
|
TOVANDELA MKMB (R)
|
40
|
160
|
Documentaire
|
225
|
900
|
Jeu set
|
160
|
640
|
Question pour un champion
|
50
|
200
|
Journal de l'économie
|
60
|
120
|
Débat de la semaine
|
50
|
100
|
100% Vita
|
30
|
120
|
Conférence débat
|
420
|
1 680
|
Question de santé
|
95
|
380
|
Fan junior
|
45
|
180
|
Pensée congolaises
|
45
|
180
|
Qui suis- je
|
55
|
220
|
Humour
|
15
|
60
|
Ancienne émission
|
90
|
360
|
Droit à la parole
|
90
|
360
|
TOTAL
|
4 956
|
17 504
|
Source : Télé 7.
Analyse du timing de Télé
7
Pour une couverture hebdomadaire, l'émission à
caractère environnemental a une couverture de 1,9 %. Ainsi dans les
émissions éducatives, 5,2 % au regard des différentes
émissions de divertissement, l'environnement est plus bas niveau.
III.4. LA CHAINE RTG@
Tableau III.4 : Grille des programmes
RTGA
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSION
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Barre de mire
|
140
|
560
|
Publicité
|
2 940
|
11 760
|
Journal Télévisé
|
420
|
1 680
|
Jeunesse
|
120
|
480
|
Push
|
40
|
160
|
Série
|
300
|
1 200
|
Fons de Foot
|
70
|
280
|
Pasteur dayo
|
60
|
240
|
EDC
|
60
|
240
|
Religion Bethsaide
|
30
|
120
|
Club 700
|
30
|
120
|
CINARC
|
100
|
400
|
Choeur
|
25
|
100
|
Succès de stars
|
120
|
480
|
Avenir sport
|
45
|
180
|
Tambourin
|
20
|
360
|
Coup d'oeil sur l'environ
|
80
|
320
|
Sekele
|
80
|
320
|
Flash info
|
55
|
220
|
Carrefour
|
240
|
960
|
Bonjour AFRIKA
|
30
|
120
|
JT. Midi
|
90
|
360
|
Infos Bul
|
130
|
520
|
Série SAATH SATH
|
150
|
600
|
Théâtre AMIGO
|
30
|
120
|
Jardin de Bonheur
|
45
|
180
|
NzelapeMibeko
|
20
|
60
|
Religion poush
|
40
|
160
|
Mise au point
|
40
|
160
|
Face B
|
120
|
480
|
TosalaMakasi
|
30
|
120
|
Les Enfants du Monde
|
60
|
240
|
Engaraf AM Ento
|
25
|
100
|
Théâtre mille Feux
|
100
|
400
|
Code 0027
|
60
|
240
|
Delta Force
|
80
|
320
|
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSION
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Plat Préféré
|
25
|
100
|
Théâtre CINARC
|
100
|
400
|
Théâtre Réveil
|
80
|
320
|
TSM
|
30
|
120
|
Diaspora
|
40
|
160
|
Ndul' avenir
|
100
|
400
|
ZambaZamba
|
90
|
360
|
Pasteur Doolo BKABA
|
40
|
160
|
Numbre one
|
120
|
480
|
Regard sur Brazza ville
|
25
|
100
|
JT sport
|
20
|
60
|
G.STV
|
20
|
60
|
Vue de loin
|
30
|
120
|
Théâtre Muyombe
|
60
|
240
|
Théâtre AGONA
|
30
|
120
|
Exclusif
|
45
|
180
|
Kilimandjaro
|
30
|
120
|
Wallo
|
80
|
320
|
Série ASCP
|
25
|
100
|
Femina
|
40
|
160
|
Catch Turbo
|
30
|
120
|
TOTAL
|
7 085
|
28 560
|
Source : RTG@, 2013.
Analyse du timing de la RTG@
Sur l'ensemble de la couverture de la chaine,
l'émission ne représente que 1,0% tandis que, par rapport aux
émissions éducatives, l'environnement n'occupe que 8,6%. Cela
prouve qu'on communique moins la matière environnementale (la chaine est
une chaine de divertissement et commerciale).
III.5. LA CHAINE RTNC
Tableau III.5 : Grille des programmes de la
RTNC
TIMING (EN MINUTE)
|
EMISSIONS
|
MINUTE/JOUR
|
HEBDO
|
MENSUEL
|
Communiques & messages
|
15
|
105
|
420
|
émission religieuses
|
15
|
105
|
420
|
Tranche commerciale
|
15
|
105
|
420
|
Clips promotionnels
|
5
|
35
|
140
|
Publicités
|
123
|
861
|
3 444
|
Info, langue, international et sport magazine info, revue de la
presse.
|
425
|
2 975
|
11 900
|
Musique du monde
|
145
|
1 015
|
4 060
|
Série, dessin animé et filme.
|
80
|
560
|
2 240
|
Sport, théâtre (divertissement)
|
172
|
609
|
2 436
|
Emissions Politiques (et Maintenant la police, Deux sons de
cloche ou à bâtons rompus)
|
175
|
595
|
2 380
|
Les émissions
éducatives :
- Nouvelle citoyenneté et Nous.
- Grandes fegere des medias ou Congo à la carte.
- agriculture ou fiction Africaine, droit &
société, carrefour Touriste, Chronique de santé, code de
la route, Alphabétisation, notre Congo, Echo d'Europe, Nous les jeunes,
passeport au bout du doigt, question des populations, Ecole ouvert, le
patriote, vedette en herbe ou échos de l'INSS, le chef parle ou
mabinayabonkoko,
Espace des arts, Magazine de l'environnement, Barza + Mondule
en anglais.
- savoir choisir, uhuru na kasi, Totongamboka, Ngikandilu,
Kita mpebomoyi, génies en herbe, Congo à la carte, Tribune des
femmes, les cinq chantiers en marche, libalabosembo, mbongwana
|
852
II
|
2 021
II
|
8 084
II
|
TOTAL
|
2 022
|
8 986
|
35 944
|
Source : RTNC,2013.
LA RTNC :
Les émissions à caractère environnemental
ont une couverture de 3,8%. Le plus meilleur Score en couverture
médiatique de par sa diversité des émissions à
caractère environnemental tel que :
Magazine de l'environnement, tourisme, fiction d'Afrique
(agriculture), chronique de santé et question des populations tandis que
par rapport aux émissions éducative, l'environnement n'occupe que
16,0%. Mais de toutes les façons, sachant l'importance que rêve la
lutte pour la protection de l'environnement et la menace que présente ce
problème au cas où la population ne s'implique pas, soit faute de
l'ignorance, risque d'être sérieuse sur la santé de nos
population, sur notre environnement de la ville Province de Kinshasa, bref
menace sur la vie de kinois et kinoise.
Vu ce faible pourcentage de la participation de nos medias
dans le domaine environnemental, l'implication des décideurs politiques
s'avère indispensable pour qu'une place de choix soit accordée
à l'éducation de la population pour l'assainissement du milieu
où ils vivent. Il faudrait prendre soin de tout déchet produit
par chaque kinois chaque jour, afin de soutenir la démarche du
gouvernement provincial ainsi que le gouvernement national et nos partenaires
pour redorer l'image de la ville province de Kinshasa.
CHAPITRE IV :
DISCUSSION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
CHAPITRE IV :
DISCUSSION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Ici se fera la discussion de différentes grilles de
programmes pour en faire une grille moyenne (ou type de Kinshasa) ainsi que
l'analyse de différentes données recueillies dans cette
étude.
IV.1. INTERPRETATIONS DES RESULTATS
CHAINES
|
RTG@
|
TELE 50
|
DIGITAL
|
TELE 7
|
RTNC
|
TEMPS DE DIFFUSION PAR/SEMAINE
|
7 320
|
4 375
|
6 020
|
4 956
|
8 986
|
EMISSION DE DIVERTISSEMENT
|
2 435
|
60
|
1 695
|
990
|
2 184
|
EMISSSION EDUCATIVE
|
925
|
2 495
|
1 592
|
1 826
|
2 021
|
PUBLICITE
|
2 940
|
|
757
|
480
|
1 106
|
EMISSSION RELIGIEUSE
|
270
|
300
|
360
|
385
|
135
|
INFORMATION
|
750
|
1 520
|
1 100
|
1 335
|
2 021
|
Source : nos recherches,2013
RTGA :
C'est une chaîne commerciale, car la grande partie de sa
couverture est consacrée à la publicité et aux
émissions de divertissement. Soit pour la publicité 2.940 minutes
par semaine correspondant à 40,1% de la couverture
générale.
Cependant, les émissions éducatives les sont
à 925 minutes par semaine correspondant par semaine à 12,6%.
TELE 50
C'est une chaîne éducative centrée sur les
informations car les émissions à caractères
éducatives ont une couverture de 2.495 minutes par semaine correspondant
à 57% en général tandis que les informations ont 1.520
minutes correspondant à 34,7%.
DIGITAL CONGO
C'est une chaîne qui à mis ses tranches en
équilibre car les émissions de divertissement occupent la
primauté avec 1.695minutes par semaine correspondant à 28% de
couverture suivies des émissions éducatives à 1.592
minutes par semaine correspondant à 26,4% ; enfin des informations
à 1.100 minutes, soit 18,2%.
TELE 7
C'est aussi une chaîne éducative car sa
couverture se présente de la manière suivante : les
émissions éducatives ont une couverture de 1.826 minutes par
semaine correspondant à 36,8% de couverture suivies des informations
à 1.335minutes par semaine correspondant à 26,9%.
RTNC
La chaîne nationale est une chaine
équilibrée de par sa diversité sur sa grille de programme
avec une répartition de la couverture acceptable et répondant aux
normes télévisuel ; mettant en première position les
émissions divertissement avec 2.184 minutes par semaine, soit
24,3% ; vient en deuxième position les émissions
éducatives et les informations avec chacune 2.021minutes par semaine,
soit 22,4% à chacune. Enfin vient en troisième position la
publicité à 1.106 minutes par semaine, soit 12,3%.
Cependant, si la chaîne nationale, qui reçoit la
subvention de l'état car étant une institution publique, met
l'accent sur la dimension commerciale en octroyant 12,3% de sa couverture
à la publicité, combien plus forte raison les chaines
privées, sans subvention de l'état, qui n'ont pas une obligation
de former la population, ne s'adonneraient-elles pas vers tout ce qui peut
ramener de l'argent dans les caisses de l'Asbl.
C'est ainsi que la matière traitée étant
secrète, la plupart des chaines cachent ou gardent secrète leurs
grilles de programme et grilles publicitaires à cause de la concurrence,
mais en réalité, la plupart de nos chaines de
télévisions vivent des annonces publicitaires pour faire face aux
charges liées au fonctionnement de la télévision.
Au terme de notre analyse, nous avons constaté que sur
les cinq chaines prélevées comme échantillon sur les
dizaines des chaines de télévisions émettant a Kinshasa,
il ressort ce qui suit : des toutes les chaines, les tranches de
divertissement viennent en première position. Cette place, nous l'avons,
selon deux variables. La variable de nombre des émissions et la variable
du volume horaire.
Ainsi, pour juger l'ensemble des programmes de ces cinq
chaines de télévision, nous avons fait une analyse de contenu
sommaire pour déterminer la place du programme de cinq chaines parmi
tant d'autres.
En effet, le programme de diversion enregistré
représente le taux le plus élevé du point de vue du volume
horaire et de la fréquence. En faisant la moyenne sur le volume horaire
de ces cinq chaines sélectionnées, on relève ce qui
suit :
Du point de vue de la fréquence, la plus
élevée, avec 27,9 %, ce sont les émissions
éducatives viennent, en deuxième position, les émissions
des informations avec 26,1 %, suivies des émissions de divertissement
avec 23,2% ; suivies des tranches publicitaires avec 17,2% ; suivies
des tranches religieuses à 4,5%. Après comparaison dans les
émissions éducatives, en prélevant dans ce lot les
émissions à caractère environnemental, cela ne couvre
qu'une faible fréquence de 1,9% dans l'ensemble. Cela démontre
à suffisance la nécessité de renforcer les
émissions environnementales.
Ce qui fait que dans une semaine, pour une moyenne sur les
cinq chaines, on a 6.331,4 minutes de programmes (comme heures de diffusion),
la télévision consacre 1.771,8 minutes au contrat
éducatif, 1.655 minutes au contrat d'information, 1.094,6 minutes au
contrat publicitaire, 1.472,8 minutes au contrat de divertissement , 290
minutes des émissions religieuses et 124 minutes pour des
émissions environnementales. Cette importance accordée au contrat
éducatif nous conforte dans notre hypothèse qui stipulait que le
media, en particulier la télévision pour notre cas, devrait
accorder une grande importance à la campagne de sensibilisation au
changement de mentalité de la population kinoise par ricochet, la femme
kinoise en particulier, car amie de la télévision, selon le
résultat de sondage.
Le choix du média pour cette campagne
d'éducation environnementale est donc justifié, dès lors
qu'il s'avère qu'il fait de l'éducation et de l'apprentissage
à travers ses programmes.
VOLUME HORAIRE HEBDO
CHAINES
|
RTGA
|
TELE 50
|
DIGITAL
|
TELE 7
|
RTNC
|
Heure de diffusion Hebdo en minutes
|
7 320
|
4 375
|
6 020
|
4 956
|
8 986
|
Emission de divertissement
|
2 435
|
60
|
1 695
|
990
|
2 184
|
Emission éducative
|
925
|
2 495
|
1 592
|
1 826
|
2 021
|
Information
|
750
|
1 520
|
1 100
|
1 335
|
3 570
|
Publicité
|
2 940
|
250
|
757
|
420
|
1 160
|
Emission religieuse
|
270
|
300
|
360
|
385
|
135
|
Emission environnementale
|
80
|
35
|
60
|
95
|
350
|
MOYENNE HEBDO
HEURE DE DIFFUSION en minutes
|
6.331,4
|
En %
|
Emission de divertissement
|
1 472,8
|
23,2
|
Emission éducative
|
1 771 ,8
|
27,9
|
Information
|
1 655
|
26,1
|
Publicité
|
1 094,6
|
17,2
|
Emission religieuse
|
290
|
4,5
|
Emission environnementale
|
124
|
1,9
|
SUGGESTION
Après avoir observé ce qui est fait par rapport
aux émissions à caractère éducatif, nous
suggérons ce qui suit :
Ø Que les médias congolais augmentent le nombre
d'émissions à caractère environnemental pour permettre
à tout le monde d'accéder facilement aux messages ;
Ø Qu'ils créent aussi des émissions
à caractère environnemental à incorporer dans les tranches
théâtrales pour la femme kinoise et d'augmenter le nombre d'heures
d'émissions environnementales destinées à la
ménagère kinoise.
Ø Que les médias congolais multiplient les
occasions de former les populations kinoises, même à travers les
émissions pour permettre à tout le monde, à partir de chez
lui, d'acquérir des connaissances nécessaires grâce
à la télévision et cela en guise de participer à
l'assainissement de son environnement tout en la rendant sain et loin de toute
insalubrité.
Ø Le respect du profil du journaliste ou animateur de
l'émission environnementale à l'acquisition des connaissances
dans le domaine d'un niveau respectable.
Ø L'intervention du gouvernement par le soutien des
chaines de télévisions privées par une subvention
fixée par une loi pour des émissions éducatives
(environnementale).
PROFIL DE L'ANIMATEUR
D'EMISSSION
Ø Un environnementaliste, géographe, agronome ou
forestier, généraliste, avec des expériences suffisamment
diversifiées qui sera chargé de collecter toute l'information sur
le fonctionnement et la valorisation des écosystèmes et
l'exploitation des ressources naturelles terrestres et aquatiques.
Ø Il doit avoir des connaissances et expériences
suffisamment diversifiées (conservation de l'environnement, gestion de
l'environnement, foresterie, développement rural, agriculture,
élevage).
Ø Avoir l'approche multidisciplinaire nécessaire
pour aborder les différentes thématiques techniques de la gestion
de l'environnement et du développement durable.
Ø Avoir une bonne définition géographique
et écologique de la ville province de Kinshasa pour notre cas.
Ø Etre en mesure de calculer les risques
environnementaux de la mauvaise gestion des déchets.
Ø Etre titulaire d'un diplôme d'enseignement
supérieur dans un domaine de l'environnemental de type Bac+5 ou d'un
diplôme équivalent.
Ø Justifier d'une expérience de 2 ans minimum
dans le domaine environnemental de la ville.
Ø Avoir une bonne maîtrise sur les
médias.
Ø Avoir une connaissance ou formation en journalisme
(communication).
Ø Posséder une connaissance approfondie en
communication sociale.
Ø Avoir un esprit d'initiative et créatif.
PERSPECTIVE D'AVENIR
Que les citoyens de demain (Adultes) aient les notions de
gestion au quotidien des déchets générés, est bonne
puisque c'est dès l'enfance que l'éducation commence
Cependant au niveau des perspectives d'avenir il conviendrait
de ce qui suit :
1°) Bien que ce soit les femmes qui regardent plus la
télévision, cela ne veut pas nécessairement dire
qu'elles :
- S'intéressent aux émissions des cultures
générales ; ce ne sont souvent que les films
nigériens et brésiliens qui attirent leurs attentions.
- Partant de là devrait saisir cette opportunité
pour insérer au cours des projections des films, des spots publicitaires
et éducatifs sur la gestion de l'environnement, gestion des
déchets, bonne tenue des parcelles, rues, etc...
2°) Les systèmes jadis instauré par les
belges doit revenir
2.1. Instaurer l'ancien système de la police sanitaire
patrouillant 2 fois par semaine chaque rue et chaque parcelle, avec une
panoplie de sanctions pour les inciviques.
2.2. Mises sur la restauration de l'équipe de
cantonniers chargée d'évacuer les immondices vers les
décharges publiques localisées dans des sites de
dépôts où les petites usines de recyclage de déchets
devraient être installées.
2.3. La Ville Province de Kinshasa devrait adopter le
même système de gestion de la ville que Johannesburg.
- La municipalité s'est chargée de remettre dans
chaque parcelle 4 petits containers
1. Pour les déchets organiques recyclables ;
2. Pour les déchets / papiers ;
3. Pour les canettes et bouteilles ;
4. Pour les déchets non recyclables
- Le paiement des loyers se fait par la banque chaque mois et
ce sont les banques qui retirent un % de cet argent qui est versé au
compte bancaire du gouverneur de la ville. Cet argent sert pour
l'évacuation des déchets et pour d'autres travaux
d'intérêt public.
2.4. Cette sensibilisation devrait s'entendre ; aux
écoles maternelles, primaires et secondaires et surtout aux confessions
religieuses opérant partout en République Démocratique du
Congo.
2.5. Les Chefs des rues, des quartiers devraient être
évalués en fonction de leur implication dans la gestion sanitaire
de l'environnement.
CONCLUSIONS
Notre travail a porté sur l'éducation relative
à l'environnement par les médias ainsi que l'apport de la femme
pour le changement des habitudes des Kinois, pour l'implication de tous
à la lutte contre l'insalubrité.
Dans notre étude, nous voulons savoir de quelle
manière la télévision qui se veut éducative,
a-t-elle accompagné l'éducation relative à l'environnement
pouvant amener le changement des mentalités des kinois et kinoises pour
ramener la ville propre où il fait beau vivre.
Notre hypothèse était la suivante : un
média spécialisé en matière éducative
consacre un volume horaire important à la médiatisation des
questions d'intérêt général, en particulier celles
concernant le changement de mentalité, à la gestion sans faille
de son environnement en prenant soin de la salubrité et en abandonnant
toute autre pratique qui s'approche de l'insalubrité. C'est ainsi qu'en
moyenne, avec l'échantillon des cinq chaines plus au moins : 27,9%
de ses émissions sont consacrées à l'éducation,
26,1% consacrées aux informations, 23,2% consacrées aux
émissions de divertissement ; 17,2% à la
publicité ; 4,5% aux émissions religieuses et enfin 1,9% aux
émissions environnementales.
Les données pondérées de volumes horaires
prouvent à suffisance le manque de considération de l'EE par les
responsables des chaines de télévision et de l'impact que cela
engendre sur la population.
En République Démocratique du Congo de
manière générale et à Kinshasa en particulier, il
est important que nous fassions nôtre, la pensée de L. Bailley
qui dit : « pour agir, il faut comprendre, pour comprendre
il faut apprendre, pour apprendre il faut aimer, pour aimer il faut être
sensibilisé ».
LES ACRONYMES
- ONU : Organisation des Nations Unies ;
- U.S.A : Etats Unis d'Amérique
- TV HD : Télévision haute
dimension :
- OMS : Organisation Mondiale de la
Santé ;
- RDC : République Démocratique du
Congo :
- PNLP : Programme National de Lutte contre le
Paludisme :
- E.E : Education Relative à
l'environnement :
- PNUE : Programme des nations Unies pour
l'Environnement.
- RTGA : Radio Télévision du Groupe
Avenir ;
- RTNC : Radio Télévision Nationale
Congolaise.
- INSS : Institut National de Sécurité
Sociale ;
- PNA : Programme National d'Assainissement :
- TRIVAC : Trier, Recycler, Incinérer, Valoriser,
Communiquer
- PRONAMET : Programme National pour la Lutte contre la
Malnutrition ;
- HEBDO : Hebdomadaire
LISTE DES FIGURES
1. Carte II.1. Plan de la ville de Kinshasa page 35
2. Photo II.1. L'arrière d'une école
transformée en décharge
non contrôlée page 43
3. Photo II.2. Une décharge sauvage à
côté d'un marché page 44
4. Photo II.3. Des enfants récupérant de
déchets dans
une décharge non contrôlée page 46
5. Figure II.1. le cycle de gestion de déchets
solide municipaux à Kinshasa page 47
6. Photo II.4. Une rivière, poubelle publique et
égout à
ciel ouvert page 49
7. Photo II.5. Une rue transformée en décharge
page 51
8. Figure II.2. Effet de la pollution des sachets en plastique
page 53
LISTE DES TABLEAUX
1. Tableau II.1. Evolution de la pluviométrie de
Kinshasa,
de 1997 à 2006 page 38
2. Tableau II.2. Evolution des températures moyennes
journalières
à Kinshasa, de 1997 à 2006 page 39
3. Tableau II.32. Quantité de déchets produits
par types
de quartier page 42
4. Tableau II.4. Production de déchets
biomédicaux dans
quelques hôpitaux de Kinshasa page 45
5. Tableaux II.5. Consommation industrielle de quelques
produits de récupération en 1989 page 48
6. Tableau II.6. Statistique de maladies à potentiel
épidémiologique élevé page 51
7. Tableau III.1. Grille des programmes Digital Congo pages
55, 56
8. Tableau III.2. Grille des programmes Télé 50
page 57.
9. Tableau III.3. Grille des programmes de Télé
7 page 58.
10. Tableau III.4. Grille des programmes RTG@ pages 59, 60.
11. Tableau III.5. Grille des programmes de la RTNC page
61.
12. Tableau IV. Interprétation des résultats
page 63.
13. Tableau volume horaire hebdo page 65
14. Tableau moyenne Hebdo page 65.
BIBLIOGRAPHIE
I.
OUVRAGES
1. ADEPOYU, G., (2001), La gestion des déchets
urbains-des solutions pour l'Afrique, Ed. Kartala è RDI, Paris.
2. DORSELAER, J., (1984), Méthodologie pour
réaliser un travail de fin d'études, S.L, CRID.
3. Encyclopédie Universelle, (1975),
Pollution, Tome XIII, Paris.
4. GIORDAN, A. et SOUCHON, C., (1992), Une
éducation pour l'Environnement, Z'éditions, Nice.
5. GIORDAN, A., (1994), De la pédagogie Freinet au
modèle d'apprentissage allostérique, In P.
Claudré.
6. GIOLITTO, P., (1982), Pédagogie de
l'environnement, PUF, Paris.
7. GOUHIER, J., (2000), Au-delà du
déchet, territoire de qualité, Manuel de rudologie,
Presses universitaire de Rouen et du Havre.
8. LELO NZUZI, (2004), Kinshasa, pauvreté
urbaine, Cordaid, La Haye.
9. LELO NZUZI, (2008), Kinshasa, Ville et
environnement, L'Harmattan, Paris.
10. PAIN, M., (1984), Kinshasa, La Ville et la
Cité, Collection de mémoires, n° 105, Ed. Orstom,
Paris.
11. MERENNE, E., (1981), Dictionnaire de
géographie, Fegepro, Bruxelles.
12. MUCCHCHELLE, R., (1968), Le questionnaire dans
l'enquête Psychosociale, éd. spéciale
française, Paris.
13. PICHAT, P., (1995), Gestion des déchets,
éd. Flammarion, Paris.
14. SANTOS, M., (1970), Dix essais sur les villes des
pays développés, Dorel, Paris.
15. WEISS, D., (1971), Communication et presse
d'entreprise, Paris, Edition Serey.
16. LAMIZET B et SILEM A, (1997), dictionnaire
encyclopédique des sciences de l'information et de la
communication, Paris, ellipses.
17. LAMIZET B et SILEM A, (1997), Dictionnaire
encyclopédique des sciences de l'information et de la communication,
Paris, ellipses.
II. ARTICLES
SCIENTIFIQUES
1. Afrique municipale (1966), Gérer les déchets
solides en milieu urbain. Programme de développement municipal (PDM),
vol. 1 n° 7, Cotonou.
2. BINZANGI, K. et KIVUENDI, M., (2004), La valorisation de
déchets, facteur de la lutte contre la pauvreté, in Les cahiers
de l'ISP-GOMBE, Cérès, n°12, séries A&B,
Kinshasa.
3. RAZETO, J. et Van HEMERLRYCK, L. (1990), Recyclage des
déchets au Chili : gestion locale et participation, Environnement
africain, ENDA, Dakar, vol n° 8, n° 27-30.
4. DIAE (1999), Plan de gestion des déchets du Canton
de Genève.
5. DIP/DTP/Infor-environnement (1991), Amour et poubelle,
Dossier pédagogique.
6. MALDAGUE et LUMANDE, (1999), Education et éthique
mésologiques, bulletin de l'ERAIFT, n°6, Kinshasa.
7. UNESCO, (2003), l'UNESCO et la décennie
internationale pour l'éducation en vue du développement durable
(2005-2015), volume VIII.
8. WASS, E. (1990) ; Déchets urbains,
déchets pluriels, propres introductif environnement africain, éd.
Endra Dakar, Vol. 8, n° 29.
9. MANSIANTIMA, (1999), La gestion de déchets dans les
milieux scolaires, CRUPN, IPN, Kinshasa.
III.
MEMOIRES
1. KIKORI, F., (2005), Audit environnemental des sachets en
plastique dans la commune de Ngaliema (quartier Ngomba Kikusa), Mémoire,
UPN, Département de Géographie - Gestion de l'environnement
(inédit).
2. MANLIAMI, K., (2004), La gestion des déchets
ménagers et leur impact sur l'environnement dans le Quartier Ngomba
Kikusa, Commune de Ngaliema, Mémoire UPN, Département de Chimie,
Kinshasa, (inédit).
3. WEYA, M., (2005), Etude quantitative et qualitative des
déchets ménagers solides produits dans la ville de
Kinshasa : cas du quartier Sans fil, Commune de Masina ;
Mémoire, UNIKIN, Département de L'Environnement, Kinshasa
(inédit).
4. KAMENGA, K., (2005), Evaluation de la politique
d'assainissement de la ville de Kinshasa, mémoire, UNIKIN, Kinshasa
(inédit).
5. TSHIYAMBA, (2003), Contribution à l'étude de
la gestion de l'environnement de l'IPN, mémoire, IPN,
Département de gestion et Administration scolaire, Kinshasa
(inédit).
IV.
WEBOGRAPHIE
- Inf.-eau-déchets,
« htp://www.geneve.ch », Consulté le 15 juillet et
le 20 décembre 2008
- http:// dictionnaire.reverso.net/français-
définitions/poubelles. Consulté le 15 juillet 2008.
-
www.kinshasa-congo.com/.../Kinshasa_city_map consulté le 16 juillet
2008
-
http://perso.wanado.fr/m.e.n/educ.htm. consulté le 16 juillet
2008.
- WWW.ac - paris.fr consulté le 15, 16,22 et
le 26 juillet 2008.
- http : //www.aidesauxprofs.org consulté le 18
novembre 2008.
-
nicole.dalmeida-celsa@paris4.sorbonne.fr., consulté le 17 juillet
2012.
- beatrice.jalenques-celsa@paris .sorbonne.fr.,
consulté le 02 mars 2012.
- Site
www.oboulo.com (le media de mass),
consulté le 12 août 2010.
- Site
www.olats.org (Qu'est-ce qu'un
média), consulté le 22 septembre 2011.
- Site
www.monde-diplamatic.fr
(médias de mass individuels), consulté le 06 mai 2012.
V. NOTES DE COURS.
1. BINZANGI, K., (2003), Ecologie et conservation des
ressources naturelles, 2ème licence UPN, Département
de Géographie - Gestion de l'environnement, inédit.
2. BINZANGI, K. (2005), Séminaire de recherche en
environnement, 2ème licence, UPN, Département de
Géographie - Gestion de l'Environnement, inédit.
3. KALAMBAY, G., (2002), Droit de l'environnement,
2ème licence, Université de Kinshasa, Faculté
de Droit, inédit.
VI. RAPPORTS & SEMINAIRES
1. BASE et CCT (1995), Rapport final de la
19ème session de la formation à la recherche sur
l'éducation en Afrique (FREA) - conception et évaluation des
programmes francophones d'éducation en matière d'environnement
à l'école primaire), Kinshasa, inédit.
2. Centre de Recherches Appliquées Paillasse (2001),
Programme d'éducation et formation relative à l'environnement
.... Niveau secondaire (degré supérieur) résumé
d'orientation, 36 pages. Inédit.
3. Conseil de l'Europe (1985), 24ème
séminaire européen d'enseignants du Conseil de l'Europe sur
`'l'enseignement de l'environnement urbain dans les écoles primaires,
Rapport du Conseils de la Coopération Culturelle, Strasbourg.
4. Division urbaine de l'intérieur (2008), rapport des
communes de la ville de Kinshasa, exercices 2007, inédit.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
I
DEDICACE
II
AVANT- PROPOS
III
INTRODUCTION
1
I. PROBLEMATIQUE
1
II. HYPOTHESE
2
III. OBJECTIF
2
III.1. Objectifs de l'étude
2
III.2. Objectif général
3
III.3. Objectifs spécifiques
3
IV. LA MOTIVATION
3
V. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
VI. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE.
4
IV.1. Méthodes.
4
IV.2. Techniques
4
IV.3. Délimitation
spatio-temporelle
4
IV.4. Canevas
5
DIFFUCULTES RENCONTREES
5
CHAP I. : APPROCHE THEORIQUE ET
DEFINITIONNELLE
6
I.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS DE
BASE
6
I.1.1. Environnement
6
I.1.2. Définition du concept
média
7
I.1.3. Des mass média aux
médias
8
I.1.4. Les trois familles des
médias
9
I.1.5. La radio comme
média
10
I.1.6. De la
télévision analogique avec bouquets satellitaires
11
I.2. LA TELEVISION
11
I.2.1. Définition
11
I.2.2. contexte de
l'émergence
12
I.3. EDUCATION
13
I.4. DECHETS
13
I.4.1. Déchets
urbains
14
I.4.2. Déchets
industriels
14
I.4.3. Déchets
ruraux
14
I.4.4. Déchets
agricoles
14
I.4.4.1. Gestion et valorisation de
déchets
15
I.4.4.2. Récupération
15
I.4.4.3. Réutilisation
15
I.4.4.4. Recyclage
15
I.4.4.5. Gestion
écologico-économique de déchets
16
I.4.4.6. Valorisation de la biomasse
16
I.4.4.7. La bio méthanisation
17
I.4.4.8. Incinération
17
I.4.4.9. Densification
17
I.4.4.10. Compostage
17
I.5. GÉNÉRALITÉS SUR LA
SANTÉ
18
I.6. HISTORIQUE, NOTIONS ET OBJECTIFS DE
L'EDUCATION RELATIVE A L'ENVIRONNEMENT
20
I.5.1. Historique de
l'éducation relative à l'environnement
20
I.5.2. Définition de
l'EE
21
I.5.3. Buts et objectifs de
l'EE
21
I.5.4. Education formelle
(intégration de l'EE à l'école primaire)
22
I.7. LA NECESSITE D'ASSOCIER LA FEMME
23
I.6.1. Pourquoi la
femme ?
23
1.6.1.1. L'insalubrite
23
1.6.1.2. Capacité de la femme
23
1.6.1.3. Résultat d'enquête
24
CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
34
II.1. PRÉSENTATION DE LA VILLE DE
KINSHASA (CARTE II.1)
34
II.I.1. Situation
géographique de la ville de Kinshasa
34
II.I.2. Aspects biophysiques de
Kinshasa
36
II.I.3. Morphotope
36
II.I.4. Climatope
37
II.I.5. Hydrotope
40
II.I.6. Pédotope
40
II.2. ASPECTS HUMAINS
40
II.3. PRODUCTION DE DÉCHETS ET LEUR
GESTION DANS LA VILLE DEKINSHASA
41
II.3.1. Déchets
ménagers
41
II.3.2. Déchets des
marchés
43
II.3.3. Déchets
industriels
44
II.3.4. Déchets
biomédicaux
45
II.3.5. Gestion de
déchets
45
II.3.6. Collecte, ramassage et
transport de déchets
48
II.3.7. Modes de recyclage de
déchets
48
II.3.8. Déchets
liquides
49
II.3.9. Environnement de
Kinshasa
50
II.3.10. Impact de la
mégestion des déchets sur l'environnement
50
CHAPITRE III. : ANALYSE DES GRILLES DE
PROGRAMMES
55
CHAPITRE IV : DISCUSSION ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
63
IV.1. INTERPRETATIONS DES RESULTATS
63
SUGGESTION
66
PERSPECTIVE D'AVENIR
67
CONCLUSIONS
68
LES ACRONYMES
69
LISTE DES FIGURES
70
LISTE DES TABLEAUX
71
BIBLIOGRAPHIE
72
TABLE DES MATIERES
75
LES ANNEXES :
ANNEXE I : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
ANNEXE I
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans notre travail de fin de deuxième cycle, pour mener
à bien une enquête, nous vous prions de bien vouloir
répondre à notre questionnaire.
1. Identification de
l'enquêté
a. Nom et prénom :
b. Entreprise ou organe de presse :
c. Age : 20 - 25, 26 - 30, 31 - 35, 36 - 40, 41 - 45, 46
- 50.
d. Sexe : M / F
e. Etat-civil : marié(e) ,
célibataire , divorcé(e) , veuf(ve)
2. Questions thématiques
a. Qu'est-ce qu'on entend par environnement ?
b. Y-a-t-il une différence entre l'environnement et la
nature ?
c. Depuis combien de temps vous animez les émissions
environnementales ?
d. Ce métier d'animateur environnemental, vous
l'exercez par vocation ou c'est par formation ?, si c'est par formation,
combien de temps cela vous a-t-il pris ?
e. Si ce n'est pas par formation, quelles sont les motivations
qui vous ont poussé à vous occuper des émissions relatives
à l'environnement ?
f. L'organe de presse vous laisse-t-elle la latitude de fixer
le temps de vos émissions environnementales
OUI NON
g. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez
dans le cadre de vos émissions environnementales ?
h. Avez-vous été engagé(e) uniquement
pour les émissions environnementales ou bien vous faisiez autre
chose ?
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« I.S.T.A »
SECTION . : METEOROLOGIE
OPTION : ENVIRONNEMENT
B.P. 6593 KIN 31
KINSHASA/BARUMBU
LA FEMME ET LES MEDIAS FACE A LA PROBLEMATIQUE DE
L'INSALUBRITE DANS LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA : ANALYSE, DISCUSSION ET
ESSAI DE SOLUTIONS
Par Martin LUBAMBA NSAPU
Ingénieur Technicien en Electricité
Industrielle
Mémoire présenté et défendu en
vue l'obtention du diplôme d'Ingénieur en
Météorologie
Option : Environnement
Directeur : Prof. François TSHONGA LUNDULA
Co-Directeur : Chef de Travaux LUMPUNGU Boniface
Année académique : 2012 -
2013
|