Introduction générale
Introduction générale
Les traitements de surfaces répondent à des
besoins d'amélioration des propriétés mécaniques et
anticorrosion des matériaux. Depuis quelques années, les couches
minces font l'objet d'un intérêt croissant visant à
répondre à ces deux exigences, puisque ceux-ci semblent
présenter des comportements physiques et chimiques attirants.
Les systèmes de faibles dimensions comme les couches
minces nanostructurées présentent des caractéristiques
structurales tout à fait particulières du fait de leur taille
réduite. Ils offrent la possibilité d'induire des
phénomènes nouveaux et exotiques.
De plus, ces couches sont d'une importance fondamentale dans
les applications technologiques. Plusieurs études
montrent que les imperfections de surface affectent d'une certaine
manière les propriétés magnétiques des
métaux de transition. Cependant, les imperfections de
surface de matériaux sous forme de couches minces est accru à
mesure que leur épaisseur décroît. En effet, afin de
réduire au maximum ces irrégularités de surface les
couches minces sont élaborées principalement par des
méthodes telles que l'épitaxie par jet moléculaire, la
pulvérisation et électrodéposition cathodique. Il s'agit
de méthodes reconnues et élégantes, qui demeurent
toutefois souvent contraignantes et onéreuses. L'emploi de ces
revêtements à l'échelle industrielle nécessite un
procédé d'élaboration économiquement
intéressant. De ce fait, nous avons retenu une voie
électrochimique pour l'élaboration des couches minces [1].
Un des traitements alternatifs de passivation sans Cr(VI)
utilise des oxydes de terres rares, notamment l'oxyde de cérium CeO2. A
l'heure actuelle, peu de travaux se sont intéressés aux
revêtements sacrificiels d'alliages de Zn. Le traitement de passivation
est réalisé par immersion dans des solutions de sels de
cérium ou par déposition cathodique. Dans ce dernier cas, la
formation des couches minces est généralement associée
à la formation d'oxydes ou d'hydroxydes de cérium sur les sites
cathodiques de la surface métallique [2].
En effet, l'électrodéposition possède
plusieurs avantages (simplicité de mise en oeuvre, possibilité de
géométries complexes pour les substrats, gamme de
températures et de vitesses de synthèses souples&), en
particulier, elle ne nécessite pas une logistique onéreuse et
présente donc des facilités pour le transfert industriel. Les
couches minces électrodéposées présentent des
grains en surface de dimensions mésoscopiques. La caractérisation
de la surface nécessite donc une méthode d'analyse très
précise.
Ainsi, l'objectif premier de ce travail étant
l'élaboration de couches minces de passivation de CeO2, les
différents mécanismes mis en jeu pour élaborer des films
adhérents avec différente
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