Dédicace
à
ma famille.
Remerciements
Le présent travail est le fruit des efforts
déployés par plusieurs personnes qui de près ou de loin
ont marqué notre formation. Pour marquer notre reconnaissance,
nous :
- Rendons grâce à Dieu qui dans sa
miséricorde nous a gardé en santé durant notre
formation.
- Remercions de tout coeur notre parrain M.BAYANG
René qui malgré ses multiples tâches à bien
voulu diriger ce travail ainsi que le corps professoral et administratif de
l'ENIEG de Tibati qui ont su nous distiller, prodiguer des conseils durant nos
trois année de formation.
- Remercions GUETNE Germaine, FINGUILNA Pauline, DANE
LAMSIA, BAHANE Madeleine, RATCHOUA Chantal, KAÏMISSIDA Christine, KAMGA
LAMSIA Paulin, LAWARE Adeline, WABOUÏWA Delphine pour les
multiples sacrifices réalisés en termes de dépenses,
d'affection pour soutenir notre formation.
- Remercions les belles-familles TOUPKAMDI, SALWE,
HAÏWAN, FARE, DOLNE Aïssatou pour leur apport moral et
financier.
- Remercions les familles NGUENEWOU Parfait, WOUE
Honoré, KWO Faustin, AOUDOU pascal, ZANGA Aristide, NAKRA de
Tibati pour l'accueil, l'ébergement, leur amabilité, leur
soutien moral et financier.
- Remercions nos amis LAMNA Justin, WANGNAMOU, LHO,
KOUMAÏ et les autres pour le soutien moral.
- Remercions MADI, HAMASSAMBO, YONKI, MAÏLARI,
DJAOUYANG, et tous nos camarades de promotion qui durant les trois
années de formation nous ont aidé à surpasser les moments
difficiles dans la collaboration et l'entraide mutuelle.
Table des matières
Dédicace
i
Remerciements
ii
Liste des tableaux
vi
Liste des abréviations et symboles
mathématiques
vii
Résumé
viii
Abstract
ix
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE 1 :
PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
3
1-1. Formulation du
problème.
3
1-2. Question de recherche.
4
1-2-1 Question principale.
4
1-2-2 Questions secondaires.
4
1-3 Objectif de l'étude.
4
1-3-1 Objectif général.
5
1-3-2 Objectifs spécifiques.
5
1-3-3 Intérêt de l'étude.
5
1-4 Délimitation de l'étude.
5
CHAPITRE 2: INSERTION
THEORIQUE DU SUJET
7
2-1 Définitions des concepts.
7
2-2 Théorie explicative du sujet.
8
2-2-1 Théorie du capital humain.
8
2-2-2 Théorie du socio constructivisme de
VYGOTSKI.
8
2-2-3 Théorie de l'évaluation du
savoir-agir de Roegiers Xavier.
9
2-3 Revue de la littérature.
10
2-3-1 Importance de la qualité de
préparation des leçons.
10
2-3-2 Importance de la maîtrise des
contenus d'apprentissage.
11
2-3-3 Buts et qualités de
l'évaluation.
11
2-4 Réorientation du sujet.
13
2-5 Formulation de l'hypothèse.
14
2-5-1 Hypothèse
générale.
14
2-5-2 Hypothèses de recherche.
14
2-6 Définitions des variables.
14
2-6-1 Variable indépendante(VI).
15
2-6-2 Variable dépendante.
15
2-7 Indicateurs et modalités.
15
CHAPITRE 3:
METHODOLOGIE
18
3-1 Type et modèle de recherche.
18
3-1-1 Type de recherche.
18
3-1-2 Modèle de recherche.
18
3-2 Population de l'étude.
19
3-2-1 Population cible.
19
3-2-2 Population accessible.
19
3-3 Echantillon et technique
d'échantillonnage.
20
3-3-1 Technique d'échantillonnage
20
3-3-2 Echantillon.
21
3-4 Description de l'instrument de collecte
des données.
21
3-5 Validation de l'instrument de collecte des
données.
22
3-6 Procédure de collecte des
données.
22
3-7 Méthode d'analyse des
données.
23
CHAPITRE 4:
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
25
4- 1 Présentation et analyse des
résultats.
25
4 -2 Vérification des hypothèses
de recherche.
27
4-2-1 Vérification de l'hypothèse
de recherche N°1 (HR1).
27
4-2-2 Vérification de l'hypothèse
de recherche N°2 (HR2).
29
4-2-3 Vérification de l'hypothèse
de recherche N°3 (HR3).
31
4-3 Implications théoriques et
pratiques des résultats
34
4-3-1 Implications théoriques et
pratiques des résultats de HR 1.
34
4-3-2 Implications théoriques et
pratiques des résultats de HR2.
34
4-3-3 Implications théoriques et
pratiques des résultats de HR 3.
35
4-4 Suggestions.
35
4-5 Limites de l'étude
36
Conclusion Générale
38
Reférences bibliographiques
39
Annexes
40
Liste des
tableaux
N°
|
Noms des tableaux
|
pages
|
1
|
Synoptique des hypothèses et des
variables..............................
|
16
|
2
|
Population
accessible........................................................
|
20
|
3
|
Echantillon par
école...........................................................................
|
21
|
4
|
Taux de récupération du
questionnaire........................................
|
25
|
5
|
Répartition des enseignants selon le nombre des cours
d'activités pratiques préparés et
dispensés............................................
|
25
|
6
|
Répartition des enseignants selon le nombre des
contenus d'apprentissage
maitrisés.................................................
|
26
|
7
|
Répartition des enseignants selon leurs avis sur l'usage
de plusieurs critères
d'évaluation.........................................................
|
26
|
8
|
Répartition des enseignants selon la moyenne
générale................
|
27
|
9
|
Synthèse comparative des résultats de
HR1..................................
|
28
|
10
|
Données servant de calcul du Khi-carré pour
HR1.............................
|
28
|
11
|
Synthèse comparative des résultats de
HR2....................................
|
30
|
12
|
Données servant de calcul du Khi-carré pour
HR2......................
|
30
|
13
|
Synthèse comparative des résultats de
HR3....................................
|
32
|
14
|
Données servant de calcul du Khi-carré pour
HR3......................
|
32
|
15
|
Récapitulatif de la vérification des
hypothèses de recherche......
|
33
|
Liste des
abréviations et symboles mathématiques
CAPIEMP :
|
Certificat d'Aptitude pédagogique d'Instituteurs de
l'Enseignement Maternel et Primaire.
|
ddl :
|
Degré de liberté.
|
E :
|
Fréquence
théorique
|
ENIEG :
|
Ecole Normale d'Instituteurs de
l'Enseignement Général
|
Ha :
|
Hypothèse alternative
|
HG :
|
Hypothèse
Générale
|
Ho :
|
Hypothèse nulle
|
HR1 :
|
Hypothèses de Recherche
1
|
HR2 :
|
Hypothèses de Recherche
2
|
HR3 :
|
Hypothèses de Recherche 3
|
N :
|
Population
|
n:
|
Echantillon
|
nc :
|
Nombre de colonnes
|
nl:
|
Nombre de lignes
|
O :
|
Fréquence
observée
|
T.S :
|
Taux de Sondage
|
VD :
|
Variable Dépendante
|
VI :
|
Variable Indépendante
|
X2 :
|
Khi-carré
|
X2CAL :
|
Khi-carré calculé
|
X2corr :
|
Khi-carré corrigé
|
X2LU :
|
Khi-carré lu
|
< :
|
inférieur
|
> :
|
Supérieur
|
? :
|
Somme
|
Résumé
Le sujet de notre travail s'intitule
« activités pratiques et savoir -faire des
élève ». Aujourd'hui, le pouvoir n'est plus
à celui qui sait, comme autrefois, mais à celui qui entreprend,
qui sait faire et qui agit.
Nous sommes partis du constat regrettable selon lequel pendant
nos différents stages pratiques d'imprégnation, nos encadreurs
les maîtres d'application pour la plus part ne préparaient pas les
cours d'activités pratiques et utilisaient le temps imparti a cette
discipline au profit d'autres matières. Voyant en cela un manque
à gagner sur le savoir-faire des élèves, nous nous sommes
engagés à mener une étude aux moyens d'un model
exploratoire sur ce cas préoccupant. Par le biais d'un questionnaire
nous avons recensé les avis de 34 enseignants des niveaux II et III des
écoles primaires du centre urbain de Tibati. Nous avons formulé
une hypothèse générale selon laquelle :
« les activités pratiques favorisent le savoir-faire
des élèves ». Les avis ainsi recueillis nous
avons fait usage de l'outil statistique du khi-carré corrigé de
Yates pour vérifier nos trois hypothèses de recherche. Au terme
de l'analyse et des interprétations des données, nous avons
trouvé que:
Pour HR1 : « la préparation
régulière des leçons d'activités pratique par le
maître favorise le savoir-faire des élèves »,
est confirmée avec X2cal = 8,83 >
X2lu=5,99.
Pour HR2 : « la maîtrise des contenus
d'apprentissage en activités pratiques par le maître favorise le
savoir-faire des élèves », est confirmée avec
X2cal=19,73 > X2lu=5,99.
Pour HR3 : « l'usage de plusieurs
critères d'évaluation en activités pratique favorise le
savoir-faire des élèves », est elle aussi
confirmée avec X2cal=10,94 > X2lu=5,99.
Par ricochet notre hypothèse générale
étant ainsi confirmée, nous avons fait un certains nombre de
suggestions aux enseignants, directeurs, inspecteurs et élèves
afin de prendre des dispositions aux fins utiles.
Abstract
The subject of our work is entitled "activities practice and
knowledge - to make pupil». Today, the capacity is not any more with that
which knows, like formerly, but with that which undertakes, which can make and
which acts.
We left the regrettable report according to which during our
various practical training courses of impregnation, our encoders the Masters of
application for more the share did not prepare the courses of activities
practice and used assigned time has this discipline with the profit of other
matters. Seeing in that a loss of earnings on the know-how of the pupils, we
committed ourselves leading a study to the means of an exploratory model on
this alarming case. By the means of a questionnaire we listed the opinions of
34 teachers of levels II and III of the government primary schools of the urban
centre of Tibati. We formulated a general assumption according to
which:"the practical activities support the know-how of the pupils
".The opinions thus collected we made use of the statistical tool of
the corrected khi-square of Yates to check our three assumptions of research.
At the end of the analysis and interpretations of the data, we found that:
For HR1:"the regular preparation of the lessons of activities
practical by the Master supports the know-how of the pupils", is confirmed
with X2cal=8,83 > X2lu=5,99.
For HR2:"the control of the contents of practical training in
activities by the Master supports the know-how of the pupils", is confirmed
with X2cal=19,73 > X2lu=5,99.
For HR3:"the use of several criteria of practical
evaluation in activities supports the know-how of the pupils", is it also
confirmed with X2cal= 10.94 > X2lu=5,99.
By rebound our assumption general being thus confirmed, we
made certain numbers suggestions with the teachers, directors, inspectors and
pupils in order to make provisions for useful purposes.
INTRODUCTION GENERALE
Depuis la nuit des temps, le souci majeur de
l'éducation au Cameroun est de faire de l'enfant un citoyen parfaitement
intégré dans la société .Pour répondre aux
enjeux de notre cher beau pays qui se veut émergent à l'horizon
2035, l'éducation à travers l'école se doit de faire
acquérir aux élèves les capacités intellectuelles
nécessaires et une éducation propice aux valeurs humaines
à la moralité pour une paix durable, le travail, le patriotisme
et d'autres valeurs définies par le profil d'homme attendu à la
fin de notre système scolaire. Ce profil exige de nous entre autre la
formation d'un citoyen honnête, bilingue, enraciné dans sa
culture, ouvert au monde, maitrisant l'outil informatique, travailleur,
entreprenant et surtout créatif.
Une créativité qui passe nécessairement
sans doute dans le système scolaire, par la conduite
régulière dans les salles de classe des leçons
d'activités pratiques aux cours desquelles la théorie et la
pratique sont intimement liées.
Cependant, si l'habileté, l'adresse, la
persévérance, le goût du travail bien fait et la
créativité des élèves sont favorisés ou
améliorés par les activités pratiques ; il n'en
demeure pas moins que cette discipline pose d'énormes problèmes
aux maîtres chargés de la dispenser dans les salles de classes.
Les difficultés dont ils font face sont certainement nombreuses. Elles
peuvent être dues à la non maîtrise des contenus
d'apprentissage de nos programmes et de la méthodologie de cette
discipline complexe ou pire encore au désintéressement des
titulaires au profit d'autres disciplines. Cet état de chose est de
nature à favoriser un certain nombre de problèmes notamment celui
de l'inertie et de la difficulté d'intégration professionnelle
du futur citoyen. L'objet de cette étude est donc de démontrer
l'existence ou non d'un lien ou d'une relation entre les difficultés
rencontrées dans l'application des activités pratiques dans nos
écoles et les performances scolaires qui en découlent.
Pour réaliser ce travail, nous avons fait un certain
nombre d'investigation sur le terrain par le biais d'une étude
exploratoire en administrant aux maîtres des niveaux II et III des
écoles primaires de l'arrondissement de TIBATI des questionnaires pour
recueillir leurs avis sur ce sujet. Pour ce faire comme cela se doit, ce
modeste travail s'articulera, autour de quatre chapitres répartis ainsi
qu'il suit :
o Le Chapitre I intitulé
problématique de l'étude, nous permettra de
formuler le problème, de définir les objectifs, de donner
l'intérêt et la délimitation de cette étude :
o Le chapitre II intitulé
insertion théorique du sujet, nous permettra de
définir les concepts, de faire la revue de la littérature, de
réorienter notre sujet, de formuler les hypothèses de recherche
et de définir les variables.
o Le chapitre III réservé
à la méthodologie, nous montrera la
démarche à suivre pour la collecte des données.
o Le chapitre IV sera consacré
à la présentation, à l'analyse, à
l'interprétation des résultats et aux
suggestions.
o CHAPITRE 1 :
PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
Selon le dictionnaire Larousse Illustré
(1985 :810), la problématique est définie comme
étant : « L'ensemble des questions qu'une
science ou philosophie peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son
objet d'étude et de ses points de vue ». En sciences de
l'éducation, la problématique est l'ensemble des
problèmes que pose un thème de recherche et qui s'articule autour
d'une question principale.
Dans cette première partie de notre travail, nous
formulerons le problème, poserons les questions de recherche,
définirons les objectifs de l'étude, l'intérêt de
l'étude et enfin délimiterons notre étude.
1-1. Formulation du
problème.
Depuis les deux dernières décennies, le Cameroun
se trouve en plein chantier de réforme de son système
éducatif. Parmi les plus grands ouvrages à coté la
gratuité de l'école, l'insertion des TIC et de l'anglais se
trouve en bonne place l'application de l'APC qui concilie la théorie
à la pratique pour un bon rendement et des compétences dans la
vie courante. Cependant la discipline qui paraît par excellence pour
répondre à cette nouvelle approche est sans doute celle des
activités pratiques. Cependant, tout au long de notre formation, contre
toute attente cette matière n'a pas eu son pesant d'or à
côté des autres disciplines. Pire encore, durant nos
différents stages pratiques d'imprégnation dans les écoles
d'application le constat est alarmant ; nous avons relevé dans la
plupart des classes que les enseignants éprouvaient des
difficultés quant à la préparation et dispensation
régulières des leçons d'activités pratiques. Les
élèves qui ont souvent du mal à présenter leur
réalisation pendant une évaluation dans cette discipline...
voyant en cela un certain manquement sur le plan pédagogique, nous nous
sommes posé la question de savoir si un bon suivi méthodologique
en activités pratiques pouvait favoriser le savoir-faire des
élèves ? Cette question a suscité en nous une
curiosité et nous avons trouvé bon de nous pencher sur le
thème : « activités pratiques et savoir-faire
des élèves ».
1-2. Question de
recherche.
La question de recherche est une interrogation précise
qui fait ressortir la relation entre une ou plusieurs variables. Elle exige du
chercheur des éléments de réponses à susciter
à travers une analyse, une explication et une expérimentation.
Dans le cadre de notre étude, nous aurons à formuler deux types
de questions :
- La question principale de recherche,
- Des questions secondaires de recherche.
1-2-1 Question
principale.
Au regard du constat fait plus haut, la question principale de
recherche que nous posons dans ce travail est la suivante :
- Les activités pratiques favorisent-elles le
savoir-faire des élèves ?
1-2-2 Questions
secondaires.
Pour mieux appréhender la réponse à
cette question principale nous avons formulé les questions de
recherche suivantes :
- La préparation régulière des
leçons d'activités pratiques favorise t- elle le savoir-faire des
élèves ?
- La maîtrise des contenus d'apprentissage par les
maîtres en activités pratiques favorise t elle le savoir-faire
des élèves?
- L'usage de plusieurs critères d'évaluation en
activités pratiques favorise t-il le savoir-faire des
élèves?
1-3 Objectif de
l'étude.
Tout travail scientifique repose sur un certains nombre
d'objectifs. L'objectif étant dans un travail de recherche le but que le
chercheur se propose d'atteindre. Notre étude poursuit un certain nombre
d'objectif qui sont à la fois général et
spécifiques.
1-3-1 Objectif
général.
Dans le cas de notre étude il est question pour nous de
montrer que les activités pratiques favorisent le savoir-faire des
élèves. L'atteinte de cet objectif passe par la
détermination des objectifs spécifiques.
1-3-2 Objectifs
spécifiques.
D'une manière précise, dans l'étude de notre
cas, il s'agit de vérifier si:
Ø La préparation régulière des
leçons d'activités pratiques par le maître favorise le
savoir-faire des élèves ;
Ø La maîtrise des contenus d'apprentissage par
les maîtres en activités pratiques favorise le savoir-faire des
élèves ;
Ø L'usage de plusieurs critères
d'évaluation en activités pratiques favorise le savoir-faire des
élèves.
La réponse à ces objectifs laisse entrevoir
l'intérêt de cette étude.
1-3-3 Intérêt
de l'étude.
L'intérêt est tout apport qui fait allusion au
gain, tout ce qui attire l'esprit ou qui retient l'attention. Dans le cas de
notre étude, il s'agit de réfléchir sur tout aspect qui
peut d'une façon ou d'une autre apporter un plus à
l'éducation en général et particulièrement en
activités pratiques. Dans la suite de ce travail nous avons
répertorié des intérêts sur le plan
pédagogique et social.
- Sur le plan pédagogique, les méthodes
d'enseignement des activités pratiques favorisent le succès
scolaire ; un apprentissage aisé, développer une
compétence chez les élèves.
- Sur le plan socio-économique les activités
pratiques favorisent l'intégration sociale des élèves,
préparent ceux-ci à leur vie de citoyens producteurs, elles
peuvent être génératrice de revenus et susciter le
goût de la création et de l'auto-emploi.
1-4 Délimitation de
l'étude.
La délimitation revient à circonscrire le
thème de recherche sur le plan spatial, temporel et
thématique :
o Sur le plan spatial, les finances faisant défaut,
notre étude a été circonscrite uniquement dans
l'arrondissement de Tibati, département du Djérem, région
de l'Adamaoua. Plus précisément, elle a porté sur les
niveaux II et III de toutes les écoles primaires publiques et
privées du centre urbain de Tibati.
o Sur le plan temporel cette recherche s'est
déroulée durant notre dernière année de formation.
Celle allant de Septembre 2012 à Mai 2013.
o Sur le plan thématique, les activités
pratiques en tant que discipline inscrit dans les programmes scolaires des
écoles primaires, notre étude s'appesanti uniquement sur le
cadre de la didactique.
Après l'achèvement de cette première
partie qui a mis en relief la problématique de l'étude,
à travers la formulation du problème, la définition des
objectifs, l'intérêt et la délimitation de l
étude ; nous allons nous intéresser à présent
sur le chapitre intitulé insertion théorique du sujet.
CHAPITRE 2: INSERTION
THEORIQUE DU SUJET
Dans ce chapitre, il sera question pour nous d'aborder notre
thème dans le cadre théorique ; c'est-à-dire de
faciliter la compréhension du lecteur. Pour cela, nous nous attarderons
sur des investigations antérieures réalisées par d'autres
chercheurs relatives à ce sujet. Cela suppose l'élaboration
d'une revue de littérature, la recension des écrits, la
réorientation du sujet, la formulation des hypothèses et la
définition des variables ainsi que les concepts clés de notre
étude.
2-1 Définitions des
concepts.
La définition des concepts ci-dessous est une
étape capitale dans notre travail de recherche. Elle
permet d'éviter toutes ambiguïtés
sémantiques des termes utilisés. A ce propos,
DURKHEIM (1895 :59) conseille à tout chercheur de
définir préalablement les termes qui font l'objet du sujet dont
-on traite ; afin que l'on sache et qu'il sache bien de quoi il est
question.
Activités : d'après Le
Robert (2010 :6) c'est la faculté ou fait d'agir. Actes
coordonnés et travaux humains. Dans le cadre de notre étude, il
s'agira du déroulement des réalisations concrètes des
élèves (objets d'art, décorations et autres ...)
Pratiques : d'après Le Petit
Larousse de poche (2003 :636), « c'est la mise en
application des règles et des principes d'un art ou d'une
science ».
Activités pratiques : d'ans notre
étude, c'est une discipline scolaire pendant laquelle, les
élèves sont amenés à faire valoir leur
créativité dans la mise en application des règles et des
principes théorique de l'art.
Savoir-faire :
d'après le petit Larousse (2003 :735) c'est
l'habileté, la compétence à faire quelque chose.
2-2 Théorie
explicative du sujet.
La théorie selon Larousse (2003 :997)
est « une connaissance spéculative
indépendante des explications » on la considère de
manière générale comme une vérité
établie à l'issu d'une expérimentation. En d'autres
termes, elle est une information qui nous aide à mieux expliquer un
travail. Elle renvoi donc à un ensemble, une série de concepts
construits de définitions et de propositions qui présentent une
systématisation d'un phénomène. Dans le cadre de notre
travail, nous avons retenu les théories suivantes :
2-2-1 Théorie du
capital humain.
D'après BOURDIEUX (2001 :29), la
théorie dite du capital humain stipule que : «
l'enseignement dans les conditions appropriées est un
investissement productif et contribue à la croissance
économique ». Ici, il est question que toutes les
parties contribuent à l'oeuvre de l'éducation. Or de nombreux
enseignants en accord avec beaucoup de parents, se méprennent sur les
valeurs réelles des activités pratiques avec les dépenses
y afférentes. On aboutit alors à l'inertie de ces
élèves.
Ainsi, cette théorie épouse bien notre travail
de recherche dans la mesure où elle interpelle les enseignants à
s'investir davantage dans cette discipline pour favoriser le savoir-faire des
élèves. A cet effet ils devront préparer effectivement
tous les cours en tenant bien compte des activités pratiques, les
dispenser normalement et rationnellement selon l'emploi de temps et la
répartition périodique.
2-2-2 Théorie du
socio constructivisme de VYGOTSKY.
Dans cette théorie du socio constructivisme de
l'apprentissage qui insiste surtout sur la composante sociale,
VYGOTSKY soutient que : « dans notre
conception, dit-il, la vraie direction de la pensée ne va pas de
l'individu au social, mais du social à l'individuel ».
Selon lui, la pensée et la conscience sont déterminées
par des activités réalisées avec des
congénères dans un environnement social déterminé.
Pour que celles-ci deviennent alors une `'propriété
intériorisée de l'enfant'', tout d'abord, il faut qu'elles soient
menées dans un premier dans une activité collective soutenu
par l'adulte et le groupe social ; puis dans un deuxième temps lors
d'une activité individuelle. VYGOTSKY poursuit en
conseillant quand il dit : « le rôle de
l'enseignant est important puisque : ce que l'enfant est en mesure de
faire aujourd'hui à l'aide de l'adulte, il pourra le faire seul
demain ». Il revient donc aux enseignant d'après l'auteur
de maîtriser ce qu'on veut transmettre et de développer par suivi
méthodologique, la `' zone proximale de développement `' qui
selon lui est la distance entre ce que l'enfant peut effectuer seul et ce qu'il
peut faire avec l'aide d'un adulte.
Cette théorie cadre avec notre thème parce
qu'elle rappelle aux enseignants leur utilité dans la conduite
journalière de leur classe, mais surtout de celle des activités
pratiques où ils devront diriger effectivement ces élèves
pendant ces séances au lieu de les laisser déambuler partout dans
les recoins pendant leurs réalisation dans cette discipline.
2-2-3 Théorie de
l'évaluation du savoir-agir de Roegiers Xavier.
Dans la théorie de l'évaluation du savoir-agir,
l'auteur affirme que : « les épreuves
standardisées limitées aux seuls degrés de connaissances
limitent le savoir-faire et le savoir-être ». Il pense
que : « l'évaluation doit outiller le praticien avec
un ensemble de pistes concrètes et validées pour atteindre un
objectif fixé en amont ». Il s'adresse ainsi aux
décideurs, mais surtout aux enseignants et aux autres praticiens de
l'évaluation des acquis des élèves ,quand il
dit :« la construction d'une épreuve
d'évaluation en termes de situations complexes de pratique de vie
courante, la correction des copies d'élèves, ou encore la prise
des décisions fondées, doivent être basés sur des
pratiques d'évaluation multicritères qui recouvrent des
indicateurs de performance précis à l'objectif
d'apprentissage » .
La théorie de cet auteur qui a centré ses
recherches sur l'Approche Par les Compétences (APC), cadre avec notre
travail dans la mesure où elle interpelle les praticiens soucieux de
favoriser le savoir-faire de leurs élèves de s'outrepasser des
évaluations qui ne mesurent que la connaissance. Ceci dit en
activités pratiques le maître doit se baser sur plusieurs
critères de performances pour évaluer ses
élèves.
2-3 Revue de la
littérature.
La revue de la littérature est un ensemble de
connaissances ou d'informations que l'on possède concernant un sujet
donné. C'est en fait un inventaire des travaux de recherche
effectués dans un domaine afin de donner de nouvelles orientations.
Dans le cadre de notre étude, plusieurs personnes ont
d'une manière ou d'une autre effectué des recherches sur des
sujets se rapprochant de notre thème. Ainsi, pour mieux
pénétrer les arcanes de notre travail, il convient de faire la
lumière sur ces travaux.
2-3-1 Importance de la
qualité de préparation des leçons.
Pour HOFFERT (1993 :107)
« un maître qui n'a pas préparé sa
leçon, hésite, improvise tant bien que mal. Il manque de logique
et de profondeur...La classe s'aperçoit et perd le goût du travail
et s'abandonne à l'indiscipline ».
Par contre, SOUCHE (1993 :107) soutient
que dans une bonne leçon
préparée, « les parties doivent se combiner
pour mettre en lumière une idée dominante, dont la leçon
n'est que le vivant et l'harmonieux développement. Comme toute oeuvre
d'art, une leçon doit avoir son unité. La leçon mal
préparée reste touffue, chargée de détail
encombrant ; elle n'enrichit ni le savoir, ni
l'esprit ».
COMMUNE (1993 :108) va dans le
même sens quand il dit : « l'intérêt
croit à mesure que la parole du maître, nette, directe,
intéresse, retient et captive. Tout s'enchaîne logiquement de la
leçon qui précède, à celle qui suit. L'attention
soutenue des élèves répond au savoir substantiel,
ordonné, bien distribué d'un maître qui a visiblement
préparé sa classe avec conscience et
méthode ».
Pour éviter la navigation à vue et de perdre du
temps aux élèves dans les discours inutiles, ces importances
relatives à notre sujet sont à prendre en compte.
2-3-2 Importance de la
maîtrise des contenus d'apprentissage.
Après une bonne préparation de sa classe ;
tout cela suppose que la leçon soit p à fond par l'enseignant. Un
maître qui a constamment besoin du manuel pour donner sa leçon
prouve qu'il ne la possède pas. En outre, il amoindrit son prestige
vis-à-vis de ses élèves, qui ne demanderaient pas mieux
eux aussi, que d'avoir recours au livre à chaque fois qu'ils seront
confrontés. C'est pourquoi, HOFFERT(1993 :108)
conseille à tout enseignant de maîtriser ce qu'il veut transmettre
quand il dit : « lisez le moins possible, contez, narrez de
vive voix ; il vaut mieux risquer des omissions que d'être
obligé de consulter à tout bout de champ, le livre, le cahier de
préparation ou des notes écrites ». Il va plus
loin en disant que : « la servitude du papier coupe les
élans, étrique les gestes, étouffe le
naturel ».
Pour l'enseignant des activités pratiques, il est lui
aussi convié à cette règle : il doit maîtriser
le contenu sur lequel porte la leçon afin d'avoir une logique dans ce
qu'il transmet.
2-3-3 Buts et
qualités de l'évaluation.
HOFFERT (Op.cit) pense
que : « la vie ne se présente ni comme un jeu,
ni comme une partie de plaisir, mais comme un enchaînement d'effort. On
n'obtient rien sans peine ou sans effort : voilà la dure loi
à laquelle il faut le plus tôt accoutumer les
élèves. Qui dit travail, dit résistance à vaincre.
Le progrès de notre éducation se mesure à l'effort
déployé ainsi que son évaluation ».
Ainsi le pédagogue KERLAND
(1988 :13) cité par DAOUDA (2000 :23) pense
que : « l'évaluation assure l'élève de
ses compétences propres favorisant sa participation active à la
tache pédagogique ». Il
ajoute : « qu'il n'y a pas d'activité vraie sans
une bonne évaluation ».
L'évaluation devrait selon la nouvelle vision permettre
au maître de prendre conscience de l'évolution de son travail.
C'est pourquoi SIRI (2012 :12) dans le respect des
principes de formulation des items et la qualité d'un instrument
d'évaluation en sciences justifie sa position en
affirmant que : « la dimension régulatrice
dans la mesure où l'évaluation permet à l'enseignant
d'adapter son enseignement au niveau réel des élèves et
aux difficultés éprouvées dans un apprentissage, ceci afin
d'améliorer son propre rendement».
NGEYA-YANG (2010 :18), dans Nouvelle
vision de l'évaluation des apprentissages et performances scolaires
met en relief les différentes étapes de la démarche
d'une évaluation en générale qui sont : la mesure,
le jugement et la décision.
Ceci dit, en activité pratiques :
La mesure : Ne doit pas porter seulement
sur l'esthétique ou les dépenses afférentes à la
réalisation d'une quelconque oeuvre, mais doit prendre en compte
plusieurs critères parmi lesquels se trouve : la pertinence, La
précision, l'originalité la cohérence de la
présentation de l'objet d'art par son chef d'oeuvre...
Le jugement : L'évaluation du
travail de l'élève ne doit pas être subjective. Le
maître doit pouvoir justifier l'appréciation ou la note
attribuée par un jugement clair sans ambigüité. Pour cela Il
est donc important, de préciser les critères d'évaluation
qui définissent le contrat de travail qui lie l'élève aux
enseignements qu'il reçoit. L'élève doit à cet
effet être informé dès le départ sur les
critères ou éléments d'appréciation sur lesquels on
va pouvoir s'appuyer pour l'apprécier ou le juger dans sa tâche.
Il vaut mieux s'appuyer sur plusieurs critères d'évaluation que
sur un seul pour évaluer de façon pertinente.
La décision : l'évaluation
ne doit pas s'arrêter aux relevés quantitatifs des
résultats des élèves (notes, moyennes). Elle contribue,
par les informations qu'elle apporte, à une bonne régulation du
processus enseignement/apprentissage. Son but est de guider
l'élève, de lui permettre de reconnaître, de comprendre et
de corriger lui-même ses erreurs. (Fonction Corrective), de l'informer
sur les étapes franchies ou non, tout en informant l'enseignant sur les
effets réels de son actions pédagogique (Fonction
Régulatrice). Ceci doit permettre alors à l'enseignant de voir si
les notions enseignées sont suffisamment claires afin de s'engager dans
une nouvelle séquence ou par contre s'investir d'avantage par
remédiation sur les étapes où les apprenants
éprouvent encore des difficultés. En activités pratiques
il est de préférence souhaitable que les points de vue, les
incorrections observées soient appréciés d'une
manière consensuelle avec les élèves.
2-4 Réorientation du
sujet.
D'après ADAMOU (2011 :13),
« la réorientation du sujet consiste à donner
une nouvelle direction, une nouvelle conception a un sujet
d'étude ». Ainsi elle nous permet de nous assurer de
l'originalité de notre travail. Nos prédécesseurs
cités plus haut ont respectivement parlé du :
· respect des principes de formulation des items et
la qualité d'un instrument d'évaluation en sciences par
SIRI (2012 :40), qui est parvenu par le biais de ces
trois hypothèses de recherche, au terme de ses investigations à
dire que « le respect des principes de formulation des items est
une condition sine qua none pour concevoir les épreuves fiables en
sciences à l'école primaire »
· Nouvelle vision de l'évaluation des
apprentissages et performances scolaires par NGEYA-YANG
(2010 :37), est parvenu aussi à démontrer à travers
ces deux hypothèses de recherche que la nouvelle vision de
l'évaluation est un support incontournable pour la réussite
scolaire.
Bien que la charpente du présent travail est
solidifiée en partie par ces travaux antérieurs, nous ne nous
sommes pas limités uniquement sur l'évaluation ou la
qualité d'un item ; mais nous avons orienté plutôt nos
investigations sur la globalité des activités pratiques : de
la manière à s'investir sur sa préparation, de la
maîtrise de ses contenus et de son évaluation pour faciliter le
savoir-faire des élèves d'où le choix du thème
« activités pratiques et savoir-faire des
élèves ».
2-5 Formulation de
l'hypothèse.
D'après le Robert (1989 :925), l'hypothèse
est : « une proposition relative à
l'explication du phénomène naturel admise provisoirement avant
d'être soumise au contrôle de l'expérience ».
Dans notre travail, nous distinguerons deux types d'hypothèse :
l'hypothèse générale et celle de recherche.
2-5-1 Hypothèse
générale.
L'hypothèse générale est une proposition
de réponse à la question principale. Dans ce travail, nous
l'avons formulé comme suit :
HG: « les activités
pratiques favorisent le savoir-faire des
élèves ».
2-5-2 Hypothèses de
recherche.
Les hypothèses de recherche sont celles qui
répondent aux questions secondaires de recherche. Elles
opérationnalisent la question principale de recherche. Dans ce travail
nous les avons formulées comme suit :
HR1 : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques favorise
le savoir-faire des élèves.
HR2 : La maîtrise des contenus
d'apprentissage par le maître en activités pratiques favorise le
savoir-faire des élèves.
HR3: L'usage de plusieurs critères
d'évaluation en activités pratiques favorise le savoir-faire des
élèves.
2-6 Définitions des
variables.
Selon DIDI. (2011 :14), une variable
est : « un élément dont la valeur peut
changer et prendre différentes formes quand on passe d'une observation
à une autre ». Dans cette étude, nous
répertorions deux types de variables : les variables
indépendantes et dépendantes.
2-6-1 Variable
indépendante(VI).
Une variable est indépendante quand elle est la cause
présumée de la variable dépendante. C'est celle qui est
observable, manipulable et ne dépend d'aucune autre. Dans notre travail
elles sont les suivantes :
VI de HG :
activités pratiques.
VI de HR1 : La
préparation régulière des leçons d'activités
pratiques.
VI de HR1 : La
maîtrise des contenus d'apprentissage par le maître en
activités pratiques.
VI de HR3 : L'usage de
plusieurs critères d'évaluation en activités pratiques.
2-6-2 Variable
dépendante.
Elle est l'effet présumé par la variable
dépendante. Elle n'est pas manipulable par le chercheur.
Dans notre étude, elle est : le savoir faire
des élèves
2-7 Indicateurs et
modalités.
Nos modalités et nos indicateurs sont
consignés dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°1 : Synoptique des
hypothèses, des variables, des modalités et des indicateurs.
HYPOTHESE GENERALE
|
HYPOTHESE DE RECHERCHE
|
VARIABLES
|
INDICATEURS
|
MODALITES
|
Les activités
pratiques favorisent le savoir-faire des
élèves
|
HR1 : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques par le
maître favorise le savoir-faire des élèves.
|
VI : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques
|
Nombre de leçons d'activités pratiques
préparées et dispensées au deuxième trimestre.
|
Moins de 7 Mauvais
7 et plus Bon
|
VD: le savoir-faire des
élèves
|
Moyenne générale de la classe en activité
pratique au deuxième trimestre.
|
<10 Mauvaise
De 10 à14 Bonne
>14 Très bonne
|
HR2: La maîtrise des contenus
d'apprentissage par le maître en activités pratiques favorise le
savoir-faire des élèves
|
VI : La maîtrise des contenus
d'apprentissage par le maître en activités
|
Nombre de contenus d'apprentissage du programme officiel
maitrisés en activités pratiques.
|
Moins de 4 Mauvais
4 et plus Bon
|
VD: le savoir-faire des
élèves
|
Moyenne générale de la classe en activité
pratique au deuxième trimestre
|
<10 Mauvaise
De 10 à14 Bonne
>14 Très bonne
|
HR3 : L'usage de plusieurs critères
d'évaluation en activités pratiques favorise le savoir-faire des
élèves
|
VI : : L'usage de
plusieurs critères d'évaluation en activités pratiques
|
Efficacité de l'usage de plusieurs critères
d'évaluation
|
Oui
Non
|
VD: le savoir-faire des
élèves
|
Moyenne générale de la classe en activité
pratique au deuxième trimestre
|
<10 Mauvaise
De 10 à14 Bonne
>14 Très bonne
|
Parvenu au terme de ce chapitre où il était
question d'expliquer théoriquement le sujet à travers une revue
de la littérature existante, nous allons présentement aborder de
prime à bord la phase du travail menée sur le terrain qui est
l'objet du prochain chapitre intitulé Méthodologie.
CHAPITRE 3:
METHODOLOGIE
Selon le Dictionnaire Universel (2000 :772), la
méthodologie est : « l'ensemble des méthodes
appliquées à un domaine particulier de la science, de la
recherche ». C'est la démarche, le cheminement suivi par
le chercheur dans ses enquêtes et expérimentations. Dans ce
chapitre, il sera question de définir le type et le modèle de
recherche, de définir la population d'étude, l'échantillon
et la technique d'échantillonnage, l'instrument de collecte des
données, la procédure de collecte des données et enfin la
méthode d'analyse des données.
3-1 Type et modèle
de recherche.
3-1-1 Type de
recherche.
En science de l'éducation, il existe plusieurs types de
recherche. Cependant dans notre étude, nous avons mené une
recherche de type relationnel à l'aide du test statistique du
khi-carré qui nous permettra de vérifié la relation qui
existe entre les variables de nos hypothèses de recherche.
3-1-2 Modèle de
recherche.
Le modèle de recherche est le support technique de toute
recherche bien conduite. Il existe deux modèles de recherche à
savoir :
· Le modèle expérimental ou
ex-anté-facto qui est celui qui permet l'expérimentation d'un
phénomène nouveau sur le terrain. Ici, le chercheur à
partir de la collecte des données par un test, analyse et tire des
conclusions, puis procède à la généralisation du
phénomène sur l'ensemble de la population d'étude.
· Le modèle exploratoire ou ex-post-facto qui est
un modèle utilisé pour démontrer l'existence sur le
terrain d'un phénomène qui crée problème. Ici, le
chercheur analyse les données et tire des conclusions inhérentes
à partir des opinions convergentes en rapport avec les variables de
l'hypothèse de recherche.
Le modèle de notre recherche est exploratoire car il
s'agit de recueillir les avis des enseignants des niveaux II et III des
écoles primaires du centre urbain de Tibati par le biais des
questionnaires relatifs à notre sujet
3-2 Population de
l'étude.
Selon le petit Larousse illustré (2008 :802), la
population est « un ensemble d'habitants d'un espace
déterminé ».
Dans le cadre de notre étude, la population est un
ensemble d'individus soumis à une étude statistique ayant
quelques caractéristiques communes. Nous distinguons à ce titre
deux types de population : la population cible et la population
accessible.
3-2-1 Population cible.
Elle constitue l'ensemble des membres d'un groupe
spécifique dans lequel le chercheur voudrait effectuer les
résultats de ses investigations. Dans le cadre de ce travail, la
population cible est l'ensemble des enseignants des écoles primaires de
l'arrondissement de Tibati. Vu la forte densité de cette population, il
nous sera difficile de mener une étude sérieuse avec concision. A
cet effet, nous optons d'en extraire celle qui sera accessible.
3-2-2 Population
accessible.
La population accessible est un groupe
d'éléments que le chercheur a prélevé dans la
population cible. Pour ce qui est de notre étude, il s'agira de
l'ensemble des enseignants des niveaux II et III des écoles primaires du
centre urbain de l'arrondissement de Tibati qui sont répartis dans le
tableau suivant :
Tableau No 2 : Population
accessible.
Ecoles.
|
Effectifs des enseignants
|
Ecole Primaire d'Application
|
08
|
Ecole Publique Groupe II (A)
|
04
|
Ecole Publique Groupe II (B)
|
04
|
Ecole Publique Groupe III
|
08
|
Ecole Primaire d'Application Quartier Yoko
|
04
|
Ecole Publique Wourtababal
|
02
|
Ecole Publique Malarba I
|
04
|
Ecole Primaire d'Application bilingue
|
04
|
Ecole privée catholique St Joseph
|
04
|
Ecole franco islamique de Tibati
|
02
|
Ecole privée protestante de Meng
|
02
|
Ecole privée protestante de Ngaoubéla
|
02
|
Total
|
48
|
Source : IAEB de Tibati. Mise en place
du personnel. Année scolaire 2012/2013.
3-3 Echantillon et
technique d'échantillonnage.
3-3-1Technique
d'échantillonnage
C'est une procédure qui permet non seulement de
réduire à un nombre facilement manipulable la population de
recherche, mais aussi de limiter la recherche et ses investigations à
des dimensions réalistes et opérationnelles. Dans le cadre de
notre recherche, nous avons adopté la méthode
d'échantillonnage aléatoire simple basée sur le tirage au
sort. Après avoir porté le nom des différentes
écoles de la population accessible sur 12 bouts de papiers que nous
avons ensuite pliés et mélangés dans une corbeille. Nous
avons demandé à une main innocente de faire le tirage. Celle-ci
a tiré au hasard et sans remise 07 bouts de papier. Après
dépouillement, les résultats nous ont révélé
sept écoles à savoir :
ü Ecole Primaire d'Application ;
ü Ecole Publique Groupe II (A) ;
ü Ecole Publique Groupe II (B) ;
ü Ecole Publique Groupe III ;
ü Ecole Primaire d'Application Quartier Yoko ;
ü Ecole Publique Malarba I ;
ü Ecole privée protestante de Meng.
Nous avons donc la répartition ci- contre:
Tableau No 03 :
Répartition des effectifs de l'échantillon par
école.
Ecoles.
|
Effectifs des enseignants
|
Ecole Primaire d'Application
|
08
|
Ecole Publique Groupe II (A)
|
04
|
Ecole Publique Groupe II (B)
|
04
|
Ecole Publique Groupe III
|
08
|
Ecole Primaire d'Application Quartier Yoko
|
04
|
Ecole Publique Malarba I
|
04
|
Ecole privée protestante de Meng
|
02
|
Total
|
34
|
3-3-2 Echantillon.
L'échantillon est un groupe d'individus choisis au sein
de la population .pour notre étude, l'échantillon est issu
de la population accessible suivant le principe de
représentativité. Un échantillon est dit
représentatif quand son taux de sondage (TS) est
supérieur à 30%. Pour vérifier si cette
taille est représentative, nous nous proposons de calculer le taux de
sondage suivant la formule :
????:????= =70,83%
70,83% étant largement supérieur à 30%,
nous pouvons dire par ricochet que, notre échantillon est
représentatif.
3-4 Description de
l'instrument de collecte des données.
En science de l'éducation, il existe plusieurs types
d'instrument de collecte. Leur nature dépend du type de recherche.
Ainsi, pour notre étude nous avons choisi le questionnaire comme
instrument de collecte des données. Selon GRAWITZ
(1990 : 150) repris par SIRI (2012 :23),
« le questionnaire est le moyen de communication essentiel entre
l'enquêteur et l'enquêté ; il comporte une
série de questions concernant les problèmes sur lesquels on
attend de l'enquêté des informations ».
Dans le cadre de la présente étude, nous avons
utilisé un questionnaire adressé aux enseignants des niveaux II
et III des écoles publiques du centre urbain de Tibati. Notre
questionnaire est composé de 05 questions dont 04 fermés et
relatives aux hypothèses et 01 ouverte pour recueillir les suggestions
des enquêtés afin de parfaire l'acte pédagogique dans le
domaine des activités pratiques.
3-5 Validation de
l'instrument de collecte des données.
Le Dictionnaire de l'enseignement en Afrique (1987 :339),
dit : « qu'un test et un questionnaire sont valides,
lorsqu'ils mesurent ceux pourquoi ils ont été
construits ». En outre, les questions qui figurent dans le
questionnaire doivent être susceptibles de donner des
éléments de réponse fiables à
l'opérationnalisation et la justification des hypothèses.
Pour vérifier notre questionnaire nous avons
procédé à une pré-enquête auprès de 10
enseignants pris au hasard dans les écoles ne faisant pas partie de
notre échantillon. Cette pré-enquête nous a permis de nous
rendre compte de l'ambigüité sémantique que
présentait la formulation de la 4ème question. Nous
l'avons aussitôt reformulé d'une manière claire à la
comprendre par tous. Suite à cette étape, notre parrain en
l'occurrence M.BAYANG R chargé de diriger ce travail a
validé définitivement notre questionnaire.
3-6 Procédure de
collecte des données.
Selon TSALA TSALA (1992 :75), la
passation d'un questionnaire est : « une investigation
pour sélectionner ces différents nombres en milieu naturel qi a
pour but de comprendre un phénomène non
provoqué ». Le passage de notre questionnaire a
été rendu facile grâce à la taille convenable de
notre échantillon et de l'opportunité que nous a offerte
la semaine de la jeunesse. Ceci dit, nous avons
passé le questionnaire d'une manière directe et individuelle
à chaque enseignant concerné que nous avons bien pris la peine de
lui en expliquer. Pour éviter de recevoir des informations des
enquêtés données à la hâte nous leur avons
permis de les retourner dument remplis après 48 heures. Sur les 34
questionnaires distribués, nous avons pu récupérer tous
les 34. Soit un pourcentage de récupération de 100%.
3-7 Méthode
d'analyse des données.
Nous avons procédé à un
dépouillement manuel ; d'où nous avons pris la peine de
construire un tableau pour l'enregistrement des données. Ces
données ne pouvant se vérifier que sur la base d'un instrument
statistique, nous avons fait recours au khi-carré (X2) comme
outil statistique.
Selon DELANDSHEERE (2001 :36), « le
khi-carré est un test qui permet de contrôler la différence
significative ou non entre les fréquences
théoriques ». Sa formule est :
Dans le cas où une fréquence observée est
inférieure à 10, on procède à la correction de
Yates dont la formule est la suivante :
X2corr = avec
O= fréquence observée et E=
fréquence théorique.
La vérification des hypothèses se fera en sept
étapes qui sont les suivantes :
1ere étape: formation des hypothèses
statistiques :
- Hypothèse nulle(Ho)
- Hypothèse alternative(Ha).
2ème étape : choix du seuil de
signification(á)
Pris arbitrairement à á= 0,05
3ème étape construction du tableau de
contingence et calcul du X2.
4ème étape : calcul du degré
de liberté (ddl)
ddl= (nc-1) (nl-1) avec nc= nombre de colonnes et nl= nombre de
lignes.
5ème étape : détermination
de la règle de décision.
6ème étape : comparaison et
décision
7ème étape: conclusion
Après vérification de chaque hypothèse,
si elle est confirmée, il est judicieux de passer au calcul de son
coefficient de corrélation donné par la formule
ci-dessous :
C=
|
Rendu au terme de ce chapitre qui a mis en exergue à
tour de rôle la population d'étude, la méthode d'analyse
des données en passant par la description et la validation de
l'instrument ainsi que la procédure de collecte de données. Nous
allons à présent passer au chapitre suivant réservé
pour la présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats.
CHAPITRE 4: PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans cette partie de notre travail, il nous reviendra de voir
à partir des résultats de nos investigations si notre
hypothèse est confirmée et infirmée. Pour cela, nous
aurons les étapes suivantes :
· Présentation et analyse des
résultats ;
· Vérification des hypothèses de
recherche ;
· implication pratique et théorique des
résultats ;
· recommandations et suggestions
· limite de l'étude.
4- 1 Présentation
et analyse des résultats.
Il sera question de présenter les différents
résultats dans des tableaux statistiques qui porterons chacun un titre,
ensuite, analyser et commenter.
Tableau No 04 : Taux
de récupération du questionnaire.
Questionnaires distribués
|
Questionnaires collectés
|
Pourcentage
|
34
|
34
|
100%
|
Du tableau No 04, il ressort que sur un total de 34
questionnaires distribués, 34 ont été
collectés ; soit un taux de récupération de 100%.
Tableau n°5 Répartition
des enseignants selon le nombre des cours d'activités pratiques
effectivement préparé et dispensés au
2ème trimestre.
Nombre des cours effectivement préparés et
dispensés
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Moins de 7
|
18
|
52,94%
|
7 et plus
|
16
|
47,06%
|
Total
|
34
|
100%
|
Au regard de ce tableau, sur 34 enseignants interrogés,
18 soit un pourcentage de 52,94% déclarent avoir préparé
et dispensé effectivement en activités pratiques au
2ème trimestre moins de 7 cours sur 10 cours. Par contre les
16 autres enseignants soit un pourcentage de 47,06 % affirment avoir
préparé et dispensé 7 cours et plus.
Tableau n°6 :
Répartition des enseignants selon le nombre des contenus d'apprentissage
du programme officiel, Niveau III maitrisés en activités
pratiques.
Maîtrise des contenus d'apprentissage des activités
pratiques
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Moins de 4
|
14
|
41,18%
|
4 et plus
|
20
|
58,82%
|
Total
|
34
|
100%
|
Ce tableau nous révèle que sur 34 enseignants
interrogés, les 41,18% soit 14 disent maîtriser moins de 4
contenus d'apprentissage du programme officiel, Niveau III en activités
pratiques contre 20 enseignants soit 58,82%, déclarent le contraire soit
une maîtrise pratique de 4 contenus et plus.
Tableau n°7 :
Répartition des enseignants selon leurs avis sur l'usage de plusieurs
critères d'évaluation en activités pratiques et le
savoir-faire des élèves.
Avis sur l'usage de plusieurs critères
d'évaluation en activités pratiques
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Oui (favorisent)
|
22
|
64,71%
|
Non (ne favorisent pas)
|
12
|
35,29%
|
Total
|
34
|
100%
|
A la lecture de ce tableau N°7, 64,71% d'enseignants
interrogés, soit un effectif de 22 disent que l'usage de plusieurs
critères d'évaluation en activités pratiques favorise le
savoir-faire des élèves. Par contre 12 soit un pourcentage de
35,29 % disent le contraire.
Tableau n°8 :
Répartition des enseignants selon la moyenne générale de
leur classe en activités pratiques.
Moyenne générale de classe en activités
pratiques au deuxième trimestre.
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Moyenne inférieure à 10
|
13
|
38,23%
|
Moyenne comprise entre 10 et 14
|
8
|
23,52%
|
Moyenne supérieure à 14
|
13
|
38,23%
|
Total
|
34
|
100%
|
La lecture du tableau N°8 nous montre que sur 34
enseignants interrogés, 13 soit un pourcentage de 38 ,23%
déclare avoir eu une moyenne générale de classe en
activités pratiques inférieur à 10 au deuxième
trimestre. Par contre, 8 soit 23,52% disent avoir une moyenne comprise entre 10
et 14 et les 13 autres restants soit 38,23 déclarent avoir eu plus de
14 en moyenne générale
4 -2 Vérification
des hypothèses de recherche.
4-2-1 Vérification
de l'hypothèse de recherche N°1 (HR1).
HR1 : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques par le
maître favorise le savoir-faire des élèves.
· 1 ère étape : Formulation
des hypothèses statistiques
Ha : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques par le
maître favorise le savoir-faire des élèves.
Ho : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques par le
maître ne favorise pas le savoir-faire des élèves.
2ème étape : choix du
seuil á=0,05
3ème étape : calcul de
la valeur statistique du khi-carré.
Pour vérifier cette hypothèse de recherche, nous
allons croiser les tableaux No 05 et No 8.
Tableau No 9 :
Synthèse comparative des résultats de l'hypothèse de
recherche No 1.
Nombre de leçons préparées
Moyenne
générale de la classe
|
Moins de 7
|
7 et plus
|
Total
|
O
|
E
|
O
|
E
|
Moins de 10
|
10
|
6,88
|
3
|
6,11
|
13
|
De 10 à 14
|
6
|
4,23
|
2
|
3,76
|
8
|
Plus de 14
|
2
|
6,88
|
11
|
6,11
|
13
|
Total
|
18
|
16
|
34
|
Tableau N° 10 :
Données servant de calcul du Khi-carré pour
HR1.
O
|
E
|
O-E
|
O-E-0,5
|
(O-E-0,5)2
|
|
10
|
6,88
|
3,12
|
2,62
|
6,86
|
0,99
|
6
|
4,23
|
1,77
|
1,27
|
1,61
|
0,38
|
2
|
6,88
|
4,88
|
4,38
|
19,18
|
2,78
|
3
|
6,11
|
3,11
|
2,61
|
6,81
|
1,11
|
2
|
3,76
|
1,76
|
1,26
|
1,58
|
0,42
|
11
|
6,11
|
4,89
|
4,39
|
19,27
|
3,15
|
X2cor=
|
8,83
|
· 4ème étape :
détermination de la valeur critique du khi-carré.
ddl= (nl-1)(nc-1) avec nl= nombre lignes et nc= nombre
colonnes
AN : ddl=(3-1)(2-1) =2
Avec ddl=2 et á=0,05 nous lisons sur la table de
distribution X2lu=5,99
· 5ème étape :
Règle de décision.
- Si X2Cal <
X2Lu alors rejet de Ha et acceptation de Ho.
- Si X2Cal >
X2Lu alors acceptation de Ha et rejet de Ho.
· 6ème étape : prise
de décision.
X2Cal (8,83) >
X2Lu (5,99) alors acceptation de Ha et rejet de Ho.
· 7ème étape :
conclusion
En nous accordant 95 % d'avoir raison contre 5% de se tromper
nous disons que notre hypothèse HR1 est vérifiée et
confirmé. Par conséquent, un bon pourcentage de
préparation des leçons d'activités pratiques favorise le
savoir-faire des élèves.
Cette hypothèse étant vérifiée,
nous allons vérifier son coefficient de corrélation.
C=0,45 étant inférieure à 0,5 nous dirons
qu'il est vrai que cette hypothèse est vérifiée mais la
dépendance entre les deux variables reste faible.
4-2-2 Vérification
de l'hypothèse de recherche N°2 (HR2).
HR2 : La maîtrise des contenus
d'apprentissage en activités pratiques par le maître favorise le
savoir-faire des élèves.
· 1 ère étape : Formulation
des hypothèses statistiques
Ha : La maîtrise des contenus d'apprentissage en
activités pratiques par le maître favorise le savoir-faire des
élèves.
Ho : La maîtrise des contenus d'apprentissage en
activités pratiques par le maître ne favorise pas le savoir-faire
des élèves.
2ème étape : choix du
seuil á=0,05
3ème étape : calcul de
la valeur statistique du khi-carré.
Pour vérifier cette hypothèse de recherche, nous
allons croiser les tableaux No 06 et No 8.
Tableau No 11 :
Synthèse comparative des résultats de l'hypothèse de
recherche No 2
Nombre d'activité
maîtrisées
Moyenne
générale de la classe
|
Moins de 7
|
7 et plus
|
Total
|
O
|
E
|
O
|
E
|
Moins de 10
|
13
|
5,35
|
00
|
7,64
|
13
|
De 10 à 14
|
01
|
3,29
|
7
|
4,70
|
8
|
Plus de 14
|
00
|
5,35
|
13
|
7,64
|
13
|
Total
|
14
|
20
|
34
|
Tableau N° 12 :
Données servant de calcul du Khi-carré pour HR2.
O
|
E
|
O-E
|
O-E-0,5
|
(O-E-0,5)2
|
|
13
|
5,35
|
7,65
|
7,15
|
51,12
|
3,93
|
01
|
3,29
|
2,29
|
1,79
|
3,20
|
0,97
|
00
|
5,35
|
5,35
|
4,85
|
23,52
|
4,39
|
00
|
7,64
|
7,64
|
7,14
|
50,97
|
6,67
|
7
|
4,70
|
2.3
|
1,8
|
3,24
|
0,68
|
13
|
7,64
|
5,36
|
4,86
|
23,61
|
3,09
|
X2cor=
|
19,73
|
· 4ème étape :
détermination de la valeur critique du khi-carré.
· ddl= (nl-1)(nc-1) avec nl= nombre lignes et nc=
nombre colonnes
AN : ddl=(3-1)(2-1) =2
Avec ddl=2 et á=0,05 nous lisons sur la table de
distribution X2lu=5,99
· 5ème étape :
Règle de décision.
- Si X2Cal <
X2Lu alors rejet de Ha et acceptation de Ho.
- Si X2Cal >
X2Lu alors acceptation de Ha et rejet de Ho.
· 6ème étape : prise
de décision.
X2Cal (19,73) >
X2Lu (5,99) alors acceptation de Ha et rejet de Ho.
· 7ème étape :
conclusion
La comparaison du khi-carré calculé et du khi
carré lu dans les proportions avec un risque de se tromper de 5%
montre que l'hypothèse HR2 est vérifiée et
confirmée. Par conséquent la maitrise des contenus
d'apprentissage du programme officiel par les maîtres en activités
pratiques favorise le savoir-faire des élèves.
Cette hypothèse étant vérifiée, il
est judicieux pour nous calculer son coefficient de corrélation.
C=0,60 étant supérieur à 0,5 nous dirons
que la dépendance entre les deux variables de cette hypothèse de
recherche est très considérable.
4-2-3 Vérification
de l'hypothèse de recherche N°3 (HR3).
HR3 : Les critères
d'évaluation en activités pratiques favorisent le savoir-faire
des élèves.
· 1 ère étape : Formulation
des hypothèses statistiques
Ha : Les critères
d'évaluation en activités pratiques favorisent le savoir-faire
des élèves.
Ho : Les critères
d'évaluation en activités pratiques ne favorisent pas le
savoir-faire des élèves.
2ème étape : choix du
seuil á=0,05
3ème étape : calcul de
la valeur statistique du khi-carré.
Pour vérifier cette hypothèse de recherche, nous
allons croiser les tableaux No 07 et No 8.
Tableau No 13 :
Synthèse comparative des résultats de l'hypothèse de
recherche No 3
Avis sur l'usage de
Plusieurs critères
d'évaluation
Moyenne
générale de la classe
|
NON
|
OUI
|
Total
|
O
|
E
|
O
|
E
|
Moins de 10
|
12
|
8,41
|
1
|
4,58
|
13
|
De 10 à 14
|
1
|
5,17
|
7
|
2,82
|
8
|
Plus de 14
|
9
|
8,41
|
4
|
4,58
|
13
|
Total
|
22
|
12
|
34
|
Tableau N° 14 :
Données servant de calcul du Khi-carré pour
HR3.
O
|
E
|
O-E
|
O-E-0,5
|
(O-E-0,5)2
|
|
12
|
8,41
|
3,59
|
3,09
|
9,54
|
1,13
|
1
|
5,17
|
4,17
|
3,67
|
13,46
|
2,60
|
9
|
8,41
|
1,41
|
0,91
|
0,82
|
0,09
|
1
|
4,58
|
3,58
|
3,08
|
9,48
|
2,07
|
7
|
2,82
|
4,18
|
3,68
|
13,54
|
4,80
|
4
|
4,58
|
0,58
|
1,08
|
1,16
|
0,25
|
X2cor=
|
10,94
|
· ddl= (nl-1)(nc-1) avec nl= nombre lignes et nc=
nombre colonnes
AN : ddl=(3-1)(2-1) =2
Avec ddl=2 et á=0,05 nous lisons sur la table de
distribution X2lu=5,99
· 5ème étape :
Règle de décision.
- Si X2Cal <
X2Lu alors rejet de Ha et
acceptation de Ho.
- Si X2Cal >
X2Lu alors acceptation de Ha et
rejet de Ho.
· 6ème étape : prise
de décision.
X2Cal (10,94) >
X2Lu (5,99) alors acceptation de
Ha et rejet de Ho.
· 7ème étape :
conclusion
· Au terme des calculs effectués la comparaison
des khi-carré lu et khi-carré calculés montre que
l'hypothèse N°3 est vérifiée et confirmée.
D'où l'utilisation de plusieurs critères dévaluation en
activité pratique favorise
le savoir-faire des élèves.
C=0,49 étant sensiblement = 0,5 nous dirons que la
dépendance entre les deux variables de cette hypothèse de
recherche est moyenne.
Tableau N°15 :
Récapitulatif de la vérification des hypothèses de
recherche.
HR
|
DONNEES STATISTIQUES
|
conclusion
|
Seuil(á)
|
ddl
|
X2Cal
|
X2Lu
|
COMPARAISONS
|
HR1
|
0,05
|
2
|
8,83
|
5,99
|
X2Cal > X2Lu
|
Vérifiée et confirmée
|
HR2
|
0,05
|
2
|
19,73
|
5,99
|
X2Cal > X2Lu
|
Vérifiée et confirmée
|
HR3
|
0,05
|
2
|
10,94
|
5,99
|
X2Cal > X2Lu
|
Vérifiée et confirmée
|
Ce tableau récapitulatif ci-dessus, nous montre que
nos trois hypothèses de recherche ont été
vérifiées et confirmées. Par ricochet notre
hypothèse générale se trouve elle aussi
vérifiée et confirmée.
4-3
Implications théoriques et pratiques des résultats
Dans cette rubrique Il sera question d'analyser les
différents résultats obtenus que nous avons émis lors de
la présentation des résultats, du dépouillement afin de
tirer toutes les leçons qui s'imposent.
4-3-1
Implications théoriques et pratiques des résultats de HR 1.
La vérification de la première hypothèse
de recherche montre clairement qu'à ddl = 2 et ;
2cal = 8,83 2lu = .
Par conséquent, la préparation
régulière des leçons d'activités pratiques favorise
le savoir-faire des élèves. Ainsi, comme le souligne la
théorie du capital humain, l'enseignement dans les conditions
appropriées est un investissement productif et contribue à la
croissance économique où toutes les parties doivent s'investir
d'avantage. Les enseignants doivent à cet effet s'investir davantage en
préparant effectivement tous les cours en tenant bien compte des
activités pratiques, les dispenser normalement et rationnellement selon
l'emploi de temps et la répartition périodique.
Sur le plan pratique, on observe souvent des enseignants assis
entrain de faire autre chose pendant que leurs élèves
déambulent dans la cour au moment des activités pratiques. Cet
état de chose est de nature à hypothéquer le taux de
couverture des programmes et laisse les élèves dans l'inertie de
faire toujours les mêmes oeuvres et les mêmes erreurs sans suivi au
détriment de la réussite scolaire et du savoir-faire des
élèves.
4-3-2 Implications
théoriques et pratiques des résultats de HR2.
La vérification de la deuxième hypothèse
de recherche montre clairement qu'à ddl = 2 et ;
2cal = 19,73 2lu = . Par
conséquent, la maîtrise des contenus d'apprentissage par le
maitre en activités pratiques favorisent le savoir-faire des
élèves. En outre, comme l'illustre la théorie
béhavioriste de VYGOTSKY. Il revient donc aux
enseignants d'après lui de maîtriser ce qu'on veut transmettre.
C'est pourquoi ils doivent tout mettre en oeuvre pour maîtriser les
contenus d'apprentissage inscrits dans les programmes officiels pour faciliter
leur préparation de cours et par ricochet suivre aisément leurs
élèves dans les réalisations des projets en
activités pratiques afin de favoriser le savoir-faire des
élèves.
Sur le plan pratique, la non maitrise des contenus
d'apprentissage des programmes d'activités pratiques fait que certains
enseignants ne préparent pas leurs cours et ne sont non plus aptes
à suivre leurs élèves dans la conduite de telles
leçons entrainant ainsi une perte inutile de temps.
4-3-3 Implications
théoriques et pratiques des résultats de HR 3.
La confirmation de HR3 à partir du
X2Cal =10,94 > X2Lu=5,99 et du
tableau d'illustration N°7 qui montre que sur 34 enseignants
interrogés 22 sont d'avis favorables que l'usage de plusieurs
critères d'évaluation favorise le savoir-faire des
élèves, montre à suffisance que dans la pratique
quotidienne de sa salle de classe le maître qui confronte ses
élèves à plusieurs critères de performances obtient
de bon rendement de la part de ceux-ci. Cependant dans la pratique, tel n'est
pas souvent le cas chez plusieurs enseignants des niveaux II et III que nous eu
la chance d'observer pendant nos différents stages pratiques. Il
convient de les rappeler à l'ordre en s'appuyant sur la théorie
de Roegiers.
4-4 Suggestions.
Au vu des difficultés entravant le savoir-faire
élèves que nous avons tantôt élucidées tout
au long de ce travail en ce qui concerne les activités pratiques et les
esquisses de solutions que nous avons pu confirmer d'une manière
scientifique, nous formulons des suggestions :
· Aux titulaires de classe.
Il doivent dans la pratique quotidienne de leur classe
tenir compte de toutes les disciplines inscrites dans le programme officiel.
Ils doivent préparer de manière rationnelle tous les cours
relatifs aux contenus d'apprentissage qu'ils prendront la peine de
maîtriser, les dispenser et évaluer effectivement. En bref, les
suivre méthodologiquement, se baser sur plusieurs critères pour
évaluer, ne pas s'arrêter aux simples relevés de notes mais
mettre tout en oeuvre afin d'éclore le génie des
élèves.
· Aux directeurs et
inspecteurs.
Nous leur demandons de grâce de prendre au
sérieux la menace qui tend à entraver la conduite des
activités pratiques dans les écoles. Tout le système
gagnerait s'ils gardent un oeil évaluateur sur cette discipline, en
sommant les enseignants qui se méprennent de la valeur de celle-ci. Ils
devront en outre stimuler les performances en primant les meilleures
réalisations des élèves dans cette discipline.
· Aux élèves.
Nous leur rappelons que : « la vie n'est ni
un jeu, ni une partie de plaisir mais un endroit où le monde de l'emploi
est traumatisé par le chômage ». Ils doivent
prendre au sérieux les activités pratiques qui peuvent leur
ouvrir les portes de l'auto-emploi. Pour cela, nous leur recommandons
d'éviter de présenter toujours les mêmes activités
mais de les varier. Ils doivent aussi innover en mettant à l'oeuvre le
fruit de leur esprit quand la consigne du travail donnée par le
maître leur autorise cela
4-5 Limites
de l'étude
Il serait illusoire de croire qu'un travail de recherche
puisse se réaliser sans se heurter à quelques difficultés.
Aussi le notre n'échappe pas à cette logique. A cause des
difficultés rencontrées notre étude a connu des
insuffisances diverses notamment sur le plan scientifique, logistique et
financier.
Sur le plan scientifique
Etant donné notre attitude de néophyte dans la
recherche scientifique, nos compétences et maîtrise des
méthodes limitées, notre travail pourrait souffrir de quelques
manquements non négligeables. Par conséquent nous n'avons pas la
prétention d'offrir un travail de qualité universelle comme le
ferait un professionnel. Nous invitons notre lectorat à
considérer ce travail comme une modeste contribution de plus dans la
recherche scientifique.
Sur le plan logistique et financier
Dans l'Arrondissement de Tibati, notre aire d'étude le
travail de recherche scientifique n'est pas facile à réaliser
à cause d'absence de bibliothèque ou de centre de lecture.
L'outil informatique bien qu'existant connait des problèmes
récurrents de perturbation de réseau ; ajouté
à cela des coupures d'énergie électriques.
Conclusion
Générale
Arrivé au terme de notre travail, il convient de
s'interroger sur le chemin parcouru au cours de ce mémoire, d'en
dégagé les principaux apports de cette recherche. Plusieurs
idées ont motivé notre travail sur les facteurs qui peuvent
améliorer le savoir-faire des élèves. Dans cette
perspective, la problématique de notre étude a consisté
à vérifier si les activités pratiques améliorent le
savoir-faire des élèves. Ainsi, pour résoudre cette
préoccupation, nous avons formulé les hypothèses de
recherche suivantes :
- HR1 : La préparation
régulière des leçons d'activités pratiques par le
maître favorise le savoir-faire des élèves.
- HR2 : la maîtrise des contenus
d'apprentissage par le maître en activités pratiques favorise le
savoir-faire des élèves.
- HR3 : l'usage de plusieurs
critères d'évaluation en activités pratiques favorise le
savoir -faire des élèves.
En outre, pour atteindre notre objectif, nous avons
mené une enquête dans les écoles primaires de la ville de
Tibati par le biais des questionnaires adressé aux enseignants des
niveaux II et III desdites écoles.
Après nos investigations sur le terrain, les
différents résultats obtenus nous ont amené à
constater par l'usage de l'outil statistique du khi-carré que nos trois
hypothèses sont vérifiées et confirmées d'où
notre conclusion de dire que les activités pratiques favorisent le
savoir-faire des élèves.
Nous avons ainsi, après avoir tiré toutes les
leçons qui s'imposent, fait des suggestions à l'endroit des
acteurs de l'éducation et n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé cette étude ; d'où nous laissons
l'opportunité à d'autres chercheurs de revoir cet
élément sous un autre angle ou sur les détails qui ont
échappé à notre investigation.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
I. Ouvrages Généraux
1. DELANDSHERE, G.(1982). Introduction
à la recherche en éducation. paris : 5e
édition.
2. LEIF, J.(1974).Vocabulaire technique
et critique de la pédagogie et des sciences de l'éducation.
Paris : librairie Delagrave.
3. MACAIRE, F. (1993).Notre Beau
Métier ; pédagogique appliquée .édition
Saint Paul, les classiques africains.
4. MAURICE, G. (1983). Dissertation
pédagogique par L'exemple. Paris : édicef.
5. MIALARET, G. (1983). La formation des
enseignants, que sais-je ? Paris : PUF
6. BOURDIEUX, P.(2001).le capital humain
d'une conception substantielle à un modèle
représentationnel. Paris : les classiques africains.
7. ROEGIERS, X.(2004). L'école et
l'évaluation. Bruxelles : Boeck édition.
8. VYGOTSKY, (1977). La pensée et
la conscience dans l'éducation. Vienne : Super
éditor.
II. Mémoires
1. SIRI, J. (2012).Le respect des
principes de formulation des items et la qualité d'un instrument
d'évaluation en sciences. ENIEG de Tibati : inédit.
2. NGEYA-YANG, T.(2010). Nouvelle vision
de l'évaluation des apprentissages et performances scolaire. ENIEG
TIBATI : inédit.
III. Dictionnaires
1. Dictionnaire Micro Robert (1992) ;
Paris.
2. Dictionnaire Petit Larousse
Illustré (2008) ; Paris.
3. Dictionnaire Universel (2000) ;
Paris.
4. Le Dictionnaire de l'enseignement en
Afrique (1987) ;Paris
ANNEXES
QUESTIONNAIRE ADRESSE
AUX ENSEIGNANTS
Chers enseignants,
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire de
fin de formation à l'ENIEG de Tibati portant sur
« Activités pratiques et savoir-faire des
élèves », nous sollicitons par le biais
de ce questionnaire votre opinion relative à ce sujet.
Vous voudrez bien nous fournir, en toute liberté votre
avis sur ce thème en cochant d'une croix les cases correspondantes
à votre choix.
Par ailleurs Les réponses ainsi fournies ne seront que
d'une utilité purement pédagogique auxquelles nous vous
garantissons la stricte confidentialité.
I- IDENTIFICATION
Ecole :_____________________________________________classe :______
II- QUESTIONS
1. Sur 10 leçons d'activités pratiques
prévues pour le 2ème trimestre, combien avez-vous
effectivement préparé et dispensé ?
Moins de 7
7et plus
2. Sur les 7 contenus d'apprentissage définis dans le
programme officiel du Niveau III en activités pratiques, combien
maîtrisez-vous pratiquement ?
Moins de 4
4 et plus
3. L'usage de plusieurs critères d'évaluation
en activités pratiques favorise t- il le savoir faire des
élèves ?
Oui
Non
4. Comment est la moyenne générale de votre
classe en activités pratiques au 2ème
trimestre ?
Inférieure à 10 Comprise entre 10
à 14 Supérieure à 14
5. Quels sont les critères d'évaluation que vous
suggérez en activités pratiques pour favoriser le savoir faire
des élèves ?
_______________________________________________________________________________________________________________________________
Merci d'avoir bien
voulu répondre à ce questionnaire.