Impact de la mondialisation au développement des états africains. Cas de la RDC( Télécharger le fichier original )par Wa Kabila Loth ALINOTI Université de Kalemie - Graduat 2012 |
CHAPITRE .III. IMPACT DE LA MONDIALISATION FACE AUDEVELOVELOPPEMENT DES ETATS AFRICAINSEN PARTICULIER LA RDC
Apres une longue analyse de la situation économique de la république démocratique du Congo dans les différents domaines, il revient maintenant de faire ressortir l'impact de la mondialisation au développement du continent africain et de la république démocratique du Congo. De ce fait, il est utile, dans ce troisième chapitre, de tracer une ligne négative au développement du continent africain pendant son intégration dans la mondialisation. Bien de gens pensent que quand on évoque le terme mondialisation, on a toujours tendance de voir le coté positif et pourtant le cote positif n'apporte que des fruits à une minorité des gens .seulement peu qui en profitent et nombreux crèvent dans le sous développement. A cet effet, comme ce troisieme chapitre parait être vaste dans l'analyse, nous avons eu l'audace de relever certains points importants pour enlever les contraintes de la mondialisation au peuple africain et en particulier la république démocratique du Congo. La nécessite nous est de donner l'apport et la facette négative de la mondialisation au développement de la république démocratique du Congo et pousser les dirigeants africains et congolais de prendre conscience aux actes pour l'Afrique s'intègre au rang du développement durable. SECTION.I. L'AFRIQUE SOUS L'IMPACT DE LA MONDIALISATIONComme nous l'avons décrit ci haut, la mondialisation traduit l'extension géographique des échanges commerciaux, mais également l'extension du domaine de ces échanges. Elle ne concerne plus simplement les marchandises, mais englobe aussi les capitaux, la main d'oeuvre, les services, la propriété intellectuelle, les oeuvres d'art etc. Elle désigne l'expansion et l'articulation tantôt harmonieuse, des liens d'interdépendance et des situations qui découlent entre nations, activites humaines et système politique et sociaux, soit un processus historique par lequel des individus, des activités humaines et systèmes politiques et sociaux vivent leur dépendance mutuelle et échanges matériel autant qu'immatériel s'accroît sur des distances significatives a l'échelle planétaire39(*). Néanmoins, l'utilisation du terme comme tel s'est généralises dans les années 1980, à une époque ou les contraintes liées au développement des échanges commerciaux et financiers entre économie nationale sont devenues plus fortes et ont réduit les marges de manoeuvres des politiques économiques des Etats. Par ailleurs, les historiens signalent plusieurs phases dans le phénomène d'internationalisation de l'économie mondiale depuis la période d'ouverture des échanges avec le commerce au long cours et à la conquête du XIX en siècle. Chaque phase est marquée par des progrès techniques dans le navire maritime puis aérienne, le développement des télécommunications couplées à l'informatique (marine à voile, à vapeur, train à grande vitesse, télégraphe, internet...) 40(*) Ensuite, le volume des marchandises échangées et des données transmises ont été à chaque phase multipliées d'un facteur élevé et la croissance des échanges a systématiquement dépassé la croissance de la production intérieure entre 1990 et 1998 le commerce mondial a aussi progressé de façon spectaculaire en raison de l'accroissement rapide de flux de capitaux et de développement des bourses de valeur dont une bonne partie de transactions se fait désormais en ligne c.à.d. à peu prés en temps réel. Enfin, dans la dernière phase la mondialisation semble se déplacer vers le domaine de la courante, affecter les modes de vie et les oeuvres de l'esprit et le mise en relation directe. De partie du monde en un même moment et la possibilité d'interactivité. L'Afrique n'a pas bonne presse de nos jours d'où tant que le produit intérieur brut de toute l'Afrique ne représente que deux pourcents de celui du monde, soit à peu prés le produit intérieur bruit d'un pays développé. Et pourtant l'Afrique est vaste plus que cela car refuse de mourir. Ce que elle est fondée sur un solde de valeurs qui, depuis cinq siècles, l'empêche de disparaitrait 41(*) Elle a survécu aux effets de l'esclavagisme ainsi qu'aux problèmes de la colonisation et de la guerre froide, à présent elle affronte sans résignation ni défaitisme le joug de la mondialisation. Le parcours d'analyse pour tirer l'origine de ce terme remonte aux années 1900. Ce terme, en Afrique tiré son origine dans les années de la civilisation et de la colonisation a travers la traite de noir, l'esclavagisme et la discrimination raciale.
Par ailleurs, la colonisation parmi ces trois étapes citées ci haut est caractérisée par l'éveil de la conscience du peuple africain à l'abandon des cultes traditionnels africains.
Par contre la période des indépendances marque la phase du libéralisme du continent africain face à la traite et l'esclavagisme. Cette période a donné accès aux continent de s'ouvrir mondialement et de trouver sa place sur la scène international. Mais enfin, la période de la nouvelle mondialisation détermine un coup d'envoi au développement du continent africain qui, longtemps était un sujet d'expérience, et d'exploitation des ressources naturelles aux colons, commerce à se ranger parmi les pays développés. Mais ce continent est freiné encore à cause de conflit armées qui s'opposent et des massacres grandissants qui s'augmentent du jour au jour. Dans l'ouvrage, l'Afrique dans la mondialisation42(*) MKHAR DIOOF développe l'origine de la mondialisation en Afrique dans l'histoire du continent et montre la continuité de la mondialisation. Selon lui la mondialisation est introduite en Afrique par le truchement de la découverte et de la civilisation est une source de développement de continent africain
* 39 www.google.com, la mondialisation en Afrique, rapport public par PNUD * 40 MALEMBA, op-cit * 41 BONGO pascal, repenser le développement en Afrique, N.378, p541 * 42 M. DIOUF, l'Afrique dans la mondialisation, Paris, éd. Mont-saint; aignan, p13, 2008 |
|