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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
ISC - GDMA
B.P 67 Goma
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PART DU COÛT DE L'ENERGIE DANS
LES BUDGETS DES MENAGES.
Cas des ménages des quartiers de la commune de
Karisimbi Enquête menée en juin 2009
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Par : BUSHISHI BILENGE Alain
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l'obtention du grade de gradué en Sciences
Commerciales et Financières
Option : Comptabilité
Directeur : KALUME BASHARA
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Assistant
Année Académique 2008 -
2009
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EPIGRAPHE
« Les deux vices marquant du monde
économique où nous vivons sont : le plein emploi n'y est pas
assuré, le second que la répartition de la fortune est du revenu
y est arbitraire et manque d'équité... ».
J. M. Keynes
En mémoire de nos chers parents feu BUSHISHI BANDORAY
Thomas et feue BISIMWA MAPENDO Noëlla, pour votre éducation ;
A vous Frère Aloïs BLATZ, pour vos multiples
sacrifices consentis en notre faveur ;
A Monsieur l'Abbé Timothée
BUSHISHI, vous qui avez su se démarquer en personne de bonne foi pour
notre formation académique et morale ;
A nos chers frères et soeurs en
l'occurrence Aline, Alice, Diane, Clarisse, Irène,
Irénée et Clémence tous BUSHISHI pour avoir
supporté nos caprices ;
A notre fille Christiana BILENGE pour
l'affection à notre égard. Nous vous
dédions ce travail.
Alain BUSHISHI
REMERCIEMENTS
Rien n'est impossible à l'homme ; c'est le moment
idéal pour l'affirmer car, en dépit d'horribles souffrances et
parfois des moqueries et d'humiliation, nous voici arriver tête haute
à la fin de notre premier cycle grâce aux efforts combinés
de plusieurs personnes.
Conscient de cette vérité, nous ne saurions
rester ingrat vis-à-vis des personnes qui ont contribué de
prêt ou de loin à la réalisation de cette oeuvre en nous
soutenant matériellement, moralement et intellectuellement, nous leurs
présentons nos remerciements incommensurables.
De prime à bord, notre sincère gratitude
s'adresse à l'Assistant KALUME BASHARA qui, en dépit de ses
multiples occupations, a accepté de diriger ce travail dans sa phase
décisive et dont le dynamisme nous a facilité la tâche dans
nos recherches.
Nous ne pouvons passer sous silence les efforts de toutes les
Autorités Académiques de l'ISC/Goma, les Professeurs, Assistants
et Chefs des Travaux, le personnel administratif pour leur contribution
à la formation de l'élite congolaise au Nord-Kivu en
général et à Goma en particulier.
A vous tous frères, cousins et cousines nous citons :
Aline, Alice, Diane, Clarisse, Irénée, Irène, et
clémence tous BUSHISHI, KULU Moïse, Francine UTSHU, Jeanpy N.
SAIDI, Aline MUKUNANO, pour leur fraternité.
Qu'ils nous soit permis de penser à tous nos camarades
de promotion plus particulièrement : Catherine KIBONDO, Eufrem KAVOTA,
NZEBA MUKENDI, BUUNDA MARONGO, Carine et autres, qu'ils acceptent en quelques
mots l'expression amicale et fraternelle de notre gratitude.
Enfin, à tous nos amis et connaissances dont les noms
n'ont pas été cités et qui d'une manière ou d'une
autre ont contribué à la réalisation de cette oeuvre,
trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude. Alain BUSHISHI.
iv
ABREVIATIONS ET SIGLES
Av : Avenue
ISC : Institut Supérieur de Commerce
Mw : Méga Walt
Q : Quartier
RDC : République Démocratique du Congo
1
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Ne pouvant pas prétendre être le premier à
aborder ce thème, certes, nous reconnaissons qu'il peut avoir
été traité sous tel ou tel autre aspect. Parmi les
chercheurs qui nous ont précédés, nous pouvons citer
MWAMINI MANGAZA qui a travaillé sur (( Etude sur le
coût de consommation d'énergie par le ménage à Goma.
Cas de certains quartiers de la ville de Goma ». Celle-ci avait la
préoccupation de savoir quel était le coût de
l'énergie consommée dans les ménages mais aussi laquelle
est habituellement consommé dans ces ménages. Enfin elle a
aboutit aux conclusions selon lesquelles l'énergie habituellement
consommée est la braise, l'électricité, le bois de
chauffe, le carburant et le kérosène. Elle poursuit en affirmant
que l'électricité serait la forme d'énergie à
recommander pour sa bonne serviabilité.
Néanmoins, en ce qui nous concerne, nous nous
attèlerons sur (( La part du coût de
l'énergie dans les budgets des ménages. Cas des ménages
des quartiers de la commune de Karisimbi ».
0.2. PROBLEMATIQUE
Le coût de vie étant un élément
déterminant, le niveau des dépenses mensuelles ou annuelles
calculées dans le budget, la gestion ménagère devient de
plus en plus difficile compte tenu des multiples charges devant lesquelles
l'homme fait face. Ce problème ayant touché le monde entier, la
RDC en est victime aussi. Dans le même sens, à Goma par exemple,
les gestionnaires des ménages paraissent ignorer la lourdeur de
certaines charges et pourtant elles peuvent aussi provoquer un
déséquilibre dans les bonnes conditions de vie.
Comme dit-on, on ne sait se protéger contre telle ou
telle autre difficulté que lorsqu'on connaît combien cela vaut
contre ou pour la bonne marche de sa vie.
2
Les éléments ayant attiré notre attention
sont l'alimentation, le loyer, les soins médicaux, les frais auxiliaires
tels que l'habillement, le transport et la télécommunication, la
scolarisation, l'énergie couvrant à son tour
l'électricité, le carburant, le bois de chauffe ou charbon de
bois, la braise...) et les autres dépenses occasionnelles liées
aux loisirs ou autre.
En effet, on révèle qu'en RDC la principale
source d'énergie est le bois. Il est établi que la consommation
énergétique est un indicateur du niveau de développement.
Dans les pays en voie de développement, on observe un recours intense au
bois sous forme naturelle ou sous forme des charbons de bois. Plus le niveau de
vie de la population augmente et plus un milieu prospère
économiquement, moins on consomme du bois qui est substitué par
les formes commerciales en l'occurrence : l'électricité, le gaz,
le carburant, etc.1
En effet, cette difficulté a soulevé la question
ci-après :
(( Quelle est la part du coût de
l'énergie dans le budget du ménage dans la commune de Karisimbi
» ? D'une manière plus spécifique, notre travail se
démarque autours de questions suivantes :
- Quel est le budget moyen consacré à la gestion
des ménages dans la commune de Karisimbi ?
- Quelle est la part qu'occupe l'énergie dans les
budgets de ces ménages ?
0.3 HYPOTHESES
(( L'hypothèse est une proposition des réponses
aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche
formulé en des termes tels que l'analyse et l'observation puisse fournir
une réponse ».
En essayant d'expliquer la problématique du
thème faisant l'objet de notre étude, nous proposons les
réponses ci-après :
1 Ronger P., Manuel de
sociologie, éd. Africa 1, Lubumbashi, 1980, p 21.
3
- Premièrement nous estimons que l'énergie
pèserait lourdement sur les budgets des ménages dans la commune
de Karisimbi et qu'elle occuperait jusqu'à 30% du revenu de ceux-ci.
- Deuxièmement les ménages auraient des revenus
insuffisants compte tenu du coût de vie actuelle
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET
La gestion du budget des ménages intéresse plus
d'une personne car la maîtrise des charges ménagères
à l'égard du revenu permettrait d'améliorer les biens
êtres des ménages.
Notre travail est alors intéressant à deux niveaux
:
- il permettra aux chefs des ménages de maîtriser
les charges en générale et celles d'énergie en particulier
de leurs ménages et le cas échéant les adaptent à
leurs revenus.
- Sur le plan scientifique ce travail renferme des informations
nécessaires sur lesquelles d'autres chercheurs pourront fonder leurs
idées.
0.5 DELIMITATION DU SUJET
Un sujet doit certes être limité dans le temps et
dans l'espace. Dans le temps notre étude concerne la période
d'enquête menée en juin 2009. Quant à ce qui concerne la
délimitation dans l'espace, notre étude ce borne sur la commune
de Karisimbi en vue de mesurer la lourdeur du coût de
l'énergie.
0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
a. Méthodes
D'après Benoît VERHAEGEN, la méthode est
l'ensemble des règles qui organise les mouvements d'ensemble de la
connaissance. C'est-à-dire la réaction entre l'objet de la
recherche et les chercheurs,
4
entre les informations concrètes rassemblées
à l'aide des techniques et les niveaux
théoriques ainsi que les concepts2.
1. La méthode comparative
Cette méthode nous a conduit à la bonne
explication des faits car elle permet de connaître les liens des causes
et des facteurs générateurs des différences et
ressemblances constatées entres les choses comparées.
2. Méthode statistique
C'est une méthode qui permet au
chercheur d'interpréter les données issues
d'une enquête, nous a permis de mesurer sous forme des
tableaux d'effectifs et pourcentages les données
recueillies sur terrain. Elle nous a aussi permis de dégager les
moyennes de nos observations.
b. Les techniques
1. Technique du questionnaire
Pour la récolte des données, nous avons
élaboré un questionnaire d'enquête que
nous avons soumis à nos enquêtés (certains ménages
de la commune de Karisimbi) et à partir desquels nous avons eu ces
données.
2. Technique Documentaire
Ceci nous a permis de consulter des ouvrages, des archives,
des cours, des travaux de fins des cycles et des rapports ayant trait à
notre sujet.
2 Cité par l'Assistant
A. KABAYA dans le cours inédit IRS, G2 ISC 2007-2008
5
CHAPITRE PREMIER : GENERALITE SUR LE CADRE
THEORIQUE
Dans cette partie de notre travail, il sera question de donner
un éclaircissement sur certains concepts ayant trait ou qui figureront
dont celui-ci. C'est dans cet angle que nous commercerons successivement par
les notions portent sur la consommation, l'énergie, le revenu, le
coût, le ménage, le budget des ménages et enfin
l'épargne. Toutefois, il est de notre devoir de signaler que ceux-ci
sont ceux qui cadrent avec le domaine du ménage.
I.1 NOTIONS SUR LA CONSOMMATION
I.1.1 Structure
Pour analyser la consommation des ménages, on dispose
d'un certain nombre d'indicateurs. Cette structure est désignée
par la répartition de ceux-ci ou d'une certaine catégorie d'eux
en fonction d'un certain nombre d'espèce de poste.
Les principaux postes appelés aussi fonctions sont
les suivants : alimentation, loisirs, cultures, logement, chauffages et
éclairage, transport et télécommunication, santé,
équipement en meubles et immeubles, ... rappelons ici qu'il s'agit des
poste budgétaire dans un ménage.
I.1.2 Définition
La consommation est une opération économique qui
consiste à utiliser immédiatement ou non des biens ou des
services qui seront détruit dans ce processus3.
Celle-ci se caractérise donc par la distribution
immédiate et se distingue ainsi de l'investissement qui consiste
à utiliser d'une façon durable à des fins productives
comme c'est le cas pour certains produits à consommation durable.
3 J. CAPUl et O. GRANIER, Dictionnaire des sciences sociales,
hotier paris 1999.
6
Cependant, certains biens peuvent être
utilisés jusqu'à leur usure, ce sont les biens tels que les
bâtiments, les appareils électroménagers ou
électriques qui illustrent l'exemple de biens de consommation durable ou
encore biens durables.
Quant à ce qui concerne la consommation des
ménages, la définition est conventionnelle selon qu'elle explique
un acte d'achat préalable ou dépense. On décide de
définir certaines opérations comme les investissements (achat
logement), les autres étant des consommations non durables et durables ;
services comme le cas d'une consultation médicale, spectacles, ... les
achats des valeurs immobilières (actions par exemple), sont
considérés comme une action d'épargne. La consommation
peut aussi être considérée comme un des usages possibles du
revenu. Par ici, on peut signaler que le revenu peut être consommé
ou épargné, d'où :
Revenu = Consommation + Epargne
I.1.3 Sortes de consommation4
Il existe plusieurs sortes de consommations comme
l'indique la comptabilité nationale : la consommation
intermédiaire et la consommation finale. Si un bien ou un service permet
de satisfaire directement un besoin, il s'agit d'une consommation finale. Elle
désigne l'usage d'un bien que n'incorpore pas d'autres biens
économiques.
Par contre, quant il s'agit d'un bien utilisé
indirectement pour produire un autre en disparaissant dans le processus de la
production ou soit un bien incorporé dans d'autres produits, on parle
pour ce cas de consommation intermédiaire.
Pour cela par exemple, quand on achète des
caoutchoucs pour les transformer en pneu, on dira qu'il s'agit d'un acte de
consommation finale.
4 SENZIRA P. Cours de compte nationale Inédit L1
ISC/Goma 2006-2007
7
Dans une entreprise, tous les achats à l'exception des
investissements et les consommations finales, sont
les consommations intermédiaires.
La plupart des biens sont achetés sur un marché
en échange des moyens monétaires : on parle alors de la
consommation marchande et lorsque les opérations ne se fond pas au
marché ni moyennant l'échange de la monnaie, on parle de la
consommation non marchande, il faut signaler aussi qu'il existe la consommation
d'un potager personnel.
Il existe également le cas des consommations
collectives qui représentent les services collectifs non marchands
fournis par les administrations de produits sociaux comme les hôpitaux,
les services de sécurités,.., celle-ci sont financées
grâce aux prélèvements obligatoires sur l'ensemble de la
collectivité.
En outre, le concept consommateur découle du verbe
consommer, du latin à consommera » qui signifie mener à son
terme. Selon le Robert pour tous, consommer signifie amener une chose à
sa destruction en utilisant sa substance, ou en faisant d'un usage que le rend
inutilisable5.
Le consommateur est alors la personne qui se procurer une
chose, un bien ou un service à titre définitif, onéreux et
/ ou gratuit pour son usage, qu'il soit personnel (individuel) ou familiale
(collectif).
Du point de vue juridique, le consommateur est une personne
qui devient partie à un contrat lui conférant la
propriété ou la jouissance d'un bien ou d'un service pour des
besoins personnels ou familiaux. Le consommateur est donc un acquéreur
non professionnel des biens des services pour un usage
déterminé.
I.2 NOTIONS SUR LE REVENU6
La répartition de revenu se borne à la question
de savoir comment les produits réalisés par un ménage sont
repartis entre les
5 REY J. le Robert pour tous, paris 1994, p 227.
6 SENZIRA P. op.cit cours d'écopol inédit G1/
UNIGOM 2003-2004.
8
différents facteurs qui ont contribué à
sa réalisation. Le facteur important ici donc est celui de
maîtriser la théorie de la répartition de revenu sous
l'aspect classique et moderne : il existe pour ce fait 4 principales
catégories de revenus : le salaire, l'intérêt, le profit et
la rente.
I.2.1 Le salaire
Le salaire rémunère les facteurs travail
utilisé par l'entreprise dans son processus productif. Il désigne
ce que l'homme obtient en contre partie de son travail ou de son processus
productif. C'est dans ce sens qu'il est dû qu'à toute peine
mérite un salaire.
Dans un angle plus étroit, le salaire est la
rémunération forfaitaire dans un travail effectué à
autrui. En outre on estime que le salaire concerne essentiellement la
rémunération du travail manuel, cette considération permet
des distinguer le salaire des appointements et des honoraires sans oublier les
traitements.
L'appointement constitue le revenu des cadres et les
honoraires désignent les rémunérations des
indépendants. Il existe cependant plusieurs modalités de salaire
à savoir :
- le salaire au rendement ou à la
tâche : il se réfère au produit en termes de rendement
physique ou monétaire et certaines activités pratiquant le
salaire à la pièce conformément à celle
produite.
- le salaire au temps : il est versé
en référence à une unité de temps, il s'agit d'une
forme liée qui présente beaucoup d'avantages.
- le salaire complété par des
primes : il peut pousser certains travailleurs à offrir des rendements
médiocres, d'où le recours aux primes.
Certaines entreprises vont au-delà en octroyant
à leurs désavantages dans le cadre de la politique
d'intéressement comme le participation ou bénéfice et au
chiffre d'affaires. C'est une excellente voie d'humaniser le travail.
9
La théorie économique du salaire insiste sur le
salaire réel autrement dit la qualité de biens et services que le
nominal procure aux travaux. Les théories classiques insiste sur le
salaire comme composant du coût de production et ce sont incarnées
à défendre la notion de salaire minimum c'est-à-dire celui
qui est compatible. Tandis que les théories néoclassiques
insistent sur l'existence de la demande et de l'offre de la main d'oeuvre, de
la rémunération du travail compatible avec la rigidité de
salaire. Enfin, le salaire ne se base pas sur les variations de la demande et
est formé selon plusieurs facteurs comme les négociations
syndicales.
I.2.2 Intérêt
Il est le revenu du facteur capital. Alors que les musulmans
considèrent l'intérêt comme une pratique prohibée,
la reforme protestante et économique bref, les chrétiens ont
permis d'en élaborer le fondement et la légitimité.
J. Baptiste S. soutient que l'argent fait des petits profits.
C'est pourquoi, il faut chercher le fondement de l'intérêt dont la
rémunération du prêteur à la
dépréciation de la victime et frais de gestion.
En pratique économique, l'intérêt est un
élément lié au temps et le taux varie avec l'horizon
temporel théorique que la détermination du taux
d'intérêt prend en compte la demande et l'offre du capital.
I.2.2 La rente
Elle désigne la rémunération des
ressources naturelles. Dans son ouvrage « principe de l'économie
politique et de l'impôt » David Ricardo affirme que la rente
foncière est un facteur du produit de sol que l'on paye au
propriétaire pour avoir le droit d'exploiter les facultés
productives et inépuisables du sol.
Selon le même auteur, lorsque les hommes fonds un
premier établissement dans une contrée, la terre est surabondante
par rapport aux besoins, ils ne payent rien pour l'occuper, ils s'installent
sur le sol de très bonne qualité, quand la population augment on
étend
10
l'exploitation sur les terres de la deuxième
catégorie. Dans ce cas, la terre apparaît comme
élément différentiel lié à la
propriété du sol exploité dans la même condition.
Par extension, la rente est une revenu différentiel
lié aux qualités particulières d'un produit, elle
rémunère non seulement le sol mais aussi les autres ressources
naturelles comme la localisation de l'activité
considérée.
I.2.4 Le profit
Le profit rémunère les activités
économiques de l'entrepreneur, on ne voit pas un facteur classique comme
les autres formes de rémunérations. Il
rémunéré l'innovation et est contre partie du risque
reconnu par l'initiateur.
Le profit d'une entreprise est un coût non contractuel
dans la mesure où le facteur qu'il a sensé
rémunéré n'a pas en pratique été acquis par
l'entreprise sous forme de contrat7
I.3 NOTIONS SUR LE COÛT
Le concept « coût » est très important
en théorie et en pratique économique. Dans la théorie de
la consommation, le coût désigne toutes les dépenses
implicites et explicités supportées par une entreprise. L'analyse
économique privilégie la notion de « coût
d'opportunité ». Ce coût représente tout ce à
quoi on renonce lorsqu'on opère un choix. Il constitue donc
l'élément le plus important qu'on doit prendre en compte
lorsqu'on veut prendre une décision d'achat8. Cette
théorie distingue les coûts selon plusieurs critères
à savoir :
Selon leur variabilité en fonction du niveau de
production de l'entreprise on à :
7 MILTON FREIDMAN « prix et théories
économiques »
8 Cité par SENZIRA p, op.cit
11
I.3.1 Le coût variable
Le coût variable est l'ensemble des dépenses dont
l'importance
est fonction du niveau de production réalisée
par l'entreprise. Ce coût peut être proportionnel ou non à
la quantité produite.
I.3.2 Le coût fixe
Il s'agit de différentes dépenses qui ne varient
pas avec la
quantité produite par l'entreprise. Ce coût reste
constant pendant une longue période du fonctionnement de
l'entreprise.
Notons dans ce cadre que la démarcation entre
coûts fixes et variables est valables à court terme parce
qu'à long terme on considère tous les facteurs. Connaissant le
coût fixe et le coût variable, on peut déterminer le
coût total de production d'une certaine quantité donnée des
produits ; c'est la somme du coût fixe et du coût variable.
On remarque que le coût total dépend de la
production et qu'il est définit en fonction d'une certaine
quantité du produit tandis que le coût fixe ne dépend pas
de la production.
Selon qu'on ramène le coût à l'unité
produite, on distingue :
1.3.3 Le coût total
Le coût total se réfère à l'ensemble
des dépenses supportées par
l'entreprise pour produire une certaine quantité des
biens et des services. Disons que le coût unitaire
est obtenu en faisant un rapport entre le coût total et la
quantité des biens ou services produits.
I.3.4 Le coût marginal
Il désigné le taux de variation du coût total
qui résulte d'une
variation infinie suffisamment petite et de la quantité
produite. Comme en économie, on se réfère à des
unités mesurables, le coût marginal désignera la variation
du coût total qui résulte d'une variation d'une unité de la
quantité totale produite.
12
I.3.5 Coût synthétique
C'est la somme des coûts partiels constitués du
coût variable et
du coût fixe. Il peut être calculé pour la
totalité de la production (coût synthétique total) ou pour
une unité (coût synthétique moyen = Coût fixe moyen +
coût variable moyen).
I.3.6 Coût de vie
Ce terme populaire désigne soit l'indice des prix des
détails soit
le niveau des dépenses mensuelles calculées par
le budget type. En pure logique on ne peut parler de la hausse du coût de
vie si l'indice de prix ou le niveau du budget s'élève d'un taux
supérieur à la hausse du revenu global réel. L'expression
« coût de vie » se rencontre également dans le sens de
l'évaluation du capital humain. Dans ce dernier cas les auteurs
utilisent des préférences soit l'expression « prix de la vie
humaine » ou « coût de la vie humaine »
I.3.7 Coût de l'homme
Expression forgée par F. PERROUX (1903 - 1987) pour
désigne
trois groupes de coûts à prendre en compte dans
une économie humaine ou économie de l'homme :
- ceux qui empêchent les êtres humains de lutter
contre les accidents de travail ou hors travail,... ;
- ceux qui permettent à tous les êtres humains
une vie descente (indemnité de chaumage, pension de retraite,
prévention, etc.) ;
- ceux qui permettent l'épanouissement de l'homme
(éducation, culture, loisir, etc.).
I.4 NOTIONS SUR LE MENAGE
Pour BERNIER et SIMON « les ménages sont des
unités institutionnellement établies et dont la fonction
principale est la consommation et éventuellement la production dans le
cadre d'une entreprise individuelle9. GUERRIEU quant à lui,
« le ménage est une
9 BERNIER R et SIMON initiation à la macroéconomie,
éd. DUHOD, paris 1998 p50
10 B. GUERRIEU Dictionnaire d'analyse économique,
éd. La découverte, paris 1996-1997.
11 Paul SENZIRA, Op.cit
13
unité des décisions en
macroéconomie qui est caractérisée par des dotations
initiales en temps disponibles et en bien de propriété
»10.
Tout ménage se comporte comme s'il ne comprend
qu'un seul personnel ou comme si toute personne de ce ménage vit les
mêmes références. Ainsi donc, un ménage est
l'unité de population définie par une consommation globale
c'est-à-dire qu'un ménage peut être une personne et pas
forcement une famille et peut donc être un individu vivant
seul.
Selon le dictionnaire petit Robert le ménage
est l'ensemble des choses domestiques et de tout ce qui concerne l'entretien et
de propriété à l'intérieur de la maison. La
comptabilité nationale distingue huit catégories des
ménages à savoir : les agriculteurs, les exploitants, les
indépendants, les professions intermédiaires, les
salariées, les employés, les ouvriers, les inactifs et la
population hors ménage ordinaire11
I.5 NOTIONS SUR L'ENERGIE
I.5.1 Historique
Le mot énergie est un concept ancien.
Après avoir exploité sa propre force (celle des esclaves et des
animaux), l'homme a appris à exploiter les énergies contenues
dans la nature (d'abord le vent, l'éolienne, les chutes d'eau et
l'hydraulique) et capable de lui fournir une quantité de travail
mécanique croissante par l'emploi des machines (machines - outils,
chaudières et moteurs)
L'énergie est pour ce fait fournie par un
carburant (liquide ou gazeux, fossile ou non). L'expérience humaine
montre que tout travail requiert de la force et produit de la chaleur ou de la
lumière qui plus on dépense de la force par une quantité
de temps plus vite on fait un travail et plus on se chauffe.
Comme l'énergie est nécessaire à
toute société humaine l'approvisionnement en source
d'énergie est devenu une de
12 Adolphe TOMASINO, Alain PENIGAD et Michel FAYE, physique
1ère, Paris 1884 Pg 9798.
14
préoccupation majeure de la vie sociale,
économique tant au niveau national qu'international.
I.5.2 Définition
Selon le lexique économique, l'énergie est
l'ensemble des forces (humaines, animales, minérales, naturelles et
artificielles) dont la propriété est de fournir un travail
mécanique.
I.5.3 Différentes sources d'énergie12
Selon l'importance de l'énergie dans la vie moderne
nous pouvons classer différentes sources d'énergie selon leur
origine de la manière suivantes :
a) L'énergie d'origine chimique
1. le pétrole
De petrolium qui signifie « huile de roche », ce
terme couvre au sens large le mazout, l'essence, le jet (pour avion) le
kérosène (pétrole lattant)...
C'est depuis le 16eS, avec l'invention du moteur à
explosion et diesel que le pétrole a pris une importance énorme
comme une source d'énergie. L'essence est utilisée pour les
automobiles, les motocycles, les moteurs hors bord,... Le mazout quant à
lui, il est utilisé pour le bateau, le train, le moteur diesel,
... Le jet est réservé au avions tandis que le
kérosène pour les réchauds, les lampes à
tempêté, les frigos, ...
Signalons par ailleurs que, l'essence et le mazout sont
exploités pour la production de l'électricité dans les
ménages et autres ; d'où le terme de l'électricité
thermique.
2. Le charbon noir.
D'origine Wallon, appelé encore houille, son
utilisation remonte avant le 19es. C'est d'abord dan l'industrie
chimique, dans le transport pour actionner les machines à vapeur, dans
l'usage domestique pour le chauffage et la cuisson de repas. De nos jours on
15
utilise ce type d'énergie dans la production
thermique soit à son état naturel (bois de
chauffage).
3. Le gaz naturel
Il existe une réserve importante de gaz
méthane dans la couche inférieure du lac Kivu. C'est la forme
d'énergie non fréquemment exploitée et la moins
coûteuse du monde.
b) L'énergie d'origine
nucléaire
Le seul processus maîtrisé actuellement
au niveau de l'industrie est la fusion nucléaire. Cela se rend position
grâce à la fusion des noyaux, d'uranium (U235) et le plutonium.
C'est une source d'énergie rapidement épuisable parce que le
stock d'uranium dans le monde est limité.
c) L'énergie d'origine solaire
Le rayonnement solaire capté sur la terre est
à l'origine de la
transformation permettant les stockages
d'énergie. Parmi se subdivisions, nous pouvons citer :
- l'énergie hydraulique
Le rayonnement solaire engendre le cycle
d'évaporation -- nuage -- évaporation, permettant un stockage
d'énergie hydraulique. Cette énergie est emmagasinée sous
forme d'énergie potentielle ou cinétique dans le courant d'eau et
de pesanteur dans l'eau de barrage.
Notons cependant que l'énergie
électrique est la forme d'énergie hydraulique la plus importante
et la plus rependue dans le monde. Celle-ci a sans doute l'inconvénient
de nécessiter des installations très coûteuses mais elle
utilise la force de l'eau inépuisable et gratuite de sorte que le lourd
investissement initial est suivi des frais de fonctionnement très
faibles.
Cette énergie nécessite les
infrastructures très grandes pour sa distribution. C'est la forme
d'énergie le plus consommée dans les pays industrialisés
et sa consommation s'accroît plus vite que le pétrole.
16
- l'énergie éolienne
Il est évidement probable de récupérer
l'énergie à partir des plates cultivées. La
photosynthèse chlorophyllienne est effectuée pour permettre de
synthétiser des substances chimiques. Les aliments que nous consommons
permettent, par des réactions biochimiques de fournir l'énergie
que nous utilisons hors de nos actions. A partir des plantes, on peut fabriquer
l'étonnante énergie (après distillation) et du gaz
combustible (par fermentation).
Exemple : les maïs récoltés dans un champ
carré de 20km de côté pourraient, après combustion,
alimenter pendant une année et demie une centrale de 500 MW.
- l'énergie de bois
Le bois est le produit énergétique le plus
utilisé dans le monde. Malgré qu'elle satisfasse 3/4
des besoins énergétiques, 90% des congolais y recourent.
Les ménages ruraux qui sont encore excellent dans l'utilisation cette
forme de consommation énergétique, l'utilise pour les fins
ci-après : cuisine de la nourriture, chauffages, séchages,
éclairages, etc.
- le rayonnement solaire
La forme la plus connue, c'est la construction des
convertisseurs qui transforment le rayonnement solaire en énergie
électrique (photocopies, panneaux solaires). Le compteur solaire permet
d'augmenter la température d'un circuit et d'assurer ainsi le chauffage
de piscines ou de maisons.
d) l'énergie d'origine marine
Au cours des marées, de masses d'eau
considérables mises en mouvement, sont dû à l'attraction de
la lune et du soleil. Les usines marées motrices convertissent en
énergie électrique une partie de l'énergie
cinétique de l'eau mise en mouvement lors de la marée.
e) l'énergie d'origine
géothermique
17
A une profondeur donnée, dans la terre, il
existe des réserves terrestres qui augmentent de 1°C lorsqu'on
s'enfonce de 30 mètres dans le sol. Notons qu'il existe des zones
où l'augmentation peut être de loin plus
élevée.
f) l'énergie d'origine thermique
Le type le plus usuel de cette forme d'énergie
est l'électricité.
a. Aperçu et définition de
l'électricité
Le petit Larousse illustré définit
l'électricité comme une des formes d'énergie qui manifeste
son action par le phénomène mécanique, chimique, ... il
attribue aussi à ce mot le sens d'une quantité
d'électricité produit, de l'intensité d'un courant par le
temps de son passage13.
Nous nous rendons compte que dans cette
définition, l'électricité est définie à
travers les actions ; qu'elle peut produire. Sous cette acception,
l'électricité est une forme d'énergie : mécanique
dans un moteur, thermique ou calorifique dans une résistance, lumineuse
dans l'éclairage, chimique dans l'électrolyse, ...
Dans une autre hypothèse, l'énergie
électrique est expliquée à travers l'intensité d'un
courant électrique par le temps de passage. Il se passe donc une
difficulté à ce niveau de savoir ce que le courant.
Nous pouvons dire la formule autrement en disant que
le courant électrique est un déplacement des électrons
dans un fil conducteur. Ce déplacement est souvent effectué
à des grandes vitesses à peu près égales à
celle de la lumière (310 m/s).
Le courant étant le fait explicateur de
l'électricité, il n'est ni visible, ni palpable mais il se
manifeste par le fait qu'il produit.
Ce sont d'ailleurs ces effets qui incarnent cette
forme d'énergie dite électrique. Cependant, ce courant peut
revêtir deux formes différentes à savoir : le courant
alternatif et le courant continu (est un courant unidirectionnel,
c'est-à-dire possèdent un seul sens dans le déplacement
des électrons). Tandis que le courant alternatif est un
13 ROHMER B. et ali cité par Larousse,
encyclopédie universalisas Paris 1985, p 1085.
18
courant qui change de sens périodiquement. Ce
chargement fait à ce que la fréquence soit une des
caractéristiques importantes de ce courant.
Elle à son tour, est le nombre de fois que ce courant
prend le même sens pendant une seconde. L'unité de la
fréquence est l'Hertz (Hz) : le courant alternatif d'une
fréquence de F = 50 Hz. Ce qui veut dire que ce courant reprend le
même sens 60 fois par seconde.
b. Production et distribution
En RDC, le taux de distribution du courant alternatif fournit
du courant de fréquence 50Hz. Des fréquences
légèrement différentes sont employées dans d'autres
pays par exemple 60Hz aux USA.
On peut aussi souligner que le courant alternatif revêt
une multiplicité des formes suivant les applications.
Cependant, pour les réseaux de distribution, la forme
sinusoïdale est la plus utilisée. C'est pourquoi on parle du
courant alternatif sinusoïde. On peut aussi souligner la présence
de plusieurs phases dont généralement une phase (alimentation en
monophasé) ou trois phases (alimentation en triphasé).
Notons que les centrales électriques sont des
principaux endroits où se transforment des énergies naturelles en
électricité. L'expiration est centralisée à un
nombre restreint d'endroits, ce qui oblige à transformer cette
électricité produite.
Les besoins d'électricité des pays surtout
industrialisés ne cessent d'augmenter. C'est ainsi qu'en période
de croissance normale on estime que la consommation d'électricité
d'un pays double tous les dix ans. Les producteurs devraient s'acquérir
de la demande de leur clientèle, à toute heure, au prix de KWh le
plus bas possible tout en étant dans les marges techniques de cette
énergie fournie.
Dans cette hypothèse la puissance produite doit
correspondre à la quantité demandée et elle doit
variée selon la raison et les heures dans la journée (heures
creuses et de pointes).
14 MWAMINI MANGAZA, Etude sur le coût de consommation
d'énergie par les ménages à Gama TFC inédit ISC
2005, p 9.
19
I.5.4 Les aspects socio-économique et
écologique de différentes formes d'énergie.
a) Aspect social14
Près de six millions de personnes dans le monde
utilisent des combustibles traditionnels en particulier le bois. De nombreux
villageois, en majorité des femmes et des enfants, sont tenus de passer
beaucoup de temps à leur domicile ou loin pour chercher ces bois. La
banque mondiale signale que dans certaines régions comme la Tanzanie et
le Népal, le ramassage de bois prend en équivalent plus de 200
jours par ans. Elle continue en disant que des familles
défavorisées de certaines villes comme Bujumbura consacrent
jusqu'à 30% de leur revenu pour le bois de cuisine de leurs aliments. La
pression de la population sur les forêts tant pour les terres agricoles
que pour les raisons domestiques a entraîné une carence de bois
dans certains pays en voie de développement.
Cette pénurie affecte sensiblement les conditions de
vie de la population tributaire de cette forme d'énergie. Le
développement de ce milieu doit sous entendre absolument
l'amélioration et l'approvisionnement en énergie,
particulièrement commerciale, autre que le bois.
b) Aspect économique
La crise pétrolière des années 70
soulignait l'influence universelle du secteur de l'énergie sur
l'énergie sur l'économie nationale des pays en
développement, sur leur situation financière et leurs
perspectives de croissance. L'énergie présente un intrant ou un
externat dans presque toutes les activités productives ; en
conséquence il existe des liens solides et étroits entre
l'énergie et le reste de l'économie. Dans bon nombre des pays, la
stratégie industrielle est étroitement liée à la
demande en énergie et le coût
20
énergétique est sensible par rapport à la
structure et à la rentabilité industrielle.
La hausse de la consommation d'énergie fait partie
intégrante du processus de modernisation de l'industrie et
l'urbanisation que traversent les pays en voies de développement. Il
existe une corrélation positive étroite entre le revenu et la
consommation d'énergie commerciale :
- La consommation moyenne par habitant de
pays en développement les plus défavorisés présente
l'équivalent en pétrole de 73Kgs d'énergie commerciale
alors que la consommation moyenne par habitant de pays développés
à revenu intermédiaire en représente 800Kgs ; ce qui est
encore 20% de moins de consommée par habitant dans les pays
industrialisés.
- Néanmoins, entre le revenu et la
consommation d'énergie non commerciale étant donné que le
relèvement du niveau de revenu et urbanisation accusent une hausse de
l'illustration de combustible commerciaux à des fins
ménagères.
- L'énergie présente un impact
positif dans presque toutes les activités productives de la
planète. Par conséquent, il existe un lien solide entre
l'énergie et l'économie même dans le développement
d'un pays. De même les activités purement sociaux tels que le
chauffage, l'éclairage, le rafraîchissement, l'aération, le
déplacement, la communication, le transport, ... en dépend.
D'où sans elle la vie économique moderne aurait un sérieux
problème.
c) Aspects écologiques
La combustion de bois, de charbon de bois, de la houille
noir,
des hydrocarbures dégagées dans
l'atmosphère et toutes autres substances gazeuses et toxiques a un
impact très négatif sur la vie de tout être humain sur la
terre. Emises dans l'atmosphère, ces
21
substances s'y maintiennent ou entrent en réaction avec
d'autres composants normaux de l'air. Dans ce premier cas, ces polluants
déprendront de leur toxicité propre, de leur concentration, de la
durée de leur émission, des facteurs agissant sur leur diffusion
et de la sensibilité des espèces végétales ou
animale qui les subiront. Dans le second, il intervient des mécanismes
comme les réactions photochimiques, la formation des radicaux libres,
les oxydations,... donnant naissance à des composés nouveaux. Des
substances émises à la suite de combustion des énergies
citées sont par exemple : le dioxyde de carbone (CO2) et le monoxyde de
carbone (CO). Des concentrations élevées de ces gaz absorbent les
rayonnements infrarouges du soleil et perturbent l'équilibre thermique
de l'atmosphère ; ce qui à la longue, risque d'entraîner
des changements climatiques importants. Il en découle donc des
précipitations excessives qui à leur tour, affectent les
récoltes ou provoquent des inondations. Par ailleurs, dans le temps
humide, il se forme un brouillard qui fait l'abstraction aux flux lumineux
diminuant ainsi l'intensité d'éclairage.
Toutefois, il existe aussi les conséquences sur les
êtres vivants, on peut signaler par exemple que le monoxyde de carbone
perturbe le transport de l'oxygène à travers l'organisme par la
formation de la carboxyhémoglobine résultat de sa liaison avec
l'hémoglobine. Contrairement à cette dernière, la
carboxyhémoglobine n'a pas la propriété de fixer
l'oxygène ni de la transporter des paumons.
I.6 NOTIONS SUR LE BUDGET DES MENAGES15
I.6.1 Définition
Avant de donner la définition, signalons que ce mot
pend sa source au moyen âge « bougette )) qui
signifie un porte monnaie que l'on pendait à la ceinture. Ce même
terme fut repris par les anglais « budget )) et qui
finalement est introduit en français en 1989.
15 Internet :
www.wikipedia.com:
les budgets des ménages F. Henri 1994 Paris
16 F. HENRI,
op.cit
22
Par définition le budget est un
élément comptable dressant l'ensemble des recettes et des
dépenses provisionnelles d'un agent économique ou d'un
ménage au cours d'un exercice comptable à venir. Il est une
prévision éventuelle pour contrecarrer les risques de pertes au
futur.
I.6.2 Considération du budget dans le
ménage.
Le budget dans un ménage est une mesure
très indispensable dans la condition où il aide d'une
façon durable celui-ci à consolider très efficacement son
mode de gestion envie de connaître exactement combien gagne-t-il et
dépense-t-il à la fin de chaque mois, trimestre ou année.
Signalons par ailleurs qu'un budget est exacte quand les prévisions
affichées sont conformes aux réalisations c'est-à-dire
qu'aucune dépense n'a été oubliée et aucun revenu
n'a été sous estime : ce qui n'exclu pas l'erreur ni
l'incertitude inhérente à un exercice de
prévision.
I.6.3 Sortes et importances du budget
· Un budget peut être indicatif lorsqu'on
fait une estimation dans l'incertitude c'est-à-dire la situation peut
révéler des choses différentes. C'est un cas qui concerne
les dépenses seulement.
· Un budget peut être impératif
lorsqu'on s'interdit de dépenser à moins que celui-ci soit
modifié à la hausse. Le budget regorge d'une très grande
importance dans le ménage car son application procure une très
grande expérience de la bonne gestion compte tenu de son rendement
prévisionnel qu'il leur procure.
I.7 NOTIONS SUR L'EPARGNE16
Dans une acceptation plus large, elle désigne
tout comportement qui fait appel à un sacrifice dans l'espoir d'obtenir
un meilleur rendement futur. Toutefois, cette définition cache un
certain nombre
23
des notions qu'il ne sera pas nécessaire d'aborder dans
ce travail. Il s'agit des discordes théoriques relatives aux
déterminations, aux conséquences sur l'économie globale et
aux différentes façons de mesurer l'épargne d'une
population dans un milieu donné.
I.7.1 Les épargnants et les formes
d'épargnes
La première considération serait celle
d'identifier les épargnants enfin d'appréhender la notion
d'épargne. Ceux-ci sont ceux-là qui possèdent de leurs
attributions, la gestion du ménage ou d'une entreprise donnée.
L'argent épargné est employé sous deux formes :
· l'argent liquide : qui est disponible sous forme
liquide (espèce, compte courant, compte rémunéré) :
on parle alors de la thésaurisation.
· L'épargne investi qui est souvent affecté
à : - Des placements (dans les comptes et titres).
- Investissements (dans les moyens de production et les
immobiliers, ...)
24
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI
II.1. LA CREATION
La commune de KARISIMBI n'étant
qu'une entité administrativement
décentralisée, elle est issue d'un
découpage territorial de l'ex Kivu en trois
régions notamment : le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ;
sanctionné par l'ordonnance loi n° 88-031 du 20
juillet 1988.
Suite à ce découpage, la ville de Goma a
été créée par l'ordonnance loi
n° 88-176 du 15 novembre 1988 comme chef-lieu de la dynamique province,
agro-pastorale du Nord-Kivu et ceci a entraîné la création
des communes de Goma et de Karisimbi avec leurs quartiers respectifs comme
l'a décrit la subdivision administrative
sanctionnée par l'ordonnance n°89-127 du 22 mai
1989.
II.2. PRINCIPALES ACTIVITES ECONOMIQUES
A sa qualité d'une commune urbaine,
elle regroupe plusieurs activités dont :
- Des entreprises commerciales ; - Une société
tabacicole ;
- Des cybercafé ; - Des bijouteries ;
- Des grands magasins ; - Des dépôts relais de la
Bralima
- Des dépôts des vivres ; - Des papeteries ;
- Des sociétés transport et des - Des
coopératives financières ;
- Ménageries ; - Des alimentations ;
- Des sociétés étatiques ; - Des pharmacies
;
- Des ateliers ; - Des sociétés de gardiennage ;
- Des quincailleries ; - Des hôpitaux, dispensaires ;
- Des boulangeries ; - Des petits hôtels et bistrots.
25
II.3. LA REPARTITION DE LA POPULATION EN
2008
II.3.1. Statistique de la population
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
QUARTIER MURARA
|
6755
|
7511
|
9837
|
10918
|
35021
|
QUARTIER KAHEMBE
|
4364
|
5455
|
7972
|
9800
|
27591
|
QUARTIER MAJENGO
|
6695
|
7700
|
8465
|
9142
|
32002
|
QUARTIER VIRUNGA
|
9949
|
3086
|
3248
|
3315
|
19598
|
QUARTIER MABANGA N.
|
7724
|
8792
|
10160
|
12145
|
38824
|
QUARTIER MABANGA
SUD
|
18999
|
19864
|
20657
|
21630
|
81150
|
QUARTIER KASIKA
|
9393
|
9940
|
12001
|
12862
|
44196
|
QUARTIER KATOYI
|
11619
|
12747
|
17217
|
17788
|
59371
|
QUARTIER NDOSHO
|
6673
|
8936
|
15149
|
19079
|
49837
|
QUARTIER MUGUNGA
|
2028
|
2423
|
3724
|
4007
|
12179
|
QUARTIER BUJOVU
|
3046
|
3317
|
5020
|
6088
|
17471
|
Total de la commune
|
87245
|
89771
|
113450
|
126774
|
417 240
|
Source : Tableau élaboré par nous
même à partir des données recueillies au bureau de
l'Etat-civil de la Mairie de Goma.
De même que l'année
précédente, ce sont toujours les filles qui priment sur les 3
autres catégories des personnes et que les femmes sont aussi plus
nombreuses que les hommes. Les filles représentent 126 774 dans la
commune de Karisimbi tandis que les garçons sont 113 450, 89 771 pour
les femmes et 87 245 pour les hommes sur un total de 417 240 personnes habitant
dans cette commune.
26
II.3.2. Statistique de naissance et de décès
2008
|
NAISSANCES DECLAREES
|
DECES DECLARES
|
Ga
|
Fi
|
Total
|
H
|
F
|
Ga
|
Fi
|
Total
|
Q. MURARA
|
43
|
24
|
58
|
1
|
4
|
1
|
2
|
8
|
Q. KAHEMBE
|
15
|
27
|
42
|
2
|
1
|
2
|
1
|
6
|
Q. MAJENGO
|
21
|
18
|
39
|
1
|
4
|
-
|
1
|
6
|
Q. VIRUNGA
|
24
|
21
|
45
|
1
|
1
|
3
|
2
|
7
|
Q. MABANGA N.
|
33
|
27
|
60
|
2
|
6
|
2
|
4
|
14
|
Q. MABANGA SUD
|
29
|
27
|
56
|
3
|
2
|
-
|
3
|
8
|
Q. KASIKA
|
29
|
19
|
48
|
4
|
3
|
3
|
2
|
12
|
Q. KATOYI
|
27
|
24
|
51
|
2
|
3
|
1
|
5
|
11
|
Q. NDOSHO
|
11
|
12
|
23
|
1
|
2
|
1
|
-
|
4
|
Q. MUGUNGA
|
3
|
10
|
13
|
1
|
-
|
1
|
-
|
2
|
Q. BUJOVU
|
5
|
4
|
9
|
-
|
-
|
2
|
-
|
2
|
Total
|
231
|
213
|
444
|
18
|
26
|
16
|
20
|
80
|
Source : Tableau élaboré
par nous même à partir des données recueillies au bureau
de l'Etat-civil de la Mairie de Goma.
1. Naissances déclarées
Le nombre de naissances des garçons prime sur le
nombre des filles avec 231 naissances contre 213 naissances filles sur un total
de 444 naissances.
2. Les décès
Le tableau nous montre que la majorité des
décès sont des femmes pour cette année avec 26 femmes
décédées sur 80 décès enregistrés,
à la deuxième position viennent les filles avec 20
décès, 18 décès pour les hommes et en fin 16 pour
les garçons.
27
II.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE
II.4.1. Division et subdivision administrative
Selon l'ordonnance n°89-127 de mars
1989, la commune de Karisimbi est subdivisée en 8 quartiers qui sont :
Kahembe, Katoyi, Mabanga, Majengo, Mugunga, Murara, Ndosho et Virunga. Ces
quartiers sont subdivisés à leur tour en cellules et ces
dernières en avenues.
Cependant dans le cadre de résoudre
l'épineux problème de surpopulation de certains
quartiers, de rapprocher de base de leur administrés et de bien assurer
la sécurité des personnes et leurs biens, le chef de
l'exécutif provincial du Nord-Kivu a pris en date du 11
Novembre 1998 l'arrêté N°01/035/CAB/GP-NK/98
portant création des quartiers dans la ville de Goma, dont deux de la
commune de Karisimbi ont été scindés en deux, il
s'agit de :
- Mabanga, scindé en quartier Mabanga Nord et Sud ;
- Katoyi : découpé en quartier Kasika et Katoyi en
date du 12 novembre 1998.
Il a signé l'arrêté
n°01/035/CAB/GP-NK/98 portant création du quartier Bujovu qui
englobe les cellules Byahi et Tyazo relevant respectivement de quartiers
Majengo et Virunga. C'est ainsi que le nombre des quartiers de
la commune de Karisimbi est passé de 8 à 11.
II.4.2. Délimitation des quartiers
1. Quartier BUJOVU
V' Au Nord : par le territoire de Nyiragongo ;
V' Au Sud : quartier Kahembe ;
V' A l'Est : le Rwanda;
V' A l'Ouest : par les quartiers Murara, Virunga
et Majengo
28
2. Quartier KAHEMBE
V' Au Nord : Bujovu ;
V' Au Sud : Mapendo ;
V' A l'Est : Rwanda ;
V' A l'Ouest : Mikeno et Murara.
3. Quartier MABANGA-NORD : V' Au Nord : Majengo
;
V' Au Sud : Mabanga Sud ;
V' A l'Est : Murara et Virunga ; V' A l'Ouest : Kasika.
4. Quartier MABANGA-SUD :
V' Au Nord : Mabanga Nord, Le volcan ;
V' Au Sud : Kahembe ;
V' A l'Est : Bujovu ;
V' A l'Ouest : Katindo.
5. Quartier MAJENGO
V' Au Nord : territoire de Nyiragongo ; V' Au Sud : Mabanga Nord
et Virunga ; V' A l'Est : Bujovu ;
V' A l'Ouest : Kasika et Katoyi.
6. Quartier KASIKA
V' Au Nord : Katoyi ;
V' Au Sud : Mabanga Sud ;
V' A l'Est : Mabanga Sud ;
V' A l'Ouest : Katindo et Himbi.
7. Quartier KATOYI
V' Au Nord : Ndosho et Chefferie de Bukume (Nyiragongo) ; V' Au
Sud : Kasika ;
29
y' A l'Est : Majengo et chefferie de Bukumu ; y'
A l'Ouest : Himbi.
8. Quartier MUGUNGA
y' Au Nord : Territoire de Masisi
;
y' Au Sud : QUARTIER Ndosho
;
y' A l'Est : Territoire de Nyiragongo ;
y' A l'Ouest : QUARTIER Lac vert.
9. Quartier MURARA
y' Au Nord : Virunga ;
y' Au Sud : Kahembe et le volcan
;
y' A l'Est : Bujovu ;
y' A l'Ouest : Mabanga Nord et Sud.
10. Quartier VIRUNGA
y' Au Nord : Majengo ;
y' Au Sud : Murara ;
y' A l'Est : Bujovu ;
y' A l'Ouest : Mabanga Sud.
II.4.3. Cellules et avenues
Outre les 11 quartiers, la commune de Karisimbi est
mobilisée en 43 cellules et 226 avenues réparties comme suit
:
1. Quartier BUJOVU
Ce quartier est mobilisé en 3 cellules et 12
avenues ci-dessous :
o Cellule de Byahi :
Av : Bunyenzo, Burenyera, Jolis bas,
Hamka.
o Cellule Nyambande :
Av : Buheka, Gasiza, Gakuba,
Nyambande.
o Cellule Tyazo :
Av : Cyirambo, Bireko, Basunga, Nyakagazi.
30
2. Quartier KAHEMBE
Le quartier est subdivisé en 5 cellules et 13
avenues:
o Cellule Birere Nord :
Av : Kanyamajunja et Bahizi ;
o Cellule Kasika :
Av: Mikundi I, Mikundi II.
o Cellule les Volcans
Av: kingi, Kihira, Rutshuru.
o Cellule Kalinda:
Av: 4 janvier, Le Rwindi et Lubero.
o Cellule Birere Sud:
Av: Kitovu, Butembo, Mont Hoyo
3. Quartier MABANGA NORD
Il est subdivisé en deux cellules et huit
avenues ci-dessous :
o Cellule Salongo
Av: Salongo I, Salongo II, Salongo III;
o Cellule Osso:
Av: Lubango, Itebero, Katoyi I, Osso II et Kindu
II
4. Quartier MABANGA SUD
Il est subdivisé en 3 cellules et 17 avenues
ci-après:
o Cellule TMK:
Av: Kinshasa, Industrielle, Mukoto, Mushunganya,
Ikobo et Kasimbi;
o Cellule Kakuru :
Av : Mutakato, Mulinga, Vitwaiki, Lowa et
Ruyange.
o Cellule Roba :
Av : Mutongo, Ndalanga, Amani,
Ntoto, Rutoboko et Circulaire.
31
5. Quartier KASIKA
Subdivisé en 3 cellules et 37 avenues
ci-après :
o Cellule Konde :
Av : Mundey, Dikuta, Nyamaseka,
Mulamba, Meumbi, Boketi, Mutshateha, Bobozo, Kibati, du fleuve, Mulezi,
Kabengo, Kasika ;
o Cellule Katsambya :
Av : Mbati, Itala, Mont bleu, Bwisha,
des géomètres, Rwindi, Kirumba, Lualaba, Luenge et nyakakima
;
o Cellule BOAD :
Av : Kilimanyoka, Katoyi, Bulende, Lwama, Lukweti,
Luoti, Mwesso, Bamate, Ngelo, Bikindwe, Nyandondo, Kyambegho, Bakisi, des
géomètres, Tongil.
6. Quartier KATOYI
Il est subdivisé en 4 cellules et 24 avenues
ci-après :
o Cellule de Nyabushongo :
Av: Pinga, VitshumbiI, Vitshumbi II, Ruwisuma, Loashi,
Makengele ;
o Cellule champ de tir:
Av: Muhanura, Bikukwe, Kilimanjaro II, des technicians,
Bukonde, Mulangwe (du fleuve);
o Cellule de l'unité :
Av : Kasindi I, Kassindi II, des
géomètres et Kilimanjaro I ;
o Cellule Kibwe :
Av : Bukohwa, kisibangi, Kasindi III, Maendeleo, Bitati,
des plateaux.
7. Quartier MAJENGO
Il est subdivisé en 5 cellules et 21 avenues
réparties de la manière suivante :
o Cellule Don Bosco :
Av : Kibinda, bakungu, Mulumba, Mulinde ;
32
o Cellule Umoja :
Butsitsi, Kavumu, Kimbilio, Bweza ;
o Cellule Kisima :
Av : Bugiti, de la paix, optigo ;
o Cellule Kimyanguge :
Av: Mahindule, sangiro, Mapinduzi, Kabasha,
Tengeneza;
o Cellule Kisigari:
Av: Bwisha, Maendeleo, Kabasha et Kabingwa
8. Quartier MURARA
Il est subdivisé en 4 cellules et 32 avenues
ci-après:
o Cellule Office Nord:
Av: Nyiragongo I, Haut-Congo, Coopérative,
Nyamulagira, Lowa, Busimba, de la plaine II ;
o Cellule Office Sud :
Av : De la plaine I, du marché I, du
collège, uélé, Bananier, Palmier, Rwenzori, Lac vert, Lac
Kivu, du Commerce, Dallas ;
o Cellule CEPAC :
Av : loashi, Kabare, Pangi, Uvira,
Kasavubu, Lumumba, Nyiragongo ;
o Cellule Anglicane :
Av : Murara, Mukosasenge, Bunia,
Tshela, Ndurumo, Fikiri
9. Quartier VIRUNGA
Il est subdivisé en 4 cellules et 22 avenues
ci-contre :
o Cellule Virunga Nord :
Av : Bigaruka, Muteberwa, Kagephar,
Coin du marché ;
o Cellule Virunga Sud :
Av : Des aviateurs, Monigi, Kibati,
Idjwi, des Alysées, Semliki, des sports, Du parc, Nyiragongo
;
o Cellule Kimbangu :
33
Av : Sabinyo, Muzindusi, De la lave, Osso I, Kindu I,
Buhimba.
10. Quartier MUGUNGA
Il est subdivisé en 5 cellules et 14 avenues
ci-après :
o Cellule Lutale :
Av : Centre arche, Lushagala, Rutanda
;
o Cellule Tulia :
Av : Croix-Rouge, Bunyatenge, Kasheke
;
o Cellule Kibirizi:
Av: 17 janvier, Hewa Bora;
o Cellule Ndali:
Av: Ndali, Rusayo, Du marché,
Mushebere;
o Cellule Mulinde :
Av : N'djili, Bandahungwa, Des
Archevêchés.
11. Quartier NDOSHO
Il est subdivisé en 5 cellules et 26 avenues
:
o Cellule Munanira :
Av : Rulenga, Mitumba et Garamba, Kito,
De la démocratie, Mutwanga ;
o Cellule des écoles :
Av : Kako, Mitimba, Carrière ;
o Cellule Ndebo :
Av : Itimbiri, Ubangi, Lualaba, Renge, Kiwandja, Kalima,
Ngungu ;
o Cellule CAJED :
Av : Minova, Orphelinat, Kisani,
Maendeleo, Lulua ;
o Cellule Okapi :
Av : Bugemba et Rwasama, Kasavubu,
Kabasha et Muhabu.
34
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Cette partie du travail, comme son nom
l'indique, se bornera sur la présentation des
données. Les avis et réponses formulés par les
enquêtés seront présentés sous forme chiffrée
dans des tableaux accompagnés des commentaires y affèrent.
III.1 ORGANISATION DE LA RECHERCHE
Les données présentées dans ce travail
ont été récoltées dans l'ensemble
des quartiers de la commune de Karisimbi comme présentée dans le
deuxième chapitre dans le but de :
- Connaître le budget moyen
consacré à des ménages enquêtés. -
Dégager la lourdeur de l'énergie dans
celui-ci
- Constater l'écart
qui existe entre le revenu des enquêtés et les charges qui leur
sont incombés.
III.2 CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES MENAGES
Etant donné que notre recherche a été
consacrée dans ladite commune de Karisimbi, il nous a été
obligé de tirer l'échantillon dans les onze
quartiers qu'elle contient afin d'obtenir une
taille de cent ménages comme souhaité.
III.2.1 Techniques de récoltés et d'analyse
des données
Notre technique a été celle du questionnaire pour
la récolté des
données du présent travail. Ce dernier nous a
permis de connaitre les réalités qui se présente dans
notre milieu d'étude auprès des
différents responsables des ménages.
Notre questionnaire a été constitué de
deux parties dont la première a été réservée
à l'identification des ménages et la
deuxième
35
aux questions proprement dites. Afin
d'analyser les données recueillies, nous avons
utilisé la demande suivante :
- le calcul de la moyenne par la méthode
statistique
- le résume sous forme des tableaux les
réalités observées.
- L'expression en
pourcentage de résultats obtenu par l'analyse du
contenu.
III.2.2 Présentation de l'échantillon
Pour le fait que nous ne pourrions pas avoir la
possibilité d'atteindre tout le monde, il a
été utile de déterminer
l'échantillon afin de vérifier nos
hypothèses. Le nombre retenu est de 100 et a été par la
technique de l'échantillonnage
accidentelle17. Cette technique nous a permis de déterminer
les ménages en fonction de la présence de leur chef à la
maison au moment de notre enquête. Ainsi, les résultats de nos
enquêtes est le suivants :
17 KISANGANI E. initiation
à la recherche scientifique, cours inédit G2 ISC-Goma,
2005-2006.
36
Tableau n° 1 : Identification des
ménages
|
REPARTITION
|
Par sexe
|
Par âge
|
Par Etat civil
|
Par profession
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Moins de 25 ans
|
Entre 25 et 35 ans
|
Plus de 35 ans
|
Total
|
Célibataire
|
Marie
|
Vieux et / ou Divorcé
|
Total
|
Commerçant
|
Enseignant
|
Débrouillard
|
Fonctionnaire
|
Total
|
Effectif
|
51
|
49
|
100
|
6
|
52
|
42
|
100
|
6
|
84
|
10
|
100
|
20
|
14
|
47
|
19
|
100
|
Pourcentage
|
51
|
49
|
100
|
6
|
52
|
42
|
100
|
6
|
84
|
10
|
100
|
20
|
14
|
47
|
19
|
100
|
Source : nos enquêtes sur
terrain (Question I à III).
De part l'observation dans le tableau
ci-haut, nous constatons que le sexe, masculin a constitué le gros de
nos enquêtés avec 51% tandis que les femmes ont participé
à cette oeuvre en concurrence de 49%. Parlant de
l'âge, ceux de 25 à 35 ans ont
représenté 52%, suivis de plus de 35 ans avec 42% et enfin les
moins de 25 ans pour 6%. En majorité notre population cible était
mariée avec une représentativité de 84% mais avec 10% pour
les veuf et / ou les divorcés et 6% pour le cas des célibataires.
Selon les activités exercées pour la survie, la population qui a
fait l'objet de notre enquête est plus
débrouillarde avec 47%, commerçante 20%, fonctionnaire 19% et
enfin 14% enseignante. La présence massive des femmes ici est
justifiée par le fait que dans la plus part des ménages
enquêtés ce sont elles qui gèrent les budgets des
ménages et donc les informateurs privilégie, les hommes
n'étant des que des simples locataires des
ressources.
37
Tableau n° 2 : Analyse de la taille de
ménages
Xi
|
ni
|
xi ni
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
8
|
3
|
8
|
24
|
4
|
15
|
60
|
5
|
12
|
60
|
6
|
11
|
66
|
7
|
21
|
147
|
8
|
12
|
96
|
9
|
4
|
36
|
10
|
8
|
80
|
11
|
2
|
22
|
12
|
2
|
24
|
Total
|
100
|
624
|
Source : nos enquêtes sur terrain
(question If)
å xini 624
X
= å= = 6,24 6
persones
ni 100
La taille du ménage étant
l'élément qui explique le nombre de personne
vivant dans une même famille ou communauté donnée, il nous
semble impérieux d'identifier la moyenne de têtes
pouvant être répertoriées dans l'ensemble
de ménages couvrant toute l'étendu de la commune
de Karisimbi. En effet, en utilisant la formule statistique ci-dessus, nous
avons pu dégager moyenne de 6 personnes. Ainsi, signalons que ce nombre
sera d'application pour toutes les données
reflétant les ménages que nous avons enquêté.
III.3. DETERMINATION DU REVENU MOYEN PAR MENAGE
Comme dit précédemment, il existe plusieurs
éléments qui entrent en compte lors de la détermination du
revenu d'un ménage. Dans notre travail nous avons fait
allusion aux revenus mensuels proprement-dit, les autres revenus et les revenus
étrangers (celui provenant des autres membres de la famille autre que le
chef du ménage).
38
Tableau n° 3 : Revenu mensuel
xi
|
ni
|
Xi ni
|
200
|
15
|
3000
|
80
|
14
|
1120
|
100
|
9
|
900
|
500
|
4
|
2000
|
50
|
8
|
400
|
150
|
9
|
1350
|
120
|
6
|
720
|
300
|
7
|
2100
|
30
|
8
|
240
|
350
|
7
|
2450
|
60
|
2
|
120
|
70
|
3
|
210
|
180
|
2
|
360
|
320
|
1
|
320
|
0
|
5
|
0
|
Total
|
100
|
15290
|
Source : nos enquêtes
å xini 15290
X = =
100
å ni
152,9$
Alors que le revenu moyen par ménage dans la commune
enquêtée doit être obtenu par association de plusieurs
facteurs de revenus, à partir de ce chiffre nous constatons que le
revenu provenant du travail habituel d'un chef de
ménage interrogé, est en moyenne de 152,9$.
En outre les ménages ont parfois
d'autres sources de revenu autre que le revenu habituel et
ceux-ci contribuent à la couverture des charges imprévisibles et
occasionnelles dans les proportions ci-après :
39
Tableau n° 5 : Autres revenu
xi
|
ni
|
Xini
|
300
|
2
|
600
|
200
|
4
|
800
|
60
|
4
|
240
|
30
|
16
|
480
|
800
|
1
|
800
|
50
|
10
|
500
|
70
|
3
|
210
|
80
|
16
|
1280
|
150
|
3
|
450
|
120
|
1
|
120
|
0
|
40
|
0
|
Total
|
100
|
5480
|
Source : nos enquêtes
å xini 5480
X = =
100
54,8$
ni
å
Ceci implique qu'en moyenne, chaque
ménage a des revenus auxiliaires s'évaluant
à 54,8$ par mois.
Tableau n° 6 : Revenu étrangers
Xi
|
ni
|
Xi ni
|
200
|
5
|
1000
|
90
|
2
|
180
|
50
|
14
|
700
|
300
|
4
|
1200
|
80
|
4
|
320
|
30
|
10
|
300
|
100
|
8
|
800
|
600
|
2
|
1200
|
70
|
3
|
210
|
150
|
8
|
1200
|
400
|
5
|
2000
|
400
|
2
|
800
|
140
|
1
|
140
|
0
|
24
|
0
|
Total
|
|
10050
|
Source : nos enquêtes
40
å xini 10050
X = =
100
å ni
100,50$
Mise à part ces deux sources des revenues dans les
ménages, il existe d'autres revenus des personnes
étrangères ou même appartenant au ménage.
Vu ces éléments qui composent le revenu dans le
ménage pour assurer sa survie, nous dirons qu'en moyenne le revenu
mensuel par ménage dans la commune de Karisimbi est issu de la formule
suivante :
R = Revenu mensuel + autre revenu + revenu étranger
D'où R = 152,9$ + 54,8$ + 100,50$ = 308,2$
Il se dégage donc ici que le revenu moyen sensé
d'être utilisé dans la dite commune est de 308,2$ par mois et par
ménage ayant en moyenne la taille de 6 personnes.
III.4 ANALYSE DES DIFFERENTES CHARGES
Pour sa survie l'homme a toujours autour de lui un certain
nombre de besoin dont il ne peut se passer et d'autres qu'il peut ou ne pas
servir.
Les rubriques ayant attiré notre attention sont :
l'alimentation, le loyer, les soins médicaux, les soins d'hygiène
tels que l'habillement la scolarisation, le transport et la
télécommunication, l'énergie couvrant à son tour
l'électricité, le carburant, l'énergie thermique (bois de
chauffage ou charbon de bois) et les autres dépenses occasionnelles
liées aux loisirs ou autres. Les tableaux ci-dessous nous indiquent les
besoins primaires :
41
Xi
|
ni
|
Xi ni
|
100
|
11
|
1100
|
150
|
16
|
2400
|
290
|
3
|
870
|
60
|
8
|
480
|
260
|
2
|
520
|
30
|
6
|
180
|
80
|
13
|
1040
|
200
|
7
|
1400
|
90
|
5
|
450
|
300
|
5
|
1500
|
40
|
9
|
360
|
70
|
7
|
490
|
50
|
5
|
250
|
400
|
1
|
400
|
130
|
2
|
260
|
Total
|
100
|
11700
|
Source : nos enquêtes
Tableau n° 7 : Loyer
xi
|
ni
|
Xi ni
|
15
|
12
|
180
|
10
|
12
|
120
|
60
|
2
|
120
|
30
|
7
|
210
|
20
|
17
|
340
|
40
|
1
|
40
|
25
|
1
|
25
|
50
|
3
|
150
|
0
|
45
|
0
|
Total
|
100
|
1185
|
Source : nos enquêtes
1 1,85$
:: xini 1185
X = =
ni 100
å
å xini 11700 1 17$
Tableau n° 9 : soins d'hygiène
(habillement)
X = å = =
ni 100
Tableau n° 8 : soins médicaux
xi
|
ni
|
Xi ni
|
25
|
6
|
150
|
20
|
9
|
180
|
200
|
1
|
200
|
10
|
22
|
220
|
40
|
4
|
160
|
50
|
6
|
300
|
30
|
7
|
210
|
15
|
15
|
225
|
100
|
1
|
100
|
45
|
2
|
90
|
80
|
1
|
80
|
60
|
2
|
120
|
0
|
24
|
0
|
Total
|
100
|
2035
|
Source : nos enquêtes
xi
|
ni
|
Xi ni
|
40
|
7
|
280
|
45
|
1
|
45
|
20
|
13
|
260
|
100
|
7
|
700
|
30
|
12
|
360
|
10
|
12
|
120
|
200
|
3
|
600
|
50
|
5
|
250
|
15
|
9
|
135
|
20
|
6
|
120
|
35
|
5
|
175
|
16
|
1
|
16
|
80
|
3
|
240
|
60
|
3
|
180
|
70
|
4
|
280
|
90
|
1
|
90
|
47
|
1
|
47
|
0
|
7
|
0
|
Total
|
100
|
3898
|
: xini 2035
X = =
ni 100
å
20,35$ Source : nos enquêtes
:: xini 3898
X = =
ni 100
å
38,98$
Tableau n° 6 : Alimentation
42
Tableau n° 10 : Scolarisation
Tableau n° 11 : transport et
télécommunication
Xi
|
ni
|
Xi ni
|
70
|
1
|
70
|
30
|
7
|
210
|
15
|
9
|
135
|
40
|
8
|
320
|
5
|
23
|
115
|
10
|
13
|
130
|
80
|
1
|
80
|
150
|
1
|
150
|
45
|
7
|
315
|
34
|
1
|
34
|
51
|
1
|
51
|
25
|
4
|
100
|
75
|
1
|
75
|
0
|
19
|
0
|
53
|
1
|
53
|
100
|
1
|
100
|
73
|
1
|
73
|
59
|
1
|
59
|
Total
|
100
|
2070
|
Source : nos enquêtes
xi
|
ni
|
Xi ni
|
20
|
4
|
80
|
160
|
3
|
480
|
70
|
2
|
140
|
300
|
5
|
1500
|
40
|
4
|
160
|
60
|
7
|
420
|
40
|
4
|
160
|
10
|
18
|
180
|
5
|
12
|
60
|
30
|
11
|
330
|
45
|
3
|
135
|
25
|
4
|
100
|
100
|
1
|
100
|
15
|
8
|
120
|
80
|
1
|
80
|
50
|
2
|
100
|
0
|
11
|
0
|
Total
|
100
|
4145
|
Source : nos enquêtes
: xini 2070
X = =
' xini 4145
20,70$ X = = = 4 1,45$
å
ni 100 ni 100
Il en revient de dire que l'ensemble de ces
charges constitue la somme nécessaire pour assurer la survie
d'un ménage en moyenne. En faisant la sommation de ces
différentes charges nous constatons que le coût est le suivant
:
117$ à l'alimentation ; 11,85$ au
loyer ; 20,35$ aux soins médicaux ; 38,98$ aux soins
d'hygiène ; 20,70$ à la scolarisation et 41,45$
au transport et télécommunication.
Cependant, il sied de signaler qu'il existe
d'autres besoins auxiliaires dont la première
cité dépend : c'est-à-dire que la vie ne
peut pas avancer sans faire allusion à eux. Parmi ces besoins nous
citons le besoin d'énergie pour la production de
l'éclairage, de la chaleur et autres, les loisirs et
autres dépenses auxiliaires.
43
Tableau n° 12 : Electricité Tableau n°
13 : Kérosène ou autres
xi
|
ni
|
Xi ni
|
4
|
8
|
32
|
1
|
4
|
4
|
3
|
8
|
24
|
2
|
3
|
6
|
6
|
5
|
30
|
15
|
3
|
45
|
5
|
9
|
45
|
15
|
5
|
75
|
9
|
4
|
36
|
10
|
1
|
10
|
6
|
5
|
30
|
8
|
2
|
16
|
0
|
43
|
0
|
Total
|
100
|
353
|
xi
|
ni
|
Xi ni
|
4
|
11
|
44
|
11
|
3
|
33
|
2
|
7
|
14
|
6
|
18
|
108
|
14
|
2
|
28
|
3
|
26
|
78
|
8
|
9
|
72
|
22
|
1
|
22
|
10
|
2
|
20
|
15
|
4
|
60
|
5
|
13
|
65
|
20
|
2
|
40
|
7
|
1
|
7
|
50
|
1
|
50
|
Total
|
100
|
641
|
Source : nos enquêtes Source : nos
enquêtes
å nixi å nixi 644
353 = 6,41$
X= = = 3,53$ X = å =
ni 100
ni
å 100
Tableau n° 14 : Braise ou bois de
chauffe
xi
|
ni
|
Xi ni
|
25
|
27
|
675
|
12
|
4
|
48
|
8
|
3
|
24
|
30
|
14
|
420
|
14
|
8
|
112
|
20
|
17
|
340
|
40
|
1
|
40
|
13
|
2
|
26
|
17
|
1
|
17
|
22
|
4
|
88
|
18
|
1
|
18
|
11
|
8
|
88
|
36
|
1
|
36
|
10
|
2
|
20
|
15
|
5
|
75
|
35
|
2
|
70
|
Total
|
100
|
2097
|
Tableau n° 15 : Autres dépenses liées
à l'énergie
xi
5
60
38
112
20
35
30
32
8
0
Total
ni
4
1
1
1
1
1
2
3
2
84
100
Xi ni
20
60
38
112
20
35
60
96
16
0
457
Source : nos enquêtes
å nixi 457
X= =
ni 100
å
4,57$
Source : nos enquêtes
å nixi 2097
X = å = =
ni 100
|
20,97$
|
44
Tableau n° 16 : Autres dépenses auxiliaires
(loisirs)
xi
|
ni
|
Xi ni
|
30
|
6
|
180
|
50
|
4
|
200
|
5
|
7
|
35
|
25
|
6
|
150
|
15
|
7
|
105
|
10
|
2
|
20
|
35
|
2
|
70
|
4
|
16
|
64
|
20
|
5
|
100
|
7
|
1
|
7
|
70
|
2
|
140
|
12
|
2
|
24
|
27
|
1
|
27
|
19
|
1
|
19
|
40
|
3
|
120
|
0
|
35
|
0
|
Total
|
100
|
1261
|
å nixi 1261
å
12,61$
X = =
ni 100
Charge total = 250,33$ + 48,09$ = 298,42$
Source : nos enquêtes
Nous déduisons dans les tableaux ci-dessus que les charges
auxiliaires par ménages remontent en moyenne à :
Coût synthétique = Coût
d'électricité + coût de
Kérosène + coût de l'essence ou autres +
coût facultatif + coût de la braise
Coût synthétique = 3,53$ + 6,41$ + 20,97$ + 4,57$ +
12,61$ = 48,09$.
D'où chaque ménage supporte par
mois un coût variable moyen valant 48,09$ pour les besoins auxiliaire
à la survie.
En effet, nous remarquons que le total charges supportées
par un ménage dans ladite commune peut être calculé comme
suit :
Charge total = Total coûts synthétiques
45
La charge mensuelle moyenne, mis à part les
investissements durables et non durables, est de 298,42$ par ménage et
par mois pour un ménage dont la taille moyenne est de 6
personnes.
Pour mieux expliquer la présence du coût
de l'énergie dans le budget de ménage, nous partirons du
schéma ci-après :
Consommation
Epargne
Soins médicaux
Alimentations (nutrition)
Soins d'hygiène (habillement)
Logement
Transport et
télécommunication
Loisir
Braise ou bois de chauffe
Electricité Autres
Energie
Revenu brut Budget
Source : construit par
nous-mêmes
Tableau n° 17 : Détermination de
chargés liées à l'énergie.
Désignation
|
effectif
|
pourcentage
|
braise ou bois de chauffe
|
20,97$
|
59,10%
|
Electricité
|
3,53$
|
9,95%
|
Kérosène
|
6,41$
|
18,1%
|
Autres dépenses de l'énergie
|
4,57$
|
12,88%
|
total
|
35,48$
|
100%
|
pourcentage
|
braise ou bois de chauffe 20,97$
Électricité 3,53$ Kérosène 6,41$
Autres dépenses de l'énergie 4,57$
|
Source : nos enquêtes sur terrain
Graphiquement les données sont telles que :
Alimentation 117$
Soins médicaux 20,35$
Soins d'hygiène 38,98$
Logement 11,85$
Transport et télécommunicat ion 41,45$
Loisirs 12,61$
Scolarisation 20,70$
Energie 35,48$
46
Il, sied de remarquer que la braise occupe la première
place avec 20,97$ c'est-à-dire 59,10%, le
Kérosène 6,36$ équivalent à 18,1%, les autres
dépenses énergétique telle que le carburant pour le groupe
électrogène ou pour véhicule de déplacement
familial occupe la 3e place avec 4,57$ en raison de 12,88% ; et enfin,
l'électricité la dernière place avec
3,53$ pour 9,95% du total de l'énergie.
Tableau N°18 : Classement des charges
Désignation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Alimentation
|
117$
|
39,21%
|
Soins médicaux
|
20,35$
|
6,82%
|
Soins d'hygiène
|
38,98$
|
13,06%
|
Logement
|
11,85$
|
3,97%
|
Transport et télécommunication
|
41,45$
|
13,89%
|
Loisirs
|
12,61$
|
4,23%
|
Scolarisation
|
20,70$
|
6,94%
|
Energie
|
35,48$
|
11,88%
|
Total
|
262,94$
|
100%
|
Source : construit par nous à
partir de nos enquêtes Graphiquement ces résultats sont comme suit
:
47
En faisant la lecture de ce tableau, nous trouvons que, le
total des charges vaut 298,42$ en moyenne par mois et par ménage.
Dans le tableau ci-dessus, la nutrition occupe la
première position avec 39,21%, le transport et
télécommunication la 2ème avec 13,89%, les
soins d'hygiène la troisième place avec 13,06%, l'énergie
la quatrième place avec 11,88%, 6,94% pour la scolarisation, les soins
médicaux ayant 6,82%, 4,23% pour les loisirs et autres dépenses
auxiliaires comme des aides à la famille et à des particuliers,
et enfin, 3,97% pour le logement.
Comme notre sujet l'indique, nous constatons que
l'énergie à 11,88% du total du budget moyen par ménage.
Comme nous l'avons dit précédemment Revenu =
Consommation+ Epargne.
De ce fait, nous dédisons ce qui suit :
R=308,2$ et C=298,42$ alors l'épargne peut être
calculé de la manière suivante :
E = R- C =E= 308,2$ - 298,42$ = 9,78$.
Tableau n° 19 : Dégagement de
l'épargne
Désignation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Consommation
|
298,42$
|
96,83%
|
Epargne
|
9,78$
|
3,17%
|
Revenu brut
|
308,2$
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Ceci étant, nous remarquons que le ménage
consomme la plus grande partie de son revenu en proportion de 96,83% tandis
qu'ils n'épargnent que 3,17% de ce même revenu mensuel.
D'où en finalité le budget moyen d'un
ménage est de 308,2$ par mois pour la taille moyenne de 6.
48
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la
part du coût de l'énergie dans le budget des ménages. Nous
avons considéré ceux de la commune de Karisimbi
Rappelons en effet que nous sommes partie des questions
ci-après :
- Quel est le budget moyen consacré
à la gestion des ménages dans la commune de Karisimbi ?
- Quel est la part qu'occupe l'énergie
dans le budget des ménages ?
Pour répondre à ces questions nous nous sommes
proposé les réponses provisoires suivantes :
- nous estimons que l'énergie pèse lourdement
sur les budgets des ménages dans la commune de Karisimbi et occupe
jusqu'à 30% du revenu des ménages pour couvrir toutes les
charges
- les ménages auraient des revenus insuffisants compte
tenu du coût de vie actuelle.
Afin de vérifier les hypothèses, nous avons fait
recours à un certain nombre des techniques et méthodes telles que
statistique, documentaire, observation et interview par l'intermédiaire
d'un questionnaire d'enquête. Nous avons essentiellement travail les
données recueillies auprès de 100 ménages de la commune de
Karisimbi.
A l'issus des analyses, nous avons conclus que : y' Le budget
consacré à la gestion du ménage est de 308,2$ par mois en
moyenne et par ménage et ceci pour un ménage ayant comme taille
6.
L'énergie occupe le taux de 11,88% de l'ensemble du
budget des charges d'un ménage ; d'où elle occupe la
quatrième place après l'alimentation 39,21%, le transport et
télécommunication 13,89% et les soins d'hygiène 13,06%.
Disons donc qu'elle occupe 11,51% du revenu but du ménage.
49
V' le revenu moyen perçu par habitant est
supérieur à la moyenne des charges qu'il
supporte c'est-à-dire que
l'écart est de 9,78$ que chaque ménage
épargne à la fin de chaque mois en raison de 3,17% de son revenu
mensuel moyen soit 5,% pour ce qui est de nos enquêtés.
En effet, ces résultats nous ont permis
d'affirmer notre première hypothèse mais aussi
de nuancer la deuxième.
Ne prétendant pas avoir épuisé ce
thème sous tous ses aspects, nous invitons les prochains chercheurs de
nous emboiter les pas sous tel ou tel autre aspect.
50
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Adolphe TOMASINO, Alain PENIGAD et Michel FAYE,
physique 1ère, Paris 1884
2. BERNIER R et SIMON initiation à la
macroéconomie, éd. DUHOD, paris 1998
3. DUCK J. Géographie du monde et
économie, éd. Sait Paul Kinshasa.
4. MILTON FREIDMAN prix et théories
économiques
5. Ronger P., Manuel de sociologie, éd. Africa
1, Lubumbashi, 1980
II. Dictionnaire, lexiques et encyclop edie
6. B. GUERRIEU Dictionnaire d'analyse
économique, éd. La découverte, paris 1996-1997.
7. J. CAPUl et O. GRANIER, Dictionnaire des sciences
sociales, hotier Paris 1999.
8. Larousse, enxyclipedia universalis 1985.
9. Le Robert pour tous, Paris 1999
10. ROHMER B. et Ali cité par Larousse,
encyclopédie universalisas Paris 1985
III. Travaux de fins des cycles
11. MWAMINI MANGAZA, Etude sur le coût de consommation
d'énergie par les ménages à Gama TFC
inédit ISC 2005.
IV. Notes de cours
12. KISANGANI E. initiation à la recherche
scientifique, cours inédit G2 ISC-Goma, 2005-2006.
13. SENZIRA P. Cours de compté nationale Inédit
L1 ISC/Goma 20062007
14. SENZIRA P. op.cit cours d'écopol
inédit G1/ UNIGOM 2003-2004.
V. Internet
15. Internet :
www.wikipedia.com: les budgets
des ménages F. Henri 1994 Paris
51
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
REMERCIEMENTS iii
ABREVIATIONS ET SIGLES iv
0. INTRODUCTION 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 1
0.3 HYPOTHESES 2
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
0.5 DELIMITATION DU SUJET 3
0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 3
CHAPITRE PREMIER : 5
GENERALITE SUR LE CADRE THEORIQUE 5
I.1 NOTIONS SUR LA CONSOMMATION 5
I.1.1 Structure 5
I.1.2 Définition 5
I.1.3 Sortes de consommation 6
I.2 NOTIONS SUR LE REVENU 7
I.2.1 Le salaire 8
I.2.2 Intérêt 9
I.2.2 La rente 9
I.2.4 Le profit 10
I.3 NOTIONS SUR LE COÛT 10
I.3.1 Le coût variable 11
I.3.2 Le coût fixe 11
1.3.3 Le coût total 11
I.3.4 Le coût marginal 11
I.3.5 Coût synthétique 12
I.3.6 Coût de vie 12
I.3.7 Coût de l'homme 12
I.4 NOTIONS SUR LE MENAGE 12
I.5 NOTIONS SUR L'ENERGIE 13
I.5.1 Historique 13
I.5.2 Définition 14
I.5.3 Différentes sources d'énergie
14
I.5.4 Les aspects socio-économique et
écologique de différentes formes
d'énergie 19
I.6.1 Définition 21
I.6.2 Considération du budget dans le
ménage. 22
I.6.3 Sortes et importances du budget 22
I.7 NOTIONS SUR L'EPARGNE 22
I.7.1 Les épargnants et les formes
d'épargnes 23
CHAPITRE DEUXIEME : 24
PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI
24
II.1. LA CREATION 24
II.2. PRINCIPALES ACTIVITES ECONOMIQUES 24
II.3. LA REPARTITION DE LA POPULATION EN 2008
25
II.3.1. Statistique de la population 25
II.3.2. Statistique de naissance et de
décès 2008 26
52
II.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE 27
II.4.1. Division et subdivision administrative
27
II.4.2. Délimitation des quartiers 27
II.4.3. Cellules et avenues 29
CHAPITRE TROISIEME : 34
PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS 34
III.1 ORGANISATION DE LA RECHERCHE 34
III.2 CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES MENAGES
34
III.2.1 Techniques de récoltés et
d'analyse des données 34
III.3. DETERMINATION DU REVENU MOYEN PAR MENAGE
37
III.4 ANALYSE DES DIFFERENTES CHARGES 40
CONCLUSION 48
BIBLIOGRAPHIE 50
TABLE DES MATIERES 51
|