DEDICACE
A toi, mon Dieu Tout - Puissant Créateur et Eternel
Dieu des armées, pour ton amour, ta Grace infinie, ta miséricorde
insondable, ta protection à moi la poussière de tes pieds, toi
qui ne cesses jamais d'accomplir en moi tes merveilles dès ma naissance
jusqu'à ce jour.
A mes parents : MIKOMBE ILUNGA KABAMBA Pierre - Samuel,
pour ton affection, ton sens très élevé de
responsabilité paternelle ;
A toi ma très chère mère MBULA MATALA
Alexandrine, pour avoir supporté mes caprices dès ton ventre et
gouverné mes premiers pas, je pense à toi.
A toi, Homonyme MWEPU NDUBA KABAMBA Philémon, pour
avoir contribué très activement à ma scolarisation.
A vous tous mes frères et soeurs, cousins et cousines,
neveux et nièces ;
A vous mes oncles et tantes pour vos conseils.
A vous; grand Emma ILUNGA Djo, belle Soeur MWANG LOW
DJODJO ; grand KITENGE MWEPU DIBA Samuel,
A toi, Petit frère SENDWE MIKOMBE Joseph,
A toi, Beauf frère KABEMBA NGOY Hyppolite et la Soeur
MBULA MIKOMBE Ester,
A toi, Maman NTUMBA NZEBA Bernadette,
A toi, KABWATA MWINE BANTU Simon,
A toi, Madame MBUYI TSHILANDA Déborah,
A toi, MULUMBA NGOY Paul, pour votre assistance et votre
soutien.
A vous mes enfants : NGOY NDUBA JEAN, MBUYU NDUBA
HEROÏNE, NYEMBO NDUBA IRENE, KALENGA NDUBA TABITHA pour votre
endurance.
AVANT - PROPOS
Cette oeuvre scientifique qui sanctionne la fin de nos
études, en Management, option Gestion des Ressources Humains en
sigle « G.R.H », n'est pas seulement le fruit de notre
recherche et nos efforts personnels, mais aussi celui des autres et d'un long
processus d'éducation et formation intellectuelle acquise depuis notre
enfance jusqu'à ce jour.
Nous tenons à exprimer nos sentiments de vive gratitude
à toutes les personnes morales et physiques qui, de loin ou de
près se sont données corps et âmes pour contribuer à
notre formation, durant notre parcours jonché d'épines et toutes
sortes d'embuches.
A Tout seigneur, tout honneur dit- on, la palme revient en
tout premier lieu au Professeur Ordinaire KAZADI KIMBU MUSOPUA qui a
accepté d'assurer la Direction de ce mémoire malgré les
multiples occupations.
Ses conseils, remarques pertinentes ainsi que sa
disponibilité nous a édifié à la réalisation
et à la matérialisation de ce mémoire.
Nos remerciements et hommages, sont adressées à
tout le corps académique de l'Institut Supérieur d'Etudes
Sociales de Lubumbashi « I.S.E.S », en sigle, dont
leur dévouement, leur sacrifice ainsi que leur apostolat restent
à jamais gravés dans le plus profond de notre coeur, qu'ils
trouvent notre reconnaissance à travers ces lignes.
Nos très sincères remerciements sont
adressés au Doyen ILUNGA KIBAMBI et au Chef de Travaux Godefroid
Ghislain MUEPU KUAMBA pour l'orientation et la supervision.
Que tous nos amis et collègues de promotion et de
lutte, NUNGA KASHIMBAYI SAMY ; SHABANI RAMAZANI, trouvent aussi dans
cette étude l'expression de notre profonde gratitude pour les souvenirs
et expériences d'une vie estudiantine vécue ensemble.
Que les frères et Soeurs en Christ, Pasteurs, Anciens,
Diacres et tous les serviteurs et servantes ainsi que tous les
Gédéons trouvent notre gratitude dans cette oeuvre.
Que tous ceux dont les noms ne figurent pas ici retiennent
que la liste n'est pas exhaustive. Ainsi, il nous est d'un agréable
devoir d'exprimer nos humbles attachements à tous ceux qui de loin ou
de près nous ont prêté secours et assistance d'une
manière ou d'une autre notre vive gratitude.
Fait à Lubumbashi, 06/Juillet
2013
NDUBA MIKOMBE ADONIS
INTRODUCTION GENERALE
1.
PRESENTATION DU SUJET.
« Reclassement et rendement des ressources humaines
au sein d'une entreprise publique » cas de la Société
Nationale des chemins de fer du Congo, en Sigle
« S.N.C.C. », tel est l'intitulé de notre sujet
d'étude.
L'entreprise entant qu'unité socio-économique
est perçue de diverses manières par les chercheurs en rapport
avec leurs domaines de recherche.
En effet, si nous focalisons notre attention sur les
conceptions économiques et sociologiques, nous constatons que
l'économiste se préoccupe plus d'étudier le processus
déclenché de la production jusqu'à la consommation des
biens et /ou services.
Par contre, le Sociologue cherche à appréhender
la vie sociale ouvrière, les attitudes dans l'environnement
socio-professionnel et les relations humaines dans l'entreprise. Celle-ci
constitue non seulement un cadre où l'ouvrier vient vendre sa force de
travail en contrepartie d'un salaire, mais aussi un lieu à risques
sociaux où se produisent périodiquement des accidents de travail
et où les travailleurs s'exposent aux maladies professionnelles de tous
genres. Et ces dits accidents lorsqu'ils font des victimes, rendent, parfois
certains travailleurs et / ou ressources humaines invalides partiellement ou
totalement.
Ainsi, il arrive que certaines ressources humaines devenues
invalides partiels suite à un accident de travail, voient les contrats
qui les lient à l'entreprise résiliés de manière
unilatérale par l'employeur sans se préoccuper de leur
éventuel reclassement socio-professionnel.
Certes, certaines ressources humaines particulièrement
invalides et bénéficiant d'un reclassement socio-professionnel au
sein de la même entreprise, affectés à de nouveaux postes
de travail inférieurs hiérarchiquement par rapport au poste
initial éprouvent un sentiment de frustration et développent
un complexe d'infériorité susceptible d'influencer
négativement leur rendement au travail.
2.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, il se
justifie par le fait que conformément à la réglementation
de l'enseignement supérieur et universitaire en République
Démocratique du Congo, tout étudiant finaliste du premier et du
second cycle, doit rédiger un travail scientifique, donc, pour notre
cas, un mémoire sanctionnant la fin d'études dudit
cycle.
En effet, entant que gestionnaire des ressources humaines en
devenir, nous devons souligner la quintessence du reclassement
socio-professionnel dans toutes les entreprises en général et
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo en
particulier.
Ainsi, comme l'a souligné MULUMBATI NGASHA (1(*)) : « le choix du
sujet, l'intérêt qu'il présente pour le chercheur, sont
conditionnés par les facteurs tels que la formation intellectuelle, le
moral et la motivation personnelle ainsi que la socialisation ».
Dans cette perspective, le choix porté sur ce sujet
présente un triple intérêt.
1. INTERET PERSONNEL
Le choix de ce sujet a été dicté par
l'attention portée sur les ressources humaines accidentées, tout
en cherchant à cerner la manière dont la Société
Nationale des Chemins de Fer du Congo, en sigle «
S.N.C.C », parvient à reclasser socio-professionnellement la
catégorie des agents rendus invalides partiellement à la suite
d'un accident de travail.
2. INTERET SOCIAL
Il est de notre devoir d'aider l'ouvrier d'une part à
comprendre et à accepter la situation qui est la sienne en faisant voir
la nécessité ou le bien-fondé de ce reclassement
socio-professionnel, et d'autre part, l'employeur devra être sensible sur
l'importance dudit reclassement des accidentés devenus invalides
partiels et autres agents, ayant encore quelques aptitudes favorables à
l'accroissement de la productivité de l'entreprise.
3. INTERET
SCIENTIFIQUE
Notre étude qui est la matérialisation de toutes
les théories apprises durant notre parcours, permet d'apporter notre
modeste contribution à l'édification de la science.
Enfin, notre souci en menant des enquêtes à la
SNCC siège de Lubumbashi, est de mettre à la disposition de tout
chercheur des informations utiles pour des recherches ultérieures.
3.
ETAT DE LA QUESTION
Notre étude porte sur le reclassement et le rendement
des ressources humaines au sein d'une entreprise publique.
Nous ne nous prétendons pas être le premier
à amorcer une telle étude. Quelques uns de nos
prédécesseurs l'on déjà abordée dans les
divers aspects. C'est notamment :
- Balumiza Kabanga (2(*)) dans Intégration professionnelle des
handicapés moteurs par l'apprentissage de métiers, a mis l'accent
sur l'intégration effective du handicapé dans le monde du travail
et partant, dans la société qui dépend non seulement de
l'aide socio-professionnelle qu'on doit lui apporter, mais aussi et surtout de
l'aide médicale, c'est-à-dire la rééducation des
membres amputés. Et il ajoute que cette intégration ne peut
être possible sans le concours de tout un chacun, de la famille, de la
communauté, bref, de la société toute entière.
- Kamina Ngwej (3(*)) dans : la problématique de
l'intégration des travailleurs nouvellement engagés au sein d'une
entreprise déclare que la Gécamines ne fait pas un bon placement.
Les travailleurs sont affectés en tenant compte des facteurs autres que
les aptitudes et les compétences exigées par le poste. Or, cette
inadéquation entre le profil psychologique et les exigences du poste,
peut conduire à l'inadaptation du candidat à son poste de
travail. Cela peut même conduire plus tard au manque
d'intégration.
- NGOIE NGOMBE (4(*)) dans : Accidents de travail et reclassement
socio-professionnel dans les milieux industriels. Cas des usines Shituru
à Likasi. Stipule que le reclassement socio-professionnel tel que
pratiqué par la Gécamines, comporte des faiblesses selon les
cas.
Quant à nous, nous nous penchons sur le sujet
intitulé « Reclassement et rendement des ressources humaines
au sein d'une entreprise publique » étude menée
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo, en
sigle (S.N.C.C), siège de Lubumbashi.
4.
PROBLEMATIQUE
La problématique désigne l'ensemble
d'interrogations que se pose une discipline ou que se pose un chercheur
déterminé autour d'un problème donné en vue de la
comprendre (5(*)).
C'est une approche ou la perspective théorique que l'on
décide d'adopter pour traiter le problème posé à la
question du départ » (6(*)).
La problématique est une manière de poser un
problème en vue d'y trouver des solutions à la fin de la
recherche.
Ce faisant, le facteur humain est le plus primordial, car il
est à la base de plusieurs études, et ce, à tous
égards.
C'est ainsi que DENIS R, affirme que : « en
effet, l'homme est le capital le plus précieux de l'entreprise, il est
le facteur unique qui soit conscient de ce qu'il fait, qui sache pourquoi et
comment il le fait, c'est lui qui, en définitive rentabilise les autres
facteurs » (7(*))
Partant toujours du facteur humain, H. PIERON déclare
que : « si les hommes étaient interchangeables,
également susceptibles d'une formation professionnelle efficace, la
répartition pouvait se faire au hasard sans inconvénient »
(8(*)).
Il est vrai que les hommes devant les tâches qui leur
incombent ne s'adaptent pas tous de la même manière.
La différence d'adaptation a conduit les entreprises
à la mise sur pied d'une politique de sélection professionnelle,
cette dernière voudrait que chaque unité venue soit
affectée au poste qui lui convient le mieux.
Et cela nous fait penser à GODEFROID GHISLAIN MUEPU qui
déclarait : « en matière professionnelle, il faut
respecter le principe de « The right man, at the
place », donc, " l'homme qu'il faut, à la place qu'il
faut". Que le profil individuel soit en adéquation avec le profil et/ou
les exigences du poste ».(9(*))
En effet, pour mieux cerner notre thème, nous nous
sommes posé les questions suivantes :
- Le reclassement socio-professionnel peut-il avoir des
implications sur le rendement des ressources humaines au sein d'une
entreprise ?
- La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo pratique - t-elle le reclassement de ses ressources humaines ?
Ceci étant noté, nous allons tenter de
répondre à ces questions dans les hypothèses de
recherche.
5.
HYPOTHESES DE RECHERCHE
RONGERE définit l'hypothèse de travail comme
étant « une proposition de réponses aux questions que
l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des
termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une
réponse » (10(*)).
Pour le sociologue Mascotsh NDAY WA MANDE, proposer une
hypothèse revient à annoncer la ou les réponses aux
questions posées (11(*)).
L'hypothèse d'un travail scientifique constitue une
série des réponses supposées ou provisoires au regard des
questions soulevées pour la problématique en vue d'orienter la
recherche (12(*)).
Pour Godefroid GHISLAIN MUEPU, l'hypothèse de recherche
est l'ensemble des réponses provisoires aux questions de la
problématique, lesquelles seront confirmées ou infirmées
après la descente sur le terrain (13(*))
Pour notre part, l'hypothèse ne peut être que
l'ensemble des solutions provisoires aux questions posées qui orientent
l'objet de la recherche.
Certes, le reclassement socio-professionnel peut avoir des
implications sur le rendement des ressources humaines au sein d'une entreprise
quelle qu'elle soit.
La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo, siège de Lubumbashi, avec toutes les crises qu'elle a connues ne
pratiquerait pas le reclassement de ses ressources humaines comme il se
devait.
Situation qui sera vérifiée lors de nos
investigations sur le terrain.
6.
DELIMITATION DU SUJET
Il est vrai que le champ d'investigation est vaste en sciences
sociales.
Par conséquent, nous devons délimiter notre
cadre d'investigation dans l'espace et dans le temps.
a) Dans l'espace
De part la renommée de cette société qui
avait fait parler d'elle dans le temps et actuellement est totalement
abandonnée à son triste sort, donc c'est ce qui nous pousse
à nous y pencher, particulièrement en ce qui concerne le
reclassement de son personnel.
Spatialement, nos investigations sont menées à
la Société Nationale des chemins de Fer du Congo, en sigle
« S.N.C.C », siège de Lubumbashi.
b) Dans le temps
Temporellement, notre étude s'étale sur une
période allant de 2009 à 2012. Période à laquelle
cette société a connu une crise multiforme et où nous
aurons la facilité ou l'accès aux données qui sont encore
récentes pour notre étude.
7.
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Un travail qui se veut scientifique doit recourir toujours
à certain nombre de méthodes et techniques dans son
élaboration.
a) Méthode
R.PINTO et Madeleine GRAWITZ, pour leur part,
définissent la méthode comme étant « un
ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie » (14(*))
Pour Mascotsh NDAY WA MANDE, la méthode est
définie comme un corps de principes qui permettent à un chercheur
de sujet de connaissance de circonscrire le contour de l'objet réel
à décrire, de l'interpréter, de l'expliquer et
démontrer à la lumière des objectifs préalablement
définis (15(*)).
Selon le Robert de poche, la méthode est une
démarche de l'esprit pour découvrir et démontrer la
vérité, c'est aussi des démarches raisonnées,
suivies pour parvenir à un but (16(*))
Quant à nous, nous définissons la méthode
comme une voie, un chemin mental ou un moyen à suivre pour atteindre le
but.
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait appel à
la méthode structuro-fonctionnaliste, car celle-ci allie la structure et
les fonctions.
Elle étudie les différentes structures ainsi que
les fonctions exercées par elles.
Dans le cas de la SNCC, cette méthode nous aide
à dégager les différents organes constitutifs de cette
entreprise, ainsi que le rôle ou la fonction de chacun d'eux.
Partant, l'entreprise constitue la structure en
général, et la Direction Administrative où se trouve les
ressources humaines en particulier qui est le cadre du reclassement
socio-professionnel qu'elle exerce à l'endroit de ses ressources
humaines.
Cette méthode va nous permettre de découvrir si
cette direction administrative remplit son rôle et/ou ses fonctions en
matière du reclassement des ressources humaines.
Pour son fonctionnement, la méthode utilise comme
postulats :
1. La notion d'équilibre ou de substitut
fonctionnel :
Elle s'appuie sur la constatation qu'un élément
peut avoir plusieurs fonctions. De même qu'une fonction peut être
remplie par plusieurs éléments.
Dans ce travail, nous évoquons le cas de la direction
administrative. Ainsi, cette direction remplit plusieurs fonctions, dont le
recrutement, la sélection, l'accueil, l'orientation..., bref, la
politique des ressources humaines et la politique d'emplois, et veille sur
l'application des textes légaux et réglementaires de
l'entreprise.
2. La motivation de dysfonction
Elle permet de mettre en lumière la contribution que
peut avoir un élément pour le système social dans lequel
il se trouve.
Les dysfonctionnements sont les conséquences que
gère l'adoption du système dans la mesure où l'analyse
peut également déceler l'existence des conséquences
simplement non fonctionnelles, c'est-à-dire l'impact sur le
système social.
Au travers de ces différents services, la direction
administrative a une incidence sur l'entreprise et ses ressources humaines,
car, elle leur permet d'atteindre les objectifs poursuivis.
3. Une action sociale quelconque doit
être mise en rapport
L'unité sociale est considérée comme la
direction administrative qui s'occupe de l'organisation de l'entreprise et des
travailleurs en guise de motivation pour l'optimisation de leur rendement.
4. Il faut distinguer les fonctions manifestes des fonctions
latentes afin de mettre l'accent sur le caractère des
conséquences objectives que revêt la notion des fonctions.
Les fonctions manifestes seront donc les conséquences
objectives qui sont prises et voulues par les participants des systèmes,
et les fonctions latentes sont celles qui ne sont ni comprises, ni voulues.
Ici, nous allons prendre seulement les fonctions manifestes,
celles qui sont voulues et comprises par l'entreprise, c'est-à-dire, que
ces fonctions sont celles que la direction administrative s'est établi
en vue d'un bon fonctionnement de l'entreprise afin d'atteindre les objectifs
poursuivis.
b) TECHNIQUES :
« Les techniques sont l'ensemble des moyens
disposés et utilisés pour faciliter les recherches »
(17(*))
Quant à nous, les techniques sont des moyens à
utiliser pour réaliser concrètement une étude
scientifique.
Elles sont nombreuses et variées, leur utilisation
dépend de l'objet de recherche, des moyens à la disposition du
chercheur.
En effet, dans la présente rédaction, nous avons
fait recours aux techniques suivantes :
1) L'observation directe
Ces techniques, qualifiées encore de
« techniques vivantes » sont des
procédés qui mettent en contact un chercheur et un ou plusieurs
enquêtés en vue d'obtenir de ces derniers les informations sur le
sujet ou l'observation directe est celle qui porte directement sur les
phénomènes étudiés.
Elle nous a permis de procéder à l'observation
de la réalité des faits tels qu'ils se passent sur le terrain.
2) L'observation indirecte
Cette technique appelée aussi
« Technique documentaire ou technique non
vivante », c'est celle consistant à étudier et
analyser les documents écrits pour arriver à déterminer
les faits ou les phénomènes dont ces documents sont ou portent
des traces (18(*))
Grâce à cette technique, la consultation de
divers documents nous a permis de récolter des informations fiables
à la rédaction de cette étude, cela étant, les
ouvrages, périodiques, cours, travaux scientifiques, rapports, sources
orales ... ont été lus pour la constance de notre oeuvre.
3) LES QUESTIONNAIRES ECRITS :
Cette technique consiste à adresser par écrit
des questions à nos enquêtés auxquelles ils
répondent librement aussi par écrit. Chose que nous avons faite
dans cette dissertation qui nous a aidé à récolter les
données à travers les questions aux enquêtés.
4) L'INTERVIEW
C'est une technique de récolte des données par
laquelle l'enquêté donne oralement et
tête-à-tête des informations à l'enquêteur
(19(*)).
C'est une communication verbale entre l'enquêteur et
ses enquêtés gravitant autour de son thème
d'étude.
Elle nous a été utile dans la communication
verbale que nous devons avoir avec nos divers enquêtés afin
qu'ils nous fournissent des informations utiles et propices à la
réalisation de notre recherche.
8.
STRUCTURE DU MEMOIRE
Outre l'introduction et la conclusion générales,
notre travail comprend deux parties distinctes.
La première, cadre théorique contient deux
chapitres dont :
v Le premier traite des considérations
conceptuelles ;
v le deuxième est centré sur les
considérations théoriques, sur le reclassement et la
mobilité professionnels.
§1. La deuxième partie, cadre pratique comprend
deux chapitres :
v Le premier est axé sur la présentation du
milieu d'enquêtes ;
v Le deuxième et le dernier est consacré aux
enquêtes managériales.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1.1. RECLASSEMENT
Le reclassement c'est l'action de placer dans une
activité nouvelle des personnes qui ont dû abandonner leur
précédente activité.(20(*))
Selon nous, le reclassement c'est un nouveau classement pour
les salariés ou une nouvelle affectation à une nouvelle
activité.
1.2. RENDEMENT
M. REMY définit le rendement comme étant ce qui
produit une chose proportionnellement à son importance ; c'est une
capacité de production quantitative et qualitative.21(*)
Pour DELEGRAND, il est la production évaluée par
rapport à une norme, à une activité de mesure.22(*)
Quant GODEFROID Ghislain MUEPU, le rendement c'est
« La production individuelle du travail humain. C'est l'effort
physique fourni par le travailleur en vue de participer à
l'optimisation. Et techniquement, c'est la quantité de biens et des
services produits en unité de temps.23(*)
Selon le Robert - SEJER, le rendement est le produit de la
terre par rapport à la surface, c'est la production relative au capital
ou matériel ; produit ou gain.24(*)
1.3. RESSOURCES HUMAINES
A la lumière de la thématique, dans
« ressources humaines », nous avons le concept de
« Ressource » qui symbolise la potentialité en
énergie, en force, en capacité d'agir, à dominer une
situation, à réaliser une opération générale
grâce à laquelle nous pouvons créer, imaginer le moteur
dont nous avons besoin. Par contre, le terme humain s'applique aussi au niveau
individuel qu'à celui collectif.
Donc, la ressource humaine c'est cette capacité tant au
niveau individuel que collectif d'imaginer, de créer, de réaliser
et de dominer les opérations au sein d'une entreprise. (25(*))
1.4. ENTREPRISE PUBLIQUE
Le concept d'entreprise est tellement complexe qu'il renferme
plusieurs définitions qui varient selon les auteurs et les domaines dans
lesquels il est utilisé.
CHEVALIER définit l'entreprise comme étant
« Une unité sociale, économique dont l'objet est de
produire les biens et /ou des services destinés au marché en vue
de réaliser un bénéfice.26(*)
Pour sa part, EMILE DURKHEIM, définit l'entreprise
comme étant « Une association libre d'hommes qui mettent en
commun une partie de leurs épargnes ou de leurs actions en vue de
procurer leur revenu ».27(*)
L'entreprise publique est une organisation de production qui
appartient à l'Etat.
Selon nous, l'entreprise est une organisation de production de
biens ou de services à caractère commercial.
SECTION 2 : DEFINITION DE CONCEPTS CONNEXES
2.1. TRAVAIL
Par l'étymologie, le concept
« Travail » vient du grec « DOULIA »
(ERGASIA). Le premier terme se réfère au concept
« esclave ». En latin le travail se dit
« Labor » et ce concept entraine une connotation d'une
« entreprise difficile ».
En clair, le travail sous-entend une difficulté, une
peine.(28(*))
Le travail est une activité professionnelle,
régulière et rémunérée.(29(*))
Au sujet du travail, nous retenons deux définitions qui
sont souvent considérées comme classiques. Il s'agit d'une part,
de celle qui considère le travail comme étant `L'ensemble des
activités humaines coordonnées en vue de produire ou de
contribuer à produire ce qui est utile et d'autre part, de celle qui le
définit comme étant l'activité économique des
hommes productrice d'utilités sociales ».30(*)
Pour Sarnin et Bobilier - Chamoun, le mot «
Travail » vient étymologiquement du mot latin Tripalium qui
signifie, sorte de joug, d'instrument pour soigner les chevaux, les animaux,
qui les bloque, les empêche de se mouvoir comme ils veulent. Parmi toutes
les activités humaines, le travail est considéré comme une
activité contraignante, qui restreint notre liberté, une
activité aussi qui exige des efforts. 31(*)
Sarnin et Bobilier - Chamon citent Adam Smith et Karl Marx qui
ont beaucoup écrit sur le travail.
Pour Smith, le travail est la source de toute richesse, plus
on travaille, plus on gagne de l'argent, plus la société
s'enrichit. (32(*))
Karl Marx considère le travail comme une
activité qui ne doit être exclue de l'activité humaine, il
doit être valorisé à partir de sa fonction sociale. Car on
est humain, à travers ce que le travail va permettre
d'exprimer.33(*)
Pour Kant le travail est une valeur qui distingue l'homme de
l'animal.
Selon Meyerson, cité par C. Guivellic (2002, P.55),
« le travail est une activité systématisée,
organisée en vue d'un effet producteur, faite en commun avec les hommes
et destinée à créer des objets ou des valeurs ayant
utilité dans un groupe.(34(*))
Pour certains, le travail est un effort physique ou mental
orienté vers un but, un effort conscient dont le but est un gain, la
base première de la vie adulte, un pivot d'intégration de la
personnalité.
Pour d'autres, le travail est une façon d'être
créatif et responsable, le vécu personnel le plus significatif
dans la vie, une valeur en soi considérée comme un moyen de
croissance et de dépassement.
Pour d'autres enfin, le travail est un « Instrument
de torture ». Cette définition s'accorde pleinement avec le
sens étymologique du mot.
De notre part, le travail est un ensemble des activités
humaines organisées, coordonnées en vue de produire ce qui est
utile, c'est aussi une activité productive.
2.2. TRAVAILLEUR
ALPHONSE VERHULST définit le travailleur comme
étant une personne qui s'engage à fournir un travail manuel
à une autre personne appelée employeur, sous la direction de
celle-ci moyennant une rémunération (35(*)).
Un travailleur est une personne qui travaille (36(*)).
Quant à nous, nous définissons un travailleur
comme une personne qui exerce une activité professionnelle.
2.3. PERSONNEL
Le personnel, c'est l'ensemble des personnes employées
par un service public, une entreprise, un particulier... ou exerçant le
même métier (37(*))
Pour sa part Crispin KAHENGA NGOY définit le personnel
comme étant « l'ensemble des personnes liées par un
contrat à une entreprise aux fins de lui permettre la réalisation
optimale de ses objectifs moyennant un salaire » (38(*)).
2.4. MOTIVATION
La motivation est un terme très utilisé dans
l'entreprise.
Au départ, la psychologie a parlé de motifs ou
de mobiles pour évoquer « ce qui pousse à
agir ». Le mot motivation fait son apparition dans les années
1920. Il désigne alors l'ensemble des facteurs déterminant le
comportement des agents économiques et en particulier celui du
consommateur. C'est donc d'abord dans le domaine de l'économie et plus
précisément de ce qui ne s'appelait pas encore le marketing que
nait le mot motivation. Mais c'est surtout dans la publicité que le mot
motivation va connaître le succès. Puis finalement, la psychologie
du travail récupère ce terme pour en faire un sujet
d'étude, en particulier sous la pression pour des entreprises
post-tayloriennes qui prennent conscience de la nécessité de
gérer les ressources humaines pour réussir leur
développement économique.
L'idée de la motivation a changé de sens
à travers les époques :
Dans les années 1930, les organisations cherchaient
à favoriser le travail collectif. Il fallait s'occuper du groupe pour
développer la performance de l'individu.
Dans les années 1960 et 1970, les organisations ont
tenté de compenser les difficultés du travail collectif en
rémunérant la performance individuelle et en assurant le bien
être des salariés par les avantages sociaux. La motivation
s'identifiait à cette époque à la satisfaction au
travail.
Dans les années 1980, la motivation s'identifiait
plutôt à une implication personnelle dans un projet collectif
développé par les organisations.
A présent, la motivation du travail est un processus
qui se gère, se reconstruit en permanence à partir de multiples
stratégies et fait intervenir autant les caractéristiques de
l'organisation (contenu des tâches, ambiance du travail, etc....)
Selon E.M. Morin (1996, pp.122-123) cité par Jacques
Kalumba Ngoy, « la motivation correspond aux forces qui
entraînent des comportements orientés vers un objectif, forces qui
permettent de maintenir ces comportements jusqu'à ce que l'objectif soit
atteint » (39(*))
Pour Maxime et Bernard, la motivation est un désir
visant d'accomplir une action dont les résultats doivent provoquer la
satisfaction des besoins.
Elle est la tension, une pression qui nous met en mouvement
(40(*))
Quant à Charpentier, motiver, comme l'indique son
étymologie, consiste à mettre les mouvements en donnant un sens
à l'action. Autrement dit, motiver les employés n'est pas un
principe de commandement, ni une tentative d'acheter leur bonne volonté
par un système de gratification supposé attrayant. Motiver c'est
un acte de Management qui est censé inciter les salariés à
déployer de manière délibérée des efforts
pour la réalisation des objectifs de l'organisation sachant que cette
incitation, ne sera effective que si les salariés y trouvent un
intérêt personnel (41(*)).
Nous allons à la lumière de Godefroid Ghislain
Muepu stigmatiser que, « littéralement, motivation signifie
« action pour réaliser un motif ».
Donc, c'est l'ensemble des activités matérielles
et psychologiques qui déterminent positivement le comportement du
personnel en rapport avec le travail ». Il poursuit en ponctuant que
« motivation et buts sont intimement liées, car on est
motivé dans l'intention de satisfaire un besoin et atteindre un
but » (42(*))
La motivation peut se définir comme une force qui
pousse l'individu à donner un sens à ses besoins, ses
désirs, ses pulsions et qui détermine un comportement visant
à réduire un état de tension et donc à
rétablir un équilibre à moyen et à long terme
(43(*)).
Quant à nous, la motivation est le mobile qui incite ou
anime l'homme à agir ou faire pour satisfaire ces besoins et
désirs et diminuer la tension à l'atteinte d'un but. (44(*)).
2.5. PRODUCTION
La production est l'action de produire quelque chose,
c'est-à-dire donner naissance à un bien, à une richesse
ayant une valeur économique. L'on peut produire un bien physique et/ou
un service.
La production signifie une activité
économiquement organisée en vue de créer des biens et/ou
des services à partir des facteurs de production dans la perspective de
la satisfaction des besoins du consommateur.
Dans le domaine purement économique, la production est
une finalité primordiale de tout genre d'entreprise.
A la lumière de la thématique
managériale, production c'est le fait de produire. Et produire c'est
créer des utilités nouvelles. C'est placer les
éléments constitutifs de ce bien dans des conditions telles
qu'ils puissent satisfaire un besoin humain (45(*)).
Du point de vue consommateur, il y a production lorsqu'une
utilité peut être mise à sa disposition sous la forme soit
d'un bien nouveau, soit d'une qualité nouvelle.
Du point de vue producteur, la production existe quand elle
lui procure un bénéfice qui peut s'apprécier tantôt
en nature, tantôt en argent.
Enfin, du point de vue social, il y a production lorsque la
somme des valeurs réellement consommées au cours de leur
production est moindre que la somme des valeurs produites (46(*)).
2.6. PRODUCTIVITE
La productivité est le revenu entre la quantité
de produits et la qualité d'une des ressources quelconques ayant servi
à l'obtenir (47(*)).
Selon Thomas, la productivité est le rapport
entre la production obtenue et les moyens mis en oeuvre, ou si l'on veut une
fraction dont le numérateur est l'ensemble des efforts fournis et les
dépenses faites (48(*))
La productivité est le caractère productif, le
rapport du produit aux facteurs de production (49(*)).
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre, nous nous sommes senti obligé
de donner les éléments nécessaires à l'analyse, qui
sont sans doute la définition des concepts de base et connexes.
CHAPITRE II : CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LE
RECLASSEMENT ET LA MOBILITE PROFESSIONNELLE.
SECTION 1. DU RECLASSEMENT PROFESSIONNEL
Dans le cadre de notre étude, le reclassement
professionnel est entendu comme le passage d'un poste de travail à un
autre correspondant au nouveau capital d'aptitude physique et mentale d'un
travailleur à l'issu d'un accident de travail, après avis du
service médical de l'entreprise.
En effet, pour reclasser un travailleur accidenté,
l'employeur doit s'assurer si le travailleur est compétent pour exercer
un travail quelconque et cela relève du domaine de la médecine du
travail qui doit approuver si le travailleur est apte ou non.
Ainsi, le travailleur atteint d'une déficience doit
avoir une capacité de travail réduite et le problème qui
se pose est d'éviter que cette déficience ne puisse pas provoquer
un handicap du fait de la situation de travail dans laquelle le travailleur est
placé.
En ce cas, le reclassement des personnes déficientes,
dépend du contexte socio-économique dans lequel la personne se
trouve placée du milieu socio-culturel auquel elle appartient et de
l'importance de la déficience.
Le reclassement pourra permettre sans doute au travailleur
reclassé de s'adapter à son nouveau poste de travail, compte tenu
de son état actuel dans le service.
Pour résoudre le problème du reclassement
socio-professionnel, cela a une finalité.
Il s'agit de fournir à la personne ou la victime des
moyens d'une autonomie aussi complète que possible dans sa vie
socio-professionnelle, compte tenu de la nature et de l'importance de ses
capacités résiduelles (50(*)).
Adapter le personnel accidenté au poste du travail et
prendre en compte la spécificité de ses capacités et de
ses compétences, tels sont les objectifs visant à
l'intégration de ses travailleurs dans l'entreprise.
Pour autant que l'entreprise soit concernée, il en
résulte trois principes :
- Le choix d'un poste adapté ;
- Son organisation et sa conception ;
- Sa connaissance et son apprentissage.
Le but est de s'assurer que la personne reclassée est
apte à développer et mettre en pratique ses capacités, son
savoir faire et son expérience professionnelle et est en mesure de
fournir un travail analogue à celui d'un travailleur en bonne
santé.
1.1. RECLASSEMENT D'UN ACCIDENTE DE TRAVAIL
Le reclassement socio-professionnel d'un accident de travail
est fonction de plusieurs facteurs dont :
- Les contraintes juridiques ;
- Les contraintes socio-économiques ;
- Les contraintes techniques.
1.1.1. Les contraintes juridiques
Un travailleur n'ayant pas perdu la totalité de ses
aptitudes physiques et mentales à l'issue d'un accident de travail, peut
être reclassé par son employeur après l'avis de la
médecine du travail.
Cette affectation de l'accidenté de travail à un
nouveau poste de travail s'effectue en exécutant des dispositions
législatives ou réglementaires relatives à
l'hygiène et à la sécurité du travail dans les
entreprises et les établissements en vigueur en République
Démocratique du Congo.
Ce faisant, l'article 73, alinéa c stipule que :
« l'employeur commet une faute lourde qui permet au travailleur de
rompre le contrat lorsqu'il manque gravement aux obligations du contrat,
notamment lorsqu'en cours d'exécution du contrat, la
sécurité ou la santé du travailleur se trouve
exposée à des dangers graves qu'il n'a pas pu prévoir au
moment de la conclusion du contrat ou lorsque sa moralité est en
péril. (51(*)).
1.1.2. CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES
Plusieurs entreprises frappées par la récession
économique et caractérisées par la baisse de la
production, se débarrassent difficilement de certains travailleurs
accidentés de travail ayant perdu une partie de leurs aptitudes.
Ainsi, l'employeur recourt parfois au reclassement
socio-professionnel des accidentés ne présentant aucune
incapacité de travail pour éviter la résiliation du
contrat assorti d'un paiement du décompte final qui ne pourrait pas
éventuellement être accompli à cause de l'insuffisance de
cette recette dans le compte bancaire ou la caisse de l'entreprise.
1.1.3. CONTRAINTES TECHNIQUES
L'employeur s'embarrasse de fois de résilier le contrat
d'un travailleur disposant d'une expertise profitable pour l'entreprise.
Ainsi, en cas d'un accident de travail dont l'expert est
particulièrement victime, le recours à son reclassement
socio-professionnel devient une voie indiquée pour le maintien du
travailleur au sein de l'entreprise tant que ses capacités seront
toujours positives.
1.2. LE MILIEU INDUSTRIEL
Avant toute chose, nous définissons d'abord l'industrie
comme étant l'ensemble d'activités économiques ayant pour
objet, l'exploitation des richesses minérales et de sources
d'énergie, la transformation des matières premières en
produits fabriqués. (52(*))
En effet, le milieu industriel est un environnement où
sont implantées les activités économiques, des
métiers qui produisent des richesses par la transformation des
matières premières.
SECTION 2. LA THEORIE DE LA MOBILITE SOCIO PROFESSIONNELLE
2.1. DEFINITION DE LA MOBILITE SOCIO- PROFESSIONNELLE
La mobilité est la qualité de ce qui change
d'aspect rapidement (53(*)).
C'est aussi la place changeante qu'occupe un individu, un
groupe ou une collectivité d'individus dans la stratification
sociale.
Ainsi, la mobilité socio-professionnelle, c'est une
mobilité qui se rapporte à la profession. D'où, au sein de
la Société Nationale des Chemins de fer du Congo en sigle
« SNCC », l'employeur se doit d'affecter les anciens
accidentés à des postes autres que ceux qu'ils occupaient avant
leur accident.
2.2. LES FACTEURS DE LA
MOBILITE PROFESSIONNELLE
La mobilité professionnelle a trois facteurs à
savoir :
- Les facteurs économiques et technologiques ;
- Les facteurs politiques ;
- Les facteurs de l'évolution moderne.
a. LES FACTEURS ECONOMIQUES ET TECHNOLOGIQUES
Dans la société africaine actuelle, le
développement du secteur tertiaire, la multiplication des emplois non
manuels ainsi que l'expansion de la technologie ont provoqué
d'importants mouvements sociaux.
On a abandonné les campagnes pour les villes ainsi que
les travaux du secteur tertiaire (bureau, commerce, artisanat,...), travaux qui
procurent les avantages qui payent bien.
Ceci explique bien les changements que veut tout individu qui
travail, qui voudrait que sa situation sociale soit plus que celle d'antan,
mais qui se conformerait à la logique du modernisme et de
l'industrialisation.
b. LES FACTEURS POLITIQUES
Ces facteurs influent sur la mobilité sociale par le
fait que les politiques ne s'accordent pas, elles engendrent des changements
qui pourront intervenir dans la société.
En tout état de cause, des familles connaissent des
difficultés qui modifient leurs statuts, leurs situations
économiques.
Les individus quant à eux passent à des
échelons supérieurs ou inférieurs selon qu'il s'agit de la
rétribution de revenu ou d'autres aspects occasionnés par les
conflits politiques. (54(*)).
c. LES FACTEURS DE L'EVOLUTION MODERNE
Ces facteurs provoquent une mobilité sans limite.
Cependant, cette mobilité n'est pas
nécessairement orientée vers un nivellement croissant des
situations, mais aussi dans un sens contraire.
2.3. SORTES DE MOBILITE SOCIO-PROFESSIONNELLE
Il existe deux sortes de mobilité dans une
entreprise :
- La mobilité verticale ;
- La mobilité horizontale ;
1. La mobilité verticale
Cette mobilité renferme deux aspects :
- La mobilité verticale ascendante appelée
promotion,
- La mobilité descendante appelée
rétrogradation.
1. a : La mobilité verticale ascendante
appelée promotion
La promotion est le fait d'accorder à un travailleur un
poste de travail qui lui donnerait plus de prestige et une
rémunération plus élevée.
C'est aussi le fait d'élever une ou plusieurs personnes
à un grade, à une dignité, à des actions
supérieures.
Selon FOURNAYS, la promotion du travail et des travailleurs
est plus qu'un mouvement pour l'amélioration des conditions des
travailleurs (55(*))
Selon le dictionnaire le Robert -Sejer, par promotion, on
entend le fait de parvenir à un grade, un emploi supérieur
(56(*)).
Ceci nous permet de dire que la mobilité verticale
ascendante est un avancement pour un travailleur dans sa carrière.
1.b. La mobilité verticale descente ou
rétrogradation
Si la promotion est le passage d'un poste ou d'une fonction
à une autre supérieure, la rétrogradation quant à
elle n'est qu'un mouvement descendant dans la hiérarchie des fonctions
et en dignité.
En ce qui concerne la rétrogradation, elle intervient
si l'on constate que les aptitudes, les qualifications professionnelles d'un
individu ne correspondant pas aux exigences de l'emploi, car celui qui dirige
et qui a des ambitions modestes pour qu'il n'arrive pas en remplir son
rôle, ne doit pas conserver son poste, il mérite d'être
déplacé, rétrogradé, ou même renvoyé
et on pousse vers le bas.
Par le fait de rétrograder, on arrive à
comprendre que l'individu fait un recule, va contre le progrès, on le
fait reculer dans une hiérarchie et dans un classement.
2. LA MOBILITE HORIZONTALE.
Cette mobilité renferme les divers mouvements de la
même catégorie professionnelle n'entrainant ni avancement, ni
rétrogradation.
2.a. L'embauche
Les embauches constituent les mouvements d'entrées des
candidats extérieurs dans l'entreprise.
En d'autres termes, ils sont un mécanisme par lequel
l'entreprise contrôle son personnel en augmentant son effectif compte
tenu de ses activités.
2.b. L'affectation
L'organisation du travail suppose l'affectation de l'ouvrier
au poste de travail qu'il exécutera mieux.
L'affectation consiste alors à placer les hommes
disponibles au poste de travail vacant suivant les qualités
particulières de chacun et en tenant compte des exigences
professionnelles de métiers.
Mais, l'affectation ne se limite pas seulement à
l'embauche, elle se poursuit jusqu'en cours de sa carrière.
Si l'ouvrier affecté à un poste de travail ne
donne pas satisfaction, on le reclasse à un autre poste ou l'on
espère l'utiliser rationnellement.
Un ouvrier déficient doit être reclassé
à un nouveau poste en vue d'une harmonisation optimale de l'homme et de
son travail, il découle d'un employé qui ne s'adapte à son
poste d'attache peut être reclassé même si il n'a pas
été accidenté.
2.c. La mutation
Une mutation est un mouvement du personnel affecté pour
sa réaffectation dans un service géographique installé.
Elle est également le transfert, mais le
caractère spécifique de la mutation est que la personne
mutée quitte le premier service pour le second sans changement
nécessaire de qualification professionnelle ni salaire.
2.d. La rotation des fonctions
La rotation des fonctions est le processus par lequel, un
travailleur occupe divers postes de travail à l'intérieur d'un
même service.
CONCLUSION PARTIELLE
Le deuxième chapitre de notre mémoire porte sur
les considérations théoriques sur le reclassement et la
mobilité professionnelle, qui à son tour parle du reclassement
professionnel, de reclassement d'un accidenté de travail, les
contraintes juridiques, les contraintes socio-économiques, les
contraintes techniques, le milieu industriel, la théorie de la
mobilité socio-professionnelle.
Il parle en outre des mobilités socio-professionnelles,
l'embauche, l'affectation, la mutation et atterrit sur la rotation des
fonctions.
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
CHAPITRE I. PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE
Le premier chapitre de cette deuxième partie de notre
mémoire est consacré à la description historique et
administrative de la Société Nationale des Chemins de fer du
Congo, aux événements essentiels de cette entreprise ferroviaire
de renommée internationale.
SECTION I. DENOMINATION ET STATUT JURIDIQUE
1. DENOMINATION
Le champ de notre investigation à pour
dénomination : LA SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER DU CONGO, EN
SIGLE SNCC
2. STATUT
JURIDIQUE
La SNCC est une entreprise publique dotée d'une
personnalité juridique :
- Administrativement parlant, la SNCC est sous tutelle du
Ministère des Transports et Voies de communication.
- Financièrement parlant, la SNCC est une entreprise du
portefeuille de l'Etat (Ministère du Portefeuille).
SECTION II. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo
« SNCC » en sigle est une entreprise publique qui
s'étend dans sept provinces de notre pays entre autres : le
Katanga, le Kasaï-Oriental, Kasaï Occidental, le Maniema, la Province
Orientale, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, mais son siège social est
situé dans la ville de Lubumbashi, province du Katanga plus
précisément dans la commune de KAMPEMBA, au N° 115 sur
l'avenue LUMUMBA.
SECTION III : HISTORIQUE
Par « la Conférence Géographique de
l'Afrique » tenue à Berlin en septembre 1885 et dans le souci
majeur d'exploiter les richesses naturelles des pays d'Afrique, le Roi des
belges Léopold II constitua le 31 juillet 1885 à Bruxelles,
« LA COMPAGNIE DE CHEMIN DE FER DU CONGO », car selon
l'idée de l'explorateur Henri STANLEY MORTON, « sans chemin de
fer le Congo ne vaut pas un penny ». (57(*)) Ceci permit que l'on puisse
construire les chemins de fer au Congo pour une bonne évacuation des
richesses du pays.
Par ailleurs, quelques événements chronologiques
ont marqué l'évolution de l'histoire ferroviaire dans notre pays.
(58(*))
- En 1889, fut créée la Compagnie des Chemins de
Fer Matadi-Kinshasa, en sigle CFMK, qui continue à fonctionner à
nos jours pour le compte de l'Office National de Transport (ONATRA).
- Dans le but d'assurer le transport des minerais de l'Union
Minière du Haut-Katanga (UMHK), devenue la Générale des
Carrières et des Mines (GECAMINES), en 1909, ce fut la création
de la Compagnie du Chemin de Fer de Katanga, CFK en sigle avec comme
objectifs : établir une liaison rapide entre le Katanga et un port
maritime reliant la frontière méridionale à un point de
Lualaba (BUKAMA).
- En 1902, création de la Compagnie des Chemins de Fer
des Grands Lacs (CFL), installée à Kalemie, fonctionnant comme un
établissement public et qui avait un réseau englobant le
tronçon de Kamina-Kalemie-Kivu et sur les biefs supérieurs et
moyens du fleuve Congo. L'exploitation de ce réseau fluvial portait sur
610 Km. Le réseau lacustre 834 Km de route avec un effectif total de
6112 unités de la main d'oeuvre employée.
- Le 31 octobre 1906 : création de la Compagnie
des Chemins de Fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (KDL) qui exploitait uniquement
les chemins de fer reliant les gares :
- De Sakania à Ilebo/port ;
- De Tenke à Dilolo ;
- De Kamina à Kabongo.
En 1906, fut constituée l'ancienne Compagnie des
Chemins de Fer du Bas-Congo au Katanga, en sigle (BCK) avec comme objectifs
d'étudier, constituer et exploiter un chemin de fer de Benguela, reliant
un pont situé sur le Lualaba à la frontière sud du
Katanga.
- Le 11/12/1909, le premier train du sud atteindra la
frontière méridionale du Congo, le 05/05/1910, le rail atteignit
Sakania et le 12/10/1910 Lubumbashi alors Elisabethville (E'Ville)
réceptionna la première locomotive à vapeur (255 Km).
- En 1927, la création des chemins de fer
Léopoldville-Katanga-Dilolo (LKD).
- En 1952, fusion du LKD et du CFK pour constituer la
compagnie des chemins de fer Katanga-Dilolo-Léopoldville (KLD), devenu
par la suite Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi, en sigle toujours (KDL),
concessionnaire de l'ensemble du réseau desservant le Katanga, le Lomami
et le Kasaï ayant le siège social à Kinshasa et la Direction
Générale à Lubumbashi.
- En 1961, la subdivision de l'ancienne compagnie BCK de droit
Belge en la nouvelle BCK de droit congolais qui assure pour le compte de KDL,
l'exploitation du réseau de la zone des transports ferroviaires le plus
dense du pays.
- Le 02 décembre 1974, par l'Ordonnance-Loi N°
74027, portant création d'une entreprise publique
dénommée : Société Nationale des Chemins de
Fer du Zaïre en sigle SNCZ, qui est une société par action
à responsabilité limitée (SARL), née de la fusion
de quatre anciens réseaux de transport :
- Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (KDL) ;
- Chemins de fer du grand lac (CFL) ;
- Chemins de fer vicinaux (CFV) et,
- Les chemins de fer Matadi-Kinshasa (CFMK) qui, par
l'histoire devenue la Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo (SNCC), en 1997, avec la prise du pouvoir par l'Alliance des Forces
Démocratiques pour la Libération du Congo, AFDL en sigle.
- En 1989, la SNCZ fut éclatée en trois filiales
ferroviaires dépendant de la SNCZ Holding localisée à
Kinshasa. Il s'agit de :
· L'Office des Chemins de Fer du Sud, OCS en
sigle ;
· La Société des Chemins de Fer de l'Est,
SFE en sigle, et
· La Société des Chemins de Fer de
l'Uélé, SFU en sigle.
- En 1995, il y eut l'apparition d'une société
privée s'occupant exclusivement du secteur de la production en laissant
des services sociaux, la police ferroviaire et la gestion du patrimoine aux
filiales de la SNCZ Holding.
- Du premier juillet 1995 à mai 1997, naîtra et
fonctionna la SIZARAIL (Société Internationale Zaïroise du
Rail), issue de la fusion de l'Office des Chemins de Fer du Sud (OCS) et de la
Société des Chemins de Fer de l'Est (SFE), y compris les ateliers
et la maintenance de la voie ferrée. La SIZARAIL avait un système
de gestion privée, elle est née pour sauver la
société de la situation désastreuse des chemins de fer
dont l'exploitation était devenue presque impossible suite au manque de
carburant et lubrifiants, à l'insuffisance de locomotives, à des
non paiements de agents, à la vétusté du matériel
et au manque de la maintenance et des pièces de rechange.
- De l'avènement de l'AFDL au pouvoir jusqu'à
nos jours, l'entreprise ferroviaire porte le nom de la
« Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo » en sigle SNCC.
SECTION 4 : OBJET SOCIAL DE LA SNCC
1. PRINCIPAL A
L'EPOQUE COLONIALE AVEC BCK (EN 1906)
Depuis sa constitution, le 31 décembre 1906, la
compagnie du BCK avait reçu de l'Etat Indépendant du Congo (EIC)
comme objectif principal. (59(*))
a) Etudier, construire et exploiter, pour le compte de l'EIC,
un chemin de fer reliant le Katanga au Bas-Congo.
b) Etudier, construire et exploiter, pour le compte de l'EIC,
une ligne reliant la région minière du Katanga à la ligne
portugaise du Benguela.
c) Réaliser pour le compte de l'EIC, la participation
financière de cette dernière et de protéger ou participer
aux études, à la construction et à l'exploitation de la
ligne ferrée reliant un point situé sur le Lualaba à la
frontière méridionale du Katanga.
2. SECONDAIRE PAR
LE SUITE
a) Réaliser et exploiter pour le compte de la
RDC :
- Les ports : Ilebo-Bukama-Kabalo-Kalemie, etc.
- Les services connexes : sociaux, juridiques,
sanitaires.
b) Assurer les importations et les exportations des
marchandises pour accroitre telles que (60(*)) :
ü L'ouverture vers le sud :
la gare de Sakania assurant la jonction entre la SNCC et la Zambie Railways
(ZR) débouchant sur deux ports internationaux :
· Le Captown en RSA de 3468 Km ;
· Le Beira au Mozambique de 2358 Km.
ü L'ouverture vers l'Ouest : Dilolo
est la gare d'interconnexion avec le chemin de fer Benguela (CFB) aboutissant
au port international de Lobito en Angola de 1348 Km.
ü L'ouverture vers l'Est : Kalemie,
sur Tanganyika, en transitant par le chemin de fer Tanzanien « the
East African Railwys » EAR.
ü L'ouverture en projet : celle de la ligne
Ilebo-Bas-Congo, prévoyant son terminus au port de Matadi, sur
l'océan atlantique qui compte 1164 Km.
SECTION 5 : CREATION ET ORGANISATION
5.1. CREATION
La SNCC a été créée sur
décision ministérielle par la lettre n°
0032/CAB/CGTTRACOM : TPAT/67 du 02 mai 1997, émanant du
commissariat général de Transports et Communications, Travaux
Publics et Aménagement du Territoire.
La SNCC est une société d'Etat : elle est
une société par action à responsabilité
limitée (SARL) ayant son siège social à Lubumbashi dans
province du Katanga.
5.2. UNITE DE PRODUCTION
L'administration qui, jadis, contrôlait quatre
unités de production appelées régions, arriva à
cinq, à savoir (61(*)) :
1. Région Sud : siège
d'exploitation se trouvant à Likasi et supervisait la ligne
SOFUMWANGO-TENKE-DILOLO.
2. Région Centre : avec son
siège à Kamina, elle commence de TENKE jusqu'à
KASAMBA-KABONGO.
3. La Région Nord : son
siège se trouve à KANANGA s'occupant de la ligne KASAMBA
jusqu'à ILEBO.
4. Région Est : ayant son
siège à Kalemie, contrôlant la voie ferrée
située entre KONGOLO et GOMA via KALEMIE commençant de
KABONGO.
5. La Région Nord-est : son
siège se trouve à Kindu dans le Maniema contrôlant la voie
située entre KONGOLO et KISANGANI.
A ces cinq régions de production s'ajoute une
circonscription d'exploitation (CIREX) ayant son siège à
Lubumbashi, et contrôle la ligne SAKANIA-SOFUMWANGO, y compris la ligne
KIPUSHI. Chaque région est dirigée par un Directeur de
région. En 2011, la SNCC comprenait trois régions d'exploitation
selon la nouvelle structure qui sont :
§1. La Région Nord :
composée de la province du Kasaï-Occidental, du Kasaï-Oriental
et de la partie nord de la province du Katanga. On y intègre la
Direction de Kananga, les Coordinations d'exploitation de Mwene-Ditu et Ilebo,
la sous-coordination de Mweka ainsi que l'agence commerciale de Mbuji-Mayi.
Elle s'étend sur 978 Km, d'Ilebo à Kamina qui
n'est pas comprise dans cette région. (62(*))
§2. La Région Sud :
composée d'une Direction régionale à Likasi, et deux
coordinations d'exploitation l'une à Kolwezi et une autre à Luena
ainsi que la sous coordination de MUTSHATSHA. Elle est située dans
l'Hinterland minier dans la Province du Katanga. Elle dessert les provinces
suivantes : le Kasaï-Occidental, le Kasaï-Oriental ainsi que le
Maniema. Elle s'étend de Sakania (Frontière avec la Zambie)
à Lumata, de Lukuni exclu à Kamina exclu ainsi que Tenke à
Dilolo (Frontière avec l'Angola). En outre, la région compte 6
grandes gares et 29 cantons (63(*)). Elle s'étend sur 1.377 km de voie
générale dont 850 km en tronçon électrifié
et 81,6 km de voie de raccordement.
§3. La Région Est : est la
plus vaste de toutes les trois régions que compte la SNCC, la plus
diversifiée de par son activité. Elle comprend le rail, le
transport fluvial sur le fleuve Congo (bon bief, moyen), ainsi que le transport
lacustre sur les Lacs Kivu et Tanganyika. Elle s'étend de :
- Kamina à Kalemie : 720 km
- Kindu à Kabalo : 441 km
- Kisangani à Ubundu : 125 km, soit 1.286 Km de
voie ferrée dont 1.161 km de voie à écartement, 1.067 km
et le reste à écartement métrique. Elle dessert 5
provinces : le Nord du Katanga, le Maniema, la Province Orientale, les
Nord et Sud-Kivu (64(*))
5.3. POLITIQUE GENERALE
La politique générale est une politique de la
direction générale de l'entreprise. Elle est importante dans ce
sens qu'elle permet à l'entreprise de s'adapter aux différentes
conjonctures, elle détermine toutes les autres activités de
l'entreprise.
La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo
est une entreprise industrielle et commerciale de transport comme toute
entreprise cherche à se maintenir en vie par la réalisation de
profit, d'un développement et d'une sécurité.
La SNCC quant à elle, aussi cherche le maintien durable
au moyen de ces catégories d'activités à savoir : le
service de transport, le commerce ou vente des services et la fabrication des
pièces de rechange de ses locomotives.
1. SOCIETE DE TRANSPORT
Elle est appelée Société de Transport
lorsqu'elle achemine les personnes (voyageurs) et les biens (minerais, produits
agricoles, carburants, bétail, les différents types de
marchandises) au moyen des locomotives et Wagons (trémies et voiture
pour voyageurs) par voie ferrée (rail) moyennant une valeur
vénale.
2. SOCIETE COMMERCIALE
Elle est une société commerciale lorsqu'elle
vend les services de transport aux tierces personnes physiques ou morales sur
base des tonnes par kilomètre (TKM) pour les biens et voyageurs par
kilomètre ( Vkm) pour les personnes.
3. SOCIETE INDUSTRIELLE
Elle est une société industrielle lorsqu'elle
fabrique des pièces de rechange et des matériels
nécessaires pour l'entretien et la maintenance de ses machines ainsi que
de son infrastructure.
5.4. ORGANISATION
Pour mieux administrer, coordonner, planifier, commander et
contrôler les activités dans une entreprise, il est
recommandé une certaine hiérarchisation de son personnel.
C'est ainsi que la configuration actuelle d'exploitation de la
SNCC s'articule sur toutes les unités de production principales
appelées régions placées sous le contrôle du Conseil
d'Administration installé à Lubumbashi, ainsi on a :
- Le Conseil d'Administration ;
- Le Président
- Les Membres
- Le Comité de Gestion
- L'Administrateur Directeur Général
(Délégué Général)
- L'Administrateur Directeur Financier
- L'Administrateur Directeur Technique
- La Direction de Niveau A
- Le Secrétariat Général
- La Direction Financière
- La Direction de Développement
- Ensuite, nous avons le Département niveau B, et dans
tous ces trois cas y compris les régions qui constituent la SNCC,
actuellement en quatre unités de production, reparties de la
manière suivante :
1. La Région Sud : dont le
siège est à Likasi qui comprend le tronçon ferroviaire de
Sakania à Dilolo.
2. La Région Centre : ayant son
siège à Kamina et comprend les tronçons ferroviaires de
Lubudi à Mwadi-Kayembe et de Kamina à Katutu.
3. Région Nord : le siège
est situé à Kananga comprend le tronçon ferroviaire de
Luputa à Ilebo.
4. La Région Nord-est : dont le
siège est à Kalemie comprend les tronçons ferroviaires de
Kabalo-Kalemie et de Kabalo-Kindu, Ubundu à Kisangani, la navigation sur
les Lacs Tanganyika et Kivu, les biefs fluviaux. Kindu- Ubundu et
Kongolo-Malemba-Nkulu, le réseau routier de Kivu, d'Isiro, les
tronçons de Bumba et de Bondo.
Bureau : Cellule disciplinaire agent d'exécution
SNCC/Lubumbashi
LEGENDE
- ADG : Administrateur
Délégué général
- ADG/A : Administrateur
Délégué général Adjoint
- DXP : Directeur d'exploitation
- DAD : Directeur administratif
- ADF : Administrateur Directeur Financier
- ADT : Administrateur directeur technique
- DRDP : Directeur de recherche, Développement
et planification
- SRG : Secrétaire Général
- CTR GEN & AUD.INT : Contrôle
général et audit interne
- DXA : Directeur d'exploitation adjoint
- DTRP : Département de transport
- DCIAL : Département commercial :
- DAA : Directeur administratif adjoint
- DMEDICAL : Département médical
- DGP : Département de gestion du personnel
- DOF : Département organisation et formation
- DIV SOCIAL : Division sociale
- DIV INSP RH : Division inspection Ressources
Humaines
- DFIA : Directeur Financier Adjoint
- DINSP FIN : Département inspection
financière
- DCPTE : Département comptabilité
- DTA : Directeur technique Adjoint
- DATC : Département des ateliers centraux
- DMAT : Département matériel
- DET : Département électricité et
télécommunication
- DVT : Département voies et travaux
- DGEST LOG : Département gestion logistique
- DRD : Département recherche et
développement
- DPLAN : Département planification
- DDK : Département de Kinshasa
- DPOC : Département police et contentieux
- DINF : Département informatique
- DAP : Département approvisionnement
- DSG : Division services généraux
- DTRESOR : Trésorerie
- Secrétariat D.G : Division secrétaire
- CTR GEN : contrôle général
- AUDIT INT : audit interne
- CIREX LBB : circonscription d'exploitation de
Lubumbashi
SECTION 6. FONCTIONNEMENT
Comme toute autre entreprise, la SNCC est chapotée par
un Conseil d'Administration qui trace les grandes options de l'entreprise,
conformément à la politique de l'Etat congolais.
Le Conseil d'Administration est présidé par le
Président du Conseil d'Administration qui est nommé par le
Décret-loi n° 120/2002 du 08.08.2002.
Ce Conseil d'Administration est secondé par le
Comité de Gestion qui est l'organe d'exécution de l'option
levée par le Conseil d'Administration, il s'occupe de la gestion
quotidienne de l'entreprise et le Collège des Commissaires aux
Comptes.
1. Le Comité de Gestion
Le Comité de Gestion dispose des divisions et
sous-divisions, les cellules et les bureaux qu'il contrôle au sein de
l'entreprise ; il est composé de :
- Le Directeur Général ou Administrateur
Délégué Général ;
- Le Directeur Général Adjoint ou Administrateur
Délégué Adjoint
- La Direction Administrative : qui s'occupe de tous les
problèmes de l'administration, de la gestion, de la formation et des
ressources humaines et sociales ;
- La Direction d'Exploitation : elle coordonne toutes les
activités de transport et de commerce ;
- La Direction Technique : qui s'occupe de tous les
problèmes techniques, la répartition et la maintenance des
engins, des matériels et de l'entretien ;
- La Direction Financière : elle gère les
finances et tient la comptabilité des budgets de l'entreprise ;
- La Direction de Recherche : s'occupe de la recherche,
du développement, de la planification et aussi des réseaux
exploités qui sont :
· Réseaux ferrés : voie ferrée,
sur tout le réseau de la SNCC, de Sakania à Ilebo, Tenke à
Dilolo, Kalemie à Kabalo, Kabalo à Kindu et de Ubundu à
Kisangani.
· Les voies lacustres : 1690 km de voies Lacustres
de Kalemie qui assure la liaison entre Kigoma (Tanzanie), Mpulungu (Zambie),
Bujumbura (Zambie-Burundi) et entre Moba (RDC), Mpulungu (Zambie) sur les lacs
Tanganyika et Kivu.
· Les voies routières : à l'Est de la
RDC, entre Kalemie et Bukavu 128 km.
Le Directeur Général et le Directeur
Général Adjoint peuvent nommer un directeur dans tel ou tel autre
service vu son aptitude et sa performance ; leur mandat est de 5 ans
renouvelables.
- Le Comité de Gestion a, en son sein, un
représentant du personnel qui est désigné par le personnel
lui-même.
Le Comité de Gestion exécute les
décisions du Conseil d'Administration et assure dans les limites des
pouvoirs qui lui sont confiés par ce dernier, la gestion de la
société.
- Sur le plan administratif, l'impulsion en matière
d'organisation de l'entreprise est donnée par le Comité de
Gestion et traduit en instruction par les directeurs de direction.
Ces instructions sont données aux directeurs de
direction adjoint d'une part, et aux directeurs des départements d'autre
part. les directeurs des régions reçoivent les directives des
directeurs de direction adjoints, tandis que les directeurs des
départements exécutent les ordres provenant directement des
directeurs de direction.
- Sur le plan pratique, au niveau central, il se tient chaque
jour le matin une réunion de travail regroupant les directeurs
intéressés directement par l'exploitation. Cette réunion a
lieu à la salle des réunions de la direction d'exploitation.
Doter des moyens de communication adéquats, la
direction d'exploitation rassemble toutes les informations liées
à l'exploitation, à la technique, aux finances et à
l'administration surtout les réseaux et on dresse des rapports
renseignant sur tous les domaines de l'entreprise ainsi que toutes situations
de l'entreprise a attiré l'attention de la haute direction.
Ces instructions sont souvent présentées sous
forme des statistiques courantes servant des références aux
analyses des services spécialisés. Sur base des informations, le
responsable dans les différents secteurs d'exploitation décide et
mène des actions dans le sens de corriger ou rectifier le tir en
fonction des objectifs que la société s'est assignée en
matière d'exploitation.
Toutes les décisions issues de cette rencontre
nationale sont répercutées sur l'ensemble des réseaux
(régions) et au niveau de l'administration centrale principalement sous
forme des programmes journaliers opposables à tous.
Au terme du mois, il est dressé à tous les
échelons de l'entreprise un certain nombre des rapports parmi lesquels
nous citons :
- Rapport succinct
- Rapport mensuel
- Tableau de bord
- Contrat de performance, etc.
Outre les rapports cités ci-haut, plusieurs autres
rapports trimestriels, semestriels, annuels et circonstanciels, peuvent
être élaborés sur demande de la hiérarchie. Le
Comité de Gestion se réunit une fois par mois pour évaluer
la marche de l'entreprise.
Par moment, le président délégué
général s'adresse directement à la base par les
truchements soit de la délégation syndicale, des agents des
ateliers centraux, une catégorisation cible des agents de commandement.
Voici les attributions assignées à chacune des cinq directions de
la SNCC.
1. La Direction
Générale
Le Président Délégué
Général en sa qualité de gestionnaire principal assure la
responsabilité du bon fonctionnement avec ses pouvoirs les plus
étendus, il gère les affaires de la SNCC, il met en application
les décisions prises au Conseil d'administration.
2. La Direction d'Exploitation
Elle coordonne l'exploitation de toute la
société, elle poursuit sa mission de contribuer à
l'optimisation de la production dans une perspective de rentabilité par
connaissance de besoins du marché.
3. La Direction Technique
Cette direction gère les immobilisations de
l'entreprise, c'est-à-dire les divers engins et équipements
liés directement à l'exploitation et autres infrastructures
répondant aux besoins sociaux des agents considérés comme
hors exploitation.
4. La Direction Financière
Elle a pour mission :
- D'élaborer la politique de finances
- D'assurer la gestion et le contrôle des finances
5. La Direction Administrative
Elle a pour mission : d'assurer la politique sociale de
l'entreprise et la gestion des ressources humaines sous la coordination de la
Direction Générale.
2. DU COLLEGE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Sauf dérogation prévue par des dispositions
particulières, le contrôle des opérations
financières de la SNCC est exécuté par le Collège
de deux commissaires aux comptes au moins et de quatre au plus.
Ils sont nommés par le Président de la
République. Les Commissaires aux Comptes ont un collège, ou
travaillent séparément, le droit illimité et une
surveillance et contrôlent toutes les opérations de la
société.
A cet égard, ils ont un mandat de vérifier les
livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société,
de contrôler la régularité et la sincérité et
s'imprègnent de la situation financière, les comptes de la SNCC
dans les rapports du Comité de Gestion.
3. LE PERSONNEL
Le cadre et le statut de la SNCC sont fixés par le
Conseil d'Administration, le recrutement notamment les grades, les conditions
de recrutement, la rémunération, les règles d'avancement,
la discipline, les voies de recours.
Le personnel est géré sur base du code du
travail, de la convention collective et d'autres documents permettant la bonne
gestion du travailleur, qui règlementent le comportement de l'agent dans
le milieu professionnel.
Il est soumis à l'autorité de tutelle, le
personnel exerçant un emploi de commandement et est nommé,
affecté, promu et peut être révoqué en cas de
nécessité par le comité de gestion, quand celui-ci marche
à l'encontre des normes et prescriptions de l'entreprise qui l'a
recruté.
CONCLUSION PARTIELLE
Le premier chapitre de la deuxième partie de cette
étude porte sur la présentation de la SNCC/Lubumbashi, la
dénomination, le statut juridique, la situation géographique,
l'historique qui, lui, parle de la création de l'entreprise, de
l'organisation et du fonctionnement, de l'objet social de notre champ de
recherche.
CHAPITRE II : ENQUETES MANAGERIALES
SECTION 1. PREPARATION DE L'ENQUETE
1.1. DEFINITION DE L'ENQUETE
Il existe une pluralité des définitions du terme
« enquête » parmi lesquelles nous retenons celle de
Bailly René et KAZADI KIMBU MUSOPUA.
D'après Bailly René, l'enquête est une
réunion des témoignages pour élucider une question.
(65(*))
Selon KAZADI KIMBU MUSOPUA, l'enquête est une recherche
méthodique reposant sur des questions, des témoignages, des
documents et aussi sur les faits. (66(*)).
Quant à nous, elle est une démarche qui permet
d'obtenir des données ou des informations ensuite de les
vérifier.
1.2. BUT DE L'ENQUETE
L'enquête vise particulièrement la saisie de la
réalité sur terrain afin de vérifier si les
hypothèses concordent ou pas avec la réalité sous
étude afin de les infirmer ou les confirmer.
Le but de l'enquête est de vérifier les
hypothèses sur terrain si elles peuvent être confirmées
et/ou infirmées. (67(*))
1.3. ELABORATION ET
ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE.
En vue d'accéder aux informations sur terrain, nous
avons trouvé opportun de recourir à un questionnaire comprenant
des questions d'identifications et celles d'opinion convergeant avec le sujet
d'étude.
Par ailleurs, ledit questionnaire comportait des questions
ouvertes et à éventail des réponses.
- Les questions ouvertes : sont
celles au sein desquelles l'enquêté exprime librement son
opinion.
- Les questions fermées : sont
celles au sein desquelles l'enquêté répond par oui ou non,
d'accord sans opinion.
Il est limité par une certaine alternative.
- Les questions à éventail des
réponses : ce sont des questions auxquelles
l'enquêté est soumis à un certain nombre des
réponses parmi lesquelles, il choisit la réponse qu'il juge
convenable.
1.4. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON.
Il est à noter que l'échantillon consiste
à choisir un modèle réduit d'une population nombreuse , de
tel sorte que ce modèle soit considéré comme
représentatif afin d'éviter la déformation de la
réalité.
En effet, n'ayant pas la possibilité d'atteindre tout
le personnel de la SNCC, car c'est une opération difficile et
pénible qui demande beaucoup de moyens matériel et financier
compte tenu du nombre très élevé des agents, du personnel
(DAPERS : Division d'administration du personnel).
L'effectif total de cette division est de 390 agents dont 227
cadres et maîtrises, 163 agents d'exécution. Nous avons
tiré notre échantillon au taux de 1/10, soit :
- 227/10= 22,7= 23 cadres et maîtrises
- 163/10 = 16,3= 16 agents d'exécution.
Ainsi, notre échantillon est constitué de 23
cadres et maîtrises et 16 agents d'exécution, soit au total 39
enquêtés.
SECTION 2 : DEPOUILLEMENT ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
2.1. QUESTIONS D'IDENTIFICATION.
1. sexe
Tableau n° 1
SEXE
|
EFFECTIF
|
%
|
Masculin
Féminin
|
29
10
|
74,36%
25,64%
|
Total
|
39
|
100%
|
Ce tableau nous montre que 29 sujets enquêtés
soit 74,36% sont des hommes et 10 enquêtés soit 25,64% sont des
femmes.
Donc, la majorité est constituée des hommes.
2. Age
Tableau n°2 :
AGE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
30-34 ans
|
1
|
2,56
|
35-39 ans
|
-
|
-
|
40-44 ans
|
3
|
7,69
|
45-49 ans
|
13
|
33,33
|
50 ans et plus
|
22
|
56,41
|
Total
|
39
|
100%
|
Il ressort de ce tableau que 56,41% de nos
enquêtés ont l'âge compris entre 50 ans et plus ;
33,33% sont dans la fourchette de 45 et 49 ans ; 7,69% sont entre 40 et
44ans ; tandis que 2,56% sont entre 30 et 34 ans. Ce qui prouve que la
main d'oeuvre de la SNCC, n'est pas jeune.
3. ETAT CIVIL
Tableau n° 3
Etat civil
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Célibataires
|
-
|
-
|
Marié (es)
|
37
|
94,87
|
Divorcés
|
2
|
5,13
|
Veufs (ves)
|
-
|
-
|
Total
|
39
|
100%
|
De ce tableau on retient que 94,87 % des
enquêtés sont mariés tandis que 5,13% seulement sont
divorcés. Ce qui présage que nos enquêtés sont tous
des responsables.
4. Niveau d'études
Tableau n° 4
NIVEAU D'ETUDES
|
EFFECTIF
|
%
|
primaires
secondaires
supérieures et universitaires
|
-
10
29
|
-
25,64
74,36
|
Total
|
39
|
100%
|
74,36% de nos enquêtés sont de niveau
d'études supérieures et universitaires tandis que le 25 ,64%
sont de niveau d'études secondaires. Ceci prouve que la main d'oeuvre de
la SNCC est instruite.
5. Catégorie socio-professionnelle
Tableau n° 5
CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Agents d'exécution
|
16
|
43,03
|
Maîtrises et cadres
|
23
|
58,97
|
Total
|
39
|
100%
|
Ces données nous font voir que 23 sujets soit 58, 97%
sont des cadres et maîtrises et le reste, soit 43,3% sont des agents
d'exécution.
6. Ancienneté
Tableau n° 6
ANCIENNETE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
0-5 ans
|
-
|
-
|
6-11 ans
|
2
|
5,13
|
12-17 ans
|
6
|
15,28
|
18-23 ans
|
10
|
25,64
|
24-29 ans
|
10
|
25,64
|
30 ans et plus
|
11
|
28,21
|
TOTAL
|
39
|
100%
|
De ce tableau, il ressort qu'aucun sujet n'a eu
l'ancienneté comprise entre 0 et 5 ans ; 5,13% ont une
ancienneté variant entre 6 et 11 ans ; 15,28% une ancienneté
variant entre l2 et 17 ans ; 25,64% respectivement une ancienneté
variant entre 18 et 23 ans et entre 24 et 29 ans tandis que 28,21% ont une
ancienneté variant entre 30 ans et plus.
2.2 QUESTIONS D'OPINIONS
1. Quelle était la cause de votre
accident ?
Tableau n°7
REPONSES
|
EFFECTIF
|
%
|
Non respect de la législation
|
-
|
-
|
malaise sanitaire
|
-
|
-
|
mauvaise manipulation des machines
|
10
|
43,47
|
Fatigue
|
13
|
56,52
|
conditions matérielles
|
-
|
-
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Pour 56,52% de nos enquêtés reclassés,
l'accident était dû à la fatigue, tandis que pour 43,47%,
il a été dû à la mauvaise manipulation des
machines.
1. De quel type d'accidents avez-vous
été victime ?
Tableau n° 8
REPONSES
|
EFFECTIF
|
%
|
Blessure
|
-
|
-
|
Brulure
|
-
|
-
|
fracture
|
23
|
100
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Ce tableau témoigne que tous nos enquêtés,
soit 100% leur accident était la fracture.
2. Avez-vous été reclassé ?
Tableau n° 9
REPONSES
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
23
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Il est à noter que tous nos enquêtés, soit
100% ont été reclassés.
3. Après votre reclassement, quels sont les
sentiments que vous avez éprouvés ?
Tableau n° 10
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
joie
|
19
|
82,61%
|
tristesse
|
4
|
17,39
|
considération
|
-
|
-
|
frustration
|
-
|
-
|
traumatisme
|
-
|
-
|
Total
|
23
|
100%
|
81,61% avaient éprouvé les sentiments de joie
tandis que 17,39% eux avaient éprouvé ceux de tristesse.
4. Quelles difficultés éprouvez-vous
après avoir été reclassé ?
Tableau n°11
REPONSES
|
EFFECTIF
|
%
|
inadaptation au nouveau poste
|
19
|
82,61
|
inaptitude à l'ancien poste
|
4
|
17,39
|
TOTAL
|
23
|
100
|
A cette question, 82,61% de nos enquêtés ont
éprouvé des difficultés d'inadaptation au nouveau poste,
tandis que 17,39 eux ont éprouvé celles d'inaptitude à
l'ancien poste.
5. Le nouveau poste d'attache vous permet-il de vous
réaliser pleinement entant qu'agent de la SNCC ?
Tableau n° 12
REPONSES
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
23
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Tous nos enquêtés soit 100% sont capables de se
réaliser dans leur nouveau poste d'attache.
b. Questions adressées au médecin du
travail et aux responsables du personnel.
1. En cas d'accident de travail, la SNCC procède-t-elle
au reclassement des victimes ayant perdu une partie de leurs
aptitudes ?
Si oui, comment procède-t-elle ?
REPONSES :
Oui, la médecine du travail reçoit le dossier du
malade, elle l'analyse et détermine le degré d'incapacité
du malade, elle initie une lettre de reclassement qu'elle aura à
adresser au service du personnel avec copie réservée au service
utilisateur.
2. Comment la SNCC parvient-t-elle à
dédommager des victimes des accidents de travail ?
REPONSES :
- Pas d'indemnisation
- Les frais d'indemnisation étant dérisoires, la
SNCC a toujours obtenu l'aval de l'INSS avant de procéder à une
quelconque action en faveur de l'agent.
a) En cas d'incapacité temporaire ou partielle
résultant d'un accident de travail, le travailleur est payé comme
étant présent chaque jour, mais après 15 jours, l'agent
est privé du transport.
b) En cas d'incapacité permanente totale, on accorde au
travailleur une pension d'invalidité totale et il devient
pensionné.
c) En cas de décès, si l'agent avait plus de 25
ans d'ancienneté, il est considéré comme pensionné,
on paie à sa famille une allocation unique de pension anticipée,
puis paiement par l'INSS. La Société engage son épouse ou
son enfant qui a étudié.
3. Quelles sont les différentes causes des
accidents dans la société ?
Réponses : Elles sont multiples :
a) Causes dues à la défaillance
humaine :
- L'inattention
- L'imprudence
- La fatigue
- L'ordre mal donné par le chef d'unité
- L'ivresse en milieu de travail.
b) Quels mécanismes avez-vous mis sur pied pour
prévenir les accidents de travail ?
Réponses :
· Prévention
· Moyen éducatif
- Causerie avec les travailleurs avant de donner le coup
d'envoi
- Affiches de sécurité
- Journal d'entreprise
- Moyens audio-visuels
- Formation :
· Aux nouveaux engagés ;
· Des contremaîtres.
- Doter les travailleurs en équipements de protection
individuelle.
N.B : Il existe tout un Département de
l'Environnement, Hygiène et Sécurité pour prévenir
les accidents de travail.
(Source : Bureau d'environnement,
hygiène et Sécurité)
5. Combien d'accidents avez-vous connus de 2009 à
2012 ?
REPONSES :
Accidents mortels
2009 : 2 cas
2010 : 2 cas
2011 : 4 cas
2012 : 3 cas
Année 2012 :
- Accidents de travail sans arrêt :
* 29 sur le lieu de travail
* 23 sur le trajet
- Accidents de travail avec arrêt :
* 36 sur le lieu de travail
* 9 sur le trajet
- Accidents mortels :
* 0 sur le lieu de travail
* 3 sur le trajet.
6. A quelles dispositions juridiques vous conformez-vous en
matière des accidents de travail et quelle en est la teneur ?
REPONSES :
On recourt à la convention collective en son article
127 et au code de travail en son article 105 qui stipulent : «
lorsque le travailleur est dans l'incapacité de fournir ses services par
suite de maladie ou accident professionnels, il conserve ses droits pendant
toute la durée de la suspension du contrat, aux deux tiers de la
rémunération en espèces et à la totalité des
allocations familiales.
SECTION 3 : LES IMPLICATIONS DU RECLASSEMENT SUR LE
RENDEMENT DES RESSOURCES HUMAINES A LA SNCC
3.1. Le reclassement à la
SNCC
Sans nul doute, le reclassement est pratiqué au sein de
cette société d'Etat qu'est la Société Nationale
des Chemins de Fer du Congo (SNCC).
La société dispose en son sein des ateliers
centraux où travaillent beaucoup d'agents et c'est là que se
commettent davantage les accidents de travail.
En effet, après accident, le médecin du travail
reçoit le dossier du malade qui comprend les jours de
fréquentation, les médicaments prescrits et la décision
finale du médecin traitant, et l'analyse afin de déterminer le
degré d'incapacité du malade. Ensuite, il initie une lettre de
reclassement qu'il aura à adresser au service du personnel avec copie
réservée au service utilisateur.
3.2. Les implications proprement
dites !
Selon que tous nos enquêtés reclassés ont
renchéri qu'ils sont capables de se réaliser dans leur nouveau
poste d'attache après avoir été victimes des accidents de
travail, il y a lieu d'affirmer que les implications du reclassement sont
positives sur le rendement des ressources humaines à la
Société Nationale des Chemins de Fer du Congo.
Conclusion partielle
Notre enquête a été effectuée dans
les installations de la SNCC, plus précisément dans la ville de
Lubumbashi.
Nous n'étions pas en mesure d'atteindre tous les agents
SNCC, sur ce, nous avons retenu notre échantillon de 39 personnes avec
qui nous avons eu des interviews libres, dirigées, des entretiens
individuels et collectifs pour un questionnaire. Après avoir eu toutes
les informations sur le reclassement et rendement des ressources humaines au
sein d'une entreprise publique, cas de la SNCC, nous avons effectué une
analyse systématique du contenu, des propos tenus pour des sujets
enquêtés.
Nous avons classé notre échantillon en
catégories sociologiques à savoir : tranches d'âge,
par sexe, l'état civil et le niveau d'études, sans oublier deux
catégories d'élite intellectuelle et la classe dirigeante.
A chaque catégorie sociologique, nous avons posé
des questions d'identification et celles d'opinion tout en misant sur la
spécificité et la sélection objective des réponses
qui nous ont permis d'élaborer les tableaux quantifiant les faits
réels chiffrés et interprétés.
SECTION 4. DIFFICULTES RENCONTREES
Lors de la rédaction de ce mémoire, nous avons
rencontré maintes difficultés :
La méfiance à nous accueillir qu'ont
affiché certains de nos enquêtés pour répondre
à nos questions et la résistance d'autres pour accéder
à notre enquête, pour nous retourner le questionnaire leur
déposé.
SECTION 5. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Il y a lieu de relever l'hostilité des agents de la
SNCC à accueillir et à fournir les données aux chercheurs
qui y arrivent. Ce faisant, nous conseillerons aux responsables et personnel de
cette société d'être hospitaliers vis-à-vis des
chercheurs et leur livrer toutes les informations dont ils ont besoin dans
leurs diverses enquêtes.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre réflexion
ayant porté sur « Reclassement et Rendement des ressources
humaines au sein d'une entreprise publique ». Etude menée
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo en
sigle S.N.C.C.
En effet, pour mener à bien nos enquêtes, le
mémoire fut divisé en deux parties et ce, hormis l'introduction
et la conclusion générales.
La première qui est consacrée au cadre
théorique comprend deux chapitres dont le premier a abordé les
considérations conceptuelles et le second parle des
considérations théoriques sur le reclassement et la
mobilité professionnelle.
La seconde partie qui a porté sur le cadre pratique,
comprend aussi deux chapitres dont le premier présente le milieu
d'enquête et le deuxième chapitre est consacré aux
enquêtes managériales.
Ainsi, notre problématique fut formulée comme
suit :
- Le reclassement socio-professionnel peut-il avoir des
implications sur le rendement des ressources humaines au sein d'une
entreprise ?
- La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo pratique-t-elle le reclassement de ses ressources humaines ?
Pour mieux mener nos investigations, nous avons utilisé
la méthode structuro-fonctionnaliste, complétée par les
techniques d'observation directe, d'observation indirecte, du questionnaire
écrit et de l'interview.
Après la descente sur terrain, les résultats
suivants ont été obtenus :
Certainement, le reclassement du personnel est pratiqué
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo et la
plupart des accidents ont lieu surtout aux ateliers centraux de cette
société.
Partant, après accident, le médecin du travail
reçoit le dossier de l'accidenté et l'analyse afin de
déterminer le degré d'incapacité du malade.
Ensuite, il initie une lettre de reclassement qui sera
adressée au service du personnel avec copie pour information au service
utilisateur.
Certes, du fait que tous nos enquêtés
reclassés ont confirmé qu'ils sont capables de se réaliser
dans leur nouveau poste d'attache, nous affirmons que les implications du
reclassement sont positives sur le rendement des ressources humaines à
la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo.
Enfin, nous demandons aux responsables de la SNCC de bien
indemniser les victimes des accidents professionnels et d'être
hospitaliers vis-à-vis de chercheurs qui ont choisi leur
société comme cadre d'enquête.
Que l'Etat congolais qui est propriétaire de ladite
société puisse s'impliquer davantage sur l'indemnisation des
accidentés car les frais qui leur sont donnés sont
dérisoires et ne s'adaptent pas à la conjoncture du moment.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. A CHEVALIER, Bilan social de l'entreprise, Paris,
éd. Manson, 1976
2. CHARPENTIER, Management et gestion des
organisations, Paris, 5e éd. Organisation, 2007, 9.350
3. H. PIERON, Utilisation des aptitudes, Paris, PUF,
1954
4. HJ STIKER, Ergonomie et handicaps moteurs, in
troisième colloque, Ministère de la Recherche et de
l'Enseignement Supérieur
5. Larousse, le Larousse illustré DC,
2003
6. Mascotsh NDAY WA MANDE, Mémento des règles
générales de rédaction d'un travail scientifique,
édition Zoe- Créativité, Likasi, janvier 2004
7. MAXIME et MOUTEIL B, Les principes du management,
Québec, éd. Université, 1975,
8. Micro Robert, Dictionnaire de Français primordial,
Paris Brodan, 1983, 9.7.
9. MULUMBATI NGASHA, Manuel de Sociologie
générale, Lubumbashi, éd. Africa, 21980
10. P. ROGERE, Méthodes des sciences sociales,
Paris, Dalloz, 1971,
11. R. DENIS, L'homme dans l'entreprise, Dunod, 1969
12. R. PINTO et M. GRAWITZ, Méthodes en sciences
sociales, 7e éd, Dalloz, Paris, 1986
13. R. QUIVY et L COMPENHOUT, Manuel de recherché en
sciences sociales, éd DUMAS, 1998
14. RIVIERE C, Système social, paris, Librairie
Larousse, 1976
15. VERHULST A, Economie de l'entreprise, Paris,
éd. Internationales, 1575
B. DICTIONNAIRES ET AUTRES DOCUMENTS
1. BAILLY René, Dictionnaire des synonymes, éd.
Larousse Paris, 1964 « KDL-BCK » 1906-1969, annexe 2 (carte
schématique du réseau BCK)
2. Code du travail, loi n° 015/2002 du 16 octobre 2002,
article 73.
3. DELGRAND, Dictionnaire Encyclopédique,
Paris, Larousse, Tome IV 2004
4. Dictionnaire : LE ROBERT-SEJER, 25 avenue Pierre de
Coubertin, 75013, Paris.
5. G.G. MUEPU KUAMBA, Thématique
Managériale, Lubumbashi 2004
6. KDL-BCK, 1906-1969, édition des presses Imbelco,
Lubumbashi, 90639
7. M. REMY, Dictionnaire français moderne, paris
éd. Hatier, 1969,
8. NJAJA, Journal interne d'information de la
société nationale des chemins de fer du Congo, numéro 1.
1e
9. ROBERT-SEJ: Dictionnaire nouvelle édition
2006, 25, Av. pierre de Coubertin, 75013, Paris,
10. S.THOMAS, Dictionnaire économique et
Social, Paris, éd ouvrière, 1962.
C. TRAVAUX SCIENTIFIQUES
1. NJANJA, journal d'entreprise N° 159
2. NGOIE NGOMBE, Accidents de travail et reclassement
socio-professionnel dans les milieux industriels, Mémoire SI,
ISES/L'shi, 2001
3. KAMINA NGWEJ, la Problématique de
l'intégration des travailleurs nouvellement engagés au sein d'une
entreprise, GCM, Mémoire, SI, ISES/L'Shi, 1998
4. BALUMIZA KABANGA, Intégration professionnelles des
handicapés moteurs par l'apprentissage de métiers,
Mémoire, SI, ISES/L'shi, 2002
5. DURKHEIM.E, où va l'entreprise, Paris,
& Dunond, 1968,
D. NOTES DE COURS
1. Ferdinand MULANG N'DAAL, Cours d'histoire du monde du
travail et du syndicalisme Congolais, L1 GRH ISES/L'shi 2011-2012
2. WINGENGA WIEOENDO, Méthodes de travail scientifique,
cours de G1 R.I., UNILU, 1991-1992
3. G.G. MUEPU KUAMBA, Gestion des opérations et
rendement, cours de G3 GRH/ISES/L'shi, 2010-2011
4. G.G. MUEPU KUAMBA, Méthodologie et
épistémologie de la Science politique, cours de L1 SPA ;
IUC/Lubumbashi, 2009-2010
5. Crispin KAHENGA NGOY, cours de questions approfondies
d'évaluation du personnel, L1 GRH, ISES/L'shi, 2004-2005
6. IPANGA TSHIBWILA, cours d'initiation à la recherche
scientifique, G1 ESI/UNILU, 2005-2006
7. Jacques KALUMBA, Cours des questions spéciales de
Motivation des travailleurs, L2 GRH, ISES / L'shi 2012-
8. KAZADI KIMBU, Cours des questions approfondies du bien
être, L2 sociologie industrielle, ISES/Lubumbashi, 2005-2008,
inédit.
9. KILONDO NGUYA, cours des méthodes de recherches en
sciences économiques, UNILU, G1 Sciences économiques 1999-2000
10. Lalande. A, cité par G.G MUEPU KUAMBA, Gestion des
opérations et rendement, cours de G3 GRH/ISES/L'SHI, 2010-2011.
11. Mascotsh NDAY WA MANDE, cours de méthode de
recherche en sciences sociale G2, SI/ISES/l'shi/ADL 2007-2008
Table des matières
DEDICACE
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défini.
AVANT - PROPOS
II
INTRODUCTION GENERALE
4
1. PRESENTATION DU SUJET.
4
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
1. INTERET PERSONNEL
5
2. INTERET SOCIAL
5
3. INTERET SCIENTIFIQUE
6
3. ETAT DE LA QUESTION
6
4. PROBLEMATIQUE
7
5. HYPOTHESES DE RECHERCHE
9
6. DELIMITATION DU SUJET
10
a) Dans l'espace
10
b) Dans le temps
10
7. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
10
a) Méthode
10
b) TECHNIQUES :
13
1) L'observation directe
13
2) L'observation indirecte
14
3) LES QUESTIONNAIRES ECRITS :
14
4) L'INTERVIEW
14
8. STRUCTURE DU MEMOIRE
15
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
16
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS
CONCEPTUELLES
16
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE
BASE
16
1.1. RECLASSEMENT
16
1.2. RENDEMENT
16
1.3. RESSOURCES HUMAINES
17
1.4. ENTREPRISE PUBLIQUE
17
SECTION 2 : DEFINITION DE CONCEPTS
CONNEXES
18
2.1. TRAVAIL
18
2.2. TRAVAILLEUR
19
2.3. PERSONNEL
20
2.4. MOTIVATION
20
2.5. PRODUCTION
22
2.6. PRODUCTIVITE
23
CONCLUSION PARTIELLE
23
CHAPITRE II : CONSIDERATIONS THEORIQUES
SUR LE RECLASSEMENT ET LA MOBILITE PROFESSIONNELLE.
24
SECTION 1. DU RECLASSEMENT PROFESSIONNEL
24
1.1. RECLASSEMENT D'UN ACCIDENTE DE
TRAVAIL
25
1.2. LE MILIEU INDUSTRIEL
27
SECTION 2. LA THEORIE DE LA MOBILITE SOCIO
PROFESSIONNELLE
27
2.1. DEFINITION DE LA MOBILITE SOCIO-
PROFESSIONNELLE
27
2.3. SORTES DE MOBILITE
SOCIO-PROFESSIONNELLE
29
2. LA MOBILITE HORIZONTALE.
30
CONCLUSION PARTIELLE
31
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
32
CHAPITRE I. PRESENTATION DU MILIEU
D'ENQUETE
32
SECTION I. DENOMINATION ET STATUT JURIDIQUE
32
1. DENOMINATION
32
2. STATUT JURIDIQUE
32
SECTION II. SITUATION GEOGRAPHIQUE
32
SECTION III : HISTORIQUE
33
SECTION 4 : OBJET SOCIAL DE LA SNCC
36
1. PRINCIPAL A L'EPOQUE COLONIALE AVEC
BCK (EN 1906)
36
2. SECONDAIRE PAR LE SUITE
36
SECTION 5 : CREATION ET ORGANISATION
37
5.1. CREATION
37
5.2. UNITE DE PRODUCTION
37
5.3. POLITIQUE GENERALE
39
1. SOCIETE DE TRANSPORT
40
2. SOCIETE COMMERCIALE
40
3. SOCIETE INDUSTRIELLE
40
5.4. ORGANISATION
40
SECTION 6. FONCTIONNEMENT
3
1. Le Comité de Gestion
3
2. DU COLLEGE DES COMMISSAIRES AUX
COMPTES
7
3. LE PERSONNEL
7
CONCLUSION PARTIELLE
8
CHAPITRE II : ENQUETES MANAGERIALES
9
SECTION 1. PREPARATION DE L'ENQUETE
9
1.1. DEFINITION DE L'ENQUETE
9
1.2. BUT DE L'ENQUETE
9
1.3. ELABORATION ET ADMINISTRATION DU
QUESTIONNAIRE.
9
1.4. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON.
10
SECTION 2 : DEPOUILLEMENT ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
10
2.1. QUESTIONS D'IDENTIFICATION.
10
2.2 QUESTIONS D'OPINIONS
12
SECTION 3 : LES IMPLICATIONS DU
RECLASSEMENT SUR LE RENDEMENT DES RESSOURCES HUMAINES A LA SNCC
18
3.1. Le reclassement à la
SNCC
18
3.2. Les implications proprement
dites !
18
Conclusion partielle
18
SECTION 4. DIFFICULTES RENCONTREES
20
SECTION 5. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
20
CONCLUSION GENERALE
21
BIBLIOGRAPHIE
23
* (1) MULUMBATI NGASHA,
Manuel de Sociologie générale, Lubumbashi, éd.
Africa, 1980
* (2) BALUMIZA KABANGA,
Intégration professionnelle des handicapés moteurs par
l'apprentissage de métiers, Mémoire, SI, ISES/L'shi, 2002
* (3) KAMINA NGWEJ, la
Problématique de l'intégration des travailleurs nouvellement
engagés au sein d'une entreprise, GCM, Mémoire, SI,
ISES/L'Shi, 1998
* (4) NGOIE NGOMBE, Accidents
de travail et reclassement socio-professionnel dans les milieux
industriels, Mémoire SI, ISES/L'shi, 2001
* (5) WINGENGA WIEOENDO,
Méthodes de travail scientifique, cours de G1 R.I., UNILU, 1991-1992
* (6) R. QUIVY et L COMPENHOUT,
Manuel de recherché en sciences sociales, éd DUMAS, 1998,
p.93
* (7 ) R. DENIS, L'homme dans
l'entreprise, Dunod, 1969, p 187
* (8 ) H. PIERON, Utilisation
des aptitudes, Paris, PUF, 1954, p.341
* (9) G.G. MUEPU KUAMBA, Gestion
des opérations et rendement, cours de G3 GRH/ISES/L'shi, 2010-2011
* (10) P. RONGERE,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971, p.20
* (11) Mascotsh NDAY WA MANDE,
Mémento des règles générales de rédaction
d'un travail scientifique, édition Zoe- Créativité,
Likasi, janvier 2004
* (12) IPANGA TSHIBWILA, cours
d'initiation à la recherche scientifique, G1 ESI/UNILU, 2005-2006
* (13) G.G. MUEPU KUAMBA,
Méthodologie et épistémologie de la Science politique,
cours de L1 SPA ; IUC/Lubumbashi, 2009-2010, p.15
* (14) R. PINTO et GRAWITZ,
Méthodes en sciences sociales, 7e éd, Dalloz,
Paris, 1986, p.39
* (15) Mascotsh NDAY WA MANDE,
cours de méthode de recherche en sciences sociale G2, SI/ISES/l'shi/ADL
2007-2008
* (16) ROBERT-SEJ:
Dictionnaire nouvelle édition 2006, 25, Av. pierre de Coubertin,
75013, Paris, p.479.
* (17) KILONDO NGUYA, cours des
méthodes de recherches en sciences économiques, UNILU, G1
Sciences économiques 1999-2000
* (18) MULUMBATI NGASHA,
op.cit, p.296
* (19) Mascoth NDAY WA MANDE,
op. Cit. p. 8
* (20) Larousse, Le Larousse
illustré DC, 2003 , p.861.
* (21)M. REMY, Dictionnaire
français moderne, paris éd. Hatier, 1969, p.110.
* (22) DELGRAND,
Dictionnaire Encyclopédique, Paris, Larousse, Tome IV 2004, p.6.
* (23) G.G. MUEPU KUAMBA,
Thématique Managériale, Lubumbashi 2004, p.6.
* (24 )Dictionnaire :
LE ROBERT-SEJER, 25 avenue Pierre de Coubertin, 75013, Pais.
* (25 )G.G. MUEPU KUAMBA,
Thématique ; op. cit, P.S.
* (26 ) CHEVALIER A, Bilan
social de l'entreprise, Paris, éd. Manson, 1976, P.26.
* (27 )DURKHEIM.E,
où va l'entreprise, Paris, &. Dunod, 1968, P.36.
* (28 )LAROUSSE, op.cit,
p.1029.
* (29 )Ferdinand MULANG N'DAAL,
Cours d'histoire du monde du travail et du syndicalisme Congolais, L1 GRH
ISES/L'shi 2011-2012, P.4.
* (30) Lalande. A,
cité par G.G MUEPU KUAMBA, Gestion des opérations et rendement,
cours de G3 GRH/ISES/L'SHI, 2010-2011.
* (31) Jacques KALUMBA NGOY,
Cours des questions spéciales de Motivation des travailleurs, L2 GRH,
ISES / L'shi 2012-2013, P1 e 2 et 3.
* (32 ) IDEM
* (33 ) IDEM
* (34 ) IDEM
* (35) VERHULST A, Economie
de l'entreprise, Paris, éd. Internationales, 1575, p.84
* (36) Dictionnaire, le Robert
SEJET, op.cit, p.754.
* (37) Larousse, op.cit,
p.764
* (38) Crispin KAHENGA NGOY,
cours de questions approfondies d'évaluation du personnel, L1 GRH,
ISES/L'shi, 2004-2005, p.3
* (39 Jacques KALUMBA NGOY,
op.cit.p5
* (40 ) MAXIME et MOUTEIL B,
les principes du management, Québec, éd.
Université, 1975, p.18
* (41 ) CHARPENTIER,
Management et gestion des organisations, Paris, 5e éd.
Organisation, 2007, 9.350
* (42 ) LAROUSSE,
op.cit, p.764
* (43) Jacques KALUMBA NGOY,
op.cit, pp 2-3
* (44) G.G.MUEPU KUAMBA,
Thématique, op.cit, p.07
* (45) idem
* (46 ) G.G.MUEPU KUAMBA,
Thématique, op.cit, p.07
* (47) B.I.T, Genève.
1964, p.5
* (48) S.THOMAS,
Dictionnaire économique et Social, Paris, éd
ouvrière, 1962. P.322
* (49) Dictionnaire, le Robert
SEJER, op.cit, p7
* (50) HJ STIKER, Ergonomie et
handicaps moteurs, in troisième colloque, ministère de la
recherche et de l'enseignement supérieur, p.14
* (51 )Code du travail, loi
n° 015/2002 du 16 octobre 2002, article 73.
* (52) Micro Robert,
Dictionnaire de Français primordial, paris Brodan, 1983, 9.7.
* (53 )MICRO ROBERT
op.cit,
* (54 )Rivière C,
système social, paris, Librairie Larousse, 1976, p.85
* (55 )FOURNAY, cité par
Rivière C, op.cit
* (56 )Dictionnaire, le Robert
Sejer, op.cit
* (57) NJANJA, journal
d'entreprise N° 159, p. 4.
* (58) KDL-BCK, 1906-1969,
édition des presses Imbelco, Lubumbashi, 90639, p. 3-7
* (59
)« KDL-BCK » 1906-1969, Ibidem, p. 3
* (60
)« KDL-BCK » 1906-1969, annexe 2 (carte schématique
du réseau BCK)
* (61) NJAJA, Journal
interne d'information de la société nationale des chemins de fer
du Congo, numéro 1. 1e trimestre 2011, p. 24 et 24
* (62 ) NJAJA, op.cit
* (63) Idem
* (64 )NJAJA, op.cit, pp
24-25
* (65 )BAILLY René,
dictionnaire des synonymes, éd. Larousse Paris, 1964, p.64.
* (66 )KAZADI KIMBU, Cours des
questions approfondies du bien être, L2 sociologie industrielle,
ISES/Lubumbashi, 2005-2008, inédit.
* (67) GG MUEPU KUAMBA ibidem
|