Chapitre II
part et d'autre du potentiel normal du système redox du
couple étudié. Le voltammogramme représente le courant en
fonction du potentiel appliqué.
Par ailleurs, il est très important de rester dans une
limite raisonnable des potentiels. Si on part dans des potentiels trop
négatifs, on constate un dégagement de H2, qui correspond
à la réduction de l'eau. Au contraire, pour des potentiels trop
positifs, on constate un dégagement d'oxygène correspondant
à l'oxydation de l'eau [23].
II.2.3. Techniques non stationnaires:
Les méthodes électrochimiques classiques
présentent l'inconvénient de négliger certaines
composantes caractéristiques de l'interface métal/solution et de
ne pas pouvoir séparer et analyser les étapes
élémentaires d'un processus complexe. L'utilisation des
techniques transitoires devient alors indispensable. [9,22].
II.2.3.1. Spectroscopie d'impédance
électrochimique (SIE) :
Dans le cadre de l'étude des interfaces
électrode/électrolyte, ce qui est le cas en corrosion aqueuse,
différentes techniques électrochimiques sont couramment
utilisées. Elles mettent toutes en jeu des mesures de potentiel et/ou de
courant, et peuvent être classées en deux groupes. Le premier
regroupe les techniques dites stationnaires, comme la
chronopotentiométrie, la chronoampérométrie, la
voltampérométrie). Ces techniques permettent de recueillir des
informations liées à la thermodynamique du système
étudié et quelquefois à sa cinétique.
Néanmoins, elles sont sujettes à des limitations, notamment dans
le cas de systèmes très résistants ou pour l'étude
des mécanismes réactionnels. De plus, certaines d'entre elles
entraînent la destruction de l'échantillon. Pour contourner ces
limitations, il a été mis au point un certain nombre de
techniques dites transitoires, basées sur l'utilisation des fonctions de
transfert et dont la STE fait partie.
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