Chapitre IV : SYNTHESE ET DISCUSSION DES
RESULTATS
Notre étude s'était assignée comme
objectif principal d'étudier les facteurs entravant la bonne
fréquentation des structures sanitaires en milieu rural dans l'aire de
santé de Kongso-Bamougoum. Dans ce chapitre, nous allons analyser les
résultats de notre enquête, les discuter en les confrontant au
déroulement des concepts en vue de décider sur la validité
de notre enquête.
Pour vérifier ces facteurs, nous avons soumis nos
enquêtés à un questionnaire dont les résultats se
présentent comme suit :
I-IDENTITE DU REPONDANT
1- Répartition par sexe
Pour le sexe des répondants l'enquête a
révélé que les répondants de sexe féminin
soit 41,88% fréquentent plus l'hôpital que les habitants de sexe
masculin (15,51%). Ceci se justifie par le fait que ce sont les femmes qui sont
plus vulnérables aux maladies et sollicitent plus souvent les services
de santé. Ces résultats sont proches de ceux obtenus au Canada
où 74% des hommes seulement contre 85% des femmes ont consulté un
médecin de famille dans l'intervalle 1998 - 1999.
2- Répartition par catégorie
socioprofessionnelle
Notre étude a voulu connaître l'influence des
activités des habitants par rapport à la fréquentation des
structures de santé. Les informations recueillies lors de
l'enquête sont les suivantes :
Selon la profession, notre étude a
révélé que 90,80% de ménagères n'ont pas
fréquenté l'hôpital ; 86,87% de cultivateurs n'ont pas
sollicité les services de santé et aussi 76,92% de sans emploi
n'ont pas aussi fréquenté l'hôpital. Ces catégories
ne fréquentent pas l'hôpital peut être à cause du
revenu faible de leurs professions.
3- Répartition par niveau d'étude des
habitants
Le niveau d'études a une grande influence sur la
pratique des habitants dans l'aire de santé de Kongso-Bamougoum. La
majorité des répondants n'a pas étudié, soit 43,75
% sont sans étude ; 46,88% sont du niveau primaire et 9,37% sont du
niveau secondaire. sur les 263 habitants qui n'ont pas été au
CMA, 153( soit 91,07%) sont sans niveau d'études. ce qui est proche des
résultats de l'étude menée au canada où ont a
démontré que 51% des personnes qui détiennent un
diplôme d'études secondaires ont consulté un dentiste
contre 68% de ceux qui détiennent un diplôme d'études
collégiales ou universitaires. Les résultats de notre recherche
dans l'aire de santé de Kongso-Bamougoum sont loin de la
réalité obtenue par pierrot BUSHALA dans son étude sur le
niveau d'étude de la population du groupement Mudja ; 45,4% n'ont
pas un niveau d'étude, c'est-à-dire ils ne savent ni lire, ni
écrire, seulement, 1,9% de niveau universitaire, 16,9% de niveau
secondaire, contre 35,8% du niveau primaire. concernant la fréquentation
de services de santé 28/42 qui n'ont pas fréquenté sont
sans niveau d'études.
|