II-DESSEIN DE L'ETUDE
Notre étude est exploratoire et vise à
rechercher auprès des habitants de l'aire de santé de
Kongso-Bamougoum les facteurs qui entravent la bonne fréquentation des
structures sanitaires en milieu rural.
Au vue des résultats obtenus nous ferons des
suggestions visant à mettre sur place des systèmes qui puissent
emmener les populations à se rendre au centre de santé chaque
fois qu'elles tombent malade.
III-DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT
Pour collecter les données, nous avons utilisé
un questionnaire confectionné à l'avance. Cet instrument comporte
à l'entête les informations qui assurent le répondant, et
deux grandes sections faite de 14 questions. Ces questions sont relatives
à l'identification du répondant et aux connaissances, attitudes
et pratiques de la population de l'aire de santé en vue de
fréquenter l'hôpital.
IV- PRE-TEST
Pour nous assurer de la validité et de la
fiabilité de notre instrument, un pré-test a été
effectué le 15 Mars au quartier Kamkop I sur un échantillon de
15 personnes. A l'issu de ce pré-test, nous avons fait quelques
retouches avant de procéder à notre enquête dans l'aire de
santé de Kongso (Bamougoum).
V-VALIDATION DE L'INSTRUMENT
Notre instrument de collecte des données a
été élaboré et soumis à
l'appréciation de notre coordonateur qui a apporté les
corrections nécessaires et l'a validé.
VI- POPULATION CIBLE
Notre population cible est constituée de tous les
habitants de l'aire de santé de Kongso-Bamougoum.
VII-METHODE DE L'ECHANTILLONNAGE
VII-1-TECHNIQUE
Notre échantillon a été
choisi par la méthode d'échantillonnage non probabiliste. Nous
avons enquêté les habitants ayant un âge supérieur ou
égal à 20 ans résidant dans l'aire de santé de
Kongso.
Selon PEPLEAU pour une population de 10000 habitants la taille
de l'échantillon doit être de 370 personnes et comme la population
de l'aire est de 10909 habitants nous avons trouvé d'après nos
calculs une taille de 404 personnes. Compte tenu de la modicité de nos
moyens, nous nous sommes limités à un échantillon de 384
personnes à raison de 24 personnes par quartier. Pour y parvenir, nous
nous sommes rendus d'abord chez le chef du quartier pour lui présenter
l'accord du sous-préfet et nous avons considéré celui-ci
comme notre premier répondant après son autorisation. Dès
la sortie de chez lui nous procédions par une méthode au hasard
qui consistait à lancer notre stylo et de suivre la direction de son
bout. Ainsi donc nous avons soumis notre questionnaire aux habitants au fur et
à mesure et après avoir atteint le chiffre escompté qui
est de 24 personnes par quartier, nous nous sommes retirés.
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